Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1914, 07 April. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 26 juni 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/sj19k47010/
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KlflHJl T ATTRTV. T91A L'UNION DANS L'ACTION VINGTIEME ANNEE — N" 97 ABONNEMENTS Pour la Belgique On an. ..... . fr. 9410 Six xnois .•••••« 4.M Trois mois ...... 2~2t 6r.-DuchAdêLui«mb. tOJM Onion fO«Ul« S0.W Directeur : Fernand NEURAY . Edition Jf>f (6 h. »oir) Edition if-if. (10 h. soir) Edition Jf (ninuit) LE XXe SIÈCLE ANNONCES Annonces ordin., petite ligne , 0*4# Déclames (3" page), la ligue. 1.50 Faits divers corps . . » 4.00 Faits divers fin. ♦ . » S.00 Séparations judiciaires j» 3.00 nécrologies , . • « » 2410 Les annonces sont reçue» su bureau du journal 5 centimes la numéro Téléphones 3B4G et 368Q Znstani are oznnia in Ohristo Rédaction et Administration : 4, impasse de la Fidélité, 4, Bruxelles — EDITION ¥*¥■ ÇA ET LA — Vertu! Quel dommage, vraiment, que le citoye •Bertrand ne siege pas à la Chambre frai vaise! Il n'eût pas été embarrasse, lu comme le fut ce pauvre M. Jaurès, de di § fendre le Grand Argentier '.Caillaux. M. le citoyen Bertrand simplifie ie sca-i date Roc lie tte - C a i lia u x de façon admirable "Voyez le «Peuple» du 6 avril. En deux c< lonnes, il démontre, clair comme le jour, qi M. Caillaux est tout simplement un martyr d 3'impôt sur le revenu. S'il n'avait pas che c'h'é à réaliser cette réforme démocratiqin ses adversaires n'eussent pas songé à Tii quiéter... Là-dessus,considérant que le toi est joué et la cause entendue, M. le citoye fait le procès du capitalisme et de la press belge. Avec une prudence sur laquelle il y aura beaucoup à dire, il donne à entendre que 1( financiers véreux qui exploitent le publ: sont des anciens ministres, des sénateur des députés. Il se plaint de la magistratun de ses complaisances, oubliant que quelque lignes plus fiaut il a écrit ceci : « C'est ainsi qu'en 1902 le ministre de la iu: lice a annoncé que pour les années 1896 à 1,90. •ians le seul ressort de Bruxelles, des inform; lions judiciaires ont été ouvertes sur 265 si ciétés 1 N'est-ce pas énorme? s Quant à la presse, voici comme définit so rôle ce citoyen vertueux qui passe sa journé à. remercier Dieu de ne l'av oir point fa semblable aux autres hommes : « La grande presse se fait la complice de brigandages financiers parce qu'elle en vi par les ressources que lui procure sa publ cité ,et qu'en dénonçant ces brigandages, cl: devrait se dénoncer elle-même puisqu'elle aidé, par sa publicité, à tiomper le publie < ù le voler. » S'il plaît à la presse libérale, amie et allié du citoyen Bertrand, de supporter ses ins< lences, c'est son affaire. Nous invitons, nou: M. Bertrand à préciser. 11 n'est pas diffieil de mettre la main sur le budget de publient de telle ou telle émission publique nialhoi né.te. Qu'il publie donc les sommes reçues pu les journaux, en citant ceux-ci, un à un, c en donnant le texte des « boniments » publie dans leurs colonnes. Cela prouvera que-lqu chose ; tandis que les injures adressées eo îeetivement à la presse n'ont aucune valeu démonstrative. , En attendant que le citoyen reponde notre invitation, nous prenons la liberté d le rappeler, une fois de plus, au respect d la pudeur. Il fut maître et seigneur d un commune détroussée, pendant plusieurs ai nées, par des forbans qui.n'étaient pas tous loin de là, ses adversaires ou ses ennemis 11 était écnevin des finances et maire du p£ lais, chef véritable de l'administration. U n rien vu cependant. Le jour de l'arr-estatior il niait les faits et louait les coupab.es... Cette mésaventure durait dû le rendre en conspect. Quelle mouche le pique donc d continuer son métier de censeur ] Quanci o veut poser au dénicheur d'abus, on s'arrang pour ne pas se laisser mettre dedans. « Qu chacun balaie devant sa porte », dit un pr< a orbe anglais. Que M. Bertrand, qui a cle amis en Angleterre, se fasse graver ces mol sur sa serviette de cuir. Ce sera de 1 arger bien placé... Pauvre citoyen !... *" Le citoyen Lekeu a été mis en échec lundi, par la gauche libérale du Sénat. L'ancie préposé aux italiques du «Peuple» veut prei dre du galon et il s'imagine volontiers qu la. cauche tout entière est prete a obe. docilement à ses moindres gestes. M. wi. ner et ses amis lui ont signifie lundi qu i étaient las de ses prétentions.^ Le citoyen Lekeu s'était levé, des le debi de la séance, pour réclamer, suivant 1 usag( l'appel nominal sur une proposition ter dant à faire ajourner au lendemain le d< bat scolaire. A ce moment une quinzaine d sénateurs libéraux étaient en çeance. Le c toyen leur fit un signe et s en alla pon peusement, persuadé que ses «amis» libe raiix lui faisaient escorte. Tête du « leader quand il constata que seuls deux hberau obscurs le suivaient dans sa retraite. Quand il reparut en séance après I appe nominal, le sénateur de l'Intercommunal avait la mine renfrognée et la « lippe amère. Mais les sénateurs libéraux avaien le sourire. Ce que le socialisme coûte aux pauvres L'industrie traverse actuellement une cris qui n'atteint pas seulement le capital, mai Surtout le travail. Quantité d'ouvriers- sont sans besogne dans beaucoup el'ateliers on ne travaille plu à semaines pleines ; ailleurs il y a des dim. nntions de salaires ; ailleurs encore on congé die chaque semaine du personnel. Quelles sont les causes de cette crise Le « Hainaut » répond à cette question pa un article plein de bon sens et malheureuse ment trop conforme à la réalité : « Les habituels meneurs socialistes, le grands chefs qui donnent les conseils,mais qv ne payent pas en cas de désastre, s efforcent écrit notre excellent confrère montois, cl expli quer à leurs dupes bénévoles et meme bc liasses eiue la gêne cle l'industrie est geneialc elle se manifeste dans plusieurs grands pays C'est, disent-ils, la conséquence de la guerr d'Orient et de la situation internationale qu est pleine d'incertitude et de menaces. Il v a un fond de vérité clans ces explica tions : mais le malaise est dû — pour les ou vriers belges — à une autre, cause particu lière à notre pavs. La grève générale de 1 ai dernier produit actuellement toutes ses dçsas treuses conséquences. Jusqu'à présent, elle avait lourdement pesi sur le négoce : les petits négociants en furen les premières victimes et la répercussion s at fii nia chez leurs fournisseurs. Quant à la grande industrie, elle subit d a. bord les inconvénients qui résultent des tra vaux abandonnés et qui nécessitent des refec tions au moment où les ouvriers reviennent -, l'usine; elle vit ensuite les commandes passe: à l'étranger. Le manque de confiance des gros clients, l'incertitude de ceux-ci sur les lende niains, les poussa vers les usines et charbonnages situés au-delà de nos frontières ; maintenant ils y sont allés, ils y restent, et il faudra du temps pour les ramener dans nos régions. Les agents perturbateurs de la prospérité Publique, ceux qui agissent pour compte de ls Marianne révolutionnaire'connaissent assez les lois de l'économie politique pour savoir com-j^ent elles agissent et ils aperçoivent très bien la responsabilité qui les accable ; ils se doutent bien aussi du verdict" sévère que les gens réfléchis prononcent au sujet de leur malfai _ sance. » C'est à tort, en tout cas, qu'ils s'imagineraient esquiver oette responsabilité par des faux-rfuyants. La vérité s'affirme aux yeux des moins dlairvoyants. Bulletin politique n i- — La discussion ouverte à là Chambre '• italienne sur la déclaration dit nouveau ' cabinet a fourni au premier ministre M. i- Salandra l'occasion de compléter ses explications. Sou succès a été très vif el l'ordre du jour de confiance a été voté par 304 voix contre 122 — républicains et so-f. cialistes — et ç abstentions : Ce n'est pas que M. Salandra ait dit grand'chose de neuf mais il a/eu ce mot charmant rare-r ment entendu : mes déclarations seront e sincères et modestes, car je ne songe pas à renouveler le monde el ne me pose pas ' en sauveur de la patrie. La Chambre a :S paru touchée de cette modestie. Retenons . toutefois ceci que M. Salandra s'est dé-claré Vadversaire résolu du divorce et a s annoncé que le projet relatif à l'antériorité obligatoire du mariage civil subirait i- de profondes retouches. • — Le ministre dès finances de Chine a engagé vendredi des négociations- avec le groupe des cinq puissances pour un emprunt dont le montant sera, croit-on, de 11 625 millions de francs. Les principaux rc-e -présentants du groupe en Europe n'étaient ,t pas d'avis de donner leur assentiment à cet emprunt, en raison de Vétat du marché 3 monétaire et de Vincertitude de la situa-àon politique en Chine; mais ils ont cédé e aux représentations urgentes des banquiers a de Pékin. :t — En Albanie, les événements s'aggravent.,On se préoccupe de.cette situation ® dans les chancelleries européennes. La 5 grosse question est maintenant de savoir c si l'insurrection épirote restera affaire in- • térieure ou s'il faut envisager l'éventualité ' d'une intervention européenne. En ce mo-t ment la tendance générale est pour la né-s gative; mais on commente avec une cer-« initie inquiétude l'arrivée à Durazso de cinq torpilleurs italiens chargés, dit- on, d'opérer des... sondages!, > ... • Etrennes Pontificales TRENTE-SEPTIEME LISTE Pieport des listes précédentes : 8S,242.9S Madame de Bernard de Fauconval, Mons, •- 50; Leden van het genootschap S. V.^à Paulo c Nederbrakel, 30; Mannenvorgadering der n der Orde van den H. Fr., Turnhout, 25; Vier e parochianen van Hasselt, 30; Mme de Rynck e Glorieux, Emelgem, 100; M. et Mme Del->- vaux de Fenffe, 100; S. Père, bénissez ma s famille, 25; W. IL, Tournai, 100; Mlles de s Clermont, 100; L. S., 50; Mme Arthur de t Formanoir de la Cazerie, Silly, 50; Veree-niging clerde Orde Lecleberg, 25; M. et Mme PauLLouis Colback, 25 ; Confereijcie der pastoors van Bovekerke, Cortemarck, Ede-walle, Handzaeme, Werken en Zarren, 60; En l'honneur de S. Joseph, Bruges, 30; Be-stierder,zusters en iinvooners der zusters van i- Liefde, ici., 60; Uit Thourout, 50; M. Fré-e déric Belpaii^e, Antwerpen, 100; Naamloos, r id., 100; H. Vader zegen mijn eenig kind, 100; Collège N. Dame cle Tongres, 60; A. D. s S., aumômei"émérite, 25; M. et Mme Poppe De Schepper, 100; Godsdienstige week van t Vlaanderen, 1er versement, 4,000; Voor mijn S dierbai"e, Waereghem, 2; M. C.- D., Liège, 5; f Le Saint-Père bénisse ma famille, Tlieux, " 2,50; M. J. Deerlijk, 10; A. J. S., Ruys-e broeck, 5; Om God te bedanken, 2; En l'hon-neur de N.-D. de Lourdes, Hasselt, 5; Pour r le bonheur de M. et de P., Tournai, 10; Pour " la bonne entente de nos familles, 10; Ed. • i£., 10; Pour que mon espoir se réalise, 5; x Marie Monnoyer, 1; Cl. Cluyssen, 10; J. R. R., Rumbeke, 5; Une fille demande la gué-» rison de sa mère, 1 ; Pour connaître ma vo-e cation, 2; L. T., Gand, 20; M. E. Bertrand, M Loiivain, 5; Van Ingelmunstenaars, 3; Une t veuve, 2; Tereere van clen H. Jozef, 1; Ter eere van het H. Hart, 1 ; Ter eere Gods, Dixmude, 2; Gods ter eere, id., 1; Om Gods zegen, ici., 1; Afin de réussir cette année, Gand, 5; Marie Beslin, Liège, 5; Un jeune homme pour obtenir une grande grâce, 5.50; e J. A., 5; Saint-Père bénissez mon petit Lu-s cien, 5; Onbekend, Brugge, 5; Voor eene ge-neziiig, 2; P. C., 2; Saint-Père bénissez nous, ; 1; Uit S. Anclries, 2; Anonyme, Bruges,20; s M. L. De Oock, curé émér., S. André, 10; S. - D. dienstnieid, Brugge, 5; Pour mes parents, - 1; Saint-Père bénissez ma famille, 5; L. S 1). P., Alost, 5; Jules C^jinc, boulanger, 10; Voor- vaders genezing, 2; Anonyme,5; Jo- r zef, Antoon en Raphaël, Ingelmunster, 10; - N. H., Etterbcck, 5; Onbekend, 0.50; Juf. E. W., 10. • Total : fr. 93,885.49 On peut adresser les souscriptions au bu- - reau du journal on à M. Léon M ALLIE, secrétaire, 7, rue de la Tête, d'or, Tournai. La souscription sera clôturée le jour de Pâques. Pélérinage de la presse catholique à Rome. — La clôture irrévocable des listes d'inscription se fera le 10 Avril. Les personnes désireuses de participer au voyage sont priées do s'adresser sans retard à l'agence François, .45, boulevard du KIord, Bruxelles. L'OBSERVATOIRÉ lOi Uccle, lundi matin. Une vaste et" profonde dépression dont le « centre, inférieur à 730 mm., se trouve au norcl-cle l'Ecosse, couvre les lies britanniques, la Scandinavie, les pays de l'E,urope centrale, le nord-est de la France et nos contrées. La pression reste forte sur le sud-ouest du' continent (Biarritz 767 mm.). fLe ' aromètre monte sur l'Irlande, ''Angleterre, nos régions, le nord et l'ouest de 'a France, la péninsule hispanique et 'a Méditerranée; il baisse partout ailleurs. En Belgique; le vent est-fort d'entre ouest et-nord-ouest, et la température est comprise entre 6°5 et 10°. Prévisions : vent ouest modéré; nuageux; pluie L'AVIATION EN MER — L'aviateur Brindejonc des Moulinais « amccrissant » à Monaco ' LES NOUVELLES Pâques royales Le Roi, la Reine et le petit prince Léo-pold ont fait leurs pâques lundi, pendant la messe de 8 heures, à l'église Saint-Jacques-sur-Coudenberg.C'est M. le curé Quirini qui lour a donné ' la communion. Le Roi, la Reine et les enfants royaux se rendront, au début de la semaine prochaine, à Ostende, où ils feront un court séjour. Un exemple M. le baron de F ave reau, président du -Sénat, a donné lundi ?■ ses collègues du Sénat un bel ex#mple d'assiduité. L'honorable ministre d'Etat avait perdu dans la matinée son neveu M. Jean d'Huart, substitut au tribunal de Namur,qui a succombé aux suites d'une grave opération. M. le baron de Favereau, bien que douloureusement atteint par ce décès, n'en était pas moins lundi au bureau présidentiel. Aux chemins de fer La prochaine adjudication, qui aura lieu incessamment au ministère des Chemins de 1er, portera sur 80 locomotives et 2,304 wa--gons à marchandises. Cette importante com-j mande sera exclusivement réservée à notre : industrie nationale. Une zwanze-exhibition Nous recevons le communiqué suivant • « La section bruxelloise de l'Association de la Presse Belge organise pour le mois prochain une grande Zwanx.e-Exhibition, à laquelle participeront les artistes les plus connus. Cette I exposition de haute drôlerie et de comique $a-i tire s'ouvrira le lundi 11 mai au Marché de la Madeleine ; elle durera un mois et les bénéfices en seront partagés entre la Mutualité de la Presse, l'atelier libre « Labor », les pauvres cle Bruxelles et la Ligue Nationale contre la tuberculose, œuvre de la Croix mauve. » L'idée de cette zwanze-exhibition est bonne et sa réalisation peut avoir beaucoup de succès. Il y a eu déjà une exposition de ce genre à Bruxelles, mais, il y a longtemps, — quelque vingt-cinq ans. Elle était très drôle, mais elle l'était parfois aux dépens de la décence et des catholiques. Nous ne doutons pas que les organisateurs de la «zwanze-exhibition » qu'on nous annonce veilleront avec soiti à ce qu'il n'en soit plus ainsi cette fois. Cela s'impose d'autant plus que cette exposition demande la recommandation de tous les journaux, des journaux catholiques comme des autres. Le tsar et le tsarévitch • « L'emperc-ur de Russie et le graud-duc héritier parmi les officiers du régiment de la garde Ismaïlovski àTsarkoié Sélo. Comment réorganiser les finances de notre colonie ? »(>î<>î<)« Ls ministre des colonies a installé lundi après-midi le comité chargé de résoudre cette question.Le ministre des Colonies a installé, lundi après-midi, le comité chargé de préparer la réorganisation financière de notre colonie.M. Renkin a prononcé un discours où il a précisé le rôle du comité, rappelant notam--ment que « l'adaptation des rouages cle l'ancienne administration au régime de la charte a mis en pleine lumière les inconvénients d'une législation trop centralisatrice ». Reproduisons ici le passage essentiel de ce discours : « La loi coloniale a établi le régime de la séparation financière, qui est, peut-on dire, le droit commun de toutes les colonies. Mais aujourd'hui, par la force des. choses ,se pose la question de savoir si le mode d'après lequel ce principe a été appliqué au Congo n'était pas, eu égard à 'a réalité des faits et aux nécessités du gouvernement colonial, beaucoup trop rigoureux. L'annexion et l'intervention des pouvoirs métropolitains dans l'administration du Congo ont eu pour effet d'entraîner une "sérieuse augmentation des dépenses cle la colonie. Le plan de réformes adopté en 1909 imposait par ailleurs de gros sacrifices sur les recettes. Les cinq premiers exercices de notre gestion accusent cependant un boni global de plus de 6 millions de francs. Ce résultat est dû à une double circonstance : d'une part, la suppression de la régie domaniale ne s'est pas accomplie d'un coup mais par étapes, en manière telle que jusqu'en 1912 les produits du domaine ont figuré au budget; d'autre part, nous avons disposé de certaines recettes exceptionnelles, provenant de la réalisation cle stocks. En 1913, le nouveau régime étant complètement ét&dli, la crise du caoutchouc est venu aggraver la situation. Dans le budget de 1914, le déficit prévu dépasse 21 millions. Le Congo subit en somme la crise financière que toutes les colonies, môme les plus prospères, ont connue avant lui. Mais quelles que soient les difficultés de l'heure, nous devons les résoudre virilement, de manière à donner à notre politique coloniale des bases financières saines et solidement établies.C'est dans ce but que l'Arrêté Royal du 12 mars dernier a institué le comité financier colonial. L'Arrêté et le Rapport au Roi qui l'accompagne déterminent avec précision la mission du Comité. Son premier objet comprend à la fois l'étude des bases légales de l'organisation financière et de la comptabilité coloniale et celle des ( résultats des exercices écoulés. - La recherche des mesures utiles au rétablis- < sement de l'équilibre du budget se rapporte à la réforme interne du budget de la colonie et-à l'intervention éventuelle de la métropole. L'examen des rapports financiers de la Belgique et de la colonie iouche à des questions j très importantes telles que l'emploi de la dette ' congolaise antérieure à l'annexion, la ventilation des charges de l'annexion, la ventilation des dépenses de souveraineté, l'emploi des fonds provenant de la succession du Roi, etc., etc. Enfin le développement des voies de grande communication, condition essentielle à la mise en valeur de nos territoires d'Afrique, exige de gros "capitaux. Le Comité devra-déterminer l'importance de ces ressources, rechercher les moyens d'y pourvoir, définir la répartition des charges pendant la période de construction. J'ai dit à la Chambre que toutçs ces questions^ devaient être examinées sans1 délai d*c manière qu'un programme financier complet puisse être présenté aux Chambrés en même temps que le budget de 1915. Pour y parvenir, le Gouvernement compte sur votre concours éclairé. » M. Renkin a terminé en remerciant les membres du comité d'avoir bien voulu apporter au gouvernement leur concours et en leur promettant la collaboration de l'administration coloniale. Le ministre fies Colonies a. déclaré le comité financier installé et a prié M. le ministre d'Etat Liebaert d'en prendre la présidence. M. Liebaert a remercié le ministre et lui a promis tout le dévouement de ceux à qui il avait fait appel et le comité s'ast séparé après aivoir, en une courte séance, réglé l'ordre de ses travaux. LE XXe siècle: est lu pour sa I«JB«IQ€E SPORTIVE comme pour ses INFORMATIONS ET SES ARTICLES POLITIQUES ET LITTERAIRES Les Réflexions DË M. GRAINBORG! »(>&>?«)« An sortir du bain turc, la douche. Le scandale politique issu du crime d Mme Caillaux a amené bien des gens 4 fléchir sur les conditions d'exercice du pou voir dans les démocraties parlementaire d'aujourd'hui. „ L'autorité détenue, dans un grand pa\j comme la F r an ce,par des fantoches du genr du distillateur Monis; la fortune de la na tion et la conduite de ses affaires extérieu res et intérieures livrées aux appétits d'il< démagogue jouisseur et cynique de l'espèc du financier Caillaux,— la Justice .s ub or don ■née aux combinaisons de la clientèle de cett clique d'exploitants du pouvoir, — Vhon neur national confié à la garde de ces Aftran chis de toute morale; l'honneiir du comman dement suprême au sein de cette nation ri che et glorieuse dévolu aux pires aventurier du scrutin ou périodiquement disputé, com me une proie, entre des bandes de gladia teurs échappés du. cirque et se battant ai poignard sur le forum! Qui ne sent in s tint tivement à ce spectacle qu'il y a dans un telle organisation politique quelque chos d'anormal, de monstrueux, de directemen contraire aux exigences essentielles de U sociabilité del'h om met Un socialiste intelligent et que sa fran chine a, fait parfois dénommer Venfant ter rible de son parti., M. Marcel Semhats écri vait récemment dans la Renaissance sous l titre : <( Fin de régime? Et après? » ces li gnes significatives : « La. folie de suspendre les destins du pay aux conflits de ces bandes ministérielles va j'espère, prendre fin. )> Je ne vois pour qu/elle finisse qu'ut » moyen : mettre à la tête des grands servi » ces, comme la justice, des hommes qui du » rent et qui, au lieu de se proposer une tâ » che politicienne, n'aient d'autre missiot » que de présider à l'administration de le » justice; opérer, pour cela, par une consé » quencc inévitable la séparation des porte » feuilles et du Parlement; bref, abolir h » régime de cabinet. » il/. Sembat, on le voit, s'en prend directe ment au principe de la responsabilité mi nistériellc. Est-ce pourtant la cause de la crise do ni il se lamente? Il est trop clair que non. Choisissez pour ministres des hommes in tègres, de. mœurs pures et qui aient, à u/, haut degré, le sentiment des qualité■< que requiert du citoyen l'honneur de diriger let premières fonctions clu pays. Il sera assez ■indifférent qu'ils dépendent ou ne dé peu-dent vas du Parlement élu : l'élévation morale de leur caractère suffira pour garant-) Ici dignité constante de leurs actions publiques. Les mœurs des individus feront, une fois de jjIus, l'excellence des lois. Bc meme, dans la situation inverse. Pen dez le ministre indépendant du Parlement. Attribuez le droit de le désigner et de le renvoyer au seul chef de V Etat irre^y on sable. Assurez ainsi la stabilité de sa direction. Que vaudra-t-il ce haut fonctionnaire ' Exactement ce qu'il valait personnellement, comme homme, au point de vue moral : excellent ministre s'il a de l'intelligence, de la droiture et du caractère; détestable satrape ou funeste commis s'il est corrompu, ou insuffisant ou sans énergie. Il y a; pourtant quelque chose de fondé dans la critique de Marcel Sembat. C'est que, d'ordinaire, tant vaut celui qui choisit, tant vaut le choix. Dans le régime démocra tiqué, celui qui choisit et renverse tes ministères et les ministres, c'est, en réalité, l'élçc leur. M. Sembat critiquant le choix, sa cri tique porté donc comme un coup droit con tre le choisissant, contre, le régime électoral qui engendre l'instabilité ministérielle et par elle la vénalité politique. Retenons cela et reconnaissons la qualité de l'argument de M. Sembat. Son remède consiste à retrancher quelque chose aux prérogatives du Parlement, de Vélecteur, pour renforcer d'autant l'exercice du pouvoir exécutif. C'est, en s^mme, au régime autori taire de la constitution,.. prussienne que vont les vœux de ce républicain socialiste français. Signe des temps! La froide raison pqliti-Iue reprend, donc empire dans les esprits. L'opinion revient de l'illusion démagogique. 7ne partie, et non la moins éclairée, appelle dê.jà de ses vœux la réaction salutaire. Ce n'est pas moi qui m'en étonnerai : elle ort à demi étouffée du bain turc de Vanar-'.hie d'en bas; je comvrends qu'elle aspire nat/itenant à recevoir, de par dessus, la louche rafraîchissante de pouvoir fort. Graindorge. ^ —: ; 3enx qui ouvrirent l'Afrique L'explorateur français Oentil, qui vient de mourir à Bordeaux Croquis bruxellois i M. Laguigne va au marché 4 Ce jour-là», qui était un vendredi, M. Laguigne dit à sa femme : — JSTe t'occupe pas du poisson; j'irai le chercher moi-même. Mon collègue va au marché et nous sommes convenus de nous y ren-dre nsemble. — Excellente idée, dit l'épouse du fonctionnaire. Mais n'oublie pas que le dîner est - à six heures et demie. Le mari eut un haut-le-corps, comme pour s dire : « Est-ce que je suis tie ceux qui s'at-r tardent à faire des courses?... » et il partit. Quand il fut quatre heures, les deux collà- - gues se lavèrent les mains, déposèrent leurs 1 vestons de bureau,endossèrent leur jaquette, ' allumèrent leur cigare et descendirent ensem- - ble vers la place Sainte-Catherine. Selon l'u-f sage, ils prirent un striep en cours de route. 11 n'était pas quatre heures et demie quand ils pénétrèrent dans le marché aux .^poissons. — C'est la meilleure heure, avait'expliqué - le collègue : on ferme ,à cinq et de peur de v garder des rossignols, on vend à n'importe quel prix. De fait, M. Laguigne obtint d'une grosse i marchande, pour la bagatelle d'un franc cinquante, un morceau de cabillaud que sa femme eût, sûrement, payé trois francs au faubourg.- L'ami, lui, avait fait, de son côté, t une acquisition tout aussi avantageuse. ' Au sortir du local affecté aux transactions ichtyophagiques, M. Laguigne était fort empêtré de son paquet : un demi-journal chiffonné (et comment!) autour du poisson était - percé d'outre en outre, se déchirait au moindre» mouvement et laissait degouliner une eau peu appétissante sur les vêtements du se us- chef de bureau à titre personnel ? — Allons, dit-il, bojré un lambic. , Et, aussitôt dans Pestaminet? il pria la serveuse de lui donner un pajyer quelcon-i que. — Je n'ai pas beaucoup des gazettes, dit la fille. — Une « Chronique » ça est aussi bon, riposta M. Laguigne, avec une finesse et un à propos qui arrachèrent à son camarade un rire approbateur et bruyant. Tant bien que mal, il refit son paquet; puis, quand on fut sorti, le collègue dit i. — A mon tour d'offrir un verre. — Le tout dernier alors, parce que ma pemme... — Soyez bien tranquille ! Et le collègue, qui connaissait les bons endroits, entra dans un café où on lui donna, avec deux stouts « tirés au tonneau », du papier gris, de la ficelle... bref, tout ce qu'il fallait poui confectionner un emballage idéal. — Voilà, une autre fois, comment il faut faire, conclut-il. Et M. Laguigne. qui se promit bien de mettre le « tuyau » à profit, commanda deux autres stouts. La bière anglaise et le lambic ont pour principe primordial de « cuiter » rapidement ceux qui les boivent l'une après l'autre, surtout quand on n'a pas l'imbitude. Comme c'était le cas pour l'honorable sous-chef, il avait « son petit jeune homme » quand il sortit du café. Le collègue, traîtreusement, insinua qu'un amer ferait descendre tout ça. On alla le prendre sur le zinc d'un comptoir; le malheur vofilut que se trouvât là également un troisième employé de la même administration, qui « entra dans la tournée » mais proposa, pour n'en boire qu'une, de la jouer aux dés. De sorte qu'avec les revanches et la a belle des belles », on but-chacun cinq verres.— Sept heures moins le quart! s'exclama le sous-chef à titre personnel. Titubant légèrement, il grimpa dans le tram qui devait le conduire à deux pas de sa porte. Quand il descendit, il prit un paquet qui lui semblait devoir être le sien et qu'un paysan avait déposé tout à côté. Madame Laguigne bougonnait, d'autant plus qu'elle avait invité sa mère à dîner. Le mari rentrait enfin, s'excusa du retard : trams bondés... obligé de revenir à pied... Il oublia d'ajouter que le franc cinquante du cabillaud, additionné des verres et des frais de transport, était devenu à peu près une tune.Il n'ajouta, du reste, rien clu tout, car il fut bien trop médusé pour parler quand sa femme, ayant ouvert le papier, en eut extrait des échantillons variés d'engrais clîinnques et que, sous le regard fulgurant de la belle-mère qui l'incitait à la révolte, elle eut (pour la première fois depuis trente ans d'union) traité son mari de « sale ivrogne ! » TIPP. LKS Prochaines élections législatives « ENTRE ANTICLERICAUX LIECEOIS La campagne électorale promet d'être féconde en épisodes intéressants, à Liège. La liste libérale est à peine constituée que les journaux représentant les deux nuances du parti bleu, « Journa'l de Liège » et «Express», recommencent à polémiquer au sujet du S. U. communal et provincial, le premier affirmant qu'il y a chez les doctrinaires une majorité certaine contre cette réforme, le second maintenant le contraire. Les libéraux ne sont donc pas plus d'accord qu'auparavant sur. cette question... Il faut s'attendre d'ailleurs à d'autres incidents, sur d'autres points, entre les libéraux liégeois : les discours-programmes prononcés respectivement par MM. Van Hoegaerden et Journez, le 29 mars, ont donné déjà une première idée des divergences qui existent sur des questions essentielles entre les porte-parole des doctrinaires et des radicaux .. Outre ces tiraillements entre libéraux, il y aura une lutte extrêmement vive entre le« socialistes et les radicaux. Le siège qile ceux-ci détiennent est, comme on le s^it, menacé par 'les rouges. De sorte que nul ne pourrait dire à qui le siège prudemment délaissé par M. Fléchet ira : à M. Journez, le bouledogue du radicalisme haineusement anticlérical, ou- à l'illustre citoyen Lambrichts, « le prototype du cameléonisme politique », comme le qualifie l'«Express». L'un et l'autre sont des candidats également antipathiques et ambitieux, qui vont se disputer avec acharnement le siège douteux. Tout cela nous promet une mêlée épique entre nos adversaires. Les catholiques en sauront-ils tirer un bon parti? Ii èaut l'espérer. L'union entre eux est complète. Les vieilles dissensions politiques sont oubliées. Et ils se préparent a une ardente campagne. Nous sera-t-il permis d'émettre le vœu que,

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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