Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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16 augustus 1914
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s.n. 1914, 16 Augustus. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 02 juni 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/4t6f18t95v/
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DIM AN CHE 16 AOUT 1914 AB0NNEMENT8 Pour touts la Belgique fr. 9.00 . 4.80 . £.35 On an. . . • • • 'Six Biois» • nonconfunden-de se produire a l'occasion de la mobilisa- j u■ n\ ) tion n'ont pas eu a agir une seule fois. »Au jour de la gkrieuse liberation de notre Que j aime la concision de cette petite ■ territoire, nous saurons donner au Sacrê note, et combien elle est eloquente!Oceur de Jésus, a la tres sainte Vierge et 1 Dans la gare Montparnasse, j'ai rencontre, f saint Joseph un témoignage public de notre mercredi, un groupe de 200 deserteurs fran- reconnaissance. Voue en prendrez tous, aveé cais qui rentraient de Beligique. Tous étaient, nous, dès aujourd'huf, 1'engagement. accourus ppur réparer leur fante avant même que l'amnistie eüt été votée par le Parlement. Je dois rendre cette justice au ministère Viviani qu'il tient noblement sa promesse d'agir toujours en gouvernement de la Defense nationale. 11 est pénétré de cette vérité que seulesméritent la victoire les armées oül ^^i desambulanciers, des hommes de cor palpite « cette kme supérieure faite de toutes vee' lesenfante des families mises en dé la foule calme et presque gaie, se croire dans . une ville en fête. Il ne manqüe aux grandes Pati'°ulUes de cayarene se déplacant avec voies de la capitale que ses autobus familiers ^e^fa jra qui sont partis pour la guerre. Mais l'inees- c Hymans, Poullet; MM. Woeste.ministre d'Etat; . rantaine. S'ils étaient plus nombreux, le ser -"*(**)« On aura certaïnement remarqué l'unanimité avec laquelle en Amérique, aussi bien que partout en Europe, les Allemands sont qualifies de « Barbares ». Le terme est exact; ü s'applique a merveille a eet ensemble de brutalité, de cruauté, de felonie dont la preuve vient de nous être donnée dans le déchainement de l'une des guerres les plus affreuses, comme les plus injustifiées, dont l'histoire aura a faire mention. Barbares! comme c'est bien cela. Ds ne savent rienj ils n'ont rien appris. En plein vingtième siècle, et au coeur dte l'Europe, ils ne sont encore qu'un camp militaire,la bande des Germains d'autrefois pour qui tout l'idéal et les moyens d'actions se résument dans la lutte par les armes.'; Bismark proclamait naguère que cc la force prime le droit j, et le kronprinz, en une occasion toute récente, affirmait que « l'avenir est au glaive». Double et grossière erreur! Non, la force ne prime pas le droit, mais il faut, au contraire, qu'elle soit mise a son service. Non, l'avenir n'est pas au glaive, mais a la pensee, a la science,^ l'art, au travail, a 1entr'aide. En dehors de cela aucune civilisation n'est possible. Les peuples, en fait, n'existent pas pour se combattre, mais pour s'avancer dans la voie du progrès. Ce n'est pas, et loin de la, que nous voulions dire du mal de l'épée. Bien au contraire, nous croyons qu'elle aura, jusqu'a la fin, sa place marquée dans Ie monde oü il y aura toujours des torts a redresser et des causes sacrées a défendre. L'état militaire comporte. des vertus magflufiques dont la preuve vient de nous être donnée, avec un sublime heroïsme, par les nötres. Que pour former des hommes eet état soit une ecole incomparable, qui le nierait? Mais il faut que l'épée soit loyale et qu'elle repose en des mains sages qui ne la tireraient qu'a bon escient. Dans les sociétés civilisées son intervention ne peut constituer une perpétuolle menace. Par ailleurs, de cette menace, découle nécessairement et implacablement la folie des armements illimites, cause de mine et de continuel malaise. C'est dans ce cauchemar que l'Allemagne nous fait vivre depuis des années ;et cette conception retrograde du röle politique, économique et social a jouer par une grande puissance la rend absolument incapaQe de devenir, comme elle l'envie orgueilleusement depuis longtemps, la maitresse et la conductrice de l'Eu rope. Héritières directes de la Grèce et de Rome les nations latines, et la France particulièrement, ont recu la mission de promouvoir dans le monde les idees généreuses, délicates et aobles ; la culture intellectuelle,tous les principes d'une civilisation supérieure- Cet heritage ne 'peut souffrir de diminution. Telle qu elle se présente a nous, la vie moderne, »n eet ensemble magnifique que lui font ses industries ,ses géniales découvertes, son in-, lassable poursuite d'un état toujours meilleur et plus equitable, cette vie ne saurait tolérer 1 irruption hasardeuse et prête a déborder a tout instant, de la soldatesque. L'heure n'est plus aux Barbares. Ainsi qu'on l'a tant répété, il s'est trouvé que pour les repousser nous avons été, nous Belges, les ouyriers de la première heure. On disait autrefois : les gestes de Dieu par les Francs. A cette heure il faudrait ajouter, nous en avons la ferme espérance : et par les nations coalisées pour vaincre un ennemi qui les a beaucoup trompées et beaucoup fait souffrir. _0ui. vraiment, notre confiance en un providentiel ayenir est invincible et, en attendant la paix reconquise, notre part est enviable. Quelqu'un dont l'ame est pourtant pacifique me disait tout a l'heure : Ah! s'il n'y avait les douleurs! C'est beau, la guerre. Qui, c'est beau, et grand, et généreux. Et celle^ci que nous n'avons ni désirée ni cherchée mais que nous acceptons d'un cceur vaillant aura fait mieux encore que de nous reveler au» monde, elle nous aura róvélés a nousm êmes. ->-••<>•—«- Av/'s aux Be/ges des provinces envahies Le ministre de l'intérieur prie tous les journaux de reproduire l'avis snivant. Il y precise la conduite qu'au nom de la pateie, il demande a tous les civils de tenir, pour 'le bien de tous, en vue de notre bon renom devant l'étranger, qui nous admire. Les Belges civils des provinces envahies sont priés : De ne pas combattre j De ne proférer ni injures ni menaces ; De se tenir a l'intérieur et de fermer les fenêtres, afin qu'on ne puisse dire qu'il y a eu provocation ; oi nos soldats occupent, pour se défendre, une maison ou un hameau isolé, de l'évacuer, afin qu'on ne puisse dire que les civils ont tiré; L'acte de violence commis par un seul civil serait un veritable crime que la loi punitd arrestation et condamne,car il pourrait servir de prétexte a une repression sanglante,au pillage et au massacre de la population innocente, des femmes et des enfants. •—>—-f ^ < Les commandants de province »>ïJ<« Plandre occidentale : Général-major Etienne. Flandre oriëntale : Général-major Lauwers. Anvers : Lieutenant general Gobeaux. Brabant : Lieutenant general Clooten. Hainaut : Lieutenant general Houbion. Namur : Colonel Delvaux de Fenfe. Limbourg : Général-major De Schepper. -*&+- AVIS AU PUBLIC -«■»- Le public ne doit pas s'alarmer s'il constate une certaine perturbation dans la remise des correspondances cela tient uniquement a la situation troublée des trans ports. Quelques ambulants ont du être supprimés et le triage des lettres doit se faire dans des locaux oü- il ne se fait pas régulièrement. Il y aura dans ces conditions pendant quelques jours, des retards inevitables. les ames trempées dans la foi divine et na tionale ». Non seulement, il a envoyé a nos armées des aumêniers plus nombreux que ne le prévoyait le décret de 1913, mais il vient de leur donner un aumónier chef dont le zèle apostolique et le patriotisme sont au-dessus de tout eloge. Nul choix ne pouvait être plus heureux que celui du coadjuteur de l'óvêque de Nancy, Mgr Ruch. Ajoutons qu'il est jeune encore, puisqu'il n'a pas quarante ans. Ses forces physiques seront done a la hauteur de la tache immense qui lui est dévolue. Le gouvernement vient, d'autre part, de constituer une grande commission nationale chargée d'étudier les problèmes d'ordre administratif et économique dont la solution doit être dégagée sans délai pour la sauvegarde des interets matériels et moraux du pays. On fast heureux da voir figurer parmi ses membres le comte Albert de Mun a eöté de MM. Léon Bourgeois, Briand, Rïbot, Delcassé, Millerand et Sembat. Comme nos luttes politiques nous semblent déja loin, et combien elles nous apparaissent mesquines! Oependant que la mobilisatioa continue dans l'ordre le plus parfait, Paris reprend peu a peu ses habitudes et s'adapte au nouvel état de choses. Dans la jouinée, un habitant de la Lune qui tomberait sur les boulevards pourrait, a voir les fenêtres pavoisees et 1'animation de sant va et vient de militaires de toutes armes jette une note pittoresque. _La crise monetaire qui avait sévi, les premiers jours, a été presque complètement enrayée par la mise en circulation des couponsde 20 francs et de 5 francs. Les pieces decinq sous reeominencent a sortir des bas delaine, et ce n'est plus un problème insoluble que de changer un billet de cent francs. Lepréfet de polïce vient d'ailleurs de faire apposer une affiche qui, je n'en doute pas,achèvera de persuader les commergants qu'ilsdoivent se prêter, dans la plus large mesure possible, au change de la monnaie recue enpayement. Certes, M. Hennion fait ■■ a,vant tout appel a leur patriotisme, mais il joint a la persuasion une pointe de menace. Il invóque cc l'intérêt supérieur de l'ordre publicque ces difficultés pourraient compromettregravement». Les commercants comprennenta demimot.i%^- Les moyens de transport oommencent a se régttlariser. Le Métro et le Nord-Sud fonctionnent, sur les trois quarts des lignes, environ douze heures par iour. Les femmes des employés ont remplacé leurs maris partis pour Ia frontière. Les communications avec la banlieue et la grande banlieue se reorganised peu a peu; elles sont déja- relativement satisfaisantes. Quant aux vivres, les Halles les foumissent abondamment et a bon compte. Le poisson et les fruits sont mème- tombes a des prix inconnus avant la guerre. Cela tient, sans doute, a ce que les Parisiens consomment les conserves et les légumesu secs achetés en grande quantité dès le deDut de la crise. Le préfet de la Seine, cédant d'ailleurs aux sollicitations des instituteurs et des institutrices, a eu la bonne idéé de rouvrir les éooles maternelles et les écoles primaires. Ainsi les enfants ne vagabonderont plus dans la rue, et la mère, en 1'absence du père, sera secondée par l'instituteur. Un peu dans tous les quartiers, le commerce e trindustrie tendent a reprendre avec des moyens de fortune. Combien de commergants ont dft fermer faufce de_ personnel, et combien d'employés, d'ouvriers et d'ouvrières sont sans travail parce que le commerce ou 1'industrie qui les faisait vivre sont momentanément paralyses! D s'agit de mettre en relation ceux-ci avec ceux-la. Aussi des initiatives intelligentes ont-elles improvise d'éphémères bureaux de placement qui centralisent ces offres et ces demandes. '■' Oe qui paratt le plus contrarier les Parisiens, c'est la fermeture des cafés a 8 heures. Avouez que c'est bien gênant pour le pauvre journaliste qui est oblige de courir k travers la ville jusqu'a 1 heure du matin. Chacun supporte d'ailleurs avec une parfaite bonne humeur des petites misères qui, malgré l'ingéniosité des particulers et 1'énergie intelligente des pouvoirs publics, sont la consequence inevitable de la mobilisation èt de l'état de siège. A. Vlrey. >_«•+«»_< Le temps qu'il bit... et celui qu'il fera Le vent est faible d'entre N.-E. et E. sur nos contrées, oü la temperature est comprise entre 13° et 15°.i < > Provisions : Vent N. a E., iaible ou modéré ; orageuxc APPEL tin merveilleux [ coup de filet S. E. le Cardinal Mercier, archevêque de Malines, vient d'adresser au clergé du diocese une lettre oontenant, outre des indications pra? tiques, ce passage d'intérêt general : Redoublons de piété et de zèle, mes chers confrères. L'hérqïsme soulève Ia nation. Associons- Le chef de l'espionnage allemand a Bruxelles a été arrêté On sait que la gendarmerie, secondée par un certain nombre de nos concitoyens, a grocédé a l'arrestation d'un grand nombre d'espions que l'Allemagne entretenait depuis quarante ans dans notre pays. Une des principales arrestations a été celle d'un nommé Wolfing, qui habitait avenue de 1'Armee. Au moment oü la gendarmerie a pris sa maison fPassaut, le gaillard était paisiblement occupé a rédiger un rapport au gouvernement allemand. L'homme avait dans sa poche un browning. Une perquisition opérée clans l'immeuble a fait decouvrir dans une < chemise » no précieux carnet oü étaient notés les noms de huit espions qui étaient en rapport avec ftii et q^ue l'on n'a eu que la peine d'aller cueillir a leur domicile. t Ad te, Domine, levavi animam meam. » Deus meus, in- ie confido, non erubes- Veub-on xm exemple de l'audace de ces espions? On nous assure que Ton a arrêté il y a deux ou trois jours un individu qui conduisait une automobile « Sunbeam » pavoisée aux couleurs anglaises et qud avadt IVu ses services agiréés reeemment a la legation d'Ang'lefcerre. Le pseudo-chauffeur, qui in'était autre que le chef de 1'espionnage allemand ^ Bruxelles, avait pendant trois jours pilote dans nos rues 1 attaché militaire anglais et il était allé avec lui a la gare du Nord reeevoir des membres de Féfcat major anglais! Cet individu parlait l'anglais a merveü-le et inspirait toute confiance.' Il a été dirigé sur Anvers. Je vous reste uni, chers confrères, dans lés sentiments de la plus étroite dilection. tD. J. card. MEECIER, Arch, de Malines. P v-S. Les families qui hébergent des mili- Pour 1'entfetieo des enfants de nos miliciens On a établi ég&lement que les fameuses affiches du cc Bouillon Kub » émanaient de l'espionnage allemand. Elles portaient dans un angle des indications signalétiques qui cfevaienrt être extrêmement utiles au;x troupes. aJlemandes dans l'éventualité oü elles teaient arrivées a Bruxelles sans coup férir. tresse par la mobilisation sont dispenses de la loi de l'abstinence. Nous dispensons de la loi du repos dominical les personnes occupées aux ouvrages de la defense de la position d'Anvers. lies princes Leopold et Charles visitent deux écoles MM. les cjirés des grandes villes sont priés de vouloir distribuer la Sainte Communion, dès 5 heures du matin, a l'intention des personnes pieuses et charitables qui ont a rem,plir un service tres matinal auprès de nos valeureux soldats blessés. t D. J. (1) ?s. XXIV. 1-3. '♦■» < Samedi matin,les princes Leopold et Charles ont visite deux des locaux scolaires dans lesquels est orgaoisée l'assistance aux enfants de nos soldats : une école communale située rue Haute et l'école des Frères de la rue des Alexiens. emanasa Neufchateau Les A Nous avons reen, samedi matin, une cor respondance de Neufeh&teau qui nous ap porte d'interessants renseignements. Par tout, dans les environs de la petite ville ar dennaise, il y a des Francais et des Alle- Au local de la rue Haute, 150 enfants étaient reunis, as'sis devant leurs assiettes p.Ieines de soupe fumante. Au moment oü les petits princes, accompagnés du g-énéral Jungrbluth et de M. Plas,;, entrent dans la salie, ils sont recus par des nattements de mains et de joyeuses acclamations. Il y avait la pour reeevoir les visiteurs princiers M. Max, bourg-mestre, et Mmes la duchesse d'Ursel, Henri Carton de Wiart et Paul Hymans. Les princes, tres g'entiment, font le tour des tables, adressent un mot affectueux aux enfants et, après une courte visite des locaux de l'établissement scolaire, regagnent leur auto rue des Alexiens Au dehors, la nouvelle j une grande rapidite et qui se font une guerre | s> estrapidement répandue, mands, jÓe sont de petits détachements, des.; fa0U1se -rend -r -ea - récolelibreSaint-Georges, de de et leur presence de toutes les ruelles de ce quartier populaire des femmes et des enfants sont accourus pour acclamer les enfants de notre Roi. *** Il était 11 h. 1/2 quand les deux petits princes sont arrivés rue des Alexiens. Ils se sont avances entre deux haies d'enfants qu'encadraient les gymnastes de l'c Es» pérance ». Tandis que les petits drapeaux s'agitaient, deux cents voix clamaient ia joie de cette visite. Il y avait Ik, parmi les notabilités, Mmes la duchesse d'Ursel, Henry Carton 'de Wiart, Paul Max, bourgmestre; le general Jungbluth; rechevin Jacqaemain; J. du Pare, Parmentier, F. Orban de Xivry, J. Gosée, etc. Un des enfants s'est avance vers les jeunes princes et a dit son emotion reconnaissante et celle de ses condisciples. Et tous s'écrient avec lui « Vivent nos princes bien aimés ! >. Après avoir signé le livre d'or de i'Institut,les visiteurs princiers parcourent la vaste salieet causent gentimemt avec plusieurs des enfants. Ils se sont retires au milieu de chaleureuses acclamations. >-->•.<).«■»< aoharnée. A Neufchateau même, les Allemands et les Frangais font tour a tour de brèves apparitions. Mardi les Allemands s'étaient emparés de la ville. Leur prise de possession s'était bornée a une communication au bourgmestre et a l'enlèvement du drapeau beige qui flottait sur l'église et sur l'hótel de vifle. Les uhlans défilaient dans les rues par petits pelotons, s'efforcjant d'etre aimables et saluant les habitants. Ils allèrent camper au lieu dit « Père-Tchépé ». a un kilometre de la route de Libramont. Dans la soiree ils furent surpris par un detachement de dragons frangais et durent s'enfuir en laissant six morts sur le terrain. Les Frangais quittèrent la ville et les Allemands y revinrent le lendemain. Ils mirent leur mésaventure de la veille sur le compte des habitants qu'ils accusaient de les avoir trahis. Ils emmenèrent le bourgmestre prisonnier a leur campement. Ils l'y gardèrent jusqu'a 4 heures du matin et le rel&chèrent-en lui faisant des excuses. Dimanche pass^ un groupe de uhlans a saccagé la gare de Longlier, a deux kilometres de Neufchateau. Lacavalerisallernande ■ «»J«0lj«« Le mot •« uhlan » a cessé d'avoir un sens spécifique : il désigne tant dans la presse que dans les récits des soldats et des habitants, tout cavalier allemand armé de la lance : or, toute la cavalerie allemande, même les cuirassiers, sont armés de la lance._ On a; été jusqu'a dire que les uhlans étaient coiffés d'un bonnet de fourrure dominé par un pompon noir et blanc. En réalité, les cavaliers allemands ainsi coiffés sont des houzards. Les plus célèbres de ceux-ci sont les houzards de Brunswick ou de la Mort. Leur nom macabre ne leur vient pas du tout, comme on pourrait le -•♦•-<- Contre les exploiteurs «» M. Berryer, ministre de l'intérieur, vient d'adresser la dépêche suivante a tous les bourgmestres du royaume : AVIS Les abonnés postaux qui changent de residence sont invites è donner connaissance de leur nouvelle adresse, quelques jours d'avance, au percepteur des postes de la localité QU'ILS QUITTENT. En s'adressant directement a l'éditeur, ils s'exposent a des retards dans la realisation des mutations. « En suite de la decision prise pair diverse» administrations commnnales, fixant a 32" centimen't le prix du kilogramme net du pain, j'ai fait verifier dans un grand nombre de boulangerie le poids des pains d'un demi-kilo et d'uu kilo. II a été constate que les pains des cooperatives ont le poids exigé, mais que des pains fabriqués par des boulangers ne pèsent respectivement, ceux d'un demi-kilo, que 350 a 400 grammes et, ceux d'um kilo, que 800 a 850 grammes. '» J'estime, monsieur le bourgmestre, qu'il conviendrait de mettre un terme a cette exploitation du consommateur, particulièrement en refusant de fournir la farine des depots communaux aux boulangers dont les pains ne possèdent pas poids voulu. l Le Ministre, £ Paul BERRYER. i -#♦*- SAMEDÏ, 6 HEURES SOIR En vue cï'éviter des indiscretions dont les consequences pourraient être graves, l'autorité militaire demande aux journaux de ne plus püblier chaque jour qu'une seule edition et de la soumettre a une censure preventive. En consequence, nous ne publieronsplus désormais que l'édition de minuit qui sera servie a tous nos abonnés.*_•+«»_--< Flatteuse appreciation »0-»+—^. Lepaiementdes requisitions d'automobiles —»o«> Les verifications nécessaires pour les nombreuses requisitions d'automobiles n'étant pas terminées, il ne sera pas possible de commencer, dès lundi prochain, le paiement des bons n° 32 ainsi que des recus n° 11 ou llbis qui en tiennent lieu. La date sera annoncée ultérieurement. Non-combattants retournons au travail -«♦«•- Extrayons d'un article de Maurice Barrès, dans l'Echo dé Paris ces sages reflexions adressées aux Frangais, mais dont nous, Belges, nous pouvons et devons faire large-ment notre profit : Nous, les non-combattants, nous que notre Age empêche de partir ou du moins d'etre immédiatement convoqués ou acceptés, que pouvons-nouis faire pour la patrie et pour les combattants? Je vais vous le dire. Il faut que nous re-prenions notre labeur ordinaire jusqu'au jour d'aller prendre le fusil. Nous suipplions les commergants et les industriels de se remettre an travail. L'arrêt du labeur civil conduit directement a une misère prompte et grave des milliers d'hommes et de femmes privés de leurs salaires. — Vous voulez de l'argent, en voici! Vous voulez mon concours, je vous l'offre^ Ainsi parlent des milliers de gens de bonne volonté. Qu'ils me permettemt de leur dire le résultat de mes reflexions ei de mes experiences, depuis dix jours qu'avec" tant d'autres je suis l'effort d'organisation des diverses commissions et l'effort de généro-sité de mon arrondissement et de la France. La première générosité et la première organisation serait que les induetriels et commergants non mobilises essayent de con-tinuer, de reprendre le travail avec les elements qui restent et de payer la main-d'ceuvre puisque déja ils peuvent obtenir les retraits d'argent nécessaires a ces paie-merits. Beaucoup .d'industriels l'ont ainsi com-pris. 11 faut que ce mouvement s'étende. Ce n'est pas le travail qui manque. Il y a seulement un désarroi trop naturel et momentane. Remettons-nous le plus tot possible a notre labeur ordinaire. C'est la maniere de ser-vii les combattants, si nous devons ajourner de.les rejoindre. Chassons l'oisiveté. Elle nous apporterait la misère avec son cortege nefaste; elle est mauvaise conseillère. Au point de vue militaire même, la reprise des affaires serait d'excellent effet. Elle ferait une diversion pour nos esprits excites par le manque de nouvel'les et dont il est nécessaire qu'ils ne s'échauffent ni ne s'irriterlt. Une certaine insensibilité de l'opinion publique serait bonne (j'exagère ma pensee) pour per-mettre la realisation du plan qui sauvera la France. II faut que notre nation sache accepter un utile silence, parfois bien angoissant; qu'elle supporte, s'il y a lieu, dei: batailles indécises, voire des échecs, au bout desquels arrivera toujours l'épuisement de l'Allemagne affamée. Non-combattants, vo£re devoir iinmédiat, c'est de retourner au travail. Employeurs, vous servirez la France en rouvrant vos maisons, oü dans vos cadres diminués eotrerönt ceux dont le métier par ailleurs est devenu impossible. Ville, Etat, gouvernement, une fois la mobilisation militaire réglée, donnez vos soins urgents a la reprise de ce qu'on' pourra de commerce et d'mdustrie. Le cc Peuple » a donné les mêmes consefls dans son numero de samedi et nous nous y associons volontiers : « Il faut avoir la bravoure du labeur quoti-dien; il faut a. l'accomplissement de la besogne régulière_ appor^er l'orgueil de la vigilance, de la discipline et de la ponctualité. Quiconque ne participe pas directement, les armes a. la main, au salut du pays, doit coopé-rer, du moins, a la defense du marché national. Il y va du ravitaillement du peuple comme des troupes; il y va de nos destinées indus-Lrielles et commerciales. Usiniers, si vous êtes en était d'activer votru outillage et de garder votre personnel, vous n'avez pas le droit de fermer les faforiques et les chantiers. Ouvriers, si votre poste n'est pas sous les drapeaux, il est prés de vos machines. Nul ne peut se oroiser les bras quand le fer et le feu menacent le sol natal et le patrimoine commun. Ce n'est pas assez d'etre stoïaue et couira-geux, il faut être diligent et prévoyant. La famine nous sera certainement ép?rgnée; c'est entendu; mais la crise du renchérisse-ment des Vivres nous viendra fatalement étreindre si nous ne parvenons pas a faire ila part du désastre et a maintenir et sauvegarder jusqu'a la dernière minute notre activité économique. Pas de cakuüs egoïstes en haut, pas de cou-pabtes defections en bas ! #. Quiconque ne combat point, dort travailler. Quand la patrie est en danger, la pire honteet la plus vile trahison ne serait-oe pas dede-meurer un propre-a-rien ou un rien qui vaiile ?» _ c»l» LE XXsSIÈCLE est lu pour ;a RÜBRIQUE SPORTIVE comma pour ses TORMOTS ET SES ARTICLES POMES

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