Le petit bleu du matin

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20 augustus 1914
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s.n. 1914, 20 Augustus. Le petit bleu du matin. Geraadpleegd op 27 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/jm23b5x19r/
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| Petit Bleq M MATI/S //-• ' J Rédaction TÉLÉPHONES 3894 et 260J ' 3 j, Maïs tope-Mï-Hcrks-Potagêres, 3 î A fflt<j- '4f!VEMKÎWX s TtfcltiCfeX Ï.IïS : Trois moi», S francs; six note, 5 îmiCSt /on^moîa, 12 L u»es. l'fcOvîîa. b : Trej: . j.iois, îr. 3.75; aîx jnols, if. Iffc _ (îoiiir.o mois, is Irancs. : Truis moi?, S francs ; six SMtyk !»? Iran' s; douxe mois, (tfrancs. ?n'}-y Ks -'îAS , s'adresser à lu poste. Lt.ThA.NGER : Trois mois» 8 bancs; six mois, 15 frayais aonxe mois. 30 francs. On s'a bon no flans tous les bureaux de poste; (J fa m ttDÎVUNISTIRATfOM'' ( TtLÉPWBE ÎS898 20", !Sc+aiâg»e - aas • Herbes « PotogèreS ^ ANVOitcea Xsg «£in£>a<;oj) «oiit reçue» «a 'ùure&is, ' >/li ûu Jouira* 1, a «* tfi, Monta#ne-aux4 Xïvrhw Potuçfére»> Hruxclhu , et dnatt S}' toutes lie agence a de publicité «Su jîtty* vt dé l'étranger. On traite k forfait oonirats ou ordres ims»ûrt*ntfc L'ACTION UN COMMUNIQUE OFFICIEL  5 heures, le dépertemènt de 1» guerre a communiqué la not-o suivante ; En ce moment la situation générale «tu? le théâtre des opérations s© prêsento comme suit : Après avoir perdu beaucoup de teanps et un grand nombre d'hommes ainsi qu'u»-importent matériel. l'aile droite prussienne est parvenue k gagner du terrain su-,- tes deux rives de la Meuse jusqu'au contact uvec les armées «5fâées. Les troupes allemandes qui sont au nord de la Meuse se composent do fractions appartenait à divers eo.rïjpj dont l'effort principal s'est-porté sur Liège et que le temps a rendu ç^poni|les. 11 v a jiyîssi de la cavalerie. Grâce à 'celle-ci, les Allemands ont pu l'aire beaucoup do bruit en s'étendant au non:'! et au ud. J)e eo enté. elle s'ost hourtée a nos troupe.; et aux troupes françaises. Elle a été repoussée. Au nord, au contraire, elle a eu le champ libre et a pu pousser des pointes hardies par petites fractions, pour pénétrer Loin en Campine. En un mot, les Aile-iuû.^afc qiït pris le moule do nos positions. Lev? tp.oiï fait perdre plus de quinze jtfttrs pour air: /et- à c« résultat, est tout à 1 honneur de nos armes. Cela peut avoir des conséquences incaleuiabiaa pour 2a suite des opérations. ne déroulement normal âe celles-ci, d'à-îpétè# un ,iian concert* entré les alliée;, péfit amener l'une ou l'autre armée à manoeuvrer, cV*,/' «dire à changer de position, afin ^'améliorer 1^ conditions d'p/isembic.. •Nous sommes à l'aile fjxté'mw, là où ces-maucc-uvces s'imposent presque loueurs, soit ■pou*. îa prc-jêcr.fott . Voit ' ••• •• • " •%' .\ni. •: ■ . .*•/.».♦* • •••-••'■ ««ah» r- ut âftae îxa-ger <?û'élle laodiîxe ses positions ;>*bnitive-; iv.t'ào^ amîjjffySk# elle a pu eumpiir comp^V temeui le p»-amiea- rôie qui lui -k été dévolu et qui 'vasistait à gagner dû temps. 1.1 n'y o donc 'pas lieu de ~Jinquiéter si l'armée fait uia mouvement dan>' -iello ou Uillo 4irecti0û. I.es sHiratèges en chambre feronî. oien de s'absfceaiir de critiquer les dispositions prises dans ce but. ^ Ils doivent bien *e rendre compte que notre armée fait partie maintenant d'un eu-semble de foro?s artiçuîées et ae «ouvenir que le# conditions stratégiques se sonteom-; 'lèteme?3fc modifiées depuis que. le contact a été établi intinxiaont, à notre droite, avec nos aHiés. Il ne tffagit pas actuellement de maïi^uvror ou de combat e seuls : la couverture de belle ou tcHe partie du pays, de '.elle ou telle ville, devient secondaire, es j la poursuite du but assigné à nos troupes ; dans lo dispositif générai devient prépondérant. 0-e bût iie mi pas être dévoilé : les es|«Hr> •.«•.:• p.lu& avertis ne peuveaut le découvrir., ét-aj..^ donné i-:i vague daos •.lequel reste ave.* rauon ks reRseiguuïuejifcj leùr-uis au fcuj?i". des opérations.. Ou se bat «ar tout le i'roîit ^■ejfejiàanf de Baie à Diest; plus -il y a contact entre les armes euriè-mies et plus ou se rapp:rx>hei'i de la décv- 1 :nou; plus i\ tauv attendre à vole toUmei' l'avantage bv.c un point alors que l'on est obligé de céder sur un autre. C'est ià une chose- paj-fa u^emeut pré-vue pour des batailles qui se livrent suj: des fronts aussi démesurés que ceux occupés par 1<& grandes ar-ni- .i moderaes. Ku résumé, .il ne faut pas perser seulement à ce qui. se passe à nos poï'te:-' un mouvement de ruauceuvres ordonné dans U:> but déterminé n'est ■pus néce^sairemeut une retraite. -û-s combats livré:-, 'mr W front, ces jours derniers ont. eu .pour résultat de rendre l;adv(irssire très cir<H>nspeet-. Ils ont re-ùirdé sa marche au gfrumi avantage de l'en-seinblè <!-> opéia^ions,. Il se tain maintt>na«t .<!. n'y :l j»is lû-u do se lï^sej? V.v-cher prématuv'meut,. </.- -«i, le j'.-" d;'S h r'' • ~'7* ->■•- - •. • '" v'w" Noui> e;e sommes ■&>:> battras, îi s'en fàu*. •vous pffeuo'us des d^nosuions pour battre, l'ennemi dans les meilleures, conditions pos sibles. Que le publie veuille bien à cet f^ard îaiiré crédit au commandement de l'armée; qu'il .çeeio calme et confiant. L'issue do ia lutte ne' parait pas dou-ter»-o et qu'une fois po^y■-■■toute» les journaux s'abstiennent de parler dés mouvements de troupes; le &2crcifc est essentiel pour la réussite des opérations. Use déclaration du. bourgmestre de Bruxelles L'état fébrile dans lequel la «u« des ■'fujiàdt; icrenoat du combat qui a eu lieu y\ci de LoAvain a plongé la population bvnwf'owîr, non s a incite à alier ùite-!<> bourgmestre. Nous espérions o!v ■ '-■s paroles rassm-antes qui auraient nuU'no le calme dans Vesprit des habitant (1< la capitale. M. Adolphe Max, lor.wine nous nous ftom-mes presrr.té à l'hôtel de ville, était retenu à la permanence et ne put nous recevoir personnel lemen t.. Mais, par son secrétaire, M. Vierset, il nous fit faire cette dée'a-ratioo : Dan? les circontances actuelles, le bourgmestre estime que l'autorité militaire ayant assumé toute la tâche do la -It'feaae nationale, 1* premier magistrat de ia ville ne doit intervenir en aucune façon eu oe qui concerna les mesures d'ordre militaire prises à Bruxelles et dans les communes suburbaines.I.e bourgmestre considère que la population doit avoir confiance dans les chefs qui ont îa responsabilité de protéger'a Belgique contra les envahisseurs et que les habitants agiront sagement en se gardant de critiquer ou de discuter les manifestations d'ordre stratégique dont ils ignorent la portée» 'x x.x l la soirée, le bourgmestre a fait af-.i'.her cette proclamation : CONCITOYENS, .Malgré ia résistance héroïque de enos fronpes. secondées par les armées alliées, il est à craindre que l'ennemi n'envahisse iîruxeiles. -1 pareille éventuaUté se réalise, i'espère pouvoir -okipter sur le : lrne et le san<-ii'ùd de la population. Que l'on se garde de tout affolement, de toute panique. Les autorités communales no déserf;.rônt pas leur poste. Elles continueront A, remplir leurs fonctions avec la fermeté que vous êtes en droit d'attendre d'elles en des circonstances aussi graves. J'ai à peîno besoin de rappeler à mes concitoyens les devoirs de tous envers le pays. Les lois de la gueire interdisent à l'ennemi de forcer îa population à donner des renseignements sur l'armée national^ et sur ses moyens, de dépense. T>es habitants de Bruxelles doivent savoir qu'ils sont en droit do refuser de faire connaître quoi quo ce soit, a ce sujet, à l'envahisseur. Ce re-p" Iric r °St i:n!po£^ âans l'étt&lt de la Qu'aucun de -^ous n'aesente de servii1 de gmuo a l'ennettd. Que chacun se tienne en garde contre les espions Ot les agems caanger» qui cher-eieraient n recueillir dea renseigneme iîs ou a provoquai- des maniïeatations dans un sens quelconque. Ivennami nt peut légitimeœer.t, porter atteinte ni h l'honneu-, des ■ m nesi ot »y«is, ni a la propriété privée, ni SL «Us*»»* on pfcoifc qwes, ru an libre exercice des euik*. Que tout; abus eoiniàis par l'envahisse,,,. "H^édiajeWHint dénèneé AlT-^i tONf-TH -fl'S Q.1-E JE SïRif Mn r* ,- h: F°KPr.8 UES JlftOlTS TOI / '4 3'f' 1>& MES '• -'X'M- •'* cte faciliter ma tâcha [ '■■«"^lant de toin aotc 4'hontilité, de [?l; ",eafî' d'r.rmes, de toute intevéntion dalis ies combats ou renéontiNas. : e©\'CtïOYESS, Quoi qu'il arrivé, écoutez la vois de T0. ttK tr'ahirf ^"1'" VIVE fijîOXELLES t 1S août IMf. S Adolphe Ï1AX. ,j 1 Entre frères d'armes lTn groupe de Fronçai» „fle Belgique" lui rclournèrent dane la mère-patria au Jrenuer signal do la n»«biliaatioB, nous ont ■ur,:1^, du corps d'armée où fls ont ité ucoeporés, ïa lettre suivante : ,. Au moinent où la, tîelgiqne, qui fui tou-<■> rs si hoopitoliére pour nons antres Fran- reçoit si vaillamment le premier ohoc [ coups <im nous Sor,t destimis, nous'.«us !: » "tm auprès de nos frères belge» ii.ierprcle (Tes "œurs frangàis. Nous son-i.'.: prêts et allons eoneourir vaillamment > ■ pousser celte l orde de sauvages, l'oi -de la civilisation," te senthainits que traduisent ces lignes m.}' vû «oat éprouvés par toute !a îiUoii U'an^i/j^ Supprimé 3ar 9a eensure m H! ta ire. GENERALE EST LETTRES DJ SOLDATS Voici encore im{> lettre d« soldat; qui téoferi»» tî«6 cWtaila d'un. vif in ton* : L..., k 10 aoifù., ...A, voir le pays que nou.s h-ayérson», -! on ne peut pas se figurer qu'on <:st ojî guerre. Eh el'i»^, nous voyageons contiuuel-lemeat dans la pi us belle çontrjée de la Belgique, ia Hesbav «'. le j\iy - de Uég^ ï>a ] lécolto y est réussie à iUerveiïlef. et gràCvi aux recommandations des autorités cora atonales» tout le monde est cuime. Je ît? répète : on ne dirait jamaa qi^ou Cist ou gOierre, à moins que ïes br.Ué^ si^léut ii vos oreilles. Tout cela ne veut pas dire .,qr,.rt noq» vivons comme Dieu en France" ! Ivoin dv} là î matin, nous souan».••>> toujora.; 'xi i> arche avan', l'aube. c'est-àHÛixJ rws' l h. 1/2 ou 2 heures, et le soir nci.n :;rri-vons à 0 ou 10 heures à notre destination, presque ton jours une ferme, où tout noto-, escadron, soit. 130 homur-s, p<-ut lo^er. l>.-.v clievau-v dans la cour à l'intérieur et- -le.; hommes derrière les riievaux. carabm.es e< armeii chargées. Nous soxnàaes quati-e l'clotons; donc en ne dort, pas toi: - les quatre Jour^ e>» i;n-ranbe-huit heuxes (tous les jovo-s uv. p<^o- ; ion monte la garde). Faj h un. joarr, >e I n'-A\ ocrtainemeiit pas dormi do ooui^s heures,, le plu>-> souvent îa belle ttoile. Jl est cependant arrivé aussi que nous dormions dans une grange. Le màjân, nous nous levons h î heur© ou t h. 1/2-, et j>uis en seîle. On se- nettoie, lavo et rase tuissi peu que commrî on dôrt. Alors, ou se rassemU^ 'da.us un ! champ. Hou* sornmos toujours quatre régi- ; 'iixaits de cavaBérie et au gr upo tl"jrûii0-no «j cheval. J>e-,uis deux iour<. nour: avons aussi des régiments' do ij^uo près ae uoiiS. Ahîi s ?=.->-!« :,-Mtr.:es ià .4 terre. ' • ' atr« . • '.'C PG - •• -r <r--- - • '• -. .. • . ■ ee-Ues-v „■,>. wituc-a* ârec ' d-iv" ' et uo^- senuoes _ p-içtjftt de 70 v, •:;o k.ucii»ètiçe« en faisant b navei-ùo entre Liégt; le Iimbov:;,:i-, Vejs'J, a ou t heures, une rencontre, et puis.. p»*î, pan î U danse commence. Depuis qu'on nous a'''5a Poitlre du j'onr riu iioi quai Liège tenait bon. ete., oA ne parvient plus à retenir les tv'oupesj' ou!, tnéiaîe étant un contre ojû<]•>'' nous voyons îa chance de réduiire tous les ennemir. ec miettes. Après le combat, retour à l'hôtel, et •yod.a de nouveau une journée de passée. On abat une va-'-.hé ou un cochon, queues biscuits, et ,,en avant la musique0 J T.a population nous est très symp:athi<iue, at quand nous passons par des villages,. iiotfô avons dx. a nourrit'ire en abojra&ûoe. V oici continent je vis le feu pour la pro-□aière fois. C'était mercredi passé. "J'étais cTe pa-.rouille. a\ ee un brigadier ev trois homxuèsi : laaic gaule gauche 1 Alors vous chevauchez à la. t^te des quatre régiment^' â m 600 mètres gauche. Avec Un autre j'avais traversé un bois, s en en sortant, nous ne vîmes plus âme jui vive. Nous allâmes ver~. lo village voisin jïour dfomanctet ï,a. lovrte. qui noirs fu? indiquée de suite. Après y avoir Viou.rré no-,re coco ,.à l'œil", «ou® nom dirigeâmes à noue deux vos 3e but. A ce momonUa, pour sûr que j'aurais iixf.ré .être rue Haute: mais enfin !... Mus rions en causant, faiisii.'it aiteraér l« ;:as allongé avec lo gaïoj) l^>cr. /.près ieux . à trois hoin-es de ce galop, nos ei;e-raux étaient fatigués, et nous dûmt-é ràttt» ;her au pas': en outre, d'après h»-bourgeois, deux escadrons aîlemandiS avaient ^•ssé par là' : il s'agissait doue d'être pru-ïent. 'l'out à coup, au détour d'Hme route, lous donnâmes en plein sur une brigade io notre oecadrou, dix hommes avec un oî-ioirr, pied à terre et prêts à iiier. .Je vis j',., ,\Jc, y avîiil' quelque chose do ' .yéxx avatn !" coûjmaud^ l'oKicicr, jt ' ' autres • . avant ! l\ou.s nous ghs-; ..♦ieuime.iiî le loug des maisons, jus-(j" j nous arrivons en plein chaUip. h nous ?jehons dans tui fossé. .> ou WX) uiètres de distancé- uous ( - au mouis quarante ÂiÀemaods * " ' 'f: comini-tr.ee-. pan,, pa»'. \ • > »;est J." j'ai i^-ur, niais, dSs la pjwBôfôre ^ ' \ni coatrê u-ois. Je tire -. et ne perd y i>ou]e; 'V . ... qui se. trouve a o- »'«> moi * -1 • 'a^a'J souduîn au Ixis^vca'--'..-«w, ''hasM'% iuaj-K')- Aucu.ï de n«.»utj no quoique îr.: int pi list-e. '.s AUe-1 ' »'.-mMôi't avon ïd^u du ^ .dort..( suc ;; r- £eu s'Coud, ci notre officier jttgc Ve1■ ,-c. battre en. wiraitc. , ' >eva* î Bt puis, aussi vite pie oos ;i, ' • jwuvetot ,'ourii. A une demi-heure u, r.e. .atumdeni nos carubùiictr • cy-v, i r<M"ieilJb : n<xs j^rsécuterurs }wr ". «a; feu d'a?Ufe6«. r« lovs, '/&& déjà- vécn dw h.wû&i on-JV . v-ir.ndanT-, »1 faut ...ié je vous A'[ v' n--:orc >ia [yéit fait : , V (vii, n vi* ar'ivëps ù r-c'ro cajntpe-à (ait- exténué*. >'ou • ô'ions en-* .'f.Kiti-e f-eu;'-.-> jtoinm«s «le çavalorie, ?vV"' 'no grande l'onde. l'i viou1 aux atea-■ dos K-., ldais : : -Iges. -J'out à coup, -.nie o, une couple do mitrailleuses ! Nos nous envoyèrent d'ab-ord ♦tv.r le ola no prit p.v. .Mors on envoya • mor.do '! rextnieur, à Vexceç4ior. ' .v •; qui avai-nt pris pc>Sitien près de& s, -- dont moi. > n r'.u,-- oii ••''e detns la cour, fit • e fr.u-;-'r : ,.<■■:* '-;elge- sont dehors J \!,<,.miiuLs sont s-.ïï t&i toit-- t. (XiieiK .'a-i.-: ') ..?.•>). màue tomps, un coup ÏS j,VK.ei^es qu<-' fit*:* - yri'itK .-■y.- ne noue so-raa ^ Vî'é ,-^fitre-tiies.Le boigre' en question irèwifc h. rC c(à*uu AUeréaiid" venu !;), pour répstu-I:. panique, ce v» ' quoi, >2 avait ïéu^s.i. ù<%>* au. antire • ^iiiage, un A lien)and était parvenu à s'introduire à l'église, ver»-11. h. 1/2 do la nuit, et avait; commencé à soune^ l'alarme de toutes- 'séfe foroeîs. Alarme génome au camp belge. Ce-te- nuit, noue ù'^Vens pas fermé iln eM$ raais le. bougre arvjv, a^riu'i son but. Quand coûte gueno sera*t~eile finie V... xxx T't Pàï-ùj, jjKtintenAr.t, ecîfo CJirt'^ a^re.-;5rVeJ & iït<s ir*i$pis par des pavesnts d« —«i Qui t''îîî6i.?no fl'tta bel ^t)tbons./asme s Ohet s fr^t'os et sœur, Hort'aeuf et gloire à la Belgique et au r.oMe et vaillani peuple belge ! Nous vous supplions de nous donner de vos nouvelles pour nous tranquilliser. Moi j\v déjà aiguë mon engagement, et nous serons acceptés le 21 do ce radis; donc, encore douze jours di longue attente. \tovb 'tous nous ayons la fièvre de partir.,et nous voudrions que ce» jours passent cou-ino un souffle. ÎV,'. -■-\ous savoir si nos :'vres et beaùx-frôrçs "'onv partis et ce qu'il y a de nouveau. Vous tere^ part de m» carte à toute là l'ami;le. t-'ourage. noble peuple; l'heure est sennee, et H victoire certaine nous libérera pour toujours de ee jxmple sauvage à jatna:is- nous l'écraserons sous . nos pieds eouuue nne bété malfaisante, et nous la me;tr-:a>.« en défi de plus jainsis nous -mordra Ici ^enthousiasme est knmeaise, et nous v;JontriirGis ne vivons que dans l'espoir de veug'T votre attaque injuste et barl>aro. îiien. âus aiaitié-s à toute la famille, sans oublier papa. Embrasse* Lili. jNous sommes toujours bien portants et Opérons de rneoie de. vous tons. IScriyea-nous de suite, lions baisers à tout le monde. Au revoir-, courageux peuple, vous qui vous êtes amplis de gloire, soyez fiers et espérez. Antoine Cornelie et Robert» y MO* mtwCTw» M»* TMMTfn-r nnrrrwiTTrOTnnrf >.« riiwiiiiiniii ■■m 1 A.U22; CÏVILS j,/> ïïU'.i'isir.e m l'ia'^rteu)" recopimu/iae aw >.:.cus, ■?? Vtwneniii se montre ans leur région : De ne pas com!>at1re ; De ne proférer ni injures m menaces; De se tenir à l'intérieur et <Se {«mer !e»\f«néli«s afin qu'on f e puisse dire qu'il y a eu provocations Si les soldats occupent, pour se défiinfc. ùne maison ou t«n ameau isolé, de l'évacuer, afin qifcn ne puisse dire que les iirïîs ont tiré. L'acte de violence commis par im seul civil serait un vêri-joie crime que !a loi pur.. d'arte*tatîoij e& condamne, car iil ourrait servir de prétexte à une répression «anglanîe, au pillage et u massacre de la population innocente, des femmes et des enfants. le gouverneur au Bralu:. .' vient ae puer le» TiVirg'rnestres des communes | •■traies ae la province ae faire «Vv ees, •ew'i-u-.ntiaiténs, «tintes m cet avis ; | Le bourgmestre invite Ses habiîatvff & tore remise à la corn-xune de toutes les armes à feu sans ?.uciui<î distinction fit. des lunitions qu'ils auraient en îeur possession. Les armes ainsi livrées feront l'objet d'un inventaire, dressé par administration communale et seront restituée; après la guerre aux istéresfsés. l'ans toutes les co/Kmunes (w-w, %t;ûv.ejc à û$fÇ reprises, il sera donné ?ctxre ae l'affiehe par te gara.e champêtre, 9S5SPI^;<®lî^îaHaMï!^.ft'2arei6S^^aaBM»w«3«wr«it^iïîNii(W^jr^»îTOtt»wit.'.. ENGAGÉE iPlaii je campagne fcs (ïlesianrfs Au fur et à mesure du développement des opérations militaires, Vexposé que ;'ons avons fait du plan des Allemands confirme chaque jour \ nous renvoyons nos leoteni's au croquis et aux artides dé,yi publiés èur ce sujet. Nous voyons ainsi que l'aile gauche des forces destinées à comïyat^-rc la France et -es alliés semble conserver ane attitude dé-fousivo dans la Hanie - Alsace : que la Ile armée, qui doit pénétrer en lorraine par le grand?du.ché de Luxembourg et la trouée de Verdun', en wapruat^nt la région aflounaise, exécute son mouvement ivvec. une grande lenteur pour conforter sa marche sur celle de l'armée principale,ayani pour mission d'opérer par la Belgique, -et dor t les opérations ont été retardées par la nécessité de prendre ma certain nombre de i'oi oS dî îa double tête de pont de T.nége, et de remettre la voix feirée de Ire classa, d'Aix-? 3^Chapelle à Liège, en état 3e ser vice. D'autre part, un corps de liaison, entre ies Ire et île armées, traverse notre pays par ie Coudrez, et 'les Ardennes et a poussé ses découvertes jusqu'à la Meuse-où sa renco^rs, avec les troupes françaises, a amené divers combats» dont -..•élu:» de Dinant. Dans 2e centre de notre pays, la eava-terie prussienne a poussé s<îs coups de sonde vers .Diest et '-"irlemont puis vers V/avrç. B&u après, ies avant-gardes ster îsm^i- "-a'i't e <->:et des atiies . elles ont établi 'fin servie^ ao sûreté, en avant de leur.-j colonnes et elles se som i*etranchées dans leurs postes. Oo sont les préliminaires de ïa bataille. L'pmée belge, qui s'était établie uupeu inconsidérément, présentait son aile gauche, aux promiei-s coups de l'ennemi; elle vient heureusement de rectifier sa position, ce qui a fait croire, â Bruxelles, à une retraite, et i\ l'arrivées immédiate dus Prussiens. Notre article rassurera la capitale, si elh; veut bien considérer que. étant donnée la distance qui sépare Liège de {Bruxelles^ l'ennemi it faire quatre étapes pour nous arriver ; que, ne possédant que deux bon-ne» voies, trois tout au plus, pour passer la Meuse et avancer vers nous, iî devra fair<5 suivre eos routes, pendant uno partie du trajet tout au moins, par trois corps d'armée ; qu'entre Liège et Biuxefe, les Prussiens rencontreront l'armée belge eh celles dee alliés ayant eu le temps de s'établir dans des retranchements dont la force a été augmmtée à chaque heure qui s'est écoulée depuis près de 15 jours, et qui sont aujourd'hui bien près d'être inexpugnables. L'armée prussienne, pour attaquer les alliés, doit portier en ligne une forte ■ partie cfca ses Ôorps d'armée, puis les dé- 1 ployer, ce qui demandera certes une couple ■ de jours avant qu'elle puisse entreprendre i : se» opéjatioM tactiques décisives. Quant à l& bataille elle-même, combien dacre^-UslU'^ CerîJBSj plusieurs jours encore. Ce qui fait que, si nous avons lo malheur de voir hi? | Prussieus, ce ne sera, sans denije, pas • avant la fin de cette semaine. D'autre part, tout peut nous foire espèi es» que l'ennemi, detm: fois décimé, sera obligé de reculer, et puis de précipiter sa retraite qu'une poursuite mordan.,; peut et dùi't, e&fsmv te vé»i indiqué préc^dCfiimouî. vransforiaex en désastre. Si , ce ou'à Dieu no plaise, nous devions s-ubir un échec, notre adversaire payerait si chèrement son succès qu'il aurait bien de la poine a en profiter. Il devrait, avant de pouvoir continuer son offensive, se ravitailler, panser ses plaies sanglantes par où se- perdra ce qui lui restera dô sa vigueur, et eommo le sangliei1 blessé mortellement qui a. c(»nservé assez de force pour rc»ver-le chasseur-, mais qui sucoohibe aussitôt après le dernier effort, notre adversaire [ épuisé serait écrasé et périrait au premier : r etour offensif des masses alliées. Supprimé par la censure militaire. fQuant atix opération» das Beigfv<., notrf nous réservons, d'en fiarler t ;«6 ttnd, fe ino-mont aetml étant inopportun. ,0Tr.{.< ^ , à constater avec fierté que, d,,. rllvj9 d® toutes les nations y cofopr$ 1» > -russe, il» so sont battus comme des ïions et qu'il» on» imposé au monde entj'-jr nne atimiratioa «s résearve. Aussi, nos braves troupes possèdent-elles toute notre eonîiaiio j, ot o'eetl dans ee sontiment proftv.ui que uoum aiten-drona les pi-oiihatns et demiia i^eultats do leurs ett'oi-tiS patwutuiniM et héroiqoes. Bj SUPPRIMÉ »AR LA CENSURE MILITAIRE

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Dit item is een uitgave in de reeks Le petit bleu du matin behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1894 tot 1919.

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