•^■■OTM* Quinzième année. N. 224 5 CENTIMES f e numéro. -- Abonnement par semaine : 20 CENTIMÈi Mercredi 12 Août 1914 LE Journal Catholique Quotidien B552BB LA GU R R x qui ne savent pas. LE CARDINAL MERCIER AUX COMMUNAUTES RELIGIEUSES DU DIOCESE DE M ALINES^ Nos chers Fils, -Nos chères Filles. Il nous semble voir vos regards tourné^ vers les Pouvoirs publics et vers nous, eti vous entendre nous demander avec un unanime élan : Et nous, dites-nous ce que nous pouvons faire pour notre pays. Vous pouvez efficacement l'aider par ces-i trois moyens : Vous bénirez Dieu de la grandeur d'âme> Prier pour nos soldats e> pour leurs familles. Vous avez bien voulu vous engage. faire annuellement une journée d'apostolat. Veuillez, chaque semaine, au jour qui vous a été dévolu par l'année, offrir la sainte Messe, la sainte Communion, vos devoirs journaliers, vos œuvres de pénitence, vos ado-1 rations devant le très saint Sacrement pours notre chère patrie. Nous autorisons l'expo-, sition du très saint Sacrement, un jour parsemaine, dans chaque communauté. Plaçons^ tous notre confiance en notre bonne Mère.laf Médiatrice universelle de l'Eglise, la 1 sainte Vierge Marie, et dans l'intercession' de saint Joseph, Patron de la Belgique.Prenez part, si vous le pouvez, aux offices qua? seront célébrés dans votre paroisse. Enfin, veuillez nous dire si vous pourriez-, éventuellement mettre vos locaux et voîie personne au service des ambulances. Ayez la bonté de nous faire savoir sans retard, de combien de lits vous disposeriez. Nous nous chargeons de transmettre vos oj aux autorités compétentes, qui vous donneront ensuite toutes les instructions nécessaires. Votre piété et votre charité seront un appel constant à la divine Miséricorde.Le Dieu tout-puissant veillera sur la Belgique. A BRUGES MIGRAINES Névralgies, Maux de, ■ete. Rage de dents, In- J Iluenza, Fièvres, Douleurs rhumatismales, rertlges ou. Eblouis- \ sments, eto. en prenant in cachet a JONAS. t^lcament supérieur — Résultat Instantané. 'S, gal. da Soi, 2, Bruxeil88. '*ns toutes les phamtac. 335e CHER LLOYD |;é et de repos en mer lix pour passagers. feeille via Naples pour Venise direct pour BRESIL, départe révapeurs de la classe •renie, Southampton et Ico express et de Gênes }rme et Gibraltar. ot JAPON, tous les les 28 jours d'Anvers. |rcquents d'Anvers pour à Southampton.Lisoon- jer.961© itour du Monde |i£ents généraux: ^NVERS^Iace de Meir, feutscher Llcyd, à BRU- "d Anspacb, 21-23 Cachets Boattiaa CONTRE MIGRAINE la boîte de 10, fr. 1.2&JDépôts: Bruxel., Pèlerin,Vernauwen. Frédéric.De.wandre, Pelgrims, PhaiJmacie Centrale.788è| is vacances lutes d'Ostende et de Blanken.1 station balnéaire du littoral I lis ce villas de premier ordre,|p.348(1 liits, 165, rue du Midi, a Bru." je la Société à Coq-sur-Mer. iur Distilleries. >ls, brasseries, sucreriesoupapes, vannes,tuyai|nderie bronze.3d Relecom. Bruxelies-MidXl Isoclés pour exploiter un pro îurs pays, pour la fabrication cuites, préparées avec des dé- 1res à la fabrication sont tardlent on vendrait le brevet ou fcences. Des intéressés sérieux I ■adresser sous l'adresse « Con« lurnal.80811 DE BRABANT! ication I9i4,à dix heures du matlflj fincial, à Bruxelles, adjudlca.1 construction d'un inutiôr»! Iren. Ifr. 45,892.89. |plus de détails et pour l'ln-1 -ticle 5 de la loi du 6 juillet] Deletes anonymes ou coopéra* |pllquable aux sociétés étran«| «sèment dans le pays. 6206. ANONYME DES Instruction Je Ht! IIVIYI2-A.U-P02VT Itration a l'honneur de conro1 lionnaires à l'Assemblée Géné-j Ira lieu au siège social le lures du matin. |E Dû JOUR : sell d'Administration; liège des Commissaires; bilan et du compte Profits ef| Jtutaires; p obligations à rembourser. sont priés de faire connaît!» I avant l'assemblée les numérosI btent présenter et de se munir] |de la réunion. ÎSEIL D'ADMINISTRATION. lai* on y m e de• Irsîs et Blaoc&imeDt i-eg-liem. Instituée suivant acte reçu par limiens, à Bruxelles, le qulnza Int et dont les Statuts ont été Ition de l'Assemblée Générale l.te du seize octobre suivant; |mll neuf cent quatre et vingt- cent six, à Cureghem-Ander*| ,n. 55 et 57. [istration porte à la connais* |s Actionnaires qu'une Assem«| llnalre so tiendra au «logs n. 57, le lundi 31 août, à U| IE DU JOUR : |de celui arrêté au 31 déeexo») îlnistrateurs et Commissaires?!hlnation d'un Administrateur.Tilvent. huit Jours avant l'as*Ire à l'administration le nom* I les actions qu'ils possèdent elItoir Financier International* |là Bruxelles.6204 ir^^iv UE DU MONDE Se méfier des contrefaçons. [lais, dans sa main, bril* louteau dangereux. Usèrent. mt traîna sur les galeti| ht le quai. Ii ouvrit à son tour la ped Idans le jardin et se re-| >r. noire jaillit des ténèbre* I |ame entre les deux épau* tomba sans pousser utf par-dessus son corps in*-) h dans la nuit. XIII »T TRAVAILLE. 'était enfoui dans la va&\ Irnait le hall d'entrée du[ assis sur un massif banol pieds allongés vers le* songeait. Il creusait ua livait apporté la soirée d« "ntait fort loin encore de| la partie de billard, dontij le résultat, fort heureux journaliste, Suzanne de |subitement changé d'al') dîner elle lui avait adresid il lui était impossible I t, sans grossièreté, eztad\ absorbée dans une convervec son cousin, qui pa^l choses fort intéressante RÉDACTION & ADMINISTRATION Rue Leopold, 39, Charleroi ABONNEÎYÏRTTS Uitan,. . . fr. 10 00 tbs: nota. . fr. 5 50 Trdis mois. fr. 3 00 Adresser toute* les lettres el communications au Directeur du RAPPEL •Rne Leopold, 39, CHARLEROI. — Téléphone 88 liers allemands ont « tàté » hier nos avantpostes. Les ennemis se présentaient en éclaireurs, suivis de groupes plus importants. Nos -troupes des avant-postes, prévenues, surveillaient les routes, postées derrière les haies, les lisières, dans les champs, etc. Parfois, les nôtres avaient établi des barricades pour arrêter un raid possible. Nombre-d'Allemands ont été descendus à coups de hisït ou de carabine. Beaucoup d'entre eux ont-été faits prisonniers. Des les premiers coups de feu, les Allemands tournaient bride et s'efforçaient de disparaître lie plus rapidement possible pour aller è, la découverte dans une autre direction. Assez loin en arrière d'eux, dans le Limbourg, des troupes d'infanterie ont suivi leur mouvement et ont engagé de petits combats en arrière des cavaliers. Il est probable que les Allemands ont commencé à passer la Meuse en force entre Visé et la frontière hollandaise. Un certain nombre de ces patrouilles d'infanterie ont fait un mouvement de retraite vers la Meuse, lorsque leur cavalerie a été refoulée en certains points. Voici quelques épisodes de la journée : C'est ainsi qu'on a vu un de nos soldats ramener dans nos lignes deux uhlans prisonniers. Pour être sûr de les maintenir, il les tenait chacun par la tète prise sous son bras. On signale le succès du lancier Bogaerts, du 3e lanciers, qui s'en va toujours seul à l'aventure. Quand il voit des uhlans, il fonce dessus, la lance en arrêta Les autres se rendent. Il a fait jusqu'ici quatorze prisonniers et a tué trois ennemis. Il n'a pas une blessure Non loin de Tirlemont, un gendarme surprend trois uhlans descendus de cheval. A son aspect, les trois uhlans jettent armes et cartouches et lèvent les bras. Prisonniers sans frais. A Wanze, près de Landen, trois officiers prussiens se mettent à table. Quatre fantassins belges les surprennent et les font prisonniers. A Wanze encore, deux escadrons de uhlans, deux cents environ, arrivaient devant une barricade établie en travers d'un chemin. Les deux officiers sautèrent audessus de la barricade, mais les soldats n'osèrent, en masse, en faire autant. Ils s'arrêtèrent. A ce moment, une vingtaine de nos fantassins ouvrirent sur eux un feu nourri. Les uhlans prirent la fuite. Deux officiers arrivèrent devant les Belges et-, sommé se rendre, jeicicntrèurs toi d'eux demanda à manger. Les chasseurs à cheval français près de Tongres On signale qu'un détachement de chasseurs à cheval francais a attaqué à Stockhem, non loin de Tongres, un escadron allemand pourvu d'une auto-mitrailleuse. Ils l'ont mis en déroute, tuant le commandant et une dizaine de cavaliers, et en blessant une dizaine. L'heuredeRecueilIemenf Le sort de la Belgique va se décider domain : consenerons-itous, peuple fier cl noble, nos franchises, et notre liberie ? Devrons-nous, au contraire, courber le front devant la répugnante | oppression du Teuton barbare ? It |je est la question- que nos braves petits soldats, soutenus par 'les amis d'Angleterre et de France, vont résoudre demain. Notre sort est dang l'es mains de •Dieu. Nous aiutres, qui, la mort'dans l'âme, suivons à en perdre le repos les péripéties angoissantes de cette lutte héroïque, nous ne pouvons-, hélas ! que formuler des vœux. Du geste, de la voix, du cœur, de toutes les vigueurs affalées de nos âmes- nous leur crions, à nos petits soldats et à ceux qui nous aident : « Hardi ! Courage ! Le droit est avec vjfcus! L'ennemi, orgueilleux de sa force rigïr de, n'est qu'un colosse aux pieds d'argile ! Vous l'abattrez, courage !... » Mais qu'est-ce que ces encouragements ? C'est beaucoup et c'est peu. C'est beaucoup, parce que nos braves défenseurs se sentent emportés par l'unanime ardeur d'un- peuple qui veut vivre,et leur courage en sera décuplé. C'est peu, parce que là-bas, devant les bouches d'enfer de l'ennemi, nous ue serons pas près d'eux. Mais nous pouvons davantage. ^ Celui qui tient dans ses-maiins les destinéesdes (peuples, Celui qui, même en ce monde, répartit la justice et punit les coupables, L'avons-nous invoqué ? Si Dieu est pour nous, qui sera entre nous ? C'est vers Lui, vers le suprême Ordonnateur de 'la victoire, que doivent monter nos prières et nos vœux. Photos pour nos soldats pour que chef de la cavalerie et neveu du « kaiser » se trouvait parmi les prisonniers. Il n'eu est rien ! • La garde civique continue sa besognu de sécurité en débarrassant les pays de l'essaim d'espions qui s'y était abbatu. Aux casernes des Chartreux et du « Poermolen », il y a actuellement plus de 1,500 Allemands qui attendent leur envoi à la frontière. Toute agression commise contre les troupes allemandes par d'autres que les militaires en uniforme, non seulement expose celui qui s'en rendra coupable à être immédiatement passé par les armes, mais encore entraînera les répressions les plus violentes contre tous les habitants et spécialement contre les Liégeois qui sont retenus comme otages à la citadelle de Liège, par le commandant des troupes allemandes. Ces otages sont : Mgr Rutten, évêque de Liège '; M. Kleyer, 'bourgmestre de Liège ; M Grégoire, député permanent ; M. Armand Fléchet sénateur ; M. Van Zuylen, sénateur ; G. M. Edouard Peltzer, sénateur. M. Colleaux, sénateur ; M. De Ponthière, représentant ; M. Van Hoegaerden, représentant ; M. Falloise, échevin. !• Rutten et M. KleyeT ont été autorisés à quitter provisoirement la citadelle, mais restent comme otages à la disposition du commandant allemand. Nous 'conjurons tous ceux qui sont sur le territoire de veiller dans l'intérêt suprême de tous les habitants et de ceux qui sont les otages de l'armée allemande à ce qu'eucune agression ne soit commise contre les soldats de cette armée. Nous rappelons que, par ordre du général commandant les troupes allemandes^ les particuliers qui détiennent toutes armes et cartouches doivent les remettre immédiatement à l'autorité, au palais provincial, sous peine d'être fusillés. Le ff. de^Bourgmestre, V. HENAULT. LE PRINCE DE LIPPE] SERAIT TUÉ Le correspondant du Pcuvlfi à Seraing écrit : Rue du Désert, une centaine d'Allemands se précipitaient avec une furie extraordinaire sur un peloton de petits Belges. Ils durent reculer aussitôt, ayant vu tomber leur, chef, le prince Willem de Lippe, prince regnant de Lippe, ainsi que son fils. Les corps de ceuxci ont été réclamés par les autorités allemandes, ils ont été inhumés dans un caveau provisoire au cimetière de Seraing ; les brillants quelle prince portait aux doigts ainsi que son épée en or ont été-remis par un boyscout au - commissaire de-police de 'Seràing. POUR QUAND LA GRANDE*BATAILLÉ ? ■^A^«Ts*»~> Le. colonel Repington,. examinant la situa1 _-

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