Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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25 januari 1917
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s.n. 1917, 25 Januari. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 20 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/h41jh3f481/
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a VIVRE — Série nouvelle — N. T99 juteINTtiméro HO Centîmee (S C^nt^wee F»x>nt) JEUDI 25 JANVIER Î91T, ^ *fiD ACTION & ADMINISTRATION »3, fui Jtan-Jacques-Roussttu, 33 PARIS fétiphon» I Out*nb«pg 139.M ^'•"EAUX AU HAVRE: S1", rsi il li Butta — LE EAVRÏ TÉLÉPHONE :n*6A BELOB »o« ■■■ LONDON office: II. CANTON STBEBT Leictsitr Squara, S. If. îiracteur : FffiMM KEÏÏKÀI LE XXE SIÈCLE ABONNEMENTS Franc» 2 fr. SO p«r mo!« • "r. 60 p«r trlmtitrt Angleterre . 2 «h. 8 d. par mois • 7 eh. 6 d. par trlmetlf# Autre» paya. 3 rr. — par mol* » . 9 fr. — par trimeotf» PUBLICITÉ S'idresser i l'Administration dn Jonrni ou à l'Office de Londres Les petites mnnoncet sent également reçue» e la Société Bttropfteuno dçi Pnbllclté, /#. rue d« la Victoire, Pariv tu» en m le monopote pour Paris- Quotidien belge paraissant au Havre et à Paris Ce qu'on pense en Belgique envahie S'il y a des hommes bleu placés poui savoir ce qu on pense en t>eig*4ue envuinc, ce sont assurément les Beiges qui se Soni étaixUs dans le Limbourg nonandais, et en particulier les journalistes belges de toaes.riohi.Oued poste U'ocservation qu'un bureau de rédaction dans cette vieLie cité si proche de nous, non seu.eineivt pai ea situation géographique, mais par 1 atmosphère morale ! C'est ie premier re^ai des lielges échappés de la prison où von Bissing tient la Pairie captive. Des centaines de compatriotes y attendent, comme à l'affût, le jour de la délivrance, afir d'être les premiers à fouler la terre en core salie par nos vainqueurs d'un jour. On y sait de première source, et tout ue suite tout ce qui se passe en Belgique, les exactions et les crimes de nos bourreaux, l'héroïsme de nos martyrs, les reniements ou les trahisons des rares Bel! ges que l'intérêt ou la peur attache ai; service des Prussiens. C'est pour eeûa que les journaux belges publiés à Maestrich.t sont si précieux et si chers il nos compatriotes en exil. Us sont comme une fenêtre ouverte sur la prison de nos frères. Grâce à eux, noue apercevons les captifs à la chaîne, leuK tourments, leur fierté, leur invincible e victorieuse espérance. Notre joie à les lire n'est dépassée que par notre impatience à les a'temdre. Quand le courrier de Hollande est en retard,c'est un jour noir dans •la semaine. On ne'louera jamais trop ces confrères d'avoir dressé leur tente sur la live hollandaise de notre Meuse, à moins d'une portée de fusil de la Patrie et de l'y avoir maintenue, sans secours officiel, pendant toute la guerre, par la seule ver. tu de leur constance et de leur énergie. De même on n'exaitera jamais aseeî leur bon sens, leur courage, et cette bonne humeur souriante qui a été le signe sensible, dès le premier jour, de leur confiance dans la victoire finale. Des le premier jour, pour les No-uvelles comme poui le Courrier de la Meuse, il n'y a eu qu un seul ennemi : l'Allemand. Nous qui.les lisons l'un et Vautre, il nous serait impos-ei bile de dire à quel parti politique appartiennent ou appartenaient leurs rédacteurs Ils on*, plus fait pour apaiser nos cuerellee in'érieures que d'aucuns pour Ses entretenir et pour les attiser, et ce n'est pas peu dire 1 Qui veut contemplai l image et sentir bai(tve le cœur de la fficrue martyre doit lire ces modestes .feuilles, modestement rédigées par de bons ouvriers de la presse, qui n'étaient peut-être ■pas sûrs, quand ills ont écrit leur pîemiei numéro, de franchir le cap de la première année. Nous leur dpvons plus d'émotions et plus de joies, qu'ils nous permettent de le leur dire, qu'à mainte œuvre retentis- gante de la littérature guerrière. * * * Se moque qui veut de notre sentimentalité • les larmes nous venaient aux y eus en lisant les Nouvelles du mercredi 3 jan vier Nous ne connaissons pas personnel! aemênt M. François Olyff, qui dirige ce journal avec autant d'activité que de ta lent Ce n'est ni la sympathie personnelle mi la communauté d'opinions politiques on religieuses qui ont pu lui suggérer d ac cueillir l'article publié en têve de ce nu tnéro. L'auteur de cet article, sans doute obligé de retourner en Belgique, avait le droit et le devoir de rester anonyme. Que rafraîchissement que ces quatre colonnes vivantes et passionnées ! Le XX0 Siècle 5 est cité, approuvé, apptlaudi. Ce ne 60m pas seulement les soldats de l'Yser et lef réfugiés de France qui partagent nos "idées, nos -aspirations, nos espoirs. J( n'ai rencontré que des partisans de le campagne commencée par le XX® SIECLE et si unanimement poursuivie par la près «»€ belge réfugiée, atteste le collaborateui ^ea Nouvelles.-. Des amis nous avaient fai' parvenir de Bruxeflles plus d'un témoigna ffe analogue. Nous hésitions à y ajoute] loi. Nous craignions que l'affection n'j eût la part trop grande. Il ne nous parais «ait pas possible que les Belges tenus de puis deux ans et* demi à l'écart de la vie européenne pussent comprendre et resou dre de la même façon que nous les protûè tnes posé6 devant la Belgique de aemair par les transformations de l'Europe. L'ins tinct national, une fois de plus, a supplée à tout le reste. Au risqu-e de paraître or gueilleux, félicitons-nous de l'avoir devi né. Fâl'icitons-nous d'avoir invi'é tous Jes Belles à s'évader des partis et des clam pour s'enrûler exclusivement au service di la Patrie. L'auteur d^ l'article des Nouvelles com mence par affermer qu'on ne voit nulh part, en Belgique, la moindre trace de dé couragement, de fatinue, de démoralisa tian. L'interview d'Edmond Picard, d'ail leurs « retiré » depuis par le célèbre ave ca\ n'a pas produit l'effet espéré par L feuille embochée qui l'avait escroquée , celui-ci. Tout le monde a dit: ou M. Picard d^ raisonne, ou il n'a pas dit ce qu'on lui fa:t dire.' Cette bombe asphyxiante a don raté comme tant d'autres. Quant' à 1 cote où le gouvernement allemand prope sait la paix à l'Entente, eJle n'a «provoqu en Belgique qu'un immense écl^t de rire Les Belges ont tout de suite flairé le pi^ ge. La seule paix dont ils consentiraien à entendre parler, c'est la paix réparc tries, celle qui nous rendrait la liberté e 3'injdénpTi.donce, ceûle nui nous donnerai des garanties pîlus soldes, plus difficile à déchirer que le chiffon illlustré par ÎV1 de rythma rm-Hr41wp^. M4 L&FJTR Al GnTJVFTïNFMENT DUT OSERAIT SE R~F. PWSENTEB DEVANT LA NATI01 TA RE^tRATTON T)ONT .1 S BTPN T>ABLE LLOYT) r,F.OP,nE, 1 CfOip^orateur des NouoipJI^s IL SERA T JW.V1TA RLEWÈNT CONDAMNE PA l LE CORPS ELECTORAL TOUT ENTIER * « * Notre compatriote ne se tient pas car tonné daiw le domaine rite» principes, qu'J est permis de comparer, non seulemen pour l'élévatioiû, au capricieux et flottam domaine des nuages. Il n'a pas peur d a border une question de fait clont le seuj énoncé terrine plus d'un éminent dip'.o mate. Son artidle, coupé à trois endro t. par la Censure belge de Maestricht, rece-vTa-t'-il de nos censeurs parisiens un sup pdément de circoncision ? Il serait fâcheux pour l'unité et le rencan -de la Bejigiqut que notre Anastasie parût avoir, nous ne dirons pas deux poids et deux mesures mais les ciseaux contradictoires, selor qu'elle opère près de la Meuse ou sur 1* live droite de la Seine. Riscruons-nous don à reproduire tout ce qu'il a été permis au? Nauvettes d'imprimer. Qu'entemd-on, en Belgique asservie, par c; mot viague et dlip-iomalique de « garantie » ' Puisqu'il ne peut s'ag-ir d'un « sicrap oî pa. per », en •l'eanpl'.oyant, 'les gouvernements ail liés doivent viser une situation m'.'litairemen et économiquement teille que l'-Ad.'ximagne nt puissft pCus tenter le coup de 19M. Pour at teindre ce but, il îaut qu'cflle soit anise dani l'iimiposslibillité de nuire ; en d'autres termes il' faut, i'I est de toute et de première néces sité, qu'eUle soit « muselée ». C'est l'avis di tous les Beôges, les gagne-petit, comme le; bourgeois et les riches. Sorti de l'enveloppe mystérieuse dont si pilaît à l'entourer la dir.iiom&tie ennemi< fomme amie, le mot « garantie » prend ut sens nouveau et plus comcret. puisque — le? AffemarLds ne cessent de le proû"amor — le: t.ra:.tés ne sont vallables que pour- autant qu< l'intérêt qui les a fait naître sub"'sfe, <3r Relique rédlaime des « garanties réeles' » m:!'taires et économiques. Si les Ai'lemandi étalent â même de dicter aux ATf'lés leur? conditions, les Bf^?es waïU'ons de la r'<v< droite de la Meuse deviendraient M'Hemands Cs ont été abandonné? au début sans rémis sion. rs ne veulent plus être sacrifiés auss allègrement. F s veulent une protection, plu: efficace que ceilile que procurent 'les traités sifrnés par l'Aillemagne dirigée par la Prusse militaire. CENSURE 1 ! ! ! C'est là un cas tout particulier, mais in terrogez donc (les « héros obscurs », qui pas sent la frontière, comme vous les quaHïflez à la grande fureur de l'emboché Télégraphe' Hs vous diront souvent qu'ils doivent au? renseignements de Rhénans, heureux de ren. rire service »i des Belges, de pouvoir' sérvi] leur Patrie. Rendez^vous à Arnvers. Connaissez-vous le cri unanime des siplières commerciales : .' .' CÉXSURE '. '.i'.! C'ftst évMemunent une boutade, mais ell-e n'en a 4j«as moins sa signification. Décrire le coi!ère des Anversois à la lecture de la note remise au jihr. Loudon, serait inutite. Vous pouvez sans peine vous l'imaginer. . . .* .* .* .* .' censure .' ! ; 1 ; ; 'Prenons la liberté d'attirer l'attentior des diplomates sur les deux faits ainsi no tés par le coJlaborateur des Nouvelles leur importance n'échappera certaineanen à personne. 1° Abandonnés au début des hostilités les Wallons de la rive droite de la Meusi ne veulent plus être sacrifiés aussi allègre ment ; 2° Le'S jeunes Rd.ges qui réussissent c valser la frontière pour aller rejoindri l'armée doivent beaucoup aux renseigne 1 ments des Rhénans... • Et retenons au bout de la plume ur commentaire qui ne dépasserait probable ; men' pas l'imprimerie... Un livre circule, dans la Bel«?icfue cap tive, où sont énumérées et pré^:séps ips grarantips cru'esir^re pf nWa-rne 1" nation - Le correspondant de notre confrère de Maastricht en donne la brève analyse ci ' dessous : « Si i'.a France a à effacer de son histoire les traités de Paris et de Vienne comme ce • lui de Francfort, les Belges de la Belgique ! occupée . . • ceinsure . ; . . ; réclament justice. Leur' inté ! rêt ne peut $:us être sacrifié à ce'.ui de l'Eu rope. C'est ù eux qu« -l'Euroipe a dû. en pre [ mier l'ieu. son sali ut, car la Marne n'aurai ! pas été célèbre si Liège ne l'avait précéd-ée ■ dans la gloire. Le repos de l'Europe, comme • celui de !a Be/gique, exige que « les petite-; i natiowallités soient mises », comme l'a é*lo. i quemment et soilenneldeonent déclaré sir As , quitih, « sur un pied ineyjpugna.bile ». C'es a-iors seulement que l'Euroipe. ensahgrantée par le mil-it-arisime prusso-aililema.nd, pourrt ■ rec,oirer. T '"Europe n'a rien à perdre, mai: ? tout à gagner - CEiNSURE . . . - C'est une . question qui a été lumineusement résol ui . par le livre qui a fait époque e.n pays occu , pé : La Belgique au tournant de son his ^ toire ? « * * • Voici enfin le témoignage direct rendt c en faveur du XX® Siècle par ce compatrio a to inconnu, dont le nom. quel qu'il soit - résonnera désormn's à notre oreilde com é me le nom d'un frère : • 5'ai interrogé beaucoup de Belges pendan • le temps que j'ai mis à chercher un « tuyau t comme on dit au pays ; eh bien, je l'atteste je n ni rencontré crue des parlons de i": t cafT<pn.Grn>e commencée nar îe XA"° Siècle, e I si unnuimppTient poursuivie par la nress bnl^p réfyjqjHée, au dann de la Beln>nv (Ci lemann-p), qui m^n'lifle, comme iil faiî'-aî • s'v attendre, les Bffpes qui v^irlen-t fafre < / rAUr-wpawpne un-p ne-'ne, sn;t-p'n-e ^ rrlns lé - gère, de « T)ntriotRrii<;> d'h^Tv^^natTio'es » 7 Te mot de B^ra^Triont à la gouvernante d® j Pavs-Bas : « Marine, ne sont mrp de e Gueux ». e=-t devenu céTebre et a bapti^' r natriotes d'afor^, les vrais. F-mt-il souhait p: _ ]n mpime dp^n^e h la trouva-'ire du jou^n^ 1 1 du distin^gué Gouverneur (( en » Bel . gigue ? Si nous avions ambitionné une récoxh pense, nous serions comblé ^ nrésent. D • savoir qu'on nous lit en P^'-nmie, qu'oi 1 nous comprend, que les inévitables criti ques du début ont fini par céder devant : 'évidence de l'intérêt public ; que ce peuple indomptable est de cœur avec nous : ala nous remplit l'âme d'une de ces joies jui font voir tout en beau, le ciel gris, le triste brouillard, le fleuve sombre et' tu-muûtueux, et jusqu'à teille ou telle figure bilieuse d'adversaire inintelligent ou jaloux. Pour les journaux comme pour les députés, les sénateurs et les m'nis-lTes, les »rais juges, les maîtres véritables sont de .'autre côté de l'Yser. Puissent-ils lire en "àdhette. à por'es cioses, autour d'une tremblotante veilleuse, après tant d'autres ngjiméros du XXe Siècle, les lignes où nous essayons si maJadro:tement de traduire no're sillégrresse, notre fierté, notre confiance dans l'avenir d'un peuple plus patriote et plus clairvoyant dans les fprs qu'il ne le fut jamais dans la prospérité. FERNAND NEURAY. ; LES DÉP6RTATI0KS ont comienoé à Bruxelles D'après !e Telegraaf d'Amsterdam, ' numéro du 23 janvier, tes déportations . ont commencé le samedi 20 janvier à : Bruxelles. Les déportés étaient, pour la plupart des plombiers, des tailleurs de pierre, des métallurgistes, bref dea hommes de métiscr. | Anderlech't et Molenbeek, faubourgs ; importants de l'agglomération bruxel-! loiss, comptent de nombreux déportés. La circulation est interdite aux abords de la gare du M.di, après il heures diu ; soir et avant 5 heures du matin. ' Ls départ des déportés seffectue sous la menace des mitrailleuses ; une auto-m.trdille'use parcourt le boulevard. Bruxelles reste ca.me.mais l'inquiétude et la craia.e régnent. nouveaux exploits aeriens — X — Ses Ka'jts-faiinpiix se 13 Un sonî DcmDerflês Neuf appare 1s allemands aba tus Paris, 24 janvier. Dans la journée d'hier, le lieutenant Guijnemer a descendu son voingt-sixième appareil allemand, qui est tombe en flammes près de Maurepas. Dans la région de Verdun, deux autres appareils ennemis ont été également abattus, l'un vers Samogneux, l'autre dans la vallée de Spincourt. Il se confirme que, le 22 courant, un • avion allemand, atteint par le tir de nos canons spéciaux, s'est écrasé sur le sol au nord de Louvemont. ; Dans la même journée, seize avions de l'nrir-tjnn navale britannique ont bombardé les hauts-fourneaux de Bourbach , (bassin de la Sarre), qui semblent avoir ; subi des dommages considérables. Un de nos avions a lancé des projectiles, dans la nuit du 23 au 24 sur la gare de Dun-sur-Meuse, dont la partie nord a été atteinte. Londres, 24 janvier. \ L'aviation a été, hier, très active de part et d'autre. Au cours des différents com-i bats aériens, un de nos avions a été abattu. Six avions allemands ont été détruits, trois autres contraints d'atterrir avec des , avaries. Deux des nôtres ne sont pas rentrés.' ■ » » c ■■ ■ ■ Une exposition d'architecture régionale à Paris Dans la salle de YUnion, rue de la Ville-l'Evêque, n' 15, à Paris, vient de s'ouvrir l'Exposition d'architecture régionale organisée sous les auspices de l'Union de France pour la Belgique et [ les Pays alliés et amis, fondée et présidée ; par Mine la comtesse Greffulhe. Elle a . pour but de documenter et de guider l°s entrepreneurs et gens de métier dans l'œuvre de reconstruction qui les attend. Le gouvernement belge avait délégué à l'ouverture un membre de la Commission [ royale des monumeuts et des sites. - M. Périlleux. Le grand peintre belge, Victor Gilsoul, - a collaboré a cette œuvre intéressante en y envoyant quelques eaux fortes très t admirées. j M. Joseph Reinach a donné dans ce cadre choisi, devant un auditoire nom-i breux et averti, une conférence sur le i logis et la maison des champs. L'habiie - conférencier n'a pas eu de mal ù con-; tituer aux cités anéanties leur caractère 1 local, leur pittoresque et leur originalité. Son succès fut très vif et très mérité. ! ^kï. €»-<-— — M. Manuel Baudouin, premier président de la Cour de Oissntlon de Fr&moe, est décédé Biib-itement, hier, à Paris, au cours d'une séance du Comité de l'Œuvre du Secours National dont 11 faisait partie. — En Normandie, un important gisement ' de fer vient d être découvert 4 Favorolles-la. • Campngne. Dc-s prospecteurs actuellement à i l'œuvre pensent découvrir également, dans • région des mine» de houille. POUR LA PAIX A1LEJUPE SOCIALISTES MINORITAIRES et social stes du kaiser poursuivent le même but A propos d%in manifeste (le Kautbky Nous avons déjà signalé une réunion, tenue à Berlin, par la fraction minoritaire de la Soziaddemokratie allemande. Assistaient à cette réunion 9 députés au Reichs-ag et 128 délégués, appartenant au groupe du citoyen Haase ou au petit groupe des « Zknunerwaldiens ». Cette réunion a repoussé toute scission dans Je parti. Par 111 voix contre 40, elle a déclaré que c'est « dans le cadre du parti » que la minorité doit menetr la lutte et que Je versement des cotisations doit être continué. Sur la question de la paix, la réunion a volé à l'unanimité -un manifeste du citoyen Kautsky. On en connaît aujourd'hui les termes. Ils sont vagues et généraux : Paix blanche, ni vainqueurs ni vaincus, droit -des peuples -de disposer d'eux-mêmes, limitation des armements, arbitrage obligatoire, reprise des relations sociaûistes internationales. Le journal socialiste français l'Humanité, qui publie le texte intégral de ce manifeste de Kautsiky, fait -de très 'justes observations à son sujet : Le mantfeste, — dit le journal socialiste — s'abstient d'entrer dans certains détails ; il na fait même pais une allusion aux origines de la guerre; Us questions de la Belgique ou de ïAlsace-Lorraine n-e sont même pas mea-tionnées et la question fondamentale du point de vua de 'la tactique socialiste : la question de la défense nationale, n'est même pas effleurée. Cela sera probablement expliqué par 'les auteurs coimirne n'entrant pas dans le cadre d'un manifeste de paix. Cette omission est cependant surprenante, car on pouvait attendre d^autres précisions de la première conférence officielle de toute l'opposition...... Le manifeste de l'opippsitlon ne fait, pas p?.us que les anciens manifestes d-e -la majorité, aucune différence entre la situation et les devoirs des différents pays et de leurs partis socialistes, qu'llls aient attaqué .comme l'AUTecmagne. ou qu'ils aient été attoemés comme la France, ou que leurs sofs soient •liibr.es des armées ennemies comme crilui de rAJTetniagne. Cette confusion regrettable en. lève au manifeste de l'opiposition toute la force qu'il pourrait avoir... ... La ligne de démarcation entre l'opposition et la rrniorité (Idu parti, soziafdemokra-■te> tef.'e qu'e"le • ressort du texte de ce manifeste, n'est pas tout à fait nette : la différence prlnicifpal> — la seuil e, pourrait-on dire — est la convvSon qui s'y trouve forimuflée, que •les buts proclamés ne peuvent être obtenus que par >a lutte contre le gouvernement, a lors que la majorité prétend vouloir obtenir les mêmes buts en luttant côte à côte et avec 1« gouvernement... La succession de Liebknecht Amsterdam, 24 janvier. — Les socialistes majoritaires (socialistes du kaiser, nuance Seheidemann) on4 décidé d'opposer un candidat au citoyen Kekring, socialiste minoritaire, qui se présente à Pot'sdam pour succéder à Lie>*-Vnecht. Les partis bour^r*^ ont décidé de ne pas présenter de candidat et voteront pour le sociafliste majoritaire, qui leur donne toute satisfaction. > C LA POLITIQUE RUSSE — x — Le rescrit du Tsar a rétabli la confiance Londres, 24 janvier. — De Petrograde au « Times » : « Des députés appartenant à tous les partis constitutionnels déclarent que la grande majorité de la Douma est opposée aux mesures violentes et qu'elle approuve la politique du bloc progressiste. a Le premier ministre partage l'opinion énoncée par le tsar il y a un an, que les grandes réformes doivent être ajournées après la guerre. « On peut déduire du ton des articles publiés par les journaux et des interviews des chefs politiques que le rescrit du tsar a rétabli partout la confiance publique. » — i Pour les philatélistes LES EFFETS DU RELEVEMENT DES TAXES POSTALES EN_FRANCE Par suite du relèvement des tarifs postaux, l'Imprimerie des timbres-poste de la RéfDublioue Française a procédé au ti-boulevard P.rune vient de procéder au tirage d'un timbre de 15 centimes vert au type Semeuse. En raison de la pénurie actuelle du stock de papier, ce tirage est fait sur un papier mince de mauvaise qualité. Il a été prescrit aux receveurs d'écouler ces timbres dans le plus bref délai possible, car une émission du même timbre sur meilleur papier est en préparation. Le rétablissement de la taxe de 15 centimes aura pour effet l'éclosion d'une grande fpiantité de notiveaux timbres des colonies françaises ordinaires ou de la Croix-Rouge. En effet toutes les colonies et pays de protectorat avaient apnos* la surcharge + 05 sur le timbre en cours de 0.10. C'est donc sur le timbre de 0.15 déjà en cours ou à émettre, crue faite cette surcharge. La Question Belge EST POUR L'ALLEMAGNE use obsession La lecture des journaux allemands suf-♦ ■r u e seu^e ^ prouver que la question belge est la question capitale de la guerre. D ne se passe pas de jour où une ou l'autre des « Zeitung » ou des « lageblatt » de Cologne, de Berlin et autres mauvais lieux, ne consacre un article à la Belgique, à ses a crimes » d'hier ?VaiJx châtiments qui doivent lui être infligés demain. L'autre jour, c'était la Kœlnische \ olkszeitung qui publiait (numéro du 16 janvier), un long article où cet excellent journal catholique prétendait démontrer que « dans sa courte exis-la ^ Belgique a fourni la preuve qu'elle n'est pas à même de conserver v-x-aie lei, giaiiues puissances s.s voisines une position réellement indépendante » et qu'elle doit, par conséquent, appartenir à l'Empire allemand. Aujourd hui, c'est la Norddeutsche Allgemeine Zeitung qui s'efforce longue-ment, — pour arriver à la même conclusion que la Kœlnische Volkszeitung — de prouver au'en 1887 l'Angleterre était disposée à tolérer la violation de la neutralité belge par l'Allemagne. Les journaux allemands se rendent d ailleurs compte que la thèse qu'ils défendent n obtient en dehors des empires centraux aucun succès. Dans son numéro du 11 janvier, la Kœlnische Zeitung a constate qu'une réunion pacifique organisée a Londres a dû se disperser devant 1 attitude hostile de certains auditeurs oui interrompaient les orateurs au cri de : a Nous ne voulons pas de paix avant que la Belgique soit évacuée ! » | Est-ce pour ce motif que M. Dernburo vient de prétendre, que l'Allemagne n'a jamais voulu annexer la Belgique et oue son acte à l'égard de la Belgique n'est pas une raison suffisante Dour qu'on veuille anéantir l'Allemagne ? M. Dernburg n'a pas toujours parlé ainsi et la propagande qu'il faisait au début de la guerre aux Etats-Unis avait un tout autre accent. Son plaidover d'au-jourdhui est vraiment fort intéressant... Les milieux militaires russes sont optimistes Londres, 24 janvier. —r On télégraphie de Petrograde au « Daily Chronicle » : « On apprend de source bien informée que malgré les récents revers subis en Roumanie par les Alliés, l'ensemble de la situation militaire est considéré comme satisfaisant. Malgré les rumeurs contraires, aucun danger ne menace Odessa. Toutes les sections de l'ouest sont abondamment pourvues en hommes et en munitions. ' La production du matériel de guerre et des munitions augmente d'une manière incessante. , « Le sentiment général dans les milieux de l'armée est que la campagne du printemps et de l'été sera décisive en faveur des Alliés. » —— A Essen, un raffincp'e d'hu 'e minérale est inccniiéE Londres, 24 janvier. — On télégraphie d'Amsterdam au « Morning Post » : « Des quantités considérables d'huile minérale ont été détruites par un incendie qui s'est déclaré dans la raffinerie « Rex », à Buer, prés d'Essen. Les pertes causées par cet incendie dépassent 1.200.000 francs. » POUR NOS SOLDATS — X — !ln nouveau u$wi\ sur les efifiïiooseï smies soldes \ oici deux nouvelles qui intéresse* ront particulièrement nos soldats : Le Roi vient de signer un arrêté en vertu duquel les chevrons de front seront accordés aux militaires de tous grades appartenant à l'armée de campagne qui, par teur conduite et leur manière de servir durant 12 mois au moins auront donné des preuves d'endurance et de dévouement.Il sera accordé ensuite un nouveau che-vron pour chaque période supplémentaire de six mois de présence reelle, — les congés normaux n'étant pas déduits, —» dans une unité de l'armée de campagne. Les sous-officiers, caporaux et soldats A"V>vrn^t une indemnité journalière de 0 fr. 05 pour chacun des deux premier* « * ♦ En vertu d'un arrêté royal donné le -1 janvier, au Grand Quartier Général, la solde journalière des soldats des troupes a pied est fixée à dater du 1er janvier 1917 pour les soldats de lre classe à 0,36, et pour les soldats de 2" classe à 0,33. L'opinion américaine et ie message du président Wiison M» Wiison s'ohstisie ù espérer coutre toute espérance New-York, le 24 janvier. — L' « Eve-tiing Mail », d'après une dépêche de Washington, dit que M. Wilson travailla avec acharnement à établir les plans d'une Ligue destinée à consolider la paL\. M. Roosevelt apprécie sans indulgence le message de M. Wilson qu'il qualilie do « promesse grandiloquente pour cacher la méprisable ignominie du gouvernement actuel ». « Inutile, dit M. Roosevelt, de faire des promesses pour l'avenir,à moins que nous ne tenions les promesses déjà faites. « Si^ le gouvernement américain n'es! pas prêt à prendre maintenant une attitude énergique en ce qui concerne les hi leux attentats contre les déportations des populations du Nord de la France et de !a Belgique, il est ridicule et hypocrite de notre part de parler de justice dans un avenir nébuleux. « Si le gouvernement ne peut pas faire régner la paix et la justice au Mexique, 1 serait préférable de ne pas parler d'assurer la paix et la justice dans le monde entier. « Quant à la liberté des mers, l'élément irincipal est la protection contre les as sassinats sur mer et, avant que le goUver* nement américain s^it pris une attitude nette pour empêcher l'assassinat de ses nationaux par les sous-marins, il devient un objet de dérision, lorsqu'il parle de la liberté des mers. » D'autre part, le juge Olcott, théoricien bien connu du droit international, a déclaré partager le désir de M. Wilson pour une paix durable. Il a ajouté : « Mais je crois en quelque chose de mieux que la « paix sans victoire » proposée, car j'estime que la violation de la Belgique et les attentats contre la vie et la liberté des non-combattants doivent être punis. » L'engagement naval dans la mer du Nord l'ut un brillant succes britannique La division allemande c ou mise Nous avons, dans notre numéro cThie: publié toutes les dépêches reçues mercre< matin, sur le très vif engagement navad qi a mie aux prises dans la mer diu Nor la division de contre-torpilleurs et de sou marins allemands «de Zeetbrugge et une d vision 'die cointre-torpi'lileurs britanniques e surveillance au la-rge des côtes. On a dit que la division navale allemaj de voulait éviter d'être prise par les glac< dans -la rade de Zeebrugge. Il semble pli tôt, d'après les dern ers renseignements r çus du port heffijandais d'Ymuiden, où u des contre-torpilleurs allemands s'est r fuigiié, que la division du capitaine de co vette Schultz avait un tout autre but qi d'éviter les glaces. RMe espérait tromper ; vigilance dû=- ■ ^....irTes anglaises et î livrer à des opérations de surpris 2 et c bombardement. Le capitaine Schultz, qi a été tué au cours du combat, avait ur connaissance particulière des côtes angla ses, et avant la guerre il séjourna plusieu; fois en Angleterre. les pertes de l'ennemi ne sont pa encore exactement connues Londres, 24 janvier. — Des té^gramm'i relatifs au combat inaval aux environs d< ie Zeebrugge a été détruite hors cause côtes hollandaises, indiquent qui'au cours 11 de deux engagements un contre-tofrpiileur ii allemand a été coulé, ainsi que le dit la d ra;ppo!i*t de l'amirauté. Un autre contre-tor-3- pillleur ennemi, qui a été reconnu comme 1- étant le V-69 a été gra vement endommagée n Une troisième unité du môme type, qui provenait de la base de Zeebrugge,' a été forcée 1- de fuir à toute vapeur dans la direction; ;S du noird pour tâcher d'échapper au feu des ir bartteries anglaises. -- Selon des^ nouvelles reçues de la Haye, n six autres bâtiments allemands auraient été coulés. r- e il y eut deux combats a >e Londres, 2A- janvier. — Le critique naval le du Daily Telegraph fairt ressortir que les îi deux actions ont eu lieu pendant lu nuit, ie Dans la deuxième de ces actions, Ir-s Al' i- lemands avaient la supériorité du tonnaga •s et de l'artillerie. Les combats ne se sont pas déroulés dans nies eaux anglaises, mais ù proximité de la s côte hollancf/aiise, où les Allemands possédaient de nombreuses facilités. Dans la première rencontre, les Allers mands ont essuyé dies pertes sévères. Deux îs flottilles ennemies se sont échappées de U

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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