Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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08 oktober 1917
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s.n. 1917, 08 Oktober. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 17 juni 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/pv6b27r277/
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TROISIEME ANNEE — N° 1080 ry. il Le Numéro : ÎO oentimes ■■ ■ m 1 11 11 11 ' .. i ... LUNDI 8 OCTOBRE 1917. PARIS 3, Place des Deux-Écus, 3 Téléphone i Central 33-04 PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Journal Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de Publicité, 10, rue de la Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. LE XXe SIECLE QUOTIDIEN BELGE Directeur : Fernand NEURAY LE HAVRE 28ter, Rue de la Bourse, 28ter Téléphone g 64 Belge ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mois — 7 fr. 50 par trimestre Angleterre . • 2 sh. 6 d, par mois — .. 7 sh. 6 d. par trim. Autres pays. 3 fr. par mois — . 9 fr. par trimestre MAISONS DE BON ACCUEIL L'APPUI BELGE ... C'est, .pas bien loin de l'Opéra, ru i Taifcbout, 24, une grande salle au seconi i étage, avec, sur les tables, des fleurs e ces buvards aux anigles multicolores— cou leurs de France et de Belgique unies — qu sont comme la « marque de fabrique » d !'« Appui belge », œuvre française de se cours aux militaires belges. Des mains d femmes ont, on le sent, aménagé, fleuri enrubanné cette « salle de lecture » clain et gaie; s'ils la connaissaient mieux, s'ili ( savaient y trouver tout ce qu'il faut pou. écrire — et le plus cordial accueil — l'af fluence de nos permissionnaires la ferai trop petite. LA SEGTION DES CORRESPONDANTES Celle-ci — car l'« Appui » se divise er plusieurs sections — groupe au jour d-h u 3,071 correspondantes, qui écrivent à 485! soldats. Vous lisez bien : près de 5,000 di 1 nos soldats doivent, aux dames de l'« Ap pui belge », l'inestimable joie d'une corres -pondante suivie. L'œuvre, née de l'esprit et du cœur d< f émanas (est-ce que nous, les hommes, nom penserions à ces choses-là ?) l'œuvre es organisée avec une délicatesse toute fêmi nine. Elle ne se contente pas de mettre $r rapport — automatiquement — le solda qui demande des lettres et la personne qu vawt bien lui écrire. Elle veille à ce qui la correspondante tienne parole ; elle lu: rappelle, au besoin, son charitable engage ment. Elle tient aussi la main à ce que 1s correspondance ne prenne pas les sentier; défendus; la correspondante doit, auprès du soldat, remplacer la mère et la sœu>! absente. Là délit se borner son ambition; le soldat n'en doit point demander davantage, j LETTRES DU FRONT BELGE Mesdames, si ce bien vous tente, écri f\&z à nos soldats. L'« Appui belge » a, poui >Theure, grand besoin de' correspondantes ■Combien de nos soldats ne reçoivent ja mais de lettres ? Au fait,qui donc leur écri irait, tous ceux qim'ils aiment étant restés «de l'autre côté de la ligne de feu ? Et cependant, de quelle délicatesse, de quelle réserve, de quelle compréhension témoignent les lettres de nos soldats, en dé-/ pit de leur touchante gaucherie, de leur maladresse à traduire leur pensée ! Ce sont surtout de® lettres qu'ils demandent : l'occasion de s'épancher, de conter leurs déboires, leurs misères — petites ou grandes -— les fautes même qu'il leur arrive de commettre. Et quelle gratitude fervente, ils expriment du bon conseil, du mot affectueux, voire die l'amical avertissement, df Ja lettre enfin qui parfume leur solitude et J nui rend à leur âme l'ineffable douceur de se sentir aimé. ' LE PAIN DE L'ESPRIT Ce pain de l'âme, ces lettres à nos soldats, sans famille et sans nouvelles, est fci-en l'œuvre la plus émouvante de dames de r« Appui belge ». Quelques secrétaires 1 dévouées les aident à classer une volumi-I neuise corespondance, à dresser des fiches qui, tenues à jour, permettent de retrouver et de suivre correspondantes et correspondants : 2 à 300 lettres par jour sont échangées par les soins de l'œuvre. Mais iil est d'aut*es sections : les services d'achat et d'expédition du « Livre du «Soldat beige », de Londres, entre autres. A ce 'jour, 14,45-4 volume® ont été expédiés ., soit à des soldats, soit à des formations : j hôpitaux, centres d'instruction.La majeure partie de ces livres (nous faisons la même remarque à notre œuvre de la « Lecture du Soldat ») sont des livres d'étude : cours de langues, manuels d'histoire et de géographie, traités de l'Une ou l'autre profession. etc. UN BAZAR DE LA CHARITE i Ici, sur des rayons, s'empilent des boites ' î'de conserves^; là, se débitent des blocs odorants de pain d'épice: plus loin, se pèsent et s'emballent sucre, café, chicorée. C'est lia section des « Prisonniers de guerre », •chargée des camps de Hameln et de Frie-drichsfeld, vers lesquels partent 3,500 colis colis par mois destinés à 3,000 Belges, à '600 Français de Belgique. La section se charge encore d'envoyer aux prisonniers ) qu'on lui désigne, des colis de vivres — copieux et bien emballés — au prix de 8, 1C et 12 francs. Voici, dans d'autre® casiers, des rasoirs, des blaireaux, des savonnettes, des ballons de foot-ball et jusqu'à des instruments df musique. Car la « Section des Correspondantes » n'a pu se borner longtemps à (n'envoyer que des lettres : les correspondants sont — un peu — devenus des fil-; leuls; la section des « Envois au front » ex-> pédie à nos soldats — dans la mesure de ses moyens — ce superflu, plus indispensable souvent que l'indispensable lui-même.Plus loin encore, des vêtements, du linge, des chaussures; un vestiaire complet, ouvert aux femmes et aux enfants de nos soldats; ouvert à nos soldats eux-mêmes,— inaptes, réformés, « congés sans solde », j que ion pourvoit ici de vêtements civils et ) que l'on aide à trouver du travail. Il n'est pas un besoin qui frappe en vain, à ces portes hospitalières. Partout — admirablement secondées par quelques-ans de nos soldats réformés — partout, ce sont des femmes qui accueillent ces misères, qui les écoutent, qui les consolent, et les renvoient avec, en pluis de l'aumône matérielle, l'inestimable don d'un peu d'espé-^ rance et de beaucoup d'amour. CANTINES ET SALLES DE LECTURE La merveilleuse générosité des Améri--natta, entre autres, permet à l'œuvre de subsister; une collecte, au début de 1916, fut particulièrement fructueuse; il a été! un peu partout, depuis trois ans, recueilli pour plus d'un million de francs de dons, en espèces ou en nature. I Les dames de l'« Appui belge » ont de vastes projets; elles ont installé les salles > de lecture, aux établissements d'artillsrie de Sainte-Adresse et de Graville. Les anciennes installations de La Panne vont être s dédoublées; tout près du front, nos soldats J retrouveront, — à X... et à Y..., — les sal-t les de billard, de lecture, de correspondance, plus une cantine — où l'on fera des j « frites !» — et même un cinéma ! Des a vaches — propriété de l'œuvre — donne-^ ront de quoi faire du riz au lait et du fro-" mage blanc — que l'on, vous servira avec des « ramonaches », ô Brusseleers ! Des ' léchets da cuisine, on engraissera des ' poules et des porcs, victimes destinées à ' l'auto-cuisine que l'on se propose de créer. L'on sa doute du succès qui attend ces l cantines de Cocagne.Les salles de La Panne ont reçu, depuis leur installation, 50,641 visiteurs; la mdyenne journalière est de 392 i clients .On a fait certain jour, le maximum : 843 ! 1 L'« Appui belge «possède enfin, à Calais, 1 un dépôt, de vêtements pour les réfugiés et ' la population civile. **« Je pourrais louer, ici, l'ordre, la propreté, l'esprit pratique, que décèlent, en ' leurs moindres détails, les installations de ' I'» Appui belge ». Je préfère penser encore [ au cœur qui les araime, à la charité fraternelle que traduit le ton cordial des circu-J laires, des imprimés de l'œuvre. Ils sont, ; par eux-mêmes, des lettres pour ceux de 1 nos soldats qui en sont privés, à qui l'on demande d'attei dre la correspondante ! qu on leur cherche. Et je ne m'étonne pas qu'un pauvre « piotte » ait, un jour, mon-; tré aux dames de l'« Appui belge » une de ' leurs circulaires, qu'il gardait wir non ; cœur, comme une lettre de sa maison. Julien FLAMENT. ^ — VIEILLES VERITES Les paroles qu'on va lire datent de 322 ans avant notre ère. Eljes fuirent adressées Dar Démostihène aux Athéniens pour dénoncer le danger de l'indulgence envers les traîtres, car si, depuis que le monde est monde, il y a toujours eu des traîtres, il v a eu trop souvent aussi des gouvernements trop cléments à leur égard. Voici ce que Démostihène disait à ses concitoyens des Athéniens qui avaient vendu leur cité à Philippe de Macédoine : « Ces traîtres ont instruit Philippe. Ils lui ont raconté ace Que je vous ai dit. un jour dans rassemblée, sans être contredit var• eux : u Le peuple est la chose du monde la » moins stable et la moins fixe. Comme le » vent gui souffle sur la mer sans se poser » jamais il se meut au gré du hasard. » L'un vient. Vautre s'en va ; nul n'a souci » des affaires publiques, nul n'en garde le » souvenir. Or, ce qu'il faut à Philippe » chez vous, ce sont des amis qui n'acjis-» sent et ne gouvernent pue pour lui, » comme lui-même. Avec un pareil instruit ment, rien ne lui sera plus facile que » d'obtenir de vous tout ce qu'il voudra ». « Eh bien, si les ambassadeurs qui lui répétaient ces paroles avaient été lapidés sur le champ, à leur retour, Philippe, à cette nouvelle, eût fait, je crois, comme le arand roi. Qu'a donc fait le grand roi ? Trompé par Timagoras, il lui avait donnA. dit-on, quarante talents (près de 200.000 francs). Apprenant que Timagoras avait été mis à mort var vous et n'avait même pas pu se sauver ni garantir sa vie, bien loin d'accomplir ses promesses, il comprit gu'il avait payé le prix à un vendeur qui n'avait pas la disposition de la chose... et avrès cela il ne donna plus d'argent à personne. Philippe eût fait de même s'il eut vu un seul de ces hommes puni, et, s'il le voit aujourd'hui, il fera encore de même. Mais s'il apprend que ces hommes sont en honneur chez vous, qu'ils varient et mettent les autres en jugement, que fera-t-il donc ?.. » En reproduisant ces jours-ci cette page du arand Athénien, M. Charles Maurras faisait remarquer qu'aujourd'hui comme il v a vingt-deux siècles, la justice est d'accord avec l'utilité nationale. > L'impunité des traîtres, écrivait-il, ne peut qu'encourager Guillaume à utiliser l'arme de l'espionnage et de la trahison. Au contraire, des sanctions justes et terribles lui montreront qu'il perd sa peine et son or à l'ignoble jeu. a Paroles profondément vraies et que nous faisons complètement nôtres. C'est cette pensée qui nous a poussés plus d'une fois à réclamer de notre gouvernement des mesures impitoyables contre les traîtres. Aucune préoccupation personnelle, aucune idée de vengeance ou de rancune ne nous a excités, mais dniquement le 'désir do sauvegarder les intérêts du pays et d'empêcher que soient rendus inutiles les sacrifices héroïques de nos soldats. Aucune considération, non plus, ne pourra nous écarter de ce devoir. 1 i m . i <WVWV' 'i ■■ i ■ !■!., tel pai)gepn)ai)isÉe$. _eÊ_Mcief)?tag NÉUF CENTS PROFESSEURS CONTRE LA MAJORITE Bâle, 6 octobre. Imitant les professeurs de l'Université, neuf cents professeurs allemands de l'enseignement secondaire publient une protestation contre la majorité actuelle du Reichstag qui, à leur avis, ne peut pas prétendre représenter la volonté populaire, du pays. L'AMÉRIQUE ET LA GUERRE Le Pérou et l'Uruguay i rompent avec l'Allemagne LES ÉTATS-UNIS RESSERRENT ENCORE LE BLOCUS > « i\aw-xorK, i octobre. Le Congrès péruvien a vaté hier par iQ5 voix contre 6 une résolution ainsi conçue : « En présence de la déclaration du ministre des affaires éttangère3 et d'accord avec les principes proclamés par le ministère eî lea Chambres, le Congrès approuve la rupture des relations diplomatiques avec l'Altemagn proposés par le gouvernement, » Le gouvernement péruvien a remis ses passeports au ministre d'Allemagne. Un incident curieux se greffe sur la décision du Pérou. Le ministre du Pérou à Berlin, M. von der Heyd-e, qui est d'origine allemande, n'avait pas, malgré les ordres de son gouvernement, présenté l'ultimatum péruvien à la chancellerie allemande envoyé le 26 septemlye. Le gouvernement du Pérou a alors télégraphié lundi à son ministre l'eirdre impératif de présenter l'ultimatum qui fixait un délai de huit jours à l'Allemagne pour donner satisfaction sur l'affaire du « Lorton », faute de quoi les relations seraient rom- ■ pues. r von der Hevde prétend qu'il y a ou malentendu. Devant l'indignation manifestée contre lui à Lima on prévoit qu'il se retirera lui-même de son poste. LA DECISION DE L'URUGUAY Montevideo, 7 octobre. La Chambre des députés, à 2 heures du ' matin, a voté, par 74 voix contre 23, !a rupture des relations avec l'Allemagne. 1 Le Sénat a voté la rupture des relations ' avec l'Allemagne par 13 voix contre 3. Les États-Unis refusent du eharliotî aux navires neutres Washington, 6 octobre. La politique du blocus des neutres du ■ nord de l'Europe entre dans une nouvelle ] et importante phase. Le gouvernement américain vient de dé- 1 cider de refuser tout charbon aux navires ; neutres. Cette mesure revient pratique- j ment à interrompre les communications i des républiques latines avec les neutres du i nord de l'Europe. ( Pour faire du charbon en Amérique, il i faudra que les bateaux neutres qui se ren- ] dent dans le nord de l'Europe acceptent la 1 visite d'inspection dans un port améri- i cain [N-D.L.R. — Les dépêches d'Amsterdam , signalent qii,e l'accord conclu entre l'Alterna. arne et la Hollande promet a cette dernière puissance un ravitaillement c!e 200.000 tonnes pendant six mois, plus 50.000 tonnes men- 1 suellement.l < ! L'ARMÉE ET LA MARINE SONT PRETES. DECLARE M. WILSON Washington. 7 octobre. j Dans une déclaration qu'il a faite à la j veille de l'ajournement du Congrès,M. Wil- : :'On a du : « Les besoins de i'armee et de ' la marine ont été pourvus d'une manière f' fui assurera l'efficacité de ces armes et ae. '■ Uvera les préparai ils de guerre du i Améri- 1 que. Le gouvernement a tous les pouvoirs c nécessaires pour rendre effective l'action c des Etats-Unis. Au moment où il s ajourne, le 05° Congrès mérite la reconnaissance e du peuple dont il a exprimé tidèiement la volonté. On ne "peut pas examiner i'er.sem- t lie de ses votes sans être vivement impqres- a fcoan; par sa» coarago parfait et pur sa <' complète compréhension de la grande tà- d ahe qu'il a entreprise. » (Information.) e LE SENATEUR LAFOLLETTE ACCUSÉ « DE TRAHISON V New-York. 6 ectobre. a i Le Sénat a nommé une commission eiui lendant l'intervalle qui va s'écouler d'ici à décembre, durant l'ajournement du congrès, examinera les accusations d'antipa- triotisme portées contre le sénateur Lafol- , lette. Ce mat'n clans un long discours au Sé- '' rnt, le sénateur Lafollette s'est défendu a lui-même et a demandé le droit de s'ex- !' arimer librement. Il a dit qu'il ontinuera i le faire sans égard aux conséquences, Répondant à ce discours, dans lequel E'orateur avait défendu en outre tes idées n pacifistes, le sénateur Robinson a déclaré r> ;e oui suit : f « Si j'avais des sentiments pareils à ceux ^ lu sénateur qui représente le Wisconsin. e ne me considérerais pas comme quali- ' |é pour occuper un siège au Sénat an.éri-;ain. Je demanderais au kaiser de me ionner un siège au Bundesrath. » 11 S La situation est très ti ouMce fr en Argentine „ n Londres, 7 octobre. Les nouvelles de Buenos-Avres sont é noins bonnes. Le président Irigoyen semble faire du maintien de la neutralité "une c preuve de sa fidélité au parti radical. Il t< transforme ainsi une epiesticn internatio- ci :iale en epiestion politique et divise le parti h •adical. Son action affaiblit encore la si- a uation du cabinet, qui était déjà ctmpro- ('• nise par son incapacité à résoudre la a irève et par son inaction dans la question o nternationale, sur laquelle lefe deux C.ham-jres du Congrès et l'opinion publique s'é- t< aient clairement exprimées en.se pronan- v ;ant pour la rupture diplomatique avec t 'Allemagne. v La division du parti gouvernemental d nenace le pays dune crise ministérielle lui pourrait devenir présidentielle. Il n'y a aucune perspective de solution lu conflit ouvrier. La grève des cheminots, les dockers, du personnel des tramways , iffecte gravement les intérêts du pays. 3uenos-Aires n'a de farine que p<.ur une ' semaine. De graves conflits sont survenus entre es partisans des alliés et les genn iwophi- „ es, qui préconisent le maintien d'une n stricte neutralité. LES EVENEMENTS DE RUSSIE e Soviet t rétrograde reiie Petrograde, 8 octobre. Le Soviet de Petrograde, réuni en séance plénière, a voté une résolution dans laquelle on lit notamment : La conférence démocratique artificiellement constituée est impuissante a résoudre la question du pouvoir. L'Avant-Parlement, où les éléments conservateurs prédomineront ne sera qu'un prétexte pour de nouvelles transactions avec la bourgeoisie.La résolution ajoute qu'il est nécessaire de convoquer aussitôt le congrès général de tous les conseils des délégués ouvriers et soldats pour ccfbrdonner leur action. Le Soviet contre la pai* séparée Bordeaux, 6 octobre. Le comité exécutif du Soviet de Petrograde a adressé au Congrès socialiste français un télégramme où, faisant allusion aux bruits de paix séparée des Alliés aux dépens de la Russie, il s'exprime ainsi : Une pareille issue de la guerre serait, une défaite non seulement pofir la Russie niais pour la Révolution russe et la démocratie internationale. Aussi toute la démocratie russe repoussï avec indignation une pareille issue da la guerre et, espère se voir appuyée de toute la démocratie. , ——WWV> ' " ■ » Lis Communigués ;es Alliés ITALIE. — Des cours de main contre des postes avancés dans la région de Costa-Bella. dans la vallée de Santo-Pellegrino et sur les côtes de Longef.ili ont été aisément repous-sès à la sud te d'incursions sur les pentes nord du San-Gabnele. 24 prisonniers ont été faits. MACEDOINE. — L'artillerie est active sur le Vardar. AU SERVICE DU KAISER Les socialistes italiens officiels et M. Jules Destrée " d On sait quelle campagne acharnée le parti socialiste officiel mène en Italie depuis trois ans au profit de l'Allemagne. Rien n'a pu attiédir le zèle de ces singuliers défenseurs du prolétariat, pas même . , les déportations en masse des ouvriers bel- S ges dont la plainte n'a pas trouvé d'ac- ® cueil dans les colonnes du journal de Mi- J-lan. Faut-il s'étonner que cet « Avanti » ait pris à cœur de justifier auprès des ouvriers e italiens la séparation administrative où les Boohes mettent tant d'espoirs ? u L'« Avanti » n'a pas hésité à exhumer e un article de 1912 où M. Jules Destrée ré- s clamait la séparation administrative sous prétexte que s'il y a des Flamands et des ■\Vallocns, il n'y a pas de Belles !... On se * souvient des circonstances qui précédèrent la publication de cet article, écrit dans " l'exaspération consécutive à une défaite électorale; M. Destrée a fait plus que de lo regretter : il l'a démenti par ses paroles, q, par ses votes, par toutes les manifestations ^ d'un patriotisme ardent et éclairé. Il n'a, f, pas non plus hésité à démentir un article' d écrit par lui, pendant la guerre, dans le jj « Petit Parisien », pour la conservation de ie notre neutralité. Eclairé par les événements, notre distingué ministre à Petro- a grade ne s'est pas obstiné dans une errejr r longtemps partagée par beaucoup de Bel- d ges. Non seulement il a brûlé cet idole, u mais il s'est prononcé pour L la réuaion à la Belgique d'une partie les s: districts arrachés, depuis cent ans, à ln n Patrie. Ce qui lui a valu d'être excùmmu- le nié Comme annexionniste par M Camillp s' Huysmans. li Voilà ce que l'« Avanti » aurait dû dire ri r»"v ovvriprg italiens, s'il avait voulu êtr» à loyal. Mais il est décidément impossible n de servir le Kaiser en disant la vérité' •. e -•» r ■ - p — Le capitaine général a fait afficher dans b les rues de Madrid l'édit levant l'état de a guerre. v 8»»y»inwrt»»ti«iuriiiHi»i«gMmBnwiTiiiHfwiMiiiin n i là mm ses FLAm&s ïranafiaclviiédorartîHgrie mumsi rwiuis UàMMUNIQUE BELGE Au cours des deux journées écoulées Qtr& artillefie a pris à parti les organi-ations ennemies, les groupes de travail' -urs et d'infanterie, Us localités de Clerc-en, Esscn et Waumen, et riposté d des omharrements de la région dç Rams,ca-elle, de nos postes avancés des tranchées e première ligne de ce secteur ainsi que ers Dixmu&e. Vulpen, Avecaptlle, Lon et Neucapelle nt été soumises au feu des pièces à tonne portée. Notre artillerie a de plm neu-ralisé plusieurs batteries, effectué des tirs e destruction contre deux d'entre elles, et antre des points forts des organisations es premières lignes ennemies. Dans la nuit du C au 1 une patrouille Uemande a êlé dispersée par les feux 'infanterie à courte distance d'un de nos ostes avaneés. Le temps, très mauvais, a fortement ré. uit l'activité de notre aviation. COMMUNIQUES BRITANNIQUES Après-midi. Grande activité d'artillerie au cours de i nuit sur le front de bataille. Un coup de m in exécuté avec succès sur les positions Uemandes au sud-est de Broodseinde ous a permis de faire subir des perles a ennemi et de ramener vingt prisonniers t une mitrailleuse. L ne tentative de coup de main ennemie échoué au sud du canal d'Ypres à Combines.Un mitre raid a été effectué, à l'ouest de 'ité Saint-Eloi, par des troupes du Comté e Leieester. Le temps est pluvietut et beaucoup plus <-Qid, 22 heures 30. Le temps a été orageux et la pluie est mibce en abondance toute la journée. Une tentative d'avance de l'ennemi au ud de Heu tel a échoué ce matin sous nos :ux d'artillerie, d'infanterie et de uiitrail-■uses. A la tombée de la nuit les Alle-lands ont établi sur la majeure partie de otre front entre Broodseinde et Holle-eke un violent barrage d'artillerie qui n'a té suivi d'aucune action d'infanterie. Grande activité des deux artilleries au ours de la journée sur le front de ba-lille. Aucun événement important à si-naler sur le reste du front. Hier, mtlgrê temps toujours très défavorable, nos ppareils d'artillerie ont pu faire quelque •avail : une tonne et demie de. pri.jectilcs été jetée sur une gare et divers 'autres bjectifs. Nos avions de combat ont mis à profit tûtes les occasions de sortie oui se sont résentées. Un d'entre eux n'est pas ren-'é. Un de nos appareils de bombardement, arti dans la nuit du. î au 5, ce également isparu. COMMUNIQUES FRANÇAIS 14 heures. Activité des deux artilleries clans le sec. wr Vauxaillon-Laffaux-Hurtebise et sur i rive droite de la Meuse. notamment au ord de la cdte 344 et vers Bezonvaux-En. Champagne, nous avons repoussé ier en fin de journée un fort coup de iain dirigé sur nos tranchées de la. ferle Navarin, L'ennemi a subi des pertes sensibles et a lissé des prisonniers entre nos mains sans btenir le moindre résultat. Bien à signaler sur le reste du fronts 23 heures. Aucune action d'infanterie au cours de i journée. La lutte d'artillerie est devenue par mo-lents violente en Belgique, en divers oints du front de l'Aisne et sur la rive roite de la Meuse. Est-oe le prélude d'un nouveau repli ? Un important incendie a éclaté dans aint-Quent.in, dans la soirée du 2 octobre, t a duré une partie de la nuit du 2 au 3. es lueurs étaient très visibles des lignes •ançaises. De violentes explosions ont été ntendues rans cette direction. D'après les renseignements fournis par Il prisonnier français qui a pu s'évader : rentrer dans nos lignes, Saint-Quentin n'ait fort endommagé. véritable unio.i sacrée II reste toujours vrai que c'est au front u'on en trouve les plus beaux exemples. preuve, l'aventure toute récente dont irent les héros notre confrère Lison, réacteur au Patriote avant la guerre et le eutenant Crick, député libérai de Bruxei-s, l'un et l'autre volontaires de guerre. C était pendant ce que les communiqués ppellent laconiquement un du'»l d'artille-e. Les obus boches pleuvaiej.t au poste, s combat de la batterie cony/iandée par i lieutenant Crick. L'un d'eax ensevelit ison sous des décombres, la figure en-ingl-antée- Bravant le danger, le lieute-ant. Crick se précipita à son secours, sous : feu incessant de l'ennemi- Ses efforts ne nffisant pas pour dégager le blessé, le eutenant appela du renfort et des cama- 1 ides dévoués transportèrent notre confrère ' un poste de secours d'où on le trans-orta à l'ambulance où il est actuellement n traitement Nous souhaitons à notre confrère un rompt rétablissement et, en saluant sa ravoure, nous adressons notre hommage i u député bruxellois qui se conduisit là en ; aillant soldat et en vrai chef. i iinmmnmimmmnnmi Isrnslerff a donné le l'argent à S§lo New-York, 6 octobre. M. Merto<n Lewis, attorney général suppléant de l'Etat de New-York, dit que l'attorney général annonce qu'il va envoyer à Paris la preuve que le comte Bernstorff a fourni des fonds à Bolo pacha, (Times.) (Voir en Dernière Heure des détails sur cette sensationnelle révélation..) Bolo en Italie Milan. 6 octotbre. La Sûreté publique a reçu l'ordre d'en-nuêter sur l'affaire Bolo pacha en Italie at sur les personne.?, qui seraient compromises, On croit qu'il pourrait exister vn rapport entre cette affaire et l'affaire de Luce Certes!, cet aventurier qui prétendait faire le trust des entreprises dramatiques et acheter des journaux. (Radio.) Hearst se défend New-York. 7 octobre-' M. Hearst, accusé dans les révélations de M. Merton Lewis, procureur général de l'Etat de New-York, d'avoir été en relations non seulement avec Bolo mais également avec les espions allemands ven Pa-nen et Boy-Ed, menace le procureur d'une plainte pour calomnie, si celui-ci n'apporte cas immédiatement les preuves de ce cru'i! a avancé. Il déclare n'avoir jamais connu les espions allemands et que ses relations Eivee Bolo ont été purement mondaines. Le communiqué On publie dimanche matin la note suivante : « Aucune opération du capitaine rapporteur Bouchardon n'est prévue pour aujourd'hui. » ECHOS La proteclioij de l'enfance A la suite d'un rapport de M. Carton da VViart au Roi, un arrêté-loi institue au ministère de la justice une 3° section de 1 Dfflce de la protection de l'enfonce. Cette section sera chargée particulièrement de préparer les projets de loi assurant l'avenir des orphelins de la guerre et 3e s'occuper des diverses questions s'y rapportant.Licenciement par réforma M. Laboulle, député permanent de Liège ?st nommé membre de la commission de licenciement par réforme de Londres en remplacement de M. De Brouckèxe, dont la démission est acceptée. M. Verwjlghen, ingénieur, est nommé secrétaire de la commission du Havre en remplacement de M. Habran dont la démis-*ion est acceptée. /wwvt Examens d'Instituteur et d'inslitnlri-e Rappelons à nos lecteurs qu'il vient d'être institué des jurys chargés de procéder à l'examen d'instituteur et d institutrice prévu par 1 articles 24 de la loi organique du 19 mai 1914. Les jurys se réuniront tous les troif mois. La première session aura lieu at* mois de novembre ; la seconde, au moir de février. Les demandes d'inscription doivent parvenir au ministère des Sciences et des Arts au Havre, savoir : pour la session de no vembre, avant le 20 octobre ; pour celle d février, avant le 20 janvier 1918. www Vour nos prisonniers fJ| Allemagne Nous avons déjà donné un écho de la tournée de conférences faite par M. René Ly'r, secrétaire général des comités officiels belges du S- O. au bénéfice de nos prisonniers en Allemagne dont l'actif comité da Bordeaux en ravitaille 1.200 à raison de ieux colis mensuels. Cette tournée comportait un triple programme où figurent, en dehors des conférences données par M. René Lyr : L'Ame du peuple belge. Le roi Albert et la reine Elisabeth, La Belgique terre d'Art ; l'exécution, par Mlles Ramat, cantatrice, Deneausse, pianiste, toutes leux professeurs au Conservatoire de Bordeaux et M. René Josz, violoniste des Concerts Ysaye et Colonne, d un choix remarquable el œuvres belges et françaises : Sonates pour violon et piano de Franck, Lekeu, V. Keuls, Joseph Jongen ; Pièces pour piano de Lekeu et Léon Jongen, ae Debussy, de St-Saëns ; Mélodies de P. Gil-jon, Eugène Samuel, V. Keuls, Dupare, Chausson, Fauré, D'indy, St-Saëns ; Pa-yes de Grétry, Francœur, Couperier, Rameau, etc., etc... Ces séances de bonne propagande patriotique et artistique ont trouvé partout dans le Centre et dans le Sud-Ouest de l» France, un vif succès, attesté par le total les sommes tpi'elles ont permis de récolter ît qui est tout près d'atteindre les ÎO.QQO fr, VWLW A chacun selon ses mérite? Les maréchaux-ferrants de notre armée :1e campagne se plaignent, et Leurs do-énnees nous semblent justifiées. La plupart d'entre eux avaient de natrj-rreuses années de service avant la guerre; l<?puis, ils ont fait tout leur devoir. Or, les naréchaux-ferrants en service dans les ate-iprs décrochent aisément le galon d'or ou. •'étoile el argent : leurs collègues des armées anglaise et française sont tous ruaré-chaux-des-logis. Espérons que les maréchaux-ferrants de notre armée de campa-ïne recevront bientôt l'avancement qu'ils désirent, — et qu'ils méritent.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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