Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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24 oktober 1916
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s.n. 1916, 24 Oktober. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 06 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/xd0qr4pz14/
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23e ANNEE — Sére Nouvelle.— N° 716 Mardi 24 Octobre 1916 RÉDACTION & ADMINISTRATIF 28ter rna dg II Bourss — LE BàVRfc TÉLÉPHONE n*64 B ELCi BUREAUX A PARIS : 33, rue Jean-Jacques-Rousseau, 3\ LONDON OFFICE 21. PANTON STREET Leicester Square, S- tt. tirscteur lin KIMT Awumvwi lO cent, le P^I° LE XXE SIÈCLE Quotidien belge paraissant au Havre et à Paris ABONNEMENTS Fraix»...... 2 fr. BO par mois • 7 fr. BO par irlmMfra Angleterre.. 2 eh. 6 d. par mola • .. 7 et». 6 d. par trlmwta* AutfW paye. 3 fr. — par moie » . 8 fr. — par trlmeatrà PUBLICITÉ S'adresser à l'Administratiea dn JbiiïmJ Lee petites annonces sent également reçues à la Société BBroptcait d* Publicité, 10. rue ie la Victoire, Ptrie, qui en a le monopole poter Paris. S cent, au front Contre l,Universite von Bissing LES PROTESTATIONS DE LA PRESSE BELGE Les protestations des patriotes contre les associas et complices de M. von Bissing iacts 1 édification de l'Université de GanU se mulUpwiemt chaque joui". Le rnaniaeste pubjse par le XX" Siècle du 1er octobre <*e touvre, partout, de signatures. Nous avons déjà dit que les plus importants des jour-oaux belges l'ont reproduit en <*n approuvant sans réserves et l'idée et les ternies. . L'Indépendance, la Métropole la Belgique, l'Echo beige les Nouvelles de Maesii tcbi, te Courrier "e la Meuse, Hei Vaderiand et Belgisch Dagblad ont voulu s'associer, sans retai-d et avec énergie, en même temps que la XXe Siècle, à la campgane inaugur-îe, contre une entreprise de discorde et de trahison, par un gioupe de patriotes fermement résolus à défendra par tous les moyens l'unité de la patrie. Il ne nous est pas interdit d'espérer que, dans la presse flamande, les réfractaires ne seront bientôt plus qu'unie infime exception. Avec quelle joie nous saluerions par exemple l'adhésion diu Bei-gische Standaard, de La Panne, qui a publié ,depuis quelques semâmes, plusieurs articles animés du plus pur patriotisme ! Cette joia compenserait, et au delà, nous pouvons bien le dfire — l'amertume infligée à tous les patiiotes, Wallons et Flamands, par l'attitude de la Vrije België, l'organe de MM. le député Van Cauwelaert et Juiius •Hoste junior. V ri je België a déconseillé nettement à ses ïeexeurs de signer la protestation.Malibeureusement pour notre infortuné confrère, en Hollande, et dans les milieux mêmes où il semible que devrait régner son influence, ses conseSis et objurgations rencontrent peu d'écho. A preuve l'opinion de M. Camille Huysmans, député socialiste de Bruxelles, et compagno de lutte de MM. Hoste et Van Cauwelaert, qui a motivé sa signature par las raisons ci-d'à s sou s : d Je me rallie de tout cœur au manifeste. Dès te mois d'octobre 1915, j'ai répondu a la tactique allemande par une déclaration qui a été publiée •par toute la presse. Cette déclaration, faite au nom de Belges flamands, considérait comme ineffables et inacceptables toutes faveurs ext-ra-légales que le gouvernement ailemand aurait l'intention d'accorder à une partie de la population. * Ah 1 que nous voudrions être d'accord avec M. Huysmans, sur toutes les questions de politique intérieure et de politique extérieurs, comme nous le sommes là-dessus ! —o— DEUX AUTRES DÉPUTÉS FLAMANDS MM. Devèze et Crick, aujourd'hui sous-lieutenants d'artillerie, ont également signé la protestation. M. Devèze a écrit qu'il «^considère comme «n devoir impérieux de faire parvenir son adhésion à ce manifeste ». « J'en apwouve entièrement les termes », cBsaiit sa- lettre, « tant pour le blâme sévère et mérité — prélude, espérons-le, de sanctions justifiées — qu'il inflige à de mauvais Belges, que pour l'expression qu'il doin/ne au sentiment unanime des bons citoyens ». M. Crick a adhéré au manfîeste par ces mots : « La trahison et la lâcheté de quelques inconscients me forcent à rompre le silence que je m'étais imposé. » PENSÉES * * * ... EN POLITIQUE, JB CROIS BIEN QUE NOTRE PAYS AURA REPRIS D'INSTINCT, PAR LES LEÇONS AUXQUELLES IL N'AURA PAS PU ECHAPPER, LA NOTION DE PIRrç. TION ET D'AUTORITa... AVEC CETTE DIFFERENCE QUE SOUS LES REGIMES PASSÉS, CETTE AUTORITE LUI ETAIT IMPOSEE HISTORIQUEMENT ET PAR LA COUTUME ET QU'AUJOURD'HUI C'EST LUI-MEME QUI LA RECLAME A SES ELUS-AINSI QU'UNE D ERECTION DE PLUS EN PLUS FERME ET CONCENTREE DE SES AFFAIRES... Aristide BRIAND, Président du Conseil. (Qté par Alfred Capns, dans le « Figaro » du 1? octobre). Lire en 2» page : L'appe! des Beiges jusqu'à 40 ans : i'ïns-crisitïon dans Jea oays autres que ia Be'srique, la France et'ia GramSe-Bre!a-gneLa Bclgftfue n'a pas «ant souffert... I_'A>'f"ic5ie menaçai» l'Italie depuis longtemps.L'assassinat du comte Stugkh. P Nos lecteurs trouveront «n m || troisième page, toutes tes :| ® nouvelles de fa guerre et tes /' jf dépêches de la dernière heurs | M. mm m bourgmestre de Namnr a été gracie IL FERA QUINZE ANNÉES DE (TRAVAUX FORCÉS. AINSI QUE DOUZE DE NOS OOMPATRIOTES GRACIÉS AVEC LUI Nous recevons une bonne nouvelle. Von Bissing a gracié la plupart des malheureux compatriotes que le tribunal allemand du Limbourg avait condamnés à mort à la fin du mois de septembre. Ces condamnés graciés sont au nombre de treize ; 1a peine de mort qui devait les frapper est commuée en une peine de quinze années de travaux forcés. Parmi eux se trouve M. l'avocat Golenvaux, bourgmestre de Namur. On est en instance auprès du kaiser pour obtenir la grâce des quatre derniers condamnés.M. Golenvaux a rempli avec courage, au début de l'occupation allemande, les fonctions de bourgmestre de Namur. La nouvelle qu'il échappe au poteau d'exécution réjouira profondément nos compatriotes Namjurois, témoins reconnaissants de son patriotisme et de son dévouement-, et avec eux tous les Belges. UN PROCÈS Il y a quelques mois, un individu commençait à Genève la publication d'un pamphlet périodique qui, sous prétexte de détendre la cause beige, s'attacha à diiïamer tous ceux qui la servent. Il mérita ainsi la sympathie et l'appui des autorités boches, mais il rencontra si peu d'écho parmi les Bejlges qu'il diut bientôt pïier bagages et? rentrer en Belgique pour y continuer, parait-il, dans la presse embochée, sa triste besogne. Le XX" Siècle, copieusement insulté à chaque numéro de ce torchon, ne voulut pas lui faire l'honneur de la moindre attention. Nous estimions que le cas relevait de la pathologie, non de la polémique. Notre excellent confrère Charles Bernard .^rut devoir dénoncer, dans l'Echo Belge, cette propagande misérable. Le traître flétri par notre confrère a cru devoir se faire blanchir par' un tribunal... hollandais. Il en a obtenu dix florins qu'il pourra ajouter à ses trente deniers. Nous ne parlons de cet incident qui® pour pouvoir exprimer à Charles Bernard notre ardente sympathie Nous prions notre vaillant confrère d'agréer nos cordiales félicitations. Rien ne peut honorer plus un patriote belge que la haine d'un traître. Les succes de la Somme On pouvait craindre que îa promptitude et la vivacité des ripostes allemandes tant au nord qu'au sud de la Somme contraignissent les Alliés à céder un peu de terrain, du moins à attendre un moment plus propice pour poursuivre leur vigoureuse pression. Il n'en a rien été et ce fait montre mieux que tout autre la puissance des moyens dont disposent les Alliés en Picardie"C'est qu'on y amène toujours plus de canons, toujours plus d'hommes, toujours plus d'aéroplanes. On s'inquiète parfois un peu lorsqu'on voit le communiqué dfâ LonJ*vs avouer des pertes d'aviation qui, pour être inférieures à celles de l'ennemi, n en son-pas moins sensibles. Les Anglais les supportent avec sérénité, car ces pertes sont l'inévitable rançon de la maîtrise de l'air et elles n'infligent qu'un infime déchet. a,ux effectifs dont le corps d'aviation britannique dispose taint en hommes qu'en appareils. Ce déchet est, du reste, comblé sur l'heure, si bien que les Allemands doivent se dire que plus il tombe d'avions anglais du ciel, plus le ciel en est obscurci. ïîo, «wne. — limite nord du champ de bataille, — menacé de plus en plus près à l'ouest ef au sud • Oh aulnes, — l:m<:fe sud dm champ de bataille, — «-rré étroitement à l'ouest, au nord et au sud : tels sont les fruits des derniers combats. # * * Du Pripet jusqu'au Danube, la Lutte continue avec des fortunes diverses. Malgré la discrétion des bulletins de Petrograde, il paraît certain que les combats, qui se déroulent devant Ko vol, en Volhyriie, et devant Halicz, ont l'importance d'une grande bat a'Ile. Les Allemands se vantent d'y avoir remporté des succès locaux, mais ces succès '-<nt éte sa,n= lendemain, car la ligne de feu n'a pas bougé. Le 1 m dm j .« nous est apporté par le communiqué officiel de Petrograde, qui re-tate toutes les opérations des fronts roumains : il semble en résulter que l'état-major russe assume ou partage toute la responsabilité die ta lutte en Transylvanie et en Dnbroudja. Il en faut aussi conclure vraisemblablement que des renforts russes sont en marche qui rétabliront une situation qui, sans être compromise, gagnerait à être' promptement éclaircie. Paul CROKAERT. LA GUERRE EN AFRIQUE ] Avec nos soldats victorieux en Afrique allcmande(1) Le combat de Diobahiku. — ta maîtrise des Grands Lucs^ — /.a nrssf*. » cm m n Pas de changement de ce côté pendant la deuxième quinzaine de juin, ni en juillet, tandis que nos troupes « liquidaient » en majeure partie les Allemands du Karagwe et de 1 Lssuvvi dont « dépendait le sort ae Muan-za ». Voir la dépôcne, le 23 juin, du généra! vvakle à Gudowius, à qui il annonçait en même temps que les majors von Langen et vvaugens, avec des renforts, arrivaient de l'Ouest, dans la direction de la ligne Muan-za-Tabora,Cette ooionne, renforcée de la majeure partie des défenseurs de Muanza, envoyés vers le Nord-Ouest, et à laquelle s'étaient ralliés les débris des troupes de Gudowius, comprenait de 800 à 1.000 hommes, sous les ordres d'une trentaine d'Européens, avec une douzaine de mitrailleuses et de deux canons de 3,7 cm., quand elle rencontra, le 14 juillet, l'avant-gnrde du i' régiment, dans les environs de Diobahika, à cinq étapes au Sud de Kato Le combat s'engagea aussitôt.Il dura deux jours. Dé part et d'autre on se battit avec ardeur et apreté. Von Langen et Wintgens voulaient venger les échecs de Gudowius tout en brisant notre offensive, et sauver ensuite Muanza d'une attaque anglaise.Nous tenions à poursuivre nos succès et à empêcher Muanza de recevoir des renforts. Le 14 juillet se passe en attaques et en contre-attaques très vives- Quand l'obscurité tombe, il ne semble pas que l'un ou l'autre des adversaires ait obtenu un avantage. Le 15, au petit jour, 1a bataille recommence et dure toute la journée encore. Nos pertes sont à ce moment de deux Européens blessés (dont M. Paquav), de quatre soldais tués et de six soldats blessés, malgré une fusillade extrêmement violente. Les Allemands ont «u dix blancs et une centaine de soîdats hors de combat. Nous passons encore la nuit sur nos positions, mais le 16 juillet, au matin, le lieutenant-colonel Huyghe constate que. les Allemands ont abandonné les leurs pendant la nuit et sont en retraite. Nous apprenons par la suite que leur démoralisation s'est accrue et que les désertions deviennent de plus en plus fréquentes parmi leurs troupes. Au cours du combat de Diobahika. une grande partie des forces affectées à la défende de Muanza et les renforts amenés du Sud-Ouest par von Langen et Wmtgens étaipnt m's pn échec. Au même moment le général Crewe occupait Miiranza dont, au début de juin encore, les AVemands disaient nue le terrain très découpé n'était pas favorable à un débarquement, qu'ils y avaient accumulé de sérieuses défenses ef ou'il faudrait 6,000 hommes pour s'en emparer. La maîtrisa des grands lacs africains. — Les Belges s'emparent de Kigoma. Après avoir été expulsés du Kivu, les Allemands l'étaient du Victoria. Quelques jours après, la maîtrise du Tan-ganika nous était assurée. Vous «avez que notre flottille a capturé le « Kineani » et a coulé le « Hedwig von Wissmann ». Le lieirtenanf-colonel Moulaert. oui commande notre base navale sur la côte occidentale du lac. disnose deouis quelques semaines d'une escadri'le d'hvdravions. Au mois dé juin nos aviateurs avaient fait des reconnaissances au-dessus de Kigoma-Ud-jidji. Us avaient aussi jeté des bombes sur le terminus du Chemin de fer central qui constitue le grand port allemand sur le ranganika. Le 25 iuillet eurent lieu de nouvelles ex-péiUiion.s particulièrement heureuses. L'escadrille ooopérait avec la flottille et avec i'aaie droite de la Brigade Sud qui. sous les ordres du lieutenant-colonel Thomas descendait d'Uaumbura vers Kigoma. Le 28 iuillet, à 6 heures du matin, la canonnière belge « Netta » commandée par le lieutenant L. Leenaerts, au cours d'une croisière sur la côte orientale, aperçut 1 « Graf von Gœtzen », chargé d'un transport de troupes et occupé à débarquer des soldats et des porteurs. Le « Graf von Goetzen » est la plus grande unité dg l'ennemi. Il jauge près de 500 tannes. Son artillerie est autrement puissante que celle du « Kineani » et du « Hedwig von Wissemann ». On a monté sur le « Graf von Goetzen » des canons enlevés du cuirassé « Kœnisberg », notamment une ou deux pièces de 10,5 cm. Le « Netta » est un tout petit bateau, une coquille de noix à côté du « Graf von Goetzen ». Il n'a sur lui ou'un seul avantage, celui de la rapidité d'évolution. Cependant le lieutenant Leenaerts engage aussitôt le combat. David contre Goliath. Il faut supposer que le commandant du 1 « Graf von Goetzen », ne pouvant imaginer pareille hardiesse, crut voir en le « Netta » l'éclaireur de toute notre flottille et craignit d'être mis en infériorité, car il tenta de se dérober. Ici la vitesse considérable de notre glisseur lui vint à point. Il « força » le croiseur à la course et lui envoya une torpille qui 1 atteignit en bon endroit. 15 minutes plus tard le « vaisseau-amiral » de l'ennemi disparaissait dans les flots,.. 1 Chez nous : pas de pertes ! ! D'autre part, le 29 juillet, le lieutenant-coïcnel Thomas entrait à Kigoma, où abou. fit le chemin de fer de 1268 kilomètres qui, de Dar-es-Salam car Tabora depuis 191-5 conduit de l'Océan Indien au lac Tanga-nfka. et où les Allemands avaient établi un centre commercial important qui devait drainer à leur avantage les richesses de la Province Orientale du Congo belge. Les détails me manquent encore sur le combat, mais nous savons que les Allemands eurent 93 soldats tués. Un Européen a été tué et quatre ont été faits prisonniers. Le lieulenant-colonel Thomas captura à Kigoma une trentaine d'autres Allemands.! Ainsi, grâce à l'énergioue et habile offensive concue et prénarée nar le «réripral Tombeur, exécutée avec une abnégation admirable et un courage snnerbe nar les troupes congolaises les APemands, en moins de trois mois ont perdu, en même temps oue toute influence sur les trois grands lacs africains trois des provinces les plus belles. les n'us riches et les mus peuplées de l°ur dernière colonie. De Plus nous tenons Kigoma. Et i\ri nouveau mouvement se développe au moment où l'écris ces lionos. les Bel<res d'Europe ressentiront une légitime f'erié à 'a. nouvelle dps r>rouessps dp leurs comnafriotes les « Africains » et des trounes indigènes qu'ils conduisent de succès en succès. Ernest HENRiON. ECHOS —»0«~ Retour dn Congo Le vapeur (t Alberville », capitaine Jos Ber naerts, ayant à son bord 50 passagers de Ire classe, iî passagers de seconde classe el neuf de troisième, est arrive mercredi a Le Palice, venant du Congo-Beige. La traversée s'est faite sans accidents et par une -mer des plus calme. Parmi ies passagers, on signale : MM. Le-plac, directeur général du Seiv.ce de l'agriculture de notre colonie ; Moseley, âdminis-trateiîr des Huileries du Congo Belge ; ie maître d armes Raymond Deihaise^ administrateur territorial du Congo ueige ; litta, directeur Société A. B. C. de M <Aadi, etc. —0— « Carnet de guerre d un chauffeur ». Sous ce titre, notre confrère Albert de Gobart publie un joli volume illustré de notes et'de reportages sur le front de l'Ysej en 1915. — Préface de M. Henri Am;c. — Envoi contre mandat de 2 fr. 50, adressé à l'Agence « Paris-Télégrammes ». 156, rue Montmartre à Paris. . Du même auteur : « La campagne de 1914 en Belgioue » prix 2 fr,, préface de M. L Dumont Wilden. ——o— Fiançailles. On vient de célébrer à Vienne, les fiançailles de la princesse Marie-Thérèse de Ho-îienlohe, fille de l'ambassadeur allemand à Madrid, avec le pharmacien Otto Kohlais d'tnnsbruck, des services sanitaires autrichiens.La princesse avait soigné dans son lazaret Otto Kohiais, ramené blessé du front italien. (1) Voir le « XX* Siècle » des 16, 18, 19, 21, 22 et. 23 octobre. En Angleterre L'ENSEIGNEMENT AUX ENFANTS RÉFUGIÉS D'excellentes nouvelles nous parviennent ; de 'd'Manchester. 1 L'Œuvre la plus utile la plus Nationale , e ia création d'écoles belges dans cette ville où la colonie beige es si dense, vient d ôLre mise sur pied. Le Gouvernement Be>e a nommé une Commission directrice des écoles de Manches! et de Salford, qui se compose de oersonnes connues à Manchester et à Sal-' ford pour leur dévouement à !a cause belge M. V. Van de Walle, membre de la Chambre des représentants, a. été élu président : le R. P. Cajiewaert, secrétaire t M. Léon Wou-terg trésorier de 1 Œuvre. La direction de l'école a été confiée à M. E. Bouckéno -ghe, directeur de l'école movenme de l'Etat à î Malines. Citons narrai les professeurs déjà en fonctions, MM. Oll-euz, d'Ostende et Vari I Opstal d'Aei'schôt. Ce : ? Salford qu'a été créée la pre-! mière école, elle a ses locaux. Orange street j et î>ir iwijerrv road,' eu plein centre de Sal-| ford. L'inscription a été un réel succès • | plus de 60 élèves suivent les cours et dy j * juvei'c inscri ptions se font tous les jours. ; L'enseignement comprend le programme i belge des éccîes primaires et moyennes. | La Commission espère fonder sous peu : une école à Manchester. Elle a été secondée dans ses efforts par le b.enveillant concours du Board of Education de Salford. Elle lient à rendre un hommage public j au dévouement inlassable de Mme James i Hig«on. la charmante future Mavorpss- de Salford nui trouva le local et fit servir le dîner gratuit au château de 1 Summer-Hill » à tous les enfants habitant trop loin de l'école et ce pendant toute la période d'organisation de celle-ci. m, tieisiïfflo pane : les mm ti la wrn i La défense contre Paris, le 23 octobre 1916. Comment se défendre contre les so-us-ma-rins ? Sujet délicat que l'on ne peut guère qu'effleurer. Prudence, qui est mère de sûreté, et Anastasie, sa sœur, nous invitent à une extrême circonspection. Aussi me cosa-tenterai-je de résumer un article qui vient de paraître dans la revue le u Parlement et l'Opinion ». L'auteur ? 11 signe X..., mais cet anonyme est sûrement un homme du métier. Au début de la guerre, les moyens de défense contre les sous-marins étaient à peu près inconnus. La fréquence des attaques sous-marines a amené les Alliés a en envisager, qui se sont développés au fur et à mesure que la durée des hostilités se prolongeait.L»t's torpilleurs, contre-torpilleurs et, en général, tous les bâtiments légers à grande vitase, constituent l'ennemi le plus dangereux du sous-marin. On leur a adjoint une flotte nombreuse et imposante de chalutiers qui, outre la chasse aux pirates, font la relève des mines flottantes semées dans les parages fréquentés par des bateaux de commerce aillés. On a cherché 4 capturer ou à détruire les sous-marins en disposant des treillis métalliques analogues à ceux qui défendent l'entrée des rades et des ports ; ou encore avec des filets mobiles s'enroulant, autour de ia coque du' submersible, bloquant les hélices et l'obligeant à remonter à la surface, après un certain laps de temps, pour renouveler sa provision d'air. C'est ce qui semble avoir -été fait dans le „ ' ^7 - ^ _ ïlisê êj'aîemaiT les filets traînants remorqués par des chalutiers, et certains résultats qui ne peuvent être indiqués, ont été obtenus. Dans la mer du Nord et 'a Méditerranée, ces procédés n'ont pu être employés qu'avec de très grandes difficultés en raison de la profondeur des eaux. *** D'autres mesures, sur lesquelles on ne peut donner de précision, en raison des circonstances, ont été prises par les Alliés en vue de la défense des bâtiments de commerce.Une surveillance très sévère, exercée de puis des mois, par des milliers de chalutiers anglais, français ou italiens, erméa d'une artillerie légère, a permis de chasser les sous-marins de certains parages. Le système des convois de bateaux escor-tés par des contre-torpilleurs diminue les risques-de la navigation, mais il a l'incon-\-a.i eut d'augmenter les frais de surestarie dans les ports où les bâtiments doivent attendre plusieurs jours leur départ. Le téféphone et le télégraphe ont permis d'installer un réseau de surveillance te1 que tout sous-marin ennemi signalé dans un secteur est immédiatement repéré, poursuivi et très souvent capturé ou coulé. Les bateaux de pêche ou de commerce ont reçu un armemeht spécial leur permettant de se défendre, à tel point que les sous-marins commencent à éprouver une crainte salutaire en apercevant un medesto chalutier. Avec leur sens inné de 1 espiennage, les Allemands avaient préparé méthodiquement la guerre depuis longtemps, et pris leurs précautions. En Ecosse, dans une propriété sise au bord de la mer et achetée par un Allemand avant la guerre, on découvrit des stocks de benzine et de gazoline. Sur les côtes d'Espagne, des bateaux portant pavillon neutre et emportant une cargaison d'essence, ravitaillaient les sous-marins allemands en pleine mer ; ou bien des caisses et des barils lestés pour rester au fond de la mer et reliés a la surface par des bouées, sont placés dans des parages déserts où les sous-marins viendront I03 recueillir. <; • sou--marin s allemands ayant pu oénétrer dons 1a Méditerranée, ont "séjourné sur la partie de la côte espagnole du Marne : ils ont embarqué de fa gazoline, des vivres frais achetés à Mélilla. "On a trouve aux Baléares des installations analogues préparées avant la guerre. Les îles grecques de la mer Egée, innombrables par la configuration de leurs baies ou calanques profondes, permettant l'approche de sons-marins jusqu'au bord des tpres. devaient devenir autant de centres de ravitaillement. Les innombrables voiliers grecs apportèrent leur concours non gratuit aux sous-marins allomr>nd's ius-qu'au jour où les Alliés, par des mesures ra di-ordes, miren' fin h ces manoeuvres contraires aux règles de la neutralité * 1 mo:s d'octobre 1915, les Allemands avouaient avoir perdu 43- sous-marins ; ce nombre s'est, accru depuis, en raison de nouveaux moyen?! d° destruct'o^ m's en œuvre nar les Alliés. L'Amirauté annonça officieusement un jour la destruction du cinquantième sous-marin allemand, * ■ u cours d'une visite faite par des journalistes français à l'escadre anglaise, l'amiral Je.ll'coé montra h nos confrères une carte où son' marqués par des épingles les points où _ des sous-morins allemands ont j été incendiés, coules ou çfpturé:- ; il y avait beaucoup d'épingles sur la carte. Injes Allemands mettent sur le chantier de nouveaux sous-marins . irfaiiô ils en construisent moins qu'ils n'en perdent. En temps normal, la construction d'un sons-marin exige de 30 à 40 mois. Sans doute ce délai a pu" être considérablement réduit par les Allemands qui doivent arriver à le construire en 20 mois. Toutefois, s'il e«t possible de réduire la durée des constructions, ' on ne peut diminuer les lenteurs de la mise au point, travail essentiellement long c! délicat. De plus, l'instruction des équipages nécessaires à ces bâtiments ex'-ge 1 "auebnp de temns ; leur recrutement est ! devenu de plus en plus difficile, en raison dps pertes subies dans ce personnel et de la difficulté d'enrôler des volontaires. En ré°umé, si l'on compare le nombre des bateaux torpillés et le tonnage du trafic qui r-e fait journellement entre les ports allies, on peut croire que les pertes maritimes sont légères. Eles seraient moindre encore sans les complicités des neutres, pour qui l'ap-1 pM de l'or est une tentation et qui ne reculent devant aucun moyen pour aider nos j ennemis. A. Virey. J Création d'un service de ia sûreté militaire Le Roi vient de signer un arr'êiê-'ai déàr* tant 1a création d'un service de la sûreté militaire pour la durée de la guerre. Ce service sera composé de commissaires, i'inspecteurs et d'agents. Dans les cantonnements de campagne, & est dirigé par un officiel' désigné par lia chef d'état-major général, sous l'autorité directe de celui-ci. Da.ns te reste du territoire, 1e service d® la sûreté militaire est dirigé par un officier qui porte le titre de commandant dse la sûreté militaire. Le. commandant de la sûreté militaire est nommé et révoqué par le Roi. Les commissaires et inspecteurs sont nommés et révoqués par le Roi et prêtent entre les mains du président de la Cour rnsSitair® 1e serment prévu aux articles 130 et 131 d» la loi du 15 juin 1899. Les agents sent nommés par Le mftûstrei de la Guerre et prêtent serment entre mains du commandant de la sûreté militaire.Les commfeàiires et inspecteurs dfe J»1 sûreté militaire sont offie: --rs de poH-ce judiciaire. Ils exercent, pour ft recherche et !#. constatation des infractions intéressant k* sécurité de l'armée et la sûreté âc les attributions des officiers de police judiciaire auxiliaires du procureur d-u TV»i. Ils renvoient immédiatement les dénonciations et les procès-verbaux au procureur du Roi ou à l'auditeur militaire compétent, selon q-ua oes infractions relèvent d® fat juridiction ordinaire ou de la juridàotïesi militaire. Ces procès-verbaux font foi jusqu'à preuve contraire. POUR STIMULER Les relations comierciales ANGLO-BELGES Un spécialiste des questions relatives à 6* batellerie, M. Teugels-De Vos, nous adresse l'article suivant qui attire Hattention sw plusieurs problèmes importants ; Des sommités du négoce anglais on® affirmé que la dette aie guerre, dût-elle se monter à plusieurs centaines de milliards, sera éteinte par r»d«sfcrie et le comment» de la- nation, si l'Etat leur réserve un appui effectif. Cette foi- dans les ressources do travail est belle ; ajoutons qu'elle est Justifiée. La guerre a tendu l'énengie du monde des affaires anglais ; déjà l'exportatio» croit de mois en moi® ; l'organisation to* dki'striielile se dévelope en proportion, de» besoins croissants de l'armée et d® la marine ; par le perfectionnement constant dfe son outillage de production, 1e Royaume-Uni sortira de la lutte érorïomriquementi plus fort qu'auparavant. La Belgique aura également à reconstituer sa richesse, dans des conditions, né-las ! moins favorables. Les machines da ses ateliers ont été saccagées- ou démontée» et envoyées en A.temagne. Il est vrai qu-s dans certaines usines le travail n'a pas cessé, mais il se poursuit au bénéfice et sous la direction de l'occupant. Nos alliés ne perceront jamais assez rapidement las fronts successifs de 1 ennemi pyur lui en- ' lever tout loisir de brisée, les installations qu il ne pourra pas emporter. Il commettra ce vandalisme sans crainte des indemnités à payer, car les indiustriels allemands feront ce calcul abominable, machiavé.wps^ qu'ils auront le temps d'accaparer les marchés consommateurs avant d être gênés par la concurrence des indemnisés. Ils ccat-tinuemnt à produire chez eux avant qu» nos fabricants aient rebâti et réoutiffiè leurs établissements, avant qu'ils aient pu remplacer les matières premières qui leur furent volées. Au lendemain de la conclusion de la paix,, la situation des 'industriels belges sera donc très critique, et il faudra touite leur expérience, une vigueur acorue des patrons, comme toutes les qualités pr-.;ies-sionnelles de nos ouvriers pour opérer la résurrection de l'industrie nationale, pour replacer notice pays au rang qu'il avait conquis dans l'activité mondiale. Ainsi que le miracle anglais, le pro-diige belge s'accomplira, bien entendu, si l'Etat aiide les efforts particuliers par la rèa'.isa.tâan d'un progiam-me économique national ui-s'piré par les circonstances actuelles. Le Gouvernement beige est entré résolument dans la voie interventionniste en souscrivant 100 millions dans le capital du Lloyd Royal Belge. A la porte aiaiei eutr ouverte il ser a permis de frapper par la suite, quand l'intérêt général sera en jeu. Il est indéniable que l'existence d'un» marine marchande nationale est, pour c» pays industriel, une nécessité primordiale. De môme, il est indiscutable que la passes»-sion de nombreux moyens de transports intérieurs est aussi essentielle. En ce qui concerna le réseau ferré, monopole étatiste, nous sommes persuadés que rien ne sers nêgiigé par le ministre en charge pour mettre le railway le plus rapidement P08* sible en bon état d'exploitation. Reste 10 réseau fluvial, domaine public, dont il ilW porte de se préoccuper. E11 vue d'activer nos échanges commet?» ciaux avec les contrées si?tuées au midi ei à l'est de la Belgique, il est nécessaire da créer une artère hydraulique vers je Rhita,, soit internationalisé, soit en partie fnoo» tii-ère allemande, et d'améliorer les liaisons fluviales franco-belges. En ce oui regarde nos futures relations avec l'Angleterre, fe problème est double ; en effet, pour que ces relations soient facilitées et muitrâpliées, il esl de toute nécessité de prolonger les transports maritimes par des services réguliers de navigation intérieure. Une combinaison qui parviendrait, d'urne part, à dan-mer vers quelques ports de la Grande-Bretagne les marchandises apportées par des lignes ferrées anglaises et destinées à ia Belgique, pour les

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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