Le petit nivellois: organe de la Fédération des oeuvres catholiques nivelloises

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21 maart 1914
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s.n. 1914, 21 Maart. Le petit nivellois: organe de la Fédération des oeuvres catholiques nivelloises. Geraadpleegd op 09 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/2r3nv9b982/
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Fédérations des Œuvres Catholiques de Nivelles Réunions, Fêtes et Concerts Mars. Dimanche 22 à 7 heures séance dramatique au Patronage des jeunes tilles. » Dimanche 29. Ligue Démocratique, asssmblée générale à 8 heures. Le saiut de la Société et la Morale chrétienne Le temps où nous sommes, le carême — beaucoup l'oublient aujourd'hui — doit nous incliner aux méditations graves. Aussi est-elle bien venue à son heure, la conférence donnée au Cercle d'Angleur par M. Marc Van den Rydt, dont on sait l'ardeur de conviction et la particulière compétence en ces hautes et fortes matières : les sciences philosophiques et les doctrines sociales. M. Yan den Rydt commence par définir la morale matérialiste et athée, qui ne voit dans le corps humain que la rencontre forfuite de molécules irresponsables ; morale aussi triste qu'elle est coupable, car elle n'assigne pour lendemain à l'aventure d'ici-bas que la tombe et le néant ; morale impie, puisqu'elle réserve le même sort à l'assassin et à sa victime ; morale profondément malheureuse, puisqu'elle resserre et étouffe la destinée dans les étroites limites de la vie présente, entre les inquiétudes de l'ambition et les satiétés de la jouissance; morale dont tout le désenchantement tient dans ces vers d'un enfant du siècle : Si mon cœur fatigué du rêve qui l'obsède, A la réalité revient pour s'assouvir, [aide Au fond des vains plaisirs que j'appelle à mon Je trouve un tel dégoûtque je me sens mourir. Pour apprécier les bienfaits de la morale chrétienne, poursuit M. Van den Rydt, il faut envisager l'état de la société antique et sonder les chancres dont elle était dévorée. La première des tares des civil'sa-tions antérieures au christianisme, c'était le suicide, réssour ce suprême des politiques et des législateurs, dernière élégance des beaux esprits. A Céos, la soixantaine était l'âge légal où se buvait la ciguë libératrice. A Rome, tel endroit du Tibre était affecté par destination au plongeon final. La morale chrétienne est venue, qui a dit : L'homme qui attente à ses jours commet une crime contre soi-même, c'est un déserteur du devoir ; un crime contre la société, dont il est partie intégrante et solidaire ; un crime contre Dieu, son auteur et son juge. C'est ainsi que la morale chrétienne a rendu à l'humanité l'inestimable service de le réconcilier avec la vie. La morale païenne consacrait, dans le chef du père de famille, un absolu droit de propriété sur tous les siens ; l'esclave était une chose, un meuble ; la vente et la mutilation s'exerçaient à l'égard de créatures humaines, comme si elles eussent été du vil bétail. Grâce à la morale chrétienne, qui a prêché le respect du corps comme celui de l'âme, on ne reverra plus le spectacle qui s'offrit un jour à Alexandre le Grand : cinq mille Grecs déshonorés dans leur chair ! La conception de la souffrance s'est aussi étonnamment transformée sous l'influence de la religion fondée par l'homme des douleurs. La souffrance n'est plus, comme aux jours antiques, un mal qu'il faut secouer à tout prix : elle est devenue la rançon de nos fautes, un instrument de patience pour qui souffre et d'édification pour qui voit souffrir. A la volupté, la religion de la croix a opposé le renoncement, l'acceptation — joyeuse parfois, toujours résignée — de l'épreuve. Enfin, à l'endroit de la mort — l'inévitable et sinistre visiteuse, qui ravira à chacun de nous ses biens, ses affections, jusqu'aux traits de son visage — sans doute la pensée païenne avait conservé d'instinctives notions spiritualistes, mais combien obscurcies, combien désespérantes ! Le langage du christianisme sur cette sombre question est autrement clair et consolant. La mort, dit-il, ce n'eat pas la fin, c'est le commencement ; ce n'est pas la pourriture, c'est le rayonnement ; ce n'est pas la porte noire où se pressent en foule des ombres inquiètes : c'est une porte de lumière et d'immortalité, ouvrant sur une région où les fleurs ne se flétriront pas, où les affections d'ici-bas se retrouveront épurées et éternisées. Certaines morts antiques, il est vrai, furent empreintes d'une incontestable beauté. La patrie y présidait et les illustrait. Le sang ennoblissait en la détrempant la poussière des champs de bataille. Mais il est d'autres combats que ceux où l'homme cherche l'homme farouchement, résolu à donner la mort plutôt que résigné à la recevoir. Le soldat de Rome ou d'Athènes pâlit devant le martyr de l'amphithéâtre, livré aux bêtes, seul contre tous, destitué de tout prestige humain et de toute couronne civique, n'ayant de recours qu'en Dieu seul et en sa conscience.Le courage purement terrestre, celui qui en appelle à la postérité et aux statues futures, s'efface, tout beau qu'il est, devant l'empressement généreux et souriant des carmélites de Compiègne à se laisser couper le cou. Elles répondent par des psaumes aux clameurs de la haine, elles vont à l'échafaud comme on irait à un banquet, c'est à qui mourra la première et hâtera, par cette immolation propitiatoire, la fin de la Terreur. Voilà les vrais héros, martyrs du sentiment religieux, victimes de la morale païenne et révolutionnaire. L'orateur fait ensuite brièvement l'historique du conflit séculaire de la morale chrétienne et de celle qui ne l'est pas. La première, certes, a prévalu jusqu'à conditionner, quoi qu'on en ait, toute notre vie intime et sociale ; mais ce ne fut pas sans de fréquents retours offensifs du génie du mal. Si le moyen-âge avait trouvé, dominé qu'il était par l'idée religieuse, le secret d'assurer aux grands et aux petits la plus grande somme de bonheur possible ici-bas, la révolution française vint ensuite, qui détruisit tout et n'édifia rien, qui réhabilita la morale sen-sualiste et ne réussit qu'a produire en haut des égoïstes et en bas des révoltés. Les ruines entassées par une révolution si funeste à toutes les classes, particulièrement à la classe ouvrière, ces ruines commencent à peine à se re lever, qu'on voit l'athéisme — cette doctrine de mort qui, Dieu merci, n'a jamais existé nulle part qu'à l'état « erratique », selon un mot récent de Msr Mercier — prétendre rédiger à son tour un code de morale. Voilà un demi-siècle qu'il s'acharne à cette besogne paradoxale : trouver, en dehors de tout principe et de toute sanction, des formules de conduite pratique. Autant de tentatives, autant d'échecs. Du moins les tendances matérialistes s'affirment par leurs résultats : désordre du foyez familial, relâchement du sentiment du devoir. L'école laïque et irréligieuse s'attaque à l'âme de l'enfant, façonnant de la sorte à l'image du matérialisme la société de demain. M. Van den Rydt donne lecture du bilan moral de Paris pour l'année 1909. Faux mendiants, filles de joie, jeunes vauriens, délinquants de tout genre, toutes ces rubriques accusent une progression inquiétante. La criminalité a quadruplé en France dans le même temps où la population ne s'accroissait que d'un quart. La constatation la plus affligeante suggérée par les statistiques, c'est celle de l'énorme augmentation de la criminalité juvénile, coïncidant avec la laïcisation de l'enseignement primaire. En face de ces symptômes de décadence, M. Van den Rydt place, comme repoussoir, la fière, studieuse et si chrétienne figure du général Drouot, l'homme du dovoir par excellence. Puis il adjure ses auditeurs de courir, en cultivant dans leur cœur et en faisant rayonner autour d'eux la morale chrétienne, condition même du devoir et du bonheur, au salut d'une société menacée dans son avenir par de nouveaux barbares. Le monument de la civilisation reste debout, mais des lézardes s'aperçoivent sur sa façade majestueuse. Il en est d'elle peut-être comme de ces saules que l'on voit, au bord des eaux courantes, agiter des frondaisons qui réjouissent l'œil : la sève y circule encore, mais à la surface ; le tronc est vermoulu. Vienne la tempête, et l'arbre malade, je veux dire la société moderne, cette société si ficre de la puissance de ses engins industriels et de la vitesse de ses locomotives, aura tôt fait de s'abîmer dans la boue et dans le sang. Telle est, résumée à grands traits, la magistrale et virile leçon donnée ce soir-là à nos amis du Cercle de Stainlein par le penseur solide et l'attachant orateur qu'est M. Van den Rydt. Penseur et orateur, c'est trop peu dire. M. Van den Rydt a prouvé, une fois de plus, qu'il est cela, mais qu'il est mieux que cela : à savoir une haute conscience, un grand cœur, un vaillant défenseur de la cause de Dieu et de la cause du bien. (La Dépêche). Gaspillage. Nous n'avons nulle envie d'éterniser le débat. 11 plait au Caneton, avrc l'entêtement d'un àne dans ses plus beaux jours, de revenir sur la question de la Conciergerie. Nos lecteurs savent ce qu'il faut en penser. Mais notre raisonnement ne parvient pas à toucher les êtres qui parlent de tout sans rien savoir. Ils maintiennent que ce travail doit coûter au moins 16 à 18.000 francs. A l'adjudication ils auraient, donné cechiffie. Or, nous leur affirmons qu'il n'a coûté que 12 à 13,000 francs. Et ils ne veulent pas admettre que la ville a par conséquent fait une excellente affaire. Il n'est pire sourd que qui ne veut pas entendre. La Cave du Chapitre. Le journal, incorrigible, lance un nouveau canard. De la part de ce minuscule Caneton, c'est prématuré. Mais enfin, il a toutes les audaces. La ville aurait acheté la Cave du Chapitre pour faire plaisir au Cinéma de la rue Sainte-Anne. On parlait de cet achat avant qu'existât l'ombre de l'idée d'un projet de cinéma à la rue Sainte-Anne. Sa valeur. Le Caneton de Nivelles n:a encore fait entendre la voix que deux fois, et déjà un concert de réclamations et de dégoût s'élève. Nous étions bien bon, il y a huit jours, de lui prédire un bel avenir, de voir en lui le protagoniste des libéraux pour les élections futures, l'allié de Jean Prolo, le tombeur de l'Union Libérale. Voilà que d'authentiques libéraux, des chefs, dans un mouvement de colère, se sont écriés : « Cette gazette 11e franchira pas mon seuil. Cette gazette doit disparaître avant six mois ». Nous avions, il y a huit jours encore, en « quelques impressions », noté l'opinion de plusieurs grosses légumes du parti libéral. Pas un seul de nos lecteurs n'a cru que ces personnalités avaient pu nous faire leurs confidences. Mais tout le monde a compris que ces interviews, quoique de pure invention, répondaient à la stricte réalité et que les sentiments que nous mettions dans la bouche de certains Messieurs, étaient les sentiments du parti libéral presque entier. Nous avions touché juste. Des amis, comme nous-même, ont pu, depuis dimanche, entendre les plaintes et l'indignation de plusieurs libéraux notoires. Nous aurons l'occasion d'en reparler plus loin et d'en étayer notre augmentation. Une lettre. A tout Seigneur, tout honneur. Faisons donc place d'honneur à un Monsieur de la ville qui a des attaches très libérales et qui veut bien être pour un moment notre collaborateur.Il nous écrit ceci : « Monsieur le Rédacteur, Vous avez, il y a quinze jours, relevé une indélicatesse de l'Union Libérale en termes excellents. Je veux parler de la faute qu'elle a commise en parlant de Monsieur Lambert Schiffelers. Aujourd'hui, comme organe nivel'ois, ce journal n'est plus rien. Je n'ai pas à rechercher pourquoi nos chefs l'ont lâché. Mais voici que la Chronique Nivelloise qui s'est substituée à lui, reprend l'indélicatesse pour son compte avec l'aggravation évidente de la récidive. Libre à elle de publier le portrait de Lambert, encore que je ne croie pas que Lambert y gagne. Mais je ne puis, malgré les sentiments d'amitié qui me lient à M. Schiffelers, admettre la grossière manœuvre qui se cache là-dessous. Il va sans dire que, comme vous le disiez il y a quinze jours, le Président de Aivelles-Attraction est un garçon jovial, boute-entrain, excellent organisateur et qu'il préside avec brio. Mais je proteste, comme vous l'avez fait, quand on attribue au Président seul le succès du cortège. « Il a des aides, dit la Chronique, mais si Lambert n'habitait pas Nivelles, Nivelles n'aurait pas de carnaval ». Point à la ligne, c'est tout. Je ne souhaite nullement que M. Schiffelers quitte Nivelles pour voir si, sans lui, rien ne s'y ferait. Mais je n'admets pas qu'on donne à « ses aides » quatre mots dédaigneux, comme on jette un os à un chien. Et sans diminuer en rien le mérite du Président, puis-je, Monsieur le Rédacteur, par votre organe, remercier au nom do la population, les « aides » humbles et cachés: M. V. Dulier que vous n'avez pas suffisamment loué, peut-être parce qu'il est de vos amis et qui a mis son temps, son auto, et le reste, très généreusement à la disposition du Comité ; M. Maurice De Bloudts que le désir d'« aider » supérieurement M. Schiffelers a poussé à oublier quelque peu ses propres intérêts ; M. Louis Michiels, dont la brillante ardeur attire les adhésions, et les autres, les Ladrière, les Denayer, que sais-je, qui n'ont pas voulu être en reste. Excusez-moi, Monsieur le Rédacteur, si je suis un peu long. Mais, voyez-vous, en ceci comme en toute chose, je désire que soit rendu à César, ce qui revient à César et à chacun ce qu'il a bien mérité. Je regrette pour les jeunes libéraux qui veulent sortir de la foule, même au prix de quelques bourrades, que ce soit encore votre organe qui. sans abandonner sa franchise de critique, ait mis le plus de justice à souligner les rôles de la comédie et à remercier ceux qui le méritent. Agréez, Monsieur le Rédacteur, mes salutations distinguées. X., commerçant ». Tout ce que nous avons entendu ces derniers temps, nous prouve que cette lettre répond à la pensée générale. Puisse, pour la dignité de son parti, le Caneton abandonner un terrain glissant et semé de fondrières : le terrain des personnalités et des platitudes. Allez au Cinéma des Familles. Lisez le programme en 2e page. Des chiffres. Le Caneton a vivement mécontenté des libéraux notoires en faisant de très partiales personnalités. Ce faisant, il nous oblige — nous le ferons pour une fois — à le suivre dans cette voie. Donc il est bien vrai qu'un jour, « Nivelles- Attractions » étant en déficit, deux brasseurs libéraux lui donnèrent 100 francs... Le Caneton voudra-t-il dire à ses lecteurs qui, du comité, a, un autre four, avancéune somme très forte? Est-ceun catholique ou un libéral ? Est-ce qu'il publiera le chiffre des souscriptions des deux côtés ? on verra qui boycotte et qui favorise les fêtes. Et s'il ne le fait pas nous pourrions le faire. + * * Il est absolument inexact que la fanfare obtienne, de la Ville, un subside de 800 francs. L'affirmer, c'est mentir. Or le Caneton l'affirme. Nous lui opposons le démenti le plus formel. * * * Le Caneton dit que la Ville donne 1000 francs au comité de « Nivelles-Attractions». Cela n'est pas vrai. Elle a donné cette année 1.500 fr., sans compter les frais très élevés de réception. ht les contribuables trouvent que c'est bien suffisant. Pourquoi? Mais pourquoi le Caneton, reprenant l'attitude de l'Union, a-t-il commis cette bévue? Voici l'explication qui nous a éti 9e ANNÉE - N° 12 NUMERO 5 CENTIMES SAMEDI 21 MARS 1914. I \ ^ \ - \ 1 7 7 Si

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Dit item is een uitgave in de reeks Le petit nivellois: organe de la Fédération des oeuvres catholiques nivelloises behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Nivelles van 1906 tot 1914.

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