Le peuple wallon: organe démocratique paraissant les dimanche et jeudi

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10 februari 1918
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s.n. 1918, 10 Februari. Le peuple wallon: organe démocratique paraissant les dimanche et jeudi. Geraadpleegd op 07 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/5717m0576t/
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1" ANNÉE. — N° 2. 10 centimes le numéro 10 FÉVRIER 1918. LE PEUPLE WALLON Messieurs, disait un fa= meux délateur ux courtisans de Philippe, son maître : uelque grossier qu'un mensonge puisse être, e craignez rien, CALOMNIEZ toujours „ J.-B. Rousseau. ORGANE DÉMOCRATIQUE PARAISSANT LES DIMANCHE ET JEUDI .rr.rurvrMTi-.. n.-r - ■ - - — -= • ■ .r ... .rn.« ,..m ■ ■ .. ■■■ ■ n,.-. *-m., ■ i ■■ . — -n.T,, T.r™ r. ■ ■ ADMINISTRATION (provisoirement) : ABONNEMENTS : BUREAUX DU JOURNAL 121, Boulevard du Midi, .BRUXELLES Un an, 10 fr. — Six mois, 6 fr. — Trois mois, fr. 3.S0 ijq, Rue Léon Sernus, èffilRLERSï (Y adresser toutes correspondances) ANNONCES : fr. 0.75 la ligne. A nos lecteurs Le Peuple Wallon est introduit, présenté à tous par la calomnie. Avant terme il a reçu le grand baptême de l'injure. Il est sorti du Jourdain trempé dur comme acier. L'enfant que l'on a voulu tuer est décidé à se bien porter; il sera vigoureux, loyal, honnête et puissant, à la confusion de tous ceux qui ont cru pouvoir l'ctouf-fer.* * * Certes nous avions prévu dans notre programme le chapitre des calomnies mais nous ne croyions pas l'ouvrir sitôt. Nous nous excusons , auprès de nos.lecteurs d'arrêter" au départ — ce ne sera que pour un instant notre campagne d'idées. Il ne s'agit ni de mon ami Houba ni de moi-même qui, ayant plus particulièrement la res-ponsabibilité de ce journal, en avons pesé tous les risques, en avons prévu l'ampleur même celle d'être outragés dans une mesure qui dépasse les habitudes des spécialistes en ce genre d'exercices. A notre point de vue tout personnel, le coup a raté. Au contraire, c'est l'éperon du départ et si nous ne voulions être modestes, nous avouerions notre fièrté d'avoir été tant craints, craints, même par anticipation. On eût déjà été satisfait de faire échec à notre dernière fête du dimanche 3 février, l'espion en a dû faire un rapport désagréable, car plus de trois cents Wallons et nous ne mentons pas, ont acclamé notre journal. C'est la première réponse avant d'autres. * * * Il ne s'agit donc pas de nous mais de nos camarades dont, la tranquilité le repos ont été troublés. Chacun d'eux, faut-il le dire puisque c'est un brevet d'honnêteté que l'insulte dans un pareil papier, est inattaquable, dans sa vie privée, dans sa vie publique et dans ses intentions.Notre Président, Louis Bovy, ancien trésorier de la Ligue wallonne du Brabant depuis 1905, huissier à la cour d'Appel, ne doit à aucun égard, et pour cause, justifier son honorabilité. Nous qui l'avions choisi, il n'y a pas bien longtemps comme Président de notre vieille société, nous l'avons précisément acclamé parce que homme sérieux, pondéré, d'audace tranquille et de toute modestie il donnait à nos idées d'avant-garde l'appui de sa personnalité irréprochable— Bovy est Wallon et anticlérical; ce sont les seules raisons qui le font haïr dans un milieu de baso-soiens, anciens élèves de jésuitières, qui ne lui pardonnent pas d'avoir des sentiments de race et de principe. Il était désigné à leurs coups parce qu'il fréquentait, par devoir professionnel, le Palais, où ces canailles préparaient leur sale cuisine. Potier, comme Bov}', est un des membres de l'a première heure de la Ligue, il a présidé en 1905 à son éclosion, il a participé toujours au premier rang de nos luttes électorales. Il était à l'époque héroïque des luttes orageuses et dangereuses, le second de notre brave camarade Hector Chainaye. Il apportait en tant que directeur de la Fanfare Wallonne d'Ixelles, son concours inlassalable à toutes les fêtes de charité. Il s'est créé une popularité que ses détracteurs ne parviendront jamais à ébranler. Quant à Lausier, notre brave secrétaire et délégué à Charleroi, il est commerçant ; d'une intégrité parfaite. Des loisirs forcés provoqués par les événements actuels lui ont permis de se consacrer d'une façon plus active à notre Ligue et à notre journal. Nous ne dirions rien de Havard, le plus brave garçon du monde, si la calomnie ne l'avait déjà fait cruellement souffrir dans sa liberté lors des hystéries dénonciatrices d'août 1914. Il déménageait et la lumière du bougeoir dont il s'éclairait fut prise par des patriotes zélés pour des signaux qui auraient aidé puissamment, parait il, à l'arrivée encore plus rapide des Allemands à Bruxelles. Il a sollicité à ce moment, le secours de certains Wallons qui le connaissaient de longue date comme secrétaire de la Ligue ■wallonne d'Etterbeek, qui savaient combien il était innocent et inoffensif. Il l'on laissé injurier, frapper, emprisonner. Havard n'en serait pas tôt sorti s'il n'avait eu la chance de pouvoir toucher le docteur De Péron qui fit constater la méprise et notre ami fut rendu aussitôt à la liberté. Il ne lui est resté, de cette aventure que le sentiment de la lâcheté rencontré chez beaucoup de Belges. Peut-être alors n'avait-il pas pensé que ceux-là seraient dépassés par ceux-ci. Nous ne défendrons pas enfin longuement le docteur De Péron dont la réputation, l'intégrité, la valeur professionnelle, le caractère privé, ont été soumis un jour à d'autres enquête^, à d'autres examens que ceux d'aujourd'hui. Il en est sorti plus respecté, plus honoré. L'ancien Directeur de la, Colonie Wallonne d'Aliénés de Lierneux obtint successivement gain de cause près des tribunaux de Verviers, Liège et Bruxelles devant lesquels il a réclamé son bon droit. La commune de Saint-Gilles se l'attachait, un an après son départ de Liernieux comme médecin aKéniste, puis en 1012, le-Gouvernement le désignait aux fonctions de médecin expert du Ministère des Chemins de fer de l'Etat. Il a quitté aujourd'hui la Belgique pour se mettre à la disposition de la Patrie et aller rejoindre' son fils, — mon frère - Lucien engagé volontaire qui défend le pa}'s où continuent à demeurer, pour leurs basses œuvres, les champions de la grande cause patriotique. Nous devons finalement des excuses à )VI. De-vos, objet de la haine personnelle d'un des inspirateurs du fielleux article. Nous nous sommes présentés à lui, que nous rencontrions pour la seconde fois et lui avons exprimé nos regrets de l'avoir involontairement mêlé à cette histoire de basses calomnies lui complètement étranger à nos doctrines, à nos tendances, à notre but. Il nous a remercié la voix émue, le cœur encore secoué dans ses affections de père et de brave homme, tout préoccupé du souci de son fils injurié comme lui et du bien des autres. M. De-vos, qui préside aux destinées d'une œuvre admirable, la conduit en homme expérimenté et en homme désintéressé. Son succès, ou mieux, le succès de son œuvre, provoqua l'attaque d'un être maladivement jaloux qui usa d'un hasard que nous n'avons pas cru si malencontreux à l'égard de ]Vt. Devos, pour tenter de tuer par la calomnie son œuvre dont la prospérité l'irrite le géne et l'amoindrit. Car ce grand, ^ gros homme, rénégat Wallon, renégat *** « couillon comme une robette » pratique la philantropie tapageuse d'un canditat à toutes décorations, à tous hochets qui flatteraient sa lourde fatuité. ♦ Que M. Devos se rassure, nous connaissons l'homme : il a les dents jaunes et ébréchées, il manque de souffle ; il ne pourrait pas plus l'atteindre que nous atteindre. Peut être, nous aura-t-il rendu, à l'un et à l'autre, le grand service de fixer l'attention publique sur notre action. * * * Excusez-nous, lecteurs, et croyez à notre volonté de ne plus nous départir désormais des sentiments de calme qui nous sont nécessaires pour le but d'union et d'entente vers lequel nous marchons. Le souci de nos personnes, je parle de mon ami Houba et de moi-même, n'est rien. L'avenir, avons-nous écrit, sera notre juge. Nous nous en remettons à lui. Clôturons bien vite cette mauvaise page déjà trop longue et reprenons notre plume pour les œuvres saines, propres et loyales de demain. D. Db Per©n. les Yesprées Wallonnes Dans le but de reconstituer à Bruxelles, un foyer où, dans le désaroi moral en lequel nous vivons, les Wallons pourraient venir se retremper, la Ligue Wallonne du Brabant décidait l'organisation mensuelle de réunions récréatives. A cet effet, le 25 décembre, les membres de la Ligne, leurs amis et leurs familles ; avaient été conviés à venir, à la vesprée, célébrer le Noël wallon. Ce Noël wallon, particulièrement réussi, comme organisation et programme, réunit une assistance nombreuse. Ces wallons étaient tout heureux de retrouver une atmosphère à laquelle ils étaient habitués autrefois, et qui réellement leur manquait, aussi revin-rent-ils, en foule, à la seconde de ces réunions si heureusement dénommées vesprées wallonnes. C'est tout juste si l'on ne dut pas refuser du monde et le succès fut complet; pourtant, quelques malintentionnés avaient essayé de faire le vide autour des organisateurs.Le programme de ces vesprées comprend, outre une courte causerie sur les choses de chez nous, un nombre respectable de chanteurs et diseurs de talent, et enfin, pour terminer, une petite pièce. Le tout habilement conduit, sans longueurs ni entractes interminables.La causerie de Dimanche dernier avait été confiée au secértaire général de la Ligue, De Peron, qui après quelques phrases wallonnes empreintes d'une émotion sincère, synthétisa la situation actuelle au point de vue wallon. Il fut chaleureusement applaudi. La troisième vesprêe est fixée au dimanche 3 mars à 4 heures et ainsi le premier dimanche de chaque mois, au Cygne, Grand'Place. Il est inutile d'insister sur l'attrait de ces réunions, elles ont immédiatement conquis leur public ; elles ont déjà leurs habitués bien décidés à n'en pas manquer une et qui nous font, dans leur entourage, la meilleure des réclames; aussi, la boule de neige aidant, on se demande comment, dans peu de temps, on pourra caser tout le monde. O. DlTEUR. .J- ■ |3. ;y.-'-."-M*-r -Iïn a-rra- y- ■."ryn-rr-r i-m;-- Les finances publiques La Wallonie sacrifiée Au point dé vue des finances publiques, la Wallonie a-t-elle intérêt à être séparée de la Flandre? A cette question nous n'hésitons pas à répondre catégoriquement oui. Il y a quelques années déjà, de longues polémiques se sont engagées à ce sujet, sans que les parties aient pu se mettre d'accord. Aujourd'hui que la Flandre a proclamé son autonomie et qu'elle s'est ainsi complètement détachée de la Wallonie, il importe que nous, Wallons, sachions que nous n'avons rien à perdre à ce nouveau régime, pas plus au pT5int de vue financier que sous tout autre rapport. Nos populations ignorent trop souvent que la majeure parties des recettes de l'Etat belge provient de la Wallonie et est dépensée... en Flandre. Souvent, certains de nos mandataires ont protesté timidement à la Cham bre et au Sénat contre pareil état de choses, mais toujours sans succès, les Ministres flamands se montrant systématiquement hostiles au peuple wallon. Il faut bien reconnaître aussi que les populations wallonnes restent généralement indifférentes devant cette iniquité ; elles paient leurs contributions en faisant la grimace, mais enfin elles paient et puis elles oublient. Et tandis qu'elles vont admirer les grandioses installations des ports d'Anvers et de Zeebrugge, les magnifiques avenues d'Ostende, les beaux monuments de Bruxelles ou de Gand, elles ne se doutent pas que tout cela a été édifié ou acquis au moyen de leurs deniers. Et que voient les Wallons chez eux ? De petites gares délabrées, à l'accès difficile, des rivières qui débordent à la moindre crue, des ponts chancelants, des routes mal entretenues sur lesquelles apparaissent de temps en temps deux ouvriers avec une demi brouette de sable et quelques pavés. Bast ! c'est toujours assez bon pour eux, pour ces mécréants qui n'ont jamais cherché qu'à renverser le gouvernement catholique et flamand et ces bons Ministres élus par les « Boerenbonden » (associations de paysans flamands). Aussi, est-il grand temps qu« les Wallons soient conscients de leurs droits. Qu'ils ne s'émeuvent pas outre mesure de ce que leurs frères flamands les abandonnent; qu'ils acceptent le fait accompli et qu'ils soient bien convaincus que, dans un tel système, leurs impôts ne profiteront plus qu'à la Wallonie qui toujours a été sacrifiée dans tous les domaines au profit exclusif de la Flandre, comme nous le démontrerons dans des chroniques prochaines. Contentons-nous aujourd'hui de citer quelques chiffres relatifs à la part respective des deux régions dans les recettes du Trésor public belge. Prenons, par exemple, l'année 1910 et tablons sur les principales branches (Te revenus : contributions directes, douanes, accises, enregistrement, successions et les produits du chemin de fer. Le tableau ci-sprès a été dressée d'après des documents officiels, entr'au-tres le compte général de l'Administration des Finances : Provinces d Anvers, provinpf^ï hf Hainaiit î ifgf Désignation des produits. Fi andres Occidentale et t m ' ' " U^IUL™'-UL Luxembourg et Namur. Orientale, Limbourg. Francs c" Francs c" Foncier 10,909,181.16 11,192,200.78 Contributions ) Personnel 10,595,461.80 7,038,594.72 directes. I Patente . 6,239,911.18 5,243",179.10 Redevances sur les mines . . . 3,517.87 876,675.19 27,748,072.01 | 24,350,649,79 / Eaux-de-vie étrangères. . . . 1,052,329.33 926,595.19 i Bières 271,531.95 171,105.89 \ Viilaigres et acides acétiques . . . 14,152.78 20,495.69 \ 1 Sucres bruts et raffinés. . . . 82,727.95 2,919.65 (DROITS RENTREE.) I -, * ' f Sirops et melasses 441.16 — — [ Tabacs 3,593,406.60 610,196.85 Autres marchandises .... 24,936,606.75 11,623,470.25 29,951,196.52 13,354,683.52 [ Vins étrangers 2,530,127.94 2,640,955.00 » mousseux 14,217.58 — — » de fruits secs . ; . . . — — 817.88 Eaux-de-vie indigènes .... 22,945,275.93 11,986,666.77 Bières 6,168,540.78 3,174,080.00 Accises. 6'049"47 Acide.acetique 78,012.97 — — Sucres de canne et de betterave . 3,690,721.72 4,114,328.21 Glucoses et autres sucres . . . 750,825.59 — — Margarine 348,501.72 * — — Tabacs étrangers 964,841.73 169,020.68 I » indigènes 986,735.83 152,631,82 38,485,792.32 22,244,549.83 ( Actes civils publics 12,900,724.53 10,899,680.75 Enregistrement \ . , «q cn ) » sous seing prive .... 359,488.50 318,717.23 transcription ) * iudiciaires 431,861.31 326,764.15 * transcription. # 358,230.69 439,498.20 14,050,305.03 11,984,660.33 r Droits de succession .... 7,379,367.74 7,356,805.21 Succession. ) » de mutation 1,048,726.54 1,082,013.07 ( » dûs par les époux survivants 137,302.31 142,508.65 8,565,396.59 ~~ 8,581,326.93 Produits \ Voyageurs 32,652,137.04 41,704,388.21 du Chemin de Fer. / Marchandises, bagages, etc. . . 57,082,557.14 103,646,799.71 89,734,694.18 145,351,187,98 "^08^535^456^65 225,867,058.32 Dans ce tableau, ne sont pas compris les chiffres se rapportant au Brabant, car cette province est mi-flamande, mi-wallonne ; d'autre part, l'agglomération bruxelloise ne pouvait intervenir dans cette statistique du côté flamand seulement ; s'il est vrai que Bruxelles est, au point de vue géographique, dans la Flandre, il n'en est pas moins vrai aussi qu'elle a été jusqu'ici la soi-disante capitale de la Wallonie et de la Flandre et que si le chiffre net de sa population donne une majorité en faveur des flamands, il importe de constater cependant que, dans le monde des commerçants, des industriels, des financiers, etc., cette même majorité ne se retrouve plus. Et cela est si vrai que dans son discours du 21 janvier dernier, à l'Alhambra, M. Borms a reconnu que Bruxelles avait échappé à la flamandisation, puisqu'il a déclaré qu'il fallait la reconquérir (heroveren). C'est donc avec raison que nous avons écarté le Brabant de notre statistique. On constate, d'après ce relevé, que dans les principales branches de revenus qui forment le budjet des voies et moyens de l'année 1910, la Flandre intervient pour 208,535,456.65 fr. et là Wallonie pour 225,867,058.32 » Soit en faveur de cette dernière une différence en plus de 17,33,1601.67 » Nos lecteurs auront remarqué que la Flandre dépasse la Wallonie de plus de 33 millions dans l'ensemble des droits de douanes et d'accises ; la province d'Anvers à elle seule intervient dans les droits perçus en Flandre pour plus de la moitié : 36,680,950 fr. 09 sur 68.436.688 fr. 84. Cependant, dans ces espèces de revenus, il faut tenir compte non pas des lieux de perception, comme pour les contributions directes, mais des lieux de destinations. Or, il est évident que toutes les marchandises frappées, à leur entrée à Anvers, de droits de douanes, ne sont ni ouvrées ni consommées à Anvers, mais en grande partis en Wallonie, eJjsurtout dans les agglomérations industrielles des pays de Liège, de Charleroi, de la Louvière et de Mous. 11 serait donc logique de répartir ces revenus d'après ■ les lieux de consommation ; aucune statistique n'existant à cet égard, nous resterons encore en-dessous'de la vérité en n'attribuant à la Wallonie que la moitié, soit 52,018,111 fr. 0.9 au lieu de 35,599,233 fr. 35, ce qui porterait la différence totale en faveur, de la Wallonie à environ 50 millions. Voilà pour les principales sources de revenus du Trésor public belge. On voit donc que la Wallonie n'aura rien à perdre sous le nouveau régime. Nous exposerons prochainement sa situa tion en ce qui concerne les dépenses. • Argus.

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