Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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27 februari 1914
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s.n. 1914, 27 Februari. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 28 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/gm81j9899h/
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ABONNEMENTS Pour toute la Belgique an an. . • • • • . fr. 9.00 Six mois „ * • • . . . 4.i0 Trois mois •••••» 2.88 Gr.-DucliédtLnzemh. 20.09 Vnios postait « 30.00 Directeur : Fernand NEURAY Edition (6 h. soir) Edition if-if- (10 h. soir) Edition if (minuit) LE n SIECLE Télôvhones 3G46 et 3B8Q Instaizi-are oznnia in Ohristo Rédaction et Administration : 4, impasse de la Fidélité, 4, Bruxelles ANNONCES Annonces ordîn., petite lfgne • 0*41 Réclames (3* page), la lignt. 1.50 Faits divers corps . • » 4.00 Faits divers fin. . • » S.00 Réparations judiciaires » 3.00 Nécrologies . • • , » £.00 « Les annonces sont reçues eu bureau du journal 5 centimes le numéro EDITION •¥■ DES AMIS 0ljl0lj<0 Le « Temps » parlait, ces jours-ci, des conférences données par le P. Sertillamges, dominicain, en l'église Saint-Jacques-du-Haut-Pas, à Paris, et de celle-là, en particulier, qu'il consacra à l'amitié. C'est un thème que l'on peut développer avec prédilection ou amertume, selon qu'on fut trahi ou qu'on put se croire servi par ce sentiment. Les amis sont rares ; c'est une vérité à la- 3ueJle on ne saurait contredire. Beaucoup e philosophes et de moralistes ont nié qu'il y en eût, et il y en a pourtant. Si chacun de nous n'a pas eu la bonne fortune d'en rencontrer, à tout le moins savons-nous qu'elle fut réservée à d'autres. Il y a de belles amitiés d'hommes,; fortes, graves, fidèles-, et sans doute Lamartine en a-t-il tant dit en évoquant la mémoire d'Ay-mon dë Virieu. ((Notre bourse, écrit-il, était commune comme l'étaient nos pensées. Combien de fois n'a-t-il pas comblé de sa fortune les insuffisances ou les désastres de la mienne ! Il ne savait pas si je le rembourserais jamais, il ne s'en inquiétait pas. Il avait dépensé son âme pour moi avec sa propre vie. Comment aurait-il compté avec sa fortune? Moi-même je ne lui faisais pas l'affront d'être reconnaissant. Ma reconnaissance était de ne pas compter et de ne rien séparer entré nous... Je fus son frère et il fut le mien. En le perdant j'ai perdu la moitié de ma propre vie. Ma pensée ne retentissait pas moins en lui qu'en moi-même. Le jour de sa mort il s'est fait un grand silence autour de moi. Il m'a semblé que l'écho vivant de tous les battements de mon cœur était mort avec lui... » Les amitiés féminines sont moins sûres. Oe qui peut l'être davantage, c'est l'amitié entre homme et femme. Mais que de délicatesse il y faut apporter! quelle attention à éloigner tout danger ! Elle n'est possible qu'entre personnes très vertueuses. Celle de saint François de Sales et de iMme de Chantai est à bon droit célèbre. C'est, dans toute 6a plénitude, l'union spirituelle, et qui eut avant tout pour but d'élever deux âmes à la perfection. Elle s'est renouvelée jusqu'à un certain point, et sous d'autres aspects, entre le P. Lacordaire et Mme Swetchme. Ce qu'il y a peut-être de moins rare en amitié, c'est de la trouiver dans la famille. Des jeux partagés, des confidences échangées, un commun patrimoine de souvenirs aident à la faire naître et à la cimenter. Il n'existe rien de plus doux et sur quoi l'on puisse compter davantage. La mythologie en a résumé le symbole dans les types de Cas-j tor et Pollux, dont le groupe enlacé est l'une des plus belles œuvres de la statuaire antique.Souvent l'admiration se mêle ici à l'affection pour un grand aîné, et dans la préface écrite pour le « Voyage autour de ma chambre », Sainte-Beuve s est plu à rappeler les traits de quelques-uns de ces pieux cadets dont le plus ancien, ainsi qu'il le remarque, est assurément Ménélas ,dont Agamemnon disait : « Par moments, il s'arrête et ne veut Pas agir, non qu'il cède à la paresse' ou à imprudence, mais il me regarde et il attend. » Regarder du côté de son célèbre frère fut aussi le soin, touchant du plus jeune des de Maistre. Oublieux des succès du «Voyage» et du « Lépreux de la cité d'Aoste », il lui suffisait que fût projeté, sur sa vie, un reflet de la gloire émanant des « Soirées de Saint-Pétersbourg? r. Puis voici Frédéric Cuvier, naturaliste comme son aîné, mais qui ne veut se reconnaître que comme un élève à côté du maître. Il recommandé que sur son tombeau on inscrive, pour toute epitaphe : « Frédéric Cuvier, frère de Georges », et je ne sais rien de plus emouivant que cet homma-ge à la fois humble et fier, viril et tendre. Non moins que le sentiment, l'expression atteint ici à la beauté complète. Un Xavier de Maistre, un Frédéric Cuvier ont d'ailleurs bénéficié de la renommée attachée aux travaux de leur aîné, mais on ne serait point embarrassé de trouver, en des sp/hères plus modestes, beaucoup de ces cadets par l'âge ou par l'intelligence qui restent inconnus parce que leur culte s'adresse à un homme que rien ne distingue à l'attention.Puis n'oublions point de dire que si les femmes ne foraient généralement entre elles que des amitiés frivoles, elles sa/vent, par « contre, élever 1 amitié fraternelle jusqu'à son plus haut degré.On sait assez quelle amie ■ passionnée Eugénie de Guérin fut pour son ; frère Maurice. On sait moins ce que fut, , pour Ernest Renan, sa sœur Henriette, son . influence plus d'une fois déterminante et au ' reste redoutable. Plus près de nous, Annette } Coppée ne cessa d'accompagner son cher François, non moins empressée à s'enorgueillir des succès dè «Zanetto», chantant l'avril, qu'à demeurer vaillante à. l'heure de la «Bonne Souffrance». Et puisque je parle d'écrivains, je ferai ; remarquer que parmi eux, de même que dans les rangs des artistes, on trouve, sans qu'il ' raille tant chercher, des amis vrais, aimants et sinceres. Je n'ai pas oublié, pour ma part, 1 1 émotion avec laquelle M. Faguet nous en- 1 «retenait naguère d'André Theuriefc et ; M. Jules Lemaître d'Alphonse Daudet. Pour ' COErîme Pour les cadets j'ajouterai, : afin d'être juste, que d'autres amis, qui ne ( savent ni si bien parler, ni si bien écrire, ne sont pas moins précieux. Mais l'exemple ■ de ceux-là qui se distinguent par leurs talents 1 nous apparaît plus décisif. Tout cela est beau, et bon, et réconfortant, et tout cela prouve que l'on dit souvent , trop de mal du cœur de l'homme. ( Chanteficr. ( " — Le Moniteur a/-^t (du 26 février). î AGRICULTURE. — Un arrêté ministériel ïêÇle 1 importation des vaches et génisses fran- : Çaise e tcamplète les arrêtés précédents au 1 des prescriptions sanitaires. ] REPOS DOMINICAL. — Un arrêté royal i autorise (suos réserve de l'octroi d'un demi-jour de congé dans la semaine où il est fait i usage de l'autorisation), les exploitants des savons de coiffure de : Anvers (agglomération), i Bruxelles (agglomération), Gand, Liège (ag- 1 glomération), Tournai, Verviers (aggloméra "°u)i Charleroi et Mons à employer leur per- < sonnai pendant dix heures au plus, les diman- i chgs 1« et 22 mars 1914. POMMES DE TERRE. — Le gouvernement «es Etats-Unis d'Amérique a levé la quaran- < «me contre des pommes de terre « de prove- -«fnce belge », expédiées par le port d'Anvers et.à l'exclusion des pommes de terre d'autre \ origine. À En conséquence, l'arrêté ministériel du 2 février 1914, publié au t Moniteur » du 2-3 du j même mois (page 643) est entré en vigueur. J^es intéressés peuvent s'adresser à l'Office . à mi e' t-?' rue Couvain, à Bruxelles, ou j î' , r ^an Hove, inspecteur du service 1 Pnytopathologique, 29, quai de Ter Plaeten, ® t*and, pour se procurer le texte de cet arrêté. J BULLETIN POLITIQUE Eu Roumanie, les élections générales sont maintenant terminées. Elles ont -, donné Us résultats généraux que voici :\ Elus, l6ç libéraux; 10 conservateurs-dé-\ mocrates ç conservateurs; 2 nationalis-| tes; I indépendant. — A la seconde Chambre suédoise, le ■président du Conseil a déclaré mercredi que le Riksdag sera dissous le -plus tôt possible, probablement au commencement de la semaine prochaine. Signalons ici que la politique nouvelle de la Suide est suivie avec attention, mais aussi avec regret, par les cercles officiels- de Russie. A Saint-Pétersbourg, on prodigue les assurances de bon vouloir à l'égard de la Suéde, et l'on voit, dans l'actuel mouvement suédois la main de VAllemagne, désireuse de créer à son bénéfice du côté de la Finlande, une diversion qui, dans l'hypothèse d'un conflit russo-allemand, immobiliserait dans le nord quelques corps d'armée russes. On signale à Berlin, et on y souligne, la longue entrevue que l'Empereur a eue avec le chancelier de l'Empire. Elle laisse croire que des événements importants se préparent dans la politique intérieure de l'Allemagne. Des bruits de dissolution courent dans les couloirs du Reichstag. On dit que le gouvernement préparerait, pour le mois d'octobre, une loi d'exception contre la presse de langue étrangère et contre les associations hostiles à l'Empire allemand, et que si le Reichstag se refusait à voter cette loi, il serait dissous. Ces affirmations se heurtent à un certain scepticisme de la part des députés.> LES NOUVELLES ; * <3> Au Palais du Roi ; M. Merlin, gouverneur de l'Afrique orien-1 taie française, a été reçu jeudi en audience . particulière par le Roi, auquel il rendait la i visite que lui fit le prince Albert lors de son voyage au Congo. M. Merlin était à cette époque gouverneur du Congo français. Le même jour, M. Merlin a visité le musée de Tervueren. Les express Pa»s-Berlin Un journal bruxellois publie cette information : « A partir du 1er mai les trains express Berlin-Paris éviteront le réseau belge en passant par Francfort et Metz. Ils gagneront ainsi vingt-cinq minutes sur le trajet qui sera de 18 1). 10 au lieu d'être de 18 h. 35 par Liège et le Nord-Belge. Les voyageurs auront aussi l'avantage de n'avoir qu'une seule frontière à traverser au lieu de deux. Cette mesure est prise par l'administration allemande à cause dii désarroi qui règne sur le réseau belge. » M. Van de Vyvere,.ministre des Chemins de fer, interrogé par nous à co propos, nous a déclaré : «je ne suis prévenu de rien du tout. » Poiy l'Aima Mater C'est dimanche prochain que, dans toutes les églises de Belgique, l'on fera la collecte annuelle pour l'Université catholique de Loti vain. Nos lecteurs, nous en sommes persuadés, y mettront une généreuse obole : l'Aima Mater, qui assure l'instruction supérieure à près de 3,000 étudiants belges et donne asile à plus de 300 jeunes gens de tous les pays du monde, ne reçoit pas le moindre subside officiel, et son existence repose uniquement sur la charité des catholiques. I Le trafic des pièces de cer.t sous ' La mesure qui enraiera définitivement le : commerce des pièces de cent sous vient d'être prise par le ministre des finances : à partir du 26 février, les envois de monnaies d'argent de tout poids soumis, à la demande de la douane, à une vérification détaillée à leur sortie de Belgique, paieront une taxe (( ad valorem » de 0.50 % pour l'accomplissement des formalités douanières. Le titre d'avocat Les bâtonniers des barreaux de Belgique viennent de se réunir au Palais de Justice de Bruxelles pour délibérer sur l'application de la récente loi réglementant le port du titre d'avocat. La conférence a décidé que les avocats qui ne sont pas inscrits au tableau de l'ordre et qui néanmoins auront été autorisés à porter ce titre, ne pourront faire aucun acte rentrant dans l'exercice de la profession : la consultation même leur sera interdite.Les avocats qui exercent ou ont exercé le métier d'agent d'affaires ne pourront bénéficier de la nouvelle loi Le Cercle des installations maritimes de Bruxelles vient d'adresser aux ministres des chemins de fer et des travaux publics un ordre du jour exprimant le vœu : « De voir achever dans le plus bref délai possible les travaux, entrepris depuis plus de 35 ans, au Canal de Charleroi ; De voir accorder par l'Etat au port de Bruxelles et à toutes ses dépendances, tous les tarifs spéciaux du chemin de fer pour l'exportation ainsi que toutes les facilités qui favorisent la navigation maritime et ' intérieure aux ports d'Anvers, Bruges, Gand et Ter-neuzen;De voir obtenir de l'Administration des chemins de fer des ouvertures du pont rails de Laeken plus fréquentes et plus régulières ; De voir établir l'éclairage électrique le long du canal maritime de Bruxelles,,afin d'y per- , mettre la navigation tant de nuit que de jour ». Lire en 4e et en 5e pages : LA VALEUR SOCIALE DU SACRIFICE; PATRIOTISME, PACIFISME, HUMANITARISME:LA PROPRIETE DES ŒUVRES DE LA PENSÉE; ÇA ET LA; DURAZZO, CAPITALE DU ROI D'ALBANIE;LA VIE SPORTIVE, etc, ' Le départ pour l'Albanie Le château de Netiwied que le prince d'Albanie quitte pour le palais (?) de Durazzo Le prince de Wied a quitté Tèerlin mercredi soir, se rendant à Saint-Pétersbourg. Son départ de Trieste pour Durazzo est fixé au 5 mars. Quand, ayant mis un terme aux pérégrinations qui l'auront conduit dans toutes les capitales européennes, le prince de Wied viendra assumer les responsabilités du pouvoir, il se trouvera devant une situation pleine d'incertitudes et de périls. Les nouvelles qui nous arrivent de Janina, et auxquelles nous faisions allusion hier dans notre «Bulletin politique», sont franchement mauvaises. La révolte bat son plein dans l'Epire du Nord et si rien n'est venu confirmer de fa-' çon officielle la nouvelle d'une proclamation d'indépendance annoncée dès dimanche,c'est tout comme. « On télégraphie,.de Janina que les populations grecques de l'Epire ont brûlé trois villages valaques, massacrant une partie des habitants. Le gouvernement grec ne peut désarmer les bataillons sacrés épirotes qui se révoltent même contre la Grèce. Des informations de même origine noter,-disent que le mouvement d'autonomie se développe dans les régions de Chimarra, Ar- gyrocastro et Delvinoi Le comité panépirote siège en permanence à Argyrocastro. On mande d'Athènes qu'il résulte des informations parvenues ici que les habitants de Chimarra ont proclamé officiellement leur indépendance et que depuis mardi le drapeau révolutionnaire flotte dans tout le district. Dans quelle mesure ces graves informations sont-elles exactes? Nous ne le savons pas encore de manière certaine, mais ceux qui ont suivi le mouvement de protestation des populations épirotes, depuis la décision de la Conférence de Londres, depuis les opérations de la commission internationale chargée de la délimitation des frontières, savent qu'il faut s'att^hdre à tout. En réalité, l'Europe a créé de ses mains une nouvelle « question crétoise », avec cette circonstance aggravante que les Epirotes sont nombreux, bien armés; qu'ils organisent la résistance dans un pays qui se prête merveilleusement à un système de guérilla et que — sauf intervention européenne — ils n'auront pas à s'émouvoir beaucoup de la présence de 1,500 gendarmes albanais. Il est permis de croire que le prince de Wied n'aura pas beaucoup de loisirs. Le remaniement ministériel »o« Les arrêtés royaux relatifs au remaniement ministériel que nous avons annoncé paraîtront cette semaine au «Moniteur». Ils seront au nombre de troiâ : l'un acceptant la démission de M. Levie, ministre des Finances; le second attribuant Te portefeuille des finances à M. Van de Vyvere, ministre des Chemins de fer ; le troisième confiant le portefeuille des Chemins de fer à M. Segers, ministre des Postes et de la Marine. M. Van de Vyvere occupera l'hôtel qu'occupait M. Levie ; M. Segers conservera son habitation actuelle. L'hôtel du ministre des Chemins de fer devient donc libre et pourra servir à nouveau de lieu de réunion aux membres des conférences internationales. *** Nous apprenons que iM. Levie; à son départ du ministère, sera nomme président clu conseil d'administration de la société nationale des Chemins de fer vicinaux. Les voîeors d'objets d'an LA NOUVELLE ARRESTATION Nous avons dit, il y a deux jours, que le parquet avait ordonné l'arrestation d'un bijoutier du centre de la ville, où des perquisitions avaient été faites. Il s'agit du sieur D..., qui tenait un magasin de bijouterie dans un entresol de la rue de la Bourse, et dont le domicile est fixé à Ixelles. D... est de très bonne famille, et son père s'était fait une très belle réputation dans la fabrication et le commerce de l'argenterie. La perquisition opérée dans son magasin n'a amené aucune découverte, mais le bijoutier, au cours de l'interrogatoire qu'on lui a fait subir, a avoué tenir de Raymann les tableaux qui ont été retrouvés à Paris. .On considère cette arrestation comme très inportante«et l'on est convaincu que la bande Raymann-Godeau a encore d'autres complices. L'avenir dira si l'on s'est trompé, mais dès aujourd'hui il est permis d'escompter de bons résultats des nouvelles recherches entreprises dans plusieurs directions. Le magasin de M. D... a failli être visité, au mois de mai dernier, par un cambrioleur et. coïncidence curieuse,ce cambrioleur n'est autre qije Talbot, le même qui est convaincu de complicité dans l'affaire des vols d'objets d'art et qui est aujourd'hui hospitalisé à Fo-rest. C'est même à cause de ce cambriolage qu'il est actuellement en prison. Un mandat d'expulsion existait contre lui; or, une nuit du mois de mai 1913, des agents le surprirent en plein Bruxelles, porteur de bonbonnes" d'oxygène et d'acétylène et de tous les engins nécessaires pour découper scientifiquement la porte d'un coffre-fort. Us lui mirent la main au collet ^ lui demandèrent où il allait. L'individu avoua son mauvais dessein et fut écroué. Ainsi les affidés dé la bande des voleurs d'objets d'art ne se contentaient pas de dépouiller leur prochain : il3 se cambriolaient entre eux. UN TABLEAU IDENTIFIÉ Nous avons dit que parmi les objets saisis chez Raymann à Bruxelles se trouvait un tableau à l'huile représentant le Christ en croix. Gette petite toile de 15 centimètres de largeur sur 25 de hauteur est attribuée au peintre Lebrun. Elle vient d'être identifiée; elle provient d'un vol commis le 7 mars 1913 à Ixelles au détriment 3e M. du Val de Lescande, rentier, demeurant rue Boni-; face, 24? le Sénat et la loi scolaire s^o^a La presse de gauche continue à triompher de la gaminerie de ses amis du Sénat. Laissons-lui cette joie. Elle a trop rarement l'occasion d'entonner le péan. L'événement qui la réjouit prouve simplement que son parti a les victoires qu'il mérite. A ce propos, un des sénateurs catholiques absents de la réunion de lundi nous demande de noter que ses collègues et lui ne sont peut-être pas les plus coupables dans cette affaire. € Notre convocation, nous écrit-il, portait simplement « discussion de la loi scolaire » et nullement nomination d'un rapporteur. Or que doit faire le président d'une commission lorsqu'il juge indispensable la présence de tous les membres ? Leur écrire ou télégraphier comme cela' s'est toujours fait. Nous n'avons reçu aucune communication du président et sa con-vovation a, pour plus d'un d'entre nous, passé inaperçue. » Quoi qu'il en soit et quelque courte que doive être de oe chef la joie de l'opposition, il y a lieu de retenir dç tout cela d'utiles leçons. *#* La commission.des sciences et des arts du Sénat, qui s'était ajournée à mardi prochain pour continuer l'examen de la loi scolaire, vient d'être convoquée pour aujourd'hui vendredi matin. LES Prochaines élections législatives *<£>€■, CHEZ LES CATHOLIQUES DE L'ARiRON-. DISSEMENT DE HASSELT Une importante réunion électorale a eu lieu lé dimanche 22 courant, au ohef-lieu du canton de Herck-la-Ville. Toutes les communes y étaient représentées par de nombreuses délégations d'électeurs. Les candidats sortants, MM. Ooms, Ramaekers et le chevalier de Menten, ainsi que leurs suppléants, MiM. le comte de Meus, Jacques Roelants et Bauduin, y ont pris la parole et ont été chaleureusement acclamés. La réunion s'est terminée par l'envoi d'un télégramme au baron de Broqueville, félicitant le chef du Cabinet et le ministère du vote des lois militaire et scolaire et lui exprimant sa pleine confiance et son entier dévouement. Tout fait augurer que le succès de la liste catholique dans l'arrondissement de Hasselt aux élections de 1914 sera encore plus éclatant que celui du 2 juin 1912. A CHARLEROI M. Dewandre, député libéral, ne sollicitera plus le renouvellement de son mandat. —- L'OBSERVATOIRE Le baromètre descend sur la Méditerranée et sur l'Irlande, l'Ecosse, la Scandinavie, les provinces russes de la Baltique et le sud-ouest de la Finlande. La pression est inférieure à 752 mm. au nord-ouest des Iles britanniques, et à 746 man. au sud-est de la France; elle dépasse 762 mm. sur le golfe de Gascogne et 765 mm. sur le nord-est de la presqu'île Scandinave et la Russie, à l'exception de l'extrême-nord. En Belgique le vent est faible de directions variées et la température est comprise entre 0° et 3°5. Prévisions : vent sud-ouest faible, nuageux; pluie.. CHRONIQUE on jour VAINES COLÈRES L'article que nous avons consacré il y a trois jours au chemin de fer belge et aux industriels nous vaut la colère des journaux libéraux. Les industriels, libéraux pour la plupart, avaient rédigé un beau manifeste attaquant avec injustice et violence le ministre des chemins de fer. Nous avons rappelé à ces messieurs certaines choses qu'ils semblaient avoir oubliées. Et voilà pourquoi leur presse s'est fâchée. . • — Alors, dit-elle, pour défendre ses industriels, on ne peut plus rien critiquer? Si. On peut critiquer. Mais il est inadmissible que ceux qui se donnent pour les porte-paroles de l'industrie se livrent à des attaques personnelles contre le ministre des chemins de fer. Parmi nos politiciens même les plus bornés nul n'a jamais songé à mêler la personn'è du ministre à la question. Messieurs les industriels libéraux oublieux de toutes les bontés et de toutes les faveurs comme aussi des retards apportés dans les fournitures faites par eux au département des chemins de fer, ont cru pouvoir attaquer le ministre. Ils méritaient qu'on les invitât à afficher un peu moins d'ingratitude et j^u'on les rappelât à une conception plus juste des réa- ; lités. ' »<>«->— CLÉRICAUX ET DANSEURS? La t Gazette de Charleroi » fait consciencieusement sa partie dans le concert de récriminations entamé par la presse de gauche contre le ministre des chemins de fer. Savez:vous quel est le crime du ministre ? C'est d'avoir peuplé son administration de créatures cléricales et d'avoir mis dans ce but des danseurs partout où il fallait des calculateurs. Ce n'est pas flatteur pour certains amis de la « Gazette de Charleroi ». Car, enfin, ne sont-ils que des « danseurs » ces messieurs dont le t Bien Public * parlait l'autre jour : « Est-ce que, par hasard, les Ramaekers, les Garnir, les De Rudder, qui ont durant de si longues années exercé la dictature dans le dé-; partement étaient des « calotms » ? Est-ce que j M. Tondeljer, l'administrateur-président ac ' tuel, doit ses hautes fonctions à l'appui de quelque vicaire influent? Et les trois administrateurs, qui président aux Voies et Travaux, à la Traction, à l'Exploitation, MM. Motte, De-graux et Hanrez, sont ils les bénéficiaires de la brigue cléricale?... » La « Gazette de Charleroi » ne pourrait-elle répondre à ces simples questions? ■—-»Oi EN FRANCE.. Les récentes manifestations de la vie politique à la ChambFe et au Sénat français ont mis en relief j'équilibre instable dans lequel oscille le ministère Doumergue. Et le spectacle est loin de manquer d'intérêt pour nous. Après la longue période de désorganisation intérieure et d'humiliations nationales qui* avait marqué l'hégémonie-socialiste, la France avait repris conscience d'elle-même. • Le premier acte, l'acte instinctif des hom-( mes qui assumèrent la charge de la réorga-j nisation nationale fut de rejeter de la ma-ijorité le parti socialiste. Et la valeur démonstrative de cette constatation est d'autant plus grande que ce furent les socialistes ■ Briand et Millerand qui exclurent, en fait, leur parti de la veille de la direction du pays. (Tant est puissant et inexorable l'instinct de la conservation. Les cabinets Poincaré et tëarthou agirent de même. Voici qu'à son tour, le ministère Doumergue est obligé de se séparer avec éclat des socialistes, à qui il doit le pouvoir cependant. Ils ont recommencé leur politique antinationale en tentant d'enrayer l'application de la loi de 3 ans que la France a jugée nécessaire à son existence. Du coup le gouvernement qui leur doit la vie ne peut faire autrement que de lutter contre eux. Il est impossible de démontrer plus pé-remptoiremnt que le socialisme est un péril national, aux yeux des socialistes eux-mêmes auxquels ls vicissitudes de la politique ont confié la responsabilité de gouverner. Nous avons dit cela en 1912, et le bon sens belge l'a compris. C'est une des raisons pour lesquelles il a tourné le dos au cartel. Un gouvernement ne peut pas s'appuyer sur les socialistes. L'exemple de la France et l'exemple tout récent de la Hollande montrent cette impossibilité. L'appui du socialisme est pour un gouvernement une tare originelle dont il souffre et dont la nation pâtit. Si ce gouvernement conserve les socialistes dans sa majorité, ! soumis à leur pression il ne pourra que désorganiser le pays et l'affaiblir. S'il les ep ! exclut, renonçant ainsi à l'appui de ceux qui l'ont placé au pouvoir, il se place dans un | équilibre instable. Et, pour le bien des na- ( tions, il faut que les gouvernements soient ! forts. Edifice bien fragile que celui dont les fondations sont mobiles. »o« ( LEUR LOGIQUE' Simple écho extrait de l'« Eclair »: « Le fils de M. Léon Bourgeois vient d'être i opéré de^ l'appendicite. L'opération a parfai- ( tememt réussi, et nous l'en félicitons. Et nous félicitons aussi son père, laïcisa- i teur avoué, persécuteur des Congrégations, , d'avoir voulu: pour son fils, une clinique des- ; servie par des religieuses. : Mais voulait-il, par là, prouver, après tant ' d'autres démocrates de' son genre, qui ont le i moyen de payer et de choisir, que les soins des laïques ne sont bons que pour le peuple ? » i ; ( Le testament du cardinal Rampolla i On se rappelle le scandale suscité autour du testament du cardinal Rampolla et les commentaires de toute sorte provoqués par j la disparition présumée de ce document. L'autorité judiciaire, impressionnée par , les bruits qui couraient, avait ordonné à ce s sujet une enquête qui a duré plusieurs se- ] maines et qui a abouti à des résultats com- j plètement négatifs. ( L'enquête n'a pu mettre au jour aucun . fait positif à l'appui, soit de l'existence d'un , second testament, soit de la soustraction. j En conséquence, le premier testament , Aura force de loi, et très prochainement ; commencera l'inventaire détaillé de tous les < objets laissés par le défunt cardinal. - ] LE XXrSIÈCLE est le moins cher des grands j quotidiens belles illustrés. t Encore use découverte sensationnelle!... * Les révélations d'un journal libéral à propos de la réorganisation t- des Ponts et Chaussées it ?S îs II n'est pas de mystère, si profond, si téné-breux qu'il soit, qui puisse résister longue temps a.ux investigations de la « Chronique ». Depuis peu de jours nous avons,grâce à elle, s- que le projet de réorganisation des Ponts et Chaussées élaboré par M. Hellepiitte est 5- une œuvre perfide qui cache des desseins î- dignes de Machiavel. La « Chronique » nous i- en. apporte la preuve étayée de précisions î- troublantes. Si le ministre des Travaux publics tient tant à réaliser cette réforme, c'est ;- uniquement dans le but... de faciliter l'entrée e des ingénieurs de l'Université catholique i- dans le corps des Ponts et Chaussées. Tout :s simplement. ;i Les révélations du journal libéral bruxel-:s lois peuvent se résumer ainsi i Autrefois le s corps des Ponts et Chaussées était recruté :. parmi les élèves sortis de l'école spéciale des r Ponts et Chaussées, à Gand. Sous la poussée i- des universités de Bruxelles et de Louvain, ce mode de recrutement fut changé et les ingénieurs du corps furent recrutés par voie de concours. Mais ces concours furent — à en croire la «Chronique» — écrasants pour les écoles de Bruxelles et surtout de Louvain. " Les ingénieurs sortis de Gand étaient telle-" ment supérieurs aux autres que, seuls, ils parvenaient à se faire admettre. C'est alors que M. Helleputte-imagina sa réorganisation ^ des Ponts et Chaussées. Et voici, tels qu'on ~ nous les expose, les horribles détails de cette 2 combinaison astucieuse : s « Mais quand M. Helleputte veut quelque 3 chose, il le veut bien ; il est patient, tenace et e retors!... 3 Les conducteurs des ponts et chaussées ne . sont pas nommés par voie de concours; la plupart sortent de l'école de Gand : mais le minis-s tre peut les prendre où bon lui semble, i Or, de par la nouvelle organisation, les con- - ducteurs vont devenir beaucoup plus nombreux e et leurs fonctions plus importantes. De plus, chose qui passe trop inaperçue, le e projet de réorganisation prévoit qu'un cônduc- - teur, après dix ans de service, pourra être à nommé ingénieur. Et le tour est joué. On va devoir nommer a beaucoup de conducteurs que l'on va prendre surtout à Louviai-rî et qui, après dix ans de service, seront nommés ingénieurs, sans avoir passe par le concours. Comprenez-vous la manœuvre? • »** Manœuvre admirable en vérité et qui nous - aurait plongés dans le même ravissement que la «-Chronique» si nous n'avions pris la précaution de soumettre les détails de cette savante machination à un ingénieur du corps des Ponts et Chaussées connaissant parfaitement la réorganisation projetée. Hélas! nous le regrettons pour la (Chronique» : l'opinion de cet homme competent tut affligeante pour notre confrère et ses commentaires d'une extrême sévérité. -r La ^Chronique», nous déclara ce technicien, accuse le ministre des Travaux publics avec une stupéfiante légèreté. Sa seule excuse est qu'elle ignore totalement ce dont elle parle. Jugez-en : Ce journal écrit que c'est sous la poussée des universités de Bruxelles et de Louvain que le recrutement des ingénieurs des l onts et Chaussées, assuré jadis exclusivement par l'école spéciale de Gand. se fit dans la suite par voie "de concours. Erreur grossière, impardonnable pour un journal qui se prétend informé de toutes choses. C est la loi sur la collation des grades académiques qui a modifié le régime. La «Chronique» affirme que ces concours furent écrasants pour les écoles de Bruxelles et « surtout de^Louvain ». C'est exactement le contraire qui est vrai. On pourrait comp-, ter sur les doigts d'une main les ingénieurs que l'Université libre de Bruxelles a fait entrer aux Ponts et Chaussées. Tandis que l'Université de Louvain parvenait à faire passer un nombre très satisfaisant de candidat.s.Il n'est pas inutile de remarquer, du reste, que si ces concours ont été surtout favorables aux ingénieurs sortis de Gand, cela tient, à ce que les ingénieurs sortis des universités libres se destinent de préférence aux carrières de l'industrie. Rien d'étonnant, dès lors, si le nombre de ceux qui se présentent au concours est réduit. La « Chronique » dit aussi que les conducteurs des Ponts et Chaussées ne sont pas nommés par voie de concours. Erreur encore. Le concours est imposé aux conducteurs, sinon par la loi, du moins par les règlements.Epinglons également cette perle.— car c'en est une, et du plus bel orient : Le projet de réorganisation prévoit,dit la «Chronique», « qu'un conducteur, après dix ans de service, pourra être nommé ingénieur ». Où notre confrère a-t-il été pêcher cela? Ignore-t-on donc à la «Chronique» qu'il faut posséder le diplôme légal pour être nommé ingénieur? De même, serait-il indiscret de demander à la «Chronique» sur quoi elle se fonde pour affirmer qu'il y aura, après la réorganisation, plus de conducteurs qu'auparavant? Un des objets de la réforme poursuivie par M. Helleputte est de débarrasser ces utiles auxiliaires de la paperasserie dont ils sont actuellement accablés et de mettre,.dans ce but, à leur disposition un employé. Le nombre cle conducteurs sera donc plutôt moins élové après la réforme qu'avant. De tout quoi il résulte que si la (cChro-nique» n'agit pas avec mauvaise foi, lorsqu'elle publie des informations aussi fantaisistes, elle montre une ignorance crasse de la question. Voilà pour le côté politique. *•* Examinons maintenant, nous dit notre interlocuteur,,le fond même de la réforme. Vous n'ignorez pas que la question de la réorganisation du corps des Ponts et Chaussées est tràs ancienne déjà. M. de Smet de Naeyer et avant lui M. De Bruyn s'en occupèrent spécialement. Je me rappelle même que M. De Bruyn, chaque fois-qu'il lui arrivait de parler de cette administration, l'appelait « la vieille douairière », voulant dire par là qu'elle avait besoin d'être rajeunie. Je me souviens aussi que M. de Smet de Naeyer, ayant à établir un'serivce nouveau, celui de l'électricité, s'est inspiré des mêmes principes que ceux qui président à la réforma actuelle. Ces deux ministres agissaient-ils aussi par machiavélisme? Lorsque M. Helleputte — il n'était pas ministre à cette époque — déclara à la Chambre qu'il fallait refondre cette «administration vétusté, j'ai souvenance qu'il était ViTWOREDl 2T7 FEVRIER 1914 L'UNION DANS L'ACTION VINGTIEME ANNEE — N° 5 8

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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