Le nouveau précurseur: journal du soir

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s.n. 1914, 11 April. Le nouveau précurseur: journal du soir. Geraadpleegd op 07 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/j09w08xb00/
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WÏ:VRAIT PRKCI ~ ^»iedi S I et nimarn^ 1!2 Awàl 1914 * * * Les vieux chevaux Combien eri vîmes-nous défiler,de ces misérables bêtes, arrachées à la mine et qui nous arrivaient ici à demi-mortes, traînant leurs lamentables carcasses le long des quais, après une traversée douloureuse, pour être dirigées vers la Flandre, où l'é-quarisseur mettait enfin un terme à leurs souffrances, leur donnait le coup fatal mai£ libérateur. On a appris avec satisfaction que la Chambre de commerce vient de voter, en deuxième lecture, une loi dont la promulgation aura pour effet d'empêcher qu'aucun cheval soit embarqué dans un port du Royaume-Uni sinon en vertu d'un certificat constatant qu'il est en bonne santé, valide et capable de travail. Les sanctions seront sévères et de nature à arrêter les velléités de fraudes. C'est une victoire, une belle victoire pour tous ceux qui ortt mené campagne côfttre ces cruautés» et notamment pom; M, le sénateur Van Peborgh qui s'était mis à la tête de ce mouvement. * * * La maladie du sommeil au Tanganika Le docteur Kleine, qui depuis 1905 dirige dans l'Afrique orientale allemande la lutte I contre la maladie du sommeil, est désigné pour étudier quelles sont les mesures à prendre dans la Cameroun contre la trypa-nosomiase.Le Dr Kleine a donné à un de nos confrères allemands des renseignements sur l'état actuel de la maladie dans la colonie où il a séjourné jusqu'à présent. Il y a trois grandes régions infectées: les fonds du Rovuma, le littoral du lac Victoria et les bords du lac Tanganika. Pour cette dernière région, le Dr Kleine déclare que la situation lui paraît très grave. Les rives du Tanganika présentent, dans la colonie allemande de grandes difficultés pour leur assainissement en raison de leur étendue sur 700 kilomètres et du trafic intensif d'indigènes difficile à contrôler. La principale préoccupation des médecins est d'empêcher que de nouveaux cas de maladie soient apportés du dehors et répandus à l'intérieur. A cet effet, un contrôle aussi sérieux que possible est exercé sur là circulation des barques entre les rives allemande et belge du lac. Dans la partie nord, il existe sur les bords du lac cinq camps de traitement de la maladie du sommeil, aucune embarcation ne doit aborder hors de ces points où leurs passagers sont soumis au contrôle médical. Partant de ces points, les opérations de défrichement sont poussées aussi loin que ! possible, Des champs ont été créés sur les 1 emplacements défrichés et des indigènes y ont été attirés et installés à demeure. Dans la partie sud des.:bords du lac, il existe des ports et, en dehors d'eux, l'escarpement des rives s'oppose à l'atterrissement et, par conséquent, à une circulation importante en dehors des 'points de contrôle. Les cas n'ont, du reste, jamais été nombreux dans ces régions. En résumé, on peut considérer le danger comme écarté du côté allemand du lac. Le nombre de cas qui atteignait jadis plusieurs milliers a considérablement diminué, et cette diminution serait beaucoup plus forte sans la proximité du Congo ' belge. D'après le Dr Kleine, la situation est devenue tellement grave dans ce pays que, même avec de la bonne volonté et des dépenses considérables, la lutte contre la maladie du sommeil se butera à des obstacles pour ainsi dire insurmontables. Des régions fertiles, immenses, restent incultes, alors que les efforts des. Anglais dans l'Ouganda et des Allemands dans l'Afrique orientale allemande ont montré qu'il est possible de vaincre le mal. La construction des voies ferrées, qui restreint le portage, diminuera les dangers de propagation. En attendant, l'administration allemande a interdit l'engagement comme porteurs ou travailleurs dans le Congo belge d'indigènes de l'Est-Africain allemand. Cette réglementation -est si rigoureusement appliquée que le Dr Kleine n'a pas pu se rendre au Cameroun par la voie de terre qu'il aurait, cependant préférée, surtout pour voir de plus près la situation sanitaire au Congo belge. Finalement, il est indiqué que les dangers de contamination pour les Européens sont minimes, à moins qu'ils ne se laissent entraîner par l'ardeur de la chasse dans des régions infèctéës dont l'accès leur est légalement interdit. L'habitnde — Vous reconnaissez avoir volé le porte-monnaie et la montre de monsieur? — Oui monsieur le président, j'avoue que j'ai eu une faiblesse... Il y avait deux jours que je n'avais rien pris!... Théâtres et Concerts CINEMA TOKIO Nous avons été agréablement surpris hier soir, en constatant l'affluence énorme au théâtre Tokio. Bien nombreux sont les Anversois qui vont revoir une j'ois de plus «Les derniers jours de Pompeï» ce beau film qui déjà suscité l'intérêt général l'an dernier. Notons qu'à l'occasion des fêtes de Pâques, il y aura matinée à 2 1/2 heures, le dimanche et le lundi. SOCIETE ROYALE DE ZOOLOGIE Voici le programme du concert du 12 avril 1914, à 151/2 heures par la musique du 7me Régiment de Ligne, sous la direction de M. H Rimbout: Marche militaire, de Rimbout; La Muette de Portici (ouverture), de Auber; Arlequinade (pizzicati), de Ganne; Miss Helyett (fantaisie) de Audran; Allegro militaire, de Duflou; Cavalerie légère, de von Suppé; Les Hirondelles, de Hirschmann; La Divorcée, de Lehar. Lundi 13 avril 1914, à 151/2 heures, concert, par la musique du 6me Régiment de Ligne, sous la direction de M. Théo. Liesenborghs. Programme: Marche aux flambeaux (n. 3), de Meyerbeer; Le Lac des Fées (ouverture), de Auber; Le Trouvère (fantaisie), de Verdi; Scala-dance, de J. Vanhove; Les Emigrants (ouverture), de Turine;La Fille de Madame Angot, (fantaisie par De Coninck), de Le-cocq; Miss Helyett (fantaisie par Muldermans) de Audran; Si tu veux! (marche, arrangé par Van Vossole), de Valsien. NOTULES D'ART Nous avons annoncé déjà l'exécution du «Franciscus» de Tinel, à la Société de Musique de Tournai, le 26 avril prochain, à 2 heu les. Voici les noms des solistes qui interpréteront cette œuvre magistrale: Mlle Demou-geot, de l'Opéra; MM. Plamondon, Frôlich, Ansseau et Morissens. Le bureau, .de location est ouvert à dater du lundi 13 avril, à la librairie Decallonne-Liagre, 18, Grand'Place, à Tournai. Le prix des places est fixé commc suit: Première (numérotée) 7 frs, Secomlr (non numérotée) 3 frs. On peut retenir les places par correspondance, en joignant au ' mandat postal, 20 cent., pour frais de loca tion et de correspondance. La brochure de «Franciscus», avec une analyse de l'œuvre, est mise en vente au bureau de location au prix de 50 centimes. GLANOft. • Les IVtox*!:© i L'AVOCAT LOUIS VAN CALSTER Depuis tout un temps déjà, on le voyait se léplacer péniblement, comme s'il était une :harge à lui-même, mais personne ne s'at-.endait à une fin aussi brusque 'que celle qui vient Ûe se produire. Hier soir, vers 6 heures, l'avocat Louis Van Calstèr fut atteint d'une congestion à la té-Le; depuis son état n'a fait qu'empirer et co..matin, à 4 heures, il rendit le dernier sou-pir.Louis Van Calster était né à Hasselt, le 5 janvier 1853; il fît ses études en l'université de Liège, d'où il .sortit docteur en droit, en 1873, n'ayant , pas ençoi-e -aj.tei«it sa, majorité le jour où il prêta le" serment d'avocat. Il vint s'établir à Anvers, où son éloquence entraînante et persuasive lui conquit rapidement une brillante 'clientèle; il se consacra tout spécialement à la défense des prévenus au tribunal correctionnel et aux procès entre époux au tribunal civil. Ses succès devant la Cour d'assises furent très remarqués et aussi très mérités; pendant un certain temps, il fut le premier avocat aux; assises du barreau anversois et hier, encore on pouvait le citer comme le plus habile et le1 plus expérimenté des maîtres sur ce terrain spécial. Louis Van Calster ne se consacra pas seulement au barreau. On peut dire que son tempérament le portait bien plus aux luttes du journaliste que vers celles de l'avocat. Depuis plus de 25 ans et sous le nom de Marc Grégoire, il tint la correspondance an-versois.es à la «Chronique»; ses articles toujours d'une allure très vive furent très remarqués et déterminèrent le suCcès de ce journal à Anvers. Furent-ils toujours très justes? Trop souvent en désaccord avec lui, il ne nous convient pas d'émettre aujourd'hui une appréciation à cet égard; mais il nous sera permis de dire qye Marc Grégoire, tenant une plume alerte, vive et toujours attirante, eut pu rendre de très réels services et faire beaucoup de bien au parti qui fut toujours le sien, quoiqu'on en ait des. fois douté. Journaliste et avocat, il ne trouvait pas ses heures trop occupées, tellement il âVait l'intelligence vive et le travail facile. Pendant de nombreuses années, il fut juge suppléant au tribunal civil. d'Anvèrs et officier de la garde civique; d,e juillet, 1883 à juillet 1899, il fut officier attaché à l'Etat-Major et se retira avec le grade de major. Louis Van Calster était chevalier de l'Ordre de Léopold, chevalier de la Légion d'honneur et décoré de nombreux ordres étrangers. LES FUNERAILLES DE VERSCHAEVE On a fait à Jules Verschaeve des funérailles implantes. Dès deux heures (le l'après-midi, une foule compacte se pressait, rue des Tanne'urs~-et place de Meir. Bientôt la police dut interrompre le service des trams dans la première de ces rues. .La levée du corps a été faite à trois heures. Le cortège funèbre s'est acheminé lentement par la place de, Meir et le rempart St'e Cathé-rine vers l'égliSe St. Charles Borromée. .Dans l'a$'sifetahçe nous avons remarqué le Capitaine Commandant Biaise, délégué du gouvernement, le lieutenant général Dufour, le commandant Mamieu,. directeur de l'école d'aviation militaire, le " càpitàihe Sarteel et tous les autres officiers aviateurs. Nous avons également vu les aviateurs civils MM. Tyck, Olieslagers et Anciaûx. Les débuts de M. Antoine Directeur du Théâtre Libre Racontés par un témoin Le «Gaulois» consacre à Antoine les lignes suivantes: Dans le monde des journalistes ét des auteurs parisiens, c'est une bonne fortune parfois de rencontrer quelqu'un de ces vétérans désabusés et spirituels, avertis et indulgents, qui décrivent les luttes littéraires ou dramatiques, auxquelles, leur jeunesse a pris part:, un de nos confrères qui fait partie de cette petite légion de gens d'esprit, M. Arthur Byl, nous apporte quelques souvenirs contés avec humour — et bonne humeur — sur les débuts de M. Antoine Comme directeur en ce.Théâtre Libre qui fonda sa réputation. Au. moment où la démission du directeur de l'Odéon fait tant. de bruit, on les lira avec intérêt: Il y avait vingt-six ans et était presque aussi aimable qu'aujourd'hui. Le hasard fit que nous entrâmes en heurt et en contact. Ses premiers mots furent dénués d'aménité: , — Ah! c'est vous le journaliste? j Je dus avouer humblement que telle, en j effet, était ma profession. On fait ce que | l'on peut dans la vie. | Et il parla. — J'ai une volonté: faire venir ici, vous I m'entendez bien, ici, passage de l'Elysée- des-Beaux-Arts, dans un cul-de-sac, le Tout Paris des premières. J'écoutais, n'étant pas sourd. Dans le même temps, je regardais l'homme qui parlait aussi librement à un représentant de la Presse. Je dois avouer, en toute humilité, que je ne représentais, en l'occurence, que la «Petite Presse». Antoine me fixait d'un œil inquisitorial et me jaugeait, je le mesurais. On avait l'air d'être sur le terrain. Il était un peu là. Grand, solide, des yeux qui auraient longtemps contemplé la mer et qui en garderaient l'irradiation... II me dit avec la plus grande simplicité: — Vous allez me donner une pièce. Instinctivement j'atteignis quelques décimes dans mon gousset, tant l'homme était péremptoire; car, en définitive, je n'avais pas payé ma place à une représentation où l'on jouait «Les Idées de Mme Aubray», de Dumas fils, si je ne m'abuse. Lui, Antoine — il s'appelait déjà ainsi — jouait le rôle de Valmoreau — une panne — mais, pour le masque, évoquait le souvenir de Got. Il alla au-devant du geste généreux, si j'ose parler ainsi. — Je dis une pièce, pas de cent sous, bien entendu. ' Cela me soulagea et me rendit cet homme sympathique. — Une pièce en autant d'actes que vous voudrez. Mais que ce soit bien! Qu'est-ce que vous risquez? On vous jouera devant un parterre où il y aura plus de charcutiers que de rois. Qu'est-ce que vous risquez? insista-t-il. Avez-vous du talent? On me l'a affirmé. J'eus l'impudeur d'avouer que j'avais du talent. J'étais jeune. En outre, Antoine venait vers moi, la lèvre mauvaise, et m'écrasa un peu le pied. Je dus constater, dans la seconde, que ce Napoléon du plateau était muni, à ses extrémités inférieures, de galoches. Je promis tout ce que cet hypnotiseur voulait. J'aurai du génie: il le voulait... Va te faire lanlaire! Antoine ne m'en donna point. Poui tant, n'étant pas complètement* idiot, sidéré par les yeux clairs du Maître de demain, je m'efforçai à faire quelque chose, et je le fis. Je peux même vous affirmer qu'nUn Préfet» (ça s'étiquetait ainsi) n'était pas précisément «dans un fourreau de parapluie.» Je n'ai ni haine ni admiration pour ceux qui nous gouvernent, mais j'ose croire qu'ils savent mieux sélectionner leurs représentants provinciaux. Tout ne va pas n,u mieux dans notre troisième république, je me fais un plaisir de le constater, mais :e serait l'effondrement si les gens qui nous représentent possédaient la mentalité de non héros. Pourtant, je l'avais vu. J'avais 1 issisté au drame familial que je résumais m un acte de comédie. Je fus un peuuem-joîté» par la foule. Ce qui me console, c'est ju'Edmond de Goncourt et Zola applaudirent fermç. Le théâtre cruel était crée. Il devint «rosse» dans l'avenir. Là n'était pas du tout mon intention. Il me semblait que des choses vues pouvaient se transporter au théâtre. Avais-je tort? Non. D'illustres confrères m'ont donné raison plus tard. Je ne venais pas à moi* heure, voilà tout. Je fis appel à un bon ami, Jules Vidal, mort depuis, qui apporta à Antoine une petite pièce exquise qui aurait, c'est certain, les honneurs de! la Comlâdie-Françâisè. Un. chef-d'œuvre en" réduction. De "mon"" temps, on perdait assez volontiers les manuscrits, on n'y attachait pas autrement d'impor--tance. L'acte de Vidal s'appelait «La Cocarde».Deux actes ne pouvaiè'nt constituer Un spectacle. Je vis Paul Alexis chez Edmond de Goncourt. Lui avait bien un acte, «Mlle Pomme», mais des jeunes gèns le répétaient dans un atelier de peintre, 13, rue de Ravignan, à Montmartre, pour le jouer à la société «La Butte . On s'aboucha et l'on tomba dlaccprd. ils joueraient passage de l'Elysée-des-Beaux-Arts. L'interprétation n'était pas précisément banale. Notre confrère Charles Malato .anarchiste d'hier, aujourd'hui romancier populaire et notoire, jouait le principal rôle de la piécette. Mlle Pomme, qui étiquetait l'oeuvre, était représentée, en travesti, par Emile Hènri, qïii mourut de façon plutôt tragique. M. Pomme était... Mais n'insistons pas, tout l'arrhorial de l'anarchie défilerait dans ce programme. Tout allait au, mieux,, mais il nous fallait un «numéro», qUèlque chose qui émulsion-nât la Critique, dont Sarçey était prince. Nous trouvâmes. Qn apporta à Antoinè l'adhésion de Zola et d'Hennique pour une merveille dramatique: «Jacques Damour». Nous étions sûrs du succès. On répétait dans un caboulot montmartrois, nous avions négligé une sèule chosè: c'est qu'aussi modeste que sûit une représentation, cela ne va pas sans frais. Une des actrices de la troupe, Mme Barri intervint et mit au Mont-de-Piété dés couverts en argent, nous èûiïies cènt qUatre vingt francs, chiffre énorme mais insuffisant. Le père KloSs, propriétaire de la salle, machiniste en son théâtre, chevalier de la Légion d'honneur, exigeait dix louis, et il fallait, en outre, payer le local où l'on répétait. Un homme, un gamin, plus exactement, survint, tel Malherbe: il se dénomme encore Emile Paz. Il illumine Paris. En cette période difficile, il éclaira. : On joua. , Vous savez ce qui se passa dans l'avenir. Le théâtre fut transformé. On y fit de la vie, alors que. sur tant d'autres il n'y avait que des. mannequins ressassant des mots et des situations prévues. Le temps a passé: Antoine restera. LES TRIBUNAUX ANVERS Audiences et alentours Ailleurs Un nouveau délit créé pàr la loi du 15 mai 1912, sur la protection de l'enfance, à charge (les parents qui soustraient leurs enfants mineurs a !a procédure intentée contre oux. En l'espèce soumise au Tribunal correctionnel de Liège, il s'agissait d'un gamin mis conditionnellement à la disposition du gouvernement. Il avait récidivé. Le bénéfiôe du sursis lui avait été retiré et, le 16 octobre 1913, un agent de police se présenta au domicile de ses parents, les époux Jean N..., rue Roture, à Liège. Il venait chercher Te petit pour le cônduire devant le juge dés enfants. Le gamin' demanda à aller aUx latrines. L'agent y consentit. Mais il attendit vàine-ment le retour du petit N... Ses parents avaient réussi à le faire partir à l'étranger. Interrogés sur son domicile, ils donnèrent de fausses adresses. Au début de 1914, l'enfant était à Liège, car il y fut victime d'un accident d'auto. Ses parents parvinrent encore à le soustraire à l'autorité judiciaire. Devant le Tribunal correctionnel, où ils ont comparu les époux N... ont refusé de faire connaître la retraite de leur petit garçon. «Il est bien où il est, ont-ils dit. A quoi bon le faire revenir ici?» Le Tribunal leur a infligé à chacun un mois d'emprisonnement. * * * L'avocat C. Demaret de Bruxelles, écrit aux journaux qui ont mentionné le réquisitoire du substitut Phollen, dans l'affaire Wilmart, réclamant son renvoi devant le tribunal correctionnel.«Il ne s'agit, écrit M. Demaret, que d'un ré quisitoire dont, J'en ai la lerme conviction, il sera fait prompte justice. »Je suis l'un des signataires des titres incriminés, mais là s'arrête ma coopération. Il ne sera pas difficile à mon conseil, Mtre L. Coosemans, de-démontrer, en effet, que j'ai ignoré jusqu'au dernier moment l'emploi délictueux des titres et que, ni directement ni indirectement, -je n'ai retiré aucun profit, de quelque nature que ce fût, des opérations de report faites au moyen de ces titres. Veuillez agréer, etc.» FAITS DIVERS Ecrasé. — A bord du steamer «Borkum», le docker Lamer, âgé de 34 ans, a eu le bras et la jambe droites fortement contusionnés par une ancre. Il a été soigné au dispensaire.Voleurs précoces. — Trois gamins des environs da la plaine de. Stuyvenberg ont brisé à coups de pierres'lâ serrure d'un wagon des chemins, de fer vicinaux et ont volé pour plus de 100 francs dé comestibles. JARDIN ZOÛLOGiQUS Lundi, 13 avril 1914, (second jour de Pâques) entrée publique, avec accès au nouvel aquarium et à la nouvelle galerie des Reptiles à 75 centimes par personnes et à 40 centimes pour les enfants au-dessous de douze ans et les militaires.Disparition. — Depuis trois jours on est sans nouvelles du nommé A. R..., 18 ans, demeurant rue de la Victoire,à Borgerhout. HOTEL-CAFE DES ARCADES, Tue Van Eert-born. Aujourd'hui, réouverture. Salles pour sociétés et banquets. Pension. Spéc. Rheini-sches lager Bier. Téléph. 5905. — Prop. F. Dockx. • Arrestations. — Au bassin Mexico, la police a arrêté deux individus qui conduisaient une charrette à bras, chargée de boisseaux de fer volés au n. 42 du bassin Kattendyk. Les personnes arrêtées sont P. D..., 46 ans, demeurant Vieille Bourse, et J. F..., âgé de 51 ans. — Au n. 20 du' bassin KattendvK, la police a arrêté un certain F. J..., âgé de 27 ans, qui a volé un lingot de fonte. — Dans un cabaret au Sablon, la police a arrêté un Allemand, nommé F. S..., âgé do 24 ans. Cet individu a volé une fourrure de 320 francs au détriment d'une serveuse. La cambriole. — Rue -de la Manifestation des cambrioleurs ont rendu visite à M. Beudts et lui ont volé des vêtements et de L'argenterie. Charmant ami. — Hier soir, la police a i g dû arrêter un soldat du 6e de ligne, nommé q A. J..., qui maltraitait son amie. q Lits métall,, Matelas, Literie, Alb. Ameke, a 12, r. des Tanneurs, Catal.illustré A. gratis. A d Suicide à Ste-Anne. — Hier, un homme s entrait au café Veerhuis, à Ste:Anne. Com- n me il était ivre, la cabaretière refusa de lui 0 servir à boire. c Il sortit et dans la rue se trira d'abord un c coup de rëvolver dâiiïs ld-'iouche, "ensuite c dans la tète. i Le malheureux, est nyirt sur le coup. Son j cadavre a été transporté à, la Morgue de j Zwijndrecht. BANQUE D'ANVERS | Mors aux dents. — Hier, un cheval attelé f a pris le mors aux dents rue de Breda; un passant, M. Wuyts, a pu arrêter la bête fougueuse, sans que des accidents se soient produits, Exp. de tableaux remarq. salle "Wijnen, Anvers Accident de roulage. — Rue du Retranchement, le jeune homme H. Jacobs, âgé de 14 ans,., demeurant rue des Ardoises, est tombé d'une charrette de brasseur et s'est assez "grièvement blessé à la jambe droite et au bras. Il a été transporté à l'Institut Saint-Camille. L'étude de Mtre François JANSSENS, no- « taire à Anvers sera transférée de l'Avenue du i Commerce, 155, à ïa rue Ommerganck, 23. j Mystérieuse disparition de valeurs. — Le j 3 avril arrivait à la gare principale un tout petit colis, expédié du Caire, et comme valeur déclarée 1,000 francs. La petite boîte ; fut enfermée d'ahs le coffre-fort et le Tende- j main un camionneur des chemins de fer ; remit le colis à son destinataire, M. Mardi j Rosseau, rue d'Edeghem, à Berchem. Le : colis fut remis le soir à 8 heures, mais le destinataire refusa l'envoi qui aurait dû lui parvenir 12 jours plus tôt et dont les ca- i chets de cire étaient brisés. L'employé emporta le .colis Chez lui et le remit senlement le lendemain à son chef. Une enquête a été ouverte et il est maintenant établi que la boîte contenait des pierres préciéûses aâsuréés par ûrie compagnie allemande pour 30,000 francs. Ces pierres ont disparu, et la police de la gare a ouvert une enquête. "«"-«lad Troupea < ET 5a.Aea.6iJi.AJL«a. fc j_es Marionettes Modernes Un suicide dans un hôtel.— Un Hongrois, Jçan H.,., âgé de 27 ans, avait quitté son pays, à la suite, de revérs de fortune,, pour i aller retrouver un de ses amis en Amérique. Il devait s'embarquer à Anvers à destination de New-York. II..., qui est sujet à des crises de démence, fut pris d'un de ces accès pendant le voyage. Entre Verviers et.Liège, il ouvrit la portière de son compartiment et s'élança sur la voie; Par une chance-inexplicable, il s'en tira avec quelques contusions! Après avoir été soigné par un médecin, le Hongrois, qui ; avait retrouTé sa lucidité, put poursuivre son voyage sur Bruxelles. Arrivé là-bas, il descendit dans un hôtel de la. rue des Croisades.Dans la nuit d'hier, il a été repris d'un accès de folie, et s'est porté trois coups de couteau dans la région du cœur. Il a été transporté à l'hôpital Saint-Jean, où son état a été jugé très gravé. GUILL. GAMPO, tableaux premier ordre, exp. permanente Salle Buyle, Meir, de 10 à 6 h. i IJn terrible coup de poignardl. — A dix ' minutes de Heer-Agimont, sur les chantiers de la voie ferrée, territoire de Givet, un ouvrier iatlien Thômaso Subis, s'est querellé j avec un de ses compatriotes. Subis a reçu j un coup de poignard dans le ventre. Son état est désespéré.Le meurtrier a été écroué. I Concert PARESSÂT A rue garrot FÊTES DE PAQUES Dimanche et Lundi THÉ-TANGO de 5 à 7 heures avec le concours de t.ous les artistes Un Belge chef de bandits. — On a arrêté ces derniers temps une bande de dix-sept individus auteurs de nombreux crimes dans la région de Marolles et dont le chef a été amené vendredi à Rouen et écroué. C'est un Belge, nommé Henri Vansteenkiste, qui s'était ménagé un refuge près de Tourcoing. Sur le point d'être pris, le malfaiteur avait incendié sa maison pour détruire tous les objets compromettants. Il avait réussi à se réfugier en Belgique. Il a été arrêté ces jours derniers à Wattrelos par des inspecteurs de la brigade de Lille et amené à Rouen. Zeven jaar ongelulc UJC\)Ï\ Sketch en 1 acte pr Fr. Lamoen Intel prète,:Mmo Rezy Venus,M M. M orris et Lamoen Lecram, chant, tyrol. WI1'0 CharSoity, chanteuse fantaisiste. Prins, cycliste sur lil de fer. ProgPa cinéma*.: inutile trahison (4 p.). L'hôte rie minuit (2 p,).L'Etraiigère v'^ p.),etc. Grande soirée tous les soirs a 8 h. fftatinée tous l«s jours de 8 h. — Samedi dimanchn, lundi et jeudiav. leconcoursdesartistes Vendredi, mardi et mèrcrecli av. progr amme cinématographique sensationnel. — Entrée libre. Tombé de 23 mètres de hauteur. — M. Félix Eidam, âgé de 30. ans, ingénieur au service d'une société allemande, a été victime d'un très grave accident qui a failli lui coûter la vie. M. Eidam procédait à certain travail â l'élévateur dans l'Usine«Les Fours à Coke» de Vilvordé, lorsque soudain, par suite d'un faux mouvement, il perdit l'équilibre et tomba d'une hauteur de 23 mètres. On se précipita aussitôt au secours de la victime que l'on croyait tuée sur le coup. Par bonheur, l'ingénieur n'avait pas perdu connaissance et n'était que peu grièvement blessé. En tombant, il avait rencontré différentes traverses qui avaient amorti sa chute. Musée Commercial d'Anvers 86(rueCoquilhat.Renseignements commerciaux,publications périodiques,annuaires du pays et de l'étranger, etc., mis gratuit à la disposition du public Entrée libre tous les jours de 10 à 3 h. Une maison inondée. — Des ouvriers étaient occupés vendredi à réparer une grosse conduite de la distribution d'eau de la Gileppe, passant dans le sous-col de la rue des Fabriques, à Verviers, quand soudain le tuyau éclata... Un formidable jet d'eau s'éleva à la hauteur des toits, puis s'engouffra dans une fenêtre d'un immeuble qui, en un clin d'œil, fut inondé. Le mobilier et les marchandises furent fort endommagés et deux plafonds s'écroulèrent avant que l'on eût pu fermer les vannes de la conduite. Frb fUîtos-lWotos-'tféilos-Armes . 11. 20, r. c!. Escrimeurs. Tél. 6061 | «^rTranni u«cr.T.-raTMl. «-"*■•»- " nrn Retour tragique d'un enterrement. —• Le parquet s'est rendu hier matin à Oorde- sm, près d'Alost, au sujet d'un meurtre d ni s'y est commis dans les circonstances d ne voici: n Les familles De W... et B... s'en étaient liées à l'enterrement d'un parent commun, d u retour, une dispute s'éleva à propos r 'une affaire d'héritage. A plusieurs repri- n =s, Florimond B... voulut en venir aux îains avec Alfr. De W..., et chaque fois n parvint à séparer les batailleurs. Tout.à: t oup, De AV... se mit dans une colère folle, a ourut cl^ez lui, revint -armé d'une four- s he et se rua comme un forcené sur B... Il ai planta les dents de son arme dans la r loitrine: le coup a été si terrible que les 1 lointes sortaient du dos de la victime! f Dès passants ont relevé le malheureux: il \ l'a pas tardé à expirer; le meurtrier est en i uite. 1 LUNDI DG PAQUES „ MATINEE LA die iïisDO ICosaîisglra L'audace de l'épervier. — Vendredi, le jersôhnel de la" ferme- Wmdar.à Louvei'gné, l'oyait "deuic pigeons - se ' précipiter dans la îour de la métairie, suivis, à quelques mètres par un épervier. L'un des oiseaux alla 5e blottir dans une encoignure de la cour, niais le second, serré de près, se précipita dans l'ëcurie dont'la porte était ouverte Le rapace l'y suivit et le saisit. Il allait l'emporter, quand la fermière parvint à faire lâcher prise ail féroce oiseau, qui finalement s'enfuit par la, porte laissée ouverte. Le pigeon pas trop endommagé fut recueilli par Mme Windar. Il porte les marques L. G., 638, Spa 1913. iqnaSSBBnaBnHBBBHSBBBBBBSBaB Voulez-vous passer un© soirée aKi'éablo V Allez donc ou TOKIO RttJE (Sud) Cra y représente un fifm spSendlde Les derniers jours de Pompeï draine historique en 5 parties «M» liàr Tué par une pierre. — Un accident particulièrement tragique s'est produit hier aux carrières de Spontin. Une mine venait d'être tirée, qu:tnd une pierre lancée avec force par l'explosion est allée atteindre à la tête, à une assez longue distance l'ouvrier Joseph Lambot, de Brai-bant, qui eut le crâne ouvert et fut tué net. Un pont s'effondre. —- Le pont jeté sur l'Eau-d'Heure, près de l'Abattoir, s'est effondré en partie, le mur droit de soutènement s'ëtant écroulé'. lie pont est interdit aux véhicules; seuls les piétons y , ont accès. L'accident est dû pour une bonne part à la vétusté de l'ouvrage; les dernières inondations ont fait le reste. JDeVièser Ameublements. — 7-9, Petit Marché Accident au théâtre. — Un assez grave accident, qui a provoqué une grosse émotion parmi les spectateurs de la représentation d'hier soir, au théâtre de l'Odéon, à Paris, s'est produit au cours du quatrième acte de «Psyché», à dix heures et demie. Le décor de la colonnade de cet acte s'est brusquement effondré, entraînant dans sa chute quatre danseuses, qui ont été plus ou moins grièvement contusionnées. On a baissé immédiatement le rideau, et, en présence de l'affolement qui se manifestait dans la salle, le régisseur est venu faire une annonce pour rassurer le public. Cependant, on s'était occupé des petites blessées, auxquelles le médecin de service, assisté de médecins hâtivement mandés, s'empréSsait de donner les premiers soins. Mlle Dimitria a des contusions à la tête: Mlle Abuiïa a' des contusions à la hanche droite et Mlle Lucie Bramante se plaint de douleurs internes. Après un entr'acte assez long, la représentation s'est achevée en présence d'une assistance douloureusement émue. Un prêtre assassiné. — Hier soir, l'abbé Desachy, curé de Saint-Maxent, rentrait à son presbytère, au sortir d'un office et venait de prendre congé d'une paroissienne qui raccompagnait, lorsque, tout à coup, une femme se présenta devant lui et, sans mot dire, déchargea sur lui six coups de revolver à bout portant. Le prêtre fut atteint à l'abdomen, à la poitrine, aux bras et aux jambes. Des voisins s'empressèrent autour de lui et le transportèrent dans son appartement. La meurtrière profita du désarroi pour s'enfuir. De nombreux médecins appelés auprès de M. Desachy ont jugé son état très grave. L'extraction des six balles n'a pu être tentée. Le parquet d'Abbeville s'est transporté sur les lieux, et l'on a de sérieuses raisons de croire que la meurtrière de l'abbé Desachy est un homme qui aurait pris un déguisement féminin pour éviter d'être reconnu.On a retrouvé sur place les douilles des six cartouches. Jusqu'à présent les recherches de la gendarmerie sont restées sans résultat. Double accident mortel. — L'aviateur Reichelt s'envolait, hier après-midi, vers 5 heures et demie, sur l'aérodrome de Ka-ditz, sur un monoplan, accompagné d'une dame comme passagère. Soudain, après avoir effectué un huit aérien, le moteur ayant fait explosion, l'appareil prit feu, tomba sur le sol et s'y écrasa. La passagère a été tuée, tandis que Reichelt a été retiré des décombres grièvement blessé. L'aviateur mourut peu après son trans* fert à l'hôpital. On croit que la passagère était la belle-sœur de l'aviateur. Un fonctionnaire arrêté pour abus de confiance. — De Nice: Un secrétaire de commissariat, nommé Emile Fille, a été arrêté sous l'inculpation d'abus de confiance. Fille, qui appartient à la police de Nice depuis deux ans environ, est un ancien sous-officier du lie d'infanterie. Il était très estimé de ses chefs, et considéré comme un excellent collaborateur. Les faits qui lui sont reprochés sont antérieurs à son entrée dans la police. Il était à ce moment là employé chez un commerçant de la ville et s'occupait en même temps de gérances d'immeubles. C'est un propriétaire au détriment duquel il aurait détourné certaines sommes, qui a déposé la plainte à' la suite de laquelle Fille a été arrêté. Avalanches dévastatrices.— On mande dè Bonneville: De nouvelles avalanches viennent de dévaster les montagnes. Dernièrement, une énorme avalanche, descendue des sommets des montagnes de Plate, est venue s'abattre vers les Charbonnières,commune de Passy. Trois chalets ont été emportés. Une superbe forêt de plus de quarante hectares a été entièrement ravagée. La masse de neige, emportée par l'ava- 1 lanche, a comblé une petite vallée, dans laquelle une partie des travaux de captage es sources d'eaux potables de la commi e Passy ont subi de très grands dom lages. La hauteur de la neige,descendue du ha u Plate, dépasse en certains endroits m mte mètres. Il est impossible actuel^" îent d'évaluer l'importance des dégâts Blessé par un taureau. — M. Etoile ty't imer, propriétaire à Termes, s'était rend u concours de Tintigny.où il exposait trok uperbes taureaux. Au retour, M. "Wittamer conduisait lui lême un taureau adulte qui avait remporté i première prime.Soudain, l'animai devint urieux et, d'un terrible coup de corne, en oya rouler son conducteur à plusieurs nôtres. Puis il bondit sur lui, le piétina et ui porta encore plusieurs coups de corne M. Wittamer, dont l'état est grave, a reçu ;ur place les soins cUun. médecin, puis il » îté reconduit en automobile à.son domicile II lance un serpent cobra à la tête de son 1ère. — Un nommé Patrick Flynn, àej l'une trentaine d'années, demeurant à Lucknow (Angleterre),, ay^it, de continuel-.es discussions d'argent avec son père. Celui-ci ayant refusé de lui donner la somme ju'il demandait, Patrick Flynn, qui s'était procuré on ne sait comment un serpent cobra de 1 m. 50 de long-, le jeta à la tète du vieillard, qui,épouvarité, tenta de s'éntuir Mais son fils le jeta à terre d'un coup poing et le serpent rampa lentement sur le corps du malheureux qui, - après plusieurs minutes de mortelle angoisse, parvint à s'échapper sain et sauf. Patrick Flynn a été arrêté dans la soirée. Un cœur percé par des aiguilles. — Une dame a découvert, dans le cimetière di Reims, un cœur traversé par une longue aiguille d'aciei et piqué de vingt épingles qui était enveloppé dans un papier maculé de. sang. La police suit une piste. U s'agj. rait, dit-On, de pratiques d'envoûtement. Les tn-ésaventures d'un prince des poitei, — Le poète français Paul Fort, se rendapt de Ru.ssie à Berlin, a été retenu à la frontière russe par des fonctionnaires, ainsi qu'une actrice, qui l'accompagnait, pour réciter ses poésies en public. Lés gendarmes russes leur ont réclamé un certificat de bonrie conduite. Grâce à l'intervention de l'ambassadeur français, et de l'ambassadeur russe, M. Paul Fort a pu arriver.à temps à Berlin pour la conférence sur Materlinck. Un acte de vandalisme à Berlin. — An . cours de la nuit de jeudi à vendredi, 4 monuments de l'Allée de. la .Victoire, ù Berlin, ont été mutilés. Les becs de plusieurs aigles en marbre faisant partie de l'ornementation ont été gravement endommagés, et te débris ont été réduits en miettes. On a arrêté un individu que l'on soupçonne d'être l'auteur de cet attentat. Il avait, en effet, à peu près au moment où celui-ci fut commis, franchi la chaîne qui entoure l'un des monuments. On a trouvé sur lui une piem de grosseur moyenne et un-couteau. Il semble que l'on se trouve en présence de Tacts d'un fou. L'individu en question est le médecin dî marine français en retraite Antoine Àstier, né à Vitry, le 20 juin 1873. Il a été conduit à; la préfecture de police. Il tint, au cours de son interrogatoire, des propos qui ns laissent aucun doute sur son état mental. Au cours de son interrogatoire, il a' prétendu en souriant posséder un tableau le Raphaël, «La belle Jardinière», et il a aj-té qu'il désirait le vendre à Berlin pont une somme de 4 millions. Il a en outre demandé s'il y a des juges à Berlin et si le général des Jésuites avait eu une entrevue avec l'empereur d'Allemagne!! A l'ambassade de France, on déclare connaître Antoine AStier, lequel habite Berlin depuis plusieurs mois. A deux reprises, on lui a .envoyé l'argent nécessaire pour son retour en France, mais sans doute que Chaque fois il gaspilla cet argent. A l'ante sade, on croit aussi qu'Astier est un.dé-1-quilïbré. U avait d'ailleurs, il y a quelqui temps, brisé la glace d'une devanture. Astier n'a pas avoué être l'auteur de'l'attentât.Fabrique de neige. — Les fabriques ds glace sont bien vieux jeu. Il y a aujourd'hui les fabriques de neige. La neige artificielle sert, à l'empaquetage des poissons. Cette neige moule entièrement le corps du poisson qu'on y dépose vivant et le conserve tel jusqu'à sa fusion — pas celle du poisson, mais de la neige. Le poisson se conserve aussi vivant dans de l'eau congelée lentement Mais c'est là opération plus délicate. Le poisson ainsi entouré de neige se conserve vivant et engourdi pendant toute une semaine, temps qui suffit amplement à son envoi par chemin de fer et à son débit en magasin. Le mystère de la Grand'Palud. — flne nouvelle rétraction vient de se produire dans un témoignage sur lequel la justice se basait pour rejeter les dépositions des témoins qui disaient avoir vu M. Cadion à Morlaix, les uns le 31 décembre, les autres le 1er janvier, dans la matinée. Cette rétractation est celle de Mme Zacco-nè, propre tante de M. Cadiou. Précédé»; ment, en effet, Mme Zaccone avait déclare qu'il était impossible que M.Cadiou eût passé à Morlaix une partie de la.matinée du lr janvier et qu'il eût stationné notamment sur la place Thiers, où elle habite. —J'ai passé la matinée du 1er janvier i me fenêtre, avait déclaré Mme Zaccone. Mon neveu n'aurait pas pu traverser 1» place Thiers sans que je l'aperçusse. Or, Mme Zaccone vient de déclarer spontanément qu'elle avait commis une erreur en faisant cette déclaration. — Ce n'est pas le 1er janvier, a-t-elle dit, mais Je 28 décembre que j'ai- passé la matinée à ma fenêtre donnant sur la p'ac( Thiers. Cette rétractation, on le voit, est parti® lièrement importante. D'autre part, on sait que le parque'- ® Brest avait fait envoyer au laboratoire ® toxicologie de Paris,- divers vêtements appartenant à l'ingénieur Pierre. Le parq»i pensait que l'examen de ces vêtements P°J' mettrait d'y faire découvrir les traces çs sang, au cas où l'ingénieur serait l'assassin de l'industriel. , Or, l'examen de ces vêtements na.v1 donné jusqu'ici aucun résultat. L'ingén"'™ l'ayant su, vient de déclarer que même ' comme le prétend récusation, il avait t M., Cadiou le 30 décembre, l'examen du' boratoire de toxicologie n'aurait pu 31 que dés résultats négatifs, attendu q"e vêtements qu'il portait le 30 décembres ceux dont il est encore revêtu, à If Prl ,3 de Brest. En conséquence, ces vètemf' _ vont être adressés, à leur tour, aux WP parisiens. D'autre part, à l'issue de la confron'ta qui eut lieu entre l'ingéhièur Pierre et# Cadiou, l'avoué de celle-ci, Mtre W avait annoncé comme imminente la J . fication de M. Cadiou par la produc du dossier que l'industriel au ( mps avec un avocat ^irestois, quelque te 1 avant sa disparition. Par contre, le port du général Gaudin, parvenu, qu'on le sait, au parquet de Brest. con :e{ les dénonciations de l'ingénieur au - 'J

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Dit item is een uitgave in de reeks Le nouveau précurseur: journal du soir behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Anvers van 1902 tot 1914.

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