Le patriote

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18 augustus 1914
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s.n. 1914, 18 Augustus. Le patriote. Geraadpleegd op 23 september 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/m03xs5km2b/
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Trente-unième année, — JN. 280 1 Mardi 18 août 1914. Administration (téi. 1182) - Rédaction (tél. 382) BRUXELLES 12, Mon tagne-aux-Herbes-Po tag ères, 12 Les manuscrits non insérés ne sont pas rendus, ABONNEMENTS BELGIQUE : Un an, 10 fr. ; 6 mois, 5 f» ; 3 mois, fr. 2.50. Étranger : Un an, 30 fr. ; 6 mois, fr. 15.50 ; 3 mois, 8 francs. Hollande et Grand - Duché de Luxembourg : j3 moi* tr 6.50; 6 mais tr U..ÖU; 1 an tr.<-u.UU. A l'étrantrer. la plupart des bureaux posteaui dé» lurent des abonnements avec réduction «or ces prix. E an o centimes le numéro pour toute la Belgique. « % Edition (5 h. soir) IOTE ANNONCES (téléphone U82) Elles sont reçues exclusivement au bureau du PATRIOTE, i2, rue Montagneaux-Herbes-Potagères et à l'Agence Havas, 8,place des Martyrs, à Bruxelles. Su je DEI Sujets demandant place : 1 à 4 petites lignes 0.75 " AMANDES et OFFRES D'EMPLOIS id. 1.00 -. ; de 1 à 3 lignes1.20 (Chaque ligne supplémentaire) 0^40 RÉCLAMES, . . * -.(avUes Bourses)laligne 1.25 FAITS DIVERS (coinm', milieuoufln): 5,4ou 3.00 REPARATIONS JUDICIAIRES : la ligne. . 4.00 NECROLOGIES : la ligne2.00 On ne garantit pas les dates d'insertion. AUX CIVIL/S Le ministre de l'intérieur recommande aux civils, si l'ennemi se montre dans leur région : De ne pas combattre; De ne proférer ni injures ni menaces; De se tenir à l'intérieur et de fermer les fenêtres, afin qu'on ne puisse dire qu'il y a eu provocation; Si les soldats occupent, pour se défendre, une maison ou un hameau isolé, de l'évacuer, afin qu'on ne puisse dire que les civils ont tiré; L'acte de violence commis par un seul civil serait un véritable crime que la loi punit d'arrestation et condamne, car il pourrait servir de , prétexte à une répression sanglante, au pillage et au massacre de la population innocente, des femmes et des enfants. •% De M. E. Nys, dans le « Droit International » : Paris, 16. — Un communiqué du ministère de la guerre en date du 16 août, 23 h. 30 dit: Le mouvement en avant se développe sur tout le front^ de Rechicourt jusque SainteMarie-aux-Mines. Dans les Vosges nous avons enlevé Sain-teMarie-aux-Min es et nous avons progressé jusqu'à la région de Saint-Biaise. Les troupes françaises qui occupèrent Donon avanthier ont avancé. Leurs progrès furent extrêmement rapides dans la vallée de Schirmek, où nous fîmes mille prisonniers outre les 500 d'avant-hier. De nombreux équipements ennemis ont été abandonnés. Nous avons pris dans cette région des canons de gros calibre, des canons de campagne et des caissons. Dans la région de Blamont et de Ciney nous nous sommes portés jusqu'à la hauteur de Lorquirn.Nous avons enlevé un convoi d'une division de cavalerie allemande .comprenant 19 camions automobiles. Le moral des troupes est excellent. Malgré les pertes subies dans les divers engagements les officiers français ont la plus grande peine à retenir leurs hommes. Contrairement à l'espoir de l'Allemagne qui escomptait une défaite française décisive, rapidement amenée, lui permettant de se retourner ensuite contre la Russie, .d'autres assaillants vont obliger l'Allemagne et l'Autriche à engager une lutte qui semble devoir prendre immédiatement dé sérieuses proportions. La mobilisation russe s'est effectuée avec une rapidité remarquable. L'armée russe est maintenant prête, elle s'ébranle pour l'offensive dont les résultats se feront bientôt sentir. Déjà la cavalerie russe a franchi la frontière de Galicie. L'offensive contre l'Allemagne a common- • .. ré simultanément. Bien que les allemands l™> Politique et militaire, aient travaillé depuis un an à fortifier les places de la Visfcule, il est douteux que les troupes allemandes comprenant de nombreuses formations de réserve puissent résister longtemps aux attaques des russes. Le bombardement du hangar des « Zeppelins » à Metz. — Recul des Allemands en Haute-Lorraine. — 500 Allemands prisonniers et le massif du Donon occupé- maisons incendiées et des cadavres d'habitants fusillés encombrant les rues. L'affaire de Blamont-Cirey a été particulièrement brillante. L'action fut chaude Paris,. 16. — C'est au milieu de l'éclate-. et bien conduite. C'est vendredi soir qu'une ment des projectiles et d'une canonnade in-!d^ nos divisions a commencé l'attaque du interrompue que les lieutenants Cosari, Ca-jcorpsbavarois qui dut se retirer dans la dipral et Prudhomme partis de Verdun ven-|rection de Sarrebourg devant le double drecü chacun à bord de leur avion, réussi- j mouvement débordant des troupes françairent a lancer leurs projectiles sur le hangar ses . Les Allemands ont subi des pertes sé- revenus sains et saufs et ont été cités à l'or- ].6nt . 0n signale spécialement l'énergiedre du jour de l'armée.(nosblessésetlaconfîailoequ^ Les allemand commettent des actes de vent, sauvagerie inouïs dans les villages de la Nous avons occupé vendredi l'important Haute Alsace qu'ils évacuent notamment à massif du Donon où nous avons capturé Dannemarie où les Français ont trouvé les plus de 500 Allemands. Il y a bien des années, un collègue aile-' mand qui avait travaillé à la chancellerie de Berlin et avait été au nombre des intimes du comte Herbert Bismarck-pour arriver finalement au rang d'ambassadeur, me donna les détails suivants qui, — à moins qu'ils ne soient une pure invention (mon collègue teuton n'avait pas, je pense, l'imagination très développée) — démontrent d'une façon extraordinaire de la ruse machiavélique du Chancelier de Fer. Un jour, me conta mon informateur, M.de Benedetti rendait visite au comte Bis*marck*. Celuici amena adroitement la con-Vincent. Traqués'! par quelques gendarmes et des gardes civi- j ques, ils s'échappèrent moins nombreux. Enfin, mais ceci sous réserves, les allemands, une fois de plus auraient signalé leur passage par un acte de barbarie en tuant trois habitants de la contrée. Il est très probable qu'un engagement d'une certaine importance se produira làbas dans la journée de lundi. Et no as engageons de toutes nos forces les Bruxellois à ne rien redouter d'immédiat ou de prochain en fait de raids d'allemands vers la capitale. L'état-major veille avec une admirable prévoyance. L' a ait! la Terjnie contre malle M. Pichon publie ceci : J'ai dit hier et je répète aujourd'hui que, pendant toute la durée de la guerre de Tripolitaine, l'Allemagne n'a pas cessé un instant de donner hypocritement le concours j le plus actif à la Turquie. Elle l'a donné sous la forme administra- Son ambassadeur à Constantinople, feu • le baron de Marschall, était le conseiller I principal du gouvernement ottoman. I Ses officiers étaient les guides et les inspirateurs d'Enver Pacha ;Elle fournissait des armes et des munitions aux Musulmans qui combattaient contre les troupes italiennes. Je pourrais préciser l'histoire de la fourniture des mines sous-marines, à laquelle j'ai fait allusion, et qui étaient destinées à couler les navires italiens. Le baron de Marschall se répandait à Constantinople en propos outrageants contre l'Italie, ses officiers et son armée. Tout cela est connu des nommes que leurs fonctions et leurs relations ont mis au courant des péripéties de la guerre Libyenne. Voilà comment s'est comporté le gouvernement de Berlin à l'égard de son allié d'alors, le gouvernement de Rome, et c'est Four le paiement îes salaires Un député socialiste écrit r On recommande avec infiniment de raison, aux ouvriers de ne pas déserter les ateliers; c demande aux patrons de les occuper aussi longtemps que possible. Parfait! Mais tous les moyens de crédit ou de disponibilité étant paralysés, il devient chaque jour plus malaisé d'assurer le paiement des sal aires. t J'ai signalé la situation à M. le ministre du travail. Il a bien voulu me répondre qu'il en avait saisi aussitôt le Conseil des ministres et que le ministre des finances négociait avec les banques des mesures propres à donner satisfaction à nos industriels. Uescadre autrichienne attaquée par Vescadre française. Nisch-Pressbureau, 16. — A 9 heures du matin, la bataille navale a commencé entre les flottes française et autrichienne sous Budva. L'escadre française venant du sudouest a attaqué l'escadre autrichienne de haute mer. Deux cuirassés autrichiens ont été coulés. Un est en flammes. Un quatrième s'est enfui vers le nord dans la direc- 5 ! tion de Cattaro.La bataille a duré plusieurs *^fleures*,-' . ' " LB 6DEBRE FM Une note de source officielle française donne oes détails sur les opérations du 14 et du 15 en Alsace-Lorraine : des dirigeables de Frascati (Metz). Ils sont La théorie de l'occupation impose aux habitants du pays qui est « occupé » dans le sens juridique du mot, des devoirs stricts; mais même quand il s'agit uniquement, de régions où les forces ennemies exécutent des opérations militaires sans que leur autorité soit établie de fait, la population paisible a pour devoir primordial de s'abstenir de tout acte d'hostilité.C'est une nécessité ; elle dérive, aussi bien pour l'Etat envahi que pour l'Etat envahissant de leurs obligations envers leurs sujets respectifs. La coutume qui s'est établie de ne diriger les opérations de guerre que contre les forces organisées de l'ennemi, est une garantie pour la sécurité des sujets inoffensifs de l'Etat envahi. Il accepte cette garantie, il en profite; si quelques-uns de ses^ sujets font acte de guerre envers l'ennemi, ils le font à leurs risques et périls ; ils se placent En prévision de la grande bataille. Le Gouvernement français adresse aux journaux oe oommiu nique : Au moment où s'achève la concentration de l'armée et où peut, d'un jour à l'autre, commencer la bataille armée, il est utile que l'opinion française se rende compte des conditions du duel formidable qui, par son terrain et son développement, différera profondément des batailles d'autrefois. Quand deux adversaires se heurtaient sur un front de vingt ou trente kilomètres, la bataille revêtait un double caractère : elle était rapide et immédiatement décisi-. ve. Avec un front de 400 kilomètres, il n'en est peutêtre pas de même. Il est impossible, de toute évidence, qu'un des deux adversaires prenne un avantage décisif sur la totalité du front. Quatre cents kilomètres d'opération n'ont pas d'un bout à l'autre de cette ligne la même fortune. .Nous aurons l'avantage sur un ou plusieurs points, les Allemands auront cet avantage sur d'autres points. Il en résultera de part et d'autre, à la fin du choc, une sinuosité de ligne de bataille qui, le lendemain et les jours suivants, continuera à se modifier jusqu'à ce qu'un des deux adversaires réussisse par la coordination de ses mouvement et la masse de son effort, à prendre une supériorité qui disloquera le front adverse et marquera la conclusion de la première bataille armée. Ces observations qui sont de simple bon sens et accessibles à tous, ont pour objet de préparer l'opinion publique à la réception de ces nouvelles qui sont sans précédent historique. L'opinion doit s'attendre d'abord à rece voir des nouvelles inégales, les unes très bonnes, les autres médiocres, certaines peut-être mauvaises. Ce pour et ce contre sont inévitables vu 1 étendue du front et le chiffre des effectifs. Elle doit s'attendre, en second lieu, à ne recevoir de résultat décisif qu'après un dé lai assez long qu'on ne peut évaluer d'avance, mais qui peut durer huit jours et même plus. Cela encore résulte de la nature des choses et n'a rien que de logique. Il paraît utile d'attirer sur ces considérations l'attention du public qui pourra ainsi suivre avec plus de clairvoyance et par conséquent avec plus de sang-froid, les pna ses du grand ,çhoc qui, désormais, ne sau rait tarder,' grandes armées ont besoin de plusieurs routes pour se mouvoir ou plutôt de toute une^ contrée. La contrée choisie commence à We-« sel sur le Rhin et sa ligne centrale est W ligne CologneParis. Mais la région située; entre la Meuse et la Moselle estmontagneu-! se et peu peuplée. Or, les armées alleman-* des vivent de réquisitions ce qui est le nont militaire de pillage. Elles s'emparent de fa'' nourriture des habitants. Là où il y a peul d'habitants la nourriture est rare. Les Allemands n'ignorent pas que la Bel*j gique, au nord de la Sambre et de la Meu-*j se est riche, populeuse, abondamment pourri vue de vivres « Voilà pourquoi, conclut la; « Morning Post », une partie de^ l'arméet' allemande traverse la.Belgique: voilà pour*; quoi Liège est l'objet de si fougueux as-, sauts. » Le théâtre des prochaines opérations sur terre La région des plaines et celle des montagnes, — Les forteresses françaises et les forteresses allemandes. — Pourquoi les Allemands veulent traverser la Belgique. 4 i Dans une lettre que le correspondant' duv « Secolo » envoie de Lindau, en Bavière, eti qui fut mise à la poste en Suisse pour évi*. ter la censure allemande, on trouve ces dé*, tails ; L'état-major allemand s'est fixé pour la me-* ibilisation un espace- de six jours, du 2 au t[\ août.; Le soir du 7 août, à minuit, la mobilisation]était achevée et l'Agence officieuse allemande..affirme qu'elle s'était accomplie régulièrement.;:Il n'y a pas de raison d'en douter, parce quel'état-major allemand l'avait préparée de Ion*!gue main. Quelle est la valeur réelle des trou-*] pes ainsi réunies, nous ne pouvons le savoir....Les trois corps d'armée qui sont employés àl'Verviers et à Liège (venus de la ligne MetzTrè-ves-Coblence-Cologne) ne pouvaient avoir d'autre objectif que de préparer le mieux possiblela voie au torrent de près de trois millionsd'homme ( !) et de trois mille bouches à feu quise mettrait en mouvement dans la nuit du 8; août...| C'est le 8 que devait s'ébranler la massa; allemande. Nous sommes le 17. Au moment où il écrit, le collaborateur, du « Secolo ■» connaît la resistance de Liège. Mais il l'interprète un peu à la manière allemande : La région dans laquelle les armées françaises et allemandes se trouveront aux prises est limitée à l'est par le Rhin, depuis Bâle jusqu'à la mer ; à l'ouest par la Mer du Nord et le Pas-de-Calais ; au sud par la ligne GenèveParis-Dieppe. De Calais à l'endroit où la frontière française est la pLus rapprochée de Bâle on compte 520 kilomètres; de Paris à Bâle, à Strasbourg, à Coblence ou à Cologne il y a environ 380 kilomètres; de Paris à Metz, à Liège ou à Bruxelles on en compte à peu près 300. La frontière française en son point le plus rapproché de Paris se trouve à mi-chemin entre Paris et Cologne, environ 200 kilomètres de chaque côte. Paris est à huit ou neuf jours de marche de Maubeuge ou de Sedan. Au point de vue militaire, l'ensemble de cette immense région peut être divisé en deux parties, celle où des troupes peuvent se mouvoir aisément, celle où la marche de grandes masses d'hommes est contrariée par des montagnes, des ravins et des forêts. volontairement en dehors de la coutume qui protège les sujets inoffensifs de l'Etat envahi. De son côté, l'Etat envahissant ne respecte les sujets inoffensifs de l'Etat envahi qu'en vertu de la coutume qui le garantit de toute attaque de la part de ces sujets : lorsque ces hommes se placent volon- Suivez sur une carte la rivière Oise depuis la Seine, près de Paris: vous verrez qu'elle se continue par la Sambre jusqu'à Naraur, puis, par la Meuse, jusqu'à Liège. Entre cette ligne de cours d'eau et la mer, le pays est plat, entièrement uni vers la Hollande et la mer, très légèrement ondutairement en dehors de la coutume qui les i<$ au sud de la ligne Liège Bruxelles-Calais. protege, 1 ennemi n est point tenu d'obser- A l'est de la ligne Oise-Sambre-Meuse, le vers envers eux cette coutume. Les habitants sont obligés de tenir une conduite réellement pacifique, de ne prenl dre en aucune façon part à la lutte, de s'abstenir de tout dommage aux troupes de la puissance occupante et de ne pas refuser ! îîMl^iv^^région belge comprise entre la Sambre et la Meuse, soit le triangle MaubeugeNa-mur-Mézières. pays est divisé par la Meuse depuis sa source, près de' Langres jusqu'à son confluent avec la Sambre, à Namur. Entre Paris et la, Meuse la région est ondulée partout pra- J^-siX^^^ ticable pour des troupes, sauf dans la fo- < éré>LesA]lemandsontdéclaré ne pas de-' ret de 1 Argonne. pres de Verdun, et dansj voirsemettre en mouvement avant le 8 août,:: ennemi. Si cette condition n'est pas obser vce, il ne peut plus être question pour les habitants d'une situation qui les mette à l'abri de tout préjudice. » A l'est de la Meuse tout le pays est montagneux et raviné, surtout entre la Meuse et la Moselle.C'est la région des Ardennes et _ de 1'Eifel, peu peuplée, épaissement boisée, dotée de peu de routes et parcourue par une multitude de petits cours d'eau entre les montagnes. Entre la Moselle et le Rhin s'élèvent deux ohaînes de montagnes, le Hunsruck, près de la Meuse, et plus loin, les Vosges avec le Hardt qui les prolonge. Entre ces chaî- r nes de-montagnes s'ouvre la vallée de la . ƒ»«■ 180'^:, ^„Belgique, nous espérons n'ea LLEHDE quand leur mobilisation serait entièrement ter-; minée... ou ce qui arrive jusqu'ici ne doit êtrei considéré que comme ime série d'escarmouches de frontières. L'objectif de l'armée allemande* est de passer entre Bruxelles et Dinant en in^j vestissant Namur, pour éviter la ligne Rocroy^j Charleville-Sedan et de donner bataille en rase' campagne sur un front très vaste, qui permettra un énorme déploiement de forces. Qu'ils aient manqué leur but, on ne saurait encore l'affirmer. On disait à Berlin, comme je vous écrivais l'autre jour de Lindau : c Nous passons par la Belgique pour économiser 80,000 hommes, parce que à la frontière française (d'Alsace-Lorraine), nous devrions en sacri- laisser que 100,000.» Comme, d'après les nouvelles les plus optimistes de soiuroe franoo-belge, ils n'en ont encore perdu que 8,000, il en reste aujourd'hui 92,000 à perdre sans que le calcul', soit dérangé. Nabe qui constitue une bonne route mili taire de Mayence à Saarlouis et Metz, tandis que, d'autre part la vallée du Rhin abonde en routes et chemins de fer. Allemands n'avouaient de pertes, soit le, Dans les années qui suivirent la perte de l'Alsace-Lorraine, la France reconstruisit Le 8 août, les ses défenses vis-à-vis de l'Allemagne. On donc que 8,000 hommes crut que la frontière,de Dunkerque à Long-1 tiers de la réalité, wy, était protégée par la neutralité de la'Les Allemands comptaient donc livrer Belgique et du Grand-Duché de Luxem- une grande bataille dans le Nord de la bourg, mais que des précautions particuliè- j France et n'hésitaient pas à y sacrfier cent res étaient indispensables entre Longwy et ; mille hommes.Cette bataille,la livreront-ils Bâle où, seule, une ligne conventionnelle; en Belgique? Ils se trouveraient,s'ils la ga* gnaient, devant une armée française de seconde ligne. rieuses. Le moral des Français est excel i groios du traité Benegetti. sépare les territoires français et allemand. Dans cette région-ci les Français ont donc construit quatre forteresses de première classe, composée chacune d'une citadelle de| centrale entourée d'une ceinture de forts iser- détachés d'un diamètre tel que toute une armée peut, en cas de besoin s'y tenir à l'abri des projectiles ennemis. Il y a quelques jours, dans un article intitu«i lé « La Politique allemande dévoilée », le «Ti-j mes » rappelait que Bismarck fit jadis publier; dans ses colonnes « le projet de traite qu'il; avait discuté, à la veille de la guerre de 1870, avec M. de jBenedetti, représentant de Napo-' léon III à Berlin » ; c'était, avait déclaré le chancelier, « un projet français qu'il avait feint de prendre en considération afin de mieux rou^ 1er Napoléon », La France, d'après ce traité*, proposait de s'annexer la Belgique. La question du traité Benedetti étant ainsi remise à l'ordre du jour, un diplomate anglais, sir W. Haggard, envoie au « Times » ces détails que nous reproduisons à titre document trn'r»» • Il est impossible de prendre d'assaut semblables forteresses: on ne peut s'en rendre maître qu'au prix d'un siège long et coûteux. Ces forteresses sont: Belfort, Epinal, Toul, Verdun. Violation les lois le la guerre. Bruxelles, 17. — Le Comité d'enquête sur l'observation des lois de la guerre signale les faits suivants commis par les troupes allemandes opérant en Belgique : 1.Certains soldats allemands ont aucours de plusieurs engagements ou aprèsces engagements maltraité ou achevé dessoldats belges blessés, désarmés et incapables de se défendre. Les faits de ce genre sont nombreux et sont établis par les témoignages précis de témoins oculaires multiples. Des soldats allemands ont pendu etéventré un soldat belge appartenant aubataillon des carabiniers cyclistes et ontfusillé un autre soldat belge qui soignaitson camarade. Des soldats allemands ont pendu etbrûlé vif un vieillard de Neerhespen. D'autres ont violenté des jeunes filles et desenfants à Orsmael. Divers habitants d'Orsmael ont été odieusement mutilés, Les troupes allemandes ont à Haelenouvert le feu sur des ambulanciers relevant leurs blessés; elles ont tiré sur desvoitures d'ambulance portant le signe de laCroixRouge. Belfort bloque la trouée.entre les Vosges et le Jura, c'est-à-dire la route naturelle menant de la vallée du Rhin à Lyon. Besançon qui se trouve 75 kilomètres pîuis bas est également fortifié de la même manière. Entre Belfort et Epinal s'étend une chaîne de forts couronnant les montagnes. De même Toul est relié à Verdun par une chaîne de forts et Toul ferme l'entrée entre la Meuse et la Moselle. De Belfort à Verdun on compte environ 200 kilmoètres. Les 70 premiers kilomètres, de Belfort à Epinal sont protégés par ces deux ^forteresses et leurs chaînes de forts;; de même pour ce qui concerne les 70 kilo1 mètres de Toul à Verdun. Mais les 60 kilomètres d'Epinal à Toul ne sont pas fortifiés. Le plan français a toujours consisté à rassembler des forcesimposanates des deux côtés de cette ouverture de manière à pouvoir tomber en masses sur les Allemands qui s'y aventureraient. De même l'armée française peut se grouper au nord de la ligne Verdun-Toul pour tomber sur une armée passant entre Verdun et la Belgique. La Belgique proteste L'Allemagne a remis aux gouvernements français et belge U3ie note dans laquelle elle fait savoir que, d'après ses informations, ces deux pays ont organisé la préparation à la guerre de la population civile. L'Allemagne a décidé^ en conséquence, de réprimer de la maniere la plus rigoureuse cette participation. Le gouvernement belge est décidé à répondre à cette accusation, injustifiée en ce qui concerne la Belgique comme en ce qui regarde la France, où les troupes alle^^ndes sont à peine entrées. A l'ouest, la France possède des ouvrages de défense à Calais, Gravelines, Dunkerque et Bergen. Entre ces ouvrages et Verdun, c'està-dire tout le long de sa frontière du nord, la France est ouverte: il n'y a là que deux forteresses, celle de Maubeuge sur la Sambre et celle de Lille, toutes deux du même type que les forteresses de l'est. Quant à l'Allemagne elle a ses principales défenses fixes sur le Rhin où les forteresses de Wesel, de Cologne, de Coblence et de Mayence contrôlent les principaux passages. A ces forteresses fut ajoutée après 1870. celle de Strasbourg, tandis que Metz et Thionville, sur la Moselle sont considérés comme un bouclier contre une première attaque française et comme une protection pour l'armée allemande pendant sa mobilisation A La Russie proteste. Tel étant le théâtre général des opérations on se^ rend compte de la signification des opérations allemandes à travers le Grand-Duché et la Belgique et de l'attaque de Liège. Le comte Moltke,_ chef du grand état-major allemand, ou directeur-général, sous le commandement de l'empereur, des mouvements des armées allemandes, ne veut pas se contenter de faire un effort pour franchir la frontière entre Longwy et Bâle où la France a soigneusement préparé sa défense. Il préfère contourner pes défenses et diriger ses armées par la voie la plus courte vers Paris^ fi'est la li&ne de fiojogne». De )

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Dit item is een uitgave in de reeks Le patriote behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1884 tot 1914.

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