Le rappel: journal politique, industriel, commercial et agricole

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05 augustus 1914
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s.n. 1914, 05 Augustus. Le rappel: journal politique, industriel, commercial et agricole. Geraadpleegd op 03 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/513tt4gd0h/
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ÖSSSÖ mm 5 CENTIMES h numéro. — Abonnement ^à> semaine : 20 CENTIMES je revolver où ƒ.! sai ;un peu piw prêt à me retire» suppliant : is en prie. Je n. Cola peut ven^ >as trompé sur g, en ait d'un ton fJ pas, ce que je J t qu'on accuse uj ou mon appareil! je ne tuerai Da^| de la perfection, cohérents ces ord rapprochés instaJ ies intuitions îucd ns l°»s circonstan, te un mystérip^j confus, recueilli, antj —. « J'avaij erarô mes ailes ej , î finir, et si aisé. serait douté. Mais | a.it trahir sa maj lelle un faux sou^ : l'homme qu'elle la mort, là où iqJ >che, le plus attj. me était là, uotjJ i elle devenait i>« 'un travail sacri ndu de Raymoiçj et dégoûté si &i, itage à travers p| Journal Catholique Quotidien mmmm Une séance historique au Parlement DiscourlPl$u Roi. - La réponse belge l'ultimatum aîîemand. -- Déclaration de M. de Broqueville. -- Appel des classes de réserve 14 et 15 et de la classe de 1914. Les crédits de guerre. -- M. Vandervelde ministre d'Etat. a lé m UR &+ BIRE fft o d'AbbeTflle. . aux algues nlneuses rnaljue de vérlta-miquesdans ns exception la Tuber- Sunaonaço a© —Constiœurœ — Pol© Sang:, etc.. il avez toul faites UD era pour tez pas 1 Ü0B. tois Scali, 99, boul. F12085-F6&4e [ven, 160, boul. . Marché-aux- rue de l'Evê- Uiard ;. Lacourt, Mallet, 47, rue rue de l'B- 10b. laire. Une place ministration ile consistant on contrôle et fixe et trais de îcesseur doit dismonsieur «Iules into Bruxel747a) Jayiais, depuis 1830, heure plus grave n'a.sonné pour la Belgique : Vintégriîe ae noire territoire est menacée ! La force même de notre droll, la sympathie aoni la Belgique^ fière de ses libres institutions et de ses conquêtes rnoràli 5, lia cessê %de jouir auprès 'les autres nations ; la nécessité pour Céquilibre de iturppe, de noire existence autonome, nous font espérer encore que le s événements redoutes ne se produiront pas. Mais si nos espoirs sont déçus, s'il nousjaut résister à l invasion de notre sol et défendre nos foyers menacés, ce aevon- si dur soit-il nous trouvera armés et décidés aux plus grands sacrifice (Acclamations proton Dès maintenant,prévision de taule éventualité, notre vaillante jeu- nesse est debout, fermement résolue, avec la leuacile et le sang-froid traditionnels des belges, à défendre la pairie en dang] Je lui adresse, au nom de la Nation, mi fraternel salut. Partout, en Flanare et en H allonnie, dans les villes et les campagnes, un seul sentiment étreint(es cœurs : le patriotisme ; une seule vision emplU iesesprits • notre indéPendance compromise ; un seul devoir s'impose à nos volontés : la résistanceopmiâtn[amations enthousiastes. Cris de « Vive la Belgique ' » ) Dans ces nrares circonstances, deux vertus sont indispensables : le coulage calme et I union intone de tous les Belges. .. Vumetfautre viennent déjà de s'affirmer avec éclat sous les yeux de la nation remplie d enthousiasme. Virréprochdble mobilisation de notre année, la multitude des enaaaemenls volontaifes, le dévouement de la population civile, Vabnéqation des familles pnt montré, de façon indéniable, la bravoure réconfortante qui transporte le peuple belge. Le moment est aux actes. (Applaudissements.) Je vous ni réunis, Messieurs, afin de permettre aux Chambres législativesde s associer a Vélan du peuple, dans un même sentiment de sacrifice Voussaurez prendre d urgence, Messieurs, et pour la guerre et pour Vordre public, toutes les mesures c[ue la situation comporte. Quand je vçts cette asseml\ée 4bruissante dans laquelle il n'y a plus qu'un seul parti, celui de la pairieou ous les cœurs battent en ce moment à l'unisson, mes souvenirs se rapporten au congrès de 1830 et je vous demande, Messieurs : « Etes-vous décidés,j inébranlablement a maintenir intact le patrimoine sacré de nos ancêtres ? ersonne, dans ce pays, ne faillira à son devoir. » (Grits de : « Non ' Non » » Longues acclamations. .On agile les mouchoirs.) L'armée forte et disciplinéeest a hauteur de sa lâche : mon gouvernement et moi-même nous avons planeconfiance dachefs et dans ses soldats. Attaché étroitement à la popula- tion, soutenu pur elle, le gouvernement a conscience de ses responsabilités etles assumera jusqu au bout, avec la conviction réfléchie que les efforts de..tous, mus durs le patriotisme le plus fervent, le plus généreux, sauvegarderont| le bien supreme du pays.J Si l'étranger, au mépris de la neutralité dont nous avoin toujour* scrupuleusement observé les exigences, viole le territoire, H trouvera tous les Bel^ges^ groupes autour du Souverain, qui ne trahira pas, qui ne trahira iam [jon serment constitutionnel, et du gouvernement investi de laconfiance ab^otoe de la nation tout entière. (Ovation prolongée).wijiance aoso ' in»/aif0idansn0sdestinées - VnPays qui se défend s'impose au respect de Dieu sera avec nous dans celte cause juste ! la Belgique indépendante ! mLa fin du discoursdu Roi est saluée par une ovaMon indescriptible On cne : „Vivele Roi ! Vive la Belgique ! Vive notre indépendance î »! Dans toutes les tribunes on est dêboul et l'onagite fiesmouchoirs. Le Roi en ces pouvantes circonstances, faitpreuve d'un admirable sang-froid.' Lorsqu'il piite la salle, lesacclamations redoublent encore et les députés de tous le* parus agitent leurs mouchoirs. Lorsque la Reine se retire, elle est également SB ae Veeris IVVERo 'ravaiuz PubLicsuVfo Far Vicinaux. ide-Ypres 'RES. priés d'assister 1 o pour le vendredi d eviL; à Y pres. R : ministration ; ommissaires ; 1913 et de ses afl* donner aux admi- s de la ligne Furaire en remplacées 5 ire en éemplace- d'administration, A. PIL. bien- rrêtèrent déc'ara . le wide I russeLà Belgique a toujours étéfidèle à un esprit de loyale impartialité. Elle ua néglige aucun effort pour maintenir et fane resZcîer a neutralité. Lattende a son indépendance, dont ta menace le gouvernemen altmand, constituerai une flagrante violation du droit des gens. Aucun intérêt stratégique ne justifie ta violation du droit. Le gouvernement belge en acceptant les propositions qui lui sont notifiées, sacrifierait ['honneur de la nation etimeme temps qu'il trahirait ses devoirsvis-a-vis de l'Europe. ConscuTdù «t Ö BelgiqUel°U %d TlSV^USdc80ans > da™ lacivmsatLd"moJe use refuse a croire que l indépendance de la Belgique ne puisse être conservée qu'au prix de la violation de sa uctralilé. Si cet espoir éfaUdéçu le a ou vernemen belge est, fermement décidé à repousser, par tous moyens en soipouvoir, touteatteinte à son droit."logtns en soi Jo suce ors " d'entro oUes ewcl'ennemi dan- ^ ul"SSÏ?ttî assaut nórieur en non»r" «nftmandcs^ pous su~' sup2Tallenwàûs; « ««•«SàSiT^ I >sitio" ,f02é "ééo \ 5 août, date a W irtt d'aiUfir* n* t la défense W» fort de I'Onc^l cncourageniont. du courage^ Nous avons attendu jusque ce matin à 6 heures la réponse à la note que je viens de vous communiquer. Cette réponse, la voici : La déclaration de guerre à la Belgique cation Liège. au 16 rts y A. Ö ment t 1U*<«1ace dont nia au eila, sea soutien ouvrage aourant orauue Ce matin, à 10 heures, le ministre d'Allemagne remettait à M. Davignon la réponse prussienne : |sUTEMAMT:0O1.0Nfil. *' Quinzième aimée. N. 21 lütoACTTOÏÏ & ADMINISTRATION Rue X^opold, 39, Charleroi ABONNEMENTS Oo an. » . », iO 00 ~I* mois. . fr. 6 50 Troie mois. i'r. 3 00 Adresser toutes les lettres et communications mu Directeur du RAPPEL Rue Léonold, 39, CHARLEROI. — Téléphone 88 Les Chambres ^0 sont réunies mardi matin, sur convocation du Roff, en raison du ractère critique de l'heure présente. Jamais le Pakfc^e la Nation n'a présentéun spectacle de ...iu- graülement. Le? sénateurs et -députes passent silencieueni dans la salle des Pas-Perdus.. C'est à peinesi des groupes so forment.. Les habitués du Parlement sont en proie à une indicible émotion. Dans la salle des séances de La Chambre,tous't occupés. Il ne manque ni un député, ni un sénateur. Le duc d'Ursel I est en uniforme militaire. A dix heures moins un quart, on nomme]a dé' liargée d'aller recevoir, à leur entrée au Palais d« la Nation, les souverains. Dans les tribunes, il y a foule, mais comme, les mandataires de la Nation, elle est recueillie et muette. Un beau soleil vient de luire d'entre, les nuages. De loin on entend le gros bourdon de SaimiteGudule. Il est 10 heureslorsque le premier cortège sort du palais royal. G-'est la Reine . accompas petits princesqiii se rend *■ au Palais de la Nation.Les clairons sonnentaux champs. Immédiatement les acclamations retentissent. Elles sont si. fortes, si enthousiastes, qu'un cheval monté par un laquais de la coup se cabre.Le Parc, dont. !; sont fermées, est (plein d'une foule qui . Les balustra- riies de véritaepu-ff mines— ii ne t pas les m tns enthousiastes — agitentjles uns ties chapeaux, les autres des mou- poussés par des centainesde bouches. D'autres cris alternent non moins ardents, avec lieux de «( Vive la Belgique i Vive la nation/ ! " L'enthousiasme est indescriptible. Devantla Chaml1 foule est plus densë.c'est vraiment du délire. On comprend que cette femme, ces jeunes enfants symbolisent aujourd'hui toutes les angoisses, tous les espoirsdes mères et des enfants de la Belgique. On autre cortège sort du Palais. r:nesca*rOT1d'e -m la. voiture royale. Plus vibrants encore C'est maintenant le souverain; qui représente îa nation entière, la nationindignée de faffrwrt qui lui ;1. été fait, de la nation dressée dans un man de résistance, dans une volon- té de combat. Il n'y a plus en ce moment de parti, il n'y a. plus que des Belges, unis dans le même sentiment national. Devant le Palaisde. la Nation. le spectacle est. admirable. C'est, un millier de personnes qui acclament, qui» acclament sans fin. Une vieille dame agite son mouchoir, une jeune fille pleure, des boy-scouts applaudi — Des cris « Au balcon ! » retentissent. Pas une tête qui ne se soit découverte. Le moment est solennel. C'est l'heure tragique où les âmes s'exaltent. La Famille Royale A 10 heures précises, un grand silence se fait tout à coup, et les députes et sénateurs se lèvent lorsqu'appafaît la Reine, vêtue d'une robe de soie noire et entourée des princes Leopold et Charles, en costume marin noir avec, le grand col blanc, la princesse est tout en blanc, et de la princesse Marie-Dorothée, l'n seul cri Et au loin on entend, au dehors, les acclamations qui saluent le Roi. Les cris s'accentuent dans les couloirs de la Chambre, et lorsque le Roi entre, entouré des questeurs et du comte de Mérode, les vivats retentissent, incessants, ininterrompus, les mouchoirs s'agitent, partout, aux tribunes comme dans la sa! Lo Hoi monte au bureau, où un vaste fauteuil Derrière le souverain, qui porte la petite tenue de lieutenant-general, se tiennent le ceinte Jean de Me.rode et le général Jungblnt.k. Devant la tribune du président, une grands table faisant place à celle habituelle des sténographes est dressée. Le bureau provisoisiège : M. F. Delvaux. doyen d'âge, entouré de MM. Pécher et Devèze, juniores de rassemblée, et des greffiers de la Chambre. L'appel du Souverain aux Belles Le Roi. debout, la main droite sur la poitrine .au milieu d'un silence angoissant,prononce l'im p ressionnant discours que voici : l'objet d'une très -chaleureuse ovation. Ls membres du corps diplomatique se retirent. Leur tribune était comble.Et l'on remarquait -aux premiers rangs M. Klobukowski, ministre de France ; sir Francis Hyde ViJlier, ministre irel'Allemagiw. C'est un devoir impérieux de c lion pour l'AlU . de prévenir celle attaque de l'ennemi. Le gouvernement allemand regretterait très vivement que lu. Belgique regarda/ comme un acte d'hostilité contre elle le fait que les mesures ennemiesde l'Allemagne l'oblige de violer de son côté le territoire belge. Afin de dissiper toul malentendu, le gouvernement allemand déclare ce qui suit : 1. L'Allemagne n'a en vue aucun acte d'hostilité contre la Belgique. Si la Belgique c'onscnl dans la guerre qui va commencer à prendre une'altitude de neutralité bienveillante vis-à-vis de l'Allemagne, le gouvernement allemand de son côté s'engage au moment de la paix à garantir, le royaume et ses possessions dans toute leur étendue ; 5. L'Allemagne s'engage sous la Condition énoncée à évacuer le territoire belge aussitôt la paix conclue ; 3. Si la Belgique observe une attitude amicale, l'Allemagne est prête, d'accord avec les autorités du gouvernement belge, à acheter contre argent comptant tout ce qui sera nécessaire à ses troupes et à indemniser pour les dom- I 4- -s' "i ■ giguorporle d'«fg façon hoUüe contre les troupesalle- mandes et fait, particulièrement des difficultés à leur marche en avant par une opposition des fortifications de la Meuse ou par des destructions de routes, che-, m'ms de fer, tunnels, ou autres ouvrages d'art, l'Allemagne sera obligée de considérer la Belgique en ennemie : Dans ce cas, l'Alternagnè ne prendra aucun, engagement vis-à-vis duroyaume, niaiselle laissera le règleim des rapports des deux Etats l'un vis-à-vis de l'autre à lu dérision des armes. Le gouvernement allemand a l'espoir justifié que cette éventualité ne s eprod.uira pas et. que le gouvernement belge saura prendre les mesures appropriées pour l'empêcher de se produire. Dans ce eus, les relationsd'amitir qui unissent les deux Etats voisins deviendront plus étroites et, plus durables. L'honorable ministre de la guerre donne ensuite lecture de la réponse du gouvernement belge à l'ultimatumallemand. Messieurs, dit en terminant le ministre, la Nation fera son devoir • la Belgique, peut être vaincue, jamais elle ne pourra être soumise. Toute la

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Dit item is een uitgave in de reeks Le rappel: journal politique, industriel, commercial et agricole behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Charleroi .

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