Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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09 februari 1917
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s.n. 1917, 09 Februari. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 08 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/f18sb3xz31/
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f22* ANNEE — Série nouvelle — N" 8Î4 1 m i. 3Li© Numéro 11» Centimes (S Centimes au Front) VENDREDI 3 FEVRIER 19Î7. $ • RÉDACTION & ADMINISTRATION 33, rue Jaan-Jacques-Rousseau, 33 PARI S Téléphone : Guter.berg (39-65 SUREAUX AU HAVRE: 28'°r, me de la Bourse - LE HAVRE TÉLÉPHONE : n° 64 BELGE LONDON OFFICE : 21, PAXTON STBEET Leicester Square, S. W. Directeur : FERNAND NEURAY LE XXE SIÈCLE Quotiaren beige paraissant au Havre et à Paris ABONNEMENTS France...3. 2fr.50 par mois » 7 fr.SO par trimestr* Angleterre. 2sh. 6d. par mois » . 7sh,âd.partrime«ir* Autres pays 3 fr. — psr mois » 9 fr. — par trimesti* PUBLICITÉ S'âirœ à i'idniinisiraHes & Joiriii ou à l'Office de Londres Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne ùt> Publicité, 10, rue de la Victoire, Paris, v qui en a le monopole pour Paris. Les socialistes Meus oKioieis pooi fliiape sontre tes oiimeis tseliss •Comment ils reçurent un socialiste „ belge qui voulait les édifier sur les déportations yZoTfesil.ptidm.ee particulière du XX." Siècle Kome, l«r février. 11 vient d'y avoir ici, autour de la visite d'un socialiste belge, une polémique içui montre sous un jour bien fâcheux les sentiments obstinément germanophiles jd'une partie du socialisme italien. Le secrétaire de la fédération socialiste feelge des métallurgistes, M. Alphonse Caspar, était venu en Italie pour édifier les socialistes italiens sur de sort fait par le gouvernement allemand aux ouvriers pelges arrachés à leur famille pour travailler contre leur pays. Le crime étant fcvoué par le gouvernement allemand lui-pïcine, on avait le droit de croire que l'appel émouvant de la classe ouvrière belge ne laisserait insensible aucune fraction du parti socialiste italien. 1 A peine arrivé, M. Gaspar put constater qu'il n'en était rien- Les chefs du socia-ifcme officiel comme Mj\I. Turati et Treves lui firent un accueil extrêmement froid et $i en comprit toute la signification, lorsqu'il apprit que YAvanii, le journal socialiste romain qui continue à être le moniteur du parti socialiste officiel, avait ,'refusé catégoriquement de publier l'appel '■des ouvriers belges aux ouvriers des fcmires pays contre les déportations, sous 5e prétexte, imaginé à Berlin,que cet appel frétait que l'œuvre du gouvernement S>e3®e. I M. Gaspar protesta énergiquement contre ce mensonge et délia VAvanti de prou-jver ce qu'il avançait. Pour sortir de l'em-fcarras, le journal socialiste italien riposta simplement que M. Gaspar lui-même «était qu'un agent du gouvernement belge. f L'attitude de VAvanti a inspiré au Cor-fiere délia Sera des réflexions assez piquantes : } a La, venue en Italie du socialiste belge ^Gaspur, écrit le grand journal de Milan, a idohrié lieu à une singulière polémique. Les [hauts dignitaires du parti socialiste officiel ' [italien iront- pas voulu recevoir Gaspar. Ses ftettres portaient pourtant lu .signât uae de [V&ndervelde, qui n'est sans doute pas assez socialiste pour les socialites italiens. Gaspar [avait été précédé1 d'un appel des ouvriers belges au prolétariat du monde civilisé, appel qui, pora,ît-il, fourmillait d'hérésies. fOuand 1a. guerre sera finie et que nous posséderons Trente, il faudra conseiller aux socialiste* officiels italiens d'aller dans cette toile épisoopale s'imprégner des idées du fa-jpaeux concile. Les socialistes réformistes dirent que Gaspar est un vénitable socialiste, taui parle réellement au nom de ses frères pelles. Les officiels accusent Gaspar d'avoir fStêchargé d'explorer l'Italie pa.r le gouver-gement. belge et aussi — 0 horreur ! — paT le fiai Albert I r Supposons que l'accusation des officiels £oit vraie et que l'action de Gaspar soit réel. Lement liée ù. l'action du gouvernement belge, fious concédons donc que le cri cle douleur ties travailleurs belges a été recueilli par le gouvernement belge et signifié par lui. Mais C'est un document politique aussi important Iju'un discours du Chancelier. Quelle serait cette justice qui acterait un discours du Chancelier et non pas l'appel du gouverne, pient belge au nom de ses concitoyens travailleurs ? On sait que les gouvernements qui sont entrés en guerre ont, d'après les socialistes officiels, obéi aux injonctions des fabricants «d'armes et de tous les fournisseurs des armées en général. Mais le gouvernement belge ? C'était le gouvernement d'un pays neutre qui demandait, le respect, de sa neutralité «at n'a pu l'obtenir. Ne mérite-t.H donc pas ia sympathique considération de notre socia-ïisme officiel ? Les avocats de ce socialisme liront-ils pas dit qu'ils n'admettent la guerre f4ju'au cas où les frontières d.e leur pavs sont ^Violées par l'ennemi ? Eh bien, les ~ Belges 13e sont trouvés dans ce cas-là ! f Le gouvernement belge s'est -trouvé en pré-i^ence de ce dilemme : Ou vous nous laisserez •passer, ou nous considérerons votre territoire comme territoire ennemi et nous vous ; traiterons comme nous savons traitier nos ^nnemis. Le gouvernement belge a répondu : ftt Votre honneur et le nôtre sont également Rengagés dans la neutralité belge. Nous sauvons le nôtre ! » A-t-il eu tort ? Les socialistes officiels n'ont, jamais osé proclamer (jqu'il a. eu toi'S, mais ils se comportent comme £i telle était, leur pensée. Ou croient-ils simplement que le gouvernement belge ment (•lorsqu'il raconte les souffrances du peuple î>elge ? Cette croyance est purement, germa- r.ique. Entre von Bissing et Vandervelde, allons, jOn peut choisir, sans offenser la mémoire de SPonce-Pilate... » Le Popolo d'Ilalia, organe des socialistes jfrnterventistes, écrit de son côté : <c L'Avanti » n'a jamais accusé le camarade Siidekum d'être pavé par le gouvernement Allemand. Son refus d'aujourd'hui est un service rendu à. l'Allemagne et le plus indécent de tous, car il frappe la. Belgique. De cette manière, le parti socialiste renie non Seulement sa sympathie pour la. cause de la Belgique, mais aussi les principes du droit ouvrier brutalement violé par l'Allemagne - *n Belgique. Le Popolo d'Italia, qui aurait pu ajouter que les articles de YAvanii avalent été reproduits avec joie par les journaux de Berlin, reflète certainement les sentiments de l'opinion italienne. On l'a bien Vu au succès obtenu par les conférences lie M. Gaspar à Turin, à Milan et à Ra-Venne où le récit des malheurs des déportés belges a fait grande impression. Des députés de tous les partis ont assisté à ces réunions et de nombreuses associations y ont même envoyé leurs jdrapeaux. * * * Malgré l'opposition du socialisme bocho-file, la masse des ouvriers italiens prépare une manifestation en réponse à l'appel des ouvriers belges. A Milan, 41 sociétés comprenant 50.000 membres, ont déjà répondu à l'appel de la Société « Figli ddl lavoro ». A Florence, la Fratellanza Artiaiana a publié un manifeste signé par plusieurs associations. A Rome, la Caméra del lavoro adhère au mouvement. Jusqu'ici, on signale 85 associations adhérentes, avec un total de 150.000 membres. * * M. Georges Lorand, député de Virton, ! fait actuellement dans les Pouilles une série de conférences sur les déportations belges avec un succès toujours croissant. : Les Liégeois habitant Rome me demandent de me faire l'interprète de leurs sentiments d'admiration pour les héros de P « Atlas V ». Ils félicitent spécialement le vaillant pilote. Le « Ûomenica del Corriere », le grand illustré de Milan, a consacré à cet exploit une planche de Beltrame. BRUZIO ROMANO, POUR LE RAVITAILLEMENT DES PAYS ENVAHIS Une note officieuse et quelques renseignements intéressants i Les journaux parisiens publient vendredi cette note officieuse au sujet dn ravitaillement des pays envahis : «La sitimion résultant de la nouvelle phase de la guerre sous-marine ainsi que de la rupture diplomatique entre les Etats-Unis et 1" Allemagne est de nature à avoir certaines répercussions sur les conditions de (ravitaillement du nord' de la France. Le gouvernement fiançais s^en est (immédiatement préoccupé. Il est. entré, à cet effet, en communication avec le gouvernement britannique ainsi qu'avec le gouvernement belge, particulièrement intéressé aux questions de ravitaillement ; il s'est, également adressé au gouvernement, espagnol, qui patronne, avec les Etats-Unis, la. commission de ra vitaillement dite commission Hoover, ainsi qu'au gouvernemenT hollandais, sur le territoire duquel se trouvent les entrepôt de la commission de ravitaillement. Parmi les questions qui sont particulièrement l'objet d'un examen figure d'abord celle du remplacement éventuel d'un peitit nombre d'agents américains qui avaient, assumé en leur qualité de neutres, la tâche d'assurer vis-à-vis des autorités allemandes dans les territoires envahis -l'intégrité du ravitaillement. Ils devraient être remplacés par des personnes appartenant à une autre nationalité neutre. Le son: réservé aux bateaux de la commission de ra\-itaillement fait également l'objet de préoccupations particulières du gouvernement français. Des négociations sont, engagées à cet égard et, rien n'est négligé pour assurer l'arrivage régulier des navires dont dépend principalement le sort du ravitaillement des malheureuses populations du- nord de la France. » D'autre part, le « Journal des Débats » note que le service d'approvisionnement qui achète les denrées et les transporte à Rotterdam, peut continuer à fonctionner sans changement si les gouvernements belligérants s'eptendent sur le premier point. Le service de distribution, qui se fait en Belgique par les soins du Comité national belge, en France par le Comité d'alimentation du nord de la France et dont l'ensemble représente environ 35.000 agents, ne subira, dans ce cas, aucun changement.Quant au service de contrôle et de garantie, exercé dans le nord de la France et en Belgique par des agents neutres, sous le patronage des ministres américain, espagnol et hollandais à Bruxelles, il sera privé de l'élément américain. Dans le nord de la France, ce service de contrôle comprend un délégué américain à la tête de chacun des Comités de district qui sont au nombre de six. Ces délégués seront éventuellement remplacés, si les circonstances l'exigent, par des délégués appartenant à d'autres nationalités neutres- Des négociations sont en cours pour que le personjiel américain puisse rester à son poste tout le temps nécessaire pour assurer, le cas échéant, une transmission efficace "du service. « Le gel des canaux en Hollande, en Belgique et dans le nord de la France, remarque encore le « Journal des Débats », ne semble pas devoir provoquer de conséquences trop préjudiciables, grâce aux précautions prises par la commission pour substituer au service par eau un service de transports par voie ferrée. On ne pense pas non plus que l'interruption des voyages des navires de la commission sur mer, jusqu'à ce qu'une entente puisse être conclue au sujet des garanties dont ils sont l'objet, soit de nature à affecter gravement le régime des distributions. La commission a eu, en effet, le soin de constituer d'importants stocks à Rotterdam, aux chefs-lieux de chaque district et dans les magasins communaux, sans compter les marchandises en transit entre Rotterdam et le nord de la France, qui constituent également un stock important. ï> Un attentat à Amsterdam Amsterdam, 8 février. — Le « Handels-blad » annonce qu'hier soir, vers onze heures, une boîte en fer-blanc, qui a.vait été platée sur les marches de la Bourse, a lait explosion. A ce moment, il n'y avait heureusement sur la place qu'un agent de police, qui n'a pas été blessé. Dans la boîte se trouvaient des fragments de métal et des clous qui volèrent un peu partout.On ignore quels sont Jes auteurs de cet attentat., LE SENAT AMERICAIN RATIFIE LA DÉCISION DU PRÉSIDENT WILSON Des crédits sont demandés peur le rapatriement des Américains d'Europe Washington, 7 février. — Le Sénat-discute la motion Stone, qui approuve la rupture avec l'Allemagne. M. Works, républicain pacifiste, critique la conduite da M. Wilsom, qu,'lf qualifie de « non neutre ». M. Stone défend sa motion. " Il faut, dit-il, que le mondt* sachF que nous appuyons le président lorsqu'il agit-dans la limite de ses pouvoirs constirutionr nels et parle pour le pays. M. Lodge, républicain, qui, autrefois, fut le plus âpre adversaire de M. Wilson, lui promet, tout son appui et demande à ses collègues de l'imiter. ,, Si la guerre, Ui M. Lodge,_ petit nous être évitée, il y a lui* chose qu'il s'agit de faire, c'est (ia montrer au monde que nous, sommes unis. » MM. Vardaman et Kirby, tous deux démocrates, refusent d'appùy-ai- la motion. M. Pittman, démocrate, déclare qu'un cas semblable à celui du « ï,usitania » signifierait la guerre. M. Sherman, républicain, dit qu'hésiter maintenant, équivaudrait à une lâcheté nationale. II dé.sapprouve la. guerre, ma.is il y a pour la. paix des sacrifices qui sont plus grands que .les sacrifices de la. guerre. Le Sénat, par 7S voix contre 5, adopte la motion Stone et ratifie par ce voto la décision dni président Wilson rompant avec l'Allemagne. Les débats, qui ont. été très animés, ont a.pporté au gouvernement américain la preuve nouvelle que tout le pays était de cœur avec lui dans la politique résolue à laquelle il sPest déterminé. L'impression dans les milieux politiques est que l'ère des négociations et des tractations est complètement terminée. Les Etats-Unis n'attendent- plus des paroles de l'Allemagne : c'est seulement selon ses actes qu'ils agiront. POUR LE RAPATRIEMENT DES AMERICAINS D'EUROPE Washington, ? février. — M. Lansing, secrétaire d'Etat, demande au Congrès des crédits spéciaux de 500.000 dollars pour aider, protéger et rapatrier les Américains qui sont actuellement en Europe. LES GREVES SERONT INTERDITES Washington, S février. — Le gouvernement américain se préoccupe de faire adopter plusieurs projets de loi, dont il va demander l'application immédiate. Il s'agit d'étendre les pouvoirs de guerre ctu président. De plus, il a été décidé que désormais les employés ét les ouvriers des chantiers de construction et des usines de munitions ayant un contrat avec le gouvernement ne pourront plus se mettre en grève sans être justiciables des tribunaux criminels. Le règlement de la journée de huit heures est suspendu. L'AMERIQUE ORGANISE SES FORCES INDUSTRIELLES Londres, 8 février. — De Ne-w-Yorlc au « Daily Chronicle » : « La prudence et la, patience sont les mots à l'ordre du jour. L'organisation de forces industrielles de la nation se> poursuit avec précision et rapidité. » UN MOT DE M. GERARD Londres, S février. — On mande de New-York, au « Times » : « On raconte que M. Gérard aurait eu 5. Berlin une conversation avec un haut fonctionnaire qui lui aurait déclarét qu'il ne croyait pas que les Etats-Unis oseraient jamais rompre, car un demi-mil-lion de Germano-Américains provoqueraient des troubles aux Etats-Unis. M. Gérard aurait répondu : « C'est possible, mais nous avons plus d'un demi-million) de lanternes pour les pendre. » LES ARMES DE L'AMERIQUE New-York, 7 février. — M. Barron, pu-bliiciste financielr américain bien 'connu, écrit dans le « Wall Street Journal » : « Les Holienzollern ont. commis un véritable suicide en- rangeant du côté de leurs adversaires, la plus riche nation du monde. Le militarisme prussien est désormais certain de sa défaite. Les Allemands, les Turcs et les Bulgares qui se battent de la Baltique au golfe Persique, comprendront bientôt que leur cause est perdue. L'Amérique peut employer contre l'Allemagne trois armes : son crédit moral, ses-ressource® en vivres et ses ressources en. argent. » En Allemagne PROCHAINE REUNION LA COMMISSION DU REICHSTAG Lausanne, 8 février. — On annonce de Berlin que la grande commission du Reichstag va prochainement être appelée à se réunir d'urgence pour s'occuper des conséquences éventuelles? du conflit avec les Etats-Unis. L'ALLEMAGNE TORPILLERA LES NAVIRES AMERICAINS Zurich, 8 février. — La « Gazette de ^Francfort j*-çcorÇ% 4°iil»33eâtehï>.6ni^^'espoir de maintenir lu. paix avec les. Etats-Unis, «car, dit-elle, l'Allemagne est bien résolue à torpiller tous les navires, même américains, qui franchiraient les limites du blocus. L'ARGENT ALLEMAND A PÉUR New-York, 7 février. — Deux cent cinquante millions de francs de.capitaux alle,-înands ont-été retirés des banques de- New-Yon»k.LES SOCIALISTES ALLEMANDS PARLENT DE L EFFRAYANTE RESPONSABILITE DU GOUVERNEMENT Lausanne, 8 février. — De la « Schwae-bisclie Tagwacht » : « Tous les journaux qui ne sont pas atteints d'une incurable folie guerrière, .s'expriment, au sujet de la rupture des relations diplomatiques avec l'Amérique, en termes mesurés. Ils espèrent que les Etats-Unis feront, tous leurs efforts pour éviter la guerre entre les deux puissances ». D'autre part, toute la presse socialiste J est unanime à. reconnaître l'effrayante responsabilité qui pèse> sur "le gouvernement allemand. La piraterie LES PIRATES ONT COULE ^27 NAVIRES EN G0 HEURES Londres, 8 février. — D'après le « Daily Chronicle », Je nombre des navires coulés depuis le G février au matin est, jusqu'à présent, de vingt-sept, représentant un tonnage de G0.G86 tonnes. Les vingt-sept navires coulés se répartissent ainsi : 18 navires* britanniques d'environ 40.000 tonnes; 5 navires norvégiens d'environ 9.000 tonnes; un navire suédois un navire russe, itn navire espagnol et un navire péruvien. SOUS MARINS ALLEMANDS PRIS DANS LES GLACES Stockholm, 7 févriei;. — L'« Afton Tid-ning » publie une information reçue de Hovbjierg (Danemark), d'après laquelle des pêcheurs danois, de retour au port, racontent qu'ils ont vu des sous-marins emprisonnés dans la glace. En Espagne UNE GRANDE MANIFESTATION CONTRE LES MENACES ALLEMANDES Bilbao, 8 février. Des représentants de tous les éléments économiques, des banques des mines, de la navigation, du commerce, de l'industrie, de la propriété et de toutes les forces vives du pays, réunis dans une grande assemblée, ont protesté contre le blocus allemand et ses conséquences rui-n<fuses à bref délai pour la région la plus riche du Nord. La note espagnole produit une impression magnifique. Ee gouvernement espagnol maintient dignement sa protestation contre une note qui vexait l'Espagne et menaçait ses concitoyens. La réponse que nous donnons à l'Allemagne est haute et digne II était de notre devoir patriotique de répondre dans la forme où nous le faisons. < La Tiilitiu de la Belgipe fait de la gierre la grande laite histeripe da droit sontre la tires » dit le président de l'Université américaine Colum&ia New-York, 8 février. — M. Butler, président de l'université Cohimbia, s'est exprimé amer en présence de -4.000 étudiants : « Le président Wilson ne mous entraîne pas dans une goieare européens© ni diane des conflits extérieurs. En réalité, la guerre actuelle est plus qui'une g'uerrs européenne. Depui9 l'heure fatale du 4 août 1914, lorsque l'ennemi viola la frontière' de 3a Belgique inoffensive, le conflit s'affirma comme la grande lutte historique' et mondiale dte la. loi el titu droit contre la nécessité militaire et la force- » >•< — L'agence Stefani apprend d'Amieos que le générai Bagnaaii. cher de ia mission militaire italienne, qui visitait les fronts français et anglais, est mort -des suites d'une* broachtnpaeumanie. La GraiÉ-Breiape esi prêle à faire iane à ia guerre souarine Lord Curzon a fait part à la Chambre des Communes des mesures prises par l'Amirauté Londres, £ février. — Au cours du débat qui a eu lieu aux Communes, lord Curzon, membre du Conseil de Guerre, a dit : Nous pourrions muitiplier le nombre de nos destroyers et les. employer ù escorter les navires marchands doni "ils constitueraient ia défense» ou bien armer les navires marchands comme nous en. -avions l'intention, en rendant leurs movens de défense plus efficaces.« En attendant, nous avons employé et développé les procédés scientifiques de destruction de sous-marins et si je pouvais divulguer les résultats acquis par cette méthode, leur importance donnerait entière satisfaction. (( Nous avons assumé également la protection de la navigation neutre, organisé des parcours maritimes polir ménager des voies libres à travers les zones dangereuses. (( Nous avons construit de nouveaux -«avr-res pour compenser nos pertes ». Le ministre pense que l'on approche d'une crise véritable de la guerre qui sera terrible et qu'il est possible que les prochains mois voienl l'ennemi essayer de surpasser en atrocité ce qu'il a commis jusqu'ici. k Nous devons être prêts, dit lord Curzon, a user do toutes nos ressources pour battre l'adversaire et, nous persuader que iious ne pourrons obtenir ce résultat par la temporisation, mais bien au contraire par des efforts toujours plus énergiques de notre part, r, « Ajoutons que l'Angleterre devra restreindra ses importations dans une bien olus large mesure que dans le passé. K Aussi le public -anglais est-:] averti q,ue l'essence ne devra plus} à partir du 1er avril prochain, être employée que pour les véhi-mles au service ue la défense nationale. " A partir du lpr mars, l'emploi dm papier devra, être restreint. » Je crois qu.'avant peu, le peuple de ce pays sera invité à accepter des restrictions sur les importa lions de matières non indispensables, beaucoup plus sévères qup roui ce qui a été Tait, iuqu'ici. Le contrôleur des vivres nous a demandé de prendre des mesures dans ce sens, à conditions Toutes;; qu'elles ne portent, pas préjudice à la santé, au confort et à la consommation journalière de I viande. Tous ceux qui font d?s effeotfs semblables aident ù eojnbattre le péril •ous-mar.in. Le ministre de l'agi»culture tâche, par organî-1 sation. à stimuler la production des denrées comestibles dans le pays : les agriculteurs qui se .sont rendus à ces objurgations contri-[ huent à la défense contre les sous-marins. » TOUS LES NAVIRES MARCHANDS ANGLAIS SERONT BIENTOT ARMES Londres, 8 février, — Dans le discours qu'il a prononcé, hier soir, à Wal\vorth< M. John Hodge, ministre du Travail, a déclaré que le moment n'est pas loin où tous les navires marchands seront armés pour se défendre contre les sous-marins. Il a ajouté : « Rien n'est plus redoutable au sous-marin allemand que le paquebot ou le simple cargo armé. Quand aux femmes, elles peuvent nous aider beaucoup en travaillant aux munitions. » noFiésMstt-leitt le < ïiaaiSGiie Leeui » si la < Marseillaise » Un-correspondant de Hollaaaite •!»«& écrit de la frontière belge qui'à la lin dît# mois de décembre, les AilwmajtdS ontj procédé à des déporta&Lona à Selzaete. Soixauite.-douze ousn-ieis. cfle la ceci-m une furent emmenée psa- lee sol date boche®. En quittant le» village,, ces iafoa'tunés q.ui voûtaient pixjuver à tous que la malheur nei les abattait pas et que teuar foi dans la victoire matait entière, eu* tonnèrent a plein» voix, imigré 1a ftlr «sur de lents ganÉeao, d'aJwrd let I /aamsc/tr Ueeutv puis Ja iVhrrseU* laine. .... Des coups de revolver à la Chambre hongroise Genève, 8 février. — Au» cours de la. fgazz* ce de la Chambre hongroise, pendant uni discours ctu comte Batthaiw, membre de l'opposition, deux coups de revolver oos3 été tirés de «La deuxième gaàerie. Personnel n'a été atteint. L'auteur de l'attentat a été remis aux mains de la police. On croit qu'il était en| état d'ivresse. Au moment de son arresta* tion, il s'est mis à pleurer. On n'a aucun indice sur le mobile du son acte. L'incident n'a causé aucune agitation dans l'assemblée, et jie comte Battha^y, qui parlait sur les incompatibilités, n'a in« teiTompu son discours que pour dire : « Il ne faut nas se troubler pour quelques dé, tonations ». Upe seUseriptiop à SaîopiqUe psiir les orphelins belges de la guerre Salonique, le 8 février. — La souscris tion ouverte par le consulat de Belgique à Salonique, en laveur des orphelins belges de la guerre, a déjà produit plus d© 13.000 francs. «Tïwii tir-) Q c > M, ... I II m Mort du cardinal Falcosio Milan, le 8 février. — On annonce <3â Rome, qu'hier soir est mort, le cardinal Falconio, préfet, de la congrégation des religieux; on sait qu'il avait représenté au< trefois le Saint-Siège à Washington. Lire en deuxième page : LA SITUATION MILITAIRE Nouvelles de la Patrie Belge A BRUXELLES Dans le clergé \ M. l'abbé vani Nispen, vicaire à Schaerbeek (Saint-Servais) est. nommé curé à Notre-Da-ine-de-la-Cha.pelle à Bruxelles. Les déportations Les ouvriers bruxellois désignés pour la déportation n'ont pas voulu, même à cette I heure si crueiie. donner aux Boches ia joie | de les voir abattus. « On se serait cru, —disent des nouvelles ! i venues de Bruxelles, — un jour de tiiage ] au soit.Les ouvriers chantaient et ils avaient , même amené des musiques qui jouaient des j j airs patriotiques et populaires. ». Le prix du pain i Une nouvelle modification va être appor- I tée an prix du pain. A partir du 15 février, le kilogramme .se vendra 0 fr. 54. Aucun changement ne sera apporté à l'importance | de ia ration quotidienne. Le prix du charbon Des correspondances privées disent que le prix du charbon à Bruxelles est de 80 à 85 francs les 1.000 Uilogs, ... quand on en a, car les difficultés de transport sont, grandes et les înondp.tions, suivies des gelées, les ont en corc accrues. A ANVERS La gelée A partir de Schooten, toute navigation sur les canaux est. interrompue jpar les glaces. L'Escaut charrie quelques races glaçons; il en esit. de même dans les bassins. Telle était ,au moins, ja situation le 24 janvier. Depuis lors, le froid s'est probablement ^aggravé -là-bats comme :itci. AU PA7S D'ANVERS Nouvelles de Schilde Le secrétaire communal Mariën vient d'ê-'tre mis en liberté- par les Allemands, après une détention: *ïe -quaffue semaines. remplacé par Joseph Van Dyck, fils de Louis Van Dyck Le sieur Joseph Coppé, de la chaussée dfi Turnhout, vient de rentrer dans un état pi< toyable à Bogerhouit, après un emprfoson nement. de huit mois en Allemagne. Plu» sieurs jeunes gens ont été déportés en Aile magne, ils y soul'lrent de la foinu- Il n'y a plus d'Allemasndîs à Schilde. U y en a tout au plus une dizaine aux forts die Gravemwezel et d'Oeleghem. NOUVELLES DE PARTOUT L esprit inventif des. Belges s'essaye à rem placer tout ce qui fait défaut Sous l'empire de -la nécessité, les Belges! donnent libre cours a leur esprit, înventiî pour lâcher de remplacer las choses iimis* pensables qui font défaut Les <; Nouvelles de Maëstrtoht » louisiis-sent, sur ce sujet, d'in-î^ressacsios prôctsàon.s, Non seulement ie iittel devient artificiel, mais on fabrique des ;>aveiîs sftn* pouissâ et sans graisse; die i'hult© saai» eUvês, des épices avec de la serre, des pâtes et des formes ravee des matières nocives, des bouclons. des) pâtés et. sa,unissons •sans un a£ome de viande, de :1a beunrine sains crèrme. du' caté avec des glarjjdc et des marrons nuwî-kis, de ila- chicorée avec de d'argile, sirops sans fruits, des nouilles sans œ tfs, macaroni, oi vermicelle sans fécuàe, %jki .>£*• colai avec des pelures de pommes, .les JJV&-dimgs avec des àléinents chiinftqties les hétéroclites. Il n'y a guère» en îart d^aJ.fcrteei non falsiSi/é, opj"nn bon beeîsteaife servi avet deux œitfs et des pommes frktes, mais o*esî la un plat, que les mataionciaiires iu*n< gent parfois ou caoheite. Si nous passons iulx prodcgws fandustriels, le génie des inventeuirs rt-'a yas été îûoina fécond en innovations do t*u*és espèces. Oa vend, des allumettes sams paraffine et sana phosphore ; sous le neco è'ernpesoa, de l'amidon quii; a perdu jusqu'à son nom; des tabacs sans nicotine, des draps sans îarae, des cordes en; papier torché, du cuir fait avec de la couenne de lard, des couleurs à, •l'eau et à. la silicat^ne, des cûiaïus'sons f» tourbe, des fourrures russes en peaux cte lapins indigènes, et quantité de nouveauté® les plus inattendues-es le» plut» ggriansgfr

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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