Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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22 februari 1917
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s.n. 1917, 22 Februari. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 20 september 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/zk55d8ps07/
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PASSEE— SaâeiMRPwBe — 2«—JSZtl L© Ntranéro 10 C©Bttc®es (5 Centimes art Ffoat> jeodi n. mstmssnmï BÉDACXION & ADMINISTRATION fit, n» Jtan-Atcifue»Smtsstau, 33 PARI S Téléphone : Gutenberg 139-65 BUREAUX AU HAVRE : S?", iw de la Bourse - LE HAVRE TÉLÉPHONE : n° 64 BELGE 1 LONDON OFFICE : 21, PANTON STREET leieester Square, S. W. Btrectcor : FERHAND MEORAY LE XXE SIÈCLE ABONNEMENTS France»..2. 2ft\50 par mois • ..... 7 fr.SO pap trinrestt** Angleterre. 2sh. 6 d. par mois » . 7sh,Qd.partHmestre Auirespays 3 fr. — par mois • 9 fr. — par trimes*?-# PUBLICITÉ S'airBSSBF I i'iisisMr.tioî ii Joaraa ou à l'Office de Londres Les-petites annonces sont èaalcnitni Tecaes à la S»«léic EarfrpéèntîO d» ë*ôfe3iettcl 10, rue de la Victoire, Paris, qui en a ie monopole pour Paris. Quotidien belge paraissant au Fîavre et à Paris .Inmmm.mmm I » - I —ywa—m. Autorité ET Discipline / Le XX» Siècle n'a cessé d'envisager les ymoyens de restaurer ce qui doit être à la Wrnse de toute- organisation sociale : la corn lj>éience et la responsabilité, , lesquelles ^peuvent seules conférer l'autorité réelle ei ^imposer là discipline. ! De quoi se compose, en effet, l'autorité (bien comprise ? De devoirs. Beaucoup d< (gens n'envisagent et ne redherohent Tau jtorité que pour les avantages d'ordre ma Itériei ou moral qu'elle procure ; ceux-là ni feeront jamais de véritables chefs, ils n'er feront que l'ombre ou la caricature : falote jeu odieux, tels ils apparaîtront in évita fblement. i L'autorité a des devoirs envers ceux sui Ifui elle s'exerce/ Elle Te"pcfce sur unt feorte d'engagement synaJilagmatique : e3il< {promet tacitement de veiller sur l'homme ^en raison directe de pe qu'elle exige de lui i On sait que le grand Coudé ■ était très «strict sur lia discipline; il exigeait beau «coup de ses soldats ; mais ses tsoldats sa Avaient que rien de ce qui les concernai ten'était négligé par lui. Ils sauvaient, que l£ ïv&iMe de Rocroi, par exemple, le jeun* torince, qui un jour'allait devenir un granc (capitaine, s'était couché le dernier après «avoir veillé à tout : à la gamelle auss Sbien qu'à la giberne. , Le prince de .Ligne, dans ses Mémoires texipttique qu'un -ohet, pendant le danger fpeut être extrêmement dur pour ses hom ttnes si, en temps ordinaire, il leur a donné Ba contrepartie, c'est-à-dire s'il s'est mon jtré juste envers eux, et s'il a pourvu aua {besoins inhérents à leur état. • « Je frémis en pensant aux souffrance! kju'endurent nos vaillants soildats, obligé; Ce plus souvent de coucher dehors, et ma {pensée .va sans cesse .vers eux », écrivail Be général Joffre au. début du premier hi-(Ter de la grande guerre. L'amour des soldats pour Napoélon prove. tait de ce que ce grand général pratiquai! Iles devoirs, du chef avec une connaissant parfaite de la psychologie de ses troupes; Bur l'autorité et la discipline, il a transirais à là postérité cette phrase lapidaire j« II vaut mieux une armée de cerfs' commandée par un lion; qu'une armée de lions (coiffimanflée par un. cerf ». Car il sevait (mieux que "personne que, dans une aotior teollective, c'est' ce que les Romains appe fiaient « virtus », l'âme seuBe du chef qu vagit, en imprégnant chaque homme de soi fffiùidt» d'énergie, tandis qu'un ensemble di ^qualités individuelles, aussi précieuse: «qu'elles soient, ne sert à rien dans l'actioi Bi une vdlbifté puissante ne les fait pa1 ^concourir au même but. I I - # * \ .Donc,, pour se montrer impitoyable dan: ^certaines circonstances, il faut que riei fcfait été négligé, que tout ait été fait pa: chef pour le bien-être de ses hommes. ( Itr faut que le Soldât sache que le che jïveille sur lui 'et qu'il n'a à s'occuper d< Jrien d'autre qu'à obéir, le commandemen Vet l'obéissance n'ayant qu'une seule rai [son et une» même fkiailîté : l'intérêt général fcAussi. l'homme qui commande doit, savoir K-e qu'il commande, pourquoi il commande là qui il (commande, et comment i. k-ommande. S'il ne pratique que ls (.lettre des règlements, jamais ili ne sen [un bon chef ni même un chef tout court l'Le règlement n'est qu'un guide, un- aide toémoire, sans plus; quand on le connaî" /par coeur, fût-ce comme le Pater et l'Awi • Maria, on n'a pas acquis pour cela l3fau ftorité; étroitement appliqué, le règlement j-sujet, comme tout texte, à des interpréta [lions différentes, devient l'obijet de discus teions sans îin, partant, une cause dln ^discipline. ! En ces heures graves que nous vivons r" 1 r'n npjoiie oins à la guerre, mais 01 r^on la suibit réelllem'ent, ' les problèmes d< tiuLUoiiie <.'L- cle -la discipline sont d'une ex ttrèrhe gravité. Il faut, en l'espace de quel Ëfcques mois, faire des officiers' avec des gen: i ^ a *rois ue s'étaient jamai: P°Ànire Ration pour le métie: soldat. Certes, selon un truisme troj ç>été, les circonstances créent les liom iomes; mais encore faut-il les. v aider <4 4Vw ffiè'ut se demander si-les nécessité de li .guerre actuelle ont imprégné comme. « li faudrait tous oeux qui détiennent uni [parcelle quelconque de l'autorité '-Pins la. guerre dure, et plus a fau "ïeillér au nécessaire du soldat, disons mê me à son biem-être. Il ne faut pas que r0{ /icier, quamd i'1 a tout en abondance, crol ' jue le soldat peut se priver de l'indis.pen ;sable et que,. dans l'intérêt de la bann (iormation miilllaire, il faut -faire passer 1 [recrue qui, hier encore, vivait douillets ,ment, au régime de la chiourane. On n'c janène pas d'emblée un homme à la dise i pline militaire ; -il n'y arrive que progre fsivesnent. * * » , S'en remettre à la lettre du règlemen tfc'est pratiquer la loi du moindre effort. E pce moment, après plus de deux ans i rtiemi de guerre, le moindre effort, chez u .chef, est quasi criminel. Assurément, 1 «guerre exige beaucoup du soldat. Mais qu Nie chéf ne l'oublie jamais : Si le grade KÎes avantages, il a aussi des* devoirs. Le avantages ont, grandi, comme de just. (avec, la guerre, mais les devoirs non plu me sont pas restés stationnaires. Les di voirs s'accroissent avec la durée de 1 .guerre : quiconque exerce l'autorité do: se pénétrer de cette vérité élémentaire. L ^discipline .et l'autorité sont à ce prix. AJAX. — JLIre en 4* page : LA BATAILLE DES ARDENNES ïar Gabriel Hsaotavuc, LES ITALIENS contre fe§ déportation d'oaVFiQF§ telge§ 1 La participation des Catholiques italiens d la manifestation de Milan Notre correspondant de Rome nous télégraphie : [ On a f<m remarqué l'adhésion des Catholiques italiens à la Manifestation organisée à Milan en l'honneur de la , Belgique à l'occasion de la visite de M. Vandervelde. Le comte Zztcchirà avait télégra-pteê de Rome -pour charger te Fédération des Sociétés catholiques milanaises de faire cormaître q-we tous les travailleurs ' cathoUjntes italiens organisés et tenues les institutions -populaires catholiques s'unissaient à la. manifestation -pro-bel- \ i ge de Milan. Sauf le parti socialiste officiel, tous les partis politiques italiens avaient adhéré à la réception de ik/"- Vandervelde. ; Citons 600 sociétés ouvrières représentant un million de membres, plusieurs ; moires et présidents de sociétés politiques.M, Bissolati et le Congrès des socialistes alliés Une mise au point intéressante A propos d'une interview qu'on lui a attribuée relativement au congrès des socialistes alliés, qui va se tenir dans une quinzaine de jours, à Paris — interview qui a donné lieu à. différents commentaires dans la presse, — le ministre socialiste itidien Bissolati a prié le Temps <n° du 22 février) de publier la décla-- ration suivante : « Dans une prétendue interview, on affirme que je me serais plaint que les socialistes français se trouvent, dans l'impossibilité de soutenir — aux termes de la procédure des L congrès internationaux •— la participation des socialistes réformistes italiens siu prochain congrès interalliés. 5 Je n'ai jamais -exprimé aucune plainte de t ce genre. ' ' D'abord, je. n'attache qu'une importance limitée aux vicissitudes procéduralest d'un congrès, qui devrait être réglé d'une façon anachronique sur des normes établies/ abstraction faite de la grande réalité survenue après avec la guerre mondiale. L Si les socialistes réformistes italiens,, à cause de ces normes, venaient à -être exclus du congrès, ne cesserait pas pour cela -cette iden-. tité d'esprit qui existe entre eux et la grande i majorité des socialistes français,'qui recon-^ naissent la ] patrie et' qui affirment.* par des actes héroïques, le devoir de la défendre con-tre l'agression allemande. C'est pour cela que je ne serais aucune-1 ment désolé si les socialistes, réformistes italiens devaient rester hors <iu congrès. ! J'ajoiiterai même — ce que d'ailleurs, j'ai L eu l'occasion'de dire le jour, même de mon. arrivée à Paris," à plusieursT éminentes per-t sonnalités du parti socialiste français — que je ne voudrais même pas que la question de notre admission fût posée au congrès. Et ceci pour éviter^ qu'une solution adoptée . ; ea force des règles [exclusivement procédura- !. [ les puisse sembler une décision de fond. ' • p- Or,, il faut que cette équivoque 'soit évitée : 1 <lans 'l'intérêt de la cause . pour laquelle se *•' 3/attent, avec les'socialistes réformistes ita- ; ■' liens, les socialistes uninés français ». --,.v " 't On" voit?par. ces déclarations que, si ; M. .Bissolati conteste avoir réclame pour ' les socialistes réformistes italiens le droit [ d'assister au congrès socialiste allié, il ne i * dissimule . nullement son sentiment à " Fégard de!conditions dans lesquelles ce,' * • congrès <a «té -organisé. . :i ; Lemartyi'edelaSerbie 5 ' ■ !y LES BULGARES SOHT SANS PITIE ' ! -Genève, 21 février. — Les Bulgares se " a>mparten4 .en Serbie .comme dans leurs domaines. Ils rançonnent sans aucune pi-à "ïié. Dana Je seul mois ide décembre, ils onï ^ perçu 2..00000 fnamccs, -dans .la région de. ' Morawa, sur la population composée; .de vieillards et de -femmes. Tout .ce qui estk.. . : : serbe est ^proscrit. 1 Lai aangue m'est pas. reepaotée, tout se!i 5. fait en fbuilgare; des -écoles, omt été créée© ' avec des professeurs bulgares pour bult gariser la. Serbie. Tous les livres serbes sont brûlés. La- .population serbe est com-d&mnéei à n'avoir aucune communication avec tes Serbes se trouvant à l'étranger, t, Les correspondances, avec les pays meu-n très sont rigoureusement défendues". !t Les^ autorités bulgares ont interdit l'em-n voi d'argent provenant de l'étranger .pour a l'entretien des -famililes. Dans la Serbie oc-e cupée -par les Autrichiens, la même mé-a thoide y sévit : extermination de la popu-s ilation qui est d'a-bœnd pressurée et dé-^ pouiilée de tout ce qu'elle possède. a f L'explosion de Hambourg Amsterdam, 21 février. — Le Hamburger Fremdenblatt annonce que 115 victimes -die la grande explosion de l'usine de -munitions d'e Quickborn, Hanovre, ont été , enterrées_à Hatmfb-ourg vendredi-iàernier. drédi dernier. LES ETATS-UNIS ET LES EBIPIBES CE0T8HBX — X — Le Siti aiéricele ïste flioilseîes lois He peiie M. Wilson pourra faire saisir les munitions destinées à l'Allemagne Washington, 21 février. — Le Sénat a voté un projet de loi important, qui permet désormais au président de mettre l'embargo sur tout chargement de munitions destiné aux nations en état de guerre avec tout pays uni aux Etats-Unis par des relations pacifiques. Cette mesure est de ia plus haute importance et vise manifestement la rupture totale des relations entre ies Etats-Unis et l'Allemagne. L'EMPLOI DE LA FORCE ARMEE Washington, 21 février. — M. Lansing, secrétaire d'Etat a invité la commission judiciaire du Sénat a hâter le vote du biil aaUjrri&cmt le président Wtison à employer la force année pour maintenir ses •obligations de neutralité, dians le cas, par exemple, où des vaisseaux armés d'icn des belligérants, internés dans un des ports des Etats-Unis chercheraient à s'enfuir. CONTRE L'ESPIONNAGE WashïngUm, 21 février. — Le Sénat américain a voté une loi su.r l'espionnage qui prévoit de fortes pénalités pour le cas de conspiration visant à violer la nuetralité américaine, oui à obtenir cCÏUicites informations sur ce, qui concerne la défense nationale. ■La loi formule un règlement relatif à la conduite et aux mouvements des marimis et soldats internés et établit des pénalités nouvelles pour la fraude en matière de passeports.Le sénateur Fali, de l'Etal de New-Mexico, républicain, qui a dx>nné son appui d la nouvelle loi contre l'espionnage, a. dit que les Etats-Unis devraient copier tes meswres prises en France contre les espions. ESPIONS ALLEMANDS ARRETES A NEW-YORK New-York, 21 février. — Hier soir, les agents de la Sûreté ont arrêté deux individus qui auraient violé la. loi interdisant toute entreprise militaire, -contre un pays étranger. La police anglaise avait, err.-effet, découvert les traces d'un complot d'espionnage. Deux individus expédiaient d'Angleterre aux Etats-Unis des cartes et des documents de toute nature, suc lesquels, à l'encm sympathique, étaient inscrites des note3 qu'un traitement chimique révélait à volonté. De, New-York, ces documents étaient rem'oyés, soit en Allemagne, soit en Autriche, par l'intermédiaire, d'affiliés qui les déchiffraient au. préalable.Ces espions' avaient formé, en Angleterre, une prétendue Société littéraire sous la couvert ds laquelle ils expédiaient une correspondance volumineuse et se livraient . à une- propagande germanophile acharnée. On manque encore de renseignements -exacts sur la véritable identité des individus arrêtés aux Etats-Unis. COMMENT LES PIRATES EXPLIQUENT L'ECHEC DE LEUR BLOCUS Genève, 2ï ïévrier. — La- « Taeglisehe itundschau » cherche- à expliquer poux-quelles raisons- les sous-marins allemands n'ont pas, depuis la déclaration du. blocus, torpillé plus de navires. « C'est que, dit ce journal, les sous-marins qui reviennent à leur base- déclarent n'avoir constaté aucun trafic maritime; et que, par conséquent, ils n'onbfiu torpiller aucun.,loateau. » EN ALLEMAGNE, ON PREPARE L'OPINION A LA GUERRE AVEC L'AMERIQUE Genève, ZI février. — La « Gazette de Francfort « se fait télégraphier de La Haye que le: « New-York World », « fidèl© soutien du président, manifeste une impatience chaque jour grandissante ds l'inaction des milieux officiels de Washington », et demande qu' « on se rende enfin compte que l'état de guerre existe en fait entre ^Allemagne et les Etats-Unis ». LE PORT DE PLYMOUTH INTERDIT AUX NAVIRES NEUTRES Londres, 21 février. — La « Gazette » annonce qu'il sera défendu à tous les navires, excepté aux navires britanniques et alliés, d'entrer dans le port de P'ymouth jusqu'à nouvel ordre. REPRISE DE LA NAVIGATION HOLLANDAISE Londres, 21 février. — D'Amsterdam au xc Morning Post » : u Le« Telegraaf " annonce que les Compagnies de navigation « Nederland » et le <i Rotterdamsche Lloyd » reprendront sous peu leurs services avec huit bateaux à passagers, qui feront le- service entre Java et San Francisco. >> CHAQUE VILLE ALLEMANDE AURAIT SON SOUS-MARIN Copenhague, 2i février. — Suivant les journaux allemands, on prépare dans toute l'Allemagne un- nouveau- projet tendant à' pousser la guerre sous-marine. On propose que chaque ville importante d'Allemagne adopte un sous-marin et ,çon .équipage^ -p.aie^tQusaes-JErais.wï'enta? On hoiHage émouvant De sa ville en ruines, le cardinal- archevêque de Reims loue le rôle héroïque du cardinal Mercier C'est une lettre bien émouvante que nous venons de recevoir. Elle nous est adressée des ruines de Reims, par S. E. le cardinal Luçon, le vénérable archevêque qui vit depuis deux ans sous les obus, n'ayant voulu quitter ni sa cathédrale mutilée, ni ses ouailles décimées.Nous sommes profondément reconnaissants à l'éminent prélat de la peine qu'il a bien voulu prendre dans des heures si tragiques et des encouragements qu'il daigne nous accorder. Nous le remercions aussi du l'ond du cœur de l'hommage qu'il rend à. notre grand cardinal. Nul éloge ne pouvait l'honorer davantage que celui du grand évêque qui rivalise avec lui d'héroïsme et de dévouement à son peuple. Rien de plus touchant dans leur simplicité que ces lignes tracées sous la menace permanente du canon allemand. ARCHEVECHE de REIMS Reims, le 16 février 1917 Monsieur, J'approuve hautement le projet que vous avez formé de réunir en un volume et de publier en une édition populaire les lettres pastorales, discours et protestations de S. E. le Cardinal Mercier. Cet ouvrage sera très lu, car la popularité du Cardinal est immense, et tout le monde admire le rôle héroïque qu'il remplit depuis l'invasion de votre noble patrie. Je vous prie de m'en adresser 100 exemplaires, que je ferai répandre dans notre ville, dont la population, malheureusement, est en ce moment très réduite. Nous n'avons plus de « Semaine Religieuse », à cause de l'impossibilité de la faire parvenir aux abonnés, presque tout le diocèse étant occupé par l'ennemi. Mais nous ferons connaître votre publication dans le seul journal catholique qui nous reste, et dans deux revues mensuelles que nous faisons paraître nous-mêmes. Veuillez agréer, Monsieur, l'assurance de mes respectueux sentiments, avec tous mes vœux . pour votre noble et i chère Belgique. L. H. Gard. LuçON, Archevêque de Reims. Le volume contenant les lettres, man^e-«r.ents et protestations du cardinal -Mercier pendant la guerre sortira de presse très pro-'jhamernent.Rappelons que cet ouvrage- -comptera environ 150 pages in-8° et seTa mis en vente dans -nos bureaux, à 1 franc l'exemplaire. Pour en assurer une JaTge diffusion, nous accorderons des réductions considérables pour ies commandes importantes. -Ces prix sont ranimés ainsi à • 75 fr. le 100 jusqu'à 1.000 exemplaires. 65 fr. le 000 au delà de 1.000 exemplaires jusqu'à 10.000. 60 û'. le 100 pour *les .commandes plus importantes. Ces prix .sont-étabMs indépendamment du port, idiont-le coût de-vr?. être acquitté en sus . pour tous les exemplaires qui ne seront pas pris dans nos bureaux. La propagande allemande en Espagne MISE EN DISPONIBILITE D'UN OFFICIER GERMANOPHILE ' Oir annonce- officieiïtemeint, de Madrid, : 8a mise en disponibilité du comiman!dan.ti d'état-major don Francisco Martel Lloren-Ite qui écrit dans El Debate des chroniques militaires, sous ie pseudonyme de Axman-do Giierra. Les commentaires que publie, au sujet die> cette mesure, le journal El Debate nei laissent aucun doute sur les raisons qui l'ont motivée. Ce sont certainement ses manifestations ui-ira-genmanophiltes qui onC ' : valu à Anmando Guerra les .deux mois id'arrêts de rigueur qu-'il subit actuellement à la, prison militaire. El Debate annonce que, quoi qu'il arrive, Aimando Guerra nepeendra ses chroniques militaires dès sa .remise' en liberté. Il cessera, par contre, en venta) de la ime-; sune prise contre lui, d'enseigner à -l'Eeo- ; Ile supérieure de guerre. tien de ce Bateau et de son personnel, fournisse les vêtements, provisions est douceur et serve des pensions aux veuves et aux marins blessés. Les autorités civiles et militaires de Lu-chen, en- Silésie, ont soumis ce projet au ministre de la Marine, lui remettant les fonds déjà recueillis et proposant que toutes les villes d'Allemagne suivent cet exemple. LA NAVIGATION DU DANEMARK Berne, 21 février. —Jue « Berliner Ta-geblatt u annonce queTle transatlantique uanois « United-States « a quitté Copenhague pour les Etats-Unis, avec une l cargaiscn^etlecourTier, mais sans passagers. Auctm3-(lécision sur" la reprise des transports, de voyageprs n'a encore ù ...été prise. 1 VERDUN i ^ i l'i liiftlgMi jn 'mZ Deux dates : 21 février 1916 21 février 1917 Nulle part, peut-être, l'héroïsme de nos soldais de Verdun n'a éti mieux compris que dans les ranqs de notre armée. Aussi sommes-nous heureux de nous associer au nom des Belges, frères d'armes et de souffrance, à l'hommage rendu, ces jours-ci à la France par tous les peuples alliés. L'article ci-dessous de notre collaborateur Maurice de Juziers met en un juste relief la gloire impérissable des pages écrites dans l'histoire, en février 1916, par les soldats de France : Mercredi 21 février. Il y a un an jour pour jour les Allemands attaquèrent furieusement, sous Verdun, les positions françaises. Après une préparation d'artillerie qui dépassait tout c.e qui avait été fait jusque là, ils parvenaient à s'emparer du bois des Caures tenu par les chasseurs du lieutenant-colonel Driant et des villages entre la Meuse et Ornes. L'avance de l'ennemi semblait irrésistible et les nouvelles qui parvenaient à Paris d'heure en heure ne laissaient pas dftnqu^èter. Bientôt, les assaillants abordaient les hauteurs au nord de Douaumont. Les Français, complètement étourdis, ne pouvaient résister. Le général qui commandait le secteur et qui allait être relevé quelques jours plus tard ne savait plus où donner de la tête. Les cordmunications avec l'arrière, par la voie ferrée, étaient précaires. Les Français ne disposaient que de la ligne de Bar-le-Duc et encore celle-ci n'avait qu'un débit limité. Avec les forces dont il disposait, le' chef du secteur essaya d'enrayer Favance allemande ; il ne put y parvenir. Les journées des 22, 23 et 24, furent particulièrement angoissantes. Le 25, on apprit la perte de Douaumont et le soir de ce même jour on avait connaissance du fameux télégramme de Guillaume II aux Brandebourgeois. Le Kaiser félicitait ses troupes d'avoir enlevé « la pierre angu-lairé de la plus puissante forteresse du plus redoutable ennemi ». Il avait, d'ailleurs, suivi toutes les péripéties de la bataille d'un observatoire qui lui avait été aménagé sur l'une des jumelles d'Ornes. A côté de lui se tenaient, sûrs du succès, le kronprinz et celui qui avait monté l'affaire, le chef -d'état-major de Fal-kenhayn.C'est dans le même moment qu'arrivaient sur le terrain le général de Cas-ielnau, major général et le général Pé-tain.Après avoir examiné rapidement la situation, le général de Castelnau qui avait pleins pouvoirs confia le commandement des troupes au général Pétain. Celui-ci avisa aussitôt les troupes qui étaient dans la fournaise de sa prise de commandement. Cette nouvelle fut accueillie par tous avec soulagement. On a raconté dernièrement à ce propos une anecdote suggestive.La conversation suivante s'engagea entre le général Pétain et un général qui se trouvait sur le front de bataille. — Allô I aîlo ! C'est moi, Pétain. '— Allo ! allo ! Parfaitement. , — Je prends le commandement. — Tant mieux ! Enfin, nous allons pouvoir sauver la situation. Et, de fait, le général Pétain, sous les yeux attentifs du général de Castelnau, organisa immédiatement la défense de Verdun, cette défense qui restera dans l'histoire comme la chose la plus gigantesque. Le général Pétain fit appeler l'armée de choc qui avait été placée sous ses ordres quelques jours auparavant et la jeta dans la fournaise. Parmi les généraux qui commandaient dans cette armée se trouvait ïe général Nivelle qui, quelques mois plus tard, allait remplacer, à la tête de la 2e armée, le général Pétain, devenu chef des armées du Centre et qui, avant de devenir généralissime» devait nous rendre Vaux, Douaumont et la côte du Poivre. Les armées de Verdun, dans les derniers jours de février, furent ravitaillées grâce à un service d'autos qui fit merveille et qui suppléa au manque de chemins de fer. Quelle différence entre la situation l'année dernière, à cette date du 21 février et ia situation actuelle. Alors, les Allemands étaient pleins d'espoir, ils ne parlaient que de victoires. Leur armée comptait encore de nombreuses unités dont l'entrain n'avait pas faibli, au contraire. En France, le front n'était pa» suffisamment organisé, l'artillerie lourde faisait défaut, l'armée anglaise n'en était encore qu'à sa période évolutionnaire. Aujourd'hui, le front occidental est organisé comme il ne l'a jamais été. L'armée française dispose d'un matériel puissant. L/armée anglaise est forte et a à sa disposition tout ce qui est nécessaire pour venir à bout de la résistance allemande. Les petits combats de l'Ancre l'attestent. De l'autre côté, les Allemands ne parlent plus de victoire, ils réclament la paix et leurs journaux — la Gazette dé Voss au premier rang — ne comptent plus que sur la guerre sous-marine. Or, i| n'est pas douteux que celle-ci ne donne pas et ne saurait donner ce qu'en espèrent les empires centraux. Nos ennemis seront bientôt obligés de déchanter encore quelle nombre des bateaux neutres ou alliés coulés par les pirates, soit assez élevé. La guerre sous-marine n'apportera pas la décision que recherchent l'Allemagne, l'Autriche et leurs vassaux. C'est sur terre que cette décision interviendra et là, pas de doute, Allemands, Autrichiens, Bulgares et Turcs seront battus. Mais,il ne faudrait pas par une offensive trop hâtive, compromettre une situation excellente. Il importe que l'Entente mette tous les atouts dans son jeu. Il faut que l'offensive soit générale et qu'elle soit prise au mo< ment opportun afin que la bête traquée de tous les côtés à la fois ne puisse pas échapper comme elle a pu le faire en 1916 grâce aux efforts mal calculés des Alliés. " * M. DE JUZIERS. ECHOS Le musée de l'armée belge situé à' fei Broiche-à-Œtôtir, à Sainte-Adresse, .dont mous avons annoncé la création enr juillet 1916, vient lie s'.esnriohir de inombreuses 'photographies du front dues au Service photographique de l'armée b&lge de Patrie. Ajoutons que depuis sa .création, le Musée royal de l'armés (belge a reçu cinq mille visiteurs. Distinction ■Le commandant Campeerveux, commissaire militaire de la gare du Havre, en ce moment; .en résidence à Pau pour raisons de santé, a reçu, il y a quelques jours, la croix de (Chevalier de l'ordre de Léopolid, que le gouvernememî belge lui .a décernée poui? services/rendus à l'année «belge. Un phénomène curieux On ia pu faire, l'autre jour, — c'était le 12 février, — au front belge, une constatation bizarre : Il faisait un Iroid de loup, le tapis .de ineige était épais; cependant, on pouvait voir, entre deux foaraquemenS de soldats, par .dessus un -tas de mortier, voffitiger, .danser et bruire une coQanne de moustiques comme aux soirs les pjtus chauids de l'été. Cne école belge en Suisse Grâce aux libéralités de la Fondation Rockfelier et à la ibienvcillaaice du Camitô dia secours aux réfugiés de Foribourg, une écolle îrelge vient de s'ouvrir dans la régira; du Vaud, A Vaubruz.pr&s de Fribourg. 'cde 200 petits réfugiés de ia région de l'Yser, répartis en 5 classes. La Direation pédagogique de l'étabiisse-man-t a. été confiée à Mille de Marès, directrice de l'école moyenne <te l'Etat de Kàerr®. ta garde de l'Yser ^ Une visite â nos soldats dans la plains des Flandres Notre distingué confrère, Louis Bu-mont-Wilden vient de publier dans î'ïfflus-tration {numéro du 18 février)} im très bei article où il met cm. lumière, d propos d'une visite au front fraise, l'hétOîqpue effort de nos soldats. ■Nous sommes heureux de pomoir reproduire ici quelques-runes des pages où tir grand joumnial parisien a rendu wn si bel hommage à notre armée. Au début de S'en article, M. Dusn-onl-Vsil-den rappelle les combats qui se livrèrent en Fiandre d l'auUrninc de 1914 .- La bataille de l'Yser (Du 10 octobre 191-1- au 15 novembre environ, l'invasion allemande, arrêtée une (première _ fois sur la Marne, et dont les forces disloquées par cette magnifique victoire de nos annes, s'étaient ressaisies, suibit, dans les plaines flamandes, un second éohec, non moins sanglant, non. moins décisiif. Sur l'immense front qui s'étend de la chaîne des dunes à la Bassée, cinq corps d'armée alliés, un anglais, quatre français, unis à ce qui restait de j"armée be]tg>e, se maintinrent sur de3 positions improvisées, contre douze à quinze corps d'armée aillemands, sans cesse re-noujveiiiés. C'est ce que l'on appelle assez in> proprement la bataille de l'Yser. lAss&z. improprement : c'est plutôt ia ba- j taille des Flandres qu'il faudrait aire, <*ar / le petit fleuve n'occupe qu'un espace restreint sur le vaste champ de bataille. La bataidîe de l'Yser proprement dite, dont les sang-lântes périnétiea se déroulent ea-

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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