Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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25 februari 1917
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s.n. 1917, 25 Februari. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 20 september 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/k93125rg62/
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23* ANNEE — Série nouvelle — TT S3ff ■"= Xj© Pftiméro 10 Oentime*! (5 Centimes an Froaf) DIMANCHE 25 FEVRIER 1917< RÉDACTION & ADMINISTRATION 93, rut Jean-Jacques-Rousseau, 33 PARI S Téléphone : Gutenberg 139-65 BUREAUX AU HAVRE; 28,,r, ra« de la Bourse - LE HAVRE TÉLÉPHONE : n» 64 BELGE . 1 LONDON OFFICE : 21, PANTON STREET Leicestir Square, S. W. Directeur : FERNAND NEDRAY LE XXE SIÈCLE ABONNEMENTS France...ï. 2fr.S0 pan mois » 7 fh.50 par trlmestr» Angleterre. 2sh. 6d. par mois " . 7 sh, 6 d. partrimsstr* Autres pays 3 fr. — par mois • 9 fr. — par trlmestr* PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Joarnu ou à l'Otîice ae Londres Les petites annonces sont également reçues à la Soelété Européenne d« Publicité, 10, rue de la Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. Quotidien belge paraissant au Havre et à Paris UN Redoutable Danger . La.. Suisse éprouve de plus en plus les inconvénients économiques de la neutre Ai té. L'acquisition du charbon et du ïer o toujours été pour elle., aux termes mêmes de M. W. Martin, dans un article de la >fleivue -politique internationale que nou' •avons résumé et. commenté ici, « le plu> important » et le- plus redoutable » de: . problèmes. L'Allemagne, bien avant la guerre, rno nopolisait, peut-on dire, la fourniture d< ces marchandises, et die s'en servait poui influencer la politique extérieure et inté rieure de la nation. Elle s'opposait notam ment à la misé en œuvre des énergies élec triques que la Confédération lielvétiquf possède en très grand nombre dans se: chutes d'eau, .et dont elle pourrait l'airt le moyen de reconquérir son indépendan te. Depuis deux ans, cette situation n'a faF qu'empirer. La Suisse dépend davantage "de nos ennemis dans la question des com bustîbles; l'Allemagne, tout en ne fournis pant pas — il s'en faut de beaucoup — les B53.000 tonnes par mois — chiffre convenr en septembre dernier— formule sans ces Se et avec succès de nouvelles exigences On a rappelé récemment que la Hollan tfe s'est trouvée maintes fois dans la. né Cessité de passer outre aux interdiction: de l'Angleterre de ravitailler les Empire; centraux, parce qu'elle ne pouvait obtenii que de ceux-ci l'approvisionnement de sei (oyers. »% Les avis paraissent assez partagés sui les moyens de remédier à cette emprise. Les uns — faut-il dire qu'ils sont le; glus nombreux — envisagent avec uni sorte d'angoisse toute "initiative: et s'ahan donnent, sans intelligence et sans volonté Bu cours des événements, autant vaut din à l'absorption et à la mort. D'autres pré eoniêent des ligues de neutres dont l'ae .tion pourtant doit rester inefficace, par ce qu'il leur manquera les moyens di coordonner et de commander les efforts Quelques-uns voient que, pour sauve leur pays, il faut libérer le Rhin, accède: par Anvers à la mer, s'unir aux groupe wnts économiques qui se créent au seii des puissances de l'Entente "il obteni: ainsi de l'Allemagne, sous la pression di la force politique, militaire, dipiomatiqu et financière, le fer, la potasse et le char Taon. Nous n'avons pas à prendre part au: discussions que des peuples indifférent ou amis entament sur ces sujets, mai jnous ne saurions négliger les enseigne ïrtents qui s'en dégagent. Nos ennemis ne le dissimulent pas. I. possession de grandes quantités de houill est un des moyens d'influence intematic nale, d'hégémonie et. de conquête les plu décisifs. En temps de guerre, elle oblig les neuîres d'obéir à celui des belligérant qui leur assure leur provision de combus tibles; en temps de paix, elle permet d diriger ou de paralyser les industries de -peuples voisins. Les Leipiiger Neueste Nachrichlen n îriennent-elles pas de conseiller à leur compatriotes, en termes très pressants l'exploitation à outrance des avantages d tous ordres que leur confèrent les rei sources de leurs imines? « L'Allemagne, d< jt< tentrice d'une denrée indispensable, d< ,k vrait en tirer systématiquement tout 1 »< profit possible. Elle devrait obliger le m acheteurs étrangers à mettre à sa dis « position des ouvriers capables d'aide «_à l'extraction du charbon, et, faute d <i cela, utilisables dans d'autres indus « tries. Elle devrait les obliger aussi d « fournir les wagons et. les locomotive « nécessaires au transport de leurs achats « Les objections mesquines ne sont plu « de mise Let charbon est aussi indisper « sable que le pain quotidien; on insistera *P< et, au besoin, on (fera pression. « ['• i Les lignes qui précèdent formant; un e; «ellent commentaire à celles-ci, que l'a ■peut lire dans le Journal économique d( puissances centrales du 5 janvier et qt -sont de M. Rerthold Nothmann, directe!) ■ nies aciéries de la Haute>-Silésie : « Si 1 Belgique, en raison des Tiégociaticms a paix, devait être évacuée par nous, il cm viendrait néanmoins que l'exportation d fer et du charbon belges ne fit autorisi que d'accord avec les syndicats industrie■ [ d'Allemagne ». Quianri nos ennemis « coi trôleromit » nos marchés de 'Combustible j -ils « cointnilaront » toute la vie de not] :ikation. | Or, ils possèdent actuellement une doc :m«ntation et des moyens d'action tels qu ; pour reprendre les expressions dont se se ! voit la Métropole du 7 février, « not gouvernement lui-mêipe n'en s. jamais pc isédé, m'en possédera pas d'ici longtemps ! Ils viennent d'interrompre l'exploitation 1 ^notre bassin camplnois par l'enlèveme Ides ouvriers et le noyage des puits, <emf Chant ainsi, pour plusieurs années, la. co turrence que nous pourrions faire au bs sin westphalien et nous icomtraignaiït rtnous fourniT enoore chez eux. Nous le achetions en effet, 5.?10 000 t. Et, pour p j qu'ils conservent sur notire réseau fepr jviaire des avantages comme ils en a/vaie «.vant la guerre et qui leur permettaie ;<Le vendre chez nous à meilleur maTché q mos propres extracteurs. ! Ainsi, nous aurions souffert penda (trois ans de ;la plus cruelle des guerrt '[Nous aurions été vainqueuers avec 'des I-Siés qui se dédommageront, non au stop' anais au double, au décuple ou plus e core, de leurs forces et de leUT temps ei iployés. Nous aurions eu les plus bell occasions d'entrer dans un groupement éc ■comique à même de dicter nos volontt Et, parce que certains (auraient eu pe de choisir et d'agir, nous retomberions « vassalité d'hommes que nous exécrons Euffiraitril de s'être battu pour le Dre si l'on ne trouvait pas ensuite toutes s sécurités? N. WALLEZ. ECHOS Pour les familles des Agents de l'État Le roi, sur l<a proposition du Conseil des Ministres, vient 'die signer un arrêté-loi en vertu duquel les veuves >e<t enfanàs des agents de l'Etat non militaires tués par l'ennemi ou décédés des suites de blessutres reçues de l'ennemi obtiendront jusqu'à la conclusion de Ja paix le montant du traitement dont jouissait leur mari ou père i sur les fonds Je l'Etat. i ,c" Commissions militaires ; Le lieutenant-colonel Desmet. est nommé ine»mBTe militaire de la commission permanente de Paris en rémplacement du major Petiitjean. ' Le lieutenant-colonel Delhaise est nommé | membre militaire de la commission per-, manente de Calais en remplacement du colonel Aiiaude-Saint-Martin. Héroïsme civil L'aûibé Lemire, le courageiix et dévoué ; maire d'Hazebrouck, vient d'être nomrnè chevalier de lu Légion d'honneur, en même, temps qu'un certain nombre de maires et sous-préfets des villes du front. Voici le texte de la. citation à laquelle les Belges applaudiront de tout cœur : | M l'abbé Lemire (Jules), maire de la villa . d'Hazebrouck (Nord). « Nommé maire de Ca ville d'Hazebrouck a la veiile des hostilités, avec un Conseil municipal tout nouvellement élu, a assuré d'une laçon remarquable et avec Jtm dé-, vouement* de tous les instants le fonctions nement. des services {municipaux et particulièrement ceux inhérents a l'état de 1 guerre (Comité central d'assis,tance, ves- - tiaire de guerre, caisse de chômage, d'is-■ pensaire pour malades et blessés). Tou-, jours a son poste, par ses actes, ses appels » a la population, a maintenu la confiance et. ! le sang-froid autour de lui aux moments les plus critiques de r invasion et empêché l'exode des habitants. A pris toutes les mesures d'assistance utiles à l'égard des inil-î liers de vréfugiés \«enant des régions envahies du Nord et de la Belgique, dont il a ' ainsll assuré j.es ^besoins, matériels immé- * diats. î EquipemeDt J Tous les officiers belges s'habillent et J s'équipent, à des prix raisonnables chez ' Lévy, 6, boulevard Saint-Martin, à Paris, fournisseur du Ministère des Colonies de "* Belgique. (Visiter ou écrire). 3 Des braves J Un brave soldat diui 9e de 'ligne, Alphonse 3 Mathieu, de Sûre (Luxembourg), blessé en * octobre 1914 à Pervyse d'un éclat d'obus, , vient de -recevoir la décoration militaire ; avec paime et la croix de ■guerre. ' On ne nous -en voudra pas de féliciter » pai-ticulièrement ici ce vaillant qui, depuis 5 qu'il a dû abandonner le service militaire à cause de sa blessure glorieuse, appartient s au personnel de notre administration. Pro-3 ifitons die l'occasion pour associer à ces félicitations, un autre de nos employés, é lui aussi blessé et .décoré de la grande gùer- - Te, R. Ghiot, qui après avoir fait vaillam- - ment son devoir sur l'Yser, sait ajouter à - son travail pas mai de talents de société. e 9 Style administratif r e Certaines personnes — qui ont la vue i- assez fine et du temps à perdre — se sont e amusées, dit le Cri die Paris, à déchiffrer s les caractères microscopiques inscrits sur :. les billets de cinq francs, qui ont été émis s depuis la mobilisation. Ils portent la men- - itdon suivante : « L'anticte 139 du Code Pénal punit des travaux forcés à perpétuité oeux qui auront contrefait ou. falsifié les billets dte ban-que autorisés par la loi, ainsi que 'ceux n qui auront fait usage de ces billets. '' Les deux derniers mots ne peuvent dési-d gner en bon français que « les billets au» r torisée par la loi », les seuls dont il ait 0 été question dans cette note commiina/Joire. ,e II s'ensuit que le fait d'effectuer un paie-l" ment en coupures légales de cinq francs u vous expose aux rigueurs du bagne. Que e de força® sans le savoir! s Cette rédaction saugrenue n'est qu'une l" abréviation malheureuse die celle .qui figure sut les billets de vingt francs et qui me- 10 nace des (travaux forcés ceux qui auront fait usage des « billefe contrefaite ou faj- x~ sifiés ». e, r- Quanti aux coupures de dix francs, elles re portent, en caractères lisibles, cette brèvs s- indication : « Le contrefacteur sera ipun] ». de travaux porcés à perpédJuité ». le ii C'était bien simple, remarque le Cr, at de Paris, mais il fallait la prouver ! » ê- Nous sera-t-il permis de remarquer qœ n- les petits Belges ont trouvé cela depuis s- longtemps?... à ir "" Comme dans les romans nt On vient de célébrer à Londres, te ma nt riage de Mlle Gertrude Hancock ave( le1 M. Edouard Newhouse, chef du départe ment des travaux publics à Hongkong. Les nt époux avaient fait connaissance dans tdét ■s. eirconstances tragiques : -voyageant à bort il- d'un vapeur qui fut torpillé par un sous e, marin, M. Newhouse sauva la vie à Mll< n- Hancoclc. n- Cela a été raconté déjà Ibien des fois., es dans les romans anglais. Cette fois, c'es o- « arrivé' » pour de bon. 'S. sn Recherche ! lit Foulon Henri, de Renais, recherché pa: es un ide ses compatriotes, est prié d'écrir< à M. de Dorlodot, 4, Priory Gsurdens, Fol kestone (Angleterre). POUR L HISTOIRE DE L4 GUERRE LES ALLEMANDS ent ouvert les hostilités en Afrique dés le T Août 1914! Aveux formels d'officiers et sons-officiers boches Les Allemands ont prétendu jusqu'ici qu'ils avaient été entraînés malgré eux dans une guerre africaine et que leur désir formel avait toujours été d'éviter toute conflagration dans le Bassin conventionnel du Congo. Ceite affirmation pourra désormais être classée dans la catégorie de celles qui ont voulu faire croire que c'est la Belgique qui a voulu la guerre contre l'Allemagne ! Non seulement, les Allemands ont provoqué la-guerre en Afrique, mais ils font déchaînée dès le 1er août 1914. La chose pourrait paraître incroyable, si elle n'était pas attestée par les notes prises par les Allemands euxrmèmes et confirmées par eux dans des déclarations recueillies sous la foi du serment. Par le steamer Anversville, sont arrivés à La Pallice, il. y a une dizaine de jours, cle nombreux prisonniers faits par les Belges dans l'Est africain et notamment à Tabora. Parmi ces prisonniers figurent de nombreux officiers et marins du Kœnigsberg — le bateau dont les canons servirent dans la campagne contre les Alliés — et, entre autres, le capitaine-lieutenant Schreiber. Les carnets trouvés sur les prisonniers attestent les faits suivants qui, tous, ont été reconnus rigoureusement exacts par les prisonniers interrogés. Le 1" août 1914,1e croiseur Kœnigsberg se trouvant à Dar-Es-Salam, se préparait à prendre la mer, lorsqu'il rencontra un bateau-marchand de la Deutsche Africa-Line, venant d'Aden et lui intima aussitôt l'ordre de reprendre la route de Dar-Es-Sîiiam. ' ; L'état préparatif de guerre — «Kriegsge-faxzustand » — venait, en efTet, d'être proclamé, et aussitôt les gens du Kœnigsberg se mirent à agir comme si la guerre était déclarée. Trouvant sur leur route un charbonnier anglais portant du charbon à destination de la.flotte, ils le capturèrent, lui donnèrent un équipage de prise et s'emparèrent de son Code de T. S. F. Puis, au moyen de ce Code, ils firent savoir aussitôt au croiseur anglais Pega-sus qu'il ait à rentrer sur l'heure à Zanzibar, afin d'y nettoyer sa carène et faire divers travaux destinés à le rendre momentanément inutilisable. Recevant pareil ordre en un langage qu'il ne pouvait soupçonner en possession de l'ennemi, le Pégasns s'empressa de regagner Zanzibar. Il y était installé et en plein nettoyage lorsque le Kœnigsberg s'amena le "9 août, et se mit à le bombarder, démolissant le navire et tuant plus de trois cents hommes de l'équipage surpris par ce coup de traîtrise tout à fait boche. La flotte Britannique ne tarda toutefois pas à survenir et le Kœnigsberg n'eut que le temps d'aller se réfugier dans la P,uligi — tentant ainsi de se sauver et réussissant — grâce à un stratagème — à trouver le temps nécessaire pour débarquer ses canons et ses munitions. Dans un marais voisin de la rivière, l'équipage avait érigé deux grands mâts simulant le bateau sur lequel les Anglais tirèrent quelque temps. Mais ils ne tardèrent pas à découvrir le croiseur dont bientôt il ne resta plus rien. Cependant, une partie de l'équipage avec des hommes ae la canonnière sta-tionnaire Moewe, se dirigeaient vers Udjidji — où ils se trouvaient dès le 8 — et entamaient aussitôt la campagne contre le Congo belge. A cette date, la guerre était si peu déclarée que le drapeau belge flottait encore sur le consulat belge à Dar-Es-Salam. C'est cependant le 8 août que le l'on Wissmann arriva avec mission d'aller détruire le Delcommune, bateau belge du lac Tanganyka et de Êombarder la côte belge. Tous ces faits sont notés avec précision dans les carnets des officiers et sous-officiers allemands prisonniers et ont été reconnus strictement exacts par eux. <i Nous piratons », dit le carnet de bord d'un d'entre eux qui ajoute : « C'est une vie très agréable que cette vie de 1 pirate. On descend à terre, on va piller dans les magasins... Les Belges ont du si bon Champagne I »... A en croire les prisonniers, les civils et le gouverneur Schnei, notamment, auraient voulu neutraliser la colonie. C'est ; ainsi que, tout d'abord, Dar-Es-Salam fut déclarée ville ouverte. Mais les militaires ne voulurent rien entendre, et le 7 août le commandant von Prinz. de sa propre autorité, allait attaquer les Anglais à Tave et que von Wissen, dans les mêmes conditions, allait attaquer les Belges sui , le Tanganyka. Toutefois, le gouverneur Schnei se convertit très vite ; le 22 août, lorsqu'au ' riva la nouvelle de l'entrée des Allemand! | à Bruxelles, un « Bierabend » eut lieu e! 1 Schnei y déclara que le Congo belge allait être pris et le conseiller intime Bran. '' denburg fut désigné et officieusemen! présenté comme le futur gouverneur aile mand du Congo belge ! Tels sont les faits reconnus, avec le: détails les plus précis, par l'unanimitf des prisonniers boches. Il est superflu d'insister sur le joui qu'ils jettent sur l'attitude des Allemand: en Afrique. Là aussi, les Allemands ont provoqua ' la guerre et attaqué contrairement : ■ toutes les lois et à toutes les conventions tions. û AUTOUR DE KUT-EL4MARA LES AU PRENNENT deux lignes de tranchées au nard du Tigre Londres, 84 février. — (Officiel). — De» puis te déblaiement de la boucle de Dahra, nous ccmcentrons nos efforts sur la prise de Sanna-i*Yat, sur la rvoe gauche du Tigre, à l'est de KuUel'Amara. Depuis le 17 février, jour de l'échec de Tiotre attaque, nenis canannions quotidien-nement et systématiquement et préparions usrixe nouvelle attaque qui, déclen-chée le 22 févriery nous a donné deux lignes de tranchées à l'extrémité sud de la position où nous nous sommes cc/nsolidès. Le combat continue. Le débordement du Tigre, à la suite de fortes, ■pluies, gêne les opérations et rend quelque peu. difficile le ravitaillement sur la rive gauche. LES TURCS EN AVEU •Genève, 24 février. — Les Turcs avouent implicitement leur échec sérieux du 23 février. Ils disent que le 12 février, après une violente préparation d'artillerie, l'ennemi a effectué avec quatre brigades une attaque contre leurs positions de FeOla-hie. fe'n combat s'est déroulé sur ce point avec une extrême violence. L'émulation patriotique est grande parmi les jeunes gens en Belgique et il n'est pas de moyens auxquels ils n'aient recours pour rejoindre l'armée. le mmm vote 13 milliards de marKs pour la perie On mande de Berlin à Genève que le (Reichstag a voté en première, deuxième et ■troisième lecture des crédits de guerre _ > 'élevaxKl à 15. ïHiUiards de marks.demandés pal' 5e gouYeS-tiecmecnt. A ce propos, M. de Rœdern, sous-se'cré- , îadre d'Etat à l'Office imjpérial du Trésor, ; a prononcé un 'discours dans lequel il' est ! revenu sur la nécessité pour l'Allemagne de recourir à la guerre sous-marine en présence du refus par les Alliés d'accepter Oes propositions de paix des empires du •centre. IMativemeot auix impôts demandés, M. de Rœdern a dit : Le budget contient des projets d'impôts qui comportent pour l'année prochaine la somme de 1.250 millions de marks et font prévoir, en outre, une augmentation de la taxe suir les bénéfices de guerre. D'autre part, nous demandons un crédit de guerre plus élevé que tous ceux que nous avons réclamés jusqu'à présent : à savoir un cré-d!t de 15 milliards de marks. » Les membres de l'union socialiste du travail ont voté contre les crédits. [L'ESPIONNAGE ALLEMAND A CARTHA6ÈNE Les fléoouveites laites causent uns vive émotion en Espagne Madrid1, 24- février. — L'affaire d'espionnage de Cairthagène continue à provoquer la plus vive émotion. Le Correspondencia die Espana ne cite pas moins «e douze ordres de faits qui confirment; la gravité de cette affaire. Ce sonit. : 1" La découverte à Carthagène d'un dépôt dont l'accès était défendu par une chaîne de cent mètaies de long, aboutissant au rivage ©t océpéré par dieux .bouées; 2" La découverte d'un dépôt à deux usa-ges devant eeirvir à recevoir les produits espagnols utiles aux submersibles aile-.mamds et les produits allemands destinés aux Alïksnanids opérant en Espagne; S" La découverte de plusieurs baïïote vo-lvumàneus entourés 'de toile goudronnée, qu'une corde reliait à la chaîne. 4° La certitude que l'Allemagne envole par ce moyen des produits ohimicmes, des correspondances, de® ooupui-es. de journaux, etc.; 5» Que d'Espagne étaient envoyés des explosifs, de la gazoline, de la graisse, 'Oes vivres et des corresponidances; G° Que pendant la nuit des membres des équipages 'des sous-maiins venaient à terre et s'entretenaient avec des individus habitant Carthagène où venus de Madrid; 7" Découverte de nombreux ballots de grande dimension par une canonnière espagnole;8° Le fait qu'un ballot contenait 12 caisses dont 11 étaient fermées et une ouverte; 9° Le fait que la oaisse ouverte contenait des correspondances pour l'ambassadeur allemand, à Madrid et pour les com-! suis allemands îi Saragosse, Bilbao, Barcelone, etc...; ; 10° tes caisses contenaient des articles : de journaux; 11" Des onze autres caisses fermées, quatre étalent rouges, quatre gris-ïoncé et ; trois couleur claire. La première portait la marque C. 3 et'la seconde A. 4; s 12° En raison de la gravité de cette dé-1 couverte, le prétendu Américain Wood, qui . (avait été remis en "liberté, a été arrêté de nouveau. Pour nos Soldats permissionnaires Nous apprenons avec plaisir que notre requête en faveur de la gratuité du transport des soldats permissionnaires n'a pas été tout à l'ail vaine. Au cours d'une conversation avec AI' Brunet, président du Foyer du Soldat, qui s'était fait, lui aussi, l'Interprète de nos braves, le ministre de la Guerre a, nous dit-on, laissé entendre que nos soldats sans ressources suffi santés jouiraient de la gratuité du transport pour deux permissions par an. C'est uae première satisfaction et nous sommes heureux de pouvoir annoncer cette bonne nouvelle. Cependant, M. de Eroqueville ne nous en voudra pas d'insister en faveur d'un règlement plus large de celte question si importante pour nos soldats. L'octroi de permissions tous les quatre mois a été décidé récemment par un ordre inspiré du règlement français et cette mesure a été saluée avec joie Dar toute l'armée. Il serait fâcheux que le bénéfice en fût réservé aux soldats jouissant de ressources particulières et qu'il n'y eût en réalité de permissions que tous les six mois pour ceux qui ont précisément le plus besoin d'un peu de réconfort. Ce n'est, de leur part, l'aire preuve ni de mauvais esprit, ni de jalousie de réclamer une faveur dont jouissent leurs camarades français. Aussi, espérons-nous encore que la mesure annoncée par le ministre de la Guerre n'est qu'un premier pas vers le rétablissement de la gratuité du transport accueilli, il y a quelques mois, avec tant de liesse dans les tranchées de l'Yser. Si cette gratuité a donné lieu à des abus, il doit être possible de les éviter sans priver des braves gens qui risquent leur vie à toute heure pour le pays, de la seule joie qui leur reste. -Si c'est, par h .saru, une question d'argent, elle ne paraît pas aoh plus insoluble. Nous supposons que les compagnies de chemins de fer font paver le transport de nos soldats dans les mêmes conditions que celui des soldats français et anglais, mais la dépense qui en résulte ne doit pas, nous sem-lile-t-il, faire hésiter le gouvernement. ^Personne n'oserait, après la guerre, lui en faire grief et si des économies s'imposent en ce moment,c'est ailleurs qu'il faut les faire. Nous comptons pour voir régler cette question à la satisfaction des intéressés sur le bon cœur et le bon sens de ceux qui ont charge de la résoudre Nous avons confiance de n'être pas déçus." Sur le front belge (Communiqué hebdomadaire) Entravée par le temps couvert et brumeux, l'action de l'artillerie a été moins intense au cours de la semaine écoulée. L'observation des tirs a été impossible. A plusieurs reprises, des partis de reconnaissance allemands, tant dans le secteur sud de Steenstraete que vers la Maison du Passeur ont tenté de s'approcher des postes avancés. Chaque fois, l'ennemi a été repoussé par la grenade ou par le feu. Aucun événement important à signaler. LA IMOUBE DE LA JEUNESSE BELGE SoiiiHî m jeit! finillûis a ieW filés Nous avons cité déjà qutiqués trdiùj de l'ingéniosité, du courage, de l'obstination de certains de ces héroïques jeunes gcris et l'on apprendra avec plaisir que l'Etat-major de l'Armée a décidé do colligor les récits des aventures de ceux qui ont ainsi franchi la frontière pour 'sa "faire un recueil de la bravoure belge. Parmi ces récits, il n'en est guère qui dépasseront, en aadace, en volonté et en i'-ang-j'rc.iJ l'odyss.âe . du jeune Rhilipps V..., qui rient d'arriver de Bruxelles 0.0 Havre., , , Après trois vaines tentatives de départ, dont une en'groupe, notre jeune homme ne se tint pas pour battu. Et c'est seul, sans guide, alors que tous lui déconseil. laienj de tenter laiventure, qu'il quitta Bruxelles le 1er janvier dernier. Pour arriver au port, il a fait preuve d'une vaillance vraiment peu commune et qui montre quelle, trempe la guerre aura donné à notre jeunesse. Il avait pour tout bagage, une petite carte du Touring-Club, une boussole, trois paquets de ohoccïat et... un parapluie campagnard, acheté en cours de route à une paysanne ! Arrivé à Nivelles en tramway vicinal, il décida de faire à pied le reste de la route qui devait le mener en Hollande. Nous nç ferons pas aux Boches le plaisir de leui indiquer quelle route il suivit; il suffira pour nos lecteurs de savoir que malgré la neige qui tombait, il se mit en marche. Et, bravement, sans avoir pu se reposer, un instant, — le moindre arrêt, c'était l'ensevelissement sous la neige, — pendant deui jours et deux nuits, dont trente-six heures à travers une forêt, il marcha ! A certain moment, il lui sembla, datis les profondeurs de la l'orêt, qu'il étail suivi. Pas une seconde, il ne songea que c{ pût être quelque loup ou quelque sanglier et, anec la belle témérité de son âge, pjettSiod-jtu-eo ainosnanra un.p -euu-e.s p qu'il avait en poche !... Ce n'était, par bonheur, qu'une fausse alerte et il put continuer sa route sain el sauf.' De teœpr > antre, quand 3? faim le.tf" lonnait, 11 grignotait une tablette de son chocolat, et, d'un peu de la neige qui tombait en épais flocons, et qu'il faisaii fondre dans le creux de la main, il étan-chait sa soif. , Ainsi il marcha, le vaillant enfant, jusqu'au moment où il arriva à la frontière hollandaise, ayant traversé trois rivières et deux grands marais ! Il était épuisé, à bout de souffle, à demi-mort.De braves gens le recueillirent alors et lui donnèrent, un lit. Il y dormit dix-huit heures d'affilée; puis, après qu'on lui eût massé les jambes et les pieds enflés car la fatigue, il alla se présenter aux autorités consulaires belges... De Hollande, il passa bientôt en Angleterre, et le voici, .maintenant au camp da . . „ n'ayant qu'un désir, une idée : pouv oir aller "bien rite au front ! L'héroïsme de cette jeunesse est magnifique de sérénité souriante et de modestie parfaite. En faisant le récit de son émou-vante équipée, le jeune Philippe V... dé-clare qu'il n'a rien accompli d'extraordinaire et qu'il y en a qui ont eu bien plus de difficultés à vaincre que lui 1 Ui ÉipMe taçsis bombarde les us» de Brie] Paris, 24 février. Un de nos dirigeables a bombardé, au cours de la nuit, des usines en activité dans la région de Sriey et est rentré sans incident à son port d'attache. Quatre cents kilos de projectiles ont été lancés par nos avions sur les bivouacs allemands de la forêt de Spincourt. Le Cardinal Mercier contre îes barbares S. G. Mgr Rumeau, évêque d'Angers, a bien voulu nous exprimer se-: félicitations et nous commander cinquante exemplaires de notre petr volume. ■ La « Semaine religieuse de Paris » et la « Semaine religieuse de Lavai» ont recommandé notre ouvrage à leurs lecteurs et en ont souhaité une très large diffusion. Nous remercions vivement tous ceux qui veulent bien y aider et nous les prions de croire que tous les catholiques belges sont sensibles aux témoignages de sympathie qu'ils adressent à cette occasion à notre pays et à son illustre primat. .... Rappelons que le volume contenant les lettres, documents et protestations du cardinal Mercier sera mis en vente dans nos bureaux à 1 fr. l'exemplaire; 75 francs le 100 jusqu'à 1.000 exemplaires ; 65 francs le 100 au del« de 1.000 exemplaires; 60 francs le 100 pour les commandes plus importantes Pour l'Angleterre, s'adresser à l'Office de Londres, 21, Panton fctreet Londres, S. W. Envois franco aux prix suivants : 1 exemplaire 1 sh.; liv. st 3 le cent jusqu'à 1.000 exemplaires ; liv. st- 2.15 le cent, au delà de 1.000 exem< plaires ; liv. st. 2.10 le cent pour les commandes plus importantes. En même temps que notre édition populaire, nous recommandons à nos lecteurs un beau volume in-12 : « Per Crucem ad Lucem » ou les éditeurs Bloud et Gay viennent de réunir sous une forme très soignée les lettres pas torales, discours et allocutions du cardinal Mercier. Ce volume de 336 pages honoré d'une préface de Mgr A. Baudrillar^ recteur de l'Institut catholique de Paris, est mis en vente an pris de », fr. 5lt.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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