Le quotidien

914 0
09 september 1915
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1915, 09 September. Le quotidien. Geraadpleegd op 24 september 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/kh0dv1dh3r/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

. -, g■ .'•;■ ? ■HRH HHMMH ^pl SB*nné§, n' 234. É» numéro ! 5 o«ntim c'est une résistance incroyable où le terrain n'est cédé que viiîeTTa^protectio/deipied à pied. Les femmes jettent de la chaux vive sur les assaillants. Telle maison, ainsi emportée après une bataille d'une journée, est cependant reprise. Celle de l'angle de la Galle de Le siège de Saràgosse, où, dans les deux camps, s'exaspéra le même héroïsme, est une des plus longues et des plus affreuses boucheries que la guerre ait jamais voulues. La « journée atroce » dont parle le poème, devenu populaire, de Coppée, se renouvela pendant des mois, avec une pareille furie dans l'attaque et dans la défense. Pendant des mois, la Mort fut la souveraine suprême de cette ville et elle eût des façons abominablement ingénieuses de tuer; Longtemps après- le cL-mLr assaut, un soldat, garnisonné à Saràgosse, disait qu'on y retrouvait .toujours une implacable odeur de cadavre. Et, après avoir enfin forcé la cité opiniâtre, dont il avait fallu prendre successivement chaque maison, Lan nes, son vainqueur, s'écriait, au milieu des ruines : — J'eusse mieux aimé dix batailles par jour que de faire cette guerre-là ! désastreuses nouvelles de venu de lever le siège... * * * C'était quatre mois plus tard, en décembre. Napoléon étant lui-même [en Espagne, cette fois, que ce siège recommaiçait, sous le commandement de Junôt, puis &>us la direction supérieure de Larmes. Le fanatisme espagnol, attribuant la pre- * * * Les Bourbons d'Espagne, que leurs divisions avaient contraints à demander la médiation de Napoléon, avaient dû abdiquer, après l'entrevue de Bayonne, qui fut, au vrai, une scandaleuse scène de famille entre le père, le fils, la reine et l'amant de celle-ci. Napoléon avait remé le faible et ridicule Charles IV par son frère Joseph. Mais le peuple espagnol, encore qu'il les estimât peu, n'avait pas accepté l'abdication de ses princes. L'Espagne fut bientôt tout entière en armes. D'un bout à l'autre de son territoire elle se soûlerait, fanatisée par ses moines, répandant Vn prêchant l'action, le fameux catéchisme contre les Français : « 'Fïst-ce péché que de tuer iïn Français? — . on fere, c'est gagner le ciel. » tt avait eu peine à «tenir à Madrid; le roi ' jçsepr. dut quitter, au bout de peu de temps capfale; Junot était battu à Vimeiro, le geul Dupont avait capitulé à Baylen; des com1 ux même restaient inutiles. Il avail ■u l'arrivée de Napoléon avec la grande ar/ée/ pour rétablir, pour un temps, la puissance /rançaise dans La Péninsule. Mais, dans le Nord, Saràgosse était le dernier boulevard de ƒ la résistance. j Un premier siège avait échoué. Mené de juinaoût 1808 par les généraux LefebvreDes-'Ouettes et Verdieayqui avaient mission de sounettre l'Aragon, il avait appris de quelle énerique résistance était "capable Saràgosse, out mille paysans sjétaient enfermés, renforl'armée de José Palafox. Napoléon, à quiarriva de se tromper, s'était bien abusé, cette , quand, de ftwj> il Hi«-.* ~— --*' • ■ **" : 'a „ ne serait qu'un feu de paille qui öndrait devant quelques régiments français Les assaillants s'étaient trouvés en faced'une défense « frénétique:» (le mot est dun rapport du temps). Bien que la ville n'eût qu uneenceinte de murailles, c'était, après des assautsd'une admirable intrépidité, mais infructueux.à des opérations de grande guerre qu'on avaitdû recourir, avec des renforts portant à seizemille hommes la colonne, relativement faible,qui s'était d'abord aventurée jusque-là. On avaitvu, dès lors, ce que pouvait là résolution dès'assiégés, qui avaient jeté dans un cachot le princeFuentesPignatelle, parlant de soumission; onavait vu à quelles représailles ils étaient décidés, et comment les couvents étaient devenusautant de forteresses, sur lesquelles-flottait undrapeau rouge, symbole du sang qu'on jurait■fc .4e_répandre; on avait vu, par l'exemple de pn-|-sonrîixxrs 'français torturés, jusqu'où allait la co- I1ère centre les assaillants...■ Cependant Lefebvre-Desnouettes et Verdaer ;1 wilow et d'autres points d'appui défendus avec ténacité. A certains endroits* la bataille a duré jusqu'à l'aube. Les Russes ont été repoussés partout et, sur certains points, ils ont abandonné le champ de bataille à la débandude. Nos troupes les poursuivent Le nombre des prisonniers capturés hier soir dépassait 3,000. En Galicte orientale, l'armée du général comte Bothmer a dû repousser de puissantes attaques ennemies. En revanche, l'offensive des Russes contre le front de l'armée du général baron von Pnanzer-Baltin a diminué d'intensité. Dans la région de Bessarabie, l'ennemi s'est retiré dans des positions assez éloignées de la frontière. Près de Nowo-Sielica, une batterie russe a canonné une ferme située en territoire roumain. En Volhynie, calme relatif. Sur la Jasiolda, nous avons encore remporté quelques avantages locaux. Front italien. Dans la région du Kreuzbergsattd, l'attaque ennemie à laquelle nous nous attendions/s'est produite hier. Environ 5 bataillons ennemis appartenant à plusieurs brigades ont attaqué hier matin nos positions de la montagne entre Bwrgstall de la Pfannspitze. L'ennemi a été repoussé partout; il a perdu au moins 1,000 hommes. Ailleurs, dans la régi on-frontière du Tyrol et surtout sur le front des Dolomites et dans le secteur de Lavarone~Folgaria, duel d'artillerie comme d'habitude. Souvent, l'ennemi pointe ses canons sur les baraques de la ligne alpine; c'est ainsi qu'il a aussi détruit hier la baraque Mandron dans la région de YAdamello. En CarintUe sur le front du littoral, rien de particulier. iifri'ii"' " ■ 1' " ■■ ■"■■"■" } BULLETIN FRANCAIS Paris, 7 septembre. — '75 heures. Canonnade et lutte à coups de bombes et de pétards autour de Souciiez et de Neuville pendant une partie de la nuit. Au sud d'Arras, dans la région à'Agny et de Vœilly, dans la région de Roye ainsi que sur les plateaux de Quenneviïres et de Nouvron un violent bombardement, ennemi a amené une riposte efficace de nos batteries. En Champagne, entre Auberive et Souain, près de Beauséjdur et dans les Vosges (Tégïon T los Arcades est successivement, occupée seaze fois par les Espagnols et par Les "Français; elle s'écroule en les ensevelissant les uns et les autres. L'objectif, c'est la grand'rue du Cosso, parallèle au cours de l'Ebre. On s'avarfce en ouvrant dfes mines sous les rues; quand l'explosion s'est produite, on attaque la maison ébranlée. Mais ces destructions mêmes forcent souvent à marcher à découvert, et ce sont des heures critiques. Les assiégeants ont d'ailleurs l'infériorité du nombre et la crainte d'une diversion extérieure force à dégarnir les colonnes d'attaque. Vingt et un jours, les Français, malgré leur épuisement, dispute chaque pouce du sol de cette ville éventrée, où on a renoncé à enterrer les morts, ou on ne respire qu'une acre odeur d'incendie, où les émanations putrides tuent ceux qui ont 'résisté au feu... *** Un jour, Lannes — qui a failli avoir le bras cassé par la maladresse d'un de ses soldats — prend Tui-même un fusil, et des ^ruines du couvent de Jésus, envoie une douzaine de coups à l'ennemi, vengeant, en personne, le capitaine Lepot, tué à ses côtés. Le maréchal, si maître de 'lui, est exaspéré. A bout dé forces, mourant de faim, minés par la fièvre, les Espagnols se plaisent encore à des bravades. A l'entrée d'une rue qui défend encore les abords du Cosso, ils plantent un écriteau avec ces mots : « Barranco de la muertè », gouffre de la mort... Enfin, des fourneaux de minés de trois mille livres de poudre font sauter le couvent de San-Francisco, avec le régiment de Valence qui y était enfermé; le couvent de Saint-Lazare, le quartier des Tanneries, l'Université... Le sanctuaire révéré, Notre-Dame del Pilar, n'a pas été épargné, et la population aragonaise reproche déjà à sa sainte son abandon... Saràgosse n'est_ plus qujun monceau de ■fTeTïrSómptable"'Basile — qui devait se noyer dans l'Ebre en tentant d'échapper aux envahisseur _ la Junte capitule Ce ne sont plus que des spectres que les Français ont en face d'eux; ils campent sur un immense charnier... Le 19 mars — et quelle plus tragique citation pourrait-on faire? — Lannes écrit à Berthier : « T'ai fait faire le relevé des personnes mor- J ,■ , 1' 1 _ !» ~-, CLt^at- v':erge du sanctuaire del Pilar, s'était encore exalté. Deux terribles mo-irics, don Basile et don uago Sas, des pistolets passés dans leur rosaire, étaient les vrais maîtres de Saràgosse, car Palatox, miné par la fièvre, avait cédé les opérations militaires à un .ancien émigré français, M. de Versage, combattant ainsi contre ses compatriotes, et à un officier d'origine belge, le général SaintMars. Sur la place du Marché, une potence, où se balançaient vite ceux qui étaient simplement suspects de tiédeur. Partout des inscriptions exigeant l'obéissance absolue; les femmes elles-mêmes prêtes à aller au déviant de l'ennemi, comme la belle comtesse Zurita, à la tête d'une légion de porteuses de munitions; tous les habitants jouant un rôle dans la défense, et, d'avance, la détermination des suprêmes sacrifices... Cent mille individus, soldats (car les troupes s'étaient augmentées de contingents importants), paysans réfugiés, bourgeois, gens d'Eglise, ayant fait le serment d'une lutte désespérée. C'est dans ces conditions que s'entreprit l'attaque, devant des fortifications devenues formidables, que devaient miner les sapeurs du e du. général Lacoste, de ce jeune général ni, d'une impétueuse gaieté, qui, un jour, dans la tranchée, rasé de près par un éclat d'obus lui enlevant une grande mèche de cheveux, s'écria en riant : — Ce sera pour ma femme!... Je n'ai passé avec elle que cinq" jours en deux ans de mariage... Je lui dois bien un souvenir ! Il devait être tué, quand, après vin^t-neuf jours-,.-pend-ant lesquels l'artillerie avait'envoyé seize mille bombes, on put franchir la première enceinte par une brèche 'faite au couvent de Sa intJoseph par où pénétra, le premier, le commandant Stalh, tenant à la réputation de bravoure que lui avait faite son régiment, le 14* de ligne Les raffinements de cruauté de l'ennemi furent dès lors constatés : le futur général Marbot, alors capitaine, est blessé, la balle qu'on régulières qui la font ressembler à une roue de montre. Par un défi, une croix est grossièrement gravée sur chaque face. La prise des couvents de l'Inquisition, de Sanfca-Engracia, de Sainte-Monique, des Capucins trinitaires, sont d'effrayants massacres; on comble les fossés avec des cadavres d'Espa, ffnols pour les traverser. Mais ce n'est encore; tes depuis le 21 décembre jusquau 21 février, que le début : après le grand assaut du 27 jan- jour de notre entree dans la place.Votre Altesse vier cela va être la guerre de rues, le siège de verra qu'il est mort cinquante-quatre mille indichaqu^ maison «Guerre au couteau !» a fait vidus. C'est inconcevable! Depuis notre entree répondre don Basile à une sommation de reddd- dans Saràgosse, il en est mort encore huit à dix Sur tion. Une barricade est-elle emportée? ses ruines on trouve un en drapeau, où on a écrit en hâte : « Mort aux Français! » La défense faiblit-elle Un instant ? Un. prêtre surgit, en habits sacerdotaux, un fusil à la main, qui ramène une troupe de combattants. Une femme, Agostina, se couche, héroïquement, sur une pièce de canon qui vient'd'être abandonnée par les Espagnols, et par son exemple, les force à venir l'arracher aux - mille, et cette ville est réduite, en ce moment, chiffon, transformé^ quinze mille habitants au plus.» Y a-t-il rien de plus expressif, dans 1 horreur, que ce bulletin concis ? Il y a, une lettre de lui, peut-être plus émou; vante encore, parce que, à côté du soldat qui avait triomphé de la plus extraordinaire résistance qu'on eût jamais vue, il y a l'homme, je tant ce cri douloureux : Quelle guerre ! Être contraint de tuer tant Uel d'artillerie dans lequel ils avaient Polonais du colonel Chlopicki. E Te leu des^canon^ S£^ofs7avaient pé-| " 7 Le siège de Saràgosse ne ressemble en nétré dans la ville, avaient pu s'emparer de la ; rien à la guerre que nous avons faite jusqu a moitié de ses faubourgs quand, en raison des présent, écrit Lannes pendant 1 action... Le teu de braves gens, ou même de furieux! « La vietaire fait peine! »» C'est un beau mot du vainqueur. Théâtre de la guerre au sud-est. Près de Trnopol, des attaques russes ont été pepouss'ées. Plus au sud, dans la région à l'ouest d'Ostrow, des troupes allemandes ont contre-attaque et enrayé la marche de l'ennemi. Nouvelles de la Guerre IULLETIN ALLEMAND Le communiqué russe de ce jour mande que 1 deux divisions allemandes ont été défaites et ont Berlin 3 septembre. {Communiqué de midi.) perdu 150 prisonniers, 30 canons et beaucoup de 'Théâtre de la guerre à Vouest.j mitrailleuses. Cette nouvelle est inventée de toutes Plusieurs navires ennemis se sont montrés ; pièces. Pas un seul soldat allemand n a reculé hier matin devant Middelkerke. Dans la mati- d'un pas, l'ennemi n'a pris aucun canon, aucune mitrailleuse. f. allemands, dont il est fait mention dans le corn muniqué, a rejeté les assaillants à une grande distance de nos positions. Un de ces régiments seul a fait à cette occasion 250 prisonniers. AFFICHES ALLEMANDES Bruxelles, 8 septembre 1915. - M. Théodor, bâtonnier de l'ordre de* avocate de Bruxelles, a interdit à un avocat qui défendait les intérêts de sa partie, de s'appuyer sur l'arrêté sur les loyers de M. le Gouverneur général du 10 novembre 1914 et, en particulier, sûr la décision de la Oour d'Appel de Brucelles, qui reconnaît la raUdité de cet arrêté.' Par le fait, le bâtonnier Théodor s'est rendu coupable d'une violation des pouvoirs qu'il possède, au détriment du public qui procède, ainsi que des avocats. Il a enfreint l'art. 37 du décret sur les avocats du 14 décembre 1810, en vertu duquel les avocate ont le droit d'exercer leurs fonctions « librement, pour la défense des droite et de la vérité ». M. le Gouverneur général a fait déporter M. Théodor en Allemagne, où ce dernier restera jusqu'à la fin de la guerre... Der Gênerai-Gouverneur m ISelgien. —— 41» ' En revanche, la contre-attaque des régiments ces navires a se retirer, au point tai,-e, il n'y a pas eu de dégâts. A Ostende, deux habitants ont été tués et un blessé. (^or le front, rien, de particulier à signaler. , Au nord de Mesnil, en Champagne, un ayion /français, qui était armé, a été abattu par un ' avion allemand de combat. Il a pris feu et est tombé; les occupants ont été tués. IULLETIN AUTRICHIEN Fribourg en Brisgau a été l'objet d'une attaque d'aviateur qui n'a donné aucun résultat. Théâtre de la guerre à ïest. Armées du maréchal von Hindenburg : Dans la région de Daudsewas, nos détachements continuent à progresser. Près de Troki-Nowe (au sud-ouest de Wilna), les troupes du général von Eichhorn, en combattant, se sont emparées de quelques passages entre les.lacs. Entre Jeziory et Wolkowysk, notre offensive progresse. Nous nous sommes rendus maîtres de Wolkowysk et des hauteurs situées à l'est et au nord-est de cette localité, et avons capturé 2,800 prisonniers et 4 mitrailleuses. Vienne, 8 septembre. {Communiqué d'hier) Front russe. L'armée du général von BôhmrEnm^lli a défait hier l'ennemi près de Podlamien et de RadziwtLow\ elle,a attaqué son front solidement retranché sur une étendue de 40 kilomètres et, au cours de violents combats aboutissant parfois à des corps à corps, lui a enlevé le château de Podkmien, la hauteur de Makutra au sud. ouest de Brody, dont les retranchements' étaient j disposés en étages, ses positions près de Radzu Armées du maréchal prince Leopold de Bavière : Dans la région d'Izabelin, au sud-est' de Wolkowysk, nous avons rejeté l'ennemi. Plus au sud, nous avançons dans la direction de la Zelwianka et de la Rozanka. Au nord-est de Pruzana, des troupes austrohongroises progressent vers le nord à travers les marais. Un millier de soldats russe* ont été faits prisonniers. ■ Armées du maréchal von Mackensen : Sur la Jasiolda et à l'est de Drohiczyn, les com-x:ntccontinuent. LE MOUVEMENT REVOLUTIONNAIRE AU PORTUGAL On vient d'apprendre .à Paris, de La frontière hispàoo portugaise que 'les révolutionna ires qui ont été arrêtés au* derniers troubles de Braga, ont été amenés â Oporto où ils seront déférés à un conseil de guerre. rfrwt CONFERENCES MINISTERIELLES EN FRANCE A ' Çaxias, 'des bandes révolutionnaires ont assailli la caserne, mais ont été repoussés, sous une fusillade. Comme d'ordinaire, le gouvernement déclare que 1» mouvement n'a aucune importance ; maie, d'un autre côté, Ces JOUIS derniers, tOUS les ministires f ran- ^ prend de grandes mesures -de précaution. Ainsi les posten çais se sont réunis à l'Elysée, sous la présidence c'e£ardede3rsmênts militaires ont reçu de M Poincaré. Une grande délibération eut olx[vede^ £a"savert;**«""> préalable, sur toute per* sonne qui tente de s'approcher de ces bâtimeata. AU VATICAN Malgré l'ajournement de la fête anniversaire du couronnement du pape, le drapeau papal a été hissé sur la poflte de bronze-de Saint-Pierre et 6ur les casernes. Lea gariîe» portaient l'uniforme de gala. Benoît XV a nommé, à l'occasion de cet anniversaire, la major de la garde suisse, Hirohbühl, chevalier de Tordre de SaintGeorges, catégorie militaire, et à décerné d'autrea décorations à des gardes du Vatican. LA LEVEE DE L'ETAT DE SIÈGE Paris, 5 septembre. — En exécution dé la décision prise récemment par le conseil des ministres, le ministre de l'intérieur vient d'adresser aux préfets des départements situés en dehors de la zone des àrniées des însu-uctions'iéa avisant qu'à dater du 5 septembre l'autorité civile (préfète et maires) est réinvestie de tous les pouvoir» de poîBto qu'eile exerçait normalement en temps de paix et dont, dep u 13 la proclamation de l'état de siège, elle avait pu êw» dessaisie par l'autorité militairoj en vertu de Tûa-ticie 7 de la loi du 9 août 1849. L'autorité müitaire continuera à exercer les quatre pouvoirs exceptionnels que lui confère l'article 9 de la loi de 1849, c'est-à-dire: 1° Faire des perquisitions de jour et de nuit dans le domicile des citoyens; 2° Eloigner les repris de justice et les individus qui n'ont pas leur domicile dans les Heux soumi» à î'état de siège ; 3° Ordonner la remise des armes et munitioiui ©t procéder à leur recherche et-à leur enlèvement; 4° Interdire les publications et réunions jugées de nature à exciter ou à entretenir le désordre. ON'ARRETE UNE VENDEUSE D'AMULETTES POUR SOLDATS Lyon, 5 septembre. — Annecy, Chambéry, Lyon vie»1»"-110 d'être exploités par une jeune personne, S^dé Thèbe».Mercier, qui eo faisait passer pour fill- ét des sachets auxElle vendait des amulettes f„ ^ aufront pour préserver cesfemmes dont les ^'de la guerre. La justice vient de d ^runW 'terme à cette exploitation éhontéô en arrêta^iTfiUe Mercier, qui avait, en outre, été soupçonnée d.«*pionnage _NAVIRES MARCHANDS tateurs américain» ont décidé d'acheter plusieurs transat' lantiques et de lea faire enregistrer en Amérique, afin de pouvoir transporter à New-York les marchandises qui èe trouvent pour compte américain à Rotterdam, Copenhague,. Hambourg et Brème. Ces marchandises, dont l'expédition avait été tendue impossible par les mesures anglaises prises au début de U guerre, représentent une valeur de 162 milliona de franca. La banque Charles H. Wyman et Cy, à Saint-L#ui», s'est chargée de réunir les frais nécessaires pour cette nouvelle entreprise de navigation entre l'Europe et l'Amérique, lieu, à laquelle prit part le général Joffre. L'après-midi, la commission sénatoriale des affaires étrangères, sous la présidence de M. Bourgeois, a siégé. Le président du conseil Viviani, de même que les ministres Delcassé, MiLlerand et Augagneur, ont assisté à cette réunion qui a duré de 3 à 7 heures. Les ministres se sont refusé de faire aux représentants de la presse des communications relatives à cette conférence. LE GENERAL LIAUTEY BULLETIN RUSSE ,6 septembre. — Du grand Etal- 1 RENTRE DU MAROC Le général Liaufcey vient d'être rappelé du Maroc par le président de la République. Il est rnis à la disposition du ministère de la guerre et .vient d arriver à Marseille. major Le 3 et le 4 septembre, à l'entrée de la baie de Riga, dés hydroplanes de reconnaissance SINISTRE D'UN BIPLAN ITALIENUn biplan italien . Savoya a pris_ feu,lundi, en atterrissant sur le champ d'aviationennemâ"'oiiirsur^olé;''a différentes reprises, le de Gallarate (province de Milan). Les deux ocdétroit àlrben, et ont jeté des bombes sur nos cupants, le lieutenant Rosmint et le soldat Riccitorpilleurs; ceuxci ont chaque fois repoussé les ont été brûlés,avions ennemis par le feu de leurs canons.LÀ REPONSE SERBE Sur la rive gauche de la Dwina, les Aile-j Nous'avons donné, il y a quelques jours, les mands ont reçu des renforts et ont dirigé leurs | à^uxconditions principales, connues à ce jour, efforts principaux dans les environs de FrUdl ^ émises par la Serbie dans sa réponse à la richstadt, essayant de forcer le passage du i Quadruple-Entente. fleuve. Par suite de l'inégalité des forces, nos|. j^ Tribuna dit que la Serbie réclame, dans troupes qui, après un combat opiniâtre, avaient |iSaréponse,.une frontière-commune entre la Serpassé, le 3 septembre, près de Linden, sur la!^et iaGrèce, de même que l'intervention arrive gauche, ont dû se retirer de nouveau sur la m/>ede]aBulgarie en faveur de la Quadruplerive droite. D'après des rapports plus détaillés Entente, ainsi qu'une délimitation de frontière reçus au sujet des combats livrés le 3 septembre près de Friedrichstadt, la retraite de nos troupes au delà du fleuve a été rendue indispensable par l'incendie déterminé par l'artillerie ennemie. Dans la région de Riga et de Jakobstadt, les 1 /\ . _j_._. serbo-grecque plus favorable que celle du traité de 1912. *** Le Telegraaf mande de Saint-Pétersbourg La réponse de la Serbie à Ja note de la Qua drupleEntente est considérée comme satis f ai Allemands se sont bornés à entraver notre mar- j 9ante parles cercles diplomatiques. La signatureche en avant.d'un traité serbo-bulgare ne dépend plus que Près de Wl{na, nous avons contenu l'ennemi j delaBulgarie,dans ses anciennes pos\tirm^ .- '. j un mande cTA Wen es que le gouvernement grec et ont fait plus de 200 prisonniers, parmi lesquels des officiers. Sur le cours inférieur de Ja Meretschanka, le 3 septembre, nous avons résisté, dans des conditions difficiles, à l'assaut de l'ennemi, qui, par son attaque, menaçait de couper la retraite à nos troupes dans la région de Grodno. Sur le front du Niémen, au-dessous de Grodno jusqu'à la Jasiolda, près de Bereza-Kartuska, dans la nuit du 4 septembre et le jour suivant, nous avons repoussé avec succès, dans plusieurs secteurs, quelques attaques de l'ennemi, qui a néanmoins réussi à nous refouler vers Wolkoiw sk Entre la G orka et le Styr, l'ennemi, considérablement renforcé, a continué, dans la soirée du 4 septembre, son offensive sur les routes de Roivno et de Dubno. Sur la rive droite du Styr, au nord de Dubno, des combats sont engagés. En Galicte, sur la Sereth, dans la région de Tamafol et de Tlusk, ainsi que dans la région du confluent de la Sereth, sur les deux rives du Dniester, l'ennemi a entrepris une attaque opi niâtre dans le courant du 4 septembre. Près de Tlusk, malgré les renforts reçus par rennemi, ses attaques acharnées ont été repoussées par notre artillerie et par nos contre-attaques. Nous avons fait trois cents prisonniers., parmi lesquels quelques officiers. ' refoulé ï^fûîap hors du village de bmaluiki &résoJud.allég€rautantquepossible la situation politique difficile delà Serbie. d'un avis contraire, pour le motif; disent-ils, que la Serbie, en acceptant les propositions de la Qua-drupleEntente, aurait lésé les bases du traité avec la Grèce. TRAITE COMMERCIAL GRECO-ANGLAIS De l'agence d'Athènes : Un traité greco-anglais; relatif au'commerce et à la navigation grecs, vient d'être signé. La Grèce s'oblige à prendre des mesures légales, en vue d'empêcher la contrebande. Les puissances de la Quadruple-Entente consentent à la libre exportation des quantités de tabac et de raisins, dans les divers pays où elle avait lieu auparavant, et permettent l'importation en Grèce de marchandises provenant d'Angleterre et de ses colonies, et destinées à la consommation intérieure du pays. Ce traité aura pour conséquence la levée de la visite, LES GARDES REPUBLICAINS SUR LE FRONT La garde républicaine de Paris qui compte 3,000 hommes, a fourni depuis le début de la guerre, environ 500 hommes à l'armée. Anciens sous-offioiers, ceuxci ont été nommés officiers. L'un d'eux est devenu capitaine. 91 d'entre-eux sont tombés, jusqu'ici, au champ d'honneur. VHeslia annonce que le gouvernement n'est pas d'avis que l'accepltiaon par là Serbie des demandes de la Quadruple-Entente altère le traité d'alliacé serbogrec. Les cercles de l'opposition sont QUATRE SOLDATS ANGLAIS SE NOIENT A LA BAIGNADE Berch-Plage, 4 septembre. — A Morlimont, près de Berch-Plage, quatre soldats englais attachés au service sanitaire des hôpitaux britanniques, se sont noyés en prenant un bain. CONGRES DE TRADE-UNIONS Une dépêché de Londres noue annonce que le congres des associations professionnelles s'est ouvert hier à Bristol. LES INONDATIONS A BARI Des informations de Lugano annoncent que les inondations à Bari on été bien plus désastreuses qu'en 1905Beaucoup de personnes ont perdu tous leurs biens et ont vu leurs maisons détruites; de nombreuses femmes erieo* dans les rues en mendiant du pain pour leurs enfanta affamés. Tous les environs de Bari ont été deta-uiit*. On compte, d'après les premières constatations, 19 morts à Bari, 2 à Copurso et 2 à Triggiano. En plus, il y a encore une cinquantaine de blessés. Petrograd, 7 septembre. — Du grand étatmajor : Sur le front Riga-Dunaburg et dans la direction de Dimab'wrg, rien d'important. Entre lfa S wen ta et la Wilîj.a et entre la Wilija et le Niémen, la situation est la même. Sur le Niémen, entre les villes de Merecz et de Pesli, les Allemands ont tenté, le 5 septembre, la nuit suivante ainsi que le 6, de poursuivre leur offWisive; les combats continuent. Au sud du Niémen jusqu'à Pripet,, nos armées occupent toujours les mêmes positions. L'ennemi a fait des tentatives d'offensive les plus sérieuses, depuis la matinée du 5 septembre, dans le secteur de Wolkowischki, le long du chemin de fer. qui mène à la région de Chorki, depuis les environs de Sieldce, en traversant la Jasiolda, ainsi que le long du chemin de fer Pinsk-Drohocz; toutes ces tentatives ont été enrayées par nos troupes. On ne signale que des combats d'arrièregardes de ce front. Au sud de Polésje, rennemi unit ses efforts conrre les'routes qui mènent des environs de Luzk à Dubno et Rownio, où la situation générale est inckanjée. Au cours de notre attaque locale près du village de Borbi?t, le 5 septembre, nous avons fait prisonniers 8 officiers et 30Ö hommes. On ne signale du Sereth que des tentatives d'offensive, dans la région de l'embouchure de ce fleuve, aussi bien de notre côté que du côté ennemi, toutefois sans résultat appréciable _Le 4 septembre, nous avons pris dans cette région 4 mitrailleuses et fait 400 prisonniers. Petrograd, 7 septembre. — De l'amirauté russe: Dans la mer Noire, nos torpilleurs Pronzitelny et Brystry, placés sous le commandement du capitaine de marine, prince Troèhets Koï, ont attaqué, aujourd'hui, près de Zoungoulda , le croiseur Hamidié et deux torpilleurs turcs. Après un combat qui a duré deux heures, les navires ennemis, ayant subi des avaries, se sont retirés dans îa direction du Bosphore, poursuivis par nos vieux torpilleurs. L'ennemi a abandonné quatre navires, chargés de charbon qu'escortaient les vaisseaux de guerre turcs. Ces bateaux ont été coulés. Petrograd, 7 septembre. — De l'état-major de l'armée du Caucase : Le 4 septembre, canonnade dans la région côtière. NOUVELLES DIPLOMATIQUES S. M. la Reine de Hollande a reçu en audience M. Kijuro Shidehara, nouvel ambassadeur du Japon à La Haye. *** Le Dr Kuyper, ancien ministre de Hollande, est revenu à La Haye, retour de villégiature. LA GUERRE AERIENNE De la Gazette de Cologne : Lundi matin, entre 10 et 10 h. 1/2, une attaque d'aviateurs français s'est produite à Saarbrùck; trois personnes ont été tuées et six blessées grièvement, et deux blessées légèrement. LES FINLANDAIS La Douma vient d'approuver, en séance plénière, les projets de loi qui étendent la loi martiale russe sur le Grand-Duché de Finlande. Cette loi implique l'incorporation des Finlandais dans l'armée russe. UNE CARGAISON DE COTON EN FLAMMES Rotterdam, 5 septembre. — Un incendie s'est déclaré dans les cales du paquebot Rotterdam, appartenant à b* Holland Amerika Line. La cargaison de coton qui ee trouvait à bord est fortement endommagée. INFORMATIONS ECONOMIQUES ;\Au marché de Bradford îa tendance s'est améliorée et,pour certains genres de peignés, principalement les croisésmoyens, il s'est traité plus d'affaires. Les cours sontcependant encore irréguliors; mais ils continuent à êtreplutôt en faveur des vendeurs, . Si, comme on l'espère, deplus grandes facilités seront accordées pour exporter danscertains pays, u faut s'attendre à ce que la prochainevente de Londres se fasse à des prix en hausse. ^«» ECHOS LITTERAIRES, ARTISTIQUES * ET SCIENTIFIQUES Exposition à La Haye. — Hier s'est ouverte au Cercle Artistique de La Haye une exposition de9 œuvres de deux peintres -connus Albert Roelofs et J. Gidding. Le sentiment qu'ils mettent dans leurs tableaux, principalement dans'leurs douces scènes d'intimité,-'-a fait leur réputation qui s'étend jusque chez nous. * * # Découverte de radium. — Le ministre français de l'Intérieur vient d'envoyer, à l'Académie des Sciences, une note oii il fait connaître la découverte, au Colorado, de annexais renfermant du radium. Les veines sont si riches, que la production de radio» pourra atteindre celle fournie, jusqu'ici, par l'Autriche. Le prix du radium, qui est actuellement de 800,000 francs par gramme, tombera à 180,000 francs. * w # Décès d'un savant italien. — Un télégramme de Rome nous annonce que le professeur Ernesto Ovidi, un savant italien universellement connu du monde des bibliophiles, qui occupait depuis nombre d'années les fonctions de direc- LA GUERRE AUSTRO-ITALIENNE D'après le correspondant à Rome de la Stampa, les Italiens se proposent de réduire leurs opération à la frontière tyrolienne, à l'entrée de l'hiver, leur situation stratégique y étant favorable, et de poursuivre leur offensive sur lTsonzo et dans le Carso, où règne un climat plus favorable. LE COTON, CONTRE-BANDE DE GUERRE EN ITALIE La Gazzetta Ufficiale publie un décret royal, en vertu duquel le coton brut et travaillé, les déchets de coton et le fil de coton est déclaré contrebande de guerre en Italie. LES FEMMES DE LONDRES MANIFESTENT EN FAVEUR DU SERVICE OBLIGATOIRE Londres, 5 septembre. — Une grande manifestation en faveur du service obligatoire a eu lieu, aujourd'hui, au Queens Hall, où s'étaient réunies 5,000 femmes ayant toutes un proche parent dans l'armée ou la flotte. Lord Denman, ancien gouverneur d'Australie; ,, ., .... ,' , , 0 ,■. , teur des archives de l'Etat du royaume italien, est mort à M. Griffiths, membre du Parlement, ont pris la | Rame parole en faveur du service obligatoire, qu'ils considèrent comme indispensable à la victoire. On sait que le ministère anglais délibère actuellement sur l'opportunité de cette mesure. LA GUERRE MARITIME Comme suite à notre information relative au tor- Ernesto Ovidi est l'auteur de nombreux ouvrages scien» tifiques et historiques. Le théâtre français à Copenhague. — La capitale dttDanemark, suivant en cela l'exemple de nos amis de LaHaye, entreprend à son tour une œuvre du théâtre frangeais, grâce à l'initiative de quelques littérateurs et draimvpillage de YHesperian, une dépêche de 1 agence tttrgeadanoiaLesorganisateurs annoncent pour fin sepReuter nous apprend que treize passagers et sept ; tembre la première de La Vénus au Perroquet, comédiehommes d'équipage sont signalés comme man- | écrite par un jeune littérateur français, séjournant à Coquants.penhague depuis le début des hostilités. / • - * m

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks Le quotidien behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1917.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Periodes