Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1914, 09 Mei. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 06 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/m03xs5kg7s/
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VINGTIEME ANNEE - W 129 ANNONCES Annonces ordin., petite ligne .0»4# Reclames (3* page), la ligne.1.50 Faits divers corps • • »4.00 Faits divers fin. $ • »3.0P Reparations judiciaires »3.00 Necrologies . • y. • *24)0 Los annonces sont recues au bureau du journal 5 centimes te numero mm SAflffEDl 9 MAI 1914 ABONNEMENT8 Pour toute la Belgiqne ün an. . . • . • .fir. 9.00 Six mois • ••••*•4»00 Trois mois •••••• 8»8S Gr.-DuchédeLuxemb. 20.00 Union portalt. * • • 7&\» 30.00 Directeur s Fernand NEURAY Edition *fW (6h.30ip) Edition 4|Uf (lOh.soir) Edition JgL(minu'rt) TéJépliODOS 3646 e* 35S0 Redaction et UUNION DANS UACTION InstaiVt'are omnia in Ohristo Administration : 4n impasse de la Fidélité, 4, Bruxelles tience, outre qu'il n'est efficace qu'au débutde la maladie. Plusieurs guérisons ont étéconstatées a Louvain, car c'est a l'Institutbactérioiogique de TAlma Mater que s'estouverte la première clinique de tuberculeuxdu monde.^§£ A cöté des recherches thérapeutiques. il ya a l'Institut bactérioiogique plusieurs laboratoires, places sous la direction du professeur Bruynnooghe, ou maitres et élèves selivrent a des travaux biologiques. Qn y étudie actuellement les procédés de diagnostic précoce des maladies a l'aide de la toute récente « reaction de Alberhalden », par laquello on peut déceler les maladies avant tout symptöme extérieur en mettant en evidence des substances spéemques secrétéesdans le sang.| En'ajoutant a ces travaux 'es recherches sur l'alexine, la.culture des virus (teis le virus de la variole et celui de la stomatite aphteuse), les études tres longues et tres diffici! les sur les 'phénomènes de la « digestion » desmicrobes par les globules blancs du sang che/i les animaux vaccines et les analyses va•jtéèé• de tout produit suspect, les travaux'sur rimmunité, etc vnous n'auroos pas encore dressé tout le bilan de l'activité scientifique de l'Institut. Cette rapide promenade a travers le champ de ses travaux suf fir a cepeadant a convamcre nos lecteurs qu'en denors même de l'instruction largement dispensée aux étudiants en médecine on y fait oeuvre utile, et que l'Institut et ses maitres ont tous les titres a l'estime des catholiques et des hommes de science, en même temps qu'a la reconnaissance de l'humanité souffrante. Précisément, cette estime et cette reconnaissance ont la meilleure occasion du monde de se traduire autremeat que par de chaudes protestations. L'Institut oactériologique de Louvain a un budget tres mince; l'Alma Mater, que ne gorgent pas les pouvoirs publics, ne peut lui accorder qu'une raible subvention annuelle; pour le surplus, il doit retirer autant que possible de la vente de ses serums, et cette marchandise-la ne se débite #pas comme de la bière. Tranchons le mot : il est dans la misère; faute de ressources suffisan tes, ses maitres se voient tenus de restreindre le champ de leurs recherches. C'est un devoir d'aider ces hommes de bonne volonté, ces savants, et de veilier a ce qu'ils ne soient pas dans 1'obligation de se mesurer les réactifs, de compter parcimonieusement leurs animaux-d'expérience, d'interdire telle ou telle recherche a leurs élèves parce qu'elle est trop coüteuse. Nous le disons d'autant plus haut qu'eux-mêmes, i retenus par une pudeur naturelle, ne parletït jamais de leurs besoins. (Si eet article pouvait susciter quelque large gjénérosité en faveur de l'Institut bactérioiogique de Louvain, nous nous réjouirions ae n'avoir pas écrit en vain. M. H. Le « general .* Carranza, uu aes principaux acLeurs au aranie mexicain A sa droite, le gouverneur Maytorenas de MEtat de Sonora EDITION * La revision da ('instruction criminelle »(*»&)« \ Le ministre de ia justice vient de saisir la Chambre d'un projet important Un grand pas vient d'etre fait dans la voie de la revision de notre code d'instruction criminelle qui, en dépit de certaines corrections, s'accordait peu avec les idees aujourd'hui recues par la science pénale. Le Oonseil de legislation, de creation récente, s'est attelé a ce travail avec vaillance et l'a mené a bien avec autorité. Son projet vient d'etre soumis au Parlement. Dans l'exposé des motifs, M. le ministre de la justice fait ainsi l'historique des réformes antérieurement tentóes et définit le caractère general du projet; g Depuis iongtemps, la réforme du Code destruction criminelle préoccupe le Gouvernement : Yoici plus de soixante ans que fut institute une commission extra-parlementaire chargée d'en preparer la revision. : A Ta suite' des travaux de cette commission, le Gouvernement présenta aux Chambres legislatives, en 1877, le titre préliminaire du nouveau Code de procédure oénale. «s!^ Ce titre concernait les < actions qua naissentdes infractions »; il est devenu la loi du 17 avril 1878. ■ £*£>? En 1879, le Gouvernement déposa les livres I, II et lil, qui, renvoyés a rexamen d'une commission spéciale de la Chambre des Représentants, firent l'objet d'une série de rapports des plus remarquables, dus a M. Tbonissen. Le titre Ierdu livre Ier: « De la police judiciaire », fut adopté par les deux Chambres en 1890. Les titres II, III et IV du même livre, relatifs a' l'instruction écrite i. a « la procédure devant les juridictions » et a < la procédure intermediaire dans les matières criminelles », furent discutés et votes, dans un premier examen, par la Chambre des Représentants, au cours de la session de 1886-1887. La Chambre vota de même les quarante-deux premiers articles du titre Ierdu livre II, a Pexception de certains articles qui furent renvoyés a la commission. Par suite de ce renvoi, quelques-unes des dispositions du titre II du livre lerfurent également soumises a un nouvel examen de la commission. Les conclusions de celle-ci firent l'objet-d'un rapport depose par M. Woeste a Ia séance du 12 décembre 1890. JLa dissolution des Chambres, survenue en 1892, frappa ces projets de caducité. Represents le 16 novembre 1894, la Chambre n'en avait pas poursuivi l'examen, lorsqu'une nouvelle dissolution les atteignit en 1900. c: ,>* Le Gouvernement présenta, le 26 février 1902, un projet de loi nouveau comprenant les titres II et III du livre Ierdu code de procedure! pénale. Mais, a son tour, ce projet fut frappe de caducité par la dissolution de 1912, avant même que la commission spéciale de la Chambre, a faquelle il avait été renvoyé, en eüt terminé l'examen. Une proposition de loi sue l'instruction criminelle contradictoire, qui avait été déposée le 29 mars 1901 par MM. Janson et Hymans, eut le même sort. Si la revision générale du Code d'instructioncriminelle n'est pas plus avancée, il faut cependant se garder de croire que la Belgique ait conserve sans modification la legislation de 1808. Des réformes partielles des plus heureuses ont été successivement adoptées. Indépendamment de certaines dispositions constitutionnelles ou légales, relatives a l'organisation judiciaire, les lois sur la detention preventive, sur ^extension du droit d'appel, surPopposition aux jugements par défaut {sur lescirconstances atténuantes, sur la revision enmatière criminelle ou correctionnelle, sur la rehabilitation, ont introduit des ameliorations tres importantes.■■ai&iJ C'est dans ces conditions que, soucieux de reprendre 1'oeuvre interrompue, désireux aussi de donner satisfaction, plus largement que ne le faisaient les projets antérieurs, aux critiques legitimes et sans cesse plus vives que provoque la procédure de l'instruction préparatoire, telle qu'elle est réglée par le code en vigueur,le Gouvernement a chargé le Conseil de Legislation d'étudier la réforme de cette procédure et de preparer un projet de loi qui deviendrait le livre Ierdu nouveau code. Congu dans un esprit nettement liberal, le projet élaboré par le Conseil de Legislation ne négligé rien pour conciïier, dès le premiers pas de Pinformation, les droits et les interets individuels avec ïes #impérieuses nécessités pufoliques. Il s'insprire, dans ses principes essentieïs, des idees défendues aujourd'hui par noimfcre de crimirialistes en renom et adoptées par l'Union internationale de Droit pénal : separation des fonctions de police et des fonctions de juridiction; exercice des fonctions de police judiciaire par le ministère public sous le controle du juge; organisation d'un régime contradictoire >. Nous aurons I'occasion de signaler de plusprés a nos leeteura 1'économie et 1'importance du projet* ï^m+^-t Bulletin politique 'Le confiit entre Albanais et Epirotes est entre dans une phase nouvelle qui f ermet d' es compter sa solution prochaine avec Vautorisation des Puissances; la commission internationale de controle s'est interposêe entre « belligêrants » et a reclame une suspension des kostilités. •— La question des chemins de f er orientaux que nous avons analysèe kier n'a pas fait un pas. La presse viennoise, que ce piètinement sur place paralt ênerver outre mesure, annonce maintenant que VAutricke serait dècidêe a brusquer les choses en exigeant la remise, par la Serbie, des chemins de f er a la Compagnie des Orientaux. D'autre partsnous savons que les 'pourparlers entre Serbie et Compagnie sont tres avances. Celle-ci renoncerait a tons ses droits moyennant une indemnitê de 60 millions, maïs la Serbie ne lui en o f re que ir ent e. — On se repend è parier, h SaintPé-tersbourg, de la démission de M. Goremykine, dont on annonce Vimminent remplacement par M. Krivochinetactuelletnent soussecrétaire d'Etat a I'agriculture. On se souviendra qu'au lendemainde la nomination de M. Goremykine auxfonctions de premier ministre, il avait étêdit que sa designation n'était que pr_ovitoire,-#^ Le cartel honteux m ■ ■»lflO»f -dans une longue suxtö de petites cages, on voit des lapins et des cobayes — il y en a plus de quatre cents — grignoter nerveusement leur feuille de chou. Les chevaux sont l'usine du serum antidiphtérique et du serum antistreptoconique; on connait l'usage du premier, dont la vente constitue la principale et maigre ressource de l'Institut bactérioiogique; quant au second, il est utilise contre la fièvre puerpérale, les phlegmons, Térésypèle, et il combat efficacement les effets des infections chirurgicales. Cbiens, chèvres, lapins et cobayes sont utilises pour des experiences variées; les cobayes en particulier sont un excellent terrain d'exr périences pour les affections tuberculeuses. Les moutons fournissent les globules rouges, qui interviennent a tout instant dans les reactions de laboratoire. Les maitres de l'Institut bactérioiogique so vouent en toute sérénité, en dehors de l'enseignenient, aux études que la science attend d'eux. C'est a l'Institut bactérioiogique de l'Alma Mater que se poursuivent, depuis de longues années, les recherches sur les tuberculines. Les tuberculines sont les poisons secrétés dans 1'organisme par le bacille de Koch, agent pathegène de la tuberculose; prélevées dans le serum du chien, ou de la chèvre, ou du cobaye. a la suite d'une infection, puis injectées cnez l'homme atteint de tuberculose, elles peuvent immuniser celui-ci peu a peu, par un mécanisme analogue a 1'immunisation contre la rage. Kéaction non seu lement théoriquement parfaite,mais qui s'est vérifiée dans la pratique sur tous les animaux expérimentés Appliqué a l'homme, le traitement demande des-mains expertes et une longue pa- LE DBUJUEBII 'MEZIQU: Les Reflexions DE M. URAiNDORGE >(*»ï«)«* Un grand meneur qui nT a su être un grand chef La petite ville d'Areissur Aube rompt apeine la monotonie des plaines champenoi*es*, avec sa grand'place ou convergent les rues principales et que bordent les facades en pldtras de quelques maisons et boutiques sans caractère. Seul, le por tail de Végliseavec ses monstres et ses sculptures gothiquesmet une note artistique d eet ensemble bourgeois. A cóté de Véglise sur un grand batiment blanc est flxée une plaque qui apprendau passant que la est né Danton. ■ Entre le paysage calme et somnolent, brülé par le soleil en été, balayé par la biseen hiver, et Vame passionnée et tumultueusedu tribun révolution-naire, quel contraste!Assurément, ce n'est pas le m&ieu ou il a appris a tonner contre les tyrans. Cette education ld s'est faite ailleursedans l étuvesurchauffée qu'était le Pourtant la grande maison blanche, sans style ni pretention, oü il avait joué enfant est restée chère d Georges Danton. Il y est revenu d maintes reprises, dans ces annéès troubles de 1792 a 179Jhtantót pour y pienter un deuil tant'óf pour y jouir sans importunité d'une lune de miei; et chaque fois c'étaient des agrandissements, des projet* de vie calme et retirée entre quelques amis, la canne è pêche d la main. Pour la postérité, comme pour les contemporains, Danton reste Vhomme du 10 Aoüt et des massacres de septembre. Qu'il ait voulu la chute de la toyauté en aoüt 1192, la chose est certaine et il ne s'est pas fait faute de s} en glorifier. Il ny est pas moins certain que, le mots suivant, il a voulu surexciter la population parisienne et la lancer ivre d'ardeur, contre Venvahisseur. Mais jusqu è. quel point a-t-il voulu les épou-vantables massacres qui ont precede cette sortie en masse, la chose est infiniment plus obscure. Le bonheur — et si Von veut le malheur — de Danton fut d'etre douè d'un de ces organes vibrants, sonores et chauds « une voix de stentor » qui s'imposent aux foules, les empoignent et les dominent. 11 arrive souvent que ces stentors subissent euxmêmes Vexcitation qu'ils font naitre autout d'euub et que la chaleur du discours les entraine plus loin qu'ils ne pensaient aller.i Tel fut le cas de Danton. Son nom se retrouve d la genese de presque to ut e's les mesures violentes de la Revolution. Et pourtant il ne vouhut ni la mort de Louis XVI qu'il vota, ni la chute des Girondins qu'il provoqua, ni les horreurs du Tribunal révolutionnaire dont il fut Vinventeur. Sa dernière année — M. Madelin le prouve surabondamment — fut obsédée par la preoccupation d'arracher au supplice MarieAntoinette et surtout les Girondins, et tant qu'il eut quëlque pouvoir sur la Convention et dans 'les Comités il s'opposa d ce que le Tribunal révolutionnaire fonctionndt d'une maniere continue. Son supplice ouvre l'ère des grandes fournées de la Terreur. C'est qu'au fond Danton n'était pas sanguinaire. Durant sa dernière année, il ne prit presque pas la parole sans glisser dans sa harangue, un appel d la clémence et a Vapaisement. Et chaque fois d peu prés, la Convention se laissait subjugver par son f grand, orateur. Mais c'étaient des victoires sans lendemain. Chez Danion, le caractère n'était pas d la hauteur du talent oratoire. C'était un voluptueux, un impulsif, incapable de prévoir et de concerter. Or, plus la Revolution allait, plus Robespierre sentait la nécessité pour lui de se débarrasser d'un rival dangereux par son talent, méprisable par ses velléitès de clémence,odieux enfin par son attitude débraillée et ses mozurs licencieuses. Il enveloppa son ennemi dans une trame que Vinsoueieux, tribun, trop confiant en son passé révolutionnaire, trop sur de sa puissance oratoire, ènervé par les plaisirs d'une nouvelle union, ne chercha pas assez résolument d rompre et dans laquelle il se trouva soudain emprisonnè. Xusque devant le tribunal révolutionnaire, trie cependant pour I'occasion, le grand nom et la « voix de stentor » du terrible orateur balomca la fortune de son adver saipe. Il périt enfin* sans avoir peut-être donné sa vraie mesure, dit son dernier historiën. Il a laisse, du moins, un exemple d méditer de la fragilité, en temps de revolution, des grandes puissances oratoires quand elles ne s'&ppuient pas sur un caractère. Il a manquê è Danton, pour être mieux qu'un agitateur de talent, la clarté dans la pensee et la i^rmeté dans Vexecution qui, en donnant l-impression, selon une expression populaire, de savoir ce qu'on veut assurent Vautorité sur les masses et d'un meneur font un chef. Graindorge. La «promotion parlementaire» dans l'Ordre de Leopold —»o« Le Hoi vient de signer un important mouvement de promotions, dans l'Ordre de Leopold, interessant le monde parlementaire. Sont nommés : örands-officiers, MM.Cooreman et Mullendorf; Commandeurs, MM. Levie, Thienpont, Raemdonck, de Ponthière, Duquesne, Maenihaut, Masson, Polet et Van Marck; Officiers, MM. Huyshauwer, le chevalier de Mënten, Mechelynck et Van Brussel; Chevaliers, MM. Moyersoen, Behaegel, IKHauwer, Döwandre, Neujean, Schaetzen et Buysse. Dans le personnel de la Chambre. Sont J nommés : Officiers, MM. Pauwels, greffier; Van Damme, directeur du «Compte rendu analy- ! tiquei; valley, directeur du €.Compte-rendu J stenographique», et Catteau, directeur de la questure. Chevaliers, MM. Paul Mussche, bibliothécaire; Brants, directeur des services flamands, et Beun, du service flamand. A la veille dee ballottages francais In transigeance socialiste; Abdication radicale {De notre correspondant particulier*) Paris, le 7 mai 1914 Un incident de la lutte electorale vient demettre en relief saisissant la posture humi-liée des radicaux devant les socialistes, etjustifier ce que j'avancais dans ma précé-dente «correspondance lorsque j'écrivais tt< Tel unifié, adversaire de la loi de trois ans, partisan de l'impót sur le revenu avec declaration contrölée, et partisan aussi de tousles monopoles d'Etat. va être élu grace audésistement en sa faveur de tel radical-socialiste notoire, mais qui s'était prononcéavec la netteté la plus courageuse en faveurdes trois ans, contre la declaration contrölée et contre le monopole. Vous verrez cela, mais vous ne verrez nulle part'le contraire.nM. Jaurès. qui ^ la mentalité d'un bourgeois anticlerical et non ceBe d'un militantsocialisfè; 'a tenté,:en^ayeüif d^tfn ami, denous faire voir le contraire, c'est-a-dire derallier les troupes socialistes autour d'un candidat radical partisan de Ia rélorme militaire. Mal lui en a pris ; il s'est fait rabrouerde la belle facon par la Federation socialistede la Seine, il a du faire de plates excuses,i IL"Bougie est candidat radical unifié dansle XIVearrondissement contre un liberal, M. Poïrier de Narcay. Il y avait, au premiertour, un troisième larron, M. Courtois, socialiste unifié, qui est arrive bon dernier. La Federation socialiste de la Seine a retire purement et simplement sa candidature. M. Jaurès a crié au scandale. Bh quoi! onn'invitait pas les citoyens conscients a voterpour M. Bougie, qui. fut si ardemment drey-Fusard!*Pjral Le secretaire du comité de Courtois a ré-pondu que le dreyfusisme de M. Bougie n'était pas plus une garantie que celui de M. Joseph Reinach : f Acceptant entièrement l'héritage de son parrain, M. Steeg, qu'il sollicitait, non seu-lement il s'est constamment refuse a prendre une attitude nette contre cette odieuse loi et il a porté de l'eau au naoulin du plus grossier militarisme, mais encore il n'est pas de perfidies, pas de calomnies, pas de mensonges qu'il n'ai débités contre le socialisme international et en particulier contre les camarades de la social-démociatie allemande, i Le cïtoyen secrétaire admoneste ensuite vivement M. Jaurès qui aurait dü s'abstenir de critiquer, dans l'«Humanité», les decisions de la Federation de la Seine, et le rappelle a la modestie en lui disant clairement que ses jugements sont loin d'etre -infaillibles. Le leader socialiste aocepte avec humilité la remontrance et se contente de gémir qu'il est tout de même bien cruel de ne pas choisir entre M. Bougie et M. Poirier de Narcay. Que voyons-nous, au contraire, du cóté radical1? La Federation radicale de la Seine a it désisté », en faveur des socialistes unifies, malgré les comités locaux, et souvent malgré les candidats, des hommes comme MM. Dominique, Chazot, Pic, -Chéron — rien de commun avec l'ex-ministre, sénateur du Calvados —, qui se sont nettement prononcés pour la ifoi militaire et pour l'impot sur le revenu sans declaration. On invite les électeurs a brüler ce qu'ils adoraient il y a quinze jours; a renier, le 10 mai, le programme qu'ils sanctionnaient de leurs suffrages le-26 avril. Le cas de M. Chéron, dans la deuxième cïr-conscription de Sceaux, est particulièrement typique.Vendredi dernier,la Federation radicale de la Seine décidait de maintenir ce candidat en face du colleetiviste depute sor-tant M. Albert Thomas. Et, par un geste qui l'honorait singulièrement, le candidat liberal, M. Auffray, se retiraib de la lutte, afin de permettre a M. Chéron, partisan de la loi de trois ans, de battre M. Thomas. Mais les socialistes ont montré les dents, et aussitêt la Federation radicale s'est hatée de reculer et'de « désister » M. Chéron, malgré lui et malgré son comité local. "Jnutile-d'ajouter qu'en presence de cette insigne 1&--cheté-, M. Auffray est rentré en campagne. Autre fait non moins typique. Dans la première cireonscription de Versailles, quatrecandidats rêstent en presence qui se suiyenta deux ou trois cents voix : un radical unifié,un socialiste unifié, un radical dissideut etun liberal. Cost le radical unifié, M. Henri Devoux. qui tient la tète. Mais le sociaiiste a refuse de se retirer devant lui parce qu'il est pour la loi de trois ans et contre la declaration contrölée.-'~5''v' , - M. Armand Charpentier, un des vice-presidents du comité exécutif du parti radical, s'est ému de l'inndélité flagrante de M. Devoux au programme de Pau et est alle le combattre. Savez-vous comment a été recompense son amour de 1'orthodoxie ? Par un blame énergique du comité exécutif. N est-ce pas le cas de rappeler le mot que prononcait, en 1910, le citoyen Locquin qui vient de mettre en échec, dans la Nièvre, M. Massé, 1 un des grands hommes du radicalisme et 1 un des--pontiles de la Macónnerie : « Lesi radicaux font admirablement nos affaires, depuis quatre ans. Et ils continueront a les faire encore, car ils sont têtus, et, aux elections de 1914, nous n'auroos qu'a recueillir leurs cadavres... »-X:*\ , , , . , , . M. .Massé, qui avait vote la loi de trois ans et qni s'était prononcé devant les électeurs pour son maintien, s'est haié d'ailleurs de se désister en faveur du citoyen Locqain qui a recueilli le « eadav.re.». A. Vlrejf. «♦•-^- Le temps pil lait... et celui p'il tera. Uccle, vendredi matin. La plus grande partie de l'Europe est cou-verte par une depression dont le centre, interieur a 742 mm., se trouve sur la mer du Nord a l'est de l'Ecosse. La pression ne dépasse 760 mm. que sur Ia péninsule hispanique et la Méditerranee. Le baromètre descend sur le Danemark, la Scandinavië et le nord de la Finlande, amsi que sur le sud-ouest de la France et la pres-qü'ile ibérique; il monte partout ailleurs. Le vent est modéré ou assez fort d'entre sud-ouest et ouest sur nos contrées, oü la temperature est comprise entre 9° et $3°5. .-";/~:: Previsions : Vent N.-O. modéré; plmei re-> froidissement.

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