Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 18 Mei. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 05 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/4j09w09w1m/
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2 0e ANNÉE. — Série nouvelle. — N° 187' Le numéro ; 10 Centimes (5 Mardi 18 Mai 1915 t.»ii i - ifrwtîrr ^ 7 :n_r. rsai RÉDACTION & ADMINISTRATION fgto ne de la Bourse — LE HAYRG Téléphone : Le Havre n-14.05 festin : FEEHÂHD BSURA7 Tontes tes communications concernant la rédaction doivent être adressées aSl",rue de la Bourse, Le Havre. LQNDON OFFICE: 21sPanton Street (Broadmead House) LE XX e SIÉCLE ABONNEMENTS Franoo 2 fp. 50 par mois. » 7 fr. 50 pap trimsstp® Hors France.. 3 fp. » pap mois. » ..9 fp. » pap tPlmsstPô Angleterre.... 2 sh. 6 cl. pan mois. » «... 7 sh. 6 d. par trimestre PUBLICITÉ Correspondance de réfugiés et communications personnelles : Sup le Continent: Les 3 lignes O fp. 50 La ligne supplémentaire 0 fp. 25 Angleterre: la ligne 3 d. Quotidien beloe paraissant au Havre Vers le dénouement I En Italie L'événement clu jour est l'heureux dénouement de la crise italienne, qui a été connu à Paris diimoinche — jouir de la fôte de Jeanne d'Arc,— une «peu avant le lever du soleil. Contrairement à ce qu'avaient annoncé, «samedi-, plusieurs diépôdj-es de Rome, le roi {l'Italie a refusé la démission de M. Salandra et de ses collègues. « Le ministère reste au pouvoir et poursuit sa poli-tique avec l'approbation du roi », d!it le télégramme •qui en ap'porte la nouvelle. Dans ces con<li- liions, l intervention de l'Italie* réclamée ® [par le sentiment populaire, d'un bout à l'au- (l tro <d'e la péninsule, au cours de manifesta- tions dont la spontanéité et l'effervescence n .ont étonné les plus optimistes, n'est plus qu'une question d'heures. Le roi, le gouver- J( cernent et le peuple italiens ont, donc fini 11 par avoir raison de l'étrange coalition parle- 11 mentaire qui s'était flattée de dicter la loi c à la nation italienne. Cette conspiration de u (Couloirs ou, si vous voulez, de coulisses, v qui pci; iiii't à un ambassadeur étranger de ç reniporu'r une victoire d'ailleurs passagère sur un gouvernement aussi légal que natio- 1< mal est sans exemple, croyons-nous, dans e l'histoire parlementaire. El'le n'aura servi, e ©n rendant publique la formelle dénoncia- s lion de la Triple-Alliance, qu'à rendre l'in- a iervention italienne plus inévitable s'il se v (peut et. d'ans tous les cas plus prochaine. 1 Délivrée par la volonté de son roi de la a •tutelle où prétendait la placer M. le prince c île Biilow, l'Italie s'engage donc résolument f dans la voie où l'appelaient son destin et ses c intérêts les plus évidents. Ce n'est pas elle s qui a rompu le traité qui la liait,depuis 1882, c aux deux empires du centre, mais bien ses c deux alliés qui, en déchaînant la guerre sans y •la confier ni même la prévenir, l'ont <i •écartée, exclue môme de leur alliance, en L, même temps qu'ils -donnaient par le fait S même son véritable caractère à cette guerre c d'agression. Ce à quoi ne l'obligeait pas son c lenpia.gement contractuel, l'Allemagne et l d'Autriche ont d'abord essayé de l'obtenir j de sa bonne volonté, au mépris de ses inté- i réU et de son avenir. Puis on a vu s'ouvrir t cette ère de stupéfiants marchandages dont t fle prince de Biilow n'a pas craint de se faire i •le courtier. A présent, c'est fini. Le sort en est jeté ; le Rubicon est franchi ; l'Italie ne i mouvait consentir à ce que l'Europe de de- c main, qui sera refaite par les Alliés victo- f rieux, le soit sans elle et en dehors d'elle, g /peuf.-ùtrc même à son détriment. A rester c îne<U:\>ro clans v*n cambnl. nù la _Fort.uop s est f iQ'd'ià prononcée plus qu'à demi', l'Italie s'ex- ] iposait h déchoir, quel que fût le sort des t armes, de son rang de grande puissance, { peut-être à perdre le fruit d'un demi-siècle £ d'efforts et de combats. j Le lion sens et le bon droit sont pour elle, j Demain, tout à l'heure peut-être, la colère , de la presse d'Outre-Rhin- nous donnera une c idée de la consternation où l'intervention de t l'Italie aura jeté le peuple allemand, à qui i l'on avait promis une marche triomphale de , deux, trois mois au plus, et qui halète au- , jourd'hui sous les coups de se_s ennemis. Le peuole allemand est victime, une Dois c «te plus, de l'orgueilte-use mentalité que iui «Mit fa-hi-iunée se» savants, ses écrivains, ses j -con.ductei.a-s, à quelque religion et à q-uelque f classe qu'ils appartiennent. Assurément, le \ prince de Biilow est un habile homme. Mais j son kcl-i ssal orgueil, en lui faisant dépasser ( la mesuré, a frappé sa diplomatie de stéri- t lité. si son intrigue du 12 mai avait eu un lendemain, il apparaissait aux yeux du ( monde comme le maître de l'Italie, placée ( kJiu coup, comme une autre Turquie, sou-s le ( protectorat de l'empire allemand. Comment ce diplomate émérite, et qui paisse çotar bien , acon-naltre l'Italie, n'a-t-il pas senti eu e sa < victoire ne ferait que précipiter et aggraver ( ja liélfaitei'? La nation italienne n'a pas ,-voulu 0-u.e M. de Biilow et Guillaume II régnc-iit sur elle : voilà tout le secret (Je la idéi'a-ile de l'ambassadeur allemand et do la revanche du cabinet Salandra. Knx Etats-Culs ' Sans vouloir exagérer le nombre et la ■gravité des périls qui menacent l'Allemagne, « il est. permis---die dire que la note adressée & Ber'in par le président des Etats-Unis lui ' crée un très sérieux embarras. Si la forme « de ce document est parfaitement courtoise, c Je ton Oïl cs-t ferme. M. WAlson pose une c. question précise, et qui ne saura» so-uffrir « de réponse équivoque ou dilatoire. L'Aile- « mMae vc.a-t-elle prendre l'engagement die e ne plus couler sans avertissement préalable v îles -navire-- marchands des-nation® neutres? n Sa répuiwc ne peut être qu'un oui ou un non. w Si c est ouï, quelle défaite, qpelie humilia- c tiom I Si c'est non, Dieu sait juisqu'où l'cupi-nion américaine demandera à son gou.ver- e menient ct'aller ! ? Les arrogantes apologies publiées par la n presse allemande après le meurtre des passagers cïu Lusilcinia ont produit aux Etats- n iUiSs l'effet de l'huile sur le feu. Quand les t Citoyens américains ont vu la Neue Frète f press l'ailler ignoblement — c'est le mot — r ton n-H'el-le a osé appeler le snobisme du mit é WoiSmire VandA qu'elle accusait de s -s'être embarqué par désir d onginuhité et -pa-sàon de réclame, ils ont commence, a réa- > liseï- enfin ce que c'est que la barbarie aile- J, mande. On annonce que plusieurs milli-ar-daiires o-nsé-i icai-ns offrent il prés-ent aux Alliés autant d'argent qu'il en faudra pour achever la victoire."Qu-and ils liront dans la Post ^ de Berlin que « la vie d'un soldat allemand lest plus chère aux yeux des Allemands que t lie Lusitania avec tous s-es passagers- et que Ha catliédrate de Reims», ils éprouveront, . iil n'en faut pas. douter, tous les sentiments de l'honnête et pacifique citoyen qui finit rauand même par décrocher son fusil pour _ niiéibarrasser le pays d un bandit ou d une toéte féroce. ,,, . t A part les feuilles rédigées en Allemand, . taule la presse des Etats-Unis est mainte-n.mt contre l'Allemagne. Encore la plus înijrarfan-te a-t-clle déclaré que, en cas de guerre, toute la nation, eonune un seul liommè, suivrait le président. ^ ^ e —^ ï — La colonie russe a fêté, Êi Paris, les TO ans de M. Metchnifcoff. Une réception a vu lieu - l'Institut Pasteur. ' — Un antiquaire parisien-, M. William- I son, a disparu dans la catastropne du I vsi- c lama II raoporlait à Paris une « Sainte- a Famiiite n de" Eubens, achetée 100,000 fr. s LES BATAILLES DE FLANDRE ET D'ARTOIS DO ï ^ Les succès des Alliés f fa Lundli, midi. ét Les événements en Flandre et en Artois ont été tels et si précipités en ces derniers jours ,re que, malgré la précision die détail et la clarté des longs communiqués-, on court risque de p( ne s'y point retrouver si on n'étudie la carte, Le théâtre de la bataille en Flandre es t tou- te jours Yiprcs et ses al-cn-tours. Depuis trois semaines, Ypres est un cratère et, de la cité in- oc fortunée, il ne reste guère que des débris cal- r£ cinés. Mai-s qui est maître d'Ypres est maître de tout l'év-entail de six chaussées q-uii s'ou- „. vre sur la rive gauche de l'Y-perlée. La prin- jj, cipaile -de ces chaussées pour l'oifensive al- a, leman-de est la girand'route de Poperinghe à. ^ la cûte française. Le jeu de guerre a donc été extraordinairement serré au saillant d'Ypres <=! et nous ga-gn-ons à. nouveau la partie. Au j, sud, sur l'écueil de la cote 00, la ruée des B£ assauts ennemis est venue se briser à nou- ];i veau et il parait bien que l'emprise britan- fr nique sur ce point s'est encore renforcée après de fougueux combats à l'arme blan- § che. A l'est, les offensives ennemies ont été fauchées par les puissantes lignes de repli F occupées maintenant par les troupes anglai- | ses et canadiennes. Mais où les derniers M combats nous ont valu les pl-usbeaux succès, |j c'est au nord du saillant où, *£f urne seule vigoureuse pous-sée, nous avons, suir la rive droite de l'Yperlée, dégagé Het Sas, et, sur la rive gauche, pris toute la tète-de-pont de Steenetraete. Comme on le sait, le gros de ce village est sur la rive droite, mais quelques-unes de ses maisons sont bâties sur c l'autre rive, le long de la route qui mène à Lizerne, et c'était autour de ce pâté -de fermes et de métairies que les Allemands s'étaient puissamment -retranchés. Leur retraite a été si rapide qu'ils ont laissé six mitrailleuses et lance-bombes- entre nos mains. Si îles affaires -sont bonnes en Flandre p telge, elles sont excellentes en Flandre frnn- h çaise et en Artois. L'armée britannique brû- p, lait du désir de racheter l'in-s-uccès relatif de ci sa dernière offensive qui s'était disloquée si our l'oi'gaiirSiniiVvn rl/'fo«jxçLU/» .nnniPmip ail/1 V3- ■»: fou du canpn n'avait pas suffis animent hou- cl leversée. Alors que, la semaine passée, l'attaque britannique, débouchant de Lavéntie, la avait marché vers Bois-Grenier, Fromelles u et Aubcirs, l'ouest de Lille, cette fois c'est d plus -au sud, dans le secteur de La Bassée V (sud-ouest de Lille) que les vagues britan- ri •niques déferlent vers les digues ailleman- L des. Elles ont submerge déjà des ldlomètres de tranchées et menacent La Quinque-Rue et si Richebourg-l'Avoué. Ces deux villages couvrent la grande chaussée qui relie du nord ?? au sud Aimen,bières à La Bassée, Lens et $, Arras et constitue une artère de communi- d cation de toute importance pour l'ennemi. ti C'est vers cette chaussée aussi qu'entre c< Lens efc Ai-ras se ])orte l'admiraMe effort c< français qui se développe dans les conditions le les plus heureuses des pentes de N. D. de Lorette jusqu'à Neuville-Saint-Vaast, tenant déjà toutes les avancées de la grosse agglomération houilllèine de Lens-Liéviu. 8 Ce qu'il convient de marquer dans tous ces combats heureux, comme aussi dans ceux qui ont pour scène d'action' la Champagne, c'est le nombre important de soldats et d'officiers allemands faits prisonniers. Sans vou- f; loir en exagérer la portée, oe fait dénonce f, chez l'ennemi un symptôme de démoralisa- j, lion. Or, nulle gangrène ne se propage plus {-t rapidement. a Pau! Grokaert. —o— Aa gaillâst d'îpros RÉGÎT DU (( TEMOIN OCULAI^S » Le « Témoin oculaire » rend compte d'une attaque faite le 10 mai au saillant d'Ypres pa'r les Allemands, qui employèrent encore leurs cylindres de gaz et, protégés par des nuages opiaques, avancèrent contre les tranchées anglaises, où ils croyaient trouver des soldats morts ou suffoqués. Malheureusement pour eux, les Anglais, munis d'appareils protecteurs, étaient, au contraire, on ne peut plus vivants. L'infanterie anglaise ouvrit soudainement un feu rapide de fusils et de mitrailleuses, obligeant l'ennemi à se coucher.Les canons ennemis arrosèrent les lignes ennemies d'un feu violent. Le terrain, en quelques instants, fut couvert d'Allemands morts ou mourants. Un Allemand, revêtu d'un uniforme de highlander, essaya Vainement de faire arrêter le feu, mais la ruse fut déjouée. Les Allemands sur un point seulement réussirent à gagner une partie de la position anglaise qu'ils furent obligés d'évacuer par suite des gaz. lesdg^jr^isfiroallgmiFJss La Haye, 16 mai. — Le a Berliner Tage-blat » du 29 avril fait connaître <jue la revision des hommes du landsturm non instruits (l" et 2" bans); Agés de 36 à 45 ans, a commencé à Berlin le 3 mai; les opérations doivent durer six semaines. A Char-lottenburg, la revision des mêmes a commencé également le 3 mai et doit durer jusqu'au 0 juin. Les appels dans le Brandebourg ayant été jusqu'à présent plus tardifs que dans les autres provinces de l'empire, on peut en conclure qu'au début de juin tous les Allemands non instruits des 1™ et 2° bans de landsturm auront passé le conseil de revision et pourront être progressivement appelés sous les dmpeaux. Ces dernières classes du landsturm représentent, avec les classes 1916 et 1917 non encore appelées, les dernières ressources de recrutement dont l'Allemagne peut disposer. Elles comportent en particulier des classes d'hommes âgés (non instruits du landsturm 2" ban) de valeur physique médiocre, auxquels il semblait qu'on ne do-viait jamais avoir recours pour le service armé. ! U REINE ELISABETH DANS LES TRAKCHEES Une jolie anecdote a été racontée par sir Cecàl Hertslet, consul général britannique à . Anvers, au cours d'un discours qu'ii a pro- 1 noncé samedi soir à Eastbu-me. j C'était pendant la récente visite de la reine des Belges dons les tranc!hée& belges sur l'Yser. Les hommes d'une de ces tranchées n'avaient pas reconnu la royale visiteuse et l'un d'eux disait : « Passez en avant-, Madame, et faites comme si vous étiez chez vous! » Un autre lui fit remarquer que l'endroit . était très dangereux. ' « Pas pour moi, je suis si petite! » dit la » reine en riant. ® Un soldat prit alors un sac, le mit sur la pente de la tranchée. La reine s'y assit et se mit à distribuer du chocolat et des cigaret-;■ tes, riant des propos gais» des- soldats. En ce moment, un officier survint: et reconnaissant la souveraine, s'écria : « Oh! la ■' reine ! n e Tous les soldais se levèrent comme mus ' par un ressort et se mirent dans la position ~ du «-Garde vous », tandis que la reine, ■" après leur avoir souhaité bonne chance, quit- 2 tait -la tranchée. ® Sur le sac qui lui servait de siège les sol-= cats ont peint cette inscription : « La place de repos de la reine » et le soldat auquel le sac appartient, à qui on demandait s'il voulait le vendre, répondit : n Pas pour 100,000 1_ francs ! » e ' . T : '! BUSSE Gmuniqué effîeifl français Paris, 17 mai, li h. 45. DANS LA REGION DE HET SAS, nos progrès ont continué. Nous avons enlevé, hier soir, une maison fortement organisée par l'ennemi et dépassé, sur la rive Est du canal, la première ligne allemande, en faisant 145 prisonniers et en prenant riuatre M&wii/mceje rr.»- ■ complètement, échoué. Bien de nouveau AV NORD D'ARRAS, où la ffluie a recommencé à tomber, si ce n'est une lutte extrêmement violente d'artillerie dans la région de Nolre-Dame-de-Lorelle et l'échec sanglant infligé dans cette même région à quatre contre-altaques allemandes. L'ennemi a subi de lourdes vertes. SUR LE RESTE DU FRONT, rien n'a été signalé. SUR L'OISE, PRES DE BA1LLY, les Allemands, pour impressionner nos tirailleurs sans doute, ont placé devunl nos lignes un drapeau ottoman vert avec croissant. Nos troupes africaines ont répondu aussitôt à celte provocation en abattant le drapeau à cov.pt: de fusil. Un tirailleur est ensuite allé le chercher et l'a apporté dans nos lignes. —*-»o« DEUX ZEPPELINS SUR OftLASS ILS S'ENFUIENT. POURSUIVIS PAR LES A VIO M S FRANÇAIS, — H MORTS, S BLESSES. Cette nuit, vers 1 heure du matin, le ronflement d'un moteur formidable se fit entendre sur Calais. Aussitôt l'éveil fut donné, les feux des' projecteurs scrutèrent l'horizon, tandis que tonnaient les canions et que les a< ionis se mettaient en chasse. Peu satisfait de cet accueil, la sinistre -bête reprit le chemin par où elle était venue. Mais vers 3 h. 1/2 un nouveau Zeppelin apparut. De nouveau les avions s'élancèrent. Le navire aérien zigzagua, et laissa tomber quelque® btttnbes, puis inquiété par les avions qui s'acharnaient à sa poursuite, il reprit la route -de l'ouest. Les aviateurs qui le poursuivaient assurent l'avoir atteint. lîntretemps, les bombes avaient atteint deux maisons, tué 4 civils et blessé 5 autres. Un nouveau et glorieux fait de guerre îi l'actif de la grande armée du Kaiser ! )10« LES OPERATIONS RUSSES Petrograd, 17 mai (officiel). — Nous avons achevé le regroupement de nos forces sur la San. •Simultanément avec la retraite des Carpa-tt-es, nous avons -pris l'offensive en Galicie, infligeant de lourdes pertes aux Autrichiens sur le Dniester. Entre le 9 et le 14 mai, nous avons fait 20,000 prisonniers. Nous avons obligé l'en-remi ù une retraite désordonnée de la Pruth. Les batteries de Przemysl ont dispersé 1 avance ennemie. Nous avons enlevé Nadverna. Dans la région de Chavli, le combat se développe avantageusement, pour nous. LE ROI DE GRECE VA PLUS MAL Athènes, 17 mai. — Le bulletin de santé du roi annonce que la fièvre a augmenîé, et s'-est accompagnée de certains malaises. Température, 38.S ; pulsations, 112 ; pouls bon ; respiration, 22. LA REVOLUTION PORTUGAISE Lisbonne, 17 mai. —Le général Judice Costa ,gouverneur militaire de Lisbonne, remercie ceux qui ont collaboré au ci rétablissement de la légalité n. Il invite les civils à rendre les armes et. exhorte la population à se conduire prudem-i n-ent et généreusement. : Il interdit aux civils le port des armes à pa-rlir de 21 heures. 1 UN ZEPPELIN SUR LA COTE AN ; GLAISE i Londres, 17 mai. — lin zeppelin a su'.vo-. lé. vers deux heures du matin, Ramg.U'}, - près de Douvres. > U a jeté une quarantaine de bombes qui n'ont blessé que quelques personnes. La lia de la crise ilalioaie | S n }L Salanira ; reste ai pouvoir: * ï Dimanche soir est arrivée au I-Iavre la dé- ^ pêche suivante : Rome. 16 mai. (Officiel). — Le Roi n'a ' pas accepté la démission du ministère Sa-landra, qui reste au pouvoir. Une autre dépêche dit que d'après le nGior-nale d'Italia», quelques ministres sans porte" e feuille entreraient dans le nouveau cabi- c net Salandra, afin d'y comprendre des représentants de l'extrême-gauche. v Mais, d'autre part, la « Tribuna » assu- , re qu'il n'y aura aucun changement. Les deux informations ne sont pas, au fond, contradictoires, car l'adjonction de ministres sans portefeuille aux membres du cabinet n'entraîne aucun changement dans l'attribution des portefeuilles déte-nus par ces derniers. Le personnel de l'imprimerie de la Chambre a presque entièrement achevé la composition du nouveau Livre vert qui t devait être distribué aux députés le 20 mai i courant. Ce document contient des notes d'une extrême gravité. On ne sait pas s'il sera distribué ; la ^ question sera décidée au cours du prochain conseil des ministres. On confirme que ce Livre vert contiendrait la dénonciation officielle de la Tri-ple-Alliance.L'ENTHOUSIASME POPULAIRE En Italie, la nouvelle de la non-acceptation par le roi de la démission du cabinet Salandra a provoqué partout un grand enthousiasme et suscité de nombreuses manifestations.Plusieurs journaux se réjouissent de l'é-vénem 3111 Le « Giornale d'Italia n exprime -la conviction que tous les citoyens feront ce que. le salut de la patrie impose. L'« Idea Nazio-nale » dit (jue le roi_sauve l'Italie. La « Tri-gne de conduite choisie pair le ministère se développe dans l'intérêt de la dignité et de la grandeur de la patrie. L'organe giolittien ajoute — et c'est là uné manifestation extrêmement importante — s que si le cabinet se présente tout de suite 1 devant la Chambre, tous les représentants s de la nation, quelles qu'aient été leurs opinions au sujet de la crise qui a tourmenté s tous les esprits, n'auront qu'un sentiment, c qu'une idée : la Patrie. M. Giuseppe Bevione, député de Turin, et rédacteur principal de la « Stampa ». l'or- c gane de M. Giolitti, vient de renoncer a cette f collaboration. Il déclare, dans une lettre, c qu'il se trouve en opposition absolue avec i les idées de son directeur. ! r M. Barzilaï, chef du parti républicain, a (: déclaré à un rédacteur du n Petit Parisien » qu'en face du péril étanger il crie de toutes ; f ses forces : « Vive le Roi !» j V ■Soixante-dix nrofesseurs de l'université de , Rome ont envoyé une adresse d'hommage à M. SalandPa qu'ils sont fiers d'avoir- pour ' collègue. Ils souhaitent, disent-ils, que son nom reste lié aux plus grandes destinées de l'Italie. . , Un nombreux cortège d'étudiants et de ci toyens est allô acclamer le président du conseil devant sa demeure et s'est rendu à ' l'ambassade d'Angleterre qu'il a longuement acclamée en demandant qu'on hissât le dra- I peau britannique. Un fonctionnaire de l'ambassade a remer < cié, au nom do l'ambassadeur, les manifes -t-ants de.leur marque de sympathie; il a t é qu'il e pouvttrroéeo?ic decoa avat —ov '<■ ajouté qu'il ne pouvait pas adhérer au désir 1 exprimé avant de connaître les décisions du ' gouvernement italien. Le fonctionnaire britannique a prié les 1 manifestants de se disperser par égard cour fe gouvernement italien. ' Après avoir acclamé dé nouveau l'Angle < terre et l'Entente cordiale, le cortège s'est i rendu devant le ministère de la guerre où < il a acclamé l'armée. , H Il s'est ensuite dispersé sans incident. LE SOCIALISTE ENRIGO FERIÎ1 IIIJE ! A VENISE Enrico Ferri, le leader socialis;e, neulia- < liste de marque, a été reconnu au moment i oit i.1 entrait au restaurant Pilsen h Venise 1 et a été l'objet d'une manifestation hostile dos consommateurs et d'un groupe do Tries- 1 tins. Le directeur de l'établissement dut le -faire sortir par une porte donnait sur un , passage dérobé, afin de le soustraire a la , colère des personnes présentes et aux pro- ; jecliles qui pleuvaient autour du député neutraliste. VIVE LA BELGIQUE ! Il est intéressant de noter que c'est è ce cri que l'Italie part pour la guerre. Au plus fort de la crise qui vient de se dénouer, soixante mille personnes s'en allaient acclamer le consul de Belgique à. Gènes. Dimanche soir, la population raiitt&lre a fait une grandiose manifestation en 1 honneur du ministre de Belgique; i- -ites les rues de la capitale étaient pavoisées aux drapeaux italiens et aux couleurs de la Triple-Entente.La municipalité de Pvomc a décide de débaptiser le pont Frédéric-Guillaume, qui s'appellera désormais pont Albert, roi des Bel rfes. M. Georges Lorand qui a 'ait r.imimc'ic il Turin une conférence fort appiïiuUe rnp-porle dans le « Petit Parisien mu'* Rcro-danalo, il a eu la joie d'entendre les f-ol-. dais qui s'entassaient dans le tram, partir, au seul cri de : « Vive la Belgique'! -s »o« JLes ]prépa,Tîitifs Bàle, 16 mai. — Les préparatifs militaires italiens continuent, régulièrement malgré la crise ministérielle. Dans les gares importantes partent sans cesse des trains chargés do soldats et do matériel. De nombreux détachements sont dirigés sur Vérone, où a lieu la concen- tration des troupes destinées à garnir !a frontière du Tyrol. On évalue à 1,700,000 lo nombre des soldats actuellement mobilisés.M. SALANDRA CONFERE AVEC LE l MINISTRE OE LA GUERRE IRome, 16 mai. — La « Tribuna » dit que M. Salandra a conféré, hier après-midi, avec 1e général Zupelli, ministre de la guerre, et l'aminal Viale. Il a ensuite reçu Mi. d'Annunzio. 9 LES AUSTRO HONGROIS REÇOIVENT m L'ORDRE DE PARTIR y « Rome, 16 mai. — L'ambassade d'Autriche- pj Hongrie à Rome a donné l'ordre aux sujets (j, 4 austro-hongrois habitant l'Italie de se te- j-, nir prêts à partir au premier avis. Le u Giornale d'Italia » assure que les a Austro-Hongrois partiront aujourd'hui. „( i- L'EXODE AU TRENTIN pi Venise, 15 mai. —. Deux mille sujets ita- liens sont arrivés à Venise par le train de 4 Trieste. Les réfugiés, qui fuient le Trentin ? en prévision du conflit austro-italien, sont Je l" chaque jour plus nombreux. 'P! î_ Le dernier train qui a quitté Trieste a été L} véritablement pris d'assaut, et environ dix J' l" mille Italiens ont dû renvoyer leur départ » par manque de place. 11 u II e L'ESPIONNAGE ALLEMAND y< ? Syracuse, 16 mai. — Une patrouille de tr carabiniers a surpris sur une ligne de che- ce min do fer des étrangers munis d'appareils le photographiques. •a 1I0H 1 UN INCIDENT DE FRONTIÈRE? | Une dépêche de Rome dit qu'une grave Je nouvelle parvient d'Udine où, vendredi, une <s( compagnie de chasseurs autrichiens a fran- di a chi la frontière. te Les alpins italiens accoururent îmmedia- d, temeni et une fusillade s'engagea suivie ti l' d'une charge à la baïonnette qui refoula les n 1_ Autrichiens au delà de la frontière. Un des leurs, fait prisonnier, a été conduit à la pn- ]{, son d'Udine. ,p: Cette information, n'a pas été confirmée ^ jusqu'ei. pi i: LA SA^TE é- ci DU a 1 GENERAL LEÏHIÂPi J ■i- — »OU i CI ïe UME BlitDS UR.b»iuiiiui, ««. ff le VAILLANT OFFICIER! jj Uni officier belge, qui a été pendant plut- P — sieurs mois 1e compagnon de captivité de te l'héroïque -défenseur de Liège, écrit a son ts su.jet : ? >i- « Le général est en ce moment en bonne JJ santé, pour autant que cela soit possible pour » [t> qielqu'un qui souffre du diabète. fj Au commencement de sa captivité à Mag- 1 ot debourg, le général a été très malade. On a a r" dû lui amputer un orteil, ce qui arrive fré- a te qaerament aux malade® atteints du diabète e' et qui ne se -soignent pas. BC [ Les gardiens du général ont beaucoup dé- ti i fards pour lui. Lorsque sa santé lui a permis c a ' «le sortir, ils l'ont autorisé à se promener J " dans l'enceinte réservée aux officiers pn- q es j sonniers. C'est là que l'auteur de ces notes v ., ! l'a rencontré souvent. Le général y venait r S très tréquemlment, parlant à chacun, s'inté-i,r -ressant ù tout ce que les autres avaient fait, -commentant îles journaux allemands, entre-tenant la confiance -et l'espoir chez ses compagnons de captivité. Aussi dans ce milieu, le général était-il très aimé. §3 j:. Le général est d'une huimeur -égale, ne i connaît ni le découragement, ni la inélanco-n{ (lie et est toujours très bon et très affable -a, pour tous. = ■Les locaux de lo. citadelle -devant être éva-,r ci és, on l'a dirigé au commencement d'avril Js sur Blanteenbourg où se trouve le plus beau a camp -allemand pour prisonniers. Il est parti ov avec son aide-de-camp et son- ordonnance, jir portant au côté son sabre, qu© le général lu von Emmich lui a laissé h Liège, comme on 3 se rappelle, en témoignage d'estime et d'ad- g es miration. | ur Au moment de son départ, sachant que les deux officiers qu'il quittait — dont l'auteur le de ces lignes — allaient rentrer en Belgique, ist il les a chargés par écrit d'une mission à la-où qiellc il paraissait attacher une grande importance. Voici la copie textuelle de cet écrit: « Le général Léman prie les deux officiers J porteurs du présent billet de chercher à dissiper, dans- la mesure de -leurs moyens, les bruits inexacts répandus sur son compte. .T'ai a- certainement exprimé mon ardent désir fit d'être échangé, mais en déclarant de la ma- u se nière la plus formelle que jamais je ne -E île souscrirais à la condition de 11e plus servir e :s- ma patrie contre l'Allemagne dans le cours P le de cette guerre. Si jusqu'à la mi-janvier 1915 n un nia santé me mettait dans l'impossibilité ab-la solue de reprendre du semee, il n'en est 11 plus de même aujourd'hui. » [lé — <s- 1 I les kilos-tireurs s a m- COMMENT ELLES NAISSENT 2 i,es Nous avons déjà montré l'inanité de la lé- ^ ,a" g-ende des> fran-cs-liir-u-rs d'Herstal, exploitée r e" aujourd'hui par la presse allemande pour' t justifier le-s atrocités commises en Belgique, li Sait-on sur quoi repose cette légende ■/ c } Voici, -d'après un journaliste hollandais : I es 11 Dans les premiers jours d'août, un chan- s , sonnier hollandais nommé . Pisuissè, Jean- r : Louis, avait imaginé d'écrire un roman de t 'f" guerre. Il se rendit donc en Belgique, et, L I sous lo titre de Les Francs-Tireurs de War- 1 .j'" sage, il raconta, en un volume copieux, les i anecdotes les plus abracadabrantes. s ,1 Mais là, ne-te borna pas son désir d'épa- ' ter le bourgeois. Pisuisse envoya à plusieurs fouilles hollandaises les récits en raccourci, , qu'il se proposa de diluer amplement dans -, son bouquin et qu'il avait notés, au hasard Jg. du temps et du lieu, sans contrôle aucun. Dé- } -ré sireux de faire une œuvre qui rapporte — ] et surtout qui rapporte vile, — il fit, lui J j)S Neutre, inconsciemment une œuvre éminem- ' 'do rient mauvaise, puisque les Allemands ont J >nt Pu puiser à pleine encre dans Les Francs- c 311- i n eurs de Warsage..» Les Allemands voudraient mettre les d§ui istemtieaales dans leur jeu M. Protot, socialiste militant et ancien ministre de la Commune de Paris, disait, il y a quelques jours au « Dct-it Parisien » : « Ce sont les socialistes allemands qui ont préparé la guerre contre notre pays; le nationalisme germanique a -pris le masque de 1 internationalisme pour mieux tromper le prolétariat de France. » Il y .1 lieu de croire que le nationalisme germanique caresse maintenant le projet de prendre le masque de l'internationalisme catholique pour mieux tromper les catholiques des pays neutres. A preuve, l'article ci-dessous, publié par le « Po-t » de Berlin, organe conservateur, pangermaniste et vieux protestant. J1 a paru sous 1-a signature de baron Ottnvio von I edlitz et Neukirch. Nous en trouvons la traduction dans le 11 Matin » de Paris (ns du 17 mai) ; II Le pape s'entremet généreusement en faveur de ta -paix et du même coup, de la neutralité de l'Italie. Le parti catholique italien combat, coude à coude, avec ses antipodes, les socialistes, pour le maintien de la paix. » Cependant on peut dire que des perspectives spéciales s'ouvriraient devant la papauté si jamais -l'Italie -allait grossir les rangs de ta Triple-Entente. On sait que ta Papauté, humiliée par les deniers des fidèles, espère toujours en une rcstauraiion de eon pouvoir temporel. C'est le désir du monde catholique tout entier. II est clair que cette restauration ne pourrait se faire qu'aux dépens de l'Italie. Tant que l'Italie fera partie de la 1 ripliee, les puissances centrales ne sauraient être secourablcs à la papauté-Mais elles auraient, à cet égard, les 1 nains libres le jour de la dénonciation de la l'ri-plioe. Il n'y aurait pas le moindre obstacle à exiger de l'Italie, le jour d'un traité do paix victorieux, la restauration du pape dans sa situation souveraine d'avant ltii'0. » A la vérité, un tel renversement de In royauté italienne supposerait la vicions complète des empires du centre. Mais pour arriver à ce but, il faut que tous les catholiques du monde entier,principalement dtins les pays neutres, agissent "fortement en laveur de l'Allemagne et de l'Autriche. Seuls-eaux qui -auront élaboré la victoire pourront ffiVjiïftG'fâiWér 'fSuftt' 'A&nJ ils peuvent contribuer à la restauration du pouvoir tetaporel des papes. » Hélas ! nous sommes obligé d'admettre que l'attitude, aussi étrange qu'impolilique, des députés catholiques italiens et d'une grande partie de. leur presse, peut donner à penser que le projet exposé ci-dessus ;.ar la feuille pangermaniste lrcuvera.it en Italia des partisans et des réalisateurs. Le leur avons-nous assez dit qu'ils finiraient par compromettre le Saint Père. C'est insulter grossièrement -le Pape et la Papauté, à notre avis, que de représenter le Saint Père comme capable de sacrifier le Droit et la Justice, sa.ns compter la catholique Beigi-que à la chimère d'une reconstitution du pouvoir temporel par la grâce d'un Saint Empire luthérien. ijswjsaS ne rasai â'ra wecKto qse T-M CEEmMS3 m 3 en liagîsîsrr®. il intéressant échange fe ysi »0<( Us article de M. Scheidemaaa lie répease de 31. Vasdervelde M: Vandervelcîe avait prononcé, à Paris, un disoouins dont nous avons signalé à nos lecteurs Le© passages iprinoi|paiux. Le député sociial/islse allemand Sch&idemantn y a répondu dans u<n article du V ovwacrls dont nous avons indiqué la portée. VHumanité vient de publier dans son numéro du 14 mai l'article du Vorwaerts et une réponse qu'y fait M. Vandervcudie. Nous* allons les mettre l'un et l'autre sous Ses yeux de nos- lecteurs « L'ARTICLE SE H.SCHEH# Le « Vorwasris » a parlé dans son numéro du 25 avril d'un discours prononce par te citoj-on Vandervelde, le 18 avril, à Paris. L'auditoire aurai! été composé d'un « public choisi », nppajtc-nant à ta bourgeoisie moyenne et auxliaut-s fonctionnaires. Ce fait rend plus, facilement conipré-hensible que Vandervelde n'ait pas rencontre une contradiction violente, qui peut-être, n awrart pîis manqué, s'il avait parlé devant des ou-- îers socialistes. > „ Vandervelde a rappele qu il a parle, la dernière fois a Paris, avec Jaurès et moi, en Ki\iiur de la paix. Il a continué : « Je reviens, aujour-d nui, pour parler sur la guerre et pour la guerre. Et cependant je n'ai pas changé, je suis ce que j'étais hier, et je demeurerai demain ce que )e suis aujourd'hui, socialiste pacifiste et internationaliste, et c'est en cette qualité que je suis pour la guerre jusqu'au bout ». La lecture de ces déclarations a produit sut moi une impression excessivement pénible, car Vandervelde n'est pas seulement un membre du Gouvernement belge; il est aussi le président du Bureau socialiste international. Mais nous voulons lui trouver certaines excuses. Nous voulons nous devons tâcher de nous mettre a sa plaoè II est entré dans le ministère de son pays K l'heure du danger suprême, et nous avons, nous autres socialistes allemands, une plein» compréhension du sort tragique de ce pays. Et pourtant ! Vandervelde a parlé en faveur da

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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