Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1914, 06 Juni. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 08 juli 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/f18sb3xw7q/
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LE XX SIECLE ABONNEMENTS Pour tonte la Belgique On as . . fr. 9.00 Six mois . 4.110 Trois mois « • . # . . 2.39 Gr.-Duché do Lnxemb. 20.08 Boion poitala 30.03 Directeur : Fernand NEURA\ Edition ¥** (6 h.toir) Edition 10 h. soir) Edition (minuit) ANNONCES Annonces ordin., petite ligna . Ml Réclames (3* page), la ligne. 1.53 Faits divers corps • « » 4.06 Faits divers fin. . , » 3.QP Réparations judiciaires » 3.00 Nécrologies « • « . m 2410 Les annonces sont reçues au bureau du journal 5 centimes le numéra Téléphones 3G4S et 3B8Q Instavs-are oznnia in Chris Rédaction et Administration : 4, impasse de la Fidélité, 4, Bruxelles D I T I ON Les contradictions et les incohérences de la presse du Cartel —■ — —• C'est en vain que le «Peuple» demande à l'aEtôile» de définir avec précision ce fameux < état révolutionnaire » où la feuille libérale affirme que l'élection du 24 mai à plongé la Belgique. Un tel état, s'il existe, ne peut durer longtemps : le «Peuple» est logique en le soutenant. Quels moyens propose 1 «Etoile» pour en tirer le pays ? Le * Peuple s a un moyen à lui : la revision constitutionnelle, et il invite 1'«Etoile» à dire ce qu'elle en pense. Eien de plus naturel. Mais l'«Etoile» se dérobe. Voilà le douzième article qu'elle publie sur les élections législatives, et ses lecteurs ne savent pas encore si elle est pour la revision avec les radicaux et avec les socialistes ou contre la revision avec M. Trasens-ter et ses amis libéraux de Liège. Nous prenons la liberté de joindre nos supplications aux instances du moniteur socialiste. Nous nous refusons à croire que 1'«Etoile», témoin attristé d'une calamité nationale, manquerait de l'intelligence et du courage nécessaires pour indiquer le remède au pays... D'autant que les médecins ni les consultations ne manquent au chevet du prétendu malade. Il n'y a guère que l'«Etoile» qui se contente de hocher la tête et de prononcer gravement des paroles aussi obscures que so-lennelles.Souveraine aux yeux du «Peuple»,la revision constitutionnelle provoque la risée et les quolibets du socialiste «Journal de Charleroi», qui conteste au gouvernement toute espèce d'autorité pour la faire. Le «Peuple» veut la revision sans la dissolution ; le «Journal de Oharlerou la dissolution sans la revision. Et le «Peuple» est aussi muet sur la dissolution des socialistes de Charleroi que l'«Etoile» sur la revision du «Peuple». De la part d'hommes^ aussi sérieux, ce jeu de cache-cache prête à rire. Voilà trois jours que les syndicalistes rouges de la région de Charleroi ont donné leurs ordres, par la voie du (Journal», au Gouvernement, au Parlement, au Roi, à la Nation tout entière.La revision, on l'a vu, ne les contenterait pas. Bien mieux, si le gouvernement actuel la leur offrait, ils ne l'accepteraient pas. C'est la dissolution qu'ils réclament, sous les peines les plus terribles, de l'autorité publique : la dissolution générale et immédiate. Entre les deux docteurs socialistes, lequel croire? Lequel a qualité pour parler au nom du parti \ Nous avons au moins autant de raisons de nous étonner du silence du «Peuple» que le «Peuple» de s'étonner du silence de 1'«Etoile». La Faculté libérale n'est pa,s plus unanime. D'accord pour prétendre que « la situation actuelle ne peut pas durer longtemps », ses organes sont divisés sur tout le reste. Comment donc ne voient-ils pas que le pays aurait le temps de mourir plusieurs fois pendant qu'ils discutent à son chevet, s'il était aussi malade qu'il leur plaît de le dire? Nous avons reproduit textuellement, avant-hier, la deu-xieme consultation d'un libéral modéré qui, faute probablement d'avoirC pu trouver un organe en Belgique, a emprunté le canal des «Débats» pour inviter les catholiques belges à partager le pouvoir avec les libéraux modérés. D'autre part, la.«Flandre libérale» et la «Gazette de Charleroi» continuent de réclamer la dissolution presque aussi bruyamment que Mme Chris tabel Pankhurst réclame, de l'autre côté de l'eau, le vote des femmes. Il y a huit jours, l'organe de M. Folle-Avoine la réclamait aussi. Mais il a appris, depuis, à borner ses désirs. L'organe de M. Folle-Avoine se contenterait maintenant d'un « ministère d'affaires ». Comment serait bâti ce ministère, et quels hommes y mettrait-on 1 L'organe de M. Folle-Avoine n'a pas daigné, jusqu'à présent, s'expliquer là-dessus. Chaque fois que nous insistons, il nous accuse de plaisanter avee la Majesté du suffrage universel! Nous ne plaisantons pas cependant. Nous faisons à M. Folle-Avoine l'honneur de tirer de ses prémisses la seule conclusion qu'elles comportent. S'il y a une majorité contre nous dans le pays, cette majorité doit être en état d'occuper le pouvoir et de bâtir un gouvernement qui la représente, un ministere où l'on verrait voisiner M. Vandervelde et M. Paul Hymans, M. Pépin et M. Fulgence Ma-sson, M. Ozeray et M. Paul-Emile Janson, additionnés de M. Pierre Daens ou de M. l'ex-abbé Fon-teyne. Ses préférences vont-elles peut-être à un cabinet extraparlementaire ? Qu'il s'explique sans détour. Est-ce un cabinet de fonctionnaires qu'il exige? Combien de chaque parti? Et sur quoi se fondet-il pour prédire à ce cabinet de ses rêves l'autorité et la vitalité indispensable, en régime parlementaire, pour administrer et gouverner le pays ? «•* A la vérité, ces contradictions et ces incohérences ne révèlent qu'une chose : la vanité des laborieux calculs de l'opposition, son! désarroi, son impuissance, sa faiblesse congénitale. Les calculateurs de l'opposition exagèrent l'importance de notre soi-disant minorité absolue dans l'espoir de diminuer d'autant l'importancede notre énorme majorité relative. Même si tous leurs groupes et sous-groupes additionnés l'emportaient de quelques milliers le voix contre nous, ils n'auraient que des fractions à opposer à notre unité, fractions divisées et ennemies, dont personne ne peut définir avec précision les frontières, et aussi impuissantes à construire un gouvernement que des débris et des tessons à édifier un mur. N'importe. Quand ils seront majorité au Parlement, nous nous inclinerons, ainsi que le veulent la constituticm et la loi, devant la volonté du pays. D'ici là, qu'ils comptent, pour conquérir le Pouvoir, sur leurs efforts uniquement, et non sur une lâche abdication qui leur Uvrerait une place qu'ils n'ont su enlever en combattant. En 1912, au lendemain de leur Sedan du 2 juin, ils s'arrachaient les cheveux et ils déchiraient leurs vêtements en criant qu'il fallait désespérer d'un corps électoral fanatisé et crétinisé au point de préférer un Gouvernement de Droite aux aventures a'un gouvernement oartelliste. S'ils l'avaient osé, ils auraient demandé à la Grève d'abord, à l'Emeute ensuite, de reviser le jugement rendu contre eux par un corps électoral «insensibilisé » et « a>7au i ». Maintenant que ïe corps électoral leur a rendu deux sièges et quelques milliers de voix, exagérant leur succès du 24 mai comme ils exagéraient les conséquences de leur défaite du 2 juin, ils contestent arrogamment le droit de gouverner le pays à un parti qui dispose à la Chambre d'une majorité de douze voix!... ( Le sens des réalités fait défaut, une Cois de plus, à ces romantiques invétérés. Ce n'est pas notre affaire de les guérir. Mais c'est notre droit de mettre dans le plein jour les contradictions de leur thérapeutique et la puérilité de leurs prétentions. Encore une fois, qu'ils commencent par se mettre d'ac cord sur le sons des élections du 24 mai. Si le pays a parlé clairement, rien de plus facile pour eux que d'expliquer le sentiment du pays. Le «Journal de Charleroi» veut la dissolution sans la revision ; le «Peuple» la revision sans la dissolution ; M. Folle-Avoine demande un cabinet d'affaires; et l'«Etoile belge » tel le quatrième officier de la complainte de Malbrough, ne demande ni ne , veut rien. Eh bien, nous prenons la liberté de penser qae ce sont ces contradictions qui insultent grossièrement à la majesté du suffrage universel. Quoi! vous dites que le pays a parlé haut et clair, et vous n'êtes pas capable de dire ce que le pays a dit!... On deviendrait réactionnaire a moins... T. P.-S. Nouveaux gémissements de 1'«Etoile», vendredi, sur «l'état révolutionnaire» du pays. Mais d'indication précise sur le moyen d'en sortir,pas l'ombre. Le «Peuple» s'amuse, naturellement, du silence de cet augure. Il y a une longue colonne, dans le «Peuple» de vendredi, sur ou plutôt contre la suggestion du «Journal des Débats». L'idée d'un ministère unioniste, combattue formellement par le «Bien Public» et la plupart des journaux de Droite, paraît bouffonne au «Peuple». Quant à la presse libérale, elle n'en dit mot, exception faite pour la «Gazette de Charleroi», qui la repousse avec indignation. Pour l'organe de M. Buisset, il n'y a qu'un gouvernement possible en Belgique, u-n seul : un gouvernement exclusivement libéral!... C'est-à-dire que le moins nombreux des trois grands partis régnerait et gouvernerait. La France a eu jadis l'Enfant du Miracle. L'arrondissement de Charleroi a un député qui s'offre à faire des prodiges... Est-ce que l'«Etoile» ne nous dira jamais ce qu'elle pense d'un ministère unioniste? L'état ré-volutionaire cesserait-il, oui ou non, comme : la mer s'apaisait au geste du Sauveur, si: trois députés libéraux entraient au minis- ' tère ? Le «Peuple» supplie ironiquement 1'«Etoile» f î de s'expliquer clairement. Nous l'en sup- , plions aussi, mais sans la moindre ironie, parole d'honneur !... ) BÎJLLEfiï POLITIQUE } La crise ministérielle en France n'est £ ■pas encore dénouée et la situation poltti- \ que rend la mission de M. Viviani fort } délicate. Il se voit très nettement que les' difficultés auxquelles il se heurte lui vien■ j nent de la question des trois ans. Aussi la j ■presse russe suit-elle avec une attention j particulière les péripéties de la crise, mais elle fait entendre un avertissement très net. Elle ne se borne pas à dire que les radicaux français, s'ils abrogeaient la loi de trois ans, joueraient un rôle très dan- a gereux. Elle ajoute que le programme d,u £ nouveau cabinet doit répondre aux inté- n rets de Valliance franco-russe. A bon en- ; eî tendeury demi-mot suffit. Qu on se rap- \ c. pelle ici le mot prêté par le commandant Driant au tsar de Russie et la réponse que a fit M. Poincaré, quand ce mot lui fut j rappeléJ \ — Cette fois, les nouvelles d'Albanie sont franchement mauvaises, bien qu'à Vienne on persiste à croire que tout s'ar- t: rangera. La vérité plus brutale parait être s celle-ci les insurgés de Tirana persistent v à exiger la démission du prince de Wied, auquel ils font maintenant le reproche x d'accepter le concours des Malissores ca- v tholiques. Le prince de Wied, très ému de ^ cette attitude, n'a cependant encore pris aucune décision, bien que les rebelles aient accentué leur mouvement offensif contre , Durazzo. La situation doit pourtant y être ® tenue pour grave, puisque vendredi ma- y tin le lieuteiiant-colonel Thomson, qui f commande la garnison (?) de la ville, a proclamé l'état de siège. — A Belgrade, le roi poursuit ses con- ] sultations. Il a reçu, jeudi après-midi, les chefs des partis jeune-radical, progressiste et nationaliste. Les consultations au j sujet de la crise se sont poursuivies, ven- e dredi, au palais. On envisage comme vrai- 1 semblable une solution qui aboutirait à la ç reconstitution du cabinet Pachitch. E Un accident de chemin de fer au Katanga QUATRE NOIRS TUES ET QUARANTE-QUATRE BLESSES Un convoi de chemin de fer a déraillé, au Katanga, entre les stations de Kambove et de Kamasanda. Quatre indigènes ont été:tués et quarante-quatre ont reçu des blessures. Les détails manquent. (Agence Vaz Dias.) LISEZ *190 LUS Petites Annonces Économiques Il III &u- syjiUji XXe SIECLE À JOURNAL DE BRUXELLES 1 PETIT BELGE 11111 Elles sont toujours intéressantes »0« Quatre Lignes 0.7S CENTIMES i ■+ La meilleure patrouiller Le Grand Prix de l'épreuve finale du Concours hippique La patrouille victorieus Au centre le lieutenant Hanon de Louvet; à gauche et à droite le maréchal de logis Baudart le brigadier Lidocq et les cavaliers Boquet, Debontridder et Mocsen Nous avons dit dans une édition précédente que le Grand Prix attribué à la meilleure patrouille dans l'épreuve de fond qui a terminé jeudi le concours hippique a été remporté par le 3e escadron du 2° chasseurs à cheval en garnison à Mons. *** La reconnaissance victorieuse a effectué, par étapes journalières de 85 à 90 kilomètres l'itinéraire suivant : Mons, Soignies, Enghien, Castre, Eserin-ghen, Assche, Droeshout (bifurcation a 1 k. 200 nord de Maxenzeel), 'Merchtem, Wol-verthem, Grimbergen, Vilvorde, Peuthy, Perck, rejoindre 'a route de Bruxelles à Haocht au kilométrés 12,400, franchir le canal de Louvain à l'écluse n° 2, Haecht, Werchter, Rotselaer, Wesemael, Aerschot, Montaigu, Diest, Veerle, "Eynthout, Gheel, Moll, Baelen, Bourg-Léopold, Heppen, Be-verloo, Beeringen, Bois-le-Duc, Hasselt Saint-Tronà, Tirlemont, Hougaerae, Luma>, Jodôigne, Wavre, Grez-Doiceau, Overyssche, AudeL^hem et Bruxelles. Ainsi qu'on a pu s'en rendre compte à l'arrivée au Cinquantenaire, cavaliers et montures se trouvaient dans un état de fraîcheur remarquable. La nouvelle de cette brillante victoire a été d'autant mieux accueillie que le 2e chasseurs à pied fêtera aujourd'hui le jubilé de son arrivée à Mons. LES NOUVELLES! Les nouvelles tenues Le ministre de la guerre vient d'adresser lux chefs de corps une circulaire invitant les nficiers à faire modifier le plus tôt possible es vêtements auxquels une simple transformation est nécessaire et à se munir à bref lélai des effets d'habillement et objets d'équipement des nouveaux modèles. Le Longchamp-fîeurt Lura lieu au Bois de la Cambre le jeudi 23 uillet prochain; le lord-maire et la déléga-iion du City Council de Londres y assiste-•ont.S'inspirant de l'organisation des Corsi leuris du Midi, le comité de Bruxelles-At-.ractions octroiera cette année des prix consistant, indépendamment des bannières et lots de rubans, en objets d'art de valeur variant de 500 à 150 francs. Nous applaudissons à l'initiative de Bru-îeîles-Attractions et émettons l'espoir de roir nos concitoyens participer nombreux à :ette fête des fleurs offerte aux hôtes anglais lu collège échevinal de Bruxelles. Notre service des chèques postaux Fin mai 1914, les titulaires de compte îtaient an nombre de 5,932, ayant un avoir global defr. 9,699,956.24. Pendant le mois, 'avoir moyen journalier a été de 12,034»719 :r. 63 cent. Les inscriptions aux comptes effectuées en nai 1913 et 1914 se sont élevées respective-nent, en chiffres ronds, à 122 et à 210 mil-ions;Les autos au bois de la Cambre Par décision du bourgmestre de Bruxelles, .a circulation des automobiles et motocycles 3st interdite au bois de la 'Cambre dans ['avenue de Diane, sauf à la traversée de 3ette avenue entre l'avenue de la Belle-Alliance et l'avenue de la Laiterie. ? Encore les suffragettes\ iO« \ ELLES KARANCUENT LE RO! GEORGE V \ DANS SON PALAIS Le « Daily Mail » raconte que mercredi soir \ une suffragette réussit à s'introduire dans les •' salons du palais de Buckingham, où le roi \ George V donnait une réception. _ Elle se mit tout à coup à haranguer le roi, et j cette intempestive harangue provoqua un cer- : tain trouble. Finalement la suffragette fut ex- ; puisée. | ON VA LES POURSUIVRE POUR CONSPIRATION r On vient enfin de trouver le moyen de pour- * suivre en bloc les nuisibles suffragettes et j d'enrayer leur propagande. C'est le « Star » qui '] annonce cette décision : la justice anglaise a \ décidé de poursuivre sous l'accusation de cons- , piration, un certain nombre de personnes qui j alimentent de fonds la caisse de l'Union Sociale j et Politique des femmes, qui est la machine { de guerre des suffragettes. Cette caisse, soit dit en passant, était très < bien alimentée. Les cotisations variaient de 25 j francs à trente mille, et étaient versées par des j femmes possédant de grosses fortunes. On me-^ surera la gravité de la décision prise quand on { saura que sur les comptes de l'Union pour > 1912 figurent les noms de plusieurs pairesses, \ ainsi que celui de la femme d'un millionnaire ( bien connu. Sur les comptes de 1913, par con- i tre, qui viennent d'être publiés, les noms des t souscriptèurs des plus grosses sommes ne sont I plus indiqués que par des initiales, mais îles f perquisitions opérées dernièrement au siège j-même de l'Union sociale et politique des fem- j mes a permis de découvrir une liste confiden- i tielle des généreux souscripteurs. C'est la sai-sie de cette liste qui semble avoir provoqué I la recrudescence d'attentats ces jours derniers. ; Si la nouvelle du « Star » est exacte, il y a s des procès sensationnels en perspective. | "LE XX^ssêole" esl Ï-© moins cher des grands •' quotidiens belgee illustrés ji Ile beau raid en motocyclette < — B'âmsterdam à Paris et retour | ijea 4ui repartirons de Paris pour la Hollande aujourd'hui jc ' Les Réflexions j de m. graindorge Habent sua fata res a dit, voici bientôt deux mille ans, un poète latin. Il en est des hommes comme des choses; eux aussi ont, je pense, leurs destins; q non que je veuille reprendre à mon compte la théorie déterministe; mais je crois que ^ le milieu, la famille, les traditions, parmi j squelles nous tommeG venus au monde, la terre même sur laquelle nous avons vu le jour, nous tracent dès ce premier instant le ^ cercle dans lequel doit évoluer notre vie. ^ Certes, nous pouvons élarrjir ce cercle, nous jj' élever dems les limites qu'il trace à notre ac- a( tivité - mais gardons-nous d'en vouloir sor-tir : le passé renié se venge impitoyable- (e ment. Les ratés et les bohèmes sont des gens qui ont rompu avec leurs traditions et qui erse trouvent ainsi isolés dans la vie. ai Les hommes comme les choses ont leurs 'r€ destins, pensais-je donc, l'autre jour, en li v< sant les discours et le récit des manifesta- lé tion-s qui ont inauguré le monument de Vil-lier s de l'Isle-Adam à Saint-Brieuc. Entre ce pays gris, sauvage, dur, un peu II déconcertant, et l'âpre génie de l'auteuri la relation esc évidente. L'un, comme Vautre, o-j est tout imprégné de mysticisme, non pas ir de ce mysticisme classique, si j'ose dire, qui r« se résout en un cri d'union et d'amour, q; mais d'un mysticisme rude et escarpé, com- di me les falaises de la Bretagne et vague com qi me ses landes. Il est fait de plus d'époiu- te vante que d'amour; il est plus sceptique se sur la science et les choses d'ici-bas que con- re fiant en la puissance d'en haut. à Une tradition, vraie ou supposée, a pesé re lourdement sur les épaules de Villiers de l'Isle Adam; le littérateur préteiidait des- o] cendre de ce dernier grand maître de l'ordre fa de Rhodes qui, une année durant, avec une poignée de six cents chevaliers, tint en re échec, sous les vieilles fortifications du je bourg, les hordes du sultan. A cet ancêtre d( héroïque, Villiers de l'Isle-Adam tenait de Q1 tout son cœur. Question de vanité; non pas. S1 Mais ce que le chevalier de Rhodes avait fil fait au xvi® siècle pour l'Europe, indiffé- P< rente au danger, occupée seulement de ses P( rivalités en la défendant avec sa grande d< épée contre le flot grondant de la barbarie, n( l'écrivain prétendit au xixe siècle le faire h; vour la société oublieuse des commandements divins, frappée à mort dans sa source par la vanité scientifique, par l'erreur so- p, ciale et politique. ec Et, tel le grand ancêtre dont les suppli- ]g cations ne purent arracher Charles-Quint et François Ier à leur misérable querelle, Villiers connut l'ingratitude de ceux qu'il ^ voulait sauver. Les douces caresses de la p" gloire naissante, il ne les a pas cG-nnues. tr Toujours son nom a été contesté, ses idées contredites. ^ Ici, je dois bien avouer qu'il y avait un n( peu de sa faute. La solitude suffit à la re lande; elle s'accommode mol des cris et des sa rires de la foule; ils troublent sa sauvage -grandeur. Ainsi l'Isle-Adam s'est tenu volontairement à l'écart -des pensées et des plaisirs du vulgaire. Il ne cherche pas a~~en être compris; il s'étudie à le déconcerter. Il nous prend dans V étincellement de sa phrase, il nous enlace, il nous enlève, puis soudain, il nous lâche et d'un grand coup ^aile, disparaît dans l'azur infini, nous laissant interdits, meurtris, désemparés. Je l'ai dit en commençant : les hommes comme les choses, ont leurs destins. Si de ^ les accomplir peut faire notre grandeur, la destinée ne s'achève pas toujours sans nous meurtrir. C'est dans la famille, par le milieu que se forment et se développent notre caractère, nos passions et nos ambitio?is. L'auteur de Z'Eve future y avait puisé des tr aspirations très hautes, un idéal très noble. v? Et plus il sentait le monde où il vivait at- P1 taché à ses petits intérêts, à son matéria- Çi: lisme grandiloquent, à son scientisme pré- *.n tentieux, plus, lui, vivait de son amour et Va de son rêve, plus il se plaisait à en accen- er tuer les différences jusqu'à l'intransigeance. ^ Ainsi il est mort, solitaire, incompris, à peine connu de la foule. Et voici qu'entre la lande que dorent les la genêts printaniers et la mer verte, indéfi- la nissable et perfide, le marbre et les discours, a a et tout ce qui fait la gloire parmi les hom- s' mes apportent au grand douloureux ce que, à derrière leurs sarcasmes et leur mépris, les in plus fiers et les plus rebelles ont toujours a^ souffert de ne point rencontrer : un peu de P< sympathie humaine. se Habent sua fata res ro Grsintiorge. su liiîiÉàpriirÉÉï Les personnes qui prendront un abon- ^ nement de six mois au XXVSiècle rece-vront le journal ^ Gratuitement " m jtisp'au 1er juillet prochain d, d( Pour s'abonner il suffit d'envoyer au pc journal un bon-poste de ac 4 fp. 60 S ~ ju Le temps p'il îaiî... et celui p'il fera, g Uccle, vendredi matin. Deux dépressions dont les centres se trouvent respectivement sur le nord de la Finlande, , où la pression est moindre que 748 mm., et au 0,1 sud-est de la France, où elle est inférieure à ai 758 mm., couvrent le nord de l'Europe conti-nentale et les régions méditerranéennes. de Les plus grandes hauteurs barométriques, pi supérieures à 770 mm., s'observent toujours à oi l'ouest des îles Britanniques. ti< Le baromètre descend sur la Grande-Breta- cc gne, nos contrées, l'Allemagne, le nord de la ai 'Russie, l'est et le sud de la Scandinavie, ainsi y,c que sur la Méditerrannée; il monte partout ail- { leurs. Le vent est faible ou modéré d'entre ouest et nord sur notre pays^ où la température est ^ comprise entre 7° et 11°5. df PrévisKvns : V<>nt faible; beau. qi L'impôt indigène au Congo belges On nouveau décret va le porter à 25 francs C'EST UNE CRAVE IMPRUDENCE Le ministre des Colonies va soumettre au Conseil colonial un nouveau décret sur l'impôt indigène, destiné à remplacer le décret du 2 mai 1910. L'impôt indigene serait porté de 12 à 25 francs. Quelques remarques préliminaires s'im> posent à oe propos. Comme il s'agit d'un impôt de capitation, c'est d'après le recensement des indigènes que doit être dressée la liste des contribuables. Ce recensement est actuellement fait dans de mauvaises conditions. Les contribuables sont inscrits par familles dans de grands registres, à raison d'une page^ par contribuable. Dans une région occupée par 10,000 adultes, il faut donc au moins quarante énormes registres de recensement. D'autre part, les noirs reçoivent un livret à couverture en toile noire collée sans aucune solidité et qui est souvent détruit en quelques mois. Ce système est on ne peut plus défectueux. Il faut le remplacer par un système semblable à celui que nous avons dans nos grandes administrations communales.Chaque indigène, homme, femme ou enfant, doit être recensé et avoir une fiche classée alphabétiquement, de manière qu'en eas de mariage ou de décès, les fonctionnaires de l'Etat n'aient qu'un déplacement de fiches à faire. De plus, tous les indigènes devraient être munis el'un solide livret d'identité, autant que possible renfermé dans un étui métallique le mettant à l'abri de l'humidité, de la fumée et des rongeurs. Quand semblable recensement aura été opéré, la perception de l'impôt pourra se faire sur des bases sérieuses. La possession de ces carnets permettra de remplacer l'acquit métallique actuel — un jeton en aluminium — par un sifnple timbre de couleur — couleur qui différera suivant qu'il s'agit de l'impôt principal on de poly- tamie, portant le millésime de l'année et en ligrane une marque distinctive que Je noir pourra reconnaître, telle qu'une main, »n poisson, une hache, etc., ce qui permettra de désigner les années aux indiçenes sous le nom d'année de la main, du poisson ou de la hache. »*• Quant au chiffre maximum de l'impôt, que l'on se propose de porter de 12 à 25 francs, il est exagéré, surtout si l'on tient compte que le taux moyen des salaires, même au Katanga, n'atteint pas 20 francs et qu'en conséquence, exiger 25 francs d'impôt de l'indigène, c'est en réalité le forcer à verser à l'Etat plus que le produit d'un mois de son travail. Toutes proportions gardées, aucun peuple de l'Europe, même pa^rmi les plus imposés, ne paie, en contributions directes ou indirectes, une partie aussi importante de son salaire. _ —« Une escroquerie fabuleuse C'est lundi prochain que commenceront les débats de l'affaire Wilmart Au moment où; après une instruction extrêmement laborieuse, vont commencer devant le tribunal correctionnel les débats du procès où doivent comparaître comme accusés Nestor Wilmart et ses cçmplices, il est intéressant de rappeler l'histoire de cette affaire qui causa, il y a bientôt deux ans, un© émotion si considérable. LA DECOUVERTE DU POT-AUX-ROSES Y ers le 15 septembre 1912, le bruit circulait en Bourse que des titres périmés de la Société du chemin de fer Gand-Terneuzen avaient été remis en circulation. Le parquet s'émut de ces rumeurs, fit procéder d'office à des investigations et des poursuites furent intentées à charge d'un nommé L... qui avait reçu des titres d'un agent de change pour faire un report. La police, au cours de son enquête, en arriva en vérifier les numéros de ces titres et constata que, parmi les cinquante obligations mises en report, quatre ou cinq-portaient des numéros d'obligations périmées. Le parquât ordonna à la police de poursuivre s«s recherches. Sur ces entrefaites, Nestor "VVilmart, administrateur de la Société Gand-Terneuzen, se présenta spontanément chez le juge d'instruction. Comment avait-il été mis au courant des démarches du parquet ? On ne sait. Payant d'audace? il déclara ep'il venait, eu sa qualité d'administrateur délégué, se metr-tre à la disposition du magistrat ann de lui donner tous les renseignements nécessaires. Il lui assura qu'il y avait eu là une simple erreur et que la Société paierait le lendemain à bureaux ouverts les titres périmés. A la suite de cette conversation, le juge d'instruction, M. Devos, proposa à Wilmart de se rendre avec lui au siège de la^ société pour y rechercher, dans l'intérêt même des actionnaires, si d'autres erreurs n'avaient pas été commises.Wilmart accepta et yendez-vous fut pris pour l'après-midi. C'était lô vendredi 11 octobre 1912. LA FUITE A l'heure dite, un avocat vint prévenir le juge, de la part de Wilmart, que celui-ci ayant eu un empêchement imprévu se voyait forcé de remettre l'entrevue au lendemain et priait de l'en excuser. Le lendemain, le juge, M. Devos, attendit vainement. Wilmart avait jugé prudent de s'éclipser. Il avait quitté Bruxelles en auto pour son château de Ma.riembourg en compagnie d'un ami. Tandis qu'à Mariembourg, il dînait gaiement,un coup de téléphone lui fut donné de Bruxelles. Une heure plus tard, une auto prenait rapidement la direction de Chimay où Wilmart prit le train. Yiâ Namur-Iias-tière, il arriva à Anor. Le lendemain, en compagnie d'un inconnu, il se présenta en auto à la douane française d'Ohain. Comme l'auto n'était pas en règle avec la douane, elle dut rebrousser chemin et rentrer en Bel- ; gique par Momignies. Voyant cela, Wilmart [ téléphona à un garage de Chimay, deman- ; dant que l'on envoyât à Momignies une auto 1 11 i la or» TYfl.npP Npl VOlllnUt ttaS samedi 6 juin 1914 L'UNION DANS L'ACTION vingtième annee-n«ist

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Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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