Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

1079 0
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1916, 05 Maart. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 02 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/6q1sf2n74b/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

22' ANNÉE. — Sérîe nouvelle. —N* 482 Le numëm 10 Centimes (1 INTIMES AU FBONT) Dimanche 5 Mars 1916 ^IW. ^iA3Kjaw«Mauutw»Mgga3wiCA»wiM«M»^tfMBBPîg RÉDACTION & ADMINISTRATION lltii pis da la BoarsB — LE HAVRE Téléphone-.Le Havre n* 14,05 Directeur : FEB8MD SSSRA? Tontes tes communications concernant la rédaction doivent être adressées *&x",rue de la Bourse, Le Havre• LOMDQN OFFICE! 21, Panton Street LE XXe SIÈCLE ABONNEMENTS I Franc® 2 rr. 53 ^ar mois. 7> 7 fr. 50 par trlm estro Angleterre.... 2sh. 8d. par mois. » .... 73h.Qd. par trimestre Autres pays.. 3 fr. » par mois. » . 8 fr. » par trimestre PUBLICITÉ (S'adresser à l'Administration du joûrnâl au Havre ou à Londres Annonces 4' pag«t Ofr. 40 la ligne Petites annonces4* page: Ofr.30laligna Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de Publicitéi io, rue delà Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. Quotidien fbelye paraissent au Havre Une manœuure à dénoncer C4 Une campagne perfide est menée en ce mo-ïnent contre M- le baron Beyens, le distingué ministre dies Affaires Etrangères de Belgi-«mie. La presse allemande, depuis quelques semaines; l'accable de compliments et de louanges. _ . _ . ! Prenons pas exemple la Gazette de coio- ( fine du 19 février. Un correspondant autri- ( •cîiien, après avoir résumé les articles consacrés par la presse viennoise à la déclaration «de Sainte-Adresse» écrit : « Toute cette histoire do ia déclaration et de ïa réponse belge constitue un- grand succès du baron Beyens, qui obtient ainsi des Alliés peu sûrs j'-engagament d'une restauration complète et *;iârne indemnisation de la Belgique, garantit la 'Belgique contre le sort de la Serbie et du Monténégro, et réserve aussi sa liberté d'action pour le cas où les Alliés se trouveraient dansTirapos-de tenir leur promesse. » Manifestement, la feuille de Cologne vfrut faire passer notre ministre des Affaires Etrangères, pour une espèce de Machiavel au {petit pied1, méfiant et retors, qui ne songerait à rien de moins qu'à duper nos Alliés et à traiter sous main, à l'occasion, avec l'Empi re allemand. Même note ou à peu près, huit jours plus fard, "dans les germanophiles Noue Zilrcher Nachrichten, où un journaliste allemand installé à Amsterdam> écrivait (n° du; 28 février) : « On ne se trompera pas en disant que la démarche des grands Alliés a été déterminée par Ja crainte que ]a Belgique, malgré tous les espoirs de victoire, cherche et trouve un jour le ■moyen de s'entendre avec l'Allemagne. Dans la Belgique occupée, on a depuis un certain temps déjà l im/pression que les soldats belges ne luttent plus jpour la Belgique mais dans l'intérêt, des Alliés. Ce sentiment o certainement déteint sur les hommes d:Etat du Havre,et bien que M. de Bro-queville et ses collègues ne songent pas à faire une paix séparée avec l'Allemagne,un jour pourrait venir où ils ne pourraient plus se soustraire à la longue aux influences des Belges vivant en pays occuipé. Aous avons déjà indiqué pourquoi la nomination du Baron Beyens comme Ministre des Affaires Etrangères ne peut pas être agréable aux Alliés, et cc pour beaucoup de raisons ; souvent déjà on a mis en corrélation avec cette nomination la possibilité à*un n détachement » de S& Ralgïque qui se séparerait d» l'Entente. » Ce serait exagérer la 'bêtise des feuilles allemandes, du moins nous le pensons, que de les croire capables d'espérer séduire ou enivrer, par les bouffées de ce grossier encens, un homme de la trempe de M. le baron iBieyeais. Il est à la fois plus vraisemblable et. plus conforme à la nature particulière du pénie allemand de supposer qu'elles se flattent de compromettre aux yeux des Puissances de l'Entente, en couronnant de fleurs M Beyens, notre ministre des Affaires Etrangères et notre gouvernement. L'autre manœuvre, qui se développe à Pans, est à la fois plus compliquée e? pilus dangereuse. Elle ne se traduit pas, coimme ibieoi on pense, do la même façon que la première. Elle a commencé ipar des murmures tiiscrefcs et des insinuations prudentes. Elit n en portait pas moins, pour des yeux un peu _ exercés, la marque allemande, elle jarassi. Cor qui, en dehors de l'Allemagne, iPeut avoir intérêt à faire passer notre Mi-ïHstre des Affaires étrangères, auprès de fopinion française, pour irréductiblement oostile a l'abandon de la neutralité belge, dont la presse allemande soutient tous les fleurs la nécessité ? Or tel est le brait qui court à Paris, en ce moment, un peu partout. Fait plus grave, un de nos amis nous écrivait hier que, dans ces rumeurs ridicules, les noms de personnes étrangères au gouvernement sont associés au nom de notre ministre des Affaires Etrangères gui, grâce à leur appui, serait en état ni1 faire échec à la politique arrêtée dans les CHiseils du cabinet. D'après notre correspondant, les Belges de Paris, énervés par ices rumeurs incessantes, s'inquiètent et se découragent. Beaucoup attendent du gouvernement une déclaration officielle sur raie question aussi capitale, et qui tour tient tant à cœur. Alarmes na-tarelfes, mais injustifiées Le gouvernement aurait beau faire s'il devait (publier une déolaration chaque lois que TopÉriion se laisse inftoanoer par telle cm telle inventai audacieuse ou simplement parfide. Mais ce que le gouvernement ne ipeut ni ne veut dire, c'est peut-être le d». xoir des journaux de le dire à sa place, sous leur (propre responsabilité, sans prétendre le moins du monde traduire la pensée du Pouvoir. Pas plus que personne, nous ne savons ce qui s'est passé dans les derniers conseils die cabinet où la neutralité belge a été discutée. Mais nous savons d'autre part que «os ministres, chaque fois qu'ils ont eu i'ocoasion de faire connaître, en privé, tour opinion sur la matière, se sont «prononcés, s; ns détour et avec énerçie,pour l'abandon total. Comment, supposer çue leur opinion officielle serait contraire à leur opinion privée? Comment imaginer que M. le baron Beyans serait homme à défendre à Paris une politique différente de celte du gouvernement auquel il appartient ? Légendes donc qiue ces histoires répandues dans le monde parisien aux seulés fins de diviser les Belges et de nuire à un ministre dont le pays a le dtfjit d'attendre, dans te présent êt dans l'avenir, tes plus précieux services. Quant iaux personnalités mystérieuses qui apparaissent, dams ces histoires, un .peu à la façon des béros des n Mystères de New-;York », 1e rôle qu'on leur "prête ferait" vire ri les temps n'étaient pas si tragiques. Quoi Belge oserait donc songer à assumer dans la coulisse, au «toment le plus critique du drame européen, la responsabilité do faire échec, sur une question aussi vitale, au ministère national qui gouverne le pays '? | F. N. COMMUNIQUÉ BELGE S mars. — Journée calmfe sur la front, Sauf dans la région de Steenstraete, où la Jutte à cpiijps de bombes a Été très. vive, j la campagne de presse allemande centre le Cardinal iereier lïCW • INCROYABLES VIOLENCES ' La campagne continue de plus belle dans la presse allemande contre le. cardinal Mer-' cier. On aura idée de sa violence par cette dépêche de Berne au « Journal des Débats » . ' (n° du 4 mars) : « Les ii Dernières nouvelles de Leipzig », j journal qui, avant la guerre, était le porle--, parole des amis du kronprinz, publie, dans 3 son numéro du 1™ mars, un article contre ■t le cardinal Mercier qui dépasse en violence 1 tout ce que la presse allemande avait en-p core osé écrire. « Un espion que l'on prend sur le Tait est » traduit en Conseil de guerre, une balle » est sa récompense. Mais M. Mercier, qui t » en a fait presque autant, on le laisserait 3 » continuer tranquillement son œuvre 1 » mauvaise ? n Plus loin, le journal prétend que le cardinal est devenu à Paris un héros national. « Devant son portait oui a été exposé au 3 » Louvre, se déroulent chaque jour des scè-r » nés d'enthousiasme. Que M. Mercier aille . » donc à Paris ! Mais si vraiment il osait . » revenir sur le sol allemand belge, alors il » faudrait absolument lui préparer un au-» Ire accueil que celui auquel il a Sté habi-•- » tué jusqu'ici, » l [Les « Dernières nouvelles de Leipzig » é feignent d'ignorer que le muéée du Louvre a n'est pas ouvert.] ï a Nous avions bien dit, écrit la « Post », l » qu'il ne fallait pas laisser le cardinal Mer-3 » cier à Rome. Le cardinal se rend au Va.-» tican avec des serviettes bourrées de do-e » cuments sur les atrocités allemandes en ; » Belgique, comme les journaux italiens - » l'ont déclaré. ,i " L'Entente a une foule d'appuis au Vati-t « can jusque dans le cabinet du Pape, g » Le Pape a été profondément navré d'a'o-i- » prendre que le cardinal Mercier avait en ► » une entrevue avec M Briand. La eon-G » -duite du cardinal mérite^ que le #ouverne-j> ment allemand prenne des mesures éner-3 * piques contre lui j>. 3 La « Gazette populaire de Cologne » va i plus loin et demande qu'on introduise en - Belgique un « primat » allemand froid mais i énergique, qui dirige le clergé belge. » a 1 La n Gazette populaire de Cologne n va» , t-elle vraiment jusque-là ? On a peine à le - croire, mais chez nos ennemis le plus invraisemblable est ce qui a le plus de chance - d'être vrai. La « Gazette de Francfort.» ne vient-elle pas d'exhumer, pour en tirer argument contre le cardinal Mercier, un dis- i cours qui ne peut que fortifier l'autorité des 3 accusations du primat de Belgique ? 5 Dans son édition du soir du 28 février, le - grand jourpal francfortois publie un télé-3 gramme officieux de Berlin rappelant un - discours prononcé à Cologne en 1912 par le 1 cardinal Mercier, discours dans lequel le 5 cardinal faisait" l'éloge de l'Allemagne, pays i de discipline et de progrès social. Le crir-" respandant de la « Gazette de Francfort » ® donne un extrait de l'allocution, en faisant observer que l'avis exprimé en 1912 par le . cardinal est tout à fait différent des ten-® dances actuelles germanophobes affichées ; par le Primat de Belgique. " Et la « Gazette de Francfort » ne voit pas ° que ce discours prouve clairement que le cardinal Mercier — chef religieux ©t sym-|] bole parfait de la Belgique elle-même — _ n'avait avant la guerre aucune prévention ,j contre l'Allemagne et que les accusations s ou'il dirige contre elle en reçoivent d'autant j. plus de force. Bien boche encore une fois, r , La question essentielle Nbus disions l'autre jour, d'après le Matin de Paris, que la question de la natalité reste pour tous les pays la question essentielle et que l'intérêt national exige au premier dhef le respect des sources de la vie. L'Académie des sciïii«es morates de Paris s'est occupée de ce grave problème dans sa dernière séance à propos d'un rapport de M- Charles Benoist sur les causes de la diJ minution de la natalité en Normandie. M. Paul Leroy-Beaulieu s'est élevé avec indignation contre la propagande, néo-mal-thtosiennE et MM. Paul Deschanel et Bour-<teau se sont associés à sa protestation. Au cours de cet échange" die vues, M. Leroy-Beau,lieu a cité un chiffre qun te Figaro qualifie d'effarant : ci Ce n'est pas seulement au point de vîie de la morale, écrit notre grand confrère parisien dans son numéro du 28 février, i;ue M. Paul beroy-Beaulieu, dians sa protestation indignée devant ses confrères de l'Institut, réclamait au cours de la d»nnière séance de l'Académie des sciences. morales et politiques plus d'énergie (tes pouvoirs publics dans la répression de la mon&taueuse propagande néo-malthusietine, qui s'étale en brochures chez certains libraires et pénètre même sous forma de circulaires dans nos maisons. » C'est aussi et c'est surtout au point de vue de notre avenir national. . » L'éminent économiste a longuement étadié sous tontes ses faces la question lie la dépcpulatioin, et die celte étuidie les conclusions mathématiques sont que si la natalité continue son mouvement décroisant, da-ns vingt ans, nos armées seront infailliblement réduites de 800.000 hommes. » Ne point aviser serait une trahison pure et simple. » Ls travail de réflexion opéré dans l'âme française par la guerre permet d'espérer que ce cri d'alarme ne restera pas sans écho. Faisons-en, en tout cas, notre profil pour notre pays. Tous les Belges que passionne l'avenir db leur pays seront d'accord pour vouloir lui épargner un mal <jui te tuerait ^îus stafllïtit que la Boch«t Les Belges en Italie LE RETOUR DU CARDINAL MERCIER. — LA PROPAGANDE BELGE. — MANIFESTATIONS DE SYMPATHIE. (iConëspondance particulière du XX' Siècle) Rome, le 28 février. ( Leis agences vous auront apporté des I échos du voyage triomphal que le cardinal 1 s Mercier vient de faire à travers l'Italie j pour regagner son pays. Vous ne pouvez e vous faire une idée dés manifestations de t » sympathie dont l'illustro prélat a été l'ob- ' jet dans chacune des gares où son train I s'arrêtait, ne fut-ce qu'une minute. Il en '>, a été ainsi jusqu'aux dernières étapes de ] 5- son voyage sur le sol italien. A Côme, '1 ! is fut reçu par l'avocat Braga, grand ami de î ■e la Belgique dont il est lui-même originaire, i :e M. Braga lui offrit une collation au buf- J 1- fet de là gare où l'archevêque voulut bien 1 accueillir les hommages de plusieurs per- i ;t sonnes de 1a. ville. M. Braga accompagna î le le cardinal jusqu'à Cbiiasso : là, les offi- i îi ciers de la garnison, colonel en tèto, l'at- I it tendaient »our lui offrir le thé. ■ e Le grand cardinal fut ainsi l'hôte de Tar- i mée italienne au moment même où il al- ) lait passer' en Suisse ; il exprima, en pre- i i~ naint congé du commandant du 88' fusiliers t toute sa reconnaissance pour les marques iu touchantes de sympathie qui l'avaient è- constamment accompagné pendant son le séjour en Italie. C'est devant une grande •it foule, profondément émue que se mit en il marche le train emportant vers son pays, u- le grand prélat dont on voyait la haute sil->i- houette s'incliner en signe de gratitude à la fenêtre da son wagon... re *** L,e « Giornale d'Italia s> a. publié presque in extenso, la traduction de l'article écrit par M. de Bassompierre, dans la « Revue a" des Deux-Mondes », sur la nuit du 2 août 1914. La traduction est sympathiquement 'n commentée par la brillante plumé de M. 13 Osca Felici. Le " Corriere d'Italia », journal catiho-lique, a publié aussi des extraits de cet article avec des commentaires de Filippo Crispottà, personnalité remarquable et de grande autorité parmi les catholiques mi-n" litants italiens. L'éminent écrivain dit nc-e_ tamment : ^ « S'il fallait encore un démenti aux ao-cusations de connivence de la Belgique avec la France et l'Angleterre, accusations ïn tirées par l'interprétation « ad usrnn Del-,is phini » de documents de 1906 et 1911, découverts par les Allemands à Bruxelles, et tendant à faire croire que la Belgique a- avait frauduleusement failli à ses devoirs 1e de neutre, les documents de M. de Bassom-n- pierre v suffiraient. » ce " Les commientaires sont empreints d'une ae très forte sympathie pour la Belgique, ir- Désormais, en Italie, seuls les journaux ls- fondés par les Boehes et 1' « Gsservatore es Romano » font le silence sur la Belgique. Tous les autres en parlent et avec une le sym.nathie toujours plus marquée. !é- m *** le le M. Destréê est rentré à Rome d'unie vs tournée de conférences en Calabre et doas ir- les Pouilles. Partout il a fait acclamer la » Belgique. Maintenant il prépare, dit-on, nt des publications très intéressantes. « n- * & es Au congrès républicain ouvert hier & Ross me, le député Colaianni a fait l'éloge du le Roi des Belges. •n- Dans son discours, il avait flétri les mo- narchies grecque, roumaine, bulgare, et à ta la fin il dit : « Je souhaite du fond de mon ns cœur que la Belgique, l'Etat chevaleresque n't qui a rendu possible la lutte contre les empires de brigands, soit restituée à elle-même... Et moi, républicain immuable, je sen-— tirais diminuer la signification de cette assemblée. si en hommag>e à la vérité, je ne ! signalais pas l'exception représentée fièrement par le Roi Albert de Belgique. « Ces mots ont déchaîné une manifestation je de sympathie envers le Roi Albert. a- *** !" Hier matin, a eu lieu att Gapitole, l'ott-verture d'un autre congrès : celui du développement rie la culture populaire. Le mi-nistre de l'Instruction publique y pronon-î® ça un discours. Y parla aussi le député ,? Destrée, qui a été très applaudi. Son bril-lant discours sur l'instruction populaire en Belgique, a été l'occasion d'une belle L,jC manifestation en l'honneur de la Belgique. LES FAITS DU JOUR ■ LjLjU l r\jl a uuuuuun Le Sénat américain a approuvé la, politique de, M. Wilspn dans la question de Varmement des navires marchands en repoussant à une forle majorité la motion du sénateur Gore. Le président pourra désormais agir, si le cas du Lusit&ma se renouvelle, avec la certitude qu'il a derrière lui l'immense majorité, de la nation américaine. WWUUliW Le député italien Turati ayant demandé à ■interpeller le gouvernement sur la politique 'extérieure, M. Salandra a déclaré que le gouvernement jugeait vue le moment n'était pas 1 favorable pour {aire des déclarations vur la politique extérieure, mais que si une occasion propice se présentait plus tard% il < accepterait volontiers Vinterpellation à ce sujet. i La Chambre a donné raison au gouvernement en repoussant la demanda d"interpella- ' lion par ~6S voix contre iO et o abstentions. * (Vi-www* ^ Vendredi, en séance du Sobranié, le pre- ( mier ministre bulgare a proclamé le <\irac- , tôTc définitif des acquisitions de la Bulgarie, , qw lui appartiennent en vertu du droit des [ nationalités. En ce qui concerne l'avenir de la Serbie et du Monténégro, M. Radoslavoff a déclaré ^ qu'il ne pouvait rien dire avant la> Grèce et la Roumanie• i. a La vérité est en marche L'avenir de la Belgique envisagé du point de vue anversois par un grand journal maritime I Nous indiquions l'autre jour que l'avenir du port d'Anvers exige çme la Belgique de diemaon soit grande et forte. Nous sommes heureux dte trouver cette ; pensée développée avec autorité par Nep-i tune le grand organe maritime anversois s publié en ce moment à Londres par notre J confrère Vanderslyen. ^ Voici comment Neptune apprécie dans . son numéro du 26 février la déclaration des l puissances à la Belgique : i « Donc, d'après l'engagement formel pris 3 par nos alliés la Belgique pouirm prendre 1 part aux négociations de paix. Noue ne se-; rons plus l'enfant en tutelle auquel on don-. nera quelque chose, nous pourrons établir - nos prétendions ©t en exiger La réalisation, i C'est un pas de fait, il nous reste encore - une sérieuse tâche à remplir : c'est celle de i mener à bien ces négociations, d'obtenir - pour la Belgique un programma d'indemni- - tés et de réparations complet qui nous assurera pour l'avenir une situation stable et nous peiraeitra de nous passer des Al'.e- - manda et de vivre de nos propres ressour- - ces. Avant la guerre la Belgique, dépendait s surtout des autres, il faut qu'après nous s n'ayons besoin qn:e de nous-mêmes. t )> Dans les iiégcciatifonis de paix, il faudra i réserver la plus large part aux questions e économiques qui sont vitales. Et au pre-i tnier plan de ces questions se trouve celle 'i de nous assurer un hinderlanid. Nous don-[- nans à ce point une importance capitale. Il à n'est pas trop hasardeux de dire que si la Belgique reste ce qu'elle est, après la victoire des alliés, elle est perdue. Notre hin-terland naturel déversera «es produits par •Rotterdam et les ports aKemainidls. Nous q perdrons cet au,tre hinterfand naturel qu'est t. l'Alsace-Lorraine, car la France avec se» e barrières douanières, drainera les produits Lt de ces contrées vers ses propres ports. Nous Lt aurons souffert en vain ! Que nos diploma-[. tes ne se laissent pas influencer par des considérations sentimentales, qu'ils soient )_ pratiques avant touA et qu'ils prévoient l'ave. nir. Dans tous les Pays alliés on. fait des pro-o j'eis mirifiques pour déplacer le centre des e affaires, pour enlever la prépondérance aux i_ Allemands. Tous les moyens préconisés v_ jusqu'ici nous semblant inopérants. Pour affaiblir l'Allemagne, il faut la morce'er, il j. faul désagréger le bloc formidable qu'eue e forme, lui enlever t.ou! df'-abord les riches LlS provinces que depuis un siècle, elle a ravies i. à s«s voisins et pour le surplus la priver des i. provinces qu'elle détenait ; il faut lui prpndr" ^ la S léstie, l'Alsace-Lorraine, le Slesv/ig-è Holstein et d'autres, et enfin ifl faut qu'on ■g lui enlève les provinces rhénanes. Ces pro-vinces rhénanes doivent appartenir à la Belgique au moins au point de vue écon.o-e mique. Quand l'Allemagnie sera ainsi saignée à blanc, elle, sera appauvrie à tout ja-x mais et sa prépondérance commerciale ne ■e sera plus qu'un souvenir. Mais que les Bel-3. ges n'oublient pas qu'ils on<t eux à aider q les puissances, qu'ils ont un rôle lourd peut-être mais important à remplir et qu'ils commettraient un véritable suicide national s'ils ne l'assumaient pas. » Ainsi parle un journal qui n'a, on peut, le ue croire, aucune préoccupation de parti et qui [s n'a pas non plus" l'habitude die chevaucher a des chimères. Nous n'aurions pu désirer ^ plus éclatante confirmation du caractère réa-' liste de la politique que nous défendons. liste cie la poiixique que nous aeaeiwi'uïis. La question du moratoriii L'autorité allemande a donct ainsi que nous l'avons annoncé, décidé la suppression du moratorium en Belgique. Il s'en suit que les banques et les ciéanciers ont le droit d'exiger le paiement des effets de commerce, de poursuivre les débiteurs, de solliciter la faillite, et, éventuellement, si les tribunaux. y donnent leur- assentiment, de faire vendre les biens, meubles et immeubles. Les Belges qui se trouvent à l'étranger s'élèvent avec vigueur contre ce qu'ils considèrent comme une nouvelle et grave atteinte aux conventions de La Haye de la part des Allemands. L'autre semaine, V « Echo belge » publiait è cet égard la protestation d'un négociant réfugié en Hollande, et qui disait : « Puisque les Alliés s'interdisent tout commerce, avec la Belgique occupée, bloquent les sommes dues par les banques, etc., il noue semble que le gouvernement belge devrait promulguer un décret interdisant aux citoyens résidant à l'étranger de payer les dettes .payables en Belgique occupée et en-pays ennemis. ( » Ce décret déclarerait nuls et noif avenus les protêts, saisies, ventes judiciaires et toutes autres mesures prises à l'égard de Belges qui refuseraient de s'incliner devant la décision de von Bissing. n C'est dans l'intérAt de l'ennemi seul mie la levée du morafnrinm est décidée. » Les patriotes belges ont les veux anxieusement fixés vers T A TT«vre, ils ntfe^f'r—* impatiemment un ordre signé de notre Roi Kî^n-siiyiié pour les rassurer et faire leur devoir.,- », Un lecteur neus écrit, d'autre part : (t Le gouvernement belge ne pourrait-il pas faire connaître les mesures qu'il compte prendre pour atténuer lé préjudice causé au commerce et à la finance belges par suite de la levée de ce moratorium. » L'Angleterre et la France, pour qui la répercussion des événements n'est pas à comparer ont pris il y a environ un ah des mesures de préservation.; chez nous tant que durait le moratorium, ces mesures pouvaient sembler prématurées, mais deouis. la décision prise par l'autorité allem.'nde, elles sont grandement nécessaires. » Que doit faire le Belge résidant à l'étranger o t qui a des eff>!s à payer en Belgique? Doit-il rentrer pour parer aux mesures que l'on pourrait, prendre contre lui ? Le gouvernement bel^e rMi'Vr*-f-i) ees. mesures ? Une déclaration nette s Imposerait » N':>u.s sommes allés aux informations, et voici ce qui nous a été dit : Le gouvernement belge,malheureusement, «?t ÛDîJui&sant. C'est l'occupant aui. en ver* tu des convenlions internationales, règle les ^ questions du moratorium, comme ce sont " ies tribunaux réguliers — sur lesquels actuellement notre gouvernement n'a aucune action — qui appliquent la loi. Mais dans H'appilication de celle-ci, ils doivent — et les Allemands n'y ont pas fait obstacle^ paraît-il — tenir compte de la loi du -S août 1*14, J disant que, pour le cas où un terme serait e questions de moratorium, comme ce sont pourront accorder termes et délais aux dt-e bitetm* jusqu'à la fin de la guerre. Il ersi permis d'espérer que nos magistrats s tiendront conipite de ces prescriptions et ne "e permettront jsas l'exécution d'un seul débiteur. Ce serait Ssire injure à leur patriotis-s me autant qu'à îoor «prit de justice que de s buopescr le contraire. Il'faut ajouter que, d'après des renseigne-is ments très précis parvenus ici, des Belges ■e restés au pcvs auraient eu intérêt a voir mettre un terme au moratoriurn. Mais ne v confond-on peut-être pas l'intérêt ban-ir qui ers avec celui des petits négoo^nte sa t nombreux chez nous, si intéressants, qu^ :-e le protêt des effets pourrait, mener à la faille lite ? . . Ir Soutwiitons qu'il n'en soit pas ainsi ; mtvis, en attendant, le gouvernement se trouve, s- assure-L-on, di.ns 1"impossibilité de prenai -j et aucune mesure quelconque, e- —— ~~ ~ ' ^ rr- -n.rT OTVTnP jr- NOTES DU F'FIOIMX ait FUS S La joiriise des Dallons 'llO 5)0« - (De notre envoyé spécial) la Par ces temps de guerre de tranchées. 7e" de guerre souterraine, on ne voit à peu in- .prè* n'en. d'obu° ve- -*:r nus on ne sait d'où. Seule, la guerre aérien-IU® ne qui a repris depuis un mois avec une e5t activité nouvelle, constitue un spuctacle h lu portée de tout le monde. Mardi nous llts avons ou de5 événements aériens encore ,UE inédits jusqu'à présent qui ont intéressé pendant une heure nos vaillent» troupiers f! et la population civile de la côte belsr. 511 Oui, nos braves nioftes fi* souviendront ™- longtemps du 20 février 191C. Un brusque j. " coup de venl leur a offert en liberté deux ' superbes ballons captifs boches avec leur sés équipage. Comme l'histoire s'est terminée ( .par la cueillette du matériel et d'un des jî équipages, nos hommes ont réellement ojc passé un bon moment. 1<>s L'n peu avant trois heures de l'après-,0R midi, une « saucisse » venue on ne sait jeg d'où a brusquement surgi de la masse de nuages blancs qui masquait le ciel puis a rit;, commencé A descendre dans une position à 'on peu près verticale, très rapidement vers le ,ro- 'ol. La chute s'est arrêtée à quelque cent 1-a mètres de la terre ; là le ballon a repris une no- .position un lieu plus horizontale et s'est îai- laissé emporter par le vent d'est. Les yeux ja- et les jumelles suivent anxieusement l'aé-ne rostat îel- — Est-ce un allemand ? Esl-ce un allié ? der — Les croix noires ! Les croix noires !... ;u,t-' C'est un boche ! C'est un boche, s'écrient >m- des centaine,-' de voix. nel Les canons déjà braqués d.ins leur direction tonneni immédiatement. Les specta-t le teurs qui n'ont pas encore le nez en l'air qui cherchent d'<"ù provient cette canonnade lier inattendue : ils voient le bsiJon emporté rer Vers la mer, el entouré des nuages blancs è&- des ahrapnels. Moins d'une demi-minute après, la nacelle prenait contact avec la mer, en face „ de la côte belge et brusquement tout l'appa-fj reil était arrélé dans sa course, à environ deux kiîomèlres du rivage. Petit à petit la nacelle s'enfonçait, dans l'eau, mais l'enve-jue îoppe gonflée d'hydrogène surnageait en se lon balançant sans à coup. On aurait dit la jUe trompe d'un eigantesque éléphant prenant -Qit son bain. Soudain tels de gros moustiques [er. un, deux, trois six avions s'en viennent ier tournoyer autour de la n saucisse » pour jjU_ bien s'assurer de sa nationalité. Un biplan ,^re voyant, un attroupement assez considérable de soldais cl de civils vient le survoler à „er petite distance. L'observateur, vêtu d'un nn- chandail blanc, se lève debout sur son siège aj~ et agite frénétiouepient le bras droit, tandis que du bras gauche il s'agrippe au fuselage. La fouir, qui doute encore, a compris ait ce'te fois qu'il s'agit bien d'un ballon en-1 : nemi Une clameur ,joveuse s'élève et va se répercuter au loin dans les dunes. De divers points de l'horizon accourent lm" en laissant, derrière eux im lourd panache en.f de fumée noire des petits navires, tornil-. 11 leurs ou estafettes. Ils sont une demi-dou-de" zaine qui entourent le ballon naufragé. Des mx observateurs qui montaient celui-ci ont les réussi à agrinner les cordages et les ma-en- rins qui montent les bâtiments alliés viennent essayer de les sauver. Ils ne sont plus ve- qu'à quelques eneâblures de l'épave, res Une détonation au loin. C'est le canon de îrd marine allemand qui tire de la côte belge de- et vise le ballon et ceux qui cherchent à sauver les officiers qui le montent. Les me coups se succèdent ù quelques secondes, soulevant chaque fois des trombes d'eau, eu- Les bâtiments sont obligés de s'éloigner, ' sauf deux nvnuseules embarcations à va-i^oï peur qui restent à bonne portée. Quelques ;ur obus tombent tout près de l'enveloppe gonflée qui se balance toujours mollement sur la mèr- C'est miracle si les passagers alle-. mands ne sont pas tués par le tir de leur propre artillerie. pte Au fait, est-ce que cela compte encore i.sé pour les Boches la vie de deux officiers qui lite seront sûrement capturés par l'ennemi? Ils sont maintenant des Inutilités. Mieux vaut la les massacrer que de laisser s'augmenter à de deux unités le nombre des prisonniers les de l'ennemi. Et le tir continue. Mais la maint rée emporte l'épave et la soustrait au tir xi- des pièces de marine allemandes qui garnis-uis sent la côte belge. En pleine mer les bâti-do, ments accostent et prennent le ballon à U remorque, le ballon à bord duquel on ne l'é- trouve plus personne... Les Allemands ont sri- donc froidement condamné h mort deux res de leurs propres officiers. Qu'ils viennent Le encore reprocher au patron du chalutier de su- Grimshy d'avoir refusé de sauver l'équi-i, page d'un Zeppelin ! . Un autre ballon bochs est venu, porté par le vent d'est, atterrir bu début de la soirée aux environs de Dunkerque. lit, er. A. X5n Liane. DERNIERE HEURE n k,<V ^aïaw) Lt ~ Communiqué officiel français i„ Palis, 4 mars, 15 heures. i«W 3- Le bombardement. Qui s'est maintenu e assez vij au cours de la nuit dans différents secteurs de la REGION DE VERDUN, n'a -- été suivi d'aucune action d'in{anterie enne-■s mie. r AUX EPARGES, nous avons empêché ■e l'ennemi d'occuper un entonnoir produit par i; l'explosion d'une de ses mines. =3 Rien à signaler sur le reste du front, en »' dehors de la canonnade habituelle. 5, LORD KÏTCHENER GRAND-CORDON DE e, LA LEGION D'HONNEL'R Londres, i mars. — L'ambassadeur de — France est allé au ministère de la Guerre remettre à lord KiWiener les insigne, dm grand-cordon de la Légion d'honneur, qui lui a été conféré par M. Poincaré. EXPLOSION DA?':; TJNE POUDRIERE DE FRANCE Paris, l- mars. — Une VTôTente explosion s'est produite à la poudrière di» la Double-Couronne, à Laooumcuve. ^ Il y a de nombreux blessés. n- £'impu0ence Dss communiqués J allgmasi^s souïlgrtég par la presse S 5'Dutre-Hhin rs —— On coonait l'impudence avec laquelle le n1 grand état-major allemand n fait annoncer -le urbi et orbi, par un communiqué extraordi--lx naire, la prise du u tort cuirassé de Dojau-ar mont, pilier angulaire des fortification» per-êc mnncnties de Verdun ». Cette nouivelle sensationnelle, lanfée le sa. medi 26 février, à 11 heures du malin était déjà démentie avant la fin de l'après-midi. ." Mais il est piquant de lire, maintenant, les oesr.ii °ntaire6 enthousiastes dont la presse. a allemande a salué ce triomphe d'un instant. ? L'un des plus savoureux est assurément ce-à lui de la Deutsche Taçjcszeitung, le grand 'e organe conservateur prussien. 11 est conçu nt en ces termes (n° 105, du 26 février) ; flfi ;St f( Le bref communiqué du h«ut com^ JX mantleniient de l'armée prend une valeuy ié- et une importance toute partieulière par l'assurance qu'il donne que « le for! eux-•. ? rassé se trouve solidement entre les mains allemandes ! » Quiconqu, con-nt liait, par une longue expérience, la pru. den.ee que met notre haut oommande-■c" ment dans ses communiqués., pourra ?" mesurer toute l'importance de ces q'Jal-Jje ?ues mots. » ■té On voit que la presse allemande a lenH cs i souligner elle-même, avec la lourdeur pt Tà-propos qui lui sont propres, la grossière a_ im.pud'ence du grand état-major impérial. LA BATAILIE DE VERDUN L'ennemi s'acîiarne vers Donamnont —o— Samedi, 4 mars, midi. Les Allemands continuent donc à donner de furieux coups d'épaule à la même porte, espérant que le verrou finira par sauter et aue le panneau s'ouvrirta. Mais la porte eat étroite et le verrou solide. Au reste, après cette porte et ce verrou-là, il en est d autres, car Douaumont n'est que le bastioa avancé de la position principale de Froide-Terre qui, un peu plus au sud, couvre di-recte-mentVerdunAyant resserrt(.à l'extrême leur front d'attaque tefc amiené des renforte, les Allemands, malgré l'effroyable hécatombe,peuvent renouveler leurs rassauts et les re. nouvelleront encore. On assiste, dans ce secteur de feu, à un spectacle à coup sûr inattendu. Chacun était convaincu, ayant la guerre, que la bataille moderne ne connaîtrait plus guère que le combat en ordra très dispersé, encore que les attaques coude à coude eussent eu, sur les champs d* manœuvré, un regain de faveur peu d» temps avant la guerre. Or, l'on voit devanrt Douaumont, comme 1a. semaine dernière devant Ornes et le bois des Caures, les Allemands ae ruer en masse si compacte att* cela fait presque songer à l'assaut du ple-teau, de Mont-Saint-Jean, en rangs serré«, par colonnes de divisions, de l'infanterie du comte d'Erlon, le 18 juin 1815. Qui dorve eût dit. avant .la guerre, que par«i] mode de combat, serait encore employé ? Qui donc eût dit que Ton verrait, toujours comme à Waterloo, masser, sur un champ de bataille, des troupeis en nombre tel que leur densité dépasserait vingt hommes au mètre courant t * Il apparaît cependant bien que ce n'est que par cette tactique de l'attaque en phalange, précédée de rafales d'obus, qu'n* front fortifié peut être rompu ; mais enc©-r« faut-il que" l'affaire soit rondement menée. Le choix par l'ennemi du secteur norcl de Verdun a semblé donc assez peu justifié, car ce eecteur est puissamment fortifié par l'homme et par la nature, ce qui rendait invraisemblable un prompt succès. Mais, si, du point de vue tactique, l'ennemi paraît avoir été mal inspiré, par contre, du point de vue stratégique, il a eu incontestablement raison. Verdun est, en efl'ef, un saillant du front français redoutable pour les Allemands. La « charnière n c • !\ v que constitue pour ceux-ci ce pcsj* teur du front est naturellement fragili., comme l'est pour les Français la « charnière » concave de Noyon. Redresser là

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes