Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1918, 07 April. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 06 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/5t3fx74v16/
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QUATRIEME 'ANNEE. — N° 2.03^ 3Ce ISTuméro ; ÎO centimes DIMANCHE 7 AVRIL' '1918. LE XXE SIÈCLE JOURNAL BELGE PARAISSANT LE DIMANCHE PARIS A 3, place des Deux-Ecus, 3 (l!r arrond1) — Téléphone : Centrai 33-04 A PARIS Les finances boches et celles des Alliés Longtemps avant l'offensive actuelle de la Somme, le grand état-major allemand y avait préparé l'opinion (publique par un grand luxe d'interviews et de déclarations. Dès Noël, le maréchal Hindenburg donnait à ses fidèles cette doctrine de consolation: « La victoire ne dépendra pas seulement de la lutte de deux armées ; la guerre est, aujourd'hui, entre les peuples eux-mêmes, et la comparaison des forces entre les G5 millions d'Allemands et les 39 millions de Français tranche la question pour l'avenir. » C'est toujours la tactique qui consiste à feindre de croire que les liens qui unissent les peuples de l'Entente sont lâches, fragiles et artificiels. Quand on réfléchit que ces liens sont indestructibles parce qu'ils ont été noués par la nécessité de la défense commune.on constate que le raisonnement du maréchal Hindenburg se retourne contre lui. C'est précisément parce que la guerre est aujourd'hui <entre les peuples, avec toutes leurs ressources en hommes, en matières premières, en argent, que la comparaison entre les dix-huit peuples coalisés contre les' Empires centraux et les quatre nations qui obéissent à Hindenburg tranche la question pour l'avenir. Ces dix-huit peuples ne combattent pas et •ne peuvent pas combattre, c'est évident, mais leurs ressources en matières premières et en argent sont coalisées, et l'inventaire de ces ressources nous donne la certitude de la victoire. >• * i * * . On trouve cette vérité merveilleusement mise en lumière dans le remarquable rapport écrit par M. Louis Marin sur le budget de 1918 à l'intention des membres de la Chambre française. M. Marin, en effet, a joint à son rapport une étu^.e comparative et abondamment docum3ïitée sur les finances des puissances alliées et des puissances ennemies. D'un côté, tout est ordre, clarté, loyauté; de l'autre finasserie, tour de passe-passe et, de la part de l'Allemagne, arrière-pensée de mainmise sur les finances de ses alliés. M. Louis Mari" démontre de la façon la plus limpide, comment fut truqué le « succès» des derniers emprunts allemands. Mais ce <q[ui est particulièrement intéressant dans son travail, c'est la comparaison des ressources ennemies et des nôtres. En écartait les .petits •pays actuellement.envahis, comme la Bel-1 gique, la Roumanie, la Serbie, on trouve | que la fortune publique des principaux pays engagés directement dans la guerre, y compris les Etats-Unis et les grands Dominions anglais, s'élèvent au chiffre colossal de 1.G52.100.000.000 de francs. Qu'est-ce ; au regard de cela que la fortune publique < dj l'Allemagne et de l'Autriche-IJongTie réunie (la fortune publique de la Bulgarie est insignifiante et celle de la Turquie incertaine) ? 532.300.000.000 id-e francs. La guerre, il est vrai, nous coûte plus cher. La dette de guerre de l'Allemagne est' de 136.250.000.000 de francs ; celle de l'Au-triohe-Hongrie d'environ 100 millards de francs ; celle de France, y compris les services de la Dette et les services civils depuis 1914, est de 106.510.144.079 francs ; celle de l'Angleterre s'élève à 156.050.000.000 de francs ; celle de l'Italie à 25,861.900.000 de francs. Et il faut ajouter à cela les crédits de guerre votés par les Etats-Unis qui, suiivant un télégramme adressé au Times Sur le rapport de M. Mac Adoo, secrétaire du Trésor, s'élèveront à 7 milliards 200 millions de livres, soit 180 milliards de francs Pout les deux années finissant le 30 juin 1919. Mais même si l'on admet que, dans ces dépenses, il y a beaucoup de gaspillages d'ailleurs inévitables, on conviendra cependant que cette supériorité en dépenses doit bien se traduire finalement par une supériorité en matériel et en ressources j militaires de toute nature. Aussi pouvons-nous hardiment poser le problème comme le maréchal Hindenburg : L'Histoire, et particulièrement 1/histoire de cette France qui a tant de fois diéja renouvelé et guidé .la civilisation, dit M. Louis Marin en terminant -son papport, montre que le nombre n'est pas tout, et que le monde est guidé par les idées et les qualités morales. Cependant, sur le terrain même des forces an lutte où se place le maréchal Hindenburg, eu considérant les ressources des -deux groupes d'adiversaires, on voit qu'à, moins de sin gulières défaillances, à moins que les peuples ne soient bien mal conduits, la victoire complète doit appartenir à l'Entente. Financièrement, c'est l'évidence môme, pour ceux qui ont lu les pages .qui précèdent, à cette condition cependant, essentielle 'dans les luttes entre peuples, c'est que soient faits tous les efforts pour arriver à tenir plus longtemps que l'ennemi. * .* -k Cette analyse minutieuse de la situation financière de l'Allemagne montre d'ailleurs que si l'Empire a réussi, par son système d'emprunts, à trouver les ressources nécessaires à la guerre, cet énorme drainage .d'argent, sous une forme unique, lui fera courir de graves dangers dès que la paix sera revenue. Les sommes ainsi immobilisées sont loin de représenter seulement les épargnes vraies, c'est-à-dire la portion du revenu net du pays soustraite définitivement à la consommation. Une très i'orté partie des sommes prêtées à l'Etaf, représente simplement le prix des stocks de matières premières et de denrées liquidées pendant la guerre, et que leurs propriétaires r— négociants et industriels — n'ont pas pu reconstituer en raison du blocus. Récemment, un économiste allemand, M. Prion, évaluait à près de 25 milliards la partie des emprunts de guerre où est venue s'enfouir, momentanément, une partie du capital du pays. Or, qu'arriverait-il au jour de la paix ? On voudra retirer ces fonds ; les propriétaires vendront leurs rentes afin de replacer dans leurs entreprises renaissantes les sommes que la iguerre avait rendues inutilisables. Un processus général de liquéfaction des emprunts de guerre commencera, et cela'sur une échelle inconnue dans le pays qui ont pu, pour leurs emprunts, recourir à des ressources' plus variées. * ■ * * La situation financière de l'Allemagne après la guerre affole d'ailleurs littéralement les économistes d'outre-Rhin. Le professeur Jaffé, à l'opinion de qui semblent s'être rangés certains cercles parlementaires officiels, estimant le coût de la guerre à 100 ou 120 milliards de marks, y compris les frais de reconstitution, ne voit qu'un moyen de faire face à cette énorme charge, c'est la confiscation au profit de l'Etat et pendant une longue suite d'années, de numéraire, valeurs, créances hypothécaires, obligations, etc. Quant aux immeubles, ils seraient frappes par l'Etat d'hypothèques transmissibles à éteindre par des annuités fort élevées. Cette confiscation s'él.é-verai.t à environ 20 0./0 de.s fortunes. Autre moyen non moins... radical : on recourrait à toute une série de monopoles : monopoles sur les tabacs, l'alcool, la bière, le sucre, le café, le thé, le cacao, l'électricité, la houille, les nitrates, les grains, la viande, les assurances. Travail obligatoire des colonies. Bref, l'Allemagne ne serait plus qu'une immense bureaucratie où tout le monde serait esclave. Quand un peuple en arrive à envisager un tel avenir, est-ce qu'il n'est pas bien près du désespoir ? L. Dumoiit-Wilcien. A nos lecteurs Nous tenons à remercier le public belge de l'accueil parti-entièrement aimable qu'il a bien JywJrjL voulu réserver au XX0 Siècle T hebdomadaire. La vente de nos • - deux premiers numéros et les demandes d'abonnement ont dépassé tout ce que nous avions espéré. Nous y voyons la preuve que nos innovations répondent bien à des préoccupations et à des désirs des Belges du front et de Varrière. Un grand nombre d'entre eux ont bien voulu nous Vécrire expressément en des lettres dont la cordialité nous a été d'un grand réconfort. Qu'ils veuillent troaoer ici l'expression de notre gratitude : Nous nous efforcerons de plus en plus de réaliser le programme d'union et de restauration nationale que nous nous sommes tracé et qui. s'accorde parfaitement avec les vœux de tous les patriotes belges. Nous remercions aussi les collaborateurs qui nt)us ont apporté leur concciurs avec tant d'empressement et personne ne s'étonnera de nous voir dire un « Merci » tout particulier aux jeunes écrivains du front : ils trouveront ici une maison accueillante où on sera toujours heureux de leur faire la place que méritent leur talent et leur héroïsme. Collaborateurs et lecteurs seront d'accord avec nous pour remercier les jeunes artistes qui ont bien voulu, de la boue des tranchées, nous donner un concours grâce auquel le XXe Siècle aura bonne mine et fraîche toilette : les dessins de l'adjudant Henri Michel et du brancardier Charles Glaize, qui illustrent ce numéro, réjouiront l'œil le plus délicat. Un mot encore AUX ABONNÉS D'HIER ET — nous l'espérons — DE DEMAIN. Le XXe Siècle hebdomadaire a été envoyé à titre gracieux à tous les abonnés du XXe Siècle quotidien. Vu le prix élevé du papier, le présent numéro sera le dernier à pouvoir leur être adressé dans ces conditions. Nous croyons bien que la lecture de 7ios trois premiers numéros hebdomadaires les aura convaincus que notre petite revue est un complément à la fois utile et agréable du journal quotidien d'informations et qu'ils voudront tous s'assurer le plaisir d'une lecture intéressante, variée et peu coûteuse. POUR ÉVITER UNE INTERRUPTION DANS LE SERVICE, NOUS LES PRIONS DE BIEN VOULOIR NOUS FAIRE PARVENIR TOUT DE SUITE LEUR DEMANDE D'ABONNEMENT ACCOMPAGNÉE D'UN MANDAT POSTAL. Rappelons que les prix d'abonnement ne sont que de 5 francs par an et 3 francs par ENFANTS DES FLANDRES Le sol de Flandre a façonné A son empreinte volontaire, Celui qui. devant naître, est né Parmi les sillons de sa terre. Il a barri: ses yeux d'enfant Du même nuage qui laisse Aux ciels de ses plus beaux printemps Une indéchiffrable tristesse. Au fond de son âme il a mis La douceur morne de ses dunes, El la torpeur des malins gris, Qui blêmit, l'été, ses lagunes. Il le berce du bruit des eaux Qui monte par le creux du saule, Par les tuyaux secs dçs roseaux, Quand le flot, refouM, les frôle. La paix de ses canaux étroits Demeure au bleu clair des prunelles ; les lèvres se closent parfois Du silence de ses ruelles. Les fronts, tels ses beffrois carrés Sont obstinés et despotiques ; Des rêves y sont emmurés, Pervers', selon l'heure, ou mystiques. Le Flamand, fait aux durs labeurs, Pour les richesses de la terre, A de sensuelles ferveurs Où sa rudesse sait se plaire. Comme on trouve, au flanc d'un bateau, D'anciennes odeurs de marées, Il porte en lui. dès le berceau, Des violences ignorées. Sa joie a le timbre inégal, Et ses gaietés, même contraintes, Ont parfois le geste brutal Qui fait redouter les étreintes. Mais leurs éctats sont fugitifs Autant que sur les eaux fiévreuses, •■1 u ras des polders attentifs, Le vol lent et lourd 4es macreuses. Au midi des brûlants juillets. Comme au sein des fêles nocturnes, Ses plus chauds baisers sont muets, Et. ses voluptés, taciturnes. Claude Halfcrand. ■semestre pour la France ; 5 shillings i?r 3 shillings pour l'Angleterre et 6 francs et. 3 fr. 50 pour les autres pays. Les demandes d'abonnement doivent êtri. adressées aux bureaux du journal, place des Deux-Ecus, 3, Paris (1er arrondissement).ON TROUVERA A LA DERNIÈRE PAGE DE CE NUMÉRO UNE FORMULE DE SOUSCRIPTION TOUTE PRÊTE A) L'ENVOI. Deux héroïnes par Raoul NARSY Les gens impatients s'étonnent volontiers que la guerre actuelle, avec sà formidable, matière épique, n'ait pas encore enfanté sort cheii-d'œuvre et n'agisse pas .plus fortement sur l'imagination des poètes et des romanciers. Et il est vrai qu'elle paraît, jusqu'ici les avoir peu ou assez médiocrement inspirés. C'est que la proximité, et, à plus forte raison, l'ambiance des événements ne sont) pas très propices à la transposition littéraire et à la stylisation esthétique. Le moment des grandes secouses individuelles ou collectives n'est pas celui o£i' l'art les grave en traits souverains dans la mémoire des hommes. Il faut à l'artiste le( recul du temps pour se dégager du drame dont il a traversé les péripéties -e,t pour en maîtriser le tumultueux pathétique. Ceâ puissants ébranlements de l'âme la paralysent d'abord plus qu'ils ne la surexcitent ^ elle en est comme écrasée. Ce n'est que plus tard, quand elle s'est dessaisie, et, le plus souvent même, ce n'est iqu'avec d'autres, générations, que ces cr'ses mémorables,' échappent à leur confusion . chaotique* prennent un sens total et permanent, une; valeur de synthèse ou de légende et que1 surgissent les œu.vres qui dilatent en beauté leur vérité ou leuir caractère. C'est là uni fait général et constant que vérifie, sana' notables exceptions, toute l'histoire littér raire. Gardons-nous donc d'exigences prématurées. Nous n'aivons vraisemblablement à! attendre rien de plus des contemporains; que le caractère, la sincérité et le talent; appliqués à des œuvres d'analyse. Maia l'analyse a aussi ses ohefs-d'œuvre. r»i * * Chef-d'œuvre ! Le mot vient naturellement! sous la plume quand on juge les impres^ sions reçues d'un livre comme celui de Mme Camille Mayran (1) et la qualité de l'émotion qu'il suscite. Il est plein de» talent, du talent le plus riche, le ^lus souple, le plus étranger à ce qui sent l'ef-» fort ou le procédé. Il enc,hante par son ai-< sance juvénile et frappe par cette profondeur d'accent qui atteste une pirécoce matu« rité. On s'étonne presque de trouver tant des dons si libéralement dévolus au même écrivain: une raison si droite, une sensibilité si frémissante ; à la fois la 'force, le charme et la justesse du style, cet art spontané de rendre, en traits évocateurs et avec leur, plénitude de vie un paysage ou un caractère, le pittoresque d'un site, comme le mys-; 1ère d'une âme ; cette ardente pitié et cette! ferveur de sympathie qui tempèrent de tant; de charité l'intense peinture des écarts de. la, passion, tant de discrète industrie à les tourner en touchant enseignement ; cette liberté enfin et cette fermeté d'un esprit,: fort de certitudes éprouvées et qui porte^ une si rare clairvoyance, une pénétration si aiguë dans l'investigation morale. En: vérité, on ose parler de chef-d'œuvre quand un livre de ce mérite est le début1 d'un auteur et que pour ses prémices il offre de telles promesses. Petite-nièce dès Taine, petite-fille de Saint-René-Taillandier, Mme. Camille Mayran fait honneur à, cette grande lignée. r * i * * Dans le cadre de la guerre, deux his--, toires d'amour déroulent leurs 'douloureuses péripéties". A n'envisager que l'intérêt du sujet, elles sont de l'originalité la'plus1 émouvante. Mais, bien plus. que .leur par ; thétique aventure, c'est l'âme diverse de ses héroïnes que Mme Camille Mayran a voulu nous faire pénétrer; la spectacle auquel ses fines analyses, nous convient,! c'est celui de la crise de conscience où se débattent Gotton Connixloo et Denise Hu-l'eau, du drame intérieur qui les hausse,, chacune, jusqu'à son paroxysme et qu'eU (1). Camille Mayran. Histoire de Gotton Cou-, jtixloo, suivie de L'Oubliée, 1 vol chez Ploa^, Nourrit.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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