Le peuple: organe quotidien de la démocratie socialiste

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01 december 1918
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s.n. 1918, 01 December. Le peuple: organe quotidien de la démocratie socialiste. Geraadpleegd op 20 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/7s7hq3sn3k/
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Trente-quatrième ahrée — N° 141 Edition" ***" Dimanche 1erDécembre 1918. iö Centimes le Numéro RÉDACTION ! Rue des Sabîos, 35 BRUXELLES Abonnement par la Posle : 2 Francs par Mois ADMINISTRATION : 33, Rue des SabSeè BRUXELLES ORGANE QUOTIDIEN DE LA DEMOCRATIE SOCIALISTE Les Salaires de Demain Condamné à Mort Petite Chronique M. Hoover â Bruxelles Pour tous, huit heures de travail, huit francs par jour, au moins Avec des suppléments, selon les métiers et les régions Une Visite à l'américaine On le fêtera Saméûi L'organisation syndicale des ouvriers 'sistance nerveuse; il y a eu au C. N., belges s'est très bien maintenue durant la dans les derniers mois, prés de 70,000 guerre; on en connaît les bases : dans secourus soignés pour tuberculose ou tout le pays des sections pour chaque j prêtuberculcse. Il fut un temps où Ton grand groupe d'industrie, le bâtiment, les j eut pu concevoir qu'en Belgique une loi m ejiétallurgie, les!prépara progressivement la réduction de la journée de travail, par paliers, de 10 à 8 heures. A l'heure actuelle, il faudrait avoir une étrange conception de l'état physique des travailleurs pour y penser encore; iî faut tout de suite et partout aller à la journée de 8 heures. C'est ce qu'a ditle comité national des syndicats. Mais il ne suffît pas de limiter la durée de la journée, il faut assjirer de bons salaires. Or, les vivres ont quadruplé de prix, comme le pain par exemple. La viande ne vient plus jamais sur la table nier, c'était du beau travail lient, où siègent, avec les élus du congrès f]esouvriers. Les légumes sont à 10 fois ( « citoyen d'honneur et grand ami tie la Belgique». Gouvernement, Comité national et administration communale s'apprêtaient â l'envi. Patalra! voilà que vendredi matin, â la première heure, et sans crier gare, M. Hoover s'amène devant M. Franqui: il était arrivé la nuit, en auto, venant de Paris, après un voyage de 12 heures, y compris 1 heure de repos. Au lieu de venir pour se laisser fêter, M. Hoover, en véritable Américain, abordai' tout de suite les affaires, exprimant le désir de repartir le soir. Et c'est ainsi, qu'à midi, dans ie cabinet de M. H}*ma-.s, plusieurs membres du gouvernement, . Delacroix, Jaspar et notre ami Wauters, assistés de M. Franqui, conférèrent longtemps avec cet homme expéditif qu'accompagnaient M M. Brand \\'hillock, ministre des Etats-Unis, Poland, le chef. do la mission américaine on Belgique, et SJf^^^^1£$?*» surla^ Gibson,un Américain aussi Belge qu il est La jeune femme s'ébroue, se dégagea possible'égrène un éclat de rire et sans colère ni -' M. Hoove* apportait de bonnes nou- ^T&JïïWta^ïïï^bé»». In.' voiles, car les Etats-Unis continueront, terroge wn. copain, rencontré à quelquespendant plusieurs mois encore, à assurer m5i"f m iuvèniteexploit? te, unie|â la Belgique des crédits considérables j _ ', L"^ reil]Cimonvieux, Quevas_tli pour l'acliat de vivres et de vêtements prendre pour ton rhume?...» que l'Angleterre semble disposée à trans- L.gïhJï? £°*ds ï Iepetit soldat a rejoint 1 , ° .. T-c, . TT.! iMisaocln, dont les sabots n avaient pas porter gracieusement. Les Etats-unis sont cessé, ù pas menus, d'écraser les mottes prêts également à nous aider dans la pé- ; dealerre. riode transit* ire, très difficile, que le avant ' autorités,'les plus hautes, ont chanté la mouleurs, les bronziers, les payeurs, les allait de soi qu'à l'avenir ces questions se débattraient directement de syndicats de J que si elle réunit la patrons a syndicats d'ouvriers. Et à ce tiers des voix. propos, il a été annoncé par nos amis de j Cela mènerait le peuple belge aux ca Gandque les grands patrons de la cité lendjes^ecqucs.^ejo/est pas àicescondi industrielle avaient annoncé leurs bonnes i * dispositions dans ce sens. Puisse leur exemple être suivi partout. Uneérè nouvelle pourrait ainsi réellement s'ouvrir pour notre pays. Xotre classe ouvrière, tant vantée encore pendant la guerre dans ses éléments qui eurent la bonne fortune d'aller travailler en France ou en Angleterre, a bien mérité de vivre enfin au niveau de ses consœurs autres pays et d'être traitée avec le n a appris la première nou1 notamment en lard et saindoux, en yian- {£lono* clement ; vailler des dix et des douze heures, à des i respect et la juslice auxquels elle a droittarifs de 35 ou 40 centimes l'heure. Est-ce ;r^^^~. cela qu'on considérerait, par hasard, comme les éléments d'une vie humaine Fusica austro-allemande Le nouveau ministre d'Autriche à pour nos travailleurs/ Dans certains ate(lin(, a déclaré que sa fâche princi] Hors de l'Etat même, des dirigeants, qui, ?<? rendre plus étroiteüons de ' .° . , x . i Iricne allemande et de lAlc^ d< semblent vraiment avoir dormi depuis (faire aboutir le projet de réunion de l'Au quatre ans, n ont-ils pas imaginé de de- tricheà rAllemagne, mander des journées de travail de douze heures! La classe ouvrière Vîlge est anémiée;iî n'y a pas un sir qui n'ait perdu 10 à 25 p. c. de son poids; il en est en France,en Angleterre, aux Etats-Unis, 1 ■.'*;,_ sl°î.ru .Sf]l",e .r ' ne sont pas qu'un < Un décret, publié au « Journal o:":prohibe l'ontsous un ré- ique, ia monnaie et de tous autres i, d innombrables qui n ont plus aucune ro-j mcnts monétaire ■*u^«nd*- ^^ mles industrie bois, les industries chimiques, le commerce, etc. De plus en plus ces sections ne sont que des unités de très grands ensembles, les centrales, â la tète desquelles il y a un comité central avec un secrétaire national. La réunion de tous les secrétaires ou délégués des centrales nationales constitue le comité national de la Commission syndicale de Belgique. A la tête de celle ci se trouve un eomité exécutif, perma- syndical, deux délégués du parti socialiste. Ces cadres se sont admirablemcnf comportés pendant ces quatre années. Qu'il suffise de rappeler l'impressionnante protestation qu'ils adressèrent, fin 1916, à M. von Bissing, contre la déportation des chômeurs. Ce document fut reproduit dans le monde entier; Haase, au Reichstag, le salua comme faisant hon'neur' au prolétariat moderne. Trop souvent, au cours de ces quatre 'ans de douleurs et de misères, la Commission syndicale dut poursuivre son œuvre dans le silence et le mystère; elle n'avait pas de presse, elle ne pouvait s'occuper de problèmes sociaux ou politiques, beaucoup de sections régionales ne pouvaient môme se réunir pour des fins purement professionnelles. Ce qui n'empêche pas que l'on put examiner toujours toutes les situations, au point de vue intérieur commue au point de vue international. Et il y eut des assemblées générales du grand comité national qui resteront comme de belles pages d'histoire, malgré la persécution des Boches. Mais voilà qu'avec la liberté recouvrée, fa Commission syndicale, qui a patiemment travaillé, préparé 1 avenir et attendu l'heure, reparaît au grand jour. Elle a tenu jeudi matin sa première grande assemblée nationale. On était nombreux et plein d'ardeur. On y a tracé de maîtr façon la ïigno de conduite, la feuille de route des nombreuses sections. Et c'est là un grand résultat et un grand progrès par rapport aux attitudes du passé. Il arrivaiUtrop souvent en e'Ietque la Commission syndicale se bornait à enregistrer les mouvements et à les suivre. Aujourd'hui, comme il convient à un organisme fort et éclairé, c'est elle qui sonne le réveil, c'est elle qui indique la voie. Et cela ne vaut pas seulement pour les ouvriers syndiqués, trop peu nombreux encore, hélas ! mais cela vaut comme un mot d'ordre pour toute la classe ouvrière de Belgique. Et c'est bien ainsi, au lendemain des fanfares et des « Brabançonnes », aprè.3 que toutes les vaillance de la classe ouvrière belge, donnée en exemple au monde entier. Il y a quelques mois déjà, au moment de la grande offensive allemande de mars-avril, la Commission syndicale, réunie avec le Bureau du Conseil général du P. O. B., avait fait demander au gouvernement qu'il se prononce en faveur du S. U. pur et simple à 21 ans, de l'abolition de l'art. 310, de la liberté syndicale pour les agents des services publics, de la reconnaissance des syndicats. ~Cne bonne part de ces revendications semble bien en voie de réalisation, et Ce fut la condition de la participation de notre parti au gouvernement national. Aussi, ce n'est pas de cela qu3 s'est occupée l'assemblée de jeudi; elio a envisagé la situation économique des travailleurs et a formulé le minimum des desiderata de ceux-ci. Il était temps, car déjà, de partout, on signale des patrons rapaces qui, au lendemain da heures magnifiques que nous venons de vivre, veulent faire tra- les prix d'avant-guerre. Les pommes de terre, au double, quand on en a au magasin communal. Le beurre est, malgré la baisse, S fois plus cher qu'en 101 i. Les œufs, prés de 20 fois; le lait, 5 Les vêtements? Yne paire de sabets coûte presque autant qu'une paire de chaussures jadis.] En bien! les ouvriers réclament un minimum qui représente a peine le doubledes bas salaires d'avant-guerre : S francspar jour pour huit heures de travail,pour tout le pays, pour tout ouvrier,quel que soit son travail, pourvu quecet ouvrier soit majeur, c'est-à-dire ai':2î ans. Est-ce trop? Cela nous apparaîtbien peu ! Et il faut espérer imo- destes revendications seront adm comme base de salaire convenable dans tout le pays, par les comités de secours qui voudront demain contraindre les secourus à retourner au travail. Car il ne faut pas de malentendu : toutes les organisations ouvrières seront de t.out cœur avec ceux qui voudront faire cesser au plus vite l'œuvre de bienfaisance du Comité national. Il est conforme à la dignité de notre classe qu'elle gagne sa vie plutôt que d'être secourue. Mais il y a des conditions essentielles, irréductibles : huit heures par jour, huit francs par jour. Comme minimum de salaire, pour! étant entendu que ces chiffres sont basés sur l'espoir que bientôt nous allons avoir des mesures susceptibles de réduire le coût de la vie et d'augmenter les rations. Si les prix actuels devaient se maintenir, au lieu de 8 francs, c'est 10 ou 12 francs qu'il faudrait exiger. El c'est, du reste, ce qu'il faudra exiger, sel m les régions et les métiers, pour les ouvriers qualifiés. En effet, s'il est bien qu'on garantisse à tous les travailleurs, quel que soit leur talent, le minimum de 8 francs pour huit heures, il est incontestable que pour les ouvriers qui ont appris avec soin un métier, les mineurs, les tailleurs de pierre, les mécaniciens, les verriers, les ébénistes, les cordonniers, les gantiers, les diamaniai res, les typos, les lithographes, etc., etc., il faut y ajouter un supplément, conforme à leurs capacités Pas de Monnaie allemande en Franse Telle est la portée des décisions prises jeudi par le comité national de la Commission syndicale, qui y a ajouté qu'il Le citoyen Cdleaux, condamné à mort,sort de la salle, du Sénat, il y a quinzejours, il eût marché au poteau. Aujourd'hui, il fuit les congratulations enveloppant!inscrits, qui viennentde l'élever à la ^ce-présidence de la Chambre h? Nous le hélons et. sans coup férir, nous lui jetons cette question à la face : Quelles sont donc le* inipressions d'un condamné à m: — Vicier Hugo les a mieux décritesque je ne pourrais le faire, répond-il. El en voulez savoir davantage, faitesvous donc condamner à mort! Comme nous faisons la grimace, il s'exde la boutade et poursuit : — Mais, sérieusement, il n'y a pas d'impression spéciale. Tous ceux, et ils sont «, qui ont fait ce que j'ai fait sontfamiliarisés avec l'idla mort, des qu'ils se n C'est comme le soldat qui va à la tran-. Cela ne veut pas dire, pourtant, que je pas vécu, en moi-même, un drame )yablement pathétique. Ecoutez pluLot. Le jour de mon transport ù Anvers, je e me montra la photographie de toute noire documentation rassemblée depuis six moi?. 11 n'y avait pas ù le de moucharceia ne suffisaitpas. Aussi le policier ajonla-t-il : Vous voyez que nous savons tout. Il ne reste plus que ù découvrir et nous les pincerons. Mais, en attendant, nous pour- arrêler de nombreux innocents. er votre tête : ditesnous!e nom de ces dnous finirons bien par trouver. Je répondis :z le droit de réter, mais non pas de m'insul Et l'on me reconduisit en cellule. Le lenaemain l'officier se présent la bouche en cœur : — Monsieur !3ur, dit-il, nous vous rial wis prcs«excuses. Il apprécie hautement la grandeur de votre caractère et c'est pourquoi il me charge d'une démarche délicate. Vous serezindu. Maïs sauvez la têtede vos vingt comi vous ne dénon- cez pas les Que pourrait-on bien ajouter à ces paroles d'airain? -^-^■y^. L'Octroi immédiat du Suffrage Universel Un courant d' pposition à l'octroi immédiat du S. U. se dessine. Des échos de la réunion de la Droite sont venus jus nous et, le « XX* Siècle » polémique contre le i< Soir, . Le « XXeSiècle » s'en tient ù la procédure prévue par l'article 131 de la Con stitut'on d''p es lequel los Chambres elle Roi décident qu'il y a lieu à revision, les Chambres sont dissoutes et il est procédé dans les quarante jour; à des élections générales,d'après !e vote plural.Les Chambres nouvelles délibèrent sur la question de revision, et une formule n'est valable mojorité des deux re s'est formé le ministère de la onstruction nationale. La collaboration socialiste n'a été décidée qu'à !a condition de l'octroi immédiat du S. U. à i\ ans. Les éleeti ns de la Consiituanlc doivent se faire au su 'rage universel. Le vote plural ne peut plus fo cli ner. il vio'ait la constitution qui porte que ions les pouvoirs émanent de la nation. La nation entend jouir de son droit dans des conditious d'égalité. En fait, à l'heure présente, il n'y a plusen Belgique qu'un seul pouvoir consti.fcuti nnel, c'est le roi. La Chambre et le.Sénat actuels ne sont p us constitutionnelsécrétant que la Constituantesera élue au suffrage univers .1, le Parlement rentre a dans l'esprit et m'me dansla lettre de la Constitution, car il rendrala parole à la Xation, qui se prononcera. Mais la nation pourrait-elle encore se prononcer parle moyen du vote plural qui fa sifiail l'expressi n de a volonté ? Kotre classe ouvrière qui a tant sou .ert et nos I.é'o.qucisoldais ne le supporteraient ias. C'est ce que îo roi a très bien compris et c'est son interprétation qui est la : bonne. A Belgique nouvelle, il faut régime nouvoav }\ Le Comité National a décidé d'étendre aux vieux mineurs pensionnés le bénéficede l'indemnité allouée aux titulaires d'une pension à charge du Trésor ou de caisses spéciales. Le taux en est calculé sur la base de 40 pvc. (quarante pour cent) du montant de la pension annuelle fixée, pour les vieux mineurs à 360 francs, et pour les veuves des pensionnés à 180 francs, ce qui représente une indemnité de 36 et de 18 francs par trimestre. La liquidation s'opérera trimestriellement et par antici* t la première fois pour le quadrimestre 1918. Les bénéficiaires eles allocations de vieillesse qui n'auraient pas perçu l'intégralité des sommes liquidées pour la période de 1915 à 1918 inclus, à l'intervention du Département de l'Industrie et du Travail, recevront, à charge du Comité National, une indemnité unique de 40 fr. La «Région» étaitun journal de re paraissant à Charleroi. Son éditeur le fait paraître sous le titre « La Liberté />. La « Région » avait publié des annonces pa)'ées du bureau d'engagement allemand de la Militarisch Kanal Direction d'Anvers et des annonces d'achat de cuivra destiné a l'armée allemande. Le «Journal do Charleroi* l'a flétrie et traitée de vendue aux Bóches, attendu que ce journal n'avait obtenu l'autorisation de paraître qu'après le refus des journaux de 1914. Et l'éditeur de la «Liberté» fait un procès à noire confrère. Pour du toupet, c'est du toupet. Une brigade de cavalerie belge est entrée, le 30 novembre, â Aix-la-Chapelle. Si les fonctionnaires allemands, dont beaucoup se sauvent, ne cachent pas les sentiments hostiles qu'ils ont à l'endroit de noire armée — qu'ils savent la cause initiale de leur déconfiture! —la population de la rive gauche se montre plutôt curieuse et semble attendre des nôtres une amélioration de leur régime alimentaire. La France et Paris ont fait au roi d'Angleterre un accueil enthousiaste. Le roi des Belge: arrivera à Paris le 4 ou le 5 décembre. M. Wilson, au cours d'une soirée â l'ambassade de France â New-York, a exprimé sa joie â penser que l'Alsace et la Lorraine étaient rendues a ia France, puis, abordant la question de la Soldes Nations, il a dit : « Par la Sociét j des Nations, une association forte, honnête comme celle qui existent cette heure entre les puissances victorieuses et une a lion contre laquelle aucun effort du des:Q: ne pourra prévaloir et qui se dressera toujours con ire les «hors la loi ». Les délégués britanniques à la Conférence de la paix et leur personnel formeront un effectif do 450 a 500 personnes. Et ce chiffre ne comprend p 'S le personnel auxiliaire qui accroîtra fortement cet effectif. Les 1,170 officiers, sous-ofîîciers et soldats français et belges internés à Genève, ont quitté la ville mardi pour rapatriement. Le retour des 16,500 internés français et belges encore actuellement en Suisse durera jusqu'au 9 décembre, â raison de deux trains par jour. On mande de Budapesth que l'épiscopat hongrois, afin de réaliser la réforme démocratique de la propriété, a mis ses biens fonciers â la disposition du gouvernement. Le général Ludendorf, le vaincu, un des chefs des Alldeutschen, est arrivé a Malraoë, en Suéde. L'empereur et le cîownprinz n'ont pas osé rentrer en Allemagne, Ludendorf se sauve. L'ex kaiser reçoit une volumineuse correspondance. Il est tenu très exactement au courant de la situation, non seulement en Allemagne, mais aussi dans les autres pays. L'ex-impératrice d'Allemagne est arrivée jeudi soir auprès de son mari. veile do l'acceptation de l'armistice par 1 Allemagne par les sonneries des grandes cloches dont le kaiser fit don à l'établissement allemand dn mont des Oliviers et sur lesquelles il fit graver son nom. ^ Aux prochaines élections, M Asquith, l'ex-premier ministre anglais, aura pour adversaire,à File, une femme, M«° Hope, femme du colonel Hope, grand propriétaire du comté. Manneken-Pîs sourit. îi reçoit la visite de nombreux soldats alliés. Rue de l'Etuve, deux soldats a interpellent un. passant : « Mosieu où se trouvé le statue du polit cassoa p ( ,i> d'une extrême sévérité envers les négociants qui enfreignent les règlements et qu'on n'hésite pas à les jeter en prison. Gare â certains cultivateurs et à nos trafiquants si notre « contrôleur des vivres » suit cet exemple! A six heures du soir, M. Hoover a pris congé; il paraissait à peine fatigué de ces longs palabres conduits avec un calme méthodique, coupé de temps en temps, M. Hoover l Le contrôleur des vivres des EtatsUnis, l'homme qui a réglé durant les derniers mois de guerre, les expéditions vers les pays alliés, le « Grand Ami » de la Eelgique, sur le sort de laquelle il a veillé depuis 4 ans avec un soin particulier. Sa présence était signalée, il y a quelques jours, en Angleterre, puis à Paris. Tout le monde, ici, l'attendait pour la semaine prochaine, et se réjouissait, de fêter, comme il convient, le.par un peu d'humour, d'une main maniant incessamment quelques grosses monnaies de billon, tandis que de l'autre il caresse un vulgaire petit brûle-gueule en bois avec un simple bout en corne dans lequel rougiraient de fumer nos dandys de toutes les classes! Nous craignons que. samedi prochain cet homme, dont le rôle est si grand dans le monde, ne soit entièrement gêné des hommagei qu'on lui rendra. ""•^m^^^* Le Béco du Lignard L'anecdote iîoUs fut contée par un petit lignard au 9e . d'origine flamande, qui, dans rgique dialecte du terroir natal, nous jure ses grands dieux, qu'elle est authenn tique. Voire, dirait Panurge. Donc, c'était au front de Dixmude, dans la ligne des tranchées belges. Pendant une accalmie, tandis que le fracas de la mitraille s'était aoaisé, un3 paysanne Hue tie, l'aspect endimanché, dont les sabots trottinants, écrasaient les mottes de terre, s'avançait, un panier au, bras, en route vers les campements, histoire d'aller ravitailler les jass... Tout ù coup, l'un d'eux surgit à l'arrière; il aperçoit l'accorte campagnarde?' qui chemine et en quelques rapides enjambées, la rejoignant la saisit galamment par la taille, comme eut fait un crâne trou- A ce sujet, annonçons à nos lecteurs que les organisations ouvrières ont exprimé le désir d'avoir l'occasion de lui exprimer directement la reconnaissance profonde des travailleurs et des pauvres gens qui savent ce qu'ils doivent à leur «grand ami». Espérons que leur yceu' sera exaucé. On devine F anxiété des excuses et — irquoi pas? — la riposte de rassurante pays va Iravorser, avant u avoir reçu espièglerie royale et de jolie indulgence effectivement les indemnités auxquelles féminine. il a droit. ministre, M. Delacroix, a exprimé à ~\L Hoover, d'une façon chaleureuse, la reconnaissance du pays entier. M. Hoover, un homme jeune encore, assez élancé, a Le beco du lignard fut tenu par 1st' reine, pour un vivace hommage-lige. Le premier ministre, M. Delacroix, a La scénette est-elle véridiqueî Nous n'irons pas y voir. Si nous avons eu la hardiesse de la conter, au risque d'effaroucher l'irréductible républicanisme des plus farouches de nos meilleurs amis, qui est aussi le la figure pleine et rasée,"^ ^LSîSaW^16^ ffi* clle v est & . l , , ,,-certes vraisemblable et quelle explique d une mise très simple, parlant d une fanon pas le loyalisme de l'armée, car lei con posée, avec clarté et précision, vousentiments monarchistes, au sens politique lait se dérober à toute manifestation, et ce ^^^T^n^pmi? ù™irda îns ,toutcî^ . .„. . ,, ., meus i auacnement personnel des petits IS 1 insistance de tous, qu il .soldais belges ù leur compagnon de luHe consentit enfin à laisser faire violence à sa modestie el â promettre de revenir à Bruxelles, samedi prochain. Après un rapide déjeuner, MM. Hoover et Poland, accompagnés de MM. Franqui et Wauters, ont repris au Comité national, avec MM. le chevalier De Vv outers, Van Bré et Baetens, ainsi que quelques membres de la Commission for Relief in Belgium, ' l'examen détaillé du programme de l'importation pour les mois prochains. A ce propos, il convient de remarquer qu'aucun produit, vivres ou vêtements, des catégories que traite le Comité national, ne peut être introduit en Belgique, même d'Angleterre, que par l'intermédiaire de la Commission for Relief. rt Cobourg et à sa vaillante petitefemme qui a, du moins, gagné dans leVambulances et les tranchées, Tindiscutableoroit a la grande naturalisation et din-' contestables titres au respect général et à 1 unanime sympathie.i Les faits sont les faits: ce n'est pas en refusant de les acter, qu'on en peut abolir, la réalité. En l'espèce, même et surtout au point de vue républicain, le mieux est de les scruter et il nous a paru suggestif de relater ode parce qu'il témoigne que la démocratisation des mœurs et de l'esprit militaires pendant la guerre, cette conception et cette pratique de l'égalité en de-. ilcrV,mr?ns- cehesoin et ce courant de tamiiicre .fraternisation devant le péril a tant et si bien imprégné là-bas, l'atmosphère que la reine n'a pas plus que lei autres, échappe a l'ambiance.: us croyons savoir aussi, d'autre part, que si les moyens de transport, encore■ de go! toujours très difficiles,répondent à Fat- . Q11'™1 tente, le, quantités de vivres importées !&^ e^ JeTm^u-omSeSrt" "iB ubiront une augmentation déjà sérieuse, j pats nous rapportent du iront, doit aboi*. protodes s'en attriste iou qu'on s'en ré- „ a rajeunir l'étiquette mais à tôt conservées, en lait, en pois, haricots ou tard, à l'amiable peut-être, saperIWet riz. Il semble pcpaiementd'ame- chronique survivance des dernières m> ner assez vile de grandes quantités de ?^-?^CLm"lf"5 SSJvenî plus^sister ,. . . ftiiPro*»isolement, comme chez nous, qu'en chaussures a tres bon marene, quelques vertu d'un prestige qui n'émane plus de millions de mètre; d'épais tissus en laine iacouronne, mais de la personne des soupour confectionner des vêtements, des -' -' .?-u vsl..ion*,rc'rere < ncprocède confectionner des veiemems, ces plusdcrautorité royale proprement"^chaussettes, etc.|mais de 1 autorité morale des monarques M. Hoover s'est aussi beaucoup préoc* est .ime f cl populair, cupé de la situation intérieure et des vi-'ïaia£*K& ff ^ f£ j vres indigènes; il est d'avis qu'ici, comme veillance d'Elisabeth gracieuse bieneut raison de ne qui sode impunément. purement accidentel; c'est un sisho voire même en Hollande, il est necessaire des temps... Les reines qu'on embrasse en rase campagne, sous la fart des i nrées ; L'emnêcher les nrix s''-Icnc -,clir - unCielcîair - santhien près -s prix d3redevenir, nous ne dirons pas de simw pies bourgeoises, mais de braves et bonne* ■ enn d'exercer un contrôle sévère sur la plu- de famine et d assurer une équitable ré- partition. A ce propos, il a expos: qu'aux Clt£J Etats-Unis, pour atteindre ce but. on estiJtóSni! 4S5S22S WüüMSBSjS ^malgré tout, camarade l Que prouve ce baiser-là, sinon qu'entre deux rafales dobus, un homme nest jamais qu un homme et qu'une reine n'estapres tout, qu'une femme — une vailme. ma foi, pour le dire tout

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Dit item is een uitgave in de reeks Le peuple: organe quotidien de la démocratie socialiste behorende tot de categorie Socialistische pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1885 tot 1980.

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