Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1914, 15 Mei. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 13 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/x921c1vr2q/
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VENDREDI 15 MAI 1914 L'UNION DANS L'ACTION VINGTIEME ANNEE — N° I85 ABONNEMENTS Pour toute la Belgique On an. .... . . fr. 9.00 Six mois . . . .... 4.8* Trois mois .«•••• 2.8» fir.-Duché de Luxeml). 23.69 Union postal# 80.60 Directeur : Fernand NEURAY Edifier) SfifQ (6 h. soir) Edition (lOh.soir) Edition ïf (minuit) LE XXe SIÉCLE ANNONCES Annonces ordin.. petite ligne . 0.4S Réclames (3* page), la ligne. 1.50 Faits divers corps « « » 4.00 Faits divers fin. . . » 8.00 Réparations judiciaires »> 3„G0 Nécrologies . • • • » 2.00 Les annonces sont reçues au bureau du journal 5 centimes le numéro Téléphones 3346 et 3580 Instant-are omnia in Christo Rédaction et Administration : 4, impasse de la Fidélité, 4, Bruxelles - editi on pe la mesure, Messieurs et citoyens... o >5*0*5*0 L'«Etoilè» et le «Peuple» consacrent chaque jour plusieurs colonnes à l'incident électoral de Lille.Deux religieux, nous l'avons raconté, ont voté, dimanche, dans cette ville, pour des confrères ou des amis qui, ayant parfaitement le droit de voter, se trouvaient empêchés de prendre part au scrutin. C'est épouvantable. L'affaire Caillaux, auprès de ce « scandale », n'est qu'une peccadille. Un journaliste assassiné par la femme d'un ministre radical dont il a dénoncé les palinodies et les quasi-trahison s ; ce même ministre convaincu d'avoir ayrêté, en faveur d'un escroc de ses amis, le cours de la Justice; un autre ministre, également radical, sombrant dans la même boue : tout cela, pour ['«Etoile» et le «Peuple», ne compte pas ou ne compte guère. A peine une petite tache sur l'hermine de la République radico-socia-liste. Mais les bulletins déposés dans les urnes par les deux Frères de Tournai en lieu et place d'électeurs empêchés de voter : le voilà, le grand événement de 1914! Attendons-nous à voir nos confrères demander que ces deux misérables aillent prendre en prison la placé de Mme Caillaux, qui n'y est restée que trop longtemps. •** Cette indignation pharisaïque est plaisante; elle est maladroite aussi. Manifestement, nos confrères exagèrent.C'est leur faiblesse; c'est leur péché habituel. Exploitée avec intelligence, mesure et habilete, l'affaire de Lille, toute banale qu'elle est, pouvait, nous l'avouons, produire en Belgique, électoralement parlant, un certain effet sur lui certain nombre de nos concitoyens. Mais du il fallait de l'ironie, la presse anticléricale a employé la fureur. Où le chasïe-mou-ches eût fait merveille, elle a manœuvré le gourdin. Selon un mot célèbre, elle a emprunté, pour tuer une puce, la foudre de Jupiter. Confrères, confrères, vous vous repentirez d'avoir passé la mesure. Voyez la mésaventure dont 1'«Etoile» est kictime. A force d'avoir répété, trois jours jurant, que le « scandale » de Lille est l'abo-nination la plus épouvantable que l'histoire lit enregistrée depuis dix ans et plus, notre confrère a fini par le croire. L'article où il •ésume et commente («Etoile» du 14 mai) ses nformations et ses révélations est un magnifique exemplaire d'autosuggestion. A preuve cet extrait : « Ce qui s'est passé à Lille — et ailleurs —• ;st un miracle clérical. Les petits-frères, qu'on le connaissait pas encore sous cet aspect, se évèlent comme des thaumaturges puissants : ls ressuscitent les morts et les font voter.Leur nanière de démontrer l'immortalité de l'âme jar le vote posthume est une trouvaille merveilleuse ; et le premier miracle,la résurrection les morts,en entraîne un second : la conver-iion posthume des mécréants, qui votaient mal pendant leur vie, et qui votent bien après leur nort. Les miracles électoraux de cette espèce sortis exclusivement réserves pour l'exportation? Mous nous permettons d'en douter. Il est infirment probable que les petits-frères font en Belgique les mêmes miracles qu'en France. » Ces plaisanteries laborieuses, saupoudrées 3e gros sel de cuisine, paraîtront tout- à fait lamentables au lecteur qui a pris la peine ie lire attentivement, même dans l'«Etoile», le récit de l'affaire. Les religieux en cause n'ont ressuscité personne. Aucun électeur mort n'a voté par leurs mains. Les électeurs pour qui ils ont voté sont authentiques, vivants et légitimes. Ces religieux ont eu tort, c'est entendu. Mais entre leur délit et la version de l'.« Etoile », quelle distance ! Le grossissement saute aux yeux des plus myopes. D'après l'article ci-dessus, les •« fraudeurs » sont légion : ils opèrent partout ; ils font voter les morts; ils s'apprêtent à passer la frontière et à envahir la Belgique, le 24 mai, pour sauver le gouvernement « clérical »... Malheureusement, pour le parti des lumières, le public, même libéral, est beaucoup plus intelligent que sa presse ne le croit-.Nous avons meilleure opinion des lecteurs de l'Etoile» que 1'« Etoile.» elle-même. A cet énorme hameçon, à ce grossier appât, pas un sur dix ne mordra : nous sommes prêt à tenir la gageure... — - BULLETIN POLITIQUE En dépit des difficultés de la situation et de la résistance' tenace des rebelles à toutes les propositions de médiation, le président Wilson garde une confiance imperturbable dans les résultats heureux de sa politique vigilante. Les Etats-Unis sont cependant très désireux de voir cette if faire se terminer le plus tôt possible, au-'ant dans la pensée de rétablir leur prestige singulièrement ébranlé que dans la Pensée de sauvegarder la doctrine de Mon-•o 'è battue en brèche par les agissements ie VAllemagne à Haïti. L'Allemagne, en iffet, a pris texte de mouvements révolutionnaires qui s'y sont produits, pour Prendre pied dans Varchipel. El l'on s'en uontre très ému à Washington. Mais que faire en ce moment? Par le fait de l'aven-'ure mexicaine, les Etats-Unis, dit un pu-Wiciste américain, ont en ce moment « les nains pleines ». — La Chambre des députés de Bavière i repoussé mercredi les motions des fractions socialiste et libérale tendant à la réforme du système électoral actuel et à introduction de la représentation proportionnelle.— En Angleterre, la Chambre des contînmes a voté les articles du bill abolissant 'e privilège qui permettait à un même électeur de voter dans plusieurs circonscriptions lors d'une même élection. —>-•■»«-<- —- le xx siècle est lu pour sa UIIBRIQIJE sportive comme pour ses INFORMATIONS ET SES ARTICLES POLITIQUES ET LITTERAIRES les cartellistes5 c'est nous... — 0>ï<ùî5<0 PREUVES !... Devinez un peu pourquoi les bourgeois conservateurs doivent voter, le 24 mai, poulies libéraux plutôt que pour les catholiques ! Parce que les catholiques sont partisans du cartel avec les socialistes... Parfaitement. La «Chronique» et le «Journal de Liège» en donnent leur parole. Ce sont les catholiques qui, en concluant le cartel de 1911, ont livré les hôtels de ville de Bruxelles et de Liège à la dictature des radiçaux-sociajlistes 1 Non. •Ce sont les catholiques qui ont annoncé au pays, à la veille des élections de 1912, que, vainqueurs dans cette bataille, ils associeraient le parti socialiste au gouvernement du pays ? Du tout. C'est un journal catholique, F«Express» ?; C'est un organe de sacristie, la «Gazette de| Oh a rie roi» ï C'est un suppôt, de Rome, M. Lo-rand 1 Ce sont des esclaves de la Congrégation,tous ces journaux,tous ces politiciens qui affidhent pour ainsi dire tous 'les jours leur amour pour leur cartel et leurs regrets de sa présente disgrâce? Point. Ce sont d'authentiques et ardents libéraux. Mais alors? Que ce mystère s'explique... Rien de plus facile. En France, aux dernières élections législatives, il est arrivé que des catholiques, pfKts royalistes, hélas! que catholiques, ont faii^ échouer, en votant pour des radicaux-socialistes ou même pour des sociallistes, des candidats progressistes, libéraux, ou même ouvertement catholiques : M. Henri Bazire par exemple. Nous avons enregistré le fait, nous avons blâmé cette folie, nous l'avons affichée comme les Spartiates exposaient les ilotes gorgés de vin, pour l'édification et l'instruction de nos amis. N'importe : selon la ((Chronique» et le (Journal de Liège», les carto-llistes, c'est nous! nous qui réprouvons les coalitions accidentelles où se sont laissé entraîner, par ignorance ou par rancune, certains catholiques français ! Quant à notre grand parti libéral, que le cartel a écartelé en 1912 et qui aime cependant son bourreau, deux ans après, comme Martine adorait le bâton de son époux; quant au grand parti libéral, qui a fait le lit. dans toutes nos grandes communes, du parti révolutionnaire, il est le rempart de l'ordre et l'espoir de l'avenir!... Electeurs, croyez ça. C'est ridicule, c'est absurde. Croyez-le tout de même. Justement, croyez-le pour cela. Ainsi le demandent plusieurs champions de la Pensée libre et du libre-examen... les Nouvelles La conférence de ia Baltique tiendra sa réunion annuelle à Bruxelles vers la fin de ce mois. Elle groupera la presque totalité des armements commerciaux aile mands et scandinaves, ainsi que toutes les compagnies anglaises de navigation vers le sud de l'Europe* ^ Au dispensaire Albert-Elisabeth S. M. la Reine a présidé mercredi matin la cérémonie de la remise des prix d'ordre et de propreté aux lauréates du dispensaire Albert-Elisabeth ; elle leur a remis les diplômes signés de sa main et adressé à toutes des paroles de mélicitation et d'encouragement. ^ ! Cinq prix ont été décernés à ceux des mé- j nages secourus par la Ligue nationale contre j la tuberculose qui observent le mieux les ! règles d'hygiène et prophylaxie si nécessaires à empêcher la contamination. 11 a été donné lecture du rapport annuel de Mme Anneman, secrétaire, sur l'activité du comité pendant l'année écoulée, et- la Reine, en sa qualité de haute protectrice de l'œuvre, s'est vivement intéressée aux ren seignements fournis par la présidente, Mme la comtesse John d'Oultremont, et les autres dames patronnesses. A son départ, la Reine a été chaleureusement acclamée par les habitants du quartier. Une délégation des patrons briquetiers conduite par MM. les députés Maenhaut, Thienpont, Mahieu, Peel et Delbeke, a été reçue par <M. Hubert, ministre du travail, et lui a exposé ses revendications contre le récent arrêté royal relatif à l'allumage des fours. M. Bastin, président de la Fédération des briqueteries, a fait valoir qu'à son sens les mesures prises pour protéger les cultures maraîchères aux environs des grandes villes, sont trop générales ; il faudrait limiter l'interdiction à un rayon de 500 mètres. M. Maenhaut, de son côté, a demandé que des exceptions soient prévues pour les briqueteries établies en plein champ. M. Hubert a promis d'examiner avec soin ces revendications et d'^v donner satisfaction dans la mesure du possible. Nos horticulteurs à St-Pétersbourg Une importante exposition d'horticulture s'ouvrira le 26 mai à 'Saint-Pétersbourg; elle sera placée sous les auspices de la Société impériale d'horticulture de Russie. La Belgique y prendra part par l'envoi d'une collection importante et très variée de nos produits horticoles. L'ensemble constituera une exposition des plus remarquables. Le gouvernement belge y a délégué pour le représenter MM. le sénateur de Kerchove d'Exaerde, Firmin Lambeau, L. Grosjean, Ch. Pynaert, secrétaire de la Chambre syndicale des horticulteurs, et F. Spae, membre du comité de cet organisme. Mercredi matin, une animation extraordinaire régnait au port de Gand, où l'on embarquait les colis destinés à cette exposition. Ils représentaient un poids total de 80,000 kilogrammes et étaient assurés pour des sommes considérables. Tout fait prévoir le. succès le plus complet. Contre la falsification du beurre L'Union des laiteries coopératives de Liège a déposé mercredi, entre les mains du ministre de l'agriculture, une pétition, signée par 1,632 cultivateurs et fermiers du pays de Liège, contre la falsification des beurres, qui s'opère dans des proportions effrayantes. Des sanctions sévères sont demandées contre ce trafic déloyal qui porte atteinte aux intérêts des laiteries et des commerçants honnê tes. L'industrie du beurre attend des ordres sévères pour la répression de la fraude et de la falsification daus l'intérêt général du pays. Une cérémonie impressionnante au château de Laeken La première commiiflion du prince Charles et la confirmation du prince Léepeld O'ît m lies JewB niaise •S. A. R. le prince Charles, ] S. A. R. le prince Léopold. comte de Flandre j duc de Brabant (Photos Boute.) Une cérémonie aussi belle que touchante réunissait, jeudi matin, au château de Lae-< ken, les membres de la famille royale. Le comte de Flandre devait y recevoir, des main s du cardinal-archevêque de Malin es, le sacrement de l'Eucharistie, et à la même occasion, le duc de 'Brabant, son aîné, recevait le sacrement de la Confirmation. Cette solennité se déroula dans un cadre grandiose et vraiment royal, mais elle n'en_ conserv'à pas moins jusqu'au bout un caractère de simplicité et d'intimité familiales. Ceux qui eurent le rare privilège d'assister à cette fête chrétienne en emportèrent un souvenir charmant et attendri. Peu de personnes connaissent cette chapelle de verre aménagée dans le dédale des -erres et où, en dehors des membres de la famille royale, les dignitaires et les ministres du Roi ne sont qu'exceptionnellement admis. C'est une vaste rotonde autour de laquelle rayonnent une demi-douzaine de chapelles absidialos. L'autel, en style roman, est très simple, mais a grande allure ; et. pour la cérémonie de jeudi, on l'avait pare merveilleusement. Le sanctuaire lui-même avait reçu une décoration pleine de fraîcheur s'harmonisant à souhait avec le caractère de la cérémonie. De gracieux vélums de ton havane ou vert Nil en égayaient les abords, mettant en valeur le feuillage sombre des hauts palmiers ; autour de l'autel s'épanouissaient des liias, des roses, des 'lis. des azalées, tous d'une éblouissante blancheur. A 8 h. 1/2, le cardinal, revêtu des ornements sacerdçtaux et assisté de Mgr Pieraerts, aumônier de la Cour; de Mgr Crooy, professeur de religion du prince Charles ; de Mgr Evrard, doyen de Bruxelles ; de M. l'abbé Cooreman, doyen de Laeken, et de M. le cha.noine Vrancken, secrétaire de Son Emi-nence, se rendit au-devant de Leurs Majestés* pour les recevoir et les conduire à l'autel.- Détail touchant et qui révèle bien l'esprit profondément chrétien dont fut empreinte toute cette cérémonie : le Roi ?t la Reine avaient tenu à s'effacer, en cette circonstance, devant leurs enfants. C'est aux petits princes qu'ils avaient voulu réserver la première place, inclinant ainsi leur majesté royale devant la grandeur de deux âmes d'enfants visitées par leur Dieu. Derrière les deux petits princes, prirent place le Roi, la Reine et la princesse Marie-José. I (L'assistance ne se composait 'que de fami-| liers du palais : la grande-maîtresse et les dames d'honneur, les dignitaires des maisons ; civile et militaire et enfin la domesticité très | nombreuse, avec 'es vieux serviteurs de î'an-cieu palais de Flandre, que le Roi, par une délicate pensée, avait conviés là, de même qu'il avait tenu à y voir son ancien gouverneur à luij le comte François de Hemricourt de Grunne. La cérémonie commença aussitôt dans le plus profond recueillement. Tandis qu'à l'autel, S. Emu le cardinal Mercier célébrait la Sainte 'Messe, au jubé Ysaïe inaugurait ses fonctions de maître de chapelle en dirigeant l'exécution de morceaux bien choisis. Après la conséci'ation, on entendit ainsi un «Panis Angalicus» merveilleusement chanté, et au moment même où le -cardinal déposait l'hostie sainte sur les lèvres du petit prince agenouillé, le chant sacré redisait, dans ie Pauper, -seru us et humilis l'abaissement du Dieu qui a voulu être la nourriture des humbles comme des ^princes. La maîtrise chanta ensuite le « Bcnedic-tus » de Bach, puis le cardinal procéda à la confirmation du duc de Brabant. Moments très impressionnants aussi, où la majesté du plain-ohant vint élever les âmes d'un élan unanime dans un «Veni Creator» entonné par l'archevêque en chape et mitre et poursuivi par M. De Bondt et ses chantres. Puis l'archevêque appela par toutes les invocations liturgiques l'Esprit divin et ses dons, et le petit prince vint recevoir, avec une 1 piété pleine de sérieux, l'onction sainte. Ayant regagné sa place, il y prononça, à haute voix et avec un accent de conviction véritablement émouvant, la profession de foi que l'Lglise réclame de tous ses enfants. Cette cérémonie terminée — il était 9 h. 40 —• le cortège liturgique se reforma pour reconduire la famille royale jusqu'au seuil de la chapelle. A midi, les souverains réunirent à leur table avec les enfants royaux, outre'S. Em. le cardinal Mercier et- les autres personnalités qui avaient participé à la cérémonie du matin, toutes les personnes qui se sont occupées de l'éducation des petits princes. Ainsi s'acheva dans l'intimité une cérémonie qui ne cessa pas un instant d'avoir le caractère à la fois familial et chrétien dont tient à la marquer une pieuse tradition chère à nos familles belges. rsr o-tx-se Colonie NOS COMMUNICATIONS TELEGRAPHIQUES AVEC LE CONGO Au début de ce mois, un télégramme expédié à 9 heures du matin par télégraphie sans fil, de Kongolo, au centre de l'Afrique, est arrivé au palais de Bruxelles à 5 heures de l'après-midi. D'autre part, la réponse à un télégramme expedié cîe Bruxelles le 5 mai, à 17 heures, est arrivée à Bruxelles le surlendemain, à 18 -heures. 11 y a quelques mois à peine, un même courrier aurait pris au minimum deux mois d e t em ps ! LES, VOIES FERREES DU NORD DU KATftNGA Les travaux de terrassement pour l'aménagement de la plate-forme de la section nord étaient terminés le 31 janvier dernier sur une longueur de 27 kilomètres. Le nombre de travailleurs einployés au service de l'infrastructure a lia merne date était de 715 (y compris ceux qui achèvent la plate-forme de la station de Bukama) et l'elïectif total du personnel noir à la même date était- de 1,028 h ommes. Aom elles diverses A.LLEMAGNE — Des essais de téléphonie sans fil viennent d'être effectués entre Nauen, près de Berlin, et Pola. D'après les journaux allemands, ces essais auraient donné d'excellents résultats. La ligne Nauen-Pola est longue de près de 8d0 kilomètres et passe au-dessus du massif du Rossgîockner. ANGLETLRRE — Miss Enseill, auteur de l'attentat de mardi à l'Académie royale de peinture, a été condamnée à six mois de prison. LES HONORAIRES d'un défenseur du pauvre peuple On mande de Charleroi à un confrère catholique : « Mercredi, 13 mai, comparaissait devant le tribunal correctionnel de Charleroi une pauvre femme de Farciennes, prévenue de vol de oh'arbou au terril. Interrogée, la pauvre femme exciipa de la misère. : elle a neuf enfants, dont sept en bas âge ; son mari, victime d'un accident^ ne peut plus travailler. M. le président lui demanda : —- « Si votre mari a été blessé, vous avez dû recevoir une indemnité. — Oui, répondit la femme. Nous avons reçu 27,000 francs. Mais nous avons déjà dû donner, là-dessus, 5,000 francs à notre avocat, M. Pastur. » M. Pastur est député permanent socialiste du Hainaut, candidat socialiste aux élections de mai 1914. » Le temps qu'il fait... et celui qu'il fera O—~- La pression n'est plus inférieure à 760 mm. que sur le nord de la Scandinavie et de nord-ouest de la Russie. Le baromètre monte presque partout; on ne signale une légère baisse que sur l'extrême nord de la Norvège et en Bavière. En Belgique, le vent est faible d'entre ouest-nord-ouest et nord, et la température est com prise entre C°5 -en Ardenne et 12°5 sur le littoral.Prévisions : Vent ouest à nnrr'onest, faible ou modéré; nuageux. Au camp d'Agramant.. —»o«'— La lettre adressée par M. de Broqu©ville ii M!M. Braconier et de Crawliez, presque candidats de la cause wallonne à U'élèstios de tiuy, a provoqué, dans l'armée des wallin- gants, un taipage récréatif. Chacun de ceux j qui y plantèrent leur tente monte à la porte de chez lui une garde vigilante, craignant que le voisin ne s'y introduise. Chacun affirme que de lui seul la Wallonie attend le salut ; ce que ces messieurs redoutent par-dessus tout, c'est la concurrence. 1 Sti quelqu'un de ces croisés s'avise de vou- ,J loir prendre la parole au nom des autres, ll,l immédiatement s'élève un concert de pro- V!" testations et tous courent aux armes. . Depuis que M. de Bro que ville a écrit à CJ^ MM. de Craw'hez et Braconier, ces messieurs ont été sévèrement blâmés par une « société » , wallonne qui leur a reproché d'être sans j'el mandat pour représenter la Wallonie. A son la tour la « société » a été excommuniée par une association, laquelle revendique le droit Jl"! exclusif de parler au nom de la Wallonie. .J Et cette association n'avait pas encore fini de prononcer sa sentence que déjà une ligue 'a ' wallonne criait à l'usurpation, excommuniait l'association et citait MiM. de Crawliez et C1? Braconier à comparaître à fia barre. 1111 Alors se leva un glorieux particulier qui f.e' ■vaut à lui tout seul plusieurs associations : "a M. Maurice Wilmotte. Lui seul, on le sait ' ' depuis longtemps, est le pontife du parler Qu, français. Courroucé de voir tout ce que l'uni- :i°l vers compte de mymiidons oser. pénétres {ï( dans le sanctuaire ou lui seul s'est donné le " e droit d'officier, il les en chasse à grands in€ coups de crosse. Çuos cr/o... criait-il l'autre S»1 jour dans une feuille libérale de Bruxelles, à da ces audacieux qui se permettent de se déela- scr rer Wallons sans avoir reçu son investiture, ^5 sans même lui avoir demandé permission. ne: Cité à la barre de la « Ligue wallonne de Sr( Ver vie rs M. de Crawliez s'écria, il y a Pu que-lques jours : au d'i — Je me trompe* peut-être, mais la Wallonie n'est pas mûre pour obtenir lefe ré- ? formes qu'elle revendique. » 1 pr< Admirable mot de la fin. le j Rien, en effet, autant que l'agitation de poi ces messieurs, ne mérite les noms d'ineohé- 4 c> •rence et d'anarchie. S'il existait vraiment ^ un mouvement wallon, au moins saurait-on .cin de quoi il est fait, quai est son but, quels pla sont ceux qui le représentent. En réalité, on coi se trouve, en présence de plusieurs isolés, du sans contact entre eux, se contredisant à Ca tout coup, se ifrappant mutuellement d'ex- Pa: communication et prétendant, dans tout ce an< beau désordre, dirigei les autres alors qu'ils I sont pas encore'parvenus à se diriger eux- M. mêmes. rai-Lai lettre du chef du Cabinet eût dû les soc réjouir, s'ils avaient eu seulement une once nir de sens politique. Us n'y voient qu'une pçca- pul sion de plus de se chamailler pour savoir qui for d'entre eux représente autheiitiquement là poi Wallonie. jea Vous connaissez la -vieille scie : « Il y a des qu' gens.qui se disent Espagnols et qui ne sont T pas Espagnols ». On en peut dire autant de tai' nos watlllingants. Quels sont les vrais? pre A quels signes les reconnaît-on ? M.Wîlmotte, rni< qui joue au pape infaillible, distribuant à son îav gré les certificats d'orthodoxie, de qui tient-il n'e son sceptre et son autorité '! Il y aura bientôt ré}: plus de chapelles que de fidèles dans cette gro Eglise wallonne que M. Jules Destrée pre- t-iq tendit créer en 1912. C'est bien.amusant!... 3\ res La tremblement de terre ?>"' en Sicile Z Pa ! bin !9 y a eu cinq mille maisons détruites p™ Selon le professeur Ricco, directeur de l'Ob- -.,a, servatoire de l'Etna, la récente catastrophe est j e due à un écroulement intérieur qui s'est pro- • duit dans la partie orientale de l'Etna. La ville VJS" de Catane eût été presque entièrement détruite 8?^ si le phénomène s'était manifesté au sud. ' 17? Ces écroulements intérieurs provoquent tou- (- jours une recrudescence d'activité du volcan; de aussi peut-on craindre une véritable éruption Î'ot de l'Etna. L'observatoire a eu tous ses instruments dé- « truits ; il est reste lui-même intact grâce à sa eri 1 construction antisi.smique,. P^r Le nombre des maisons détruites s'élève à s^r 5,000; la plupart sont de petits bâtiments. un? •Elles seront reconstruites en bois, selon les ce.' principes antisismiques. poi DEUX NOUVELLES SECOUSSES Le directeur de l'Observatoire géodynami- t„lst que de Catane annonce que deux secousses de tremblement de terre, qui n'ont pas causé de Que dégâts, ont jeté la panique parmi les popula- jeU] tions de Lanquelossa, de Randdezzo et de i :P1 Mineo. Le cratère de l'Etna contiue à émettre quan- tité de cendres, mêlées à de la fumée. ^ La France au Maroc du iO« quf LES OPERATIONS AUTOUR DE TAZA P01 Les Français ont eu à livrer un nouveau soc combat près de Taza. Les forts contingents er„ dont la présence sur des crêtes, à 4 kilomètres ^ ' du camp de l'oued Amelil, était signalée mardi , , par le général Gouraud, étaient composés des 1 . tribus Riata et Tsoul et avaient été rassem- vlc< blés par le chef dissident Hadjami. Celui-ci ron commandait l'an dernier les rebelles qui ont pid assiégé Fez. Après un combat très dur pendant sur lequel les troupes françaises ont franchi d'une à 5 traite les montagnes coupées de ravins et ont jy donné un nouvel effort, la position a été enle- vée et l'ennemi a été dispersé. Il a laissé sur pag le terrain un très grand nombre de morts et de blessés. " -t Le général Gouraud devait venir jeudi ma- . tin à la rencontre du résident général à Zrar- ko. à 20 kilomètres au sud-est de Taza. 1105 A la suite de l'occupation de Taza et des sor divers combats livrés dans la région, le calme que est général et;les soumissions se multiplient, res Les colonnes Baumbarten et^ Gouraud sont s'a reliées en permanence par la télégraphie sans pa^ 'il- - iR Il est probable que le mouvement en avant du \ général Baumgarten sera retardé de quelques " jours jusqu'à ce que la situation soit complè- , temont éclairée du côté de l'oued Amlil. PI<: Un convoi de 1,800 ^hameaux est arrivé à c\c'h Taza. sie, ^ ^ ^ h cle Dans les Airs ÏL rés tin me LE RECORD D'ALTITUDE EN 591 HYDRAVION AVEC UN PASSAGER tro L'aviateur français «Maurice Guillaux a éta- "ie bl-i, le record du monde du vol en .hauteur avcv. la passager, sur hydravion, à Sydney, en Austra- cir lie. Il s'est élevé à une altitude ae 2.133 mètres, me La politique en France -—»o« « BcVaiïi le spriinx » hj la Chambre énigmatlqne (De notre correspondant) Paris, le 13 mai 191!. kl. Clémenceau commence à s'effrayer d'un luitat qui est un peu son œuvre.La nouvelle ambre est un sphinx dont il essaye de chiffrer l'énigme. La dénomination de soliste unifié a pour lui un sens très clair ; is il n'en est pas de même de celle de ra-al, même unifié. « Le terme de radical )ond à des états d'esprit si différents que seule épreuve des votes caractéristiques •mettra d'établir une classification des réa«-;s ». écrit-il. £t a'abord comment ajouter foi aux statiques officielles '} M. Malvy donne 31 élus a Fédération des gauches, qui s'en attri-3 186. C'est un petit écart de 150. L'offi-use Havas n'hésite point à démentir le listre de l'intérieur et elle accorde 153 siè-; à la Fédération des gauches et à l'Alice républicaine démocratique. Combien sont les « valoisiens »? ernt ■xtre-vingt-neuf, répond M. Malvy. Cent xo.nte-qvatorze seulement rectifie l'agence ivas. Cent trente-Quatre, déclare le nps avec preuves à l'appui. Et moi, je permets de dire cent trente-cinq. J'ai soi-eusement compulsé les listes de candies publiées par le «Radical». Sur 254 pré-ités, le Comité de la rue de Valois a eu élus, dont 34 nouveaux. Quelques semai-î avant la séparation du Parlement, le >upe des radicaux unifiés de la ( hanibre pliait la liste de ses adhérents ; ils étaient nombre de 165. C'est donc une perte ne trentaine de sièges. •:» * * lais sur ces 135, combien ont défendu le •graine de Pau 1 34 se sont prononcés pour naintien intégral de la loi de trois ans; 36 îr son maintien avec des modifications et nt observé le silence prudent. roici, par exemple, M. DespJas, élu dans le quième arrondissement de Paris, qui se int que M. Camille Pelletan soit venu le abattre, lui qui avait reçu l'investiture comité exécutif. Et pourquoi le farouche nille s'est-il livré à cet acte d'indiscipline? ?ce que M. Dcsplas défendait la loi de trois .es « valoisiens » sont fiers du succès do Bokanowsky, à Saint-Ouen. C'est un des es sièges qu'ils aient réussi à enlever aux ialistes. Or, M. Bokanowsky, pour obte-les voix de l'opposition, s'est prononcé iliquemçnt, par une affiche, pour la rêne militaire, contre Ta » déclaration >>, et 11* la liberté d'enseignement. M. Pétit-q, à Paris, n'a triomphé du socialiste Colly en prenant les mêmes engagements. -a rue de Valois incorpore dans son ba-lon M. Louppe, qui a battu M. Danielou, grossiste. Or, l'un des concurrents du pre-r tour, M. Auiïret, qui s'est désisté en eur de M. Louppe, écrit : « M. Louppe st- pas le candidat des radicaux; c'est un ublicain modéré- inscrit comme moi au upe de l'Alliance républicaine démocra-ic. » fais voici qui est plus fort que tout I© :e. Les blocards, socialistes et radicaux, fait un effort colossal en faveur de M, nlevé, qui a finalement été réélu à une taine de voix de majorité. Or, son courent, M. Rollin, a fait la preuve que M. nlevé a signé, dans le secret de son ca-et, à l'insu du corps électoral, un pro-mme économique diamétralement opposé .'lui qu'il a affiché sur les murs. Aux com-;nies d'assurances, il a promis par écrit combattre les 'tentatives de monopole; à-vis des petits commerçants, il s'est en-é à défendre l'immunité de la rente et ipôt sur le revenu sans déclaration. ombien d'autres ont biseauté les cartes la même manière? Cela paraît bien être linion de M. Clémenceau, qui écrit : Je crois, pour ma part, qu'il est impossible, -c moment de préciser la véritable situation em enta ire des radicaux. J'ai lieu de suppo-que beaucoup ont fait des concessions, les aux socialistes, les autres aux modérés, jui fait que les statistiques n'ont peut-être ît le sens précis qu'une vue sommaire périrait de leur attribuer. Ils s'attribuent une oire de chiffres que je me veux pas con-er. 11 se peut qu'elle so.it véritable, et je ne lande qu'à m'en féliciter. 11 se peut, aussi, les premiers mouvements de la Chambre réservent des déceptions. Nous verrons ) ». *** os farouches socialistes eux-mêmes n'ont hésité à jeter beaucoup de lest au second r. En voici un exemple saisissant. M. B.v-aut, socialiste unifié, a triomphé, à- Dijon, libéral sortant, M. Hébert, mais à quel-s voix seulement. Sa profession de foi r le ballottage débute ainsi : « J'ai fait premier tour une campagne d'affirmations ialistes ; je n'abandonne rien de mon pro-mme.» C'est le procédé classique pour an-cer une palinodie. Aussi le citoyen Ba-aut 11e se gône-t il plus. Il est pour le ser-î de deux ans, mais quand les réserves se-t mieux exercées, la mobilisation plus ra-c ét la préparation militaire mieux as-ée. Où sont les milices nationales chères 1. Jaurès ? L Compère-Morel, et plusieurs autres ca;i-ats de l'Internationale ouvrière, n'ont-iîs promis aux paysans que le socialisme nisoliderait la propriété » ? [. Clémenceau a remarqué le « chiffre très des majorités obtenues par un grand ibre de ceux qui se sont vus favorisés du t ». C'est, en effet, l'une des caractérisais — peut-être la principale — des derniè-élections. La majorité de la Chambre 110 ^puie que sur une majorité infime dans le ;s. UN PEU DE DISCIPLINE DE XO-E PART AURAIT PEUT-ETRE SUFFI CHANGER LES RESULTATS. En re-iche, les socialistes qui, d'après leur prostatistique, n'ont recueilli qu'un dixième suffrages, obtiennent un sixième des s'es. lavez-vous combien d'élus ont obtenu plus 60 p. c. des voix des électeurs inscrits '? v-sept seulement, tous conservateurs, li-aux, progressistes o*i républicains mode-! . Cette statistique a été laite par le «Mali. Le «Figaro» en a dressé une autre non ins intéressante. II en résulte que, sur. députés à nommer par les électeurs mé-politains et ceux de l'Algérie, 56 seule-nt ont obtenu un chiffre' de voix formait majorité des électeurs inscrits dans leurs 3onscriptions. Parmi ces 56 députés vrai-nt élus, il n'y a que 4 radicaux unifiés et

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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