Le peuple wallon: organe démocratique paraissant les dimanche et jeudi

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17 februari 1918
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s.n. 1918, 17 Februari. Le peuple wallon: organe démocratique paraissant les dimanche et jeudi. Geraadpleegd op 06 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/wp9t14w533/
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ir\?ÀNNÉE. — N* 4. 10 Sentîmes levnomérc 17 FÉVRIER 1918. LE PEUPLE WALLON ORGANE DÉMOCRATIQUE PARAISSANT LES DIMANCHE ET JEUDI Celui-là seul serait sûr de ne rien récolter à la moisson prochaine, qui n'aurait rien semé parmi les tempêtes d'aujourd'hui. Toutes les correspondances doivent être adressées à l'administrateur : 25, Rue de BelloVue, BRUXELLES ABONNEMENTS : Un an, 10 fr — Six mois, 6 fr. — Trois mois, fr. 3.50 ANNONCES : fr. 0.75 la ligne. Secrétariat du journal a Gharleroi : J LAUSIER, «O, Rue Léon Bernus, L'OPPORTUNITÉ DU MOUVEMENT ACTIVISTE FLAMAND Contre l'activisme, contre sa logique, 0i n'oppose que le contre - argument sentimen tal de l'inopportunité. On semble toutefoi oublier quelques faits importants qui devraien être retenus surtout par ses ennemis persor nels en Flandre : les patriotards et lesfransqui Ions. Ces braves gens jouent l'étonnement e semblent découvrir d'aujourd'hui seulemer que les Flamands sont d'affinité germaniqu et qu'en eux vit toujours l'âme de leur rac< Aussi, est-il'amusant de retenir la consor nance si flamande des noms de ceux qui prc testent aujourd'hui contre l'activisme, conti la flamandisation de l'Université de Gant contre la séparation. Ils s'appellent Braur Franck, Keglinger, Mossli et d'autres. C'es Weyler, à Anvers, qui monte dans l'aut communale et court chercher des sigm tures passivistes. Ces patriotards si chatoui leux crient haut, tapagent, tâchent d'étourd les mémoires tenaces de ceux qui se souviei dront malgré tout qu'il est bien tard pou avoir tant de susceptibilité. Les activistes nous plaisent, à nous, Latin parce qu'ils sont francs. Ils ne renient rien. 1 ne jouent pas les petits dégoûtésquand on lei parle de Schiller, de Qoethe, ni de Haup mann. Us écoutent encore Wagner et Beeth< ven. En politique, ils ne désavouent pas J. I Willems, le père du Mouvement Flamand, d'avo été l'ami de Hofmann von Fallersleben, d « Duitsch Vlaamsche Zangverhond », ni 1 poète Van Duyse d'avoir été le président, avs l'Allemand Wolff, qui créa en Belgique de loges linguistiques flamandes. Ils ne| désavouei pas Prayon-Van Zuylen qui écrivit en 1S9"7 « Nous, Flamands de Belgique, "honorons i aimons nos parents de race allemande (Stai: verwanten), qui nous ont sauvés deux foi Ils ne désavouent pas non plus Vanderkindei d'avoir écrit un jour : « Notre Mère, la Oe manie », ni le poète Rodenbach, qui a sa stati à Roulers, pour avoir écrit: Aujourd'hui dans l'ardeur de ma pleine jouvence je maudis et l'idée et la Muse de France. Je sens en moi, "pour doubler ma haine de Flamam Sourdre encore en mon cœur le sang allemand. Et si, un de leurs brillants partenaires q se trouve de l'autre côté de la frontière e Hollande et qui, dans son journal le Belgisi Dagblad assassine un peu chaque jour flamingantisme activiste — il s'appelle Léoni Ducatillon—ne s'en était lui-même frappé poitrine trois fois, ils ne lui donneraient p; l'absolution d'avoir collaboré un jour à revue germano-flamande Germania, dirigée p; Haller von Ziegesar. Et après cela, que Franck d'Anvers s'excu! lui aussi bien vite d'avoir manqué un jour, e 1911, à une réunion des «Trois Suisses », pari qu'il était à Hambourg l'objet d'une fête org. nisée en son honneur par 1,200 armateu: allemands. Non, à notre point de vue, ceux-ci les pass vistes comme ceux-là les activistes restei pour nous du même sang. Ils ont puisé à la même source intelle< tuelle. Mais les uns l'avouent, les autres nrosen C'est affaire entr'eux de Se débattre. Nous les tenons tous deux pour de bor Germains. —o— 11 y a aussi une préséance à établir dans responsabilité de l'activisme. Quelle en a é' l'origine? Mais c'est à vous, passivistes hu leurs, qu'il revient la plus grosse part c responsabilité! C'est vous, les premiers crirr nels en inopportunité! Chronologiquement, le premier journal c revendications flamandes a été la Vlaamse) Stem, publié dès le début de février 1915 e Hollande, par un personnel rédacteur compo; de Van Cauwelaert, Hoste, C. Buysse, De Rii der, Van Puyvelde, sous la direction du socialis Alberic De Swarte. C'est De Svvarte qui, dai trois articles sensationnels intitulés : « Parl< est le Devoir », le « Diagnostic », le « Salut justifia brillamment le principe de la sépar: tion administrative. C'est" encore De Swar qui rédigea, à la fête anniversaire de la B. 1 taille des Eperons d'Or à Bussum, en juil let 15, un télégramme au Roi où il réclamai 5 justice pour les Flamands. On lui répondi t par la formule vague de l'Union nécessaire. Par quelles interventions, nous les ignoron ;- aujourd'hui encore mais nous les supposons t le socialiste De Swarte, le libéral Hoste et 1 t catholique Van Cauwelaert se retirèrent-il; e quelques jours après cet éclat de la Vlaamsch \ Stem? On suppose, est-ce vraiment se trompe; i- que le Havre avait agi? Vandervelde était i- cette époque en Hollande. Poullet aussi. D e Londres Hymans pouvait agir sur Hoste. Quo I, qu'il en soit, le trio supportera la respons; i, bilité d'avoir été ce que les Flamands dés t gnent sous le nom de « Baanbrekers » (le D frayeurs de chemin). :- La Vlaamsche Stem a donné prétexte à 1 1- Vlaamsche Post qui a commencé en Belgiqn r à Gand, le mouvement activiste, i- La Vlaamsche Post plus courageuse ou r mieux dire moins circonvenue, continua 1 campagne. s, Mais, en fait, répétons-le, les premiet s coupables, s'il en est, sont De Swarte, Va ir Cauwelaert et Hoste. Ils ont accouché d'u t- monstre qui leur fait peur. i- Trop tard, leur nom restera "à jamais gra\ \ au baptistaire de l'activisme. ir Le délit d'inopportunité cesserait donc pari u que les conséquences logiques du mouvemei e déchaîné effrayerait. c Non, restons logiques, prononcent les act s vistes. Vous avez fourbi l'arme dont nous noi it servons. Les coups que nous donnons, c'e : vous qui les avez préparés. Vous leur avez ass :t gné des victimes : le pouvoir central oppre i- seur, ses soutiens îorfs et puissants, s. D'ailleurs, c'eut été partie perdue que d'e; e trer en guerre lorsque tous ces-personnagi r- seraient revenus, entourés de leurs gendarme ie de leurs juges, disposant du sabre et du c chot. La guerre a créé une situation révol tionnaire. Les forts sont devenus les faibli et ceux-ci les puissants. Nous en profitons, disent les activistes. N'es i, ce pas aussi un bon moment, le meilleur, cel où notre adversaire n'a plus de crocs. Penda . des années, nous avons lutté pour l'Universi flamande; Franck, Van Cauwelaert, Huysman ^ Anseele et d'autres avalent obtenu de de Br queville qu'en octobre 15, si 1a. guerre n'éta ,e intervenue — de Broqueville l'a avoué — el j était un fait. Il est vrai que de Broqueville r l'a avoué que depuis que les Flamands I'oi obtenue. ir Pendant des années nous avons aussi con battu le bilinguisme. La lutte n'aurait jama cessé sinon à notre désavantage. Contre è pareils gaillards, il est ibpportun non seulemei de lutter, mais de vaincre. D'ailleurs, la Vi j toire c'est eux qui nous l'ont amenée. Noi ,s l'acceptons. Que peuvent répondre à tout cela les pass vistes? Opportunité. Opportunité. Et ils se renvoient les uns aux autres mot, s'anathémisant comme deux compères q se connaissent trop bien. t. -°~ 13 Puis, il y a enfin une dernière chose qi cache le reproche d'inopportunité. Vous souvient-il d'avoir jamais entendu ava; '14 que le} Gouvernement belge ait estimé! que \ a séparation était opportune? :é L'argument n'abrite aujourd'hui comme alo r- que la peur. !e Ceux qui renvoient les activistes à une sol i- tion après la guerre n'ignorent pas que l'oi portunité d'alors sera d'étrangler à jama [e cette mauvaise drôlesse de séparation' et, mal xe cieux, ils conjurent d'attendre. n C'est à partir d'ici que tous les séparatisti ;é ont partie liée et que l'opportunité n'est pli I- le fait exclusif d'un mouvement activiste qu :e qu'il soit, flamand ou wallon, mais du prii is cipe séparatiste lui-même. Ceci nous regarc :r tout autant que les activistes flamands et noi », avons, nous, Wallons, d'autres raisons pli i- sérieuses encore de; déclarer (^ue,'dès à présen :e la séparation est plus que jamais opportune, i- Nous le démontrerons. D. De Peron. Autonomie Politique Dans De Eendracht, Wilfried écrit sous c litre un article dont nous extrayons les pas sages suivants : « Le principe de l'autonomie politique d la Flandre étant accepté, les activistes ont résoudre la question de savoir sous quel! forme la plus favorable ils la comprennent Deux solutions se présentent à nous : i° l'Et Flamand autonome, entièrement séparé do Wallonie; 2° la reconstitution de la Belgiqi 3 sur une base fédérative, selon une Confédi tion d'Etats de Flandre et de Wallonie, i possédant chacune l'autonomie politique, î Pour des raisons que nous laissons en delioi i du cadre de cet article, nous considérerons : ; première solution comme non souhailable i préférons envisager l'autonomie de la Flandi ■ !■ iiiwimrruaa—wmnma—oagaWMi m — en-deçà1 des frontières d'une liaison d'Etats I avec la Wallonie. Cette liaison d'Etats pourrait prendre un des quatre formes suivantes : l'union person nelle, l'union réelle, la Confédération d'Etat j et l'Etat fédéral. j Avant d'examiner les différentes forme énoncées, faisons une remarque préliminaire Il ne s'agit naturellement pas de fixer un choi pour la constitution future de l'Etat et d £ l'appliquer un manuel d'économie politique e mains. En pratique, on agit autrement. O e fixe la conception de l'Etat d'après les néces sités et, selon qu'il en sera ainsi ou autremen .-j elle constituera la conséquence d'une procéclui historique, et seulement alors, sur le fait éla I bli, on apposera une étiquette. Si donc, nous examinons les différentes cor I ceplions d'Etat Fédératif, c'est simplementpoi; fixer les points principaux d'après lesquel l'union de la Flandre et de la Wallonie e fera dans la Belgique reconstituée, sans qu notre préférence à une des formes nous obi ' gent à en appliquer d'une façon servile toute ^ les particularités. Procédons à un examen concis de chacun a de ces quatre conceptions. g i° L'Union Personnelle. — La caractérist; que de l'Union Personnelle est un souverai commun. En dehors de cela, chaque Etat poi sède sa complète autonomie, même en ce ep concerne la politique extérieure. Il est sar contredit logiquement exclu qu'un des Eta ,e de l'Union pourra être en guerre avec l'auto rï C'est pourquoi il doit exister une certaine uni dans la politiejue étrangè®. de l'Union. C'e j ici que se trouve la grande difficulté poi maintenir une pareille unSm, parce qu'il y i de deux Etats qui, ainsi que la Flandre et . j Wallonie, sont attirés par deux centres diff rents d'attraction. On doit en conclure, pour de sérieuses ra sons, qu'une pareille liaison ne serait pas di rable; d'ailleurs, à part T ournent sentiment du maintien d'une maison princière commui ' et l'argument formel du maintien du ncn Belgique il n'existe en fait aucune raisc pour choisir, préférablement à la complète soi veraineté d'un Etat autonome, cette appareil unité qui subsisterait uniquement dans • communauté d'une maison princière, ear ^ politique étrangère serait alôrs débarrassée p; [£ là de toute entrave et la durée d'un Etat e s mieux garantie. 2° L'Union réelle. — Ici, l'unité dans ui j j liaison d'Etats réside non seulement dans communauté d'une maison princière, mais dai la communauté de certaines affaires; par exen ^ pie, des Affaires Etrangères, l'Armée, les Ci lonies, la Douane. Comme exemple d'unie réelle : l'Autriche-Hongrie, où les Affair js extérieures, l'Armée et les Finances sont géré i on commun, tandis que certaines autres, tels Commerce et la Douane sont renouvelés pi conventions décennales. Suivant cette forme, chaque Etat possède ; puissance législative exécutive et judiciaire poi j ses intérêts personnels, tandis que les affair communes dépendent d'un organisme centr du Gouvernement (Conseil Fédéral). Ie Les compétences de cet organisme centr j sont plus ou moins étendues. 3° Confédération d'Elats. — La Confédér. lion d'Etats est une liaison permanente d'Eta indépendants reposant sur un traité du Dre des Gens : la souveraineté des différents Eta le reste entière. A cette forme, qui semble appa ^ tenir au passé, sont attribués les mêmes incoi vénients qu'à l'Union Personnelle. Ia 4.° L'Etat Fédéral. — L'Etat Fédéral est i Etat souverain formé ele plusieurs Etat: Exemple : la Suisse el l'Allemagne. En prii cipe, si la centralisation en est la caraetéjri 1 tique, le droit fédéral passe avant le dr< ? d'Etat. Pour l'extérieur, l'Etat Fédéral l'oa'n IS un Etat complètement unitaire, en ce que dépendance de chacun des Etats est soumi: à la souveraineté de l'Etat Fédéral. "s On peut dire, conclut l'auteur, que d'apr cette forme de centralisation d'Etats, l'auh nomie de la Flandre ne serait pas suffisan 1 ment garantie.'» is ts 1 Après la Conférence de Nottinghai L'Evolution du Prolétariat anglai it ' a ie II m'a été donné — en qualité de « délégi I- fraternel » du Parti Socialiste Français — e >t suivre depuis le début de la guerre, les tro grands congrès nationaux tenus par le Par ■s du Travail britannique. A Bristol en 1916, a Manchester en 1917, à Londres la semaine de ;t nière, j'ai pu, par un conlact de plus en ph e intime avec ce « Parlement élu Travail », bie pénétrer les aspirations et les tendances d prolétariat d'outre-Manche, e La comparaison entre ces trois congrès pe. met d'apercevoir tout le chemin parcouru pi s la classe ouvrière anglaise depuis le début e la guerre, tout le progrès accompli par si s éléments les- plus avancés. La «gauche» du Labour Party est form t surtout par les membres de la plus importan e organisation socialiste, 1" « Indépendant Laboi il Party » et des militants trade-unionistes les pli 11 ardents qui suivent son action. Ce group ment de militants fervents et combattjfs, qr ;, à vrai elire, comprend les éléments les pli e intelligents el les plus éloquents élu Laboi Party, les Ramsay Mac Donald, les Snowde les Anderson, les Robert Smillie — ceux qi r avec leur leader récemment disparu, le r r gretté Keir Hardie, ont créé l'organisme po. s tique des travailleurs anglais. Leur attiluele da: e la guerre a été celle des minoritaires frança e — avec une accentuation du point de v pacifiste, allant, chez certains, juseju'à une soi s de lolstoïsme, de « non résistance au mal qui no voulait même pas envisager l'emploi e la force militaire et se traduisait par la rési tance et tout le martyrologe des « passive 1 i- sis tors ». n Très petite minorité au début de la guen ;- la gauche était à Bristol, en janvier 191 li — dans les voles les plus favorables — ela is la proportion d'un contre deux. Numériqi; ts ment, les proportions ne semblaient pas li i. différentes à Manchester en janvier 1917,1111 ;é on sentait cependant qu'une évolution profon st s'aœomplissait dans les esprits des délégués ir en dépit du résultat des scrutins, les appla a dissements enlhousiastes d'une grande par a ele la salle que recueillaient à plusieurs repris >- Mac Donald, . Snowden, Smillie, Auderse étaient déjà caractéristiques. i- Depuis, il y a eu la Révolution Russe, c i- a fait l'impression la plus profonde sur il prolétariat britannique; il v a eu Stpokbol ie auquel, après son voyage en Russie le leac II du Parti, Arthur Henderson s'est rallié n préférant abandonner son siège dans le cabii r- de guerre de Lloyd George, plutôt que e te renoncer. Il y a enfin les l\2 mois de guer la l'immense dégoût et l'immense lassitude de [a guerre qui, partout, vont croissant dans ir monde, parmi les ruines et les désastres ace st mulés. —o— ie Le Congrès de Nottingham fut l'un e ls plus importants que le Labour Party ait jam 1_. tenu. Il 11e comptait pas moins d'un mill de délégués, réunis dans le vaste Albert Ht III que les églises protestantes du grand cen ;s tulliste avaient bien voulu céder au Cong; -s ouvrier. Comme ,à l'ordinaire, il fut précé 'c do la Conférence de la Ligue ouvrière fén lr nine. Cette organisation déciela d'ailleurs elissolution, le droit de vote accordé aux fe: 'a mes, les appelant dorénavant à prendre pu: ir ment et simplement place dans les groupeimej -s de circonscription que prévoit la nouve Constitution du Parti. Une autre conférence préliminaire, epii ré [l' nissait le mardi malin et après-midi tous délégués des Trade-Unions et élu Labour Par acceplait une proposition intéressante, tend; ^ à élever comme un monument commémora à la mémoire des travailleurs organisés toml 's dans cette guerre, un vaste immeuble, u l~ « Maison du Peuple », qui donnerait eni aux organisations ouvrières londoniennes et tout le Royaume-Uni, le grand centre dont el 11 ont grand besoin. Les initiateurs de ce pro '■ voient grand. Ils ont estimé à 3oo,ooo livi 1_ (soit 7,500,000 franes) le coût de ce va; édifice! Toute la soirée du mardi fut consacrée ie l'Internationale. Pour celui qui se souvient 1 caractère purement national que présentait >c mouvement ouvrier anglais il y a quelques s nées encore, c'est uu spectacle vraiment m< iS veilleux que celui des progrès ejui y ont 1 fait par l'idée internationaliste, au lendeme 1 élu plus effroyable déchaînement de bail nationales ejue le monde ait jamais vu. A l'hei; actuelle, le prolétariat anglais est, dans sa ti grande majorité, pénétré de cette idée que paix devra être faite par l'Internationale 0 || vrière — et que seule elle jpeut donner monde la paix juste et durable qu'il lui fai Tour à tour Camille Huysmans, le elépi s de Bruxelles, qui est en même temps le ti courageux el tenace secrétaire du Bureau S cialiste International, arrivé la veille ié Stockholm, Litvinoff, l'ambassadeur bolschev: le furent accueillis par des démonstrations entho is siastes des 3,000 aueliteurs. Le représentant ti la Révolution russe fut particulièrement acc! à nié. Toute la salle s'était levée pour l'ovatio ner. Les applaudissements 11e cessèrent q is lorsqu'il s'efforça de justifier la dissoluti n de la Constituante. Cette partie ele son expc u fut accueilli par un silence. E11 revanche les noms de Lénine et Trotsky — en particulier ce r- dernier — furent acclamés frénétiquement. Je ir no dirai rien de l'accueil epii fut réservé au le représentant des socialistes minoritaires ele « France — sinon qu'il me toucha profondément. Enfin, Vandervelde et Renauelel, encore que ;e. leur point de vue majoritaire heurta bien évite demment l'opinion d'une grande partie de la ir salle, furent corelialement accueillis et app-lau-îs dis. La soirée se termina par un puissant dis-3- cours de Ramsay Mac Donald, souligné d'ova-li, lions formidables. II évoepia un soudain « ral-îs longemenl » de la grande table où étaient assis ir les représentants des travailleurs de France, ele 11, Russie, de Belgique, d'Angleterre, — afin d'y ii, placer tous les représentants du prolétariat e- mondial. i- —o— is is L'état d'esprit du Congrès ne se traduisit ie pas d'une manière moins significative dans le te vote à l'unanimité de la résolution d'Arthur », Henderson en faveur de la Conférence Sociale liste Internationale. Cette fois, c'est à l'una-s- 1limité qu'elle fut adoptée, les « never-endists > e- (partisans de la guerre sans fin) n'ayant pas osé lui opposer un sémillant de résistance. La e, seule concession qu'elle contenait — et elle 6, est bien minime el de pure forme — était ns l'acceptation d'une ville ele Suisse, à la place e- de Stockholm comme lieu de convocation, ès- Pour cette grande réunion, qu'appellent de us tous leurs vœux les peuples meurtris, le pre-tle mier ministre anglais donnera certainement les et, passeports. Il n'est plus possible d'en douter u- après ses dernières déclarations. Je crois que fie le président du Conseil italien, M. Orlando, est ;es dispeisé à les remettre aux représentants du m, prolétariat italien. Le gouvernement ele M. Clé-menceau se trouve donc en face de toutes ces ;ui responsabilités. Elles n'ont jamais été à cet le égard — comme à beaucoup d'autres — aussi m, redoutable.;. 1er La Conférence Internalionale sera précéelée — d'une Conférence Interalliée, dont les modali- iet tés de convocation devront être débattues et ' y fixées entre toutes les nations participantes, fe, car elles ne peuvent bien évidemment être dé- la cidées seulement par nos amis anglais ejui nous le convoquent. u- Les tendances du. Congrès se manifestèrent enfin d'une manière caractéristieiue dans les décisions qui atteignaient la droite du Congrès, et surtout les membres du Parti, qui sont dans les le gouvernement de M. Lloyd George. Il fallut jjs toute la diplomatie. d'Henelerson pour que le er Congrès 11e leur ordonnât pas d'en sortir de j]j suite. Encore 794,000 voix contre i,56o,ooo se ;re prononcèrent-elles pour celte solution radicale, ■ès Mais les pauvres ministres furent l'objet de blâmes multiples. L'un d'entre eux, H. G. !j_ Roberts est en face du refus des trade-unio-ga nistes de sa circonscription de le représenter n_ aux prochaines élections. liâmes, à Glascow, •e_ n'est guère mieux loti. A tous, le Congrès jfs intima brutalement l'ordre de sortir de la ]le « Ligue des Travailleurs brilaniiiejues », sorte d'association jaune dont llodge était le prési-:U_ dent, et l'inénarrable Fisher, le secrétaire gèles néra1' [yj Notre vieil ami Hansbury corrigea d'ailleurs ce que certaines attaques pouvaient avoir ele tlf trop brutal en faisant entendre, lui, ardent ,5s révolutionnaire, un émouvant appel à l'unité ne du Parti. Elle apparaît, au lendemain de ce ■jn Congrès si fortement orienté à gauche, plus je forte que jamais. les Jean Longuet, jet Député de la Seine. Nous avons extrait l'étude précédente du journal parisien Le Pays, numéro du 1" fé-vrinr a lu 5 C le »- L'Annexionnisme du Gouvernement Belge ^té * «... les petits Etats s'épanouiront tous, sans inquiétude, dans les frontières que leur es assignent leurs légitimes espérances. » re (D'un discours du ministre Carton de VViart, ès à l'hôtel de ville de Paris, Je 20 décembre 1914). Ja Notre bien aimé gouvernement, «lont le cadet u- de ses soucis fut la défense nationale, et qui au se faisait honneur d'avoir réalisé le minimum it. do charges militaires pour s'en prévaloir à lté chaque échéance électorale auprès des ruraux ès des Flandres trouva, à coté d'une presse o- annexionniste favorisée par une censure bien- de veillante, une équipe de parlementaires et de k, publiais tes qui lui apportèrent leur concours u- inlassable dans ses projets impérialistes, de Ce qui était le but des uns fut le masque des a- autres : rive gauche du Rhin, barrière mili- n- taire nécessaire, grand Etat catholique à créer, ne Jules Deslrée et Maurice des Ombiaux )n semblent être les automédons du char de sé l'annexionnisme belge, dans lequel s'instal-

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