Le rappel: journal politique, industriel, commercial et agricole

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08 augustus 1914
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s.n. 1914, 08 Augustus. Le rappel: journal politique, industriel, commercial et agricole. Geraadpleegd op 03 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/rv0cv4cq0k/
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T Quinzième année. N. 220 RÉDACTION & ADMINISTRATION Rue Leopold, 39, Charleroi ABONNE'V^.'NJTS Un on. . . fr. 10 00 Li* mois . . fr« 5 50 Trois mois. f.\ 3 00 Adresser louUs les lettres et communications au Directeur du RAPPEL .Rue Léonold, 39, CHARLEROI. — Téléphone 83 72f?C au 1er ; Àlj, JCi63 111111iiiiiu*4 n prepare doö, 2 une bo ble, d'unarôraô son qui guéjl mais sûiement [ÀTION,lesMau| oubles de la vy sncnl besoin d'n iUMATISME. ENAB THE 1^ souples, le corpj dispa maître tou^ c'est la vraie cur^ I arthritique. (Rhu. itte) |Enab-Thé ■t recommaiiflj mine boisson én i que aux iers pendan; avail. Ceux qUl :nt usage d'EN.VB HE ont le teint] ais et la p( sempte de bouton coriations. LA BOIT3 1 fr. 0,60 . GRANDE BOITEl 1 franc moyen nouveau ? la SANTE c'est I 5 CENTIMES le numéro. — Abonnement par semaine : 20 CENT/MES Samedi 8 Août 1914 PPEL RÉDACTION & ADMINISTRATION Rue Leopold, 39, Charleroi ANNONCES • La petite Jignc (4« page)fr.0 25 Demandes d'emploiso 60 , Réclames (3° page), la ligne0 75 Faits divers • . . . .1 00 Chronique2 00 Réparation judiciaire . . . . , 5 OO Journal Catholique Quotidien ON TRAITE A FORFAIT four la publicité, s'adresser au Bureau du RAPPEL LA G L'ENNEMI DEMANDE UN ARMISTICE DE VINGT-QUATRE HEURES 20.000 Allemands tués La résistance Héroïque de laplace de Liège! Au champ d'honneur... L'ATTAQUE DE LIEGE i ~ i^ijv»rirtnrw'M*ii*' **<^i* i" i" »**>i'* M'vv>fvvr^^^| A TRAVERS LA "CITÉ ARDENTE o se ren les Allemands réclament un armistice Deux espions sen D'après les renseignements reçus hier midi : Les Allemands ont demandé un armistice de 24 heures. Les forts tiennent toujours. Liège n'est pas occupé par les Allemands. Les envahisseurs ont essayé de l'intimidation, menaçant le gouverneur de bombarder la ville et escomptant la terreur et l'affolement des civils. Ils ont compté cette fois sans la fermeté admirable, l'énergie d'un homme comme le général Léman. Les Allemands auraient eu de 20 à 25,000 tués. Nous pouvons ajouter,toujours de source officielle, qu'il est faux que la population civile ait tiré sur les soldats allemands. Deux espions ont été fusillés à la porte de Bruxelles, à Louvain. S la chjate dos ahavs'ii It'àgles delà ociaajî Ucules. EUe agit h Tout en oonservaa' îroiCro a vas viguami [ofcfcols. Birmi : \Kt. Marchioaaa : 3ajI toicas pür.auiji lelineau - SE RÈMÉ H Jkil. fr. 3,00 jos animaux sains ei :s les veaux, les jeuIter la qualité de la p. Empèslier et guóforce, beauté vita* titer la ponte de la Inourritura des aal. lu MILK-FLrjWElV |s, bien membres ei ;iq;ue aire elles. ni arrêt de* :rites« mue, n'a ni brevets, ir des appareils toi>| |Lre efficaces, le ban* diffère. Aussitôtla| ter, aux travaux ju'on obtient en se |ju'à complete guéri;t; absolue, ainsi quö| ,ueux des désirs 'es de remercîmentsl [NELLENENT. On nel à 12, et de 2 à Ah\ 1res et bas éJastiqu 709 Liège, jeudi. La population de la ville de Liège et de la region à vécu une nuit épouvantable. Le canon n'a cessé de tonner, et c'est avec un réel soulagement qu'on a vu venir le jour. Les nouvelles étaient-elles bonnes ou mauvaises ? On avait hâte de le savoir. Hélas ! il ne fallut à bien des gens que de gagner le pas de leur porte» pour que leur émotion fut à son comble. Sur nombre de façades, une proclamation du bourgmestre avait été placardée. Elle établissaitquelles seraient les relations des habitants avec l'ennemi, si la ville était prise. L'administration communale •continuerait, disaitelle, à gérer les intérêts de la cité, à percevoir les contributions et autres redevances. Elle établissait que l'envahisseur pouvait s'emparer de tout ce qui appartenait à la ville elle-même, mais que la pers'onne et les biens des particuliers devraient être respectés. Elle déclarait qu'au cas où les Allemands se livreraient à des e.v i tîOri iMlc'colUjUOo,fi i,, en référer immédiatement aux autorités communales. Elle disait, enfin, que les habitants devraient recevoir « les soldats qui viendraient » sans manifestation d'aucune sorte. On ne dormit pas bien tard à Liège, et ceci se passait vers 3 heures et demie du matin. "Simple démonstration „ La canonnade à ce moment, avait cessé. Hélas ! ce ne fut pas pour bien longtemps. A 4 heures et demie, un projectile venait atteindre, une maison, faisant le coin de la rue de Pittenrs et du quai des Pêcheurs, à laquelle il mettait le feu. Un autre vint tomber sur le pont Maghin, qui fut fortement endommagé, un troisième éclata au milieu du champ des manœuvres de Bresson x, où l'on avait parqué des bestiaux devant servir au ravitaillement. Les bêtes lurent immédiatement évacuée sur Ans ; leur passage à travers la ville provoqua une vive émotion. On apprit bientôt que les Allemands avaient réussi à s'établir, au-delà de la Chartreuse, dans une position avantagée, prise dans l'intervalle des forts d'Èvegnée et de Fléron. Leur objectif n'était plus les forts,mais la ville elle-même. .'... Les obus continuaient à pleuvoir : une maison de la rue Puis-en-Sock fut' à moitié démolie. A l'hôpital de Bavière, un projectile tomba sur le laboratoire du professeur Troisfontaines, qui fut saccagé ; le docteur Tecqmennc, assistant de chirurgie, opérait en ce 'moment des' blessés,une partie de la salle où il'se trouvait fut enlevée par un obus. A la gare de Liége-Jonfosse, un obus estvenu tomber au milieu des rails et l'und'eux a été littéralement sectionné, nonloin de l'hôpital militaire, qui fut lui-même quelque peu. endommagé ; un projectile, rue St-Laurent, tua .dans un pré, lesdeux jeunes enfants de M. Ysaye. timbalier de l'orchestre du Théâtre Royal deLiège. Vers midi et demi, un obus s'abattit sur « la Passerelle », dont un pan futemporte, il tomba dans la Meuse d'où une enorme colonne d'eau s'élevant, '«vintmouiller jusqu'aux os, les personnes quise trouvaient sur le pont en ce moment.U paraît que tout ceci n'était qu'unesimple démonstration.4 Un parlementaire Le parlementaire allemand qui Se présenta quelque peu avant deux heures de ^es-midi, l'apprit aux autorités de il cier ÏX? -,naut -? ^ccomPagné d'un officavalier teuton, portant un dranpnu blanc suivait la voiture. Celle-ci entra T wctement dans la cour de l'hôtel déMl W J u luunPvemierconciliabule. bept ou huit minutes plus tard, l'auto repartait ver ?le palais du gouvernement ou se rendait également M. le tourgme, t-re Meyer, dans une autre voiture Le général Léman les rejoignit. Les ministres d'Angleterre et de Belgique guittent Berlin ,. .Berlin. 6 août. ^ambassadeur britannique et le ministre ôo Belgique ont quitté Berlin de grand matin. Les autorités allemandes avaient mis à la disposition des deux diplomates deux voilures salons et une voiture restaurant. Un fonctionnaire supérieur du ministère des affaires étrangères assistait au départ à la pare. L'Empereur a envoyé hier un ■ aide de camp chez l'ambassadeur d'An gieterre- pour ( Dès cet instant, se produisit une armistice, plus aucun obus ne tomba sur la ville. La discussion fut très animée et très longue. Le parlementaire allemand dit que des forces considérables étaient massées devant la place forte et que c'était par mesure d humanité qu'il venait proposer encore une dernière fois la reddition de la ville et des forts. Le général Léman répondit qu'il avait des ordres et les exécuterait en soldat. Il ne pouvait rendre les forts, il ne les rendrait jamais ; il tiendrait bon jusqu'à la mort, quant à la ville... — Tout ou rien 1 répartit l'émissaire allemand, il nous faut et la ville et les forts, c'est pour nous une question d'absolue nécessité. Au nom de la population liégeoise, le bourgmestre insista. Ce fut.enclin En se retirant, le parlemente déclara que la réponse définitive levait être donnée avant 6 heures. Si elle n'était pas Pârv ^'ueàcemoment, le bombardement' enectif commencerait. kfimmi- nent de Liège se répandit dans la population, comme une traînée de poudre. Ce fut un affolement indescriptible. 'En hate, les gens empilèrent quelques vêtements dans les valises et désertant leur {«ajson, hommes, femmes ,enfants, vieillards, en une course éperdue, gagnèrent la gare des Guillemins. Déjà des trains pour Bruxelles y étaient en' formation ; ce fut une ruée folle. On s'empilait dans les compartiments, ou il y avait place pour huit persones. il y en avait vingt. Il n'y avait plus de tiKet, plus rien. Plus rien que des gens qui pleuraient, qui se lamentaient... Nous avons parcouru la .ville de cinq heures et demie à huit heures du soir. Elle était déserte absolument, toutes les maisons étaient fermées, barricadées. Plus un seul magasin n'était ouvert, plus un seul café où l'on put se réfugier. La « cité ardente », si animée d'ordinaire, apparaissait, comme une ville morte. Pas une âme dans les rues. Par les soupiraux éclairés, on, voyait, de-ci de-là, des gens assemblés, plein d'angoisse, s'attendant aux pires catastrophes. Comme à 7 heures, nous passions place du Théâtre, à quinze mètres de nous, sur le terre-plein i bordé d'arbres, un obus s'enfonça profon- 1 dément dans la terre, à travers le macadam. C'était le bombardement annoncé qui commençait. Suivant toute la ligne des boulevards de la Sauvenière et d'Avroy, jusqu'à la rue des Guillemins, nous n'avions rencontré en cours de route que des groupes de soldats. îl est des hommes parmi eux qui paraissentexténués. — Cela allait trop bien le premier jour, nous disentils. Si les Allemands n'avaient été que cinq contre un, cela aurait encore bien marché, mais la supériorité du nombre est écrasante. Pourtant, nous avons tenu bon tant que nous avons pu et nos camarades qui sont maintenant dans les intervalles des forts, sont bien décidés à se faire tuer jusqu'au dernier. Nous revoici aux Guillemins, il est 8 heures et demie du soir. Le canon gronde et l'on entend les forts qui répondent. Et toujours de nons belligérants comme aussi de nombreux soldats blessés que l'on soutient jusqu'au compartiment où ils s'étendent, s'entassent dans les trains en partance pour la'capitale. On voyage « àxl'œil », certes, mais dire que ce fut un voyage agréable... Tandis que notre train, péniblement gravit le plan incliné d'Ans, nous apercevons des maisons qui flambent et les femmes tremblent d'apréhension. Elles serrent contre elles leurs enfants, terrifiées, voyant le moment où un obus viendra semer la mort parmi nous... Parmi tous ces malheureux qui maudissent la guerre, il en est qui pleurent déjà un fils, un frère, un époux. Ah ! ce voyage... Ce fut lamentable et poignant. Nombreux, parmi ces pauvres gens, étaient ceux qui, une fois arrivés à Bruxelles, ne savaient ce qu'ils feraient, où ils iraient, et qui, pour beaucoup, étaient sans argent, ou presque... lui exprimer ses regrets au sujet des actes de violence commis contre l'ambassade. Sir Goschen a remercié pour les attentions dont il a été l'objet de îa part du gouvernement allemand. N^-VNAwT- Ni incendie ni massacre à Visé Bruxelles, 7. — Suivant des récits de témoins absolument dignes de foi. il est faux que Visé ait été incendié. On dément également qu'il y ait eu des massacras Ils sont tombés... Ils étaient un contre dix. Ils le savaient quand ils partirent. Mais leur cœur, sans trembler, avait tressailli au tocsin de la trie. Ils étaient là, emportant dans leur nos espoirs et nos larmes, notre passé et notre avenir, tout un pays enfin qui s'était mis dans leuivs mains et qu'Us allaient conduireà la victoire ou à la mort... Ils étaient notre fleur, notre fleur radieuse de jeunesse. Ils étaient partis chantant, et notre enthousiasme, sur leur passage, battait la charge pour leur sainte et noble cause. Ils étaient ^ partis comme à une fête, le cœur plein d'héroïsme sous pression, et sur leurs fronts, nos trois couleurs flottaient effaranv tes de gloire et frissonnantes de grandeur. Ils sont tombés comme savent mourir les braves. Ah ! la merveilleuse histoire que celle de ces héros, l'éblouissante page que celle qu'ils ont écrite hier, à la pointe de la lance, à ia flambée de la poudre, à la lueur, hélas | si • • • Ils sont tombés... Là-bas, sous la grande ville, sous la « cité ardente ». fusillée d'obus et de mitraille au son des airs guerriers que jetait la Victoire' parmi ces notes d'argent, de cuivre et d*( r que sonnait la Patrie comme le cri dVn. goisse de son cœur menacé, il est tombé' le petit Belge... Et la mort, la mort planant sur cette jeunesse si belle, la mort a compté ses u-mites...* Alors, fermant les yeux, il asonsé aux siens, a sa mère, à toutes ses affection douces et qu'il ne reverra plus... il s'est rappelé les cloches de son village et sa pens >e a monte vers Dieu... Ses lèvres pâlies -nt murmuré la grande et suprême prière Et alors peutêtre, oui, dominant sa 'défaillance, il .a rassemblé les derniers lambeaux de sa vie ; u s'est soulevé, une seconde,' pour regarder encore, pour remplir une dernière fois ses yeux, les deux yeux agrandis de son ame, des couleurs de son drapeau. Et il l'a vu, au loin, il a vu sa soie tricolore flottertoujours -ferme et. victorieuse dans la mêlée.Et sur ces Visions'souriantes, son pauvi.e i corps épuisé de sa blessure est retombésans force...t la Patrie, la Mère douloureuse, se penit sur ce cœur immense pour en recueilles derniers battements... 1 | Ils sont tombés... 0 Christ, 0 Crucifié de nos calvaires, vous avez connu, comme nous les savons aurd'hui, ces agonies des trahisons infâmes, vous dont les lèvres mourantes laissé; tomben sur nous tant de pitiés infinies, rist déchiré et meurtri par tant de santes biosures, vous dont le dernier sourire pour l'homme fut, sur votre croix, une nesse de vie étemelle, dites-nous, oh 1 , que vous étiez là-bas aussi, hier, et que votre Cœur divin battait à l'unisson de tous s de braves et que vos mains sacrées i réparaient la triomphante auréole... Et maintenant, dans cette nuit suprême end sur vous, ô martyrs de notre te liberté,dormez en paix ! Vous avez tr-'ce •t de fier heroïsme.. Dans le sillon d'honneur où la Patrie vous a couchés, dormez tranquilles. Vous serez toujours de ceux qui vivent de leur, trépas. Vous resterez l'immortelle semence des âmes fortes et des âmes de victoire. A votre appel vibrant, d'autres se lèvetoujours, légions d'âmes sans peur et reproche, drapées comme vous dans une même foi au pays qui ne meurt pas, et votre exemple flottera sur nous comme un etendardd' orgueil jusqu'aux à venirs les plus lointainsde notre chère Belgique t , Dormez, dormez doucement dans les plis, sanglants de notre cher drapeau. Dormez, donnez dans le chant profond d'une victoire que nul ne pourra vous ravir. .Dormez. o.z dans l'aurore 'radieuse des choses éternelles... Sur vos reliques de gloire.nous jetterons, à pleines mains, les fleurs -pu ne se fanent pas, les tendres souvenirs de nos douces prières, ô morts bénis, ô petits Belges tant pleures, qui êtes partis, sans regrets mais souriants d'immortelle Espérance, vers la grande, vers la Sœur-Patrie... 0. D. Voici le résumé des faits qui se sont passés à Liège dans la nuit de mercredi à jeudi et dans la journée de jeudi, d'après une autre correspondance : La 2eattaque de unit ' Nous avons-dit que les Allemands, après leur échec de la nuit de mardi à mercredi et leur écrasement au nord de Liège par la brigade du général Bertrand, avaient repris dans la nuit de mercredi à jeudi, l'attaque des intervalles entre les forts de Liège. Trois corps ont été employés à cette tâche : le 7e, 8e et le 10e. Ce dernier marchait vers l'Ourthe, en avant de Spa, quand il fut appelé pour apporter renfort aux deux corps qui assaillaient Liège. Ce 10e corps jouit d'une réputation particulière. C'est le corps dit de Brandebourg. Liège fut donc attaqué de nuit par l'énorme effectif de 120,000 hommes environ. La position était défendue par la 3e division d'armée renforcée de troupes mobiles de la position composées d'anciennes classes de/milice et de gardes civiques. Au total 35,000 hommes environ, plus les garnisons des fovK Mais ces dernières doivent resti Qu'on n'oublie pas que les douze forts de Liège forment un pourtour de 50 kilomètres environ autour de la ville. De ces douze forts, six étaient attaqués, ainsi que leurs intervalles. C'étaient les forts situés sur la rive droite de la Meuse : soit, du nord au sud, Barchon, Evegnée, Fléron, Chaudfontaine, Embourg, Boncelles. Il y avait sept intervalles à défendre : soit, du sud au nord, Flémalle-Boncelles, Boncelles-Embourg, Embourg-Chaudfontaine, ■Chaudfontaine-Fléron, Fléron-Evegnée, Evegnée-Barchon, BarchonPontisse. La première nuit. les Allemands avaient fait porter leur gros effort sur l'intervalle Fléron-Evegnée. Cet intervalle se prête particulièrement au cheminement des troupes assaillantes. Repoussés malgré leur situation avantageuse, les Allemands usèrent d'une feinte. Ils firent attaquer furieusement les deux intervalles du sud, Flémalle-Boncelles et Boncelles-Embourg, par le 10e corps. • Ce fut une avalanche d'hommes. ïl fallut envoyer d'importants renforts aux défenseurs, de ces deux intervalles et dégarnir les intervalles voisins. Alors que les Allemands disposaient d'une moyenne de 17 nulle hommes par intervalle, nous n'en disposions que de quatre ou cinq mille. Ceci à titre d'indication, car on comprend que les troupes ne sont point réparties ainsi en parties égales entre les intervalles. L'assaillant concentrait de grandes forces contre le secteur choisi pour déboucher ; la défense, elle, faisait des transports de troupes à l'intérieur, appelant une partie des troupes d'un intervalle au secours de celles d'un autre', etc. Certaines de nos unités d'infanterie ont fait, au milieu de la nuit, des "rnarclies de

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Dit item is een uitgave in de reeks Le rappel: journal politique, industriel, commercial et agricole behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Charleroi .

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