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LE NUMERO : i CENTIMES
H
BOUM... VOILA!.
Le Salutaire Exemple
Les �diles communaux de la cit� du
Doudou � c'est la ville de Mons
qu'on d�nomme ainsi � sont gens
soucieux des deniers de leurs conci-
toyens dont ils assument la garde vi-
gilante.
�a ne prouve pas, �videmment,que
les Montois ont des pommes de terre
en plus grande quantit� que les Bru-
xellois, mais on ne peut pas tout avoir.
LE 1 FR( M3E ES
I JOURNAL QUOTIDIEN 1
INFORMATIONS - INDUSTRIE - COMMERCE - FINANCES - ASSURANCES
Les m*nusertis aoa intir�s'a* tomt bmm r*m4ttt
DEUXIEME ANNEE. � N. 55.
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� � y page 0.91
Faits divers . '%�~....... 1.09
Province.......... l.�
Agglom�ration . . �K^'y�r � � 84t
Aimoaees judiciaires.
n�crologiques et financi�res
� forfait.
ADMINISTRATEUR :
Edmond DESWATTINES
Donc les" �diles communaux de la ci-
du Doudou se sont �mus de ce que
les journaux intitulent avec un solen-
iel et impressionnant ensemble : La
\rise du papier �.
Vous
L'homme aux rats
Dan� un journal �scientifique de Ber-
ne, M. Cr�pin publie un article fort in-
t�ressant � propos des rats. Les rate qui
constituent, pour les .soldats dans les
ne pourriez VOUS figurer � -1 branch�es, une v�ritable plaie, .sont ar
tous qui ne m�tes jamais le pied dans
In sanctuaire administratif que pour
tous faire eng.. Mrlander par un rece-
veur bourru � de queues r�volutions
lette malencontreuse p�nurie de pa-
ner menace la vie des Administrations
\ubliques.
On sait que ces derni�res sont des
\ngloutisseuses de papier.
L'Administration, c'est le triomphe
\e la paperasse!
En administrateurs pr�cautionneux,
h �diles montois ont donc r�dig� une
�rculaire en style �nergique, pour en-
nndre � leurs sous-ordres, dans les
ivers services, d'avoir � observer l'�-
momie la plus avaricieuse dans l'em-
Jqi du pr�cieux et rare papier.
Cette circulaire tacitienne, qui pren-
ta sa place l�gitime et justifi�e dans
|s anthologies futures, contenait qua-
toutes petites et modestes lignes.
\Et, pour pr�cher d'exemple, lesad-
\nistrateurs communaux de la cit� du
judou ont fait reproduire ces quatre
ites petites et modestes lignes, sur
te majestueuse feuille de papier
vpro-patria �.
\Les �diles municipaux de Ta cit� du
mdou ont bien m�rit� de la Patrie!
. MACHIN.
riv� en Europe veris le milieu du XVIIIe
�Si�cle et en ont chass� le rat indig�ne,
un rat noir, un peu plus petit que son
cong�n�re exotique, et qui est devenu]
une raret� conserv�e � grands frais diams
les museums et jardins zoologiqucs.
Le docteur, Grepin s'est livre � de lon-
gues recherches et � de patientes exp�-
riences. Il a confront� le� deux espaces
de rats, les a fait vivre ensemble, a coni a
state que le'rat indig�ne montrait de lav-1
Une regrenaDie Campagne de press
BN JOURNAL CONDAMNE
sympathie pour-le rat exotique, qui ne
l'en r�compensait que par une d�fiance;
craintive.
Je suis plein de respect pour" l'�rudii
tion de' M. Cr�pk^-et je rende, hommage
� ses talents d'observateur ing�nieux et
r�fl�chi, mais je 'crois que le moindre
matou rendrait plus de services aux .sol-
dats que les plus savantes dissertations?
du monde.
Un. journal socialiste de Limoges, � Le
Populaire du Centre �, avait entrepris
une campagne acharn�e contre l�s eccl�-
siastiques mobilis�s.
Il n'avait fait d'ailleurs, qu'imiter en
ce-la' divers journaux anticatholiques, no-
tamment t La D�p�che de Toulouse �.
\ � Le Populaire du Centre � avait atta-
qu�, au cours de sa campagne, l'�voque
de Limoges, qui adressa un' droit de r�-
ponse au journal. Celui-ci, peu d�sireux
de voir remettre ses accusations au point,
�fusa d'ins�rer la lettre du v�n�rable
--------------�-C^5-
Revue de la Presse
Pr�lat.
L'�v�que de Limoges assigna le jour-
nal devant le tribunal correctionnel.
L'-affaire fut plaid�e le 9 f�vrier; elle
tourna � la confusion du � Populaire du
Centre �, qui fut condamn� � publier la
Jettr� dans .ses colonnes. De plu�, le ju-
gement sera publi� dans quatre jour-
naux de Limoges.
Il serait vraiment � souhaiter qu'on
r�serve pour un autre moment de telles
campagnes de presse, pour le moins re
grettables.
est nomm� pr�sident du cabinet, minis-
tre de la Justice et des Affaires �trang�-
res ; le Dr Welter, chef du parti socia-
liste, ministre de l'Agriculture ; M.Mou-
trier, lib�ral, ministre de l'Int�rieur et
de l'Instruction publique; M. Kauff-
mann, catholique, ministre des Finan-
ces et des Postes ; M. Lefort, catholique,
ministre des Travaux publics. M. Thom
appartenait �m minist�re Eyschen et d�-
missionna il y a trois mois � cause de
divergences de vues avec la grande-du-
chesse., � propos de questions constitu-
tionnelles. Malgr� sa i bozarre composi-
tion, le minist�re sera soutenu par les.
deux parti� luxembourgeois, comme con-
stituant la seule issue d'une 'situation
inextricable.
de ces �ventualit�s que le gouvernement
su�dois a d�fendu l'exportation du caf�,
� partir du SO f�vrier.
EXPORTATIONS DE LA IRA.NUE
VERS LA lit SS1E
Le conseil des ministres fran�ais s'est
r�uni � Paris, pour examiner la proposi-
tion du ministre des finances, tendante �
�tablir un service de douane russe, i-n
France, afin de faciliter l'importation
vers la Russie et d'en rendre plus rapid s
l'arriv�e � destination.
[Mort do la princesse Koudatscheff
I L'�pouse du prince Koudatscheff, l'am*
"ussadeur rus�e aupr�s du gouvernement
'Ige, vient ude mourir. L'enterrement
fur a lieu � Paria.
Ce que souhaitent Jes soldats
L n comm.an.da.nt de compagnie �crit- - :
y a quelques jours, j'ai fait mettre par
prit-pajr mes.hommes, ce qu'ils d�siraient
M>hwi.iAlif "*�'�faii 111 ^�bt] 1 nma-
�Une grenade tue quatre hommes
Le 10 janvier, dit un confr�re holla�i
dais, les lieutenants Bertouille, De Corte
et Jorion, ainsi que l'adjudant Denis, t%
dernier, un Bruxellois, tous quatre du
premier r�giment de chasseurs � cheval
en garnison � Tournai, furent atteints
par les �clats du m�me projectile.
Et tous quatre furent tu�s sur le coup
Telle est la triste nouvelle qui nous par-
vient, s ;
Chacun d'eux avait �t� d�cor� ant�-
rieurement, sur le champ de bataille, de
la Croix de l'Ordre de Leopold et de h
Croix militaire.
EXT�RIEUR
L'atlitndc de la Roumanie
Balkanska Posta � (Sofia) :
La ministre des Affaires �trang�res de
Roumanie, M. Porubaru, a d�clar� oei
jours-ci, dans un groupe d'amia polit1
� Jusqu'ici, la Roumanie n'a pa^
Du
que�
l'intention de changer l'attitude prit
dans la guerre europ�enne. Le Gouvetf-
nenient, sous la pression des deux gr�i
pes de Puissances oppos�es^ne.jpcarr
40 demandent un canif ; �6, une lam-
Je de poche ; 25, un briquet; 12, une pai-
de bretelles; 12, un porte-monnaie;
des chemises ; 4, des gants; S, des ca-
��ons; 3, des cigarettes; 2, une pipe;
um miroir avec peigne ; 2, un compas;
des cigares ; 1, des ciseaux ; 1, un �tui
cigarettes; 1, une camisole, et le der-
Der, une carte.
Belles jacinthes!
La jacinthe, que le printemps'va nous
toener, se distingue parmi les autres
liantes bulbeuses : tulipes, crocus, etc.,
Ion par sa forme un peu lourde, mais par
d�licieuse odeur de se� clochettes par-
lim�es. La couleur des p�tales est joue,
aveo un peu de soin, on arrive � ob-
Snir une floraison tr�s h�tive de la ja-
Inthe. Elle est, on le sait, originaire de
lollande, et si la jolie plante est tr�s
ppandue aujourd'hui et d'un prix,qui
met � port�e de toutes les bourses, il
ii fut bien autrement jadis! Haute et
hissante dame Jacinthe �tait r�serv�e,
lu XVIIe 'Si�cle, aux grands seigneurs
la Cour, qui ne pouvaient s'en procu-
� um oignon que contre 4,900 gulden
10,339 francs), ce gui �tait � cette-�po-
Tive une somme bien plus consid�rable
pcore qu'aujourd'hui. R�jouissons-nous
li'on puisse se procurer aujourd'hui la
Lcinthe � des prix plus abordables " et
lettons tous nos soins � en garnir nos
fin�tres �et nos jardins.
Coin du Philath�liste
Samoa. � Timbres comm�moratif s
�oiir c�l�brer l'annexion � la Gr�ce
I915) : Timbres oomm�moratifs de 1912,
Irand format oblong, avec surcharge en
|affaot�res grecs : 1 drachme brun, 2 dr.
lu ; 5 dr. olive; 10 dr. vert-jaune ;
Jdr. rouge. �j Sp�culatifs,
plande. � Timbres-poste (191-5), type
7-08 (double effigie), filigrane croix :
iur brun et olive-vert; 5 aur vert et
|u ne-vert,
pnemark. � Timbres-poste (1915) :
�re vert-bleu ; 5 kroner brun-rouge. �
tmbre de service (1915), filigrane croix:
lore orange. � 1915, filigrane croix :
I �re olive ; 5^ bleu ; 7 carmin ; 8 vert ;
plias; 29 orange; 41 brun; 1 krone
brt-bleu et brun-rouge.
------o �
'"V P�cheurs de perles
Un exemple du retentissement �cono-
mique de la guerre, dams tous les domai-
es, nous est fourni par la situation dams
quelle se trouve une soci�t� d'Austra-
lie, �tablie dans l'une des �les Aroii, pos-
sessions hollandaises situ�es non loin de
la c�te sud-est de la Nouvelle-Guin�e.
Cette .soci�t� a pour but d'organiser
dos p�cheries de perles. D�s le d�but de
la guerre, le march� europ�en fut ferm�,
et il fut, � cette �poque, assez difficile
de trouver amateur en Am�rique. La
plupart des ouvriers de la p�cherie du-
rent �tre .renvoy�s dams leur pays ; seuls
les plongeurs japonais continu�rent leur
service. Toutes ces circonstances font
que, bien qu'elle ait d'amples provisions
d'�caill�s perli�res (100 tonnes � Dobo,
notamment), la soci�t� australienne a su-
bi, elle aussi, la funeste influence de la
guerre.
r�i}- '
ment au groupe de Puissances qui lui
fera les conditions le� plus favorables.
Rodin et la guerre
American Magazine
(New-
De 1
York)
Un correspondant de 1' � American Ma-
gazine � a interview� le sculpteur Rodin,
sur la guerre actuelle.
Parmi les d�clarations de l'artiste,
nous cueillons celles-ci :
La temp�te est arriv�e, terrible, lon-
gue, effroyable. Par cette catastrophe,
l'homme oubliera finalement la trivialit�
de ses aspirations et retrouvera l'enthou-
siasme, apprendra � se sacrifier noble-
ment � sa Patrie. La guerre combat le
mortel �go�sme. Elle nous apprend � croi-
re, � la n�cessit� du sacrifice. Dans l'�me
du soldat jaillit la premi�re �tincelle du
feu immense qui purifiera la terre. Je
voudiais croire � je veux croire -j* que
tant de jeunesse et de beaut� ne seront.,
pas sacrifi�es en vain, mais seront 011er-
tes en holocauste au dieu de l'amour et
de la beaut�,.pour le pardon de nos fau-
tes pass�es et constitueront la semence
fertile d'une moisson future. La vanit�,
l'avarice, la m�diocrit� dispara�tront
dans cette catastrophe. La souffrance de-
vient trop grande et trop g�n�rale, pour
ne pas porter de fruits. Elle m�rit l'�me.
Apr�s la guerre, une vague d'id�alisme
passera sur nous, nous emportera avec
une telle for�e que nous serons oblig�s �
lever les yeux, jadis obtin�ment fixes sur
.a terre. Quand la paix r�gnera nou-
veau, nous devrons apprendre � aimer le
travail, non pour l'argent qu'il rapporte,
et les plaisirs qu'il permet, mais pour la
beaut� des objets cr��s.
Sans �tre d�sagr�able � M. Rodin, nous
serions tout de m�me tent� de lui dire
qu'� notre avis, il exag�re un tantinet !
L'�l�phant
De la � Gazeda Lodzka � (V arsovie) :
Il �tait une fois une soci�t� scientifi-
que, qui envoya dans les pays chauds
trois savants : un allemand, un fran�ais
et un polonais, avec la mission d'�tudier
la vie et les moeurs de l'�l�phant, et de
publier ensuite un livre sur ce sujet.
Il en fut fait ainsi.
Le savant allemand publia, � son re-
tour, un ouvrage imposant, en trois vo-
lumes, et intitul� : � L'�l�phant, �tudi�
aux points de vue biologique, g�ologique,
pal�ontologique, ethnographique, histo-
rique et militaire �;� ouvrage d'une impor-
tance indiscutable, mais intelligible seu-
lement pour les savants.
Le Fran�ais ne fut pas aussi profond
Au lieu du gros livre, il publia un �pa-
tant feuilleton, sous le titre : � L'�l�-
phant et ses amours �, et obtint par l�
un succ�s g�n�ral.
Enfin, le savant polonais envoya, au
cours de son voyage m�me, un article de
revue, intitul� : � L'�l�phant et la ques-
tion polonaise �.
Lire en troisi�me page
nos d�p�ches de DERNIERE
HEURE.
ANGLETERRE
Les m�decins du roi d'Angleterre
sont dispos�s � permettre au Roi une
visite aux nouvelles recrues.
Lord Robert Cecil a r�pondu � ,1a
Chambre des Communes, � une interpel-
lation du d�put� Joseph King, qui lui
demanda si le gouvernement anglais
ptait dispos� � publier la correspondan-
ce �chang�e entre la Hollande et l'An-
gleterre au sujet de la saisie de cour-
riers postaux : L'�change de correspon-
dance*., m'est pas encore termin� et ne
peut �tre publi� avant qu'il ne .soit d�-
finitivement cl�tur�. � Une autre ques-
tion fut pos�e" ensuite : � Le gouverne-
ment est-il dispos� � soumettre la ques-
tion � un Conseil d'arbitrage 2 � Lord
�ecil r�pondit que cette �ventualit� se-
rait examin�e avec les Alli�s. � Le ma-
jor Hunt demanda alors .si le gouverne-
ment .savait que des navires � double
fond quittaient l'Angleterre pour la Hoi-
'aiide, charg�s de contrebande de guer-
re. Lord Robert Cecil fit remarquerau
�ajor qu'il e�t mieux #aiu envoyer des
RJJWy^M/hiiBulU' -a�-min'i.Kt��-�1 des - Affai-
res �trang�res'; le priant de pr�ciser �es
recusations, il l'assura qu'une enqu�te
serait ouverte � ce sujet.
------M. Asquith a demand� � la Cham-
bre des 'Communes de nouveaux cr�dita
pour un montant de 420 millions de Let.,
120 millions de livres pour l'ann�e �cou-
l�e et 300 millions pour l'exercice 1916,
ce qui porte le montant totiail des or�dits
pour 1915-1916 � 1,420 millions, et, de-
puis le d�but de la guerre, � 2,082 mil-
lions de livre� sterling. Le cr�dit aceor-
l� en novembre, qui devait servir�jus-
qu'� la mi-f�vrier, pourra r�sister jus-
que vers le 10 mars. M. Asquith a d�-
clar� que l'�valuation de 423 millions de
'ivres .sterling, comme emprunts pour les
Alli�s et pour couvrir les frais des exp�-
dition� di'outremer, .sera probablement-
.exacte. La Chambre des Communes a ap-
prouv� tous les cr�dii.8.
------ Le � Daily Telegraph � annonce
'a fondation prochaine d'un comit� per-
manent ayant pour but d'assurer la d�-
fense a�rienne sur terre et sur mer.
Cette fois, c'est lord Derby qui est d�-
sign� � ere. fonctions.' La direction tech-
nique en sera confi�e au directeur g�n�-
ral de l'aviation militaire. Cet emploi
leviendrait au g�n�ral David Henderson,
chef de l'aviation militaire depuis 1913,
ou au g�n�ral Treuchard, adjudant du
Roi et commandant du corps des avia-
teurs royaux.
*�- Hier a eu lieu, � Londres, urne
r�union de la isecte religieuse des m�tho-
distes. De� .scrupules religieux les avaient
emp�ch�s de s'engager. Ils examinent
l'altitude � prendre � pr�sent par ceux
qui tombent sous le coup de la. loi mili-
baire.
NORVEGE
�- Il est �tabli qu'au cours de la
derni�re .temp�te, un � schooner �, de
nationalit� inconnue, mais pr�sum�e an-
glaise, a sombr�, sans qu'il ait �t� pos-
sible de trouver la moindre trace du
navire, ni de l'�quipage.
------ Le conflit qui s'est '�lev� en Nor-
v�ge, entre mineurs et patron�, prend
de plu� en plus d'importance. Les mi-
neurs des fosses de Kirunavar, qui s'�-
taient abstenus jusqu'ici de faire cause
commune avec les gr�vistes, viennent de
renoncer � maintenir les tarifs actuels]
apr�s le 1" avril. Ce nouveau conflit
int�resse 500 ouvriers.
LES RELATIONS TELEGRAPHIQUES
FR�NCO-NOVEGI�NNES
La commission du budget, au S�nat
fran�ais, vient de voter la prolongation
de la convention avec la Compagnie t�l�-
graphique de Norv�ge, propri�taire du
c�ble reliant Calais � Fan�.
GRECE
------ Le gouvernement 'italien vient de
demander � la Gr�ce, dan� une note, de�
renseignements sur l'influence politique
r�sultant de l'admission des d�put�s �pi-
rote� � la Chambre grecque. La note ita-
lienne fait remarquer que l'Epireest urne
d�pendance de l'Albanie.
j-----L'� Italia � annonce quC:M. Za�-
mis entreprendra prochainement la con-
stitution d'un nouveau cabinet.
SUCRES
En pr�sence de l'importance anormale
des exportations de sucre, ces �noia-def-
niers; et, par voie de cons�quence, de la
r�duction trop grande des' r�serves natio-
nales do l'indispensable produit, le Gou-
vernement de la.R�publique Argentins
vient d'en d�fendre l'expoitation.
INDUSTRIE
Conflits ouvriers
BULGARIE
------Le ministre-pr�sident Radoslavoff
et le g�n�ralissime Sjikoff sont rentr�s
� Sofia. itPir
CHINE
_�� Les rebelles ont pris, en Chine,
diff�rentes villes dans la-province de
Sze-Tchomam. Les rebelles du 'Yunnan
sont entr�s dans le Hunnan, o� ils ont
d�truit Houa-Tcbou. Ils se sont mis en
rapport avec les partisans de la dynastie
mandchoue, qui pr�parent �galement une
r�volte.
� ���'*"-". ' ________________ - ".___________
RUSSIE
------ Ua_fonctiunnaire russe a �t� en-
voy� � Rostov pour �tudier dans quel-
�es condition� on pourrait y ^fonder une
Universit�. La ville met � la disposition
des autorit�s le terrain n�cessaire et
pr�voit um emprunt do 2 millions de
roubles. Le minist�re examine en ce mo-
ment si le nombre des �tudiants qui ee
rendraient �ventuellement � Rostov se-
rait .suffisant et quelles facult�s il con-
vient d'y �tablir. Il s'agit de la fonda-
tion d'une nouvelle Universit�, et nom'
du transfert deTUniversit� de Varsovie,
qui est reconstitu�e provisoirement dans
um b�timent public de la ville. Une �co->
le v�t�rinaire sera �tablie � Nowo-Tcher-
kasst.
------ D'apr�s le � Rjetch �, M. Sasso-
nof a pr�sent� au Conseil des ministres
un projet relatif � une plus �troite al-
liance �conomique, � mettie en vigueur
apr�s la guerre, entre tous les Alli�s.
)
ROUMANIE
------ Le roi de Roumanie a re�u hier
M. FilSpeseu, qui part demain pour Pe-
tragrad.
LUXEMBOURG
------ Apr�s que le pr�sident du Con-
�seil d'Etat, M. Thorn, e�t tent� en vain
de former un minist�re de coalition, ef
que deux d�put�s lib�raux, M. Lacroix,
bourgmestre de Luxembourg, et M. Pes-
catore, aient �t� refus�s, le cabinet sui-
vant �* �t� constitu� : M. Thorn, lib�ral,
FINANCES
BOURSE OFFICIEUSE DE
BRUXELLES
S�ance du 22 f�vrier.
La s�ance ne se distingue aucunement de
celle d'hier. A franchement parler, les
transaction� sont assez rares,' quoique ce
ae soit pas le d�sir qui manque d'ea�op�rer.
Nous constatons, en effet, beaucoup d'of-
fres- �ans contrepartie, que nous allons illj-
00 passer en revue.
Tramways; Banques et Chemins de fer:
Caisse de Reports 1350 fait, 1400 (P); cap.
itosario 100 (P); cap. Kiew 110 (P); cap.
Barcelone 220 (A); cap. Espagne 117 1/k
(A); cap. Bilbao 95 (A); cap. Transports et
Entreprises Industrielles 990 (A); Grand*.
Laos 245 (A).
Sid�rurgie et charbonnages : Cookerill
970 (A); cap. Energie 110-115; Bielaia 12.75-
13-13 1/4; Centre du Donetz 152.50 (A).
Diverses et Coloniales : cap. Verr�riet
du Don�tz 237 1/2 (A); priv. Witeele 540
(A); ord. Wilsele 220 (A).
Les firmes eaoutchouti�res sont toujours
fermes. Nous relevons la Sennah Rubber �
39 (A.); la Kasai � 59-00; la Sungei Lipoet
� 252.60; la Congo Belge � 70 (A); le mar-
ch� de la gomme est toujours tr�s soutenu.
En d�pit de la fermet� toujours plus
grande des prix du m�tal cuivre, les va
leurs coloniales mini�res ne sont gu�re acha-
land�es. L'ord. Katanga n'est pas trait�e; la
cap. Union Mini�re du Haut Katanga n'in-
scrit que le cours de 1075; la Tanganyika,
:-oue le poids d'une importante r�alisation,
recule de 63 � 62 1/4; les transactions ont
port� ce jour sur plus de 500 titres, les-
quels ont �t� facilement absorb�s. La cap.
Shnkat est offerte � 100, tandis que l'ac-
tion de div. est recherch�e � 360; la div.
Belgo-Katanga eat � 60 (A).
Valeurs �trang�res : Peu de choses �
signaler; l'obi. Central-Catalan est deman-
d�e � 112.50 et offerte � 125. La M�tallur-
gique Russo-Belge vaut 1525 (A); la Dni�
provienne 2550 (A); la Burbach 1420 (A);
l'Argentine Railways 30 (A).
(Voir en � Derni�re Heure � les cours
de la s�ance du 23 f�vrier.)
E. D.
N. B. � (A) signifie � Cours demand�;
(P) � Cours offert �. aUSSi
L'OR
Des d�l�gu�s des trois pays Scandinaves
se rencontreront ces jours-ci � Stoc-
kholm, afin de d�lib�rer sur la question
de l'or.
ACHETEUR d'une ordinaire Bennert
et Bivort. � Faire offre � M. G. Onops,
agent de change agr��, 81, avenue Pru-
dent-Bols, Laeken. (1218)
COMMENCE
CAFES
Successivement, tous les pays prennent
des pr�cautions pour garder � la con-
sommation indig�ne les stocks de caf� h
dont le commerce int�rieur dispose. Sage
pr�voyance:* les importations peuvent de
jour en jour se restreindre encore et peut-
�tre, � un moment donn�, se trouver
compl�tement suspendues C'est en-vue de
GREW DE MINEURS AU �-�vM*T
BU FLENU
Une gr�ve a �clat� dans les Charbon-
nages du Levant du Fl�au; les ouvriers
r�clament une augmenation do salaire et
l'organisation d'un Economat.
BANS LES VERRERIES Bl PAYS'DE
CHARLEROI
Nou� avons signal� d�j�, la tension qui
existait entre les patrons et l'Union Ver-
ri�re. Loin de s'apaiser, le conflit, s'enve-
�unio de jour en jour. L'Union Verri�re
emploie tous les moyens pour d�cider les
ouvriers �- ne pas reprendre le travail,,
mais, chaque jour, de nouvelles d�fec-
tions se produisent. Les verrier^ talonn�s
par le besoin, vont se'.r�engager, et a'�-
tait le manque de quelques �tendeura, les
Verreries, du Centre, � Jumet, pour-
raient rallumer et les Verreries Jonet,
� Charleroi, mettraient un deuxi�me bas-
sin � feu.
Une lettre collective des ma�tres de ve�>
.reries. went, de jeter u,u jour tuut nouveau
"sur la situation.� Il r�sulte de ceff�l�ttre
que l'intransigeance de l'Union Verri�re
a fait perdre un demi-million de Salaires
et occasionn� des d�penses de ch�mage
de plus de cent mille francs, rien que pour
la Verrerie de la Fert�, � Courcelles, qui
voulait d�j� rallumer en mai 1915.
Cette lettre montre les rapports qui ont
exist� et qui existeront d�sormais entre
la Mutualit� des patrons et l'Union syn-
dicale des ouvriers. Auparavant, les con-
ditions de travail et de salaire se d�bat-
taient entre les deux groupements. En
pr�sence de l'intransigeance actuelle de
l'Union Verri�re les patrons ont r�sili�
ce pacte tacite et veulent traiter directe-
ment avec leurs ouvriers. C'est donc la
lutte d'autan qui recommence, telle qu'el-
le existait avant la reconnaissance du
syndicat ouvrier.
Par l�, tombe un d�s principaux argu-
ments de l'Union Verri�re contre la re-
prise du travail; les patrons veulent sup-
primer la Caisse des pensions. Cette as-
sertion �tait fausse, car les patrons d�-
clarent vouloir veraer encore les 3 p. c.
du salaire de leurs ouvriers pour former
une pension � ceux-ci, mais ils ne'veulent
plus faire ces versements en bloc � l'U-
nion Verri�re, qu'ils ne connaissent plus;
ils feront ce� veraements personnellement
� chaque ouvrier, qui en disposera � sa
guise. '�&�l
Cette d�nonciation du pacte tacite exis-
tant entre l'Union Verri�re et les Ma�-
tres Verriers, est faite par ceux-ci en des
termes qui en disent long. Noua * citons
textuellement la lettre des Ma�tres Ver-
riers : � Noua savons, disent-ils, ce que
co�tent les' services rendus, nous ne con-
naissons que trop les exigences du pr�si-
dent de l'Union Verri�re et nous connais-
sons les sommes importantes que nous
avons d� d�caisser � maintes reprises �.
Ces paroles sont � m�diter par les ou-
vriers verriers, qui pourront y voir lo
r�le que leurs dirigeants ont jou� en ser-
vant d'interm�diairea entre eux et leurs .
patrons.
Les salaires actuels promis par les Ma�-
tres Verriers sont aussi tr�s suggestifs :
Pour 20 journ�es de travail de 11 heures
par mois, les souffleurs pourraient ga-
gner de 425, � 50� fr., soit une'journ�e
moyenne de 23 fr; les premiers gamins,
235 � 250 fr., soit une journ�e de 12 fr.;
les deuxi�mes gamins; 120 � 140 fr., soit
une journ�e moyenne de 6 fr., et les �ten-
deur�, de 300 � 400 fr., soit une journ�e
de 17 fr. 50 en moyenne. '
Par les temps que nous traversons, re-
fuser du travail � des conditions sembla-
bles, pour s'en tenir aux maigres res-
sources du ch�mage et du ravitaillement,
n'est gu�re compr�hensible, quand on ne
conna�t pas l'emprise des dirigeants sur
la masse des ouvriers verriers. ��fiK
LA QUESTION DU PAPIER
EN SUEDE
Les fabriques de papier su�doises an-
noncent, qu'�tant donn�e l'augmentation
des prix de la mati�re premi�re, le papier
augmente encore de 20 p. c., ce qui consti-
tue, depuis le d�but de la guerre, une
augmentation de 50 p. c. E�V-
Ueureux Su�dois, chez qui le p-*pif,r
n'a augment� que de 50 p. c.