Le peuple wallon: organe démocratique paraissant les dimanche et jeudi

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s.n. 1918, 25 April. Le peuple wallon: organe démocratique paraissant les dimanche et jeudi. Geraadpleegd op 04 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/st7dr2qr9z/
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i" ANNE: - N° a3, 10 Centimes le numérc 25 Avril iqi8. LE PEUPLE WALLON ORGANE DÉMOCRATIQUE PARAISSANT LES DIMANCHE ET JEUDI Toutes les correspondances doivent être adressées à l'administrateur : 25, Rue de Belle»Yae, BRUXELLES ABONNEMENTS-( On s'abonne à tous les bureaux de poste) : Un an, 10 fr — Six mois, 6 fr. — Trois mois, fr. 3.50 ANNONCES : Ir. 0.75 la ligne. Secrétariat du journal a Chahlkroi : J LBUSIER, 40, Rue Léon Bernus « La question des races wallonne et flamande déborde les frontières belges. » Opinion Wallonne, 15 Juillet 1917. L'Internationalisation des questions wallonne et flamande(I) Fortuitement, la conclusion de la série des articles sur (Internationalisation coïncide avec le chapitre dernier que nous consacrions à notre étude sur la Doctrine Nouvelle. Ceci n'exclut pas nos considérations personnelles. Nous les reprendrons prochainement. D. D. eoNeLusieN « C'est proclamer la division de la Belgique en trois pays, un pays flamand, un pays français et un pays allemand : c'est diviser le peuple belge en trois peuples, un peuple^flamand, 'un peuple fiançais et un peuple allemand : c'est, en un mot, détruire l'unité nationale conquise au prix de tant de luttes et de souffrances et ne plus laisser à sa place que trois fractions du peuple des Pays-Bas, du peuple français et du peuple allemand, qui bientôt iront par une attraction naturelle, leur lien d'unité une fois brisé, rejoindre pour s'y unir, le corps principal dont ce lien ne les séparera plus. En vain prétendrait-on échapper à cette conséquence en restreignant ses prémisses aux fonctions publiques pour les Belges ignorant la langue du lieu où elles doivent s'exercer, en niant leurs rapports d'in térêt privé avec l'autorité publique danf ce lieu et en se prévalant de l'exemple • de la Suisse, tout à la fois allemande, française et italienne. Les effets de la restriction aux fonctions publiques sont illusoires ; il n'y en aura pas moins Nun pays flamand avec ses électeurs, ses fonctionnaires politiques, judiciaires et administratifs flamands, un pays français et un pays allemand avec le même personnel français et allemand; il y aura même quelque chose de plus odieux encore et de plus .propre à creuser la division et à précipiter la dissolution de l'unité nalio nale, il y aura un pays flamand avec ses fonctionnaires flamands, et un pays îran çais, un pays allemand, dans«lësque'.s les Flamands, non content d'exclure le Français et les 'Allemands de leur pays flamand, viendront partager les l'onction; publiques à l'aide de cette Nécessité qu les force, pour sortir des limites étroites de leur idiome thiois, à y joindre l'une des grandes langues de l'Europe, à h différence des Français et des Allemands libres de toute nécessité de ce genre e que, quoiqu'on fasse et même à caus< de ce que l'on ferait à cette fin, sont e seront toujours en général naturellemen peu enclins à apprendre, au point de s< familiariser avec lui, un idiome, intéres sant peut-être archéologiquement et philo logiquement parlant, mais d'un usage borni à un petit coin de la terre et y varian pour ainsi dire de village à "vil'âge, » T- L'ancien membre du Congrès National, l'an cien ministre de la Justice et procureur généra à la Cour de Cassalion, M. Leclercq, s'élevan avec véhémence contre la tendance du Gou vernement à imposer le bilinguisme à ses fonc tionnaires avouait avec une certaine candeu la bigarrure de cette fantaisie diplomatïqù appelée Belgique en i83o et formant un assein blage monstrueux d'éléments ethniques dispa rates et incapables de se fusionner. Il n'est pas inutile de rappeler plus haut ce aveu du grand juriste au momentoùles chats fourrés du droit s'entendent à nier l'évidenc pour se faire les défenseurs patentés du sophism belge. N'en déplaise à ces messieurs, l'idéa s'épa ratiste est en marche et l'impuissance de leu patriotisme conventionnel à empêcher cette dé molition de l'oeuvre caduque réalisée par 1 diplomatie de i83o s'explique par les vision prophétiques de Leclercq. La partie qui va se jouer sera rude et déci sive pour la Wallonie au tournant de son ht; loire. Comme en i8i5, lorsque le Congrès <1 Vienne décidait de son sort sans la consulte! va-t-elle se réduire au mutisme funeste qiue li; prêchent les mandataires soucieux de perpétue l'exécrable régime belge dont ils sont les plu beaux spécimens et qu'ils entendent mainteni parce qu'il y va de leur avenir politique ? Ou bien, à l'instar de tous les nationa lismes opprimés, imitant la Flandre défi nitivement éveillée, va-t-elle se ressaisir, pren dre conscience d'elle-même, renaître à la vi et au progrès en profitant de l'expérience don loureuse du passé belge qui la rivait à un Gou vernement qui ne pouvait être le *sien ? Ceux qui n'ont point oublié la belle devis du vaillant et regretté Hector Chainaye « Wallon avant tout », les ligueurs d'avan 1912, séparatistes de la première heure éve luant en dehors et au-dessus des partis politJ ques « belges » et bataillant à visière levée, con naissent le mal dont souffre leur petit paj wallon gangrené par les principes « belges défendus par des politiciens somnolents, igne (1) Voir les n" 11, 12, M, 15, 18, 17, 18, 19, 20, 21 cl 2 (2) Exilait du Bullttin de l'Àcêdimtt, 2M*«é:ie,'om#XVi n» 4. rants ou de mauvaise foi, dont la débilité des caractères semble aujourd'hui générale. Ils n'ignorent point toutes les puissances des ténèbres, gouvernementales et autres, qui opèrent tant en territoire occupé qu'à l'extérieur pour sauver l'imposture belge et son gouvernement, à qui l'on; voudrait [ménager une rentrée décente. Ils savent que le loup revenu dans .la bergerie, l'ère des répressions dolentes commencerait par une politique à la duc d'Albe. Le régime fort, le Parlement bâillonné, les tribunaux d'exception, les droits constitutionnels suspendus, la gendarmerie effroyablement renforcée et dirigée vers la Wallonie, les auteurs responsables de tous nos maux restés impunis, voilà ce qui menace les Wallons, si ce failli qui ne se réhabilitera jamais devant l'Histoire et qui se nomme le Gouvernement belge parvient à se réinstaller rue de la Loi. Ils connaissent l'amas d'affirmations audacieuses et mensongères que colportent les valets des réactionnaires, œuvres belges travaillant à dénaturer les intentions, à torturer et à mutiler les textes, à lancer des faux grossiers, à faire mentir l'histoire pour y découvrir un peuple belge. Mais ces manœuvres ne. peuvent plus faire illusion aux gens bien renseignés ou aux partisans de la vérité quand même, et la politique du Havre niant chaque jour la puissance de l'activisme est la preuve la plus nette de son existence. La Wallonie consciente n'accordera plus crédit à aucun parti belge sous peine de souscrire à sa propre mort. Et les Wallons du dedans ont té* droit et le devoir, au même titre que les honorables des deux Chambres, de parler, d'écrire et d'agir pour le salut de la Wallonie qui ne peut plus être sujette d'un Gouvernement belge ou d'un autre peuple. Le mouvement wallon n'est point un dérivatil politique comme certains l'ont cru ou l'onl voulu; c'est l'expression la plus haute et la plus vigoureuse d'un peuple qui veut son émancipation; il dépasse les partis politiques et les liquide comme l'Etat Belge dont ils étaient les satellites. Il est la base de l'organisation de la future Wallonie, et comme tel il donne la solution immédiate ide tous les grands (problèmes i vitaux posés par la démocratie wallonne et qu< ) le régime belge est impuissant 5 solutionner Cette guerre a éveillé à juste titre des aspirations nationales devenues des problèmes' d< 1 politique internationale dont la solution es t inéluctable. L'activisme qui n'est que le réflexe poliliqut de l'oppression gouvernementale née avec l'Eta r Belge en i83o est la protestation des plus clair-3 voyants d'un peuple qui entend sortir régénén et affranchi de cette grande lutte et affirme] son droit absolu à une complète indépendance Comme l'écrivait tout récemment un de: l premiers publicistes d'Allemagne, Maximiliei Harden, dans sa Zukunft : « Il s'agit main 3 tenant de la paix du monde fondée sur le droi 3 et sur une organisation internationaliste. Lt droit des peuples à disposer d'eux-mêmes n'es r pas une vaine formule. La guerre est née parci que les petits peuples n'ont pas eu le droit dt 1 vivre ou de s'unir. » s La Wallonie est maintenant dans la nuit. Sei mauvais bergers et leur presse l'ont égarée e tendent de se sauver eux-mêmes, en dégagean ou en atténuant la responsabilité des Gouverne 5 menls belges qui apparaît chaque jour plu; lourde, mieux prouvée, plus nette et pius dé 1 cisive. r II n'y a ni Flamands ni Wallons, il n'y ; s que des Belges; le mouvement flamand n'exist r pas ou n'est que le fait de quelques agitateurs du mouvement wallon, n'en parlons plus : telle sont les effronteries politiques de ces fau; Nestors qui se refusent par parti pris ou pa intérêt de voir et d'ouïr. D'autres agiront à leur place si nécessité i " y a- Et si la question flamande est débattue l'étranger et relève dès maintenant du futu e statut des peuples, la queslion wallonne doi surgir actuellement et être solutionnée défini ' tivement au Congrès de la Paix, malgré 1 tortueux Gouvernement belge. Les Wallons à l'étranger, par leur organ L'Opinion Wallonne, nous font connaître leu s avis sur ce point. Après avoir déclaré» une fois de plus que « I mouvement flamingant n'est pas une farce imo ginée par quelques exaltés », R. Colleye cou j, clut : « La question wallonne a aussi un 1. importance internationale de premier plan. » Et n'oublions pas que, seuls des politicien& à courte "vue, des fanatiques ou des Beulemans — qui prétendent imposer de Bruxelles leur loi et lew\ jargon -bilingue 'aux) Flamands Cpmme aux Wallons — nient ou combattent aujourd'hui le magnifique réveil de la race. Aussitôt que nous eûmes brandi dans la tempête le drapeau d'or au coq de sang, par milliers les Wallons nous exprimèrent leur joie et leurs encouragements. La grande voix lual-. lonne de l'exil ou de la tranchée, répondait à notre appel, nous consolant de la haine, de la calomnie et des manœuvres perfides des ilotes et des métèques. » A cet appel des Wallons du dehors répondons, nous, Wallons de la terre occupée, en affirmant notre volonté de déterminer notre avenir en portant, malgré nos ennemis, nos revendications devant le Congrès de la Paix. Pour la Wallonie ! tel doit être le cri de ralliement des volontés conscientes. La question wallonne est une question essentiellement, spécifiquement européenne comme toutes les applications du principe des nationalités.C'est une question brûlante, actuelle, internationale, do la plus haute portée, qui ne peut être tranchée à la satisfaction des intéressés que devant les juridictions internationales. On peut, on doit 'détruire l'Etat belge. C'est une chose aisée que l'intérêt public e<t le salut de la Wallonie exigent. Il serait malaisé de supprimer une nation. Cela est surtout vrai quand il s'agit d'une Wallonie ardente, pleine de jeunesse et d« vitalité, d'une forte individualité latine, consciente de sa force et de son rôle dans l'avenir, d'allure très démocratique, douée des dons les plus éminents et fermement 'décidée à vivre sa vie. Et c'est pourquoi, à l'heure présente, nous affirmons hautement notre sain et robuste nationalisme wallon que nous haussons au niveau des autres nationalismes vrais en démasquant le faux, l'inepte nationalisme belge. Quatre-vingts ans de régime belge n'ont pu digérer la Wallonie et s'il est vrai que tous les pouvoirs doivent émaner de la nation, nous entendons faire passer ce principe dans la pratique en rendant au peuple wallon la direction de son avenir. II y a des Wallons et des Flamands; il n'y a point de Belges. 11 faut un Gouvernement wallon et un Gouvernement flamand au nom de la paix de demain, au nom du principe des nationalités que tout le monde veut appliquer, au nom du bonheur et de la réconciliation de deux peuples devenus ennemis de par la politique belge. S'il est incontestable que le mensonge es/ la loi fatale de toute diplomatie secrète, il est du devoir de la diplomatie de demain, contrôlée par la publicité que réclame la démocratie, ; de défaire l'œuvre d'asservissement "belge de i83o, en proclamant l'indépendance la plus . large de deux peuples qui ont droit, à faire partie de la Société des Nations dans la future Europe. : Arrière donc le Gouvernement belge et ses solutions qui ne sont que mensonge et fourberie.: Arrière les pleutres* et les trembleurs, les 1 indécis et les avocats du belgeoisisme d<Jnt l'arl de cacher le danger à la Wallonie a eu poui ! résultat d'en faire une sentimentale inconsciente > aveuglée par les sophismes du cœur# t Arrière ces ennemis de notre peuple wallor qui s'en vont clamer partout que la questior flamande-wallonne est une question intérieur) belge que les étrangers ne pourraient tranche! i sans blesser le gouvernement et le peuph t belges. t Ce langage ne s'inspire que des apparences du mensonge et non des réalités. Le peupli 5 belge n'existe point et un gouvernement qu prétend représenter une chose inexistante es un cynique gouvernement. i L'heure des graves résolutions a sonné et î comme le disait si excellemment l'ambassadeu: , Destrée, dans sa lettre au Roi, nous nous trou 5 vons maintenant « en^ présence '(tu, problème tou c entier de l'indépendance wallonne ». f A l'action donc, et que des joyeux coteau; de la Vesdre aux noirs terrils du Borinagi 1 retentisse le cri d'une Wallonie qui, commi la Flandre, veut enfin se gouverner elle-même i Anti-étatistes belges et étatistes wallons, nou-r proclamons notre volonté à l'affranchissemen t do notre Wallonie par une indépendance san restrictions que nous revendiquerons devant 1 s Congrès de la Paix. C'est notre réponse au Gouvernement di e Havre, à sa garde, prétorienne, à ses fanatique r et aux trois partis politiques centralisateur belges, dont la responsabilité devant la Wal e lonie est écrasante. C'est aussi le cri des Wallons séparatiste répondant a celui de nos frères de race qu e défendent là-bas, à l'étranger, leur chère petit patrie wallonne. E. Houba. Les finances publiques La Wallonie sacrifiée 'IIe partie Après avoir prouvé, au moyen des chiffres m^mM nor> i Zi yf irl-i'ilAm c«.'nnnaci , *1 des Arts, que le gouvernement accorde aux écoles primaires de la Flandre un appui financier beaucoup plus large qu'à celles de la Wallonie, nous démontrons dans les tableaux ci-dessous que cette politique de deux poids et deux mesures ne varie pas en ce qui concerne i 1™. -] „. :— j„„ . 1:— Ecoles gardiennes, communales et adoptées " I. — Année 1909 PROVINCES Nombre Dépenses Dépenses Dépenses Subsides de classes totales des Communes des Provinces accordés par l'Etat. LA. FLANDRE Anvers 330 fr. 528,598.— fr. 432,978.09 fr. — fr. 95,754.— Flandre Occidentale 236 170.690.— 91,708.41 9,307.— 65,721.— Flandre Orientale 573 453.792.83 274,994.15 — 172.764.— Limbourg 44 33.009.— 16,907.— 440.— 12,851.— Totaux. . . 1183 1,186 089.83 816,587.65 9,747.— 347,090.— LA WALLONIE - Hainaut 608 750,899 32 491,932.40 25,880.— 205,819.— Liège 265 486,074.— 391,964.— 15.321.— 80,246.— Luxembourg- 78 64.860.55 41,559.48 2,630.— 23,049.— Namur 188 139,495.61 85,437.87 — 62,128 — Totaux. . . 1137 1.441.329.48 1,010,893.75 43,831.— 371,242.- II résulte de ce tableau que le coût moyen 29-27 °/o pour la Flandre d'une classe s'est élevé et 25.75 0/0 pour la Wallonie. en Flandre à i,oo3 fr. , Lac F!and!'e rfÇoit ain,si proportionnellement et en Wallonie à 1,268 fr. ^^c fr. de plus que la Wallonie. Et si la région wallonne avait ete traité sur Conséquences logiques ; personnel mieux ré- le même pied que la Flandre par rapport aux tribué, matériel didactique plus complet. dépenses des communes et des provinces, elle L'Etat intervient dans les dépenses totales aurait dû recevoir 442,022 francs au lieu de à concurrence de 371,242 fr., soit en plus 70,780 francs ! II. — Année 1910 PROVINCES Nombre Dépenses Dépen»es Dépenses Subsides déclassés totales de» Communes de» Provinces accordés par l'Etât. LA FLANDRE Àavers 335 fr. 538,088 38 fr. 460,929.48 fr. — fr. 94,441.— Flandre Occidentale 241 171.654 68 89,381.77 9,407.— 66.882.— Flandre Orientale 599 454,121.86 280.945 06 —- — 177,990.— Limbourg. . . 49 35,886.— 18.664.— 412 — 14 021.— Totaux. . . 1,224 1,199,750.92 849,920.31 9,819.— 353,304.— LA WALLONIE Hainaut 614 768,533 41 505,421.41 25,880.- 207,341.— Liège 266 489.099.— 398,126.— 15,620.— 80.217.— Luxembouog 77 64,414.47 41.557.08 — 23,090.— Namur 118 168,749.81 108 797 65 2,770.— 60,652.— Totaux. . . 1145 1,490,796.69 1,051,902 14 44,270.— 371,300.— Coût moyen d'une classe en Flandre : 980 fr. La Flandre reçoit propoit onnel.ement 5'1 mille Goût moyen d'une classe en Wallonie: i,3os fr. 46S fr. de plus que la Wallonie. Intervention de l'Etat dans les dépenses ,,Et ,si Jes fub8idf,® de rEt.at avfent fixés totales • après la base cl intervention des communes et des provinces, la Wallonie aurait du recevoir En Flandre : 29.44 °/o 45o,464 fr. au lieu de 371,300 fr., soit en En Wallonie : 24-90 0/0 plus 79,164 fr. III. — Année 1911 PROVINCES Nombre Dépenses Dépenses Dépenses Subsides de classes totales des Communes des Provinces accordés par l'Etat. LA FLANDRE Anvers 345 fr. 756.980.54 fr. 661,671.5* fr. — fr. 95,539.— Flandre Occidentale 245 174.787.58 '94.071.75 9,512 — 68.633.— Flandre Orientale 639 452 223 34 276,909.19 — 185,071.— Limbourg 48 S7,464.— 19,198.— 474.— 15,054.— Totaux. . . 1277 1,421,455.46 1,051,850.48 9,986.— 364,297— LA WALLONIE Hainaut 618 800,858.44 507,814,12 51,880.- 208.611.— Liège 273 496,802.— 400.764.— 15,682.— 81 257.— Luxembourg 80 64,349.37 41,894.62 — 23 488.— Namur 190 170,431.75 109,340.67 2,637.— 61,557.— Totaux. . . 1161 1,532,441.56 1,059.813 41 70,199.- 37 4 913 — Pour l'année 1911, il semble, à première Et si les subsides de l'Etat avaient été fixés vue, que la Wallonie a été mieux traitée que d'après la base d'intervention des communes pour les années antérieures et qu'elle a été et provinces, la Wallonie aurait dû recevoir placée sur le même pied que la Flandre. Mais 12,770 fr. en plus. cette constatation est plus apparente que réelle La différence ici est minime si l'on consi- et si les écarts entre les dépenses dans les d'eux dère les provinces flamandes prises dans leur régions ne sont plus très appréciables, ce fait ensemble. C'est donc la ville d'Anvers princi- est dû uniquement à ce que les dépenses dans paiement qui vient rétablir un équilibre Sppa- la province d'Anvers se Sont accrues dans de rent dans les dépenses. S'il s'était agi d'une notables proportions : plus de 200,000 Tr. Cette ville cléricale, le gouvernement aurait assumé 1 augmentation provient du relèvement des trai- une large part de ce surcroît de dépenses et > lements du personnel enseignant de la ville les écarts constatés entre les deux régions pour d'Anvers et des grosses communes suburbaines, les années 1909 et 1910 se fussent maintenus : foncièrement anticléricales; et cette charge à pour 1911. été supportée exclusivement par ces communes. De même que pour les écoles primaires, nous l'Etat n'y ayant pas versé sa quote-part. comparerons maintenant les chiffres relatifs n ,, ,, , ,,, , ., ,. aux deux Flandres avec ceux concernant les ! Coût moyen dune classe en rlandre : i,iioir. • 1 „ ■ , , , , _ J provinces de Hainaut et de Liege, les plus J Coul moyen dune classe en Wallonie: i,32ofr. anticléricales des provinces wallonnes; ici appa- Intervention de l'Etat en Flandre : 25.63 0/0 raîlra encore Ia politique sectaire du gouver- 1 , ,- 1 i»w. , ,, • , ,a nement et sa haine à l'égard de la Wallonie. Intervention de 1 Etat en Wallonie: 24-46 "lo r'17. . . • . P 1 i- 1 L litat est intervenu dans les dépensés des En trop donc pour la Flandre: i6,63i fr. écoles gardiennes communales et adoptées, en 1909, pour les deux Flandres, à raison de 38,19 p. c. t • pour les provinces de Hainaut et de Liège, i raisoa de 23.13 p. c. en 1810, pour le» deux Flandres, à raison de 39 11 p. c »■ pour les province» de Hainaut et de Liège, à raison de 22.86 p. c. en 1911, pour les deux Flandres. à raison de 40.46 p. c. ; » pour les provinces de Hainaut et de Liège, à raison de 22 34 p. c. Pour les deux Flandres, la quote-part de Si le pourcentage d'intervention du gouver- l'Etat va en augmentant, tandis que pour les nement avait été le même pour les provinces s provinces de Hainaut et de Liège, elle va en de Hainaut et de Liège que {tour les deux t diminuant. Flandres, les premières auraient dû recevoir 5 en 1909 480,180 francs au lieu de 286,065 francs, soit en plus 194,125 francs 1 en 1910 ' 491,360 franci » 287,558 francs, » 203,802 franca et en 1911 525,033 francs » 289,868 francs. » 235,165 francs ! Soil en tout 633,092 francs s qui ont été ravis aux seules provinces de Hai- établis d'après les charges supportées par les 3 naut et de Liège pour le service ordinaire des communes et les provinces, les provinces de . écoles gardiennes en trois ans ! Hainaut et de Liège auraient dû recevoir, pro- Et, enfin, si les subsides de l'Etat avaient été portionnellement aux deux Flandres, s en 1909 586,746 franca au lieu de 286,065 francs, soit en plus 300,681 franca ; en 1910 «09,417 francs » 287.558 francs, » 321.859 francs en 1911 650,869 francs « 289,868 francs, » 361,001 franca e Soit au total 983,541 franca Lecteurs, concluez !

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