Le nouveau précurseur: journal du soir

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s.n. 1914, 31 Maart. Le nouveau précurseur: journal du soir. Geraadpleegd op 05 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/057cr5p20s/
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«*^11 31 Mars CI^O CE\TIU1M SOM année — IV'0 90 Le Nouveau Précurseur A.soî^nsrEivrE'îsrTS -un an 13 00 fr.; six moi* 6.50 fr.; trois mois 3.50 fr. iNYBRfirp . 15.00 fr.! • 8.00 fr.; • 4 50 fr. INTERIEUR. „ 32.OO fr.; ■ 16 00 fr.; . 3.00 fr. HOLLANDE, . 32.00 fr.; « 16.00 fr.; » 8.00 fr. LMONP06TAU - 43 00 fr.; » 31.00 fr.; . 10.50 fr. Tout »bo(!U«mcnt je pour»uit jusqu'à refus formel. ON S'ABOWNli à Anvers au bureau du journal et 'laits tous les bureaux dea poste en Banque- JOURNAL DU SOIR TÉLÉPilOIES { îffZSùi».: »• ( 39, VIEILLE BOURSE. - ANVERS. A-3KnST03SrOE "S : Ordinaires, la petite ligne. fr. 0.30 | Réclames, la ligne. . . fr. 1 GO ■ 1 i i lignes . » 1.00 Faits divers, la ligne . . .2.50 Financières, la ligne . » 0.50 Ciironjquis Anvers . « 3.00 Lu annonces de l'étranger et ue la Belgique sont reçue* aussi par ïAgence Havas, 8, place des Martyrs, à Brxucettcs, 8, Place dé la Bourse, à Parie, et 20, High Holborn, à Londres. CONTRE LA BOXE jernier, l'ami René Chambry est I ^ tu Nouveau Précurseur pour lui ■ 'eïenU n article en l'honneur de la boxe, ■ donner "n dernier match où Carpen-I '•1 invincible champion français, a été ■ hithi Le journal a tenu à insérer ■^SLle pour que ses lecteurs entendent ■cri .Me contre sur une question qui, à ■ lePour n(J mérite pas toutes les discus- ■ mon aw=> ] soulève aujourd'hui: La ■ sionS i'.ntends celle des matches et des ■ publiques avec ses 15 rounds,ter-le phis souvent par un knock-out, ■®"« »hataire- cette boxe-là est-elle dun ■ Admissible, un bel exercice physique, E"n spécial répugnant de cruauté avide ■ Plusieurs reprises déjà, dans le Nou-■ rrâii Précurseur, j'ai exposé toute la ré-M[ „♦« horreur qu'inspirent ces luttes ■S plus brutalPes, de deux tan- ■ cherchant à se faire souffrir l'un lau-I;:rà coups de poings, non pour satisfaire ■ n» haine non dans l'excitation de la co-■n, mais froidement, avec calme, après ■ \r s longue préparation, pour gagner I ?e° sommes folles que la bêtise du public, K malsain pour les spectacles cruels ■ lit à la tête des boxeurs en renom, com- ■ Sn l'a fait jadis pour les lutteurs et ■ ï. loin dans l'Histoire pour les gladia-■f™ 0Ui furent,pendant un certain temps, ■« rois de Rome en décadence ■ Ft malgré les belles phrases, les grands ■« inients dont René Chambry parvient à ■ S urer le match de boxe - tout paradoxe ■ utêtre habillé - il-n'est pas parvenu à Mer la répugnance instinctive pour B m spectacles qui sont la parodie cruelle B u courage et de la résistance à la douleur. ■ Comme il est facile avec des mots de » Sentierfnous a dit René Chambry,par ■w crânerie, par sa vaillance, par son art ■ nrestigieux, sa prestance, sa jeunesse — et 1 r quoi donc encore? - a affirmé l idée ■ ri la supériorité de l'homme faisant taire M h douleur, maître des moindres de ses ges- ■ te< habile à détourner les coups, plus ha-B hiïê à les donner; bref, c'est la synthèse 1 de l'habileté, du courage et de la volonté Khumaines, la réduction, sur un terrain spé- ■ fiai, de l'homme parfait. R. Et non, c'est une brute et la pire des ■ brutes, celle qui se livre à des brutalités — Baux risques d'en être la victime — dans | l'unique but de gagner rapidement quel- ■ que* fortes sommes qu'elle depense, le plus Bo-ivent tout aussi rapidement, dans des ■ orgies aussi brutales que ses combats. I Nous savons bien que pour se présenter I «en iormë). sur le ring, il a fallu, pendant ■ des semaines et des mois, une vie d absti- ■ nences et de privations au boxeur — on ap-I pelle cela l'entraînement Ce n'est pas dans B les seules minutes que dure le match que ■ le boxeur en renom gagne ses cent à deux M cent mille francs. Mais cet entraînement B ne comprend pas seulement de l'abstinence, B des exercices et des répétitions. Il consiste B notamment,. comme René Chambry le B constate, à se former autour du corps, sur B la poitrine et par tout où les coups sont B douloureux, une vraie cuirasse de nerfs et B de chairs durcis qui défende le boxeur con-B tre la souffrance.A force d'être martelé pen-B dant des mois par des coups d'une intensité B soigneusement dosée, le corps devient dm B comme pierre et ne peut plus éprouver la I douleur. Il est comme la main calleuse de B l'ouvrier qui manipule sans danger des pa-B vés, par exemple, pavés qui déchireraienl B nos mains moins entraînées et plus sensi- I Cette absence de douleur rend-elle la boxe B moins cruelle? Eh non, elle ne fait que dé B placer la cruauté. Le match est moins dou B loureux parce que sa préparation l'a été da B vantage; la somme de souffrances est, ai B fond, plus grande. [ Et qu'on ne nous dise pas que la douleui B est nulle dans le match et que l'hommt B abattu par la souffrance physique, celui qu B est knocked-out part pour le pays des son B ges .pourquoi pas pour le pays des rêve: B de bonheur comme le fumeur d'opium, li B buveur d'éther ou notre vulgaire client d< Un jour, une maladresse dans un exercice de gymnastique nous occasionna une douleur physique si intense qu'un évanouissement partiel s'en suivit. La syncope ne fut pas complète, mais suffisante pour nous faire connaître toutes les sensations qu'elle produit. La syncope elle-même n'est pas désagréable; c'est, en effet, comme le départ de l'esprit pour un autre monde — mettons que ce soit le pays des songes; — c'est comme l'arrivée du sommeil, sauf que le sommeil alourdit la tête et que la syncope semble l'alléger. Mais si la syncope elle-même n'est pas une souffrance, la douleur qui l'a provoquée continue à subsister longtemps avec sa grande intensité; ce n'est que lorsqu'elle est totale que le corps ne souffre plus physiquement, la syncope étant le moyen créé par la nature elle-même pour annihiler la douleur. Or, dans les matches de boxe, la syncope n'est que rarement totale.Du reste, si nous parlons d'un spectacle brutal et (le souffrances, nous visons plus le spectateur que l'acteur. Sur la scène les plus beaux artistes rendent tous les sentiments humains par des paroles écrites par d'autres et apprises par cœur, par des gestes étudiés et préparés longuement, ils jouent la comédie sans éprouver eux-mêmes les sentiments qu'ils expriment, n'en empoignent-ils pas moins les spectateurs, ne font-ils pas rire, pleurer et applaudir? Les boxeurs des rings jouent aussi un peu la comédie; grâce à la longue préparation à laquelle ils se sont soumis, les coups leur sont moins sensibles qu'ils ne le paraissent, la souffrance qu'ils devraient endurer est moindre. Soit. Mais pour les spectateurs, l'illusion est complète; quand on voit les poings tomber et retomber sur de la chair vivante, quand on entend le bruit mat des chocs, que l'on suit le halètement des poitrines, les traces du sang qui coule et, enfin, la chute brutale dans un coin du ring où l'un des boxeurs envoie l'autre, c'est de la souffrance que l'on hume, c'est de la douleur que l'on s'émotionne, c'est de la cruauté que l'on jouit. Et ce spectacle serait digne d'un homme de coeur, ce serait un spectacle réconfortant, admirable, un plaisir digne des dieux? Encore s'il avait son utilité, ce spectacle de force brutale, ou son excuse. Que des mâles se battent pour la possession de la femelle, c'est la loi que la nature , impose aux animaux; elle assure la conser-I vation de l'espèce. Mais que, pour le plaisir de quelques-uns, des hommes, en vue i de gagner de l'argent, livrent leurs souf-; frances, leurs efforts et leurs brutalités en spectacle, cela n'a aucune utilité. Pas même pour eux. A-t-on jamais vu le mieux entraîné des boxeurs ou des lutteurs, faire un emploi, utile à l'humanité, de la j souplesse qu'il a pu acquérir ou de son 1 endurance? Non, n'es-ce pas. Ils ne profi-1 tent, en général, que du sentiment tout bestial que leur corps et leurs muscles inspirent à certaines femmes et c'est le plus souvent dans un état bien voisin du proxénétisme qu'ils finissent leurs jours. Oh! oui, il y a dés poètes, des écrivains, des penseurs mêmes qui se sont laissé entraîner à admirer la boxe, voire le match de boxe. Ne trouve-t-on pas toujours un poète, un écrivain, un penseur pour exalter ce qui sort de l'ordinaire; n'avons-nous pas L'éloge de la folie? La boxe n'est pas un spectacle banal, pas plus que les combats de coqs ni les courses de taureaux; la couleur du sang est belle et chaude, le sang versé en est-il moins répugnant. Il ne s'agil pas de savoir ce qu'un roi d'Angleterre ou un prince des poètes et un philosophe, pensent d'un spectacle, il s'agit du spectacle lui-même et nous qui ne sommes ni roi, ni prince* ni poète, ni philosophe, mais ur simple humain, nous ne considérons dans le match de boxe que sa cruauté apparente sa brutalité inutile et la leçon de bestialite cupide qu'il donne à la foule. Et sur ce ter rain-là, elle n'a pas besoin d'en apprendre î davantage qu'elle n'en sait. Léon TOULAINE. A.U Dehors ANGLETERRE Démission de ministres La démission offerte par le ministre de la guerre, colonel Seely, est acceptée après une entrevue de M. Asquith avec le roi George V. M. Asquith prendra sa succession, ce qui forcera probablement le premier a quitter provisoirement la Chambre et à se soumettre à une réélection. Il est probable que la démission de lord Morley suivra. Les deux ministres démissionnaires ne sont pas du tout en désaccord avec leurs collègues sur la politique irlandaise. Mais ils estiment qu'auteurs responsables d'une note non offi-' cieuse, note qui n'a pas été approuvée par les autres ministres, leur devoir est de se re-; tirer. A la Chambre des communes La Chambre aborde en troisième lecture la discussion du projet financier appelé Appre ciation bill. Suivant le règlement de la Cham bre les députés peuvent, à l'occasion de ce bill, soulever des questions de toutes sortes. Naturellement il est question des événe^ ments irlandais, soulevée par M. Smitli, unio niste. Après, un discours assez calme de M. Wins ton Churchill, M. Bonar Law défend les con servateurs contre l'accusation de M. Winstoi Churchill qu'ils ont cherché à séduire l'armée Les conservateurs sont prêts à accepter le home rule 3i le pays, consulté à ce sujet l'accepte aussi. Dans ce cas, ils n'encourage ront pas la résistance de la part de l'Ulster Le projet tendant à rejeter «l'Appropriatior bill» a été repoussé par 329 voix contre 251 soit 78 voix de majorité pour le gouvernement FRANCE Pronostics électoraux L'élection à Paris de deux Sénateurs parti sans de Briand a raffermi les membres de l'U mon démocratique dans la ligne de conduite politique qu'ils ont adoptée. Plusieurs jour naux disent le fait symptomatique pour le£ futures élections et prévoient que ces élections seront plutôt un retour vers la droite que ver: l'extrême gauche. On a placardé par toute la France un mani feste dans lequel on affirmera que MM. Mo ni: i et Caillaux ont voulu tromper le pays et em pêcher le cours de la justice. Plus loin il di I qu'un parti qui se solidarise avec Caillaux mé | rite de disparaître. Delahaey, qui a donné se 1 démission de membre de la commission d'en quête a parlé dans le même sens dans une réu nion nationaliste tout en accusant Jaurès e la Commission de vouloir étouffer l'affaire. L'impôt sur le capital On a distribué le rapport de la commissioi ' de législation fiscale sur le projet établissan un impôt personnel sur le capital et sur l'en richissement dont certains demandent l'incor poration dans la loi de finances. Le texte proposé par la commission com porte: la personnalité de l'impôt sur le capi tal, l'annualité de l'impôt, un tarif progressif la déclaration, la taxation, des déductions pou les familles nombreuses, une taxe sur l'enri S cliissement, etc. ( L'impôt sur le capital est établi annuelle ment sur la valeur du capital des biens de tou te nature, meubles ou immeubles. | Sont redevables de l'impôt «toutes les pei I sonnes de nationalité française ou étrangère dont les biens, meubles ou immeubles, son soumis aux droits de mutation à titre gratui en vertu des lois existantes». Sont affranchies de l'impôt les personne dont le capital ne dépasse par 30,000 francs. Le taux de l'impôt est fixé par fractions d capital: de 30,000 à 100,000, 0 fr. 05 par 100 fr ! de 100,000 a 250,000, C fr. 10 par 100 fr..; d 250,000 à 500,000, 0 fr. 15 £ar 100 francs; d 500,000 à 1 million Ofr. 20 par 100 francs; ai dessus de 1 million 0 fr. 25 par 100 francs. Il est perçu en sus une taxe sur l'exédent d capital imposable d'une année à l'autre. Cett taxe est de 1 p. c. pour la fraction d'enrichis seinent entre 5,000 et 100,000 francs, de 2 p. ( pour la fraction entre 100,000 et 250,000, de 3 i | c. pour la fraction de 250,000 à 500,000, de 4 i ! c. pour la fraction de 500,000 à 1 million, de i p. c. au-dessuse de 1 million. Chaque redevable possédant un capital d l plus de 30,000 francs souscrit une déclaratio j du montant total d esa fortune avec facult d'appyer sa déclaration d'une estimation d< taillée. A cettè déclaration l'enregristemei i peut opposer un chiffre plus élevé. A défaut d déclaration, le contribuable est taxé d'office. : Il est établi une taxe spéciale, égale à cin fois la taxe d'enrichissement, pour chaque r devable sur l'exédent net de sa succession. p£ rapport au montant total du capital pour L quel 11 a été imposé en dernier lieu avant son décès. L'enquête Rochette La commission d'enquête sur l'affaire Rochette a terminé l'examen de l'exposé. Elle en a adopté les différentes parties sous réserve de mise au point de quelques paragraphes et d'une revision à laquelle il sera procédé dans la séance de l'après-midi de demain. Le texte des conclusions de la commission sera communiqué à l'issue de la séance de la commission. M. Jaurès compte toujours faire discuter les conclusions jeudi prochain en séance publique.ALLEMAGNE Etrange attentat Samedi soir, près de Strasbourg, comme on avait tiré à minuit la cloche d'une petite porte du fort de Kirchbach un sergent du 136e d'infanterie, qui était de garde, ouvrit cette porte croyant que c'était le commandant du fort qui revenait de la ville. Un coup de feu fut alors tiré presque à bout portant sur le sous-officier et le blessa légèrement à la poitrine. Il fit quelque pas hors du fort pour tâcher de découvrir l'auteur de l'agression lorsqu'un deuxième coup de feu l'atteignit dans l'aine, mais la balle s'écrasa, sans lui faire de mal, contre une pièce de 5 mark qui était dans son porte-monnaie. Une patrouille envoyée â la recherche de l'agresseur revint sans l'avoir découvert, à cause de la profonde obscurité qui régnait alors. SUEDE Les élections On connaît les résultats des élections pour 1 la seconde chambre dans la capitale de la Suède. Le parti de la défense nationale a obtenu 6,220 voix; les libéraux 3,580; les socialistes 10,631. Les libéraux perdent un siège qui est gagné par les amis de la défense nationale. L'amiral Lindum, chef de la droite, est réô lu ainsi que le chef du parti socialiste. SERBIE ' Incursion albanaise ' Les nouvelles reçues par le ministre de l'in térieur et relatant l'incursion faite en terri toire serbe,- dans les environs d'Oravtze, pai » des bandes fortes de 800 hommes, ont produr ' | â Belgrade la plus vive impression dans touî ' I les milieux politiques. ■ j L'es renseignements complémentaires reçuf L | confirment que les Albanais ont passé par pe ■ I tits groupes en Serbie, sous le prétexte de s'j ■ • procurer des vivres, et ont contraint les ha i bitants, sous menaces, à se joindre à eux. L( sous-préfet de l'arrondissement et son secrô taire ont été grièvement blessés en cherchan à rétablir l'ordre. ' Une question sera posée à la Skoupchtina i ; à M. Pachitch, président du conseil, au suje t de cette agression. . | Le conseil des ministres, réuni hier soi; . i sous la présidence du roi, a longuement dé j libéré sur la situation. Il a été décidé d< . I prendre les mesures les plus sévères pour em 1 pêcher toute nouvelle incursion de la part de; Albanais. ALBANIE La lutte des races On mande de Valona â la aCorrespondanc albanaise» qu'un combat violent a eu liei dans les districts évacués de Colonia et d t Coritza, entre les Albanais et les bataillon t sacrés. Les Epirotes auraient subi de grosse J pertes, mais de gros renforts leur arriveraien B vers Erzeka. ETATS-UN lî e Lespéages sur le canal de Panama e Le président Wilson a fait savoir que sa pc litique à l'égard du canal de Panama n'est pa -i le résultat d'une entente avec la Grande Bre e tagne. Il a fait savoir en outre qu'il était îr i- ' transigeant au sujet de l'application d i l'exemption du péage conférée aux caboteur ». ' américains, qu'il n'admettait aucune entrav '. ni aucune équivoque et que par conséquent i 5 était opposé à l'amendement proposé à 1 chambre. I MEXIQUE Le combat de Torréon t e Une dépêche de Juarès annonce que suivar un message officiel des rebelles le combat d Q Torréon continuait à une heure tardive d manche soir. Les rebelles occupent toutes le r positions, sauf la caserne principale et deu î- casernes plus petites. Une autre dépêche des rebelles admet que ceux-ci ont perdu 900 tués et blessés pendant les six jours de combat, et que les pertes fédérales sont évaluées à 2,000. On croit cependant que les rebelles atténuent leurs pertes. Les troupes fédérales qui sont capturées sont enrôlées de force dans l'armée rebelle et les officiers sont exécutés s'ils refusent de prêter serment de fidélité aux rebelles. PERSE Situation difficile f On télégraphie au oTimes» de Téhéran: Le gouvernement se trouve devant des difficultés financières inextricables. Le Trésor est vide et il faudra que le gouvernement s'adresse aux grandes puissances pour le combler par un nouvel emprunt. Seulement la Russie s'y opposera aussi longtemps que le gouvernement Persan ne renforce pas la brigade des cosaques et ne remercie les officiers suédois. Le gouvernement ne veut pas en entendre parler et préférera, démissionner plutôt que d'obéir aux injonctions russes. JAPON La crise ministérielle L'empereur a chargé le prince Tokugawa, président de la Chambre des pairs, de former le nouveau ministère. Après quelques démarches infructueuses, le prince Tokugawa a déclaré qu'il ne pouvait former le cabinet. Le parti unioniste est décidé à combattre tout cabinet et tout premier ministre qui ne s 'engageraient pas à gouverner avec le parti. Nouvelles de l'Étranger Madame Caillaux En raison de la persistance avec laquelle certains journaux affirment eiue Mme Cail laux serait à la prison de Saint-Lazare l'ob jet d'un traitement de faveur, l'administra tion pénitentiaire fait connaître que tous leî articles du règlement du 11 novembre 1885 er ce qui concerne les prévenus lui sont stricte ment appliqués. 1 M. Boucard a consacré son après-midi d'hiei à l'audition d'un certain nombre de témoins . au sujet de l'affaire Caillaux. Il a d'abore: entendu deux employés du «Figaro», puis le sœur d'une amie de Mme Caillaux. Les déclarations faites par les témoins qu'? , entendus M. Boucard n'ont apporté aucur ' élément nouveau à l'enquête. M. Paul Bourget, qui, comme on le sait, es la dernière personne que Calmette vit avan le drame fit de ce draine un récit semblablt [ à celui qu'il avait déjà fait au commissair< de police. Un théâtre pour la Jeunesse ! On commencera très prochainement, dan j la capitale russe, la construction d'une sali de spectacle qui sera exclusivement réservé â la jeunesse. C'est l'aide de camp généra . j Woieikoff, commandant du nouveau palais . ; qui a pris l'initiative de ce projet après ei i avoir entretenu l'Empereur et obtenu l'ap probation de celui-ci. ! Dans l'exposé de son projet, le généra 2 « Woieikoff, qui s'intéresse beaucoup à l'avenl 1 de la jeunesse russe, fait ressortir que le 3 théâtres impériaux de Saint-Pétersbourg n 3 peuvent que très rarement organiser des re 3 présentations pour jeunes gens et que, de c 1 fait, la jeunesse russe est pour ainsi dir privée de l'éducation théâtrale. j Le Tsar a donné des ordres pour que la cor ! struction du nouveau théâtre impérial soi hâtée le plus possible, de sorte que, dans deu: i ans, la capitale russe sera la première vill ; qui disposera d'un théâtre réservé aux él£ ves des écoles et des pensionnats. ^ Un parc national à La création d'un «parc national suisse» dan c l'Engadine vient d'être votée par le Consei : national II s'agit d'une institution analogu Y au fameux parc américain de Yellowstone La «réserve naturelle» est située dans une de régions les plus sauvages et les plus grar dioses de la Suisse: c'est un vaste district a! pestre, comprenant des vallées à peu près ir 1 habitées, où la flore et la faune ont pu se de velopper librement. Ces territoires, dont la superficie est d'er viron 200 kilomètres carrés, sont situés dan t le massif montagneux qui sépare la longu e vallée grisonne de l'Engadine des frontière d'Italie et d'Autriche, à proximité du nouvea s chemin de fer qui relie Saint-Moritz à Schuls s Tarasp. Ce sont — enfermées dans un quadr: latère formé par des sommets de plus de 3,00 mètres d'altitude et qui portent les noms ro-manches de Piz Quatervals, Piz Nuna, Piz Lischana, Piz Nair — de vastes forêts de pins, de mélèzes, d'arolles, fréquemment coupées de ravines, de couloirs d'avalanches, de débris d'éboulements: un magnifique chaos! L'exploitation n'a jusqu'à cette heure pénétré qu'exceptionnellement dans ces forêts presque inaccessibles: une fois comprises dans la réserve, et soustraites à la dent et au pied du bétail, elles prendront un surcroît d'exubérance, et s'étendront au travers des pâturages, jusqu'à l'extrême limite assignée par le climat à la végétation. En Suisse, comme partout ailleurs, le pittoresque disparaît avec rapidité. Les rails, et, ! à leur suite les hôtels, et toutes les laideurs : de la civilisation, envahissent les vallées alpestres les plus retirées. Il est temps de sau-. ver un échantillon de ce qui reste. Un contrat de servitude, passé entre la Confédération et les communes propriétaires du territoire réservé, soustrait d'une manière absolue à toute influence humaine l'ensemble des animaux et des plantes compris clans le parc national, et donne à l'Etat le droit de construire et d'entretenir les chemins et les i cabanes nécessaires, et, d'une façon générale, de veiller à l'entretien du domaine. Ce con-! trat est conclu pour 39 ans. • Une Commission spéciale de cinq membres, î dont deux nommés par le Conseil fédéral, un ' par la Société helvétique des sciences naturelles, et deux par la Ligue pour la protection de la nature, est chargée de la surveillance du Parc, de la préservation des animaux et des plantes, enfin de toutes les mesures que rendra nécessaires l'entretien du domaine.Pour subvenir aux frais, le Conseil natio--, nal a ouvert au Conseil fédéral un crédit de j 30,000 francs par an. I NOS ÉCHOS Les fortifications de Fiessingue La Ligue belge de la défense nationale vient de publier un bulletin consacré à la question de Flessingue et de la défense de l'Escaut, question qui présente un vif inté-i rêt au point de vue international. «Les Hollandais, dit le Bulletin, construisent actuellement un fort à coupoles à environ 2,000 mètres à l'ouest de Flessingue. ' Ils réfectionnent un autre fort destiné à parer à une attaque venant de terre, et ils projettent d'édifier un troisième fort moderne à l'est de Flessingue. | » Comme si tout ceci n'était pas encore suffisant, les Hollandais viennent d'y éta-1 ; blir une station de sous-marins, et, deux fois, par mois, tous les sous-marins des i autres stations néerlandaises viendront s'exercer dans l'Escaut. Flessingue et l'Es-} i caut néerlandais seront bien gardés.» J i L'auteur critique vivement l'accord de ; 1907, voté par la Chambre et le Sénat belges, qui donne toute latitude aux Hollandais d'enlever les bouées et d'éteindre les feux en cas de simple menace de guerre. Pour lui, aucun accord hollando-belge ne 5 ; vaut contre la volonté des puissances, qui l ont entendu maintenir l'Escaut ouvert à la j , Belgique en temps de guerre ou de paix. D'après l'auteur, les Pays-Bas n'auraient i qu'une souveraineté limitée sur l'Escaut. Nous estimons que la Ligue pour la défense se met à un faux point ele vue. Le droit de la Belgique à la liberté de l'Escaut 3 même pour sa défense nationale, n'empêche 3 pas les Pays-Bas de prendre les mesures nécessaires à leur défense pour le cas où ils 3 seraient attaqués par le même fleuve. 3 * * « Le service dominical à la poste t Un de nos abonnés de Chimay nous écrit c la carte suivante: Veuillez veiller à ce que mon journal soit déposé en temps le samedi. Sinon il ne m'ar-rive plus que le lundi matin. Ceci dépasse toutes les limites permises. I Notre journal est remis à la poste le soir 5 à 6 heures, et la poste se permet de le distribuer dans le pays- même que le s lundi matin. Il lui faut 36 heures pour faire parvenir une expédition à quelques kilomètres de distance. [ Pendant le même laps de temps, l'envoi aurait pu parvenir en Italie,en Angleterre, en Norvège et en Russie. s C'est tout bonnement scandaleux. e * * * ® Faux bond M. Henri Polak, leader des diamantaires hollandais, membre de la Première Cham-0V. bre des Pays-Bas, journaliste occasionnel, ! f Feuilleton du «Nouveau Précurseur* 16 La Faute de iéaîfix PAR JUSTUS MILIS FÛRiVIAN I Alaptation de l'anglais par E. PIERRE LUGUE1 I - J'ai chassé cela de mon esprit, dit-elle. I je n'ose y penser. Voilà trois mois passés I il n'en a été trouvé aucune trace. Il ne I ^viendra pas, Baby chéri je crois qu'i! 1 est mort, mais nous ne le saurons jamais I — Mais, persista la petite Miss Trevor I 11 y a autre chose: la loi le considèrer£ I wmme mort après un certain nombr< r Q années? ■ 7 Dix ans!... dans dix ans, enfant, j'au I rai trente-cinq ans, je serai vieille!... dan; E flix ans où sera Harry! E — 0h! s'écria la jeune fille indignée, il I vous sera aussi fidèle qu'aujourd'hui c I vous le gave/, bien il vous aimera auss I ^ngtemps qu'il vivra, que ce soit pendan I 1X ans, quarante au cinquante! I f ~~j- sa*8' îe sa*3> dit doucement Béatris I andis qu'un petit sourire — un triste pe K it sourire — venait trembler sur ses le I nFeS-. ,ou*> sera fidèle, il n'oublier I Las; n est pas de ceux qui oublient!. I *nr?1S ans1, *enir un homme lié à se I J?ur .longues années, années videî I r:Jls,esP0*r'- Ah! non, non, je ne pouj I il in suPPorter, et je ne voudrais pas qu B tm,o suPP°rtàt, ce serait trop cruel pou I sez X' outre — vous le cojma;; I un peu — pensez-vous qu'il voudra *■ 11 " mi—m——"1»1 ■■■nm—■«>«« m'épouser sans une preuve positive de la mort d'Herbert? Le feriez-vous?... Je le ferais, moi qui ne suis pas aussi forte que lui, je volerais mon bonheur et courrais le risque, mais Harry!... Harry est l'honneur même... j'en suis heureuse et fière, je le mépriserais s'il me ressemblait... Ainsi, ajouta-t-eile après un petit silence, je juis sortie de cette lutte terrible et j'ai retrouvé un sorte de paix d'esprit. Je peux regarder ma vie en face, maintenant, très calmement, sans explosion de passion, sansi< " crisper leç mains, sans révolter; je peux j recommencer à vivre... une vie grise si 1 vous voulez... mais une vie. Je pense aller à l'étranger et y passer l'automne et l'hi-î ver, Baby chéri; j'ai besoin de changement j'ai besoin de quitter le Lodge pendant longtemps. Peut-être resterai-je éloi-gnée une année ... Amieriez-vous venir ! avec moi? i | ^ Oh! oui, répondit avec empressement - ; la petite Mies Trevor; emmenez-moi avec s vous, rien ne me retient ici. Tante Henriette n'y verra pas d'inconvénient, j'en s-lis sûre; je pense au contraire qu'elle en sera 3 enchantée... elle sait difficilement que faire de moi, j'encombre effroyablement son chemin, pauvre chère vieille!... Oui, t prenez-moi avec vous, si vous voulez, j'ai-i meral cela psr-elessus tout, t : La journée avait été nrulante, gt, ironie à cette heure avancée, le soleil jetait en-, core un rayon chaud sur les deux femme*- - assises sur la terrasse, mais Béatrix frissonna tout à coup. i — L'air est glacial ici, dit-elle doucement, je frissonne.. Peut-être le soleil bril-i lera-t-iï p.vec plus d'éclat de l'autre côté de i, l'Océan. VIII EN QUETE DU SOLEIL Elles-, s'embarquèrent New-York élans it j la quinzaine, car Béatrix une fois décidée sembla prise d'un fièvre d'agitation et d'impatience. L'attente lui devint insupportable.— Je ne respire pas ici, répétait-elle incessamment, je veux être loin, je veux avoir la mer bleue autour de moi; je veux me réveiller chaque matin en disant: l'A mérique est à 350 milles derrière moi.. Je vous dis que je ne peux respirer ici. Il y eut beaucoup à faire avant le départ, des choses importantes qui ne pou vaient être négligées. Elle en laissa le moins possible, ferma le Lodge, y laissant seulement la famille dii chef jardinier et les quelques hommes préposés à l'attente de la réapparition, peu probable, d'Herbert Buchanan, et confia le gouvernement de la propriété à un homme d'affaires âgé et fidèle dans les mains duquel se trouvaient déjà ses affaires personnelles. C'était cet homme qui, à la mort du père de Béatrix, quelque huit mois plus tôt, s'était chargé des affaires plutôt embrouillées de ce gentleman, et, à la surprise générale, était parvenu à transformer une faillite considérée par tous comme imminente en une respectable fortune. Béatrix, qui n'avait rien espéré, se trouvait ainsi à la tête d'un revenu assuré, plus que suffisant pour la maintenir, si jamais elle devait se suffire à elle-même, en un luxueux con-fort.Tout 4'àbqr^ cette bonne fortune n'e-veilla en elle qu'un amusement amer, car, à ce moment, elle ne pensait pas avoir jamais besoin d'argent ; Buchanan n'était pas avare. Elle n'eut qu'une pensée: si cela fût arrivé quelques mois plutôt, elle n'aurait pas eu besoin de se marier... Ce que Mrs Çrowley avait dit ?i Stan^bolof a propos (îp ue mariage était ligoureusemenl vrai: le père de la jeune fille l'avait positivement vendue h Buchanan. Aussi n'est-il pan surprenant que ée coup de fortune soudain ne rencontrât en elle aucune gra titude, elle l'eût plutôt maudit. Mais à cette heure la malédiction se changeait en actions de grâce. — Je désire, dit Béatrix à l'homme d'affaires, que vous établissiez pour moi un compte avec un banquier de Londres ou de Paris, sur lequel je puisse tirer à volonté Je veux pouvoir disposer entièrement de ma fortune personnelle. Puis elle écrivit à Ilallam Faring la lettre suivante: « Je m'embarque pour l'Europe, Harry. le huit septembre, avec Alianor Trevor. Nous serons absentes longtemps, je pense, un an peut-être, ou même plus. Je sens ejue je ne peux supporter davantage la vie que je mène ici. L'endroit m'affole! J'ai besc-in d un complet changement de scène et, autant que possible de pensées. » Il vous semblera peut-être que je suis encore dans l'état d'esprit de révolte dans lequel vous m'avez laissée il y a deux mois. Je n'y suis plus cependant... J'ai beaucoup réfléchi, Harry, et beaucoup changé aussi Je ne me révolte plus; je crois que je suis meilleure, comme disait Alianor l'autre jour... Ne riez pas!... Je regarde maintenant sans colère, sans ressentiment ni épouvante, la vie ejue je dois vivre, et c'est un changement, vous savez! v Tout co préambule n'est que pour arriver à une chose qui m'est difficile à dire. . En deux mots, voici ce que c'est : Je voudrais vous rendre tout à fait, tout à fait libre... Vous m'avez dit il y a longtemps, lorsque vous étiez ici, que vous ne déserta riez jamais les couleurs lesquelles vous vous êtes volontairement enrôlé... Le pavillon' est amené, Ilarry, l'armée débandée, \ous êtes libre! Je n'esquiverai ni ne fuirai la vérité,., Noua nous aimons tous les deux très tendrement, j'en suis heureuse et î'ière... mais je suis enchaînée, je vous l'ai dit ce même jour dans le pavillon japonais, je suis enchaînéel e£ V'ttuue | I bout de la chaîne se perd dans le noir. » Ainsi, notre amour est sans espoir, oh! entièrement sans espoir! Mais, parce ejuil existe, nous ne devons, pour notre sauve garde à tous les deux, ni nous voir, ni nous trouver près de l'un de l'autre...;ce serait trop dur! C'est pour cela que je veux pas que vous me consacriez votre vie; c'est pour cela aussi que je vous demande de retourner à vos travaux, à vos explorations. Recommencez à vivre votre vie tout à fait indépendante de la mienne, cessez complètement de vous occuper de moi... Vous comprenez, n'est-ce pas, Harry ? Vous voyez combien je serais malheureuse de sentir que je vous ai ruiné, que je vous ai lié aux roues de mon char, sans que nous puissions jamais être l'un pour l'autre autre chose que des amis. Vous comprenez, n'est-ce pas, combien je serai heureuse et fière de savoir que vous faites les belles choses, les choses importantes que vous avez déjà faites. » Je vous demande donc avec toute mci force, et par le grand amour que je vous porte, de ne plus prendre souci de moi ni de mes ennuis. Allez, faites votre tr^*;^: d'homme dans le monde..., je fie pèseiV plus sur votre vie. Aima-moi si' vous voulez — je penso que vous le voulez, Dier merci! — mais soyez délivré de moi. » Au revoir, Ilarry! Je ne vous verra: pas de longtemps, car je ne vous demande pas de venir New-York quand je m'em barque rai, et je vous défends de me suivre Au revoir, si je croyais que Dieu veuille m écouter, je prierais pour vous chaque jour... Peut-être voudra-t-il. Quoi qu'il er soit, il vous gardera parce que vous êtes grand et bon! «BEATRIX. » Elles partirent sans bruit. — Je y.û veux pas de gens avec des roseî sb des corbeilles de fruits, dit Béatrix, ne prévenons personne, j Aussi Arabella Crowley, le vieil homme 1 de loi, très étonné de se trouver là, et la tante d'Alianor Trevor — une dame cha-| grine vêtue de noir — étaient-ils seuls sur ; l'embarcadère pour les voir partir. La tante de Miss Trevor avait avec elle, dans son | brougham, un gros paquet: un engin de I sauvetage extraordinaire, qui, lorsqu'on en était revêtu, vous faisait non seulement flotter triomphalement dans la pire des tempêtes, mais qui, de cachettes insoupçonnées recélées dans ses flancs, vous approvisionnait de nourriture et de boisson. La donatrice s'excusa auprès de Béatrix de ne pas s'être munie de deux de ces engins; c'était impardonnable, étant donné surtout ce que Mrs Buchanan faisait pour sa chère Ellen, mais l'objet était très cher; l'achat de l'un d'eux avait déjà été très dispendieux pour ses ressources. Arabella embrassa Béatrix très affectueusement, le flot de ses !oïies semblant tari,— Je crois que vous êtes très sage, chère enfant? VOus en aller au loin, dit-elle; à 'mon avis, c'est la meilleure chose que vous puissiez faire, quoique je vous regrette. Restez longtemps et essayez de vous distraire... vous avez eu si peu de plaisir depuis des années. Si quelque chose se pro-I duit ici, si votre présence est nécessaire, nous vous le ferons savoir tout de suite... Maintenant, montez à bord, cette attente est si ridicule!... et n'espérez pas que je vais rester sur la jetée pour agiter un mouchoir à la dernière minute.. Je n'en ferai rien. Je vais ramener M. Althorpe avec moi à la maison et lui offrir le thé. Deux heures plus tard, quand le navire vogua doucement hors de Saneîy Hook pour rejoindre le pilote et gagner le large, Mrs Buchanan se laissa tomber dans son i fauteuil avec un grand soupir de soulagement qui ressemblait fort à un sanglot. (A continuer.)

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Dit item is een uitgave in de reeks Le nouveau précurseur: journal du soir behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1902 tot 1914.

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