Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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07 oktober 1915
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s.n. 1915, 07 Oktober. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 28 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/s46h12wd6s/
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2îe ANNÉE.- - Série nouvelle, -N# 330 as-j^g.aaaiaraewâgse2g Le numéro : 10 Centimes (5 SSOT1MSS AU HIOEÏT) Jeudi 7 Octobre 1915 rédaction & administration fflin rns dB la Bonrsa — LE HAVRE Téléphone : Le Havre n* 14.05 Sirecisor : FEMÂH8 HS3R4? foules tes communications concernait la rédaction doivent être adressées aSur,rue de la Bourse,Le Havre. LONDON OFFICE: £1, Panton Street (Leicester Square) s. w. IPYYÇIPPIP hu ÀÀ ulfibliEi OwoUd^eri iseise paraâ&§»£Mit &.w Havre ABONNEMENTS Franc© 2 fr. 50 par-mot». » 7 fr. 60 par trtmostr Angleterre.... 2 sh. G d. par mois. 7 3h. 6 d. par trlmest* Hollande.. 1.25 florin par mois. » ..3.76 ftor. par trimestre. Autres pays.. 3fr. » par mois. » .. 8 fr. » par trime»** PUBLICITÉ S'ac/rôssep à l'Administration du journ% au Havre ou à Londres Annonces 4' page: Ofr. 40 la ligne Petitesai>nonces4* page: Ofr.301aligr Les petites annonces sont égalemei reçues à la Société Européenne de pub, cité, io, ruede la Victoire, Paris, quit a le monopole pour Paris. lii prélat mapr difficile i éclaira y Nous avons retrouvé l'autre jour, au bas S'un article du Tiid, (n,° du 22 septembre), le »om de Mer Giesswein, que l'on voyait sou-Kent avawt la guerre parmi les coliabora-leurs de manifestes ou de caucus pacifistes. Mgr Giesswein est membre du parlement hongrois et chef du parti chrétien soeiail de Son pays. Il a souvent visité la France et la Belgique et il nous souvient de l'avoir vu siéger en (plein Paris a;u brnteau d'une réunion organisée à l'intention des conscrits à ia veille de leur entrée à la caserne. Il était intéressant dte voir comment ce pacifiste te marque allait juger les atrocités et les tojuetices allemandes. A ce "O&Ième, avouons-le. embarrassant poiir un pacifiste hongrois, Mgr Giesswein s, trouvé raie sdl-utioin qui peut narattre élégante... à Buriapesth. A l'entendre, ce n'est pas la guerre ■allemande qui est cruelle et injuste, c'est la guerre tout, court qui est barbare et le sera toujours. Explication simpliste ! Tous les pa<vs qui lont la guerre en ce moment ne se sont pas rendus coupables dos crimes que l'on î-epro-d»e à l'Allemagne et à l'Autriche. Sans par-ter de la Belgique, ce n'est ni l'Angleterre, »i la France qun ont violé une neutralité garantie par des traités solennels, massacré des femmes fit des çnfamts, des vjei'Mards e dles prêtres, acheté des blessés, fusillé des prisonniers, torpillé le Lusitania et l'Ara-•bic et accompli quelques autres actes de banditisme trop longs à énwm'érer. Mgr Giesswein,qui s'en rend bien compte, tâche de mettre sa conscience à l'aise er idéclarant que les apologies allemandes ne Bc satisfont pas complètement quant à c« iqu'ffl appelle « la question belge ». Que nf reconnait-il an moins que la lettre du cardinal Gasparri à M. Van dten Heuval. con damnant au nom diu Saint-Siège la viol-atior de la neutralité beflge, ébranle sérieusement- les plaidoyers allemands ? ♦ * * lia îaçon dont Mgr Giesswein s'exprimt sur les atrocités commises par la soldâtes <pie allemande en Belgique n'est pas moins suggestive. Voici ce qu'il en écrit : « Pour ce qui regarde les « atrocités belges » 8'un des pins horribles forfaits, îe prétendu vio religieuses, est laissé de côté comme non-fondé, même après un appel aux déclaration* i; Avenues beiges, et beaucoup de lourdes ac ■i ciisatioAs au sujet rie mauvais t-raitenK-nls toul ! à tait immérités infligés à quelques prêtres son r ianni-Mlées par des déclarations de témoins qu | né laissent subsister aucun doute, mais nous au ! rions v-oulu apprendre quelque chose de plu-[ quaffifc aux motifs et aux circonstances de l'exé | cation d'un grand nombre de prêtres. A suppo | «er que l'un ou l'autre d'entre eux, dans son en f thousiasme sincère mais inopportun, n'ait, pa-rempli ses fonctions avec to calme désirable n avec la complète résignation chrétienne et !; pleine humilité, cette exécution péremptoire cette copie atténuée, — mois copie tout de même — de la Commune, nous devons la considérer rtent que nous ne recevons pas de nouvelles don nées, comme UNE HORREUR SI EXTRAORDI 7VA1RE qu'on ne peut plus ta justifier. A ce ■égard, il est nécessaire qu'il y ait aans la dM»ns, ■allemande un nouvel éclaircissement et je souhai ferais en outre qu'on démontrât la même chost à propos des raisons du bombardement (te h [«at-hédrale de Reims et d'autres monuments ar j-tistiques. » ! .Noas serions curieux de savoir dans que knapport officiel belige au dans quelle publi toafàcm autorisée, Mgr Gâeisswein a trouvi rtfes aecusatdoms dont la fausseté aurait ét< Kptrouvée par les polémiques allemandes. Ce n'est pas à un. Hongrois qu'il est be isoin âe rappeler, sans doute, qu'une enquéti contfuite en Belgique par un onét.re aului chien a établi que, conformément aux at tesfetions <fe J'anchavêque de iMalines et <fc l'év&que de Nairtnr, aiucun des 49 prêtre: Mis à mort par les soldat,s allemands n'avai WniBteSé, fût-ce par une imprudence, le for [fait, dont 8s. ont été victimes. 1 Est-ce -par machiavélisme ou par naïvefe (tpie ce prélat hongrois demande au gouver taeroent ■allemand des « éclaircissements supplémentaires ? Le gouvernement aile toand n'a jamais rien éclairé. Tous les ci :,fo.rts de ,ses scribes et de ses Pharisien1 4 «T'omit tenté qru'à embrouiller une affaire aus ®i claire que le jour. 4-9 prêtres ont été mat isaicres «n Belgique ; des centaines d'autre ÉttsiiJtés, tourmentés, accablés d'avilies < -*Toutrages : des rraffi'ers de pauvres gen-isans délfense ont été massacrés ,p»r les soi «lats aferëamdB : nien ase justifiait ce traite pmerat féroce, ordonné et <xuri,biné froiidemen «par tes chefs de l'ammée allemande pou ff.rawer le peuple belge de teneur. On a pu |blîé les noms de la piluipart des victimes donte comtestatèon dte fait est donc absolu Snaent i-mnossib-le : on a démontre phis d icent fois teur i>arfoiÉê înmocence, et m-érn tt?in.vra>rsem:bfl.îro':e 4ss aorasations portée: jjwrrtre eitx, après coup, pwr tes avocats d Heurs ;bowrreau-x. Ces preuves péremptoires meaw fort-ifiées par te témoignage du cait Mtin-ait iMerder et ■oefhai de l'évêque de N-a fin™', ne sMfîiservt <pos cependant à Mg [Gïessweïa^ qui attend lia toméèpe du gou iveraerneat de Berlin exclusivement. Si le îfcérilsea-s de ce prêtai «nagyar s'avisent d ifaàre graver sur son tonvbeau le « dîtes jywfetiam ». murmuré par le grand Pap Orégoire VII, à l'airiiote de ta "mort, non isaawons étsver la protestation qu'il faudra.. Bam son artœle du Tiid, Mgr Giesweim ra ptRite à propos de aotre pays cette anmec (dote : « De passage à Anvers il y a quatre ans, j'as *ist.ai à certaines conférences de la Semaine sr ciale catholique flamande. En ma qualité d'hût étranger, je fus invité par le président à adresse iquekfues mots à l'assemblée. « Dans quelle lan ;eue, demandai-je, car je comprends bien un pe ■le flamand, mais ne puis te parler ; dois-je parle en français ou en allemand ?» — « Vous sciv-'mieux compris en français, recus-je comme ri ■ponse, mats c'est en allemand qu'on préfère qu Wus parliez, parce que l'on voit, en vous, ru ttes Allemand, un représentant du aemie inisme. » L'affirmation, il faut le 'reconnaître, es JTécise. Cétaàf. à Anrvers, il y a quatre ans ■pendant une séance de la Semaine Sainù ïl y avait donc à Anvers, il y a quatre an.' to ou deux flamingants asses abandonné jde Dieu et des hommes pour inviter à oa pr -aiitenjaaMl m p<étet magyar (fui voùla leur parier en français. Pour l'amour o Dieu, que nos Alliés ne commettent pas 1 faute de juger le peuple flamand sur c< énergumènes. Tout au plus auraient-ils si jet de se plaindre qu'une excessive indu gence ait été aocordée, en Belgique, avej la guerre, à ces fourriers du gennanism Mais tous les Belges, flamands et wallon sauront se souvenir de cette leçon, para d'honneur... DES HERAUTS SEMIS )K>H LA « VXiAMSCHE STEM » SE PLAINT DES FLAMANDS La « Vlamsche Stem » reçoit les chà monts qu'elle mérite. Louée par la près allemande et les journaux embochés i Belgique, elle est désavouée et répudi par les Flamands avec un ensemble pa toit. La feuille de MM. René De Clorcq, A. J cobs, De Cock et Cie, peut bien prétend à certains jours qu'elle est l'organe de l'ii mien se majorité du peuple flamand, elle charge elle-même de nous prouver que n'est là qu'un bluff impudent. Dans son numéro du 21 septembre, i. Vlàmsche Stem » se plaint amèreme de l'apathie des flamands. Songea donc-beaucoup ne lisent jamais la » Vlamsc Stem ii ! Et parmi ceux qui la lisent, bea coup se bornent aux nouvelles de la gu< re ou aux informations de Belgique, sa daigner prêter arttention aux vaticinatio. des derviches de la maison. Et malgré.! la, ils osent accuser ces bonshommes trahison ! Quel scandale ! Ces lamentations font honneur à la. f< ou .patriotisme et au bon sens du peu] flamand. La « Vlamsche Stem » ne par déjà plus que trois fois par semaine. 1 eore un peu de temps et les bailleurs fonds finiront par s'apercevoir qu'elle ti vaille dans tous les sens pour le Roi Prusse. Ce jour-là, nous ne serons pas k , des adieux de la « Vlamsche Stem » ot a nous vaudra de nouvelles imprécatio dont nous ne manquerons pas de nous : jouir. y,** Dans le « Telegraaf » du 21 septemb notre excellent confrère Monet fait rem; quer qu'en publiant le testament de feu Louis Huysmans, la « Vlamsche Stem n'en a publié qu'une partie, s'abstenant s grteusenicnt de reproduire tout le début ■. puis les mots : « Adieu ! ma betlle i>atr , Porys de liberté, (pays du droit, etc.... jusqu'à « ..- pour échapper au sort de n liers d'innocents qui ont été martyrisés, ■ ; sassinés sans raison, sans. merci ni sa ! *'sans doute, ces mots auraient-ils f trop de peine atux Boches ! Un aveu yjl V" : « LA BELGIQUE NE VOULAIT PAS 1 GUERRE... » ECRIT UN GRAND JOCJ NAL ALLEMAND. Un dos principaux organes du gouver) ■ ment allemand vient de se charger de i truire l'échafaudage de calomnies taborw ■ sement construit pour établir que la Bel que avait depuis longtemps conspiré a\ I l'Angleterre et la France contre l'Allen gne. ■ Voici, en effet, ce qu'écrit la « Gazette i Cologne a dans son numéro du 30 septe ' bre à propos du dernier discours de ! Edward Grey à la Chambre des Cor»n ■ nés : « Pouvons-nous rappeler à Sir Edwe - » Grey qu'en dehors de la France et de il Russie, il a attiré dans le conflit la M/i ; m HEUREUSE BELGIQUE, et l'Italie c t ). au début des hostilités se tenait à l'éca • a On a déjà parlé suffisamment de la lï .iilaique, QUiï NiE '.DESIRAIT QUE L'i 5 „ XERVBNTION DIPLOMATIQUE " „ L'ANGLETERRE ET RIEN D'AUTP » „ ET DONT L'ENTREE EN (GUERRE " i> ÉTÉ PROVOQUÉ UNIQUEMENT P-" » LA PRESSION DE SIR EDWA1 3 » GREY... » I On n'aurait ipas pu mieux démontrer s fausseté de toutes les conclusions tir-t par la presse alleanande de la publicat: 3 des papiers Bamardiston. ' LESFAITSDU JOUI .»o« f On a remarqué pendam les dernières ' mairies nne recrudescence du nombre c \ enrôlements militaires en Angleterre. Cepi ' diant le gouvernement anglais ne se tù ' fiO-s pour satisfait et il vient de demanda lord Derby d'assumer la direction du reci tement. Lord Derby a été l'organisateur c bataillons ouvriers des docks die Liverpc 1m fabrication des munitions est main l nant organisée de fat;on à obtenir le ma j mv-m de rendement. A Southampton, -, quante ouvriers qui avaient refusé de t : voilier avec des non-syndiqués ont été ci 3 damnés chacun à 125 francs d'amende ' trois semaines de prison. Une dépèche de Washington, annor qu'après une conférence avec M. Bernsloi M. Lansing a annoncé que l'Allemagne dé. voue le cuvXage de j'Araibic et qu'elle consi à payer une indemnité pour les vies urne cainés perdues. Dans tine lettre adressée à M. Lansb M. Bernstorff dit que des ordres ont ■ donnés aux commandants de sous-man et qu'ils sont si rigoureux que le renouvel ment d'un acte semblable est consid( comme impossible. L'ambassadeur d'Allemagne ajoute qi est autorisé à négocier le montant de V demnité pour ('Arabie. twvwvww ™Le gouvernement ottoman a décidé d'■ • '! ; à Berne un ministre plénipott tiaire. Le conseil fédéral a agréé la nommâti it de Fiiad Selon bey. i Ce n'ils Bot f Ab ios ouvriers - ILS LES EMMENENT EN ALLEMAGNE POUR FABRIQUER DES MUNITIONS Ce ne sont pas seulement des cheminots, mais des ouvriers de nos grandes usines de métallurgie que les Allemands ont déporté en Allemagne au mépris des conventions les plus formelles. Là-bas ils les obligent à fabriquer des munitions dans des usines i- où des prisonniers français et russes sont 5e astreints au même travail. le Lundi matin arrivaient a.u Havre trois je ouvriers carolorégiens emmenés dans les r_ conditions précitées et qui nous ont fait le récit circonstancié que voici : a. « Le 10 septembre dernier, dans la soi-[•e rée, nous recevions un avis officie^ de la u. Kommandantnr d-e Charieroi, nous invi-3e tant à nous rendre le lendemain^ à 4 h. 1(2 :P du matin, sur la place de la Gare. L'avis disait que pour le cas où nous ne répon-ja drions pas à la convocation, la force armée viendrait nous prendre chez nous. Le len-. demain, nous nous trouvions environ 70 ^ à l'endroit indiqué lorsque les soldats qui u. étai»ent là, l'arnW au bras, nous encadrè-,r. renrt et nous conduisirent vers la gare, où 1(S nous fûmes embarqués. C'est en vain que 1S nous cherchâmes à savoir où l'on nous ;e. conduisait,' nçs gardes eux-mêmes n'en sa-n[€ valent rien. Déjà p*lus de GOO des nôtres avaient été ainsi emmenés sans que. nous ÂS sachions où ils étaient. ,,}e A 6 heures du soir, nous larrrvions à Ofcerhausen, sur Le Rliin, nous V couchâ-n mes dans un orphelinat dont Tes pièces (fG avaient été converties en vastes dortoirs •a- et réfectoires pour ouvriers et le lendemain on nous emmenait au travail : la confec-j,n tion de munitions. q'a — Dans quelles conditions ? demandons-as û«us- .g. — On nous avait annonce que nous au-sur ces 4 marks, on nous en retenait 2 s«r ces 4 mars, on nous en retenaient 2 pour la (nourriture, — et quelle nourri-,e ture t —, 25 marks pour un trimestre de )r' contributions; 6 marks par mois pour les ^ routes (!?); 6 marks pour la Croix-Rouge: „ 6 marks pour la caisse de secours ! Bref. fJj H nous restait à peine les 65 pfennigs né-cessaires pour acheter tous les deux joui'f ^ un pain nous permettant de compléter la hourritupe infkote qui nous était aeevie. — Et qui consistait ? (s. — Le matin, à 5 heures, nous dit avec ns son bon accent wallon un de nos interlocuteurs, une soupe dégoûtante, vous save? jjt comme de la colle avec laquelle en Beigi-que les afficheurs placardent des affiches sur les murs. Et avec ça, comme assaisonnement, du camphre à déloger toiites leî mites de vos vêtements. A midi, resoupe dégoûtante et camphrée. trois petites tranches de la grosseur . du petit doigt, de pain'K. K., noir et répu-gnant et deux rondeiles de saucisson dt foie gê,té; le soir, des pommes de terre, plus de pain, et de la pe-saucisse pourrie !.. ie- Ah ! les cochons ! lé- — Y avait-il d'autres Belges à l'usine ' :u- — Oui, une centaine, et parmi les mil-gi- tiers d'autres ouvriers,quelque quatre mill< ec prisonniers français et russes, traités ef m- froyaiilednent.C'est ainsi qu'un soldat français qui avait refusé de travailler nous £ de montré son corps couvert de piqûres qu: m- lui avaient été faites pour le punir ! Sir —• Et comment étes-vous parvenu à vous lu - enfuir ? — Heureusement, nous avons rencontré rtj en arrivant un soldat belge, un Bruxellois ia roublard, qui connaissait fort bien l'aile f . maiifi. Avec lui et un quatrième camarade wJj qui est parvenu à s'échapper avec nous e vient de s'engager dans notre armée, nous avons pu gagner Emmerich. Le Bruxel-N- lois avait demandé les coupons en aile jg teand à la gare et à Emmerich nous avons ,£ gagné la frontière hollandaise, X — Mais vous avez pu vous promenei ^ l> dans Oberhausen ? — Oui, mais il fallait aller signer toute; les deux heures un livre de présence ai commissariat de police. . Nous avons 'dans l'entretanips pu consta :<1S ter l'effroyaible misère, la désolation d( 011 cette ville industrielle, très florissanti avant la guerre. Les enfants se promènen nus oieds par les rues; chaussés le diman che seulement de méchante sabots. Pas ut R homme valide par la rue, rien que des ban cals, des manchots, des mutilés de 1: guerre et des vieillards ! Les soldats prussiens qui nous surveil i aient, — parmi eux, par exemple, il ei 5e. était un parlant admirablement le walloi '.es hégsis, ri avait travaillé à Liège pend an quinze ans — nous disaient sans cesse ,nl Anglais kapout ! Français kaipout ! Russeï i û kapout! -h,. Or, depuis nous avons passé en Angle [e.y terre, nous voici en France, nous n'avoni ol[ rencontré que des soldats, et pas des inva I?'. lides ! s'exclament nos trois vaillants wal r). ions qui sont partis le soir même pour irai ;i. des gramdes lîsiues de munitions de France •a. Ils y seront libres, bien payés et y travail D!- leront pour la défense des alliés et la déli ,M vrance de la Pati-ie ! En attendant, voici qui établit de ma nière indiscutable les itouvellesi atteintes des Allemands au texte précis de la Con ;CÇ vention de La Haye — un chiffon de plui pour les Boches ? ta- '.nt — » — ri- I &s Pp$ si JCsIlands 'il »0« L'INSTRUCTION DES INTERNÉS ' Une trentaine de soldats et d'officiers bel " ges internés en Hollande suivent les cour de l'Université Tec'lmique de Delft depui: le commencement d'octobre. ic- Les logements des officiers ont été arran s»— gés par les soins du Comité des Réfugiés I/es soldats togerc»it dans les dq>endo.nce on d'une usine et ■prendront leurs repas av& les eotdats de la garnison. Les excès de zèle de la censure suisse QUELQUES INCIDENTS FACHEUX La censure suisse est d'une vigilance extrême. Nous ne dirons pas qu'elle soit excessive, laissait, pour aujourd'hui, ce soin àda presse helvétique qui ne se fait pas faule d'y pourvoir. Voici ce que nous lisons dans le.« Journal j de Genève » du 3 octobre, à propos d'un ! incident que nous avons déjà signa-lé : « Nous avons reproché à la commission i fédérale du contrôle de la presse d'avoir interdit la mise en vente de la traduction allemande du dernier rapport officiel belge. » On nous avait répondu que cette traduction n'était pas un rapport officiel, qu'elle était accompagnée de nombreuses annexes et illustrations qui ne se trouvaient pas dans le texte français et qu'eHe avait ainsi le caractère d'une entreprise de librairie. Or, nous avons maintenant ce rapport allemand sous les veux ; il s'intitule : « Be-richte ûber die Verletzvmg des Volkerre-cfris in Belgien ». Nous l'avons feuilleté et il ne contient eue des documents officiels ; rien ne nous prouve que Je s quelques illustrations dont il est accompagné n'émanent pas du gouvernement belge. Il ne porte aucun sous-titre à sensation et évite tout procédé de réclame grossière. La commission de contrôle a été certainement induite en erreur. Et nous sommes certains qu'elle reviendra de sa décision. \> On se rappelle que ta mesure prise à l'égard du ra.rvnort beige est l'application d'une nouvelle décision en vertu de laquelle la censure fédérale a édicté que les documents officiels des gouvernements belligé-| rants, tels que mémoires sur les violations du droit des gens ou répliques aux mémoires déjà parus, ne pourraient être publiés en Suisse que dans leur langue originale et non en traduction. Le résultat de cette ingénieuse mesure est, nous l'avons dit, que les documents français ne sont pas accessibles à la majorité de la population des cantons allemands qui ne connaissent que la propagande germanique et en restent enveloppés. Les journaux de îa Suisse romande font ressortir que cette manière d'appliquer îa neutralité ne sert pas la diffusion des lumières. La « Suisse », de Genève, fait aussi ces judicieuses observations : « Je voudrais attirer votre attention sur deux points : » 1* Sauf erreur, les Allemands ont publié récemment en Suisse tme brochure sur les atrocités russes. Si l'on s'en tient à la lettre de l'ordonnance fédérale, on ne permettrait donc au gouvernement russe de s'adresser au peuple suisse qu'en russe pour répondre aux accusations allemandes ? Je vous laisse le soin de qualifier le procédé ; » 2° Ce qui m'intéresse le plus, c'est la situation que cet arrêté provoquerait en Suisse s'il était maintenu. Les brochures en allemand n'atteindront guère que la Suisse alémanique, les textes italiens que Tessinois et Grisons, tandis que nous serons mis à la sauce française. Quel merveilleux moven d'aggraver le fossé entre nos trois régions ! » C'est à ce point de vue que ie considère la mesure prise comme des plus dangereuses au point de vue national. Il faut courageusement, ou interdire toute propagande étrangère, même officielle, ou la laisser se faire également dans nos trois langues. » M. Maurice Miilioud traite !a question dans la « Bibliothèque universelle ef Revue unisse » avec une mesure d'autant plus méritoire que le remarquable rériodioue qu'il dirige a été récemment l'obiet inattendu d'une mesure de censure éminemment critiquable. T1 signale, entre autres interdictions mi'on ne saurait iustîfier, celle du re-eueil officiel belge dont parle îe « Journal de Genève ». « Nous conclurons, écrit l'éminent publi-eîste suisse, qu'une question se pose, oui est de savoir quel est l'esprit, quelles sont les intentions et la doetrine d^ la censure. » La censure contre îa grossièreté, .contre l'injustice et la violence, oui. » La censure 'con f t ^ l'en miête scientifique. contre la constatation scrupuleuse des faits, n'est-à-dire contre la lumière et contre la vérité, non ! » Comme on pouvait s'y attendre, la diplomatie allemande ne trouve pas encore tout cela suffisant. Voici, en effet, ce qu'on a pu lire dans la « Tribune de Genève » du 24 septembre : <( Sur la plainte de M. von Romberg, ministre d'Allemagne à Berne, le major Sen-glet, commandant de place, a ordonné à M. de T h or an, directeur du journal « Liège artistique », qui donne en ce moment trois conférences avec film cinématographique h l'Apfiîlo-Théâtre, sur (f la dévastation de la Relgi'/ue », — .sous la menace d'interdire la représentation, — de supprimer certains passades qui sont. de. nature à,offenser l'Etat belligérant en cause. n À îa représentation de jeudi soir, le commissaire de police Sessler, accompagné d'une dizaine d'agents de la sûreté, a "veillé pendant toute la durée de la conférence à ce que les ordres donnés fussent, scrupuleusement observés. Il n'y a pas eu d'incident.» La conférence de l'ingénieur suisse Fu-glister sur les atrocités allemandes à Lou-vain, dont il avait été le témoin oculaire, avait aussi été interdite à BAle. T^a censure n'a fait, par contre, aucune difficulté d'autoriser la conférence du pasteur Correvon, rTe Francfort, relatant, ses visites dans les camps de prisonnière français en Allema-gne.le pasteur Correvon venait en Suisse traiter ce sujet avee autorisation du. ministère de la guerre allemand, autrement dit mission du gouvernement allemand. L'orateur a illustré sa conférence de proférions cinématographiques oui n'ont, pas été prises sans collaboration des commandants de camps de .prisonniers. La conférence du pasteur de Francfort n'est ni plus ni moins qu'un acte de propagande germanophile L'effet en a été tel en Suisse romande que le pasteur Correvon a dû renoncer à répéter sa conférence à. Genève. On se montre, en ef;W. très mécontent en Suisse de la différence dr» traitement dont îa ; pro^age.nde Mr^*' •* • - ' -'vaut qu'elle s'exerce pour ou contre !es Alliés. O^ i ne s'étonnera Pf!r w- > . • dans les -pays alliés ce sentiment soit partagé. LA SITUATION MILITAIRE 0>O« Mercredi 6 octobre, midi. Ceux qui se berçaient encore de l'illusion d'une paix prochaine doivent aujourd'hui, comme les damnés du Dante, perdre toute espérance. Un nouveau champ de bataille s'ouvre dans les Balkans, du Danube à la mer Egée, et voici que, sur la rive persane de la Caspienne, des troupes russes débarquent. Ce n'est point seulement l'équilibre de l'Europe occidentale, mais l'équilibre du Vieux Monde, des falaises ardentes du Tan-ganyka aux banquises d'Arkangel, des dunes de Calais aux alluvions du Tigre et de l'Euphrate qui est en jeu, et nous négligeons ainsi le problème soulevé en Austr.alasie et en Extrême-Orient parce qu'il reçut déjà une solution militaire au profit des' Alliés. Il nous faut donc plus que jamais nous faire une âme d'airain et nous dire surtout que nous n'aurons rien fait pour la cause sacrée tant que n'auront point été mises en œuvre pour la guerre toutes nos forces et toutes nos ressources. On verra sans doute un indice révélateur de prochaines entreprises dans îa canonnade qui fait vibrer presque tout le front occidental. Pour donner l'assaut aux « régions fortifiées » que consttlupnt encore les lignes ennemies, même là où elles ont été partiellement franchies, il faut du gros canon et, pour l'amener à pied d'œuvre avec son ravitaillement, quelques jours ont été nécessaires. Ce n'est, donc point trop présumer quo de s'attendre à voir bientôt le feu ardent des derniers jours rallumé. Les Russes persistent dans leur immense effort pour clouer sur place l'offensive ennemie dans le nord! et pour mener l'attaoue dans le sud. Riga parait aussi inviolable que Calais et la'Dwma aussi infranchissable que l'Yser. Tout le long de la région lacustre et vers Vilna et le Niémen, l'ennemi piétine dans !a fange. Dans le pays du Pripet et sur !e Stvr, il recule ça et là. Il faut aux Alliés des succès en cette heure incontestablement grave où la Grèce hésite et où la Roumanie réfléchit. La meilleure diplomatie est celle qui dispose du plus grarid nombre de canons. Lorsqu'un peuple, comme le Bulgare, en arrive à oublier Plevna et qu'un autre, comme la Grèce, nous donne à penser qu'il pourrait perdre la mémoire de Navarin, il n'y a plus que la force et la victoire qui décident des alliances.Paul Croitaert. Vsrs la plus grande Belgique BrmxeHes est un centre ardent de patriotisme. Mai® c'est aa patriotisme qui a non seulement, une toi profonde dans la délivrance mais anassi dans les destinées de la patrie. CeMe-ci ftst naguère réduite singulièrement par la diptonaitie européenne ; il faudra demain restituer à la Belgique ses frontières du passé. Nous avons, nous aussi, notre Alsace et notre Lorraine. Le sentiment popiulaire est si vif à cet égafd dans la eapiitale qu'il se traduit mè-[ me dans la chanson d-çs entants. C'est ainsi que dans leurs marches et ; leurs rondes les petits bruxellois chantent maintenant : BelgenUmd is vçel te lileht : Beiqenland moet grooter zifn. Belgenland is veel te hlein : t'Moet zifn voni aen de zee tôt aan 'n Rhifn ! COMMUNIQUE BELGE »OH 5 octobre. ; Peu d'ajctivitié de l'artillerie ennemie sur : notre front. [DERNÉSE fl GsBîiauBiquè ofiei&I français Paris, 6 octobre, 15 heures. Le bombardement réciproque a continué en ARTOIS. IL a été particulièrement violent au sud du bois de Givenchi. Nous avons fait quelques progrès à la grenade dans les boyaux au sud-ouest du château de la l'olie SUR TOUT LE RESTE DU FRONT, on ne signale que des actions d'artillerie de' part et d'autre en Champagne, entre Meuse et Moselle, au nord de Flirey. et sur le front de Lorraine, aux environs de Lcintreq, de Gondrexon et de Domèvre. «0(( L'ULTIMATUM RUSSE - EST EXAMINÉ A SOFIA Genève, 6 octobre. — La Tribune dit que. le tzar Ferdinand a convoqué le Conseii de la couronne, auquel ont assisté tous les ministres et les principaux chefs de l'opposition.La note russe a été discutée peitdaarrt plusieurs Tteures. M. Savof a prononcé un- discours. Le conseil a été interromrpu sains être arrivé à une décision. >io« LE RO! DH GRECE AJOURNE LES SEANCES DE LA CHAWIBRE Athènes, 6 octobre. — A la suite de la démission du cabinet Voniredos, les travaux de la Chambre ont été ajournés. UNE PROTESTATION ALLEMANDE NON AVENUE New-York, 6 octobre. — Lie Comité de neutralité a rejeté lia protestation allemande contre l'envoi de Boston- en Angleterre de bateaux à moteurs, n'étant pas démomfcré 'oue ces boteauix1 soient destinés à un. emploi de guerre. DUMBA S'EN VA... New-York, G octobre. — Le docteur et Mme Durnba iso -sont embarqués sur le Nieuwe Amsterdam, faisant route pour Rotterdam. L'alatîwnt iesjspiîs en Ail Une personnalité appartenant à un pnvs neutre vient de rentrer d'Allemagne ot» e'ÏÏe a passé près d'un mois. Elle en apporte sur ce qu'elle y a constaté « de visu » les généralités suivantes : « La vie de plus e(n plus se fait chère; l'esprit public est très abattu, malgré tous les efforts des autorités militaires pour remonter le moral du peuple. Après la surexcitation ridicule du début de la guerre, une réaction houleuse déviait venir. C'est à ce point que beaucoup de femmes se suicidefni de dtésespoir d'avoir ,tpUit perdu, mari, enfants, fortune. Il nV a plusjm atome de cuivre à trouver dans les ibenages : tout a été réquisitionné par l'autorité militaire sous peine de punitions sévères ! » UN COUP DE THÉATRE EN GRÈCE Le cabinet Vênizéîos est démissionnait e A*-vWVWWWVA. WWWI/VW*/» «/M/v«/*/» a 1/». Une nouvelle très grave est venue d'A-; thènes mercredi matin. Le cabinet Venize-' los est démissionnaire. ' Dans la journée de mardi, le chef du cabinet a été appelé chez îe Roi; celui-ci lui a déclaré qu il ne ^-.vuvait pas suivre \us-qxCm bout la poétique du cabinet. En conséquence, M. Venizelos a remis sa démission :au Roi. Pour bien comrendre la signification du refus du roi Constantin de suivre jusqu'au ) bout la politique du cabinet, il faut s'en " référer aux déclarations présentées par M. ' Venizelos à la séance de ia Chambre des députés, lundi soir : <( La Grèce, avait-il déclaré, a envers la Serbie des obligations précises établies par ; un traité d'alliance. Ces obligations seront • rigoureusement, respectées, même si elles doivent nous amener à prendre position ! contre l'Allemagne, ce que nous regretterions sincèrement. » Je considère qu'il serait déshonorant pour la Grèce de ne pas se conformer aux ■ devoirs que lui impose son alliance avec la Serbie. » .i'ai d'ailleurs la conviction que notre ■ intérêt est de nous ranger aux côtés de la Quadruple Entente. » Le refus du roi Constantin vise-t-il les . obligations militaires de la Grèce vis-à-vre de son alliée de 1913, ou bien l'opinion de M. Venizelos qu'il est de l'intérêt de la , Grèce de se ranger aux côtés de la Quadruple Entente ? L'<c Echo de Parie » affirme que le beau-frère de Guillaume II aurait i refusé d'entrer en guerre contre la Bulgarie alliée de l'Allemagne. La séance de Sa Chambre grecque 9'é$aît terminé© par un vote de confiance au gouvernement La séance de lundi de La Chambre grecque s'était prolongée jusque mardi àl 5 heures du matin. Les chefs de l'opposition avalent livré un assaut désespéré au cabinet Venizelos. M. Venizelos défendit sa politique d'intervention, basée sur le traité d'alliance serbo-grec. « Je ne dis pas, conclut-il, que nous devons nous battre contre l'Allemagne et l'Autriche. Ce serait évidemment regrettable. Mais si la nécessité nous amenait en fa/ce d'autres puissances que la Bulgarie nous ferons de nouveau ce que l'honneur nous commande. » Telle est la politique du gouvernement, politique aprouvée par la nation aux dernières élections. » Puis la président du conseil, dans un mouvement d'éloquence vibrant de patriotisme, démontra que l'écrasement de îa Serrai e signifierait l'écrasement de la Grèce. — La preuve, dit-il, que les intérêts de la Grèce ne sont pas à côté des puissances centrales est que de ce même côté se trouvent la Bulgarie et la Turquie M. Venizelos ajouta encore qu'il venait de demander à la Serbie l'autorisation de publier îe traité d'alliance gréco-serbe,dans i'espoir de pouvoir en donner communication dans une prochaine séance La séance se termina par un vote de confiance au gouvernement. Sur 257 votants, 152 votèrent pour le gouvernement et 1H2 contre: 13 dont 9 ministres s'abstinrent. En.1 outre, 50 députés étaient absen ts et-se tire**-

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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