Le travailleur de fabrique: organe du Syndicat belge des ouvriers de fabrique

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s.n. 1914, 01 Mei. Le travailleur de fabrique: organe du Syndicat belge des ouvriers de fabrique. Geraadpleegd op 03 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/513tt4gc91/
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Le Travailleur de Fabrique Organe du Syndicat Belge des Ouvriers de Fabrique RÉDACTION ET ADMINISTRATION : RUE BASSE, 152, ANVERS TROISIÈME ANNÉE NUMÉRO 4 MAI 1914 Coup d'œil rétrospectif En mai 1909 fut convoqué le premier congrès appelé à rechercher les moyens de former une Centrale, avec le concours des groupes de travailleurs de fabrique et les syndicats mixtes existants.Une année plus tard notre Centrale commençait la publication de son organe. Le 1 avril 1910 parut, en flamand, le premier numéro du ((Travailleur de fabrique, le jeune lutteur appelé à entreprendre un combat vigoureux contre tous les abus, contre toutes les injustices, dont les esclaves des fabriques sont les victimes.Dans l'article introductif nous disions: «Nous possédons maintenant un organe, qui vous parlera de notre lutte, un organe qui sèmera des idées de révolte, qui réveillera ces milliers d'esclaves des fabriques, qui, dans les gigantesques entreprises modernes, créent des richesses incalculables pour des maîtres inconnus, les actionnaires qui ramassent les dividendes à la pelle.» Lorsque nous avons pris la place du cama-* rade Mahlman, l'ex-rédacteur de notre organe, qui a laissé chez nos lecteurs les meilleurs souvenirs et que d'autres besognes appelaient, nous ne savions que trop quelle tâche, hérissée de difficultés, nous allions entreprendre. & îfc îfc Combien n'y en a-t-il parmi nos bons propagandistes, qui se consacrent corps et âme à l'organisation de leurs frères de travail? Qui sont à la tâche du 1 janvier à Ja Saint-Sylvestre? Ils ne s'accordent aucun dimanche, parfois pendant plusieurs mois. Ils s'occupent peu ou prou de leur famille, sont toujours en route pour la propagande, ne songent guère à se divertir, à s'amuser. Sans relâche, ils consacrent toutes leurs forces à notre sainte cause. Et lorsque ces apôtres de la cause ouvrière, qui s'imposent tant de sacrifices, voient que, malgré tous leurs efforts, il y a toujours une certaine partie de ceux qu'ils croyaient avoir gagnés à notre lutte, qui déserte notre cause, il arrive parfois qu'ils perdent courage... Le rapport, élaboré en vue de notre congrès, que tous nos membres auront reçu, parle longuement du sujet de ces déserteurs. Il ne faut pas chercher longtemps pour trouver la raison de leur infidélité. La cause, dans la plupart des cas, est tout simplement un manque de jugement chez les travailleurs. Ils ne se rendent pas compte de la valeur des victoires remportées. D'aucuns n'ont aucune foi dans le triomphe de la cause des travailleurs, chez d'autres l'amour pour notre idéal n'est qu'un feu de paille vite éteint, d'autres encore n'ont en vue que des avantages personnels. Chez tous la conscience de classe fait défaut. L'on parvient bien, à un moment donné, à les entraîner dans l'un ou l'autre mouvement, mais l'enthousiasme des premiers moments disparait bien vite, et l'un après l'autre ils retombent dans la morne indifférence du début. L'essentiel n'est donc pas de recruter de nombreux membres nouveaux. Ce qui importe plus, c'est DE LES GARDER en développant leur conscience de classe, en leur donnant une conviction inébranlable, en faisant d'eux des lutteurs stoïques, toujours prêts au combat, sachant se sacrifier pour notre cause. A cela doit servir avant tout noire organe syndical Celui-ci a, en premier lieu, un rôle éducatif à remplir, il doit sans cesse, ranimer les courages, tenir en éveil l'esprit de combativité des membres. A cette tâche nous avons consacré lé meilleur de nos forces. Celui qui se donnera la peine de feuilleter nos collections en trouvera la preuve. Il importait de donner à nos camarades des articles éducatifs, rédigés en un style d' une simplicité voulue, en évitant l'emploi de mots ronflants et tout verbiage inutile, afin de les renseigner sur les événements principaux se produisant dans le domaine social et dans celui du mouvement syndical, pour leur donner une vue d ensemble sur la lutte des travailleurs en général.Nous devions le faire de la façon la plus agréable possible. Notre style ne pouvait dépasser l'entendement de nos camarades. Nous devions surtout éviter de faire de la littérature et de donner trop d'importance à l'examen de questions dont l'étude pouvait paraître aride à nos camarades. Nous devions donner des articles de combat tout en évitant les répétitions, réserver le plus de place possible aux correspondances locales sans cependant aller trop loin dans cette voie, afin de ne pas rendre la lecture de notre journal ennuyeuse pour la généralité des lecteurs. Nous avions pour tâche de renseigner nos camarades sur toutes choses intéressantes, concernant les industries où nous sommes occupés. Nous avons fait tout cela consciencieusement dans la mesure où la place restreinte nous le permettait.Nous avons donné aussi plusieurs articles devant servir à l'éducation de nos membres. Ces études étaient compréhensibles pour tout le monde. Toutes les rubriques avaient pour nous la même importance. A toutes nous avons consacré les mêmes soins, car chacun doit y trouver son choix. . Notre organe est néanmoins susceptible d'être amélioré sous plusieurs rapports. Si nous voulions le rédiger selon nos vues, il devrait au moins paraître deux fois par mois. Que d'études sur les industries de notre pays et de l'étranger, sur le mouvement des camarades des organisations-sœurs, que de renseignements intéressants, que de descriptions des industries chimiques, du papier, etc... sont restées dans notre encrier ! Mais que voulez-vous? Le trésorier lance des regards furibonds et contemple craintivement le coffre-fort, tandis que les membres du Comité central lèvent les bras au ciel en songeant à ce que coûterait un organe répondant entièrement à nos vues... Et ces gens ont raison... Nos finances, nos effectifs ne nous autorisent pas à avoir des visées aussi audacieuses, à faire du moyen de propagande par excellence : un organe corporatif idéal. Cela viendra, camarades, si vous travaillez tous avec ardeur au renforcement de notre organisation.Entretemps nous promettons aux camarades d'apporter à notre organe toutes les améliorations possibles. Nous songeons, entre autres, à donner des illustrations dans nos numéros suivants. Que nos camarades, de leur côté, fassent entièrement leur devoir. Qu'ils soignent à ce que notre organe soit toujours judicieusement distribué, car, qu'on ne l'oublie pas ! Le «Travailleur de fabrique» c'est le propagandiste tenace qui pénètre partôut, qui, chaque mois, apporte des paroles d'espoir dans l'avenir, des exhortations aux luttes nouvelles... ^^cirricircidcs ^ Aimez votre journal ! LE CHAMPION DE VOTRE SAINTE CAUSE ! ! L. Janssens. L'internationale des Travailleurs de fabrique Dans le rapport de notre Centrale nous avons dit quelques mots au sujet de notre Internationale . Ce rapport était précisément sous presse lorsque nous reçûmes le troisième rapport annuel du camarade A. Bray, notre secrétaire international. Il contient des données fort intéressantes au sujet de notre mouvement à l'étranger. La place nous fait défaut pour nous étendre quelque peu à son sujet. Nous reviendrons sur ce rapport international dans le numéro suivant. Comité Central % Séance du Vendredi 24 avril 1914 Le C. C. s est réuni à la Maison du Peuple de Bruxelles, le 24 avril dernier, sous la présidence du camarade J. Luys. Etaient présents: les camarades De Bruyne, Janssens, Melckmans, Rongy, Pauly, Van As, Gilmant, Dubacq et Fassin. Ce dernier est le nouveau secrétaire de la caisse commune de résistance de Gand. Le secrétaire national donne lecture des rapports des séances précédentes du C. C. et du C. E. * * * Ces rapports sont approuvés. Les camarades De Man et Pladet exposent les raisons, qui ont amené la Centrale d'éducation à demander un subside aux diverses organisations syndicales. Ces raisons sont surtout d'ordre moral. La Centrale d'éducation veut qu'elle soit avant tout une œuvre nettement ouvrière. De Man entre dans des détails au sujet de la donation Solvay. Sur proposition du compagnon Janssens le C. C. vote un subside annuel de cent francs en faveur de la Centrale d'éducation, qui est appelée à rendre de signalés services aux organisations syndicales. Grève à Ninove (scierie à vapeur Verlant). Melckmans fait rapport. Il s'agit d'une grève spontanée en vue de la réduction de la journée du travail. La direction a diminué la journée de

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Dit item is een uitgave in de reeks Le travailleur de fabrique: organe du Syndicat belge des ouvriers de fabrique behorende tot de categorie Socialistische pers. Uitgegeven in Anvers van 1911 tot 1914.

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