Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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15 februari 1916
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s.n. 1916, 15 Februari. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 06 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/6t0gt5gc7j/
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> — Série nouvelle. — Ne 465 Le numéro : ÎO Centimes (5 CENTIMES âS FIOTF) Mardi 15 PéTrier 1916 SÉD ACTION & ADMINISTRATION îtie ras éa la Bjcrsa — LE SATRB Téléphone : Le Havre n° lï.05 lirsîiêssf : FSB11M2 ®EA* Tentes les communications concernant l<r rédaction doivent è.lrc adressées sSx";rne de la Bourse,Le Havre, LQNOOW OFFSCE: £1,Panton Street (Leicester Square s.wj. LE XXe SIÈCLE Q-MOfeklier! feelye p«&FQ.is^»cit &u Havre ABONNEMENTS Franc» 2 fr. 50 par mois. » ........ 7 fr. 50 partrimesiro Angleterre.... 2sh.8d. par mois. » .... 7sh.6d. par trime3tre Autres pays.. 3 fr. » par mois. b . 9 fr. » par trîmeats® PUBLICITÉ S'âdr&sser à l'Administration, du journal au Havro ou à Londres Annonces 4* pages Ofr. 40 la ligne Petites annonces^* page: Ofr.SOîaligne Les petites annonces sont également reçues à La Société Européenne de Publicité, io, rue delà Victoire, Paris, qai en a le monopole pour Paris. L'Italie et la Gurre Ma PROBLÈMES INTÉRIEURS de ET EXTÉRIEURS — 0— ÛXî d àî Mie voyage de M. Briand à, Rome, les ma- l'A iî.iicstations dont il a clc l'occasion et la I répercussion c/iïil aura sur la-conduite de pu la guerre par les Alités, rendent double- 1 A > mteni intéressantes ces réflexions inspirées la par la lecture du nouveau livre de M. Bain- ul't ville que nous avons signale à ïios lecteurs coi élans notre numéro du, S lévrier ; 1er Ca |l§Qn< peut trouver dans un» introduction de pa: "George Sand au livre de Mazz'mi : Rrpublt- n'a que, ou royauté ai Italie, une expression cjr «ss-ez adéquate d'e l'opinion européenne vers coi , ifcO. « L'Italie, y était-il dit, ne pourra ja- jes Biais conquérir son émancipation- par les nel çriuces. Elle doit $e rallier ntnoirr du prin- j tipe républicain çiui est l'ancre de son sa- cl a lui : car, indépendamment des_ prodiges de crc courage et d'enthousiasme qu'une toi nou- uni •\ ello peut seule eciiantsr, cette nation ne ter pjeut pas rester en arriére du mouvement nM européen qui entraîne fatalement la démo- onl craiie vers la république ». tén S;!. Cette prédiction devait paraître d autant prc •plus assurée de l'avenir que iiunité italienne plu eva.it pour ennemis le Saint-Sicge et l'Au- !U:1 triche, que l'on considérait comme les types du mêmes de l'absolutisme et de la « réaction ».• lûu [ Or, les aspirations dés chefs révolution- pas g' maires, anticléricaux et républicains de la iés | péninsule, des Ma.iun et des Mazzini, n'ont la ■ K. été réalisées que par les rois 4u Piémont. poJ ■ aidés de leur ministre Cavour, par des rois qQ' K (l'une dynastie aussi traditionnelle Que la rai RK ByiKistie des Habsbourg et des Bourbons. brt "Les princes de la Maison de Savoie ont s'c E toujours eu un sens remarquable des réa- t.n ■ litôs, une faculté très grande d'adaptatif a|j K aux situations les plus difficiles, eu infime pal B temps qu'une, inébranlable confiance on tio: Si eux-mêmes et dans leur principe. Etat cst m d'âme indispensable, certes aux chefs des n)e H [cations, mais assez rare chez les monar- ap, K «fues du xix" siècle dont Meitcmich qui les 'i H connaissait bien disait qu'il ne serait pas jef F sarprii? d'en voir solliciter la place de mar- r ... I eupier dans leur paroisse. fiu; I LA POLITIQUE HARDIE CES ROIS se"] D'ITALIE qd 111 faudrait pouvoir citer ici les pages dans ™. ■ >8escpaelles M. J. Bainville, avec son mer- ^ ' : veilleux talent .de psychologie politique, ex- ' pose par quelle ha.bileté et à travers qiuels ' drames de conscience, quels sacrifices tra-gique« de leurs convictions personneilcs et de loutre sentiments intimes, tes Charles- À Albert et les Victor-Emmanuel poursuivi- ,,'j I reat et réalisèrent ce dessein de se mettre „u I en télé de la révolution plutôt que d'alxli- ° j | «juer devant elle, d'établir une « monarchie u I subversive fondée sur la ruine du pouvoir S j I temporel des papes, sur les débris d'autres ^ 1 trônes, et <jui restât quand même isne mo- v3, ■ tiarehie gardant son caractère et son auto- alr B ri té. » or6 | . Ceux qui connaissent mal les doctrines j„n E, dé l'Action française seront isiurpiTs d'en- * I) tendre M. J. Bainville approuver, louer 'es |U| ■; j-ois d'Italie de n'avoir point craint le suf- ]jCi Ifrage universel, de l'avoir au contra\re oc- v;£ Rtroyé à leurs peuples. M. Ch. Maurras et „ ^ ■bes amis considèrent «n effet le saffrage qU, ■ftiiiaiversel comme « essentiellement aporo- s-e Mpateur et ratificateur. tandis que les suffra- c]e ;,.9pges restreints ou censitaires sont dispu- jet tours, instables et anai'cliiques », les mas- un, .ses populaires étant moins indépendantes ,rjr. er ne poursuivant guère par l'action politi- ' j M que qu'une amélioration de leur bien-être, na| ■ V» des revendications d'un «cul ordre et, jj ■ somme toute, relativement faciles à satis- qu" ■ faire. Dans tooe tes pays, et notamuie&i esï riv ■ Belgique le règne des majorités a été d'au- jati S tant plus prolongé que le système électoral j ■a élé plus u démocratisé ». vr£ La politique hardie des rois dltilie ral- l'ét lia le« principaux meTOirs républicains, fai' Mazzini, Garibaldi, Maiiiu. C'rispi, Marcora, d'u Bisolati, et plus récemment Uariilaï. à la rai monarchie. « La monarchie, a déclaré l'un o! d'eux, doit rester le noyau, le cenlre d'at- vui 'traction de 'la nationalité italienne . Déclo- Ma «■ations singulièrement ressemblantes à ce!- fou les-ci de Joseph de Maistre, le plus grand the des philosophes de la contre-révolution : vai « La monarchie participe A ia formation int id'uae nation comme le noyau, qui se forme l'or ou centre du fruit.». C^tte subordination des chefs des partis démocratiques à la royauté, a été accom- pagnée _d'un fléchissement nôtaoie de l'anticléricalisme et de la îrânc-'mçonnerie, deux doctrines centrales de la démocratie, auxquelles l'opposition, du Saint-Siège i l'Unification politicf-ue de la péninsule semblait garantir pourtant un règne nresque io- r •contesté. Le patriotisme italien," renouvelé ros par le nationalisme, se rend bien compte «.ujourd'hui cfoe le succès d'une grande po- wi litiffue dans la Méditerranée et dans l'O- no< 'rient est impossible sans le concours de la va' papauté. Le socialiste Proudhon avait pré- « dit dès 1862 cette évolution. Il montrait avec dàf insistance aux gouvernants de la France dait quelle serait la situation de leur pays devant jou •jijie Italie « impériale et pontificale ». Il ces les adjurait de ne pas sacrifier les intérêts tetu de la nation à leurs passions aitliroligieu- les «es. de ne pas commettre la k trahison » de et détruire ou de négliger dans leur politique cité ;u.ne force aussi grande que celle du catholi- vel CKsme; et 1-ui, qui avait un jour proféré ce ref-i 'blasphème ; « Dieu, c'est le mal ». il s'affir- I-ui n>7ut II catholique par position, clérical si «ni VOUS voulez parce que ma patrie n'a pas nié encore cessé de l'être et que les Anglais scmt letr ans'acans, les Prussiens protestants, "les ges suisses calvinistes, les Américains unitai-' pie jes et les Russes grecs «(La fédération et » . ?VIlalle ». pp. 51 et 52). Les chefs déc d Etat italiens ont fait, preuve, eux, de cet vei u / , conseiiliï vainement aux n» n • 5 français. Us recherchent l'ap. soi pnj d.e 1 Eglise et de ses missionnaires dans l'a.v le proche Orient. Et, tandis que les chef» soi-français se confondaient avec les nai «aci.s de .,a u<ajc-masoiineTic ïai fakaieat a 1 pourtant une propagande acharnée pour lai démocratie, le pacifisme, l'antimilitarisme et l'internationalisme, le gouvernemtent de la monarchie de Savoie a interdit formellement aux militaires l'affiliation à n'importe quelle société secrète, malgré la grande part que les Loges et la Charbonerie ont prise à l'expédition des Mille, au soulèvement des Marches, à la constitution de « la troisième Italie »... QUELS SERONT LES RAPPORTS DE LTTALÏE AVEC LA FRANCE ET AVEC ' L'ALLEMAGNE ? Dans un dernier chapitre M. .J. Bainville examine la question des rapports qu'aura ; désormais l'Italie avec la France et avec ' l'Allemagne. L'Allemagne n'a, pas encore déclaré la guerre à l'Italie qui cependant lutte contre l'Autriche depuis six mois et peut-être ne la. déclaraia-t-eËe pas. Estime-t-elle qu'un ultimatum qui, par manque de frontières commïuncs. ne saurait être suivi d'effet, porterai préjudice au prestige de ses armes? Caresse-t-cllc l'espoir qu'au Congrès de la ' paix son ancienne alliée contre laquelle elle n'aura pas combattu s'emploiera pour adoucir les rigueurs du traité? Ou pense-t-eUe conserver le marché de la péninsule? Ce sont les hypothèses que fuit l'auteur et'qui don- 1 nent une explication suffisante. De son côté l'Italie n'a pas non plus déclaré la guerre à l'Allemagne. M. J. Bainvilk croit qu'elle a été guidée par le souci d eviter une vaine parade et surtout par le désir d'é-ter des difficultés parlementaires. Dans les nombreux articles que les journaux italiens ont publié depuis la défaite des années monténégrines pour répondre aux critiques de la presse étrangère, cette dernière raison a été plusieurs fois mise en évidence. Le gouvernement, déclarait le « Corriere délia sera » du 31 janvier, n'a pas voulu rendre plus lourd le poids de ses responsabilités en dépassant. les limites imposées par les nécessités militaires. « Quelle est l'intime raison de la politique de M. Salndra? demande le u Po-polo d'Italia » du 3 février. .Nous croyons qu'il n'ose passer le Rubicon pour de simples raisons parlementaires, il craint la Chambre ». Il faut reconnaître que cette attitude . s'explique de la part d'un pays qui est entré en guerre parce qu'il l'a voulu, sans avoir été attaqué ni menaaft par personne, qui reste par conséquent libre de limiter sa participation. L'Italie fait une guerre de conquête. Il est à présumer qu'elle se conformera strictement à la politique qui lui accordera les agrandissements" qu'elle convoile. II nous apparaît à nous comme évident que le;.avantages édictés dans le traité ne nous ri'st-orohi acquis que si l'Allemagne est réduite à l'impuissance. Quelques positions stratégiques que nous occupions sur la Moselle cl le Rhin, nous nous rendons compte que nous ne vivrons vraiment à l'abri d'une nouvelle invasion que si les Alliés prennent des dispositions analogues à celles du traité de Wcstphalie, que s'ils divisent J'Empire en beaucoup de petits Etats entre lesquels ils enlretiendront soigneusement l'esprit d'ani-mosité et dé querelle. Mais en Italie « la question est encore loin de se poser en ces termes, et il est peu probable qu'elle se pose d'ici longtmps avec cette netteté et cette rigueur ». L'opinion parait mieux faite sur le sort qu'il faut réserver à l'Autriche. On sait que la haine est restée vivace à son égard à cause du souvenir des abus de sa domination d'avant 1859 et à cause du joug qu'elle impose aux frères « irrédimés ». Cependant par crainte d'une Allemagne qui comprendrait tentes les populations germaniques de l'Europe centrale, par crainte aussi de la constitution d'un puissant Etat jougo-slave, les Italiens la verraient avec plaisir rester assez vigoureuse pour servir d'Etat-tampon, de k coussinet ». Cela suppose l'échec des efforts que font actuellement les Hohenzollern pour s'emparer de l'armée et de la vie économique de l'empire des Habsbourgs. Mais si ce projet réussissait? Si, de cette guerre, sortait iine pangermanie? C'en serait vite fait de ■l'indépendance de la péninsule. La conscience de ce péril est sans doute de nature à modifier les dispositions intimes de la politique française vis-à-vis de celle qu'elle considérait comme une dangereuse rivale,à créer entre les deux grandes nations latines une entente durable. Mais qui sait? Un exposé — (si succinct qu'il soit) — devrait, être fait ici du point de vue belge dans .l'étude des questions italiennes, des bienfaits de fous ordres que nous retirerions d'un contact intime avec la péninsule, des raisons, tirées de la nature même des choses e! que le socialiste Proudhon avait entrevues, d'une alliance de notre pays avec elle. Mais ce compte-rendu est déjà si long! Et tout long qu'il est, il n'indique rien de la méthode de M. J. Bainville qui fait de cet écrivain un « maître-clinicien » de la politique internationale, un des meilleurs guides que l'on puisse suivre... N. WALLEZ. affi«nrkw i mania DSffiWATOŒ TESCO... Reproduisons à titre de document intéressant cette note du correspondant romain die. la « Gazette de Lausanne » (n° du 13 février) confirmant en tous points ce que nous avons dit du caractère de 1' « Osser-vatore RonVano » : « Permettez-moi de rectifier certaines dépêches datées de Rome et qui ont paru dams la « Gazelle » corme dans les autres joumwS de' l'étranger. D'après l'une de ces dépêches le pape aurait refusé die constituer le tribunal d'arbitrage proposé par les évêques belges aux évêques allemands et qui devinait se prononcer sur les atrocités allemandes en Belgique. Cette nouvelle est inexacte. Le pape n'a rien eu à refuser par la raison bien simple qu'on ne lui a. rien demandé. Benoit XV n'est pas iiiferverau dferns cete question et Je 'puis même ajouter que le refus des évêques allemands d'accepter l'offre des évêques belges a produit au Vatican une pénible impression.» On a prétendu également démentir les déclarations faites par Benoît XV en faveur du rétablissement de la Belgique, nais ces déclarai/ions, je le sais de bonne soutree, sont absolument authentiques et l'article de 1' « Osservatore romano » à ce sujet, transmis par les agences aux journaux étrangers, n'avait ni le caractère ni ja portée qu'on « youlu lui attribuer. » Pour l'avernir de notre race t »o« i 5 des mesures dont on pourrait s'inspsrer chez n0525 n Le « Journal des Débals » signale une v , campagne très opportune de la k Ligue fran-' çaise » j>our l'assainissement de l'armée. , Nous recommandons l'article de notre cén- J: , frère parisien aux autorités qui ont la char- h ' ge de l'hygiène morale de nos troupes.C'est, ? ; avec leur santé présente, l'avenir de notre r ' l'ace qui est en jeu. Aussi a-t-on le droit de f. compter sur leur vigilance. « Que propose la Ligue française ? deman- r ; de le « Journal des Débals ». Elle demande ; d'abord que les jeunes soldats, à leur arri- ® vce au dépôt, soient immédiatement ins- a ^ traits des dangers et conséquences de l'a- " , varie. Un service d'éducation prophylacti-t que s'impose.' j? Elle demande la dénonciation obligatoire ! ^ de la contaminatri-oe : mesure ancienne. , tombée en désuétude, mais récemment or-. donnée en quelques régions et qu'il faudrait J généraliser. Elle voudrait que l'on procurât au soldat 'î des lieux de réunion, des lieux de jeux, , pour qu'il fût moins tenté d'aller dans les c r établissements qui offrent le pins grand c danger parce que clandestins, échappant à ; tout contrôle. En effet, dans ceux-ci, le nom-bre des avariés est de 26 0/0, contre 2.5 0/0 _ dans les établissements tolérés. L Ne se faisant d'ailleurs pas d'illusion sur c -, l'effet que pourraient avoir ces mesures, la -c ^ « Ligue française » réclame l'envoi des trou- j „ pes dans les camps, loin des villes ; .elie j s demande la mise en quarantaine des ava- ( riés, leur internement en hôpital spécial, t L'essentiel, toutefois, serait d'établir un , „ texte de loi sur le racolage, calqué sur la loi x " existante sur l'ivresse publique, avec modi- fication de l'article 187 du Code d'instruction t .. criminelle, de façon à permettre que les ju- .< 5 gements deviennent définitifs après une sfm-, pie citation à domicile. On aurait ainsi, dit : le rap,porteur, les moyens d'action, aujour-J d'hui manquants, pour éviter l'augmenta-; tion de la prostitution' clandestine, cause. principale de l'extension de l'avarie. ï Cela est très vrai. Mais la liberté de la . prostitution est chose sacrée pour tant de politiciens, et tant de gens vivent de celle- c ci. - Espérons toutefois que M. Charles Sou- " , lier, auteur du rapport très substantiel qui " ; a été adresse! au gouverneur de Lyon, n'au- j 5 ra pas élevé sa voix en vain. Car le mal, dé-: I * jà grand, va crtnissant'ét," ailleurs, il "est eh-core plus considérable. Et ce sont les génépi râlions futures qu'il étrangle par avance. » \ LESFAITSDUJOUR ■ «Ou g M. Briand et ses collègues en mission en 'e Italie ont quitté Rome dimanche soir. Le roi [. Victor-Emmanuel leur a accordé une audience d'adieu dans le vieux palais munici-•t pal de la ville. e D'après le Messaggero, c'est M. Tittoni, g ambassadeur d'Italie il Paris, et le général ' Porro, sous-chef d'élat-mafor, qui représen-e teront l'Italie à la conférence générale des ' .r Alliés à Paris. j [■ Q.WWWVWV1 1 !" A la séance du Conseil d'Etat helvétique, < i- samedi, fon s'est occupé de la trahison des deux colonels. Le président de la Confédé- j z ration a affirmé que le colonel Egli avait été j ® imposé au Conseil fédéral par le colonel < ■s von Sprecher. Cette déclaration provoqua une vive émo- i L tion. , 1w1mwvm ( e Dans une interview accordée à un rédac- 1 leur du Rousskoié Slovo, le ministre Sazo- ' e nofl a parlé des relations de la Russie avec ' ;e la Suéde. < g — Malgré tous les efforts île nos ennemis 1 e pour nous brouiller avec la Suède, a-l-il dé- 1 lS claré, nos relations avec cette puissance 1 continuent à se développer cl à se raffer- 1 >- mir. Quoi qu'on dise, en Suède, de la Rus- ' :s sie, je puis déclarer nettement que si la ' 1- Suède devait un jour se défendre contre un ' s ennemi, cet ennemi ne sera jamais la Rus- :s fie. ;g IWVWWWVVI ;" £es banques allemandes DiscontogeseU-;; schaft et Bleicliroder viennent de consentir I à r Autriche-Hongrie un emprunt de 200 mil-' lions de marks. ivvvwvwvvtf e Le Badiner TageMatt annonce que le Bundesrat va s'occuper prochainement des Impôts sur les bénéfices de guerre, afin que -diverses propositions relatives à la taxe < . nouvelle puissent être soumises au Reichs- ' lag, lorsqu'il se réunira le mois prochain. i tvwuiw En janvier dernier, on s'en souvient, le gouvernement américain a adressé à toutes s. les puissances belligérantes un memoran-n dura relatif à la guerre sous-marine et au i. désarmement des navires marchands Les é représentants des nations alliées à Was-hinglon ont déclaré à M. Laltsing que les suggestions américaines sont jugées inacceptables.® L'Allemagne et l'Autriche onl déjà fait ^ cette déclaration depuis quelque temps. e ' "* — 1 r Âu front belge £ actions violentes d'artillerie r s les aviateurs belges f i bombardent l'aerodrome de !- ghistellks t !- 1 !* ... , - - , , 13 févTier. c Actions très violentes d'artiHorie dans le ^ s secteur de Dixmude et la partie du front " .- qui s'étend au nord de cette ville Comme représailles des bombardements ( e exécutés ces jours derniers par des avions r t allemands sur des localités Iiabi'tées par des I e populations civiles, nos aviateurs ont au r : cours des deux dernières nuits, attaqué avec a d succès 1 aérodrome de Ghistelles ou ils ont a provoqué m mesudis. i, v k cardinal Merci» à tae l'entrëyus du cardinal ayeg m. brîand Sur celbs entrevue, le correspondant ro- ( mai-ni ùui Petit Parisien (nuniôro du. 11 fé- ] - wiei*) domino ces détails intéressants : « Nous avoius annoncé gu'e M. Besnard, i [ dinectoufr de ii'Acadiémde de France à Rome, < ] qui exécuta le portraiit du cai'dmal Mercier, ; s'•était, rendu, plusieurs fois, à cet effet, au 1 ' Collège belge. Le cardinal lui avait promle < à son touii- une visite, qui avait dû être rc- " tardée à cause die l'indisposition dont l ar- < ctoe.vôqiue de Marines fut atteint. " )> Enfin, veodrëdd après-midô, le cardinal < sç lit conduire k la vilîa Médïci». Alors qu'il | ] admirait lies bel lies œuvres réunies dan« le 1 ] « studio n tle M. Besii&rd, osuj annonça La ' ] visite de M. Briand, lequel, ayant appris la 1 présence du primat d« Belgique, avait m ami- ' % fesié le (Désir-de HTi exprimer ses sentiments ' de profonde admiration. » Les présentations terminées, toutes les f personuiies qui accomipa^n^ient le -président dtu Conseil français se retirèrent et; pendant ■ , vingt minutes environ, M. Briand ei le car- , dînai s'entretinirenit seul à seul. Puis, ac- | ! compegnés pair M. Besnard, ils visitèrent J cnseanbl^ la viEla> M<éd£cds. » , 1 une reception oe la colonie j française Le cardinal Mercier, invité à l'église Saint-Louis-des-Francais par le président •dos établissements de France, a reçu, dimanche après-midi,, la .colonie française. Dans un^ éloquente allocution, il a déclaré <puis -les Ai.i'és, auxqiue'.s il a adressé ses sentiments d'amitié, com-battent pour une cause . commune et pour les mômes légitimes re-vendications.Une réception a eu lôeu ensuite daais une d!e.s salies intérieures de l'institut attenant à l'église. Le cardinal, entouré de nombreux " prélats français, a reçu un rès grand norn-t bre die personnalités ecclésiastiques et laï-qués, parmi lesqueJiles M. Besnard, direc-teoir de l'Académie de France ; M. Sauvage, p- président de, la Chambre de commerce française; les chefs d'ordres religieux. 1 A sa sortie, le cardinal Mercier a été ac- • R cu'eiilîli par une importante manifestation de " sympathie. i "s> ' La guerre de mines en Artois ~»û<c—— Les Allemands se sont acharnés, ces der-aiie/rs jouirs, en Artois, à reprendre tout au moins les saillants «les lignes qu'ils avaient perdues lors de l'offensive française du. 25 septembre. Pour a.tteindae leur objectif, ils ont mené d'activés opérations de mines. On calcuîei qu'il n'a pas fallu à l'ennemi moins de trois mois pour mener à bout le travail de mine qu'il a ainsi exécuté devant chacun des saillants. Il a établi au niveau de chaque saillant cinq' ou six fourneaux, au bout de rameaux de 30 à 40 mètres. La nature argileuse du sol, qui parait dams les ondulations de la surface, facilite ce travail souterrain, lui assure le silence et le secret, et donne en même temps une roche compacte aux galeries et une roche meuble aux explosifs. Ajoutez que le terrain est imperméable, de telle sorte qu'on n'est pas gêné par des irruptions de sources. Ce sont 'les condition idéales de la guerre de mines, et les Allemands en ont largement usé. Daais chaque foumn'eau, ils ont disipose une charge d'explosifs qui a pu? aller jusqu'à 6 à 8 tonnes, les entonnoirs produits ayant eu jusqu'à 30 et 50 mètres de diamètre. Les fourneaux ont éclaté tantôt devant le saillant et. dans ce cas, une lutte acharnée s'est livrée pour la possession des entonnoirs, — tantôt plus en arrière, jusque sous les tranchées françaises de tir. Dans ce dernier cas, l'anéantissement de la première tranchée a permis aux Allemands de pénétrer jusqu'à'la tranchée de souvent, d'où ils on-t été chassés par les contre-attaques. Mensonges hoches ! ; »0« ( le major morahtannonce ; une offensive allemande j Le major Moraht écrit, au u Berliner J Tageblatt » : n Nous savons l'étendue des. sacrifices, 1 qu'une décision véritable, que devra sui- 1 vre la paix, nous coûtera. Aussi nous tai- ] sons-nous, alors cfue les autres parlent. » < Le major, comme pour démontrer le con- < traire, parle, parle beaucoup, et pour énon- 1 cer de lourdes erreurs.. Il ose répéter que l'Allemagne ne tut pas l'agresseur dans < cette guerre, mais les Alliés, et se rassure 1 sur les événements prochains, par « le man- < que d'homogénéité de ta direction et le t manque de génie des chefs... » « Les hom- t mes sont restés les mêmes : French (!), Joffire, SarraiQ, Cadoma, avec seulement s un homme nouveau, le ministre de la guer- £ re Gatténi », que Moraht feint de ne pas connaître, « une feuille blanche » (cin un- i beschriebenes Blatl), dit-il. c Ce même docte stratège doute ensuite de c la « vérité des chiffres » indiqués comme £ étant ceux de l'armée des Alliés. Assuré- c ment, le ministre de la guerre français n'a J pas eu honte d'appeler après les hommes f dis 18 ans, ceux de 17 (•!!). On les a enrôlés e en janvier. On a de même rappelé les hom- t mies de 48 ans (!!) » i Moraht annonce pour finir une grand® offensive allemande : ' s » La fin de l'hiver ou le début du prin- i temps nous placent devant la solution de c la tâche d'obtenir de grands résultats avec c des forces suffisantes, à condition de sa- r voir les grouper et les diriger. » — Le paquebot « Eugène-Pereire » de la Compagnie générale transatlantique, venant de Tunis et de Bizerte, a débarqué liier a Marseille deux aviateurs allemands, ' un capitaine et son pilote, faits prisonniers au cours d'un raid sur Salonique. Ces deux ' aviateurs ont élé remis à l'autorité créfec- • toïale et écroués au tort Saint-Nicoia», » ^u.» ■ 11 .m , '|W,r ' ■ ■ ■ n»n ■ »■ U mot d'ordre allemand ! _ • 1 ménager la russie La politique allemande est visiblement obsédée en ce moment par l'idée de dissocier les ajffiés qu'il ne peuve vaincre ensemble. Le journal Rousshoïé Slovo, de Moscou, nous dit le « Temos » du 12 février, apprend d'une source diplomatique officielle que le gouvernement allemand cherche par tous les moyens à courtiser la Russie à mesure que la guerre se prolonge. n. » C'est ainsd que la presse allemande, F dit ce journal, reçut la consigne de ne pas traiter, souis peine die suspension imrné- ri diate, aucune question pouvant blesser l'a- je mour-propre du pèaple russe.. Il est sur- d, tout défendu aux jou,maux germaniques de & discuter les problèmes se rattachant à l'an- ei hexiion de provinces russes actuellement oc- C( cuipés par l'Allemagne. a » Le journal pangennaniste Die Post par- s) raislsaât longtemps avec des colonnes en- ^ bières ne contenant que le " blanc » carac- ' téristique ; finalement, ce journal fut sus- jc pendu pour un temps indéterminé ; or ce n'est que maintenant que nous avons appris, affirme Tinter locuteur du Rousskoïé Slovo, " que cette punition fut infligée à l'organe V, pangennaniste parce qu'il voulait passer L ouitre La consigne et s'obstiner à demander des annexions. » Q « Tout cela est une preuve indubitable, d conduit le grand journal de Moscou, qu'au- e-cune décilaration officielle, aussi catégori- ^ que qu'elle soit dans son affirmation de a poursuivre la guerre jusqu'au bout, n'est V en mesure de décourager l'Allemagne dans o ses tentatives ' de nous séparer de nos al-lliés. » ?? ^ s n L'OR DURHIN : des revelations edifiantes sur la propagande allemande en espagne. M. Louis Araquistain, rédacteur au « Li- | béral i> de Madrid, vient de signaler dajis le « Daily News » l'immense effort de la pro-pagan'de germanophile en Espagne. Non content de répandre sur le royaume l dis; paquets de brochures de toutes sortes, des avalanches de « Livre Blanc » — dans lesquels s'étalent les mensonges que l'on • sait sur la goierre en Belgique, sur les . francs-tireurs belges, sur les jeunes filles belges surprises crevant les yeux à des soldats allemands ! — ils ont acheté toute la presse, ou peu s'en faut ! » Je crois que pour l'instant, écrit notre confrère ,on pourrait compter sur les doigts d'une seule main, les journaux qui n'ont pas été achetés à Madrid, où environ vingt quotidiens sont publiés. » Les Allemands se sont emparés de la direction de tel journal, font passer, moyennant finance, des articles dans tel a.utre, ou bien encore achètent ou obtiennent le silence des autres. « Il est douteux, dit M. Araquistain, qu'il existe à-Madrid un seul journal de'querqiïtr importance auquel on n'ait fait de propositions pour se mettre au service de l'Allemagne, soit ouvertement, soit sous une forme plus modérée, mais non moins effective. Je connais un certain journal à qui un agent allemand offrit 10.000 francs par mois en lui demandant, non pas qu'il changeât le sens et le caractère de sa campagne, mais seulement qu'il lui donnât un ton plus modéré. » Sommé de citer des noms, M. Araquistain vient de répondre au directeur de 1' « A. B. C. » qu il est prêt à le faire à deux conditions : là première, c'est qu'il aura le droit de contrôler les pièces comptables de ces journaux, et la seconde, que la Banque allemande transatlantique mettra également à sa disposition ses livres de compta- i bilité. L'affaire en est là. Quant aux agents allemands dont les manigances ne sont -un secret pour personne, ils se montrent très ■ inquiets de la tournure d'une polémique qu'ils auraient préféré ne pas voir soûle- ; vée. Provisoirement, les tentatives de cor- , ruption faites auprès de la presse avanoée ont cessé. Il suffisait, pour recevoir sa part de l'or -du Rhin, de faire preuve de bonne volonté i Je tien& du directeur d'un journal dont la fidélité à la cause-des alliés ne s'est jamais démentie que certain lieutenant payeur gé- . néral de l'ambassade d'Allemagne lui. a fait les propositions suivantes : « On ne vous ' demande pas d'abandonner votre programme, mais de l'atténuer. Servez-vous de tel- ' le agence d'informations ; évitez de parler ' de la barbarie allemande, de temps à autre dites ce que la Kultur doit à ses phil09o- , phes », etc. A Barcelone, même campagne de corrup- 1 tion. Le vice-consul d'Allemagne remplit ' les fonctions de « régisseur » des rédactions 1 de deux journaux récemment acquis, tandis ° qu'en employé de la Banque allemande ! transatlantique fait l'office de contrôleur. Ceux-là mêmes qui, auparavant, fai- ' salent preuve d'une discrète francophilie ' sont maintenant germanophiles officiels. ' Pour l'insertion de quelques notes germa- 1 nophiles. mal dissimulées sous le masque ' de la neutralité, et remises par le comité 1 de propagande allemande, ces journaux J sont rémunérés. L'un d'eux s'est vù l'objet d'offres séduisantes pour faire ce que M. s Araquistain signale, c'est-à-dire cesser de f publier les notes francophiles, et multiplier 1 au contraire les nouvelles de la guerre que 1 donnerait le service radiotélégraphiqùe al- 1 lemand, offert gratuitement. Bref, l'Allemagne a cherché à gagner a. ' sa, cause toute la presse espagnole, sans ( distinction de nuance politique. Elle n'y 1 avait que faiblement réussi. Son œuvre de c corruption est aujourd'hui bien compro- ' mise. < J ■ * — 1 Es jjQME'saaî as® pessi êtoe TOsisla s m SENTIMES m n PEWF 3 sa UsagisSesTe, 1 essts eu s leitoâ® le mméxe, « DERNIERE HEURE CsmmuBÎquê oficial français Paris, li lévrier% 15 heures. EN ARTOIS, nous avons fait sauter unv mine' aù sud du chemin de Neuville à La Folie. AU SUD DE LA SOMME, upe attaque de nos troupes, dirigée, hier, ù, la fin de là, journée, sur les ouvrages allemands an xud de Frise, nous a permis d'occuper quelques éléments de tranchée. JJ'fie contre-attaque ennemie a élé fauc'héé par notre feu. line compagnie allemande, entourée par nous, a clé décimée. Le capitaine et soixante-dix survivants se sont rendus. Le chiffre total des prisonniers actuellement en notre pouvoir est d'une centaine. Plusieurs mUraxLt , leus\es sont également restées entre nos mains. Aux dires des prisor&iiers interrogés et d'après le nombre des cadavres allemands restés sur le terrain, les pertes de . Vennemi ont été considérables. EN CHAMPAGNE, an cours d'une attaque exécutée par i ennemi à l'est de la route ) de Tahure à Somme-Pif, nous avons {ait exploser trois fourneaux de mine préparés d'avance sous les éléments avancés où il • avait réussi à pénétrer. Ses tentatives pour 1 pousser jusqtfà notre tranchée_ de soutien ; ont complètement échoué. Margré ses pertes ■ sérieuses causées par l'explosion de nos mines et par nos tirs d'artillerie, Vennemi s'est maintenu dans ces éléments avancés. 1 EN HAUTE-ALSACE, hier soir, une nouvelle action de l'infanterie ennemie, à l'est de Seppois, précédée d'un violent bombardement, a mip les Allemands en possession de deux cents mètres de tranchée environ. Une contre-attaque immédiate de notre part nous a rendu la plus grand# partie du ter-I rain. Les actions de l'artillerie continuant très violentes dans cette région. la perte de l' « amiiral gharner » ' A Paris, on annonce officiellement que le croiseur « Amiral Charner » a été coulé , par un sous-marin. On n'a pu repêcher qu'un seul survivant. \ C'est un quartier-maître qui était sur un j radeau. 3 On confirme également que le navire cou-.. la en quelques minutes. »o« L EN ALBANIE A thèmes, 14 février. — Les Bulgares ont ; occupé Fiori, en Albanie. 3 —^ \ ISS OPERATIONS DE LA FLOTTE " RUSSE DANS LA MER NOIRE Petrograri, *14 février. — La flotte; de ia - nier Noire a cqntinur à bombarder intensi-1 vement les positions turques, entre les caps - de Léros et Nironet, réduisant au, silence uns' partie des batteries côtières, et a cap> 1 taré un voilier et 25 prisonniers. fausse route... Un article regrettable d'nn belge dans ni journal Mandais M. Juiiiuis Hoste fils, co-directera* (avec M. Van Cauwelaert) de la u Vrij Belgie » de La -Haye a écrit dans le Nieuwe Rotter-damsche Courant (n° du 31 janvier) un article dont il n'est pas possible, hélas ! que nous né parlions pas. M. Hoste fait faïusse route. Chose plus grave, il dessert son pays. Inconsciemment, car -nous ne, doutons ni de sa sincérité ni de son patriotisme, il travaille pour le Roi de Prusse. Une amitié déjà longue m'unit à son père, homme de bon sens et de cœur et qui n'a jamais courbé la tète, à Bruxelles où il est resté, devant le régime allemand. Nous le tenions, lui, pour un des jeunes flamands les plus instruits et les plus cultivés de sa génération, pour un de ces jeunes hommes qui pouvaient, dans la Flandre de demain, jouer les premier^ rôles. Quel phi.ltre lui a-t-on versé? Quel magicien l'a, endormi? De qiuelle hypnose a-t-ii été la victime en portant à ce Nieuwe Rol-terdamsclie Courant, la seule feuille hol-lamdaise: dorati les Boches encouragent !a lecture dans noire malheureux pays, un article qui fera pousser des liourrahs à Berlî» et qui arrachera des pleurs a.ux Belges opprimés chez qui l'on avait sujet de çrcire nie, après cS-x-huit mois d-e servitude, la. source même des larmes. Il ne croit pas à la. défaite de l'Allemagne, te malheureux. Sa foi dans noire victoire, est morte. Il espère, il appelle une paix prochaine, une paix blanche^ prélude certain, seton lui. de la réconciliation de tou6 le« peuples et de la- paix universelle... Mon pauvre J'ulitis Hoste, regardé ce qji'iis ont fait de ton enfant Car iLn'a pas trouvé ceèa tout seul. Ges niaiseries nte viennent pas de son fond. On a abusé de sa candeur et de sa générosité. Des gens lui ont fait croite, nous en jurerions, que la. liberté et l'originalité die la Flandre seraient en péril si U France victorieuse réduisait l'Allemagne à merci. Ges gens l'o-nt pers-uiadié que la victoire de la France et la défaite dte l'Allemagne risqueraient d'amoindrir la situation de la, Flandre en Belgique. Enivré par cette espèce d'alcool, conte lequel sa jeunesse le laissait désarmé, l<e voilà qui répand dans les colonnes d'îme feuille germanophile des appels à urne paix qui livrerait l'Europe et la Belgique, avant dis ans d'ici, à la domination prussienne. Nous supplions tous, les Belges .auprès de qui le XX' Siècle peut avoir quelque crédit d'accorder les circonstances atténuantes à ce péché de jeunesse. M. Hoste se ressaisira. Bon sang ne peut mentir. Il a assez de aient et die cœur, lui aussi, pour rendre, une-foi» {fiatré tons Kî ton cTimia, de jtrécieax

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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