Le rappel: journal politique, industriel, commercial et agricole

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15 augustus 1914
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s.n. 1914, 15 Augustus. Le rappel: journal politique, industriel, commercial et agricole. Geraadpleegd op 18 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/vm42r3pz0r/
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Quinzième année. fT. 227 a ctrff/ttks te numéro. — Abonnement par semaine : 20 CENTIMES Samedi 15 Août igi4 RÉDACTION & ADMINISTRATION Rue Xéopold, 39, Charleroi ABONNEr.l^îMTS Jo an, . . n\ 10 00 ~Lt mois. . fr. 5 50 Troie mois. fr. 3 00 Adresser toutes les lettres et communications au Directeur du RAPPEL Bne Leopold, 39, CHARLEROI. — Téléphone SS J Ijti Journal Catholique Quotidien REDACTION & ADMINISTRATION Rue Leopold, 39, Charleroi ANNONCES La petite ligne (4epage)fr.O 25 Demandes d'emplois0-60 Réclames (3° page), la ligneO 75 Faits divers , . . . .1 OO 'Chronique2 OO Réparation judiciaire .. 5 OO ON TRAITE A FORFAIT Pour la publicité, s'adresser au Bureau du HAPPEZ» Mlê femmes, — tiraitdans le dos des troupes. Dans certains cas, on tirait même sur les médecins et les blessés. J'ajoute que !*es Belges étaient supérieurs en nombre, a La population civile de Namur désarmée Pour enlever éventuellement aux Alle^ mands tout prétexte à de sauvages représailles, l'autorité militaire a fait saisir chez? les habitants de Namur toulss ic& armes-' ^cu'üs ava^eiui tix&j^. Au secours des familles nécessiteuses tenais l'on n'aura v-u, à aucune époque de notre histoire, un aussi admirable déploiement de générosité et de patriotisme : pendant que nos valeureux soldats se font hacher sur le champ de bataille pour protéger contre l'invasion sacrilège le sol* chéri de la Patrie, les autres, femmes et hommes qui n'ont point cet honneur,se font un silencieux devoir de préparer pour les blessés éventuels des hôpitaux et des asiles. On dirait presque que chaque famille veut offrir aux victimes de la guerre une hospitalité aussi large que cordiale. C^est beau. Pareille émulation est digne des grands cœurs. Mais, tandis que toutes les mains et toutes les ardeurs se tendent vers l'organisation des secours aux blessés, neperd-on pas de vue un autre service non moins indispensable, celui- des secours aux familles nécessiteuses ? Car, sous peu, la détresse de beaucoup de foyers sera lamentable. Je sais que l'on a constitué des comités de secours, que des représentants de toutes les nuances ont été' appelés à en faire partie et que l'on s'occupe activement de réunir des fonds. Ce que je voudrais, c'est que chaque famille, que dis-je ? chaque citoyen eût conscience du devoir de solidarité qui nous lie l'un à l'autre, et que, dans lia grande pitié de la Patrie, l'on eût à cœur de vivre pour soi', sans doute, mais aussi pour les autres. . Tenez, pas plus lard qu'hier, nous recevions une lettre d'un ancien « colonial » : il nous.disait, dans sa'simplicité toute africaine, qu'il faisait remise a trois de ses locataires, pendant toute la durée de la guerre, du montant de leur location. Il ajoutait, le brave,que, si on voulait l'accepter au bataillon colonial malgré ses 51 ans, il irait aux 'avant-postes faire lui aussi le coup de feu. Il est parti... Pourquoi, comme ce' vieux brave, ne pourrionsnous pas penser aux autres? 11 y a tant de familles qui déjà souffrent de la privation, tant de petits enfants qui ne mangent pas à leur faim !... / Que chacun retranche de son train de vie tout ce qui n'est pas le nécessaire ; et Fui îleet lesoiperflu qui resteront (pourraient aller aux pauvres. Il faudrait que chaque famille eût une tirelire, dans laquelle tous les membres, journellement, iraient déposer la valeur du superflu de leur vie : l'obole du pauvre. N'est-ce pas 'le Christ qui disait, en jetant, sur la foule en détresse qui suivait ses pas divins, un regard d'infime compatissante: misereor super lurbam j'ai pitiéde cette multitude » ? 0. THOMAS. -AAAA. La situation Vendredi midi Ci le communiqué ojjiciel jaii à la presse vendredi midi : De l'ensemble des renseignements recueillis depuis hier, il résulte que la situation reste favorable pour nous cornvie pour nos alliés. On s'attend à une nouvelle entrepnse des Allemands conlxe nous, mais toutes les dispositions sont prévues pour la repousser, comme il en a été fait pour les précédentes. En particulier, les renseignements reçus de Lorraine sont très bons en ce qui concerne les Français. -^^/\^^^-> LA SITUATION MILITAIRE Tirlemont, 13 août. Après leui» cuisant échec de mercredi, les Allemands n'ont point tenté de retour offensif sérieux dans la journée de jeudi. Tôt matin, une courte fusillade s'est produite vers Orsmael. Le reste de la journée calme, sauf à la fin de l'après-midi. Mais ce n'est plus vers Haelen que les Allemands se présentèrent. C'est vers GeetBetz. localité sur la Gèthe, à six kilomètres au. sud de Haelen et à cinq kilomètres audevant de Cortenaeken. i La rivière était bien surveillée, et l'ennemi 'trouva nos troupes en nombre. II. fut repoussé a.vec pertes et se replia vers l'est. Quelques escarmouches eurent lieu vers Stevooit. à l'est de Haelen, où nos avants canardèrent les uhlans. Ce soir, il semble que les hostilités vont reprendre. On annonce que l'ennemi masse des forces importantes de cavalerie et même d'infanterie dans la direction de Diest. On suppose qu'une partie des troupes d'infanterie sont transportées en automobiles, car elles montrent une extrême mobilité. ; Une attaque de nuit est attendue. Le bruit court que trois aéroplanes allemands ont été abattus par nos artilleurs Je n'ai pu en obtenir confirmation officielle, -mais voici ce que racontent les soldats : i Trois. € Taube. » s.uxvolaieiït Diest et les environs, cherchant évidemment 5 se rendre compto des forces de la défense. Pour ce faire, ils étaient obligés de voler assez bas. Aussi, nos soldats qui venaient renforcer la défense do Diest tirèrent-ils sur eux, mais sans résultat. Le tir des1mitrailleuses ne fut pas plus efficace. Mais on pointa un canon de campagne en faisant un trou à terre pour permettre de relever le canon presque verticalement, et les shrapnels portèrent.Soudain, un des « Taube * s'abattit sur le sol. Peu après, les deux autres tombèrent. Sur trois aviateurs, il y aurait deux morts et un blessé. L'offensive allemande vers Bruxelles et Anvers Du Soir : Tirlemont, 14 août. Les derniers renseignements arrivés semblent montrer que les Allemands prononcent un mouvement général vers notre armée de campagne et vers Bruxelles et Anvers. De l'infanterie en masse s'avance.en effet, de .la Meuse vers Tongres et Saint-Trond, et sur le front Saint-Trond-Diest.qui est occupé par de nombreuses forces de cavalerie. La cavalerie peut être évaluée à trois ou quatre divisions. Il s'agit donc d'une attaque en force vers Diest et Aerschot et.peutêtre. d'une attaque générale par plusieurs corps allemands contre notre armée. > Ce mouvement se fait dans une direction très septentrionale. Waremme. en effet,n;est pas même occupé. Les -forces allemandes marchent sur le front Saint-Trond-Hasselt, la cavalerie étant en force à la droite de Hasselt, vers Beeringen. La direction semble nettement orientée vers le nord de Bruxelles et vers Anvers. ■Notre armée surveille attentivement ce mouvement et prend des mesures en conséquence. Les Français sont tons arrivés Les Français ont terminé le transport de leurs troupes sur notre territoire. Toutes les troupes françaises que nous devions recevoir sont arrivées. Désormais, les Français marchent à l'ennemi en ordre de bataille. "%TATvA- LA VICTOIRE DE HAELEN Affreuse vision Le correspondant de la a Gazette de Bruxelles » nous lait ce récit tragique : mNous avions vu, mon confrère Boîn, du vajt.en pleine campagne. Durant ce trajet, fes olficiers allemands commandaient à nos pauvres compatriotes de se coucher par terre, de se mettre à genoux, recouimençant ce manège bien souvent. Ceux qui n'était pas assez agiles pour obéir, Jies soldats teutdns les piquaient avec leurs bayonneltes. un des nôtres, quii avait voulu se sauver au cours de ce véritable calvaire, fut frappé de deux balles et vient de succomber. Les Allemands firent preuve d'un cynisme épouvantable. I's demandaient auK habitants s'ils avaient déjà- été en aéroplane et fies faisant passer devant la gueule des mitrailleuses ils leur disaient que dans un inslant ils allaient s'envo.'er en morceaux dans l'espace. lîfe les mettaient en joue avec leurs revo.'.vers et tiraient de façon à ce que la balle n'effleurât que les oreilles en emportant celles-ci. Pendant toute cette scène ignoble, un officier répétait continuellement a en français » : « li faut les fusiller tous, c'est la loi. » » Ils lâchèrent enfin ces malheureux, sauf une dizaine d'habitants, dont le garde-champêtre. Ils attelèrent ces derniers à leurs mitrailleuses, tes mains en croix. Quelques-uns ne pouivant suivre, furent attachés par les p'ieds, leurs têtes heurtant le paTe. Inutilede dire les souffrances atroces qu'ont dû supporter ces martyrs do ite sauvagerie germanique. » Le bilan de cet affreux carnage se résume donc en huit morts et dix dont on ignore le soft. d Dans un village voisin,les Allemands ont tUfSilile trois hommes. Pourtant, dans la contrée, les habitants leur donnaient tout ce qu'ils déni and aient. d Le bourgmestre, » (s.) WINSART. d P.S. — Les dix personnes dont on ignorait :Fe sort ont élé retrouvées jeudi malin, deux jours après l'agression ; elfes avaient succombé à '>a suiile des mauvais traitements dont elles avaient été l'objet. Le corps du garde-champêtre n'était qu'une véritable bouillie. Français et Anglais On demande : où sont-ils ? Les Français et les Anglais sont là où ils doivent être. La coopération qu'il nous ont promise se réalisera au jour voulu. ■ Beaucoup de Français sont déjà à leur rang chez nous. Ils sont arrivés de la façon, la plus pittoresque : dans les autobus de Paris. Le casque du prince de Lippe Quelques derniers détails sur la mort du prince de Lippe et de son fils. Tous deux se promenaient en armes dans une rue de Seraing. lorsqu'ils furent suivis et abattus par un de nos soldats. Le. casque du prince était tout rembourré de billets de banque. Les hussards à Jodoigne 14 hussards du régiment du SchleswigHolstein sont entrés mercredi vers 11 heures dans la gare de Jodoigne. lis ont saisi le cahier des dépêches de service et ont brisé deux sonneries du signal. Puis ils se sont rendus chez M. Fortein, chef de gare du vicinal et lui ont demandé si le téléphone et le vicinal fonctionnaient encore. M. Fortem répondit négativement. A ce moment quatre soldats belges blessés, en traitement à l'école communale de Jodoigne. sont sortis en armes et s'avançant jusqu'à 200 mètres des hussards, ont tiré dessus sans les atteindre. Les hussards oat pns la fuite, LES VOLONTAIRES Il y a, à l'heure actuelle, 42,000 voion.afres ayant sigmé leur engagement dans l'ar* niée belge. I^es dépôts sont remplis. Lo nombre des instructeurs recrutés est suffisant. LA TACTIQUE ALLEMANDE. — TENTATIVE DE DIVERSION Londres, 13 août. Le Daily Telegraph estime que la masse* des troupes allemandes est concentrée entre Liège et Luxembourg. Il est d'avis que Tes mouvements de cavalerie au nord de Lié^w ont pour but de détourner l'attention des forces françaises et belges et en menaçant Lruxelles, d'obliger ses défenseurs à consacrer de nombreux effectifs à sa protection. UN ESPION ARRETE EN CHEMIN DE FEU PAR UNE FEMME Hier, dans le train allant d'Anvers à Ess-. chen, vers la Hollande, avait pris place un*voyageur qui, pendant le trajet, avait rempli de notes plusieurs feuilles de papier. II n'avait pas paru.suspect à ses compagnon»de voyage.i Près d'Esschen, il prit, dans la poche de* son gilet, un petit tube de bois, enroula le& feuillets de papier et les y introduisit. Puis»; ouvrant sa petite valise, il en '^nleva, à 1» grande stupéfaction des autres Une dame N— Belge — qui était assise de-; vant le voyageur, se leva aussitôt et se jeta* sur celuici — certaine d'avoir devant elleun espion. Un autre voyageur intervint. On fin fonctionner la sonnette d'alarme et leaf train s'arrêta. On fouilla le perspnnage etf l'on trouva dans ses poches des 'documentsqui établissaient sa nationalité allemande, i Convaincu d'espionnage, on lui lia UN VOYAGEUR DIT CE QU'IL A VU DANS? LA REGION DE CINEY Un habitant de Ciney vient d'arriver deal cette ville à Bruxelles. Il a quitté le 12, as voyagé en train de Ciney à Yvoir, à piecg! jusqu'à Anhée, où il a de nouveau pris le> train vers Tomines, Namur et Bruxelles. ici la nuit dernuteinte- au( Peuple co qu'il a vu et entendu dire au jet de l'année allemande dans cette partie^ des Ardennes belges. D'après ce qu'il dit, iï^ semble que les Allemands ont choisi une* deuxième voie d'envahiss(5nent de la Fran-^i ce par la Belgique et qui paraît être la vallée* de l'Ourthe jusque vers Durbuy et, de là,J Barvaux, Ciney, Yvoir et la vallée de la Meu-Î se jusqu'à Givet. Ils éviteraient ainsi la position fortifiée de Namur et la partie la plus* boisée et la plus difficile à franchir des Ar*den nes luxembourgeoises. D'après le voyageur, de forts détachements* de cavalerie allemande parcourent toute cette région. Le 11. six à sept cents hussards* ont occupé les gares de Rochefort et Jemel-' le. Ces .Allemands auraient fait sauter u» pont à' Hamois, sur la ligne Ciney-Huy. Le 11, .l'état-major allemand — toujour® d'après le voyageur — occupait le châteaui de Linden, à Barvaux-sur-Ourthe. /Les uhlans, en éclaireurs, sontvporteurs de*, perches pour établir la télégraphie san6 fitf et d'appareils récepteurs. Ils ont tous des» cartes militaires du Touring Club belge. Laf, plupart s'expriment en langue française. IB y a aussi, dans la région, do nombreux mo* v tocyclistes allemands, vêtus de gris. Six autobus parisiens, pouvant contenir trente-trois voyageurs et servant au ravitail-! lement de l'armée française ont passé par une localité que nous nous abstenons tï'in^ diquer. Nous gardons la même discrétion am sujet des points occupés par l'armée française. CE QUE DISENT LES UHLAN9 Des officiers de uhlans et des uhlans blessés ont été conduits lundi soir à l'hôpitaL,militaire de Namur. Leur première pensée a^été de demander de la nourriture. Ils n'avaient pas mangé depuis deux jours. Ceuxjqui se trouvent à la prison déclarent qu'ils^sont beaucoup mieux soignés que dans l'aivl mee allemande.\ C'est ce que dit aussi un blessé soigné 4* l'hôpital de Dînant. C'est un jeune homme originaire de la Westphalie, maréchal des logis, âgé de 22 ans ; il a cinq sœurs plus jeunes que lui : sa blessure n'est pas bien* grave, et il se dit heureux d'en être quitte à si bon compte. Il y a huit -mois, assure-t-iU que, dans son régiment, l'on avait tiré au> sort pour désigner les cavaliers-éclaireurs.. On leur avait dit qu'il s'agissait de grandesmanœuvres. Questionné sur l'audace dont ses camara-i des font preuve, il a répondu : «Nous sommes commandés, il faut marcher ; nous savons que nous allons à la mort. Des dix, nu' seul s'échappe ; c'est le taux fixé et l'étatmajor est content. »

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Dit item is een uitgave in de reeks Le rappel: journal politique, industriel, commercial et agricole behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Charleroi .

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