Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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06 december 1918
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s.n. 1918, 06 December. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 20 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/rx9377732r/
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L'UNION DANS UACTION IFlNGT-QUATRIEME ANNÏTE ïnstaurare omnia in Christo Redaction et Administration: 4, impasse de la Fidélité, 4, Bruxelles D. — Oü imprime-t-on la Libre Belgique ? B. — Je ne le sais pas. D. —Vous vous êtes occupé égalementdu « Mot du Soldat » ? E. -T Oui. D. r— Cela était défendu. * B. —- Je rignorais. ï). — Ori favait afiiclié. B. —: Je ne l'ai pas lu; il y a tant 4saïnches! D. r**- Vous saviez. • cepehdant que ces agissements étaient punissables ? ■ B, — Oui.. D. — Vous avez coopéré au passage dë la frontière par des soldats ou dés hommes en age de milice? B. — J'ai remis.une liste de jeunes gens qui désiraient rejoindre Tarmee. D. — A qui? B. m Aü B. P. Pirsoul, fé|uite, 165, rue Boyalê (1). D. — Que faisait cè père ? B. — Il fournissait des renseignements sur les moyens de passer la frontière. D. — Vous l'aidiez Jpar vos conseils? B. — Mais non! (2). Deposition de M. Heuse, 'Armand. « mai;ié, sans enfants, fabricant d'équipements coloniaux, 78, rue Bara, a Bruxelles ». D. ~ Vous cönnaissiöz Mile Thuliez? B. — J'avais fait sa connaissanoe a Bruxelles a un moment oü jê n'v avais aucun intérêt. Par la suite elle ni'a demandé si je ne connaissais pas des maisons oü Ton pourrait loger des jeunes gens pendant quelques jours, je me suis mis en mesure de satisfaire a sa demande. J'étais un ami des dames Bodson, qui tiennent une pension de familie; comme elles étaient sans clients, elles ont accepté la proposition que je leur ai faite de loger des jeunes |Ms | raison de 3 francs par tête et par jour. D"autre part, j'étais un^client assidu de M. Pansaêrts et j'avais j'.meceftaine infiüence sur lui; je l'ai engage, .lui aussi, a prendre quelques jeunes gens en ..pension, mjengageant a payer les dépenses qu'ils feraient chez lui. Il.li'apas été:-qüèstiön de savoir s'ils partaiénfc pour le front, s^üfl-etaient aptes au service militaire, ni d'oü ils venaient. D. — Pourquoi avez-vöüs fait céïa? B. —Je l'ai fait dans un but patriotiqtje e[ue vous devez comprendre. 5' — y°!lsavezciönné de l'argent? h. — J'ai donné tout ce que je pouvais paree que je remplissais un dëVöir de patriotismê. Les autres depositions n'offrirenf qu'un intérêt secondaire. *** Las conöamnations prononcéGS Les sentences furónt prónoncéés le soir même de la deuxièmé audience: quèU ques jours plus tard, eliés furent pörtées a la connaissance du public par l'afftóhe Buivante: AVIS Par jugemenfe du 9 octobre 1015, le tribunal de campagne a prononcé les condamuatiöiis suivantes pour tra-liisóü coiitmise pendant 1 état de guèöe/ :(pour avoir- passer des recrues a l'ennémi) Pwlippe .Baüoq,_ai;chitecte a Bruxelles, a KB péiné de mórfc; Louise TiïiïlUè, profeésêur a Liïïé, a lapeinéude.inort; Edith Gavell, directrice d? im iüstitütlaedioal a Bruxelles, a la peine de mort; m «il rii^iin! lus llfillitl Lè t>ère Pirsoul avait ft ce röoiüönt franchi lafrontière ét rieyemvaifc plris êtfè inquiétë. bö panvi-ö petit Cayi-on fut cöndamné a une löüguö peine do prison; Il ne rêsista pas löngtenips auxriguenrs de sa detention. En décembre 1916, les Allematids Jê renvoyörënt dans sa fênmTe.'mais il était dé jamourant et expira une quiDzainc de jours après son re- «Te crains fort que mon monsieur ch-auve ai-t de nouveau mal aux ëüêveux lemain... 6 septembre. — Joie encore. Hier soir, vers 10 héüf®i,.un avion allié, un. j beige probablemént^ a survolé Bruxelles. Tl est | véritablemênt tórnbé dü ëiél, vénant on lie sait a óu ét, (jöahd on l'a apercu, il voiait si bas que tout le monde ra pris pour un ailemand,- les Boches lés premiers; en effet^ ceux-ci ne l'ónt recon|nu| et n'önt óuvert le feu sur lui qué lorsque l'aviatéüf éut laissé enoir sur Berèliem deux dés "projectiles dont il était muni." Lè Bel óiseau në s'iïiquiéia guèré du tir énnemi; il rèprit tranquillement son vél y-ers le centre de la ville, sürvöle la Grand 'Place, la Montagne de la Cour, la cbaiisséè dé Wavre, la chaussée d'ïxél= les, la plaee Communale d'Ixelles et se dirigea vers la gare et le hangar d'Etterbeek. Mals,- cetté f dis, le tir des eahons de defense aérienne allèmands avait renseigiié le public. G'était un allié... uri ami... Il në voiait pas a cent mètrés de hauteur. Efi plein jour on etifc distingue les traite de l'audacieux qui persohnifïait a nos yeux én cet instant , la patriè agissante. On se précipita a la rue,, sans soüci de la plüiè dé dëbris! de shrapnells qui tombait drne en cé momMt. öh frémissait d'émötióii tfop lbngtehips cóhtènüe, on tremblait pour la vie dé éélüi se tröuvaht la haut et l'on criait: r-^ Vive la patrie! r— Vive'le Roi! e= Merci I :— Monter plus haut, les Bóches vous tirent dèssus! . Comme s*il ne le savajt pas^ le hardi pilote! Comme si, d'ailleurs, il pouvait, dans le ronflement öö son.mofeur, percevoir les cris du coeur de tóute uné population qui, d'un élan, montaient vérs lui! On n'est pas éxactement fixó sur les resultats pratique3_ de cet hard! exploit, A. Berebem, il semble IjöS que les bomoés lancées par l'aviateur aient manqtiê leur büt. A fitter"beefe, au Contraire, elles l'ont nèrèmënt atteint, ca,r le toit dü hangar por leun large trou. Mais il est impossible de savoir si ce jhangar habritait undirigeèBle ou non. Par contre, il abritait suremeiit dés soldats et un certain nombre p ceux^ci ont été blessés ou* tués. Combien? on l'ignore, mais 4 én ft|éf par le total des autosambu-?auces venues sur place; ils^doivent être nombreux. Nul de. ceux .qui connaissaiëht la position du hangar d'Ettérbeék, établi au centre d'ühe plaihé dé plus de cent hectares dont l'accès est stnéïêméht ihtérdit, ne s'étonnera de l'incértitude qtlt règnè au èüjétj de l'étendue exacte des dégats. . Au surplus, l'avion n'avait point pour unique but de détfüire telles ou telles installations ennemies; il nous . apportait une parole d'espérance. Il a, en effet, ïaissé choir en abondance, sur la ville eties faüboürgs, des billets portaht le texte süivaht: BÈLGES, La fin approche. Bevant Verdun, radfifcirablèét hêroïque resistance de l'armée ffahgaise a brisé la iormidaéle offensive | allemande. " Sur la Soumie, jlês armées frangaise et anglaise avanceht victorieusement. En Volkynie et en Galicie, l'armée aurrichienné est mise en déroute par l'arméo rnsse, et ses débris, soutenus par des corps allèmands ét tures, ne parviennent pas a enrayer la poussée continue dé nos allies. Les Italiens ont repoussé renvahisseür du Trentin, et ónt enlevé, apres des efforts magniüques, les positions inexpügnables de Górizia. • Enfin, la Roumanie s'est rangée du cóté dü droit. BELGES vous nêrésterez plus longtemps sous le joug de renvahisseür. Votre courage, votre digiiité et votré fierté indomptables font radm-iratión du monde. Notre vaillante armee vous rèjèindi'a bieniót: avec l'aide de nos puissants allies èlle chassera l'ennémi du sol natal, Le moment de la délivrance approche. Vwè les Allies! Vim l& Belgique / Vive le Roi! •,« Notre .vaillante armee «, el nos puissants allies »... Gela ne suffisait-il pas a établir que c'êtait un des notrés, un Beige qui s'était dévoué pour nous apporter cés paroles de ce confort et d'espoir ? Du 'coup, l'émotion se fit plus fort encore, plus tehdre. C'est un beige, dans un groupe oü cette conviction viènt de se faire jour, le silence succède brusquement au brouhaha par lequel on avait accueilli Tarrivée d'un passant, fortune détenteur du pfé'cieux papier susmentionné. Les cosurs se gonflent et les yeux se mouillent...« C'était un desmötrés Monsieur, un Beige !» On serre la main d'uninconnu qui vous répond par tine passion chaleureuse; on ne se connaït pas, on nè s'est jamais vu, mais. on est pères et l'on communie dans la joie du réconfort qui vient dè toniber du ciel. J'oubliais de dire que les papiers en question sont blancs, mesurent environ 10 centimetres sur 12; ils portent üöpïimé sur Tune de ses faces, la traduction flamande du texte francais reproduit plus haut; ceci a été renaarqué et approuvé sans réserves. Le même jour, soir : Heur et malheur. Tutrakan est tombe aux mains de rermemi. Cela jette un froid sur I'enthousiasme de cette fin dé journée. Bemain on se sera réssaisi, mais pour le moment le coup semble rade et plus d'un contemplé des vols de papillons noirs. »=» Ne vous laissez done pas ainsi découragé?, sacrebleu! Nos ennemis ont pris §0,000 Roumains? Oubliez-voüS done que depuis deux mois, les Russes ont régulièremënt capture chaque semaine plus de vingt mille Austro-Allemande ? .-= Tiens, mais c'ést vrai cela! Et mon nommê relevé la fété. Pour la millième fóis je constaté la süpériörité de' l'optimiste que je suis, sur lés pessimistes ou plu tot sur ceux qui si laisseht abattre par une nouvelle, si mauvaise soitëlle. Et je m'en ehorgueillise, maif sans l'avoüér. 7 septembre. — '■ J'-apprends seuiement aujourd'hui que, le 28 aoüt dernier, un avion avait survolé les environs de Bruxelles, et y a également laissé tomber das proclamations. La raison de ce retard est que l'aviateur n'a pu atteindre la ville; il n'a pas dópassé les communes Suburbaines et il faut longtemps aujcWi. d'fcüii pour qu'uno nouvelle nous vienne de GraaSBigard ou de Ternath; il faut longtemps-'surtcKjfc quand il s'agit de transporter avec soi un documeat qui, sous la paternelle gestion de M. Bissing, pefó le plus aisément du monde vous colier dans na* prison allemande jusqu'a la fin de la guerre. Ét'mr, document tombe d'un avion allié est dangereux Bxy premier chef. S Ji2 I* goecra, ale gên£eonu fat vaCarbólis* lorardo !» n"..onibreux. 'es e 'Jliït'U » deg Cl -«-, plx» hen --1--1 d© cldtu-' \ a 3 beurst, ■RoyaJêJf A^sseao'ët Les per■ieg■ cartes, ^veéae G.Gorae» ^W«f hlEJ gie-dSjSUn, ja '4 D^A», irrépar»W« de'2X«9b Molière. lerre, Mort ieGand, M Jean* du Janus saperieor Béopold, dé- brepour}« ■xussiale fl.,all.,r«*., on pi inter- ft.Potag.',fcfr. ouvrier^ew' Biiie,Ado^he tecesair.TyS) tT.age^Mjear- 3UC i jojst** COÜRROIES^ tachjgfcitie .rëssez-Vó.ós'J i )IS» 105» roei I3ruxell,(68) .— , i, ' • ■''■ * I) ans, dé'sirë prétre. Ecrire journal. <6S^.-. OUBUME a rendre. fouton.wf ■aone. dêlitéf4,'Btai*» VENDRED1 6 DÉCEMBRE 1918 At\ centimes IVIe numero ABONNEMENTS ja&fccgtt'&'u 31 mars 1919 $ francs Directeur : CR TYTCAT I Lb proeès Cavsll-Baucq ei consorts Autres dóvouements 'Deposition de MmeAda Bodart « veuve, 'demeurant rue Emile Wiltmann, a Schaerbeek, protestante, Beige par son mariage, mais Anglaise d'origine, un enfant. B. =è Dites-nöus ce.que vous avez fait? B. — J'ai logé 34 jeunes Frangais non soldats, un officier francais et un soldat anglais. Je me suis enquise des moyens »dc leur faire passer la frontier e. Dis n'y sont pas parvenus et sont revenus après une tentative denieurée vaine. J'ai con1'duit moi-même Ie soldat anglais au tram qui 'devait l'emmener et qui partait de Téglise SainteMarie a Schaerbeek. . D. jjgjs Vous étiez de connivence avee -'M. J3aucq'? B. — Oui. J'ai demandé a M. Baucq les moyens de faire partir mes hommes et lui en ai amenë douze. Lés autres, sur mes indications, ont pris pour s'en aller- Ie itram a i'église Saint e-Marie. D. — Vous avez declare : « Chaque mercredi et chaque samedi , Baucq se trouvait derrière I'église Sainte-Marie oü il receivait ceux qui devaient partir ».' Qui done a organise si admirablement' cette affaire ? B. i— Je l'ignore. D. — Oü est le prince de Croy? B. :— Je ne le sais pas. D. — Savait-ii ce que vous faisiez? B. !— Il n'était pas de connivence avec rnoi, mais il savait ce que je faisais..^^^ D. =r-r Pourquói avez-vous agi? B. ?~ Pour rendre service a ceux qui se trouvaient dans la "détresse et par patriotisme . D. — Vous aimez votre pays? B. ^* Cela n'est pas un dêfaut, maisune qualité!W&tl 'Deposition de M. Hostelet, « ingénieur, 'dèmeurant a Bruxelles, marie, un en- D. — Vous avez avoué avoir prêté votre assistance ,a ceux qui voulaient passer la ïrontière. Vous avez donné 1,000 francs dans ce but? B. r= Oui. D. ^ Vous saviez que ces gens voulaient passer la frontière? B. r-^ Je l'ai su et voulu. D. =r^ Pourquoi avez-vous agi? B. ~-r Par patriotisme. D. — Saviez-Vous que vous alliez causer lui dêsavantage a 1'armee allemande. B. — Oui. MeDortf, intervenant ici, donne lecture 'd'une lettre d'un journaliste allemand qui etait a Brüxelles au moment oil la guerre éclata et a quitte la capitalè beige a ce moment. M. Hostelet a pris chez lui une partie de ses meübles, ses óbjets d'art et, par la suite, a veillé sur sa maison. M. Hostelet est un vaillant patriote, il a offert ses services a 1'armee beige, mais il ne désirait point qu'on put dire qu'ii avait une haine personnelie cnotre un Allemand, 1'auteur de cette lettre, actuèlleiment établi en Holiande, declare être pret a se rendre a Bruxelles pour confirmer ce qu'il 4crit. ~= La lettre ëst remise au tribunal. Deposition de M. Cayron, IS ans, dejÉneurant a Bruxelles;: D. — .Aviez-vous IS ans au moment f des faits? B. — Non. D. — Vous avez recu et 'distribué des inuméros de la Libre cBlgique; qui vous les remettait ? B. ~ Je ne connaissais pas la persoüne gui me lés remettait. tour. FEUILLETON DU XX9SIÈCLE 2du 6 décembre 1918 "iniQal ö'iso Journaliste SOU®"Jj^ •»0«" la botte allemartdi (Bê la déèiaration dè guerré de la Röumariie a la dèlitfance.) PAR .Cfaarles T^STTTGAT «. , .«» . \ 'j^- De tons iès évèheruents qui se sont prö'&uits Öepuis lë debut de la guerre, celui d'hiér est celui glit neus a le plus rapproehó de la paix, me dit le sénateurBraun. Toet Bruxelles pense comme lui* 30 aoiit;. £& oontiuue: Von Falkenhayn, le grand chef Be l'état major general allemand, a été relevé de 8es fónctions et remplacé par Yon Hindenburg. p IV^dtfe^art, les Roumains ont attaque sur les Böö kilometres de la frontière transyivanienne et te* Autiichiens ont dü se replier « sur des positions étrateglquGs svstématiquement établies d'avance » ainsi que le dit le communiqué viennois. Louis Severing pliarmacien, a. Bruxelles, a la peine de mort; Comtessp Jeanne de Belleville, a Moiiitiguies, a la peine de mort ; Herman Capiau, ingénieur a Wasmes,a IS ans de travaux forces; ?. Epousè Ada Bodart, a Bruiselles, a 15ans de "travaux forces ; ' Georges Derveau, pharmacien a Patii-rages, a 15 ans_ de travaux forces ; Albert Libiez, avooat a -Wasmes, a..l5ans dfe travaux forces; ; 10: Princesse Maria &■> üroy, a Bélligniès, a 10 ans de travaux forces. Dix-sepfc autres accuses ont été condamnés a des peinès de travaux forces ou d'etiprisonnement allant de 2a 8 ans. Huife autres personncs, accuséss de tra'Lison commise pendant l'état de guerre, ont été acquittées. Le jugèmënt fendu contre Baucq et Ca'vell a -via été execute: ' Bruxallès, le :ft octobre 1915. (A suivre )Ch. Tvtgat. -<$»-53~^»- L&& tróupeÈ heiges en Allém&gtié Le communiqué beige dü 4 décembre nous annonco que cc jour la 3° brigade dé cava1ÖH6 a occupó Keuss. Ün t^tailloh cyClisle et lé groupémont léger dé 4. D. A. souteütrós a Odéhkirchen. LHiifentérie ii'a pas dépaSsó la ligne atteinté hier. Aucun incident a signaler. Beux prssïaï3iat80jis flü lieutênantgéhéral Mchel Le lieutenant-general Michel, commandant 1 armee beige d'occupation, a adressó! aux troupes do la 4bZone dn Pays Rhéijan,; la proclamation suivantc : Soldats, Au lendémain des vietöires «lés" Flandrés vous-.fran-| chissez Ja ü*on1ièro pour occuper la portion dix (éfritoii'e ennemi dont la garde nous est conlióë. Cettè occupation est. règlce .par iès conventions de J'ai'mistice du 11 novöiiibre 1918. Il nous appafiiént' d'en appliquer scrupulèusèment toutcs les' clauses, sans faiblessc aueune, comme sins violence inutile, quêllés que soient les circönstancés. Soldats, La mission qui vous inconibè sera réhiplié par vous avëc cötte volontc ferme et sereine, &i ancrée dans vos' cceurs et dont vous n'avcz cössé de donncr les p'r'euves j constantes jusqu 'a cé joor. Vous serez soutenus par eet admirable esprit de,disci-| pline qui vous unit tous tians un mètnc et unique sentiment du devoir et qui a porto si haut votre valeür morale. Par votre attitude pleinc d'énergie et de Joyaufi vous séi'cz uu excmple au mönde^ ajouian-t aitisi do nouveaux -■Öeurc-ns■" - i -c-^tto couronao de gloire que voifts ai'e-i acquisé au prix do votre sang sur les ehanips dé batailie. Le Lieutenant-Crénérai Commandant, E. MICHEL, Én mème temps, il adrèssait aus*nabi-tants* des pays Khénans la pi^oolaiaatiön que voici qui rógira lés relatiorïs des habitants de la zone oecupée avec l'autorité militaire : 1. — Comme suite aux conditions de rarmis'tïce dü 11 novoüibrê 1918, Tarméé placêe sous mon cómmandemeiit, prend possession du territoirerhén an comorisentre la frontièro germano liollandaiss, le Jthin et uneligne passant par Stnrzelberg, Kójaingen, (ces localitésnon comprises)', Grevenbroieb, Julicb, SEolberg, Euöen,(ces localités cömpfise.s).t -2. -ï- L'état de siège est décréti dans cdttè region a partir de ce jour. 3;^— Tous les pouvoirs sont exórcès par les autorités militaires des arinèes Alliées, occupant lc territoireet placécs sous mon com.mandement. 4. — J'entende : Que les arrêtês pris par ces autorité^, en vërtü dé mes órdrèè, sóiènt obséh-és scrupulèusèment, piar fóus les habitants; Que tous les fonctionuaires cóntinuont ft êxercef leurs fónctions ou leur mandat tous le controle cïes autorités militaires dés Armées Alliées, en respectant les instructions que donneront 5, Cet éÖet les ditès autorités; Que lés troupes, les officiers et les fonctionnaire's &pp6rtênSnt aux Armééè Alliéeè soient éé.éti^ih's partout et en tout es circönstancés avec lss honneurs, lë' respect et la consideration qui leurs sont dus; . o.i-t* Tout crime, tout 'délif.,- ainsi que tout acte ou ^ÖÖWraiiiWsmiön hostile ënvei-s lis arméeö Aïlièës, lëurs représeötants, oü leürs emblemes, seroiit reprises avécrla' dérnjère rigueur par les conseils de guerré mstis •tuê's ft eet effet. Toüte contravention aux a"rré_tés pris par les autorités militaires, én' vërtu de més drdrés, sera s'évèr'ëmeüt punie. 6. — Il appartient aux populations de mettre iminédiatement tout en ccuvre pour que Ia vie locale soit reprise dans le cahné habitüe 1. Tout citoyèa digne dé ce nom s'y émploiera sans délai. ' Arrété ft niön Quartièr-Général, ie levdécembre 191'éj Le Lieütenant-Général-Commandant, Ei MICHEL.. ——-0—ir* ' II y auraSt un traite prdiiminalrd. du les Le correspondant parlementaire «Daily' Express», après avoir démontré" inconvénients qui i'ésultéraient dans Topinion des milieux minis tériels d; uhe prolongation dis pourparlers de la paix, dit que ):i conférence de la paix hatera la redaction du traite de paix dans ses lignes générales. Ce traite préliminaire sera sig-né aussitöfc que possible, mais certaittds dispositions seront prises pour constituer un© police internationale chargée de veilier a son application. Des commissions infcevnationales è'occuparont de dét-ails dont le reglement prendra un temps considerable. Ces organismes s'oticuperöö^ - de questions d'une importance mondiale en dehors des conditions qui ne concern ent que Ï3-S puissances assocfées et centrales." La science des hommes d'Etat'du monde sera appeléë afin de eoucsvöir un arrangement par loquel une nouvelle guerre entre nations pourra être évitée. Les questions iiscales et le controle des matïèrés premières du monde entier devroiit lülil'è $]ffllM dans le nombr'é'4es pro| blèmés diiiiciles.êtré dis cut 6 es par ces commissions. Il est bien évident que la signature du traite dó paix ne pourra pas êtrë refcardée j ;ugqu', a ce que tóutés ces questions aient ctév"régléés. 0& «n sont les trawaiss próparatoires ? Officielleméntj nous n''ên savons t'ien, roais de temps a autre un liomase d'Etat consante a entv'ouvrir les fenêtres dü Palais óü se poursuivent ces études. Il y a quelques jours, M. Llojd Geórgé, discourapt a Newcastle, a bien voulu nous dire ceci : ■i Tous les allies examinent en cc moment cette question. Nous avons nommé une conimission nombreuse comprenant des p'ersonnès représentant toutós les nuances de Topinion pour étudier jusqu'a quel point r'Allemagne est" en" me'süre de s'acquitter. » La justice dó nos reclamations ne fait aucun doute. » La France étudie également la question en tenant compte des dommages e.xtradrdinairement graves in^igés a .Bis villes etkj&és cités, abstraction faite des frais öccasionnós par' ïa conduite de la guerre. » ün s'est adressé . a quelques-uiis das pliis grands juristes de la GrandeBrata-gne pour résóudre la question de la respofisabilité de 1'invasion do la Bélgiqué. La Conclusion qui s'est imposée a ces jurisconsultés est que Pex-kaiser s'est ran du coupable d'un acte justiciable des tribunaus et do»i il rloit étre tênu pour responsable. '" (App!audissèm'-enH.) » Le premier ministre a. rappeié a son air* ditóire què lorsque FAliema-gne battit la prance, oUè établit ja principe qui était certainement le. principe juste, notamment que ié perdant paic les frais. . «Cola. a toujours été la principe, a-t-i] dit, <|ué le perdant paie les frais et c'est ce principe ^ui doit nous guidcr vk-a-vis de I Allémagne. Celle-ci doit payar les frais de la guerre dans la mesure de ses moyens. Il ne faut pas que FAIlemagne puissè payer 1 indamnifó en i non dan t nos marel^é* de maYchaudises offertes au-dessous dë leur valc-ür rëëllë. Las conversations prélSmiEialres, . Lés conférences des dóléguós des göuveriieu2eiits irétöcais, italien et britanniquë présidées par U. Lloyd George ont diu-é deux jours et se sont terminées dans la soiree d'bier. Les presidents du Conseil do France, d'Italie, d'Angletërrè HM. Balfour, Bonimia, le maréchal Fóch et le chef d'état major dé l'Empire y assistaient. Bien quo le sileiicê éoit garde aü sujet dés rêftfltats de ces conférences, attëfiaü qué par suite de la maladie dü cólönéï ilóüsé, les EtatsUnis n'y étaient pas représerités, l'agence Reuter apprend que les Allies sont absólument d'accord. Tous lés déïégués presents a la séance de elóturo d'liier ont dp^rouYó unanimement ia pofittógue de M. Lloyd George,- tèndant a contf.aiiïdre l'AHÖ*magna A payer tout ce dont ellei est-capable, pour les outrages commis en vers l^Hum:anite ét a traduire en justice toutes les perSonnes résponsables, quelle que soit'la situation qü'ellcs occupent et a les punir pour autant qu'elles puissent être arrétées. üh article dü compte S payer ei ia ëe!0Sqtfd. Üiïè prenlièfê enquête faite en Belgique pór'te a six milliards~o60 millions la note a Myêr par l'Allemagne a la Belgique, pour 1 émêVément de l'outüiage, etc. U*fl^tfAgiag'«AtfJaagggBggg3BSSg!g5SgSM L'heroïsme de Lieg e Un hommaga solennel de Ia villa de Par Es Nous lisons dans Ie Matin: Én admiration: de I'héroïsnTe de Liégl e, I'ors de la crimiaelle invasion de 1& Belgiqnê, le gouvernement francais dècerna a cette vilde, des 1914, la croix de la Légion d'honneur. Paris, qui porte dans ses armes cet insigne de la bravoure, pouvait revendiquer l'lionneur d'etre le parrain; de Liége, conformément aux régies de l'ordre. Lundi. te Conseil municipal ai decide, sur la proposition de M. Maurice Quentin, de se rendre en corps a Liége pour ia remise au boursi-mestre de cette viile et au college échevinal, suivanC le cirémonial consacre par les regiemeoits de f'ordre, des insignes de la Légion d'lionneur. ■4&1&1&■ —!.,.,,. g LES Ê^g Bögagaments de volontaires • Le Mon iteur de joudi public l'arrèfé royal que voici: Art. ï*5*". Des engagements peuvent «6tre contractés pour une durée d'un terme de milice f&f tout Bélge agé de 16 ans au moins, de 35 ans au plus. Ar(. 2. Des engagements peuvent être contractés aussi par- les ótrangers tenus de concourir an ser\ice de la milice et par ceux qui ónt lc droit d'opter póur la nationaiité beige. Il ne sera plus recti d'engagements volontaires pour l!a durée de la guerrc. Art. 4. Toutefoïs les Grands Dueaux qui servent dans une armee alliée et qui obti'endraient leur passage dans l'armcc beige peuveM être autorisés a sengager pour une durée éoiüvalente au terme qui leur restart a accomplir dans l'armée alliée. Art. 5. Sent appïicables toutes les auires dispositions de la loi de milice du 31 aoüt 'lÖïS relatives aux engagements des Volontaires de carrière. LES ïllllTflES IT SUSPECTS Lc Soir sé plaint de ia facöii dont on applique les decisions prises au sujet dés naüonaux des états ennemis.- On assure, écrit-il, qu'appliquant les règles d'un récent avrètó ministeriel, M. Oonne, directeur de la Sure té au*.département de la Justice, se contente de la signature dö deus pex'sonnaiités counues pour decréter les ïidises' en iibertó. JCrè*sè aipsi que le chef de la «. Kartotïel Central» (Centrale des póLn-mes de terre), un- ailemand que Ia Justice avait' Si l'on veut que. le piiblic lir-asel-lois —qui, conti ant dans la Justice du .Pays, a dö.se montrer si sage jusqu' ici ét ne s'est Hvré a aucun éscê's — s'exaspère : qu'oa continue dans cette voie. Lé Soir-a raison : nous Gonnaisspns pour notre part un couple ailemand qui s'ëst mis parfaitèment a l'ai se, en raccolant la signature de deux vóisïns complaisants, avec lësquels il avait traftqué pendant ia guerre. Si l'on veut user de moderation qti'ón y mette au moins du diseernemént. 1* osi§pj Xew-.Yows, York Tirnês lerdéoeonbre. . — Le « riew| pubïle la dépêche Süiva«nte d'Bkatafiöbürg : de « M-aigré 1'engagement, de I'A-ikmagnj retired: ses troupes dte E,u-s»sie, lés officiers supérieurs alüiesuands commandent toujóurë latóöiéé bolcliévisfce qui «&ekm lés Toliécoslovaq-ues comprend 227,000 hommes. » ! «&-<&&• . ' ■ ■■ ■ ■ ■ i [0 i iiiiii Un télégr^n^s 9e fiü. Wilson Le .bourgmestré de .Bruxelles a recu du président Wilson, le tóiégramme suivant : « Vêuillez aCce^ter ïiïèé remërcinloüts les plus cha» leurêux pour votre message, ainsi qué meé cördiales » felicitations poer la liberation de votre ville et dé la. » Belgique. ($.) Wóodrow WILSON. » OD&sments psp'aa 31 mars: TARIF DES AttMOlfCES Annonces commerc. , petite Iigne fr. 0.5* Reclames avant les annonces, Ia lignefr. 2.0' Faitg divers • *T^ • . 5.00 et 4.0Sports ...•.♦...&. 2.0i Reparations judiciaires . . . » 3.O1Necrologies faW.» 3.0I Nos petites annonces, paraissanl simultanément dans Ie « XX« Siècle et Ie « Journal de Bruxelles» au tarü reduit del FRANC les 3 Hgnes,chaquf| ligne supplementaire 40 centimes. Payement par anticipation. es Au Ministère de 1'IndustFse et du 7ravai! .M. Hubert, Tancien ministre de lTndustriel et du Travail, est venu prendre mardi congé) des fonctionnaires du ministère. Au nom du personnel, M. le secretaire general Dubois a exposé a M. Hubert ses regrets et les regrets des fonctionnaires. Ill a ajouté que le nom de M. Hubert restera, tout particulièrement attaché a la question] des pensions minières. II a rendu hommage aux morts : a ce pauvre M. de Becker qui a éié füfeïllé a Lou vain, en aout 1914, a M. Tan Zuiper, engage volontaire, qui a été tué au front, a deux fonctionnaires de grandl mérite morts pendant la guerre, MM. Van Oversiiraeten et Mommaerts. Les regrets que peut provoquer la defection d'é la fraction la moms interessante dm personnel administratif a l'heure oü leal Bodies tentaiefit de réaliser la separation admiiiistrtive — a ce mot on cherche M.Ver-l hees dans tous les coins — se sont trouvésïargé*mënt compensés par la fidélité' de la tros grande masse et certains fonctionnairëSI ont payé cetté iidélité 'de long mois de dé-J tewfifón enAlfóiSagne. B'autres ont payé de lat Jibertéie' C052ïage dont ils ont fait preuveJ en servant de trait d'union entre Le Havre et Bruxelles. . A ce peiit compliment gentiment tournéet parfoTS empreint d'une emotion contenue, M. Hubert a repondu que ses onzeannées de vie ministérielle au département de l'industrie et du travail compteraient parmi Icsmeilleures de son existence.je roste Hdèïe, a-t-il dit, aux idees, aux projets que nous avons mürte ensemble. Jeléürcónsacrér'ai le tiïcilleur de mon activité et sinous n'en sommes plus a une collaboration.; ófficielle, qü'il me soit permis de croire queles fonctionnaires dë co département voudront bieri permettre a'leur ancien ministre d'etre lé collaborateur zélc de son distingtïésuccéssêur.fê'È Care aux ezplosfifs j M< le bouirgmestre nous' prie d'attker I'aè* tention sur 1© danger c(a5o#?e la La Belgique a Téfranger Un banquet d'adieu donné le lordécembre en Fhonneur du ministra de Bël^iquê, M. Melot, a été 1'pcoasion d'une manifestation émouvante. Trois cents personnalités argentines et 'lés Jriinistres allies y assistaient. .L'ancien ministre, M. Mujica, a pronóricé un discours oü il a rappeié la profonde indignation proyoquée dans le peuple ar-:| gen tin par la violation de la neufcralité de la Belgiquo et signaló avec quelle.joie les Argentine avaient fété le triomphe des allies. M. Melot a remercié. Il a constaté que tóu te la population avait exprimé éloquamrnent sa sympathie a la Belgique ét aux allies, suTtput au moment critique de la dernière offensive allemande. Ün petit evenement a !a Bourse de Losadftift Le «Times» dit dans sa chroniqüe financier e r . « Hier, oe fut a la,'Bourse le premier jour depuis lé début de la guerre oü l'on vit les transactions coiicernant le change bdlge réprendrfe la place qu'elles occupaient aütMfois sur le marché londonien. Le tatix du change Bruxelles sur Londres était quóté | de 25; 95 a "26 francs. „_lAuP°int de vue financier, cette reprise cönsti-tüé la preuve ïa plus frappante qw» nous avons eue jusqu'ici de la fin du régime d'occupation allemande en Belgique ét - du commencement du retour dé conditions normales des affaires dans cepays. » Lss << Chequers * Ü'ist Ie nom de la troupe theatrale de la 36division britanniquë qui donnera des./re-1 presentations au theatre de la Gaité, pendant cinq jours, a.partir du lundi 9 décembre. Les spectacles, composes de chants, clauses, sketch as, etc., seront exactemerit les inêmes que ceux qqi furent organises aux theatres du front, situés en Belgique eb efi I <

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