Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 01 Juni. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 08 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/862b854g99/
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LE XXE SIÉCLE RÉDACTION & ADMINISTRATION fftn rte d8 !a Boarse — LE HAYBE Téléphone : Le Havre n* lï.05 Directeur : FKWÀHD 8SÏÏRA7 Toute* les eommnnfcalions concert ant la rédaction dni.ent être adressées «S"',nie de la lluurse.Le Havre. lonoon OFFÎCEI 21, Fanion Street (Broadmead House) ABONNKMKNT3 Frano« 2 fr. 50 par mota. » 7 fr. 80 par tr*lm9«t*t Hors Franoa.. 8 fr. » par mois. » .. 9 fr. » par trlm»9t*e Angleterre.... 2 sh. 6 d. par mois. <9 .... 7 sh. 0 d. par trlmottPt PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du journai au Havre ou à Londres Annonces 4* pages O fr. 40 la ligne Petlte8annonoos4* page: Ofr.30la ligna Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de publi-oité, 1o, rue de la Victoire, Paris, qui en n ntnyinnitLi* nnur Paris. Quotidien beloe paraissent ay Havre CONSEILS- ANGLAIS Lo « Times » reprochait l'autre jour à sir certains Anglais de ne penser à la guerre se< (lue do temos en temps, et pour ainsi dire a par h coups. <1 11 faut y penser tout le qu temps,di6ait notre confrère; il faut s y don- ia ner tout entier, et de toute son àme; la vie- ' toiie est à ce prix ». „„ Adressée il «03 héroïques soldats de rie l'Yser et leurs jeunes camarades qui, se dans nos camps d'instruction, brûlent de' les rejoindre et do s'égaler à eux, pareille exhortation serait certainement superflue, le; De môme les Belges qui ont voulu ou qui vo ont dit rester en Belgique n'ont pas besoin de qu'on les invite à concentrer leurs passions ni sur cet unique objet. Une même pensée, to omnipotente et absolue, règne dans les m tranchées de la Flandre, dans nos villes «1 occupéos do.ns nos campagnes asservies : vi résister, tenir^ durer, vaincre l'ennemi â force de patience et de courage, préparer n< la victoire et travailler à la résurrection de P< la patrie. Tant qu'il y aura uno civilisa d( tiou sur la terre, l'héroïsme de ces soldats, ai plus ardents au combat qu'au premier jour D après dix mois do guerre, et l'héroïsme de q» ces citadins et de ces paysans qui oppo- m sent aux avances comme aux menaces de qi l'ennemi la plus méprisante indifférence d< feront l'-élonnernent ot l'admiration de tous te les hommes. Mais ailleurs ? Mais en France et en Angleterre ? F.st-il certain que tous tes Belges n'y pensent qu'à la guerre, totalement, p, constamment, et qu'ils ont tous élevé leur ra âme à la hauteur des exigences de ce terri- p, lile temps 1 le ri 3."* n p Daiis le i;ens où les entendaient 1 opi- d' nion universelle ot les Congrès intematio- ir] naux qui avaient discuté et légiféré sur la s( matière on peut dire que les lois de la rî guerre ont vécu,pour longtemps du moins. jc depuis lo jour où les Allemands les ont rr violées au grand jour, avec la brutalité et ]c lo cynisme qui les distingueront éternelle- 4 ment entre toutes les nations. Mais dans leur sens propre et naturel, non pas. Elles .-t sont immuables et permanentes comme les j lois de la nature. Quiconque refuse de s'y p soumettre est sûr d'être vaincu. Plutôt quo te de les contester ou de se rebiffer contre p elles, il vaut mieux qu'une nation fasse la paix sans combattre, à quelque prix que ce soit. f.a première et la plus évidento de ces lois est qu'il faut tout subordonner au suc- t cès. Oui, tout. Biens matériels, amours- I propres légitimes, commodités et libertés mémo qui sont l'agrément et l'honneur du temps de paix, quand 1 épée est tirée et quo lo sort de la nation est r emis à la décision des armes, tout cela devient se- " condaire, tout cela doit être sacrifié, sans "< hésitation et sans regret, sur un seul mot >'< de l'autorité responsable. La guerre exige >' tant, qu'elle dure une totale abdication de l'individu entre les mains du chef. 'i Il s'ensuit que tout ce qui contrecarre Ou limite seulement cette renonciation dans le r' soldat et dans le citoyen ou cette espèce 1 d'absolutismo dans le commandement •< constitue une entreprise contre lo salut pu- s blic : lo bon sens et l'histoire, sur ce point 7 s'accordent entièrement. Aucune nation "t n'est obligée de faire ou d'accepter lo « guerre. Quand lo Prussien a sommé la Bel ^ (jrque de "lui livrer passage, nous étions 1 libres de p>oférer à l'honneur notre tran n quillité et notre intérêt du moment. Mais : dés l'instant où nous nous levions devant r lui. il fallait,sous peine de folie, nous sou- '1 mettre à tontes les conséquences et neeep tor toutes les lois de la guerre. Il fallait '> partir en guerre, non seulement avec no '' tre cœur, mais aussi avec notre cerveau. '> Cela, lo rtoi l'a parfaitement compris. De r niêmo 1e gouvernement; de même aussi l'armée et lu nation. Pour avoir été spontanée immédiate, unanime, la réponse de < la Belgique n'en a pas moins été l'action 1 réfléchie et raisonnable d'un peuple d'honnêtes gens qui Sait bien ce qu'il fait, plu- r tôt que le gostc d'une foule impulsive en- ' traînée par une héroïque passion. C'est ' pour cela, précisément, que le feu, dans 1 l'armée et dans la nation, brûle toujours. ' C'est pour cela que l'armée et la nation ne •> cesseront de résister, de souffrir et de corn ' battre, chacune à. sa manière, quo lo jour do lu délivrances. S* A * Malheureusement, il semble que cette patience héroïque et cette indomptable eonstanco soient moins faciles à pratiquer. / en France et en Angleterre, par quelques uns do nos compatriotes exilés. Quoi qu'ii ■, en soit, nous prenons la liberté do propo- , ser à leurs méditations les rudes conseils adressés par le « Times » aux Anglais. D'aucuns ponsent trop à eux, et tous n'ont pas oncore parfaitement compris ce que c'est que la guerre. Peut-être qu'ils n'on: pas assez souffert pour cela. Peut-être en va-tril de la guerre comme de la liberté et 1 de la foi, dont l'intelligence parfaite n'est donné® qu'aux hommes qui ont pâti pour olles.Ces bonnes gens mangent à leur faim -et boivent à leur soif. A ceux-ci, fonction-naiiros honorables et d'ailleurs méritants. 1 la guerre, qui rte les a point appauvris, a -fait des loisirs. Ils ont le temps de rêver, do musarder, de discourir, et le démon du découragement, quand il vient rôder sur le souil de leurs bureaux matelassés, ne « trouve pas toujours sur la porte le cadena- , qu'y mettrait un labeur ininterrompu. O11 les entend se plaindre que « cela dure ». 1 On les voit lire les communiqués avec la méfiance d'un maquignon normand pour r Jo texte d'un bail ou d'un contrat. Quand on annonce un échec, ils murmurent : « je s vous l'avais bien dit »; quand la nouvôlle a est bonne : « peuh, sait-on jamais ? est-ce qu'on ne nous cache pas la vérité »?... D'aucuns étudient à la loupe et confrontent avec les textes légaux, mot à mot, les actes et les décisions de l'autorité militaire. La grande affaire, pour eux, ce n'est pas <le conquérir une tranchée, mais de respecter lo Code. Des malintentionnés pourraient croire, en les écoutant, que le spectre do lo '} légalité oifensée leur e:-t plus funiiliur que <■ l'image do la Patrie ravagée. Ceux-ci collectionnent avec l'urdéor du I •numismate ou du philatéliste, les défauts 5 do telles organisation ,le« Imperfections de tel service de l'armée. S'ils ne pensaient I ' qu'il la guerre, leurs découvertes les rc ! pliraient do douleur, et ils ne songe; aie jq qu'à les faire connaître à l'autorité responsable en vue d'augmenter la force de notre armée ou d'améliorer le bien-être de nos soldats. Ils s'en réjouissent au contraire. Cet exercice est peut-être le seul qui ait raison, de temps en temps, de leur 1 simisme. Si vous pouviez pénétrer dans le ; secret de leur cœur, vous verriez que les î batailles qui les passionnent le plus, sans > qu'ils s'en doutent toujours, sont les ba-- tailles électorales. Quand notre jeunesse verse son sang sur les rives de cet Yser qui va s'égaler aux a fleuves les plus glorieux du monde, ils pen-, sent eux, aux urnes, aux meetings, aux e' bulletins de vote. Ils cherchent dans nos a ruines une place pour accrocher leurs écri-,. teaux : « électeurs, on vous trompe » !... Ils i voient dans les tranchées de la Flandre 1 des fondations pour leurs estrades de réu-s nions publiques; des circonscriptions élec-1, torales dans la terre des ancêtres oppri-s' mée par l'ennemi. O Byzance, o disputes s théologi(}ues,o batailles de cochers dans la : ville investie !... i Regardez leurs fronts soucieux,leurs mi-r nés sombres. Prêtez l'oreille à leurs pre>-e pos amers. Ils parlent de trahison... Sans t doute ont-ils surpris la trame de quelque ^ affreux complot contre l'armée ou l'Etat? r Détrompez-vous. Ils flétrissent les Belges e qui ont TRAHI le parti. C'est vous, c'est 1- moi .c'est tout le monde, de quelque parti e que nous ayons été, si nous avons l'audace e de tourner seulement lo dos aux idoles du s temps de paix. !S Comme le « Times » a raison ! S'ils ne l- pensaient qu'à la guerre, ils penseraient r moins à eux, à leurs personnes, à leurs prérogatives,à leurs arrondissements.Dans leur ûme occupée tout ontière par les périls de nos soldats et les souffrances de nos concitoyens, il n'y aurait point de place pour leurs petits déboires. Au lieu 1 d'habiter leur cœur, qu'ils remplissent d'a->' mertume, ceux-ci seraient arrêtés sur le " seuil comme par un bouclier. Ils se porte-a raient mieux. Le calme, à défaut de la 3; joie, se lirait dans leurs yeux. Et nous '' même, qui leur jetons ces innocents cail-loux, nous n'aurions pas à nous deman-v der si nous ne sommes pas sans péché, si 15 lous ne sommes pas coupable de gaspiller |s A les regarder et à los écouter, sans nous >s défendre touiours de prendre un plaisir y pervers au spectacle qu'ils donnent, un 10 temps qui trouverait ailleurs un emploi "e plus utile... 10 Fer^and NEURAY. ê lesfaitsdujour la Aucun fait nouveau dans la situation di- e nlomatique, mais on a l impression qu'on se is emue beaucoup dans les coulisses. En Mle- 3t magne, la Vos&iische Zeitumg se découvre e '.-ne tendresse soudaine pour la Serbie et l<3 1lire à ce pays qu'il s'agissait de châtier... nn territoire de l'Albanie avec un port sur ,11 r Adriatique. Pendant que Berlin [ait ainsi le risette à Belgrade, il se confirme que la Hon->e 7rie s'efforce de séparer ses destinées de it ■elles de l'Autriche. A Bucarest et à Sofia on 11- •emble s'en émouvoir et il est significatif t que la conversion de M. Ghenadieff soit rein "onnne par le Temps qui avait jusqu'ici rein oroché le plus vivement à l'ancien ministre ;1.. <>ilqare ses sentiments auslrophiles. En r- "rèce, le parti Vénizéliste fait des progrès n qui font prévoir sa victoire aux prochaines is 'lectiàns et de Turquie même on signale des nt nesures de -précaution inspirées par la crain-u- 'p d'une intervention bulgare. p Est-ce pour cela qu'en Allemagne, ceux-là ,it nêmes qui affectent encore la confiance ne o varient plus de victoire éclatante mais de u. 'nite pour l'existence comme le président du )e 1eichsta-g ou la Koelnische Zeitung, par jsi •wmple ? a- Dans le même temps, on annonce de Con- je *tmMnc>ple que l'intervention italienne! a )n •'nouvanté les mfliemr jeunes turcs. Dans un n- onseil auquel assistaient notamment Enver u- narha et Taldat bey. la plupart des mem- n 'très ont critiqué violemment la politique ist rEnver Pacha et ont demandé qu'on fit la ns w'#, celle-ci pouvant peut-être encore être •s. obtenue maintenant en gardant Smtfrne, tan- [îp Us que plus tard elle sera imposée sans con- rv Ut ion. iir Enver Pacha a répondu que tes alliés ne voudront jamais offrir des conditions de vaix acceptables par la Turquie, après les pertes 'norme? qu'ils ont eues aux Dardanelles en Sommes et en bateaux de guerre : le seul noyen de salut nui reste aux Turcs, a-t-il dit, ''est de se solidariser pleinement avec l'Al- !r- inmnqne et de lier leur sort an sien. Talaat beu a fait ressortir que les ennemis II >s vins redoutables pour la Turquie ce sont ' 1 Crrêce et la Bulgarie. lls T.e conseil s'est séparé sans pirendre de ls- décision... nt LU IVtVWVVl n; Le Congrès portugais a élu par 98 voix en nntre 1, comme président de la Bépublique, et y1. Bragu, qui fut président provisoire après îsi renversement du roi Manoël. 111 WVl* WV\ III n- En ce qui concerne la réponse attendue de ts. ' Allemagne à la note américaine, on dé- a -lare, d'après certains indices, que le, Prési- îr. tant W ils on soutiendra la thèse suivante : lu :j l'Allemagne désire entamer de longues !t •onversations diplomatiques, elle sera mise ne ->n demeure d'arrêter d'abord la guerre de a.- *o}(s-marins qu'elle fait aur bateaux amêri- )n ains et à ceux d'autres nationalités ayant à »• 'iord des Américains. 1: M. Gérard, ambassadeur à Berlin, tëlégra- ur rthie qu'il n'a pas encore reçu la réponse n<i illemande, mais qu'il a entendu dire qu'elle je souhaite de voir les deux pays arriver à un 11* accord au sujet de la perte du Lueitanda. ce m- Le lieutenant-colonel Driant ap »0( !C- m Par décret du Président de la Piénubli- 10 que, rendu sur la proposition du ministre uo ■ e la guerre, a été promu, à titre définitif,' i1! grade de lieutenant-colonel : M. Drianl lu léputé. commandant le groupe des 5G- i;t its 59° bataillons de chasseurs à pied, île Le lieutenant-colonel Driant est l'auteur nt I Ho nombreux livres d'aventures de guerre -- ! "' n signés du pseudonyme « Capitaine JSl OS CHEFS ■—0— LA RECONNAISSANCE DU GENERAL JACQUES. — LE PRINCE LEOPOLD PREND PART AU DÉFILÉ. (De notre envoyé spécial au front) Dernièrement a ou. Lieu la reconnaissance comme général de brigade du général-major Jacques, dont la promotion toute récente à oe grade a été accueillie avec la plue vive satisfaction par tous ceux qui servent soue ses ordres ou qui le coinnaiseent. Le général divisionnaire prenant la parole après la fermeture des bans a rappelé que le général Jacques jouit de l'affection de ses soldats, q.ue les deux régiments qu'il commande ont fait leurs preuves partout et toujours que l'un, d'eux a même l'insigne faveur de compter dans ses rangs le prince LéopoLd de Belgique. Il a terminé en déclarant que la confiance mise dans s«s troupes n'ayant jamais été trompée dans le passé, on a la certitude que la brigade, dont la bravoure et le oourage son! devenus quasi légendaires, •me reculera jamais dans l'avenir devant l'exécution des tâches les plus difficiles el les plus glorieuses. Le général Jacques a réipondu en assurant que sa brigade, si elle a bien travaillé dans le passé, ne demande qu'à avoir l'occasion de faire mieux dans l'avenir. Les 11" et 12° de ligne om alors défilé h une allure martiale et décidée réellemenl impressionnante. Le prince Léopold. de Belgique était dana les rangs, à sa place. A. M. Messager j fespfanis £E SONT DES AVIATEURS BELGES QU! ONT ANNONCÉ CHEZ NOUS L'INTEU VENTION DE L'ITALIE. [De noire envoyé spécial au front.) Je voue ai d'il la joie causée dans ne* tranchées par la nou-velie de l'inbarventior it&liijeffune. Nos aviateu<rs ont voulu la fa.ire parlayieir aussitôt ù nos malheureux oom , paMotes des régions occupées. Qll.^lqiU'PP-nn'ï n oni-rv o-u-x ont p,rù, r&tu vol mun.s de paquets de petits carton! gris portant, en français en en flamand., li message suivant : ii L'Italie a décliané la> guerre à l'Autriche.Plus d'un million de soldats vont entrai dans l'arène et lutteront avec nous pour le grande cause de la liberté et de la civili satiott, (por.ar l'écrasement de la barbarii germanique^ VIVE L'ITALIE. VIVE LES ALLIES. VIVE LA BELGIQUE. » Et les voilà partis vers chez nous. L'un d'eux s'est notamment rendu au dessus de Bruges. Il a tout d'abord suivi ti mca\ Bien qiu'à deu.x mille mètres de haut ceùte-ci lui par-a&sait toute proche, d'ui vert sombre. La ligne toute blanche de-d'unes lui indiquait te chemin. Mais bieroté voiilà Bruges, à diro.te, sous la forme d un grosse taclie d'un rouge sombre. Il piqu dro.t dessus, malgré le fou d'une batteri alfem&nde située à proximité des Aciérie de Bruges. Les artilleurs- dépeaisent d'ail leurs leur pwunJre en vain, car le lieutenan P..», qui pilote l'appareil, a son de s mettre enitre eux et le soleil, ce qui ne Ieu permet pas d'ohserver convenablement.. Et les petits cartons jaunâtres s'épar pilllenit en pétillant dans les rayons die se teiL, puis diesicendienit tout doucement. traînés- par le vent vers nos compatriote qui, tiapitôt, auront la bonne nouvelle. Aussitôt l'avon se dirige vers Rouler afin d'y jeter ses procilamations. Et les p« oarnet, lés froisse, puis les ihtrorthl dan tandis que les foaittieiries allemandes 1mm bandent furieusement le glrand oiseau a-disque tricolore. Les coups ?ont i *sez tT<! es. Un sihitiaipne! éclate tout près. Quelune éclals touchent l'apparaL L'un d'eu n«rce un trou dans le radiateur, \iais l'ol licier observateur, le lieiuten, mt H . a v I accident et bouche le troj (m-c son 'loigl II se brûle, mais qu'importe. De sa mai. Lhre il arrache <jinelqiucs feuilles à soi carnet, les froisse, unis les introduit dan l'oriflee par où l'eaiu s'enfuit. Et vingt m niâtes après l'appareil est revenu à soi point die départ. «** Les aviatauirs racontent leurs audacieuse randonnées le plus simplement du monde C'e«t pour eux pan quotidien que ces soi ties-Ià. Ils s'exp>o&cn>t d'une façon si cont nue qu'on finit par ne plus s'apercevoir d leur bravoure. Quand ils sont là-bas. bien haut, élan l'air, observant les lignes et les mouvr ment-s dô l'ennemi, entourés des petit nuages blancs, noirs, verdûtres ou brun des shrapnels allemands — chaque batteri ayant im éclatement de couleur spécal pour, faciliter l'observation — au'milieu d l'odeur de la poudre et du bruit des éolate ment» de projectiles, sans personne pou les encouaager, devant rester immobile su/r leur siège sans pouvoir rien faire pou se soustraire au projectile qui se rapproch à chaque coup, il leur faut un courage e une audace peu communs pour ne- jamai se laisser initimieter et reoommencer chaepi jour Il est vrai que, vus par les- milliers d'yen belges, qui les suivent ave>c angoisse, înai aussi .avec fierté, ils se sentent dans un atmosphère d'encouragement, toute api ciale — l'ardente sympathie de nos oppr més — qui leur fait oublier tout dsinge pqiuir ne songer qu'à travailler pour la Pc trie. Et uine fois à terre, nos aviateurs son tout dé su'te gais comme des pinsons. !}■ formation professionnelle eu influence d l'air à ces liantes altitudes ? Nous n'ci savons rien. Mais leur bonne mine et lou entrain ne laissent jamais à désirer. Qu. , d'ailleurs, songerait à leur reproche d'avoir quelquefois la tête on l'air ? a n/r los réfugiés dans le Midi M. SEGERS LES A VISITÉS. L'IMPRESSION QU'IL RAPPORTE L'honorable Ministre des Chemins c*e Fer, Manne. Postes et Télégraphes, vient de visiter les nombreux centres de réfugiés belges installés duns le Midi. Nous avons dit l accueil particulièrement chaleureux qui avait été réservé au ministre du Koi Alhert par les autorités françaises, la joie pruiuntle de nos compatriotes à l'audition de cette voix de chez eux. lin on<se jours, M. Segers a donné dix conférences en français et pron-oncé dix allocutions en flamand ; successivement, il a visité : Bordeaux, Dax, Bayonne, Pau, Lourdes, Bagnères-de-Bigorre, Pamiers, Béziers, Cette et MarseLlde. visitant les réfugiés, inaugurant des locaux qui leur sont réservés, recevant des délégations de compatriotes, etc., etc. M. Segers est rentré hier soir do «on long et fatigant voyage. Nous avons cru que ses impressions intéresseraient nos lecteurs et nous nous sommes permis d'aller les lui demander. — Vous me demandez mes impressions? nous dit-il. Elles sont de trois ordres. Tout d'abord, c'est un devoir po11*' ar»r«*s avoir vu ce que je viens de voir, de louer hautement l'utilité du Bureau des Kéfugy> Belges du Hâvre. Grâce à lui. toutes les bonnes volontés ont pu se grouper ; des comités se sont créés, les aumôneries ont élé généralisées. Il a obtenu l'unification des méthodes, de la jurisprudence en matière de payement d'allocations ; il a fait éliminer de certains comités des éléments (t indésirables » ; a accrédité les in<spec: teurs et les aumôniers ; il a, enfin, établi un lien permanent en-tre tes groupes Oe réfugiés belges et tes autorités françaises. L'action du Comité central créé au Hàvre a donc été excellente vraiment et j'ai pu ne ' convainvre combidh, partout, les comités . et les réfugiés avaient su apprécier son action. Vous ajouterai-je que j'ai, d'autre part, constaté — et avec quelle joie ! — les dispositions excellentes des autorités et des populations françaises à l'égard de nos ré-lu «fiés 1 J'ai eu l'occasion de m'enlretenir longuement avec de nombreux préfets, sous-préfets, maires, représentants des autorités mi-I litaires, ecclésiastiques. Partout, j'ai cons-I taté les mômes manifestations d'ardente I lea mômes confvnirs fmprossés, là même admiration pour la Belgique et pour ses souverains. Puisque yoiis me demandez mon impression, je puis vous dire combien j'ai été ému profondément et impressionné de toutes les sympathies que prodiguent. aux nôtres la population française . et ses représentants officiels. J'ai pu constater aussi que, de plus en plus, les instructions du département de l"n-» térieur, relatives au paiement des allocations de t fr. 25 par adulte et de 50 centimes par enfant, s'interprètent dans lo sens d'une prime au travail, l'allocation n'étant réduite que si 1c salaire du réfugié dépasse 4 fr. 50. — Mt te moral de nos réfugiés? monsieur lo ministre. — J'allais y venir ; c'est précisément le troisième ordre des impressions que j'ai rapportées, et je ne vous cacherai pas que c'est peut-être celui qui m'a le plus vivement ému et qui m'a laissé l'impression la plus profonde et la plus vive. Le moral de nos réfugiés est demeuré excellent. Certes, ils souffrent de l'exil, si bienveillant, si cordial qu'ait été et demeure l'accueil ; mais, tous, gardent leur confiance absolue dans la prochaine libération du territoire ; tous sont restés d'ardents ,d'irréductibles patriotes : tous n'ont qu'un rôve : le prompt retour dans la patrie ! J'ai constaté avec plaisir que nos réfugiés n'ont guère été l'objet de plaintes dans aucun des centres visités. Partout, les préfets " et les maires m'ont fait le plus vif éloge de la bonne volonté, de la docilité, de t'endu-. ranre des Belges. Parmi eux se trouvent des habitants du Hainaut, arrivés en France dès le début de la guerre ; des habitants de Liège et de Namur et de très nombreux Fla-" rnands des deux Flandres. ® Ceux-ci se trouvent dans le sud et le sud-" ouest de la France, dans la proportion des deux tiers du nombre total de nos réfugiés. " Dans certains départements, à Bordeaux et ! dans les Pyrénées notamment, des comités \ belges s'occupent d'eux. Le plus souvent, ils se trouvent sous la ' tutelle de comités franco-belges, qui veil-. lent en même temps au sort des réfugiés du Nord de la France. Mais, partout, nos s consuls, au zèle de qui nous ne pourrions assez rendre hommage, ont pris spéciale-~ ment nos compatriotes sous leur protection.Et je rentre très réconforté. Je me suis entretenu avec un nombre considérable de nos réfugiés très éprouvé?. Ils m'ont ra-s conté leurs misères, leurs déboires, et pa? - un d'eux cependant ne m'a exprimé \e - moindre regret quant à l'attitude probe f\ - héroïque de son pavs ! -• — Si c'était h refaire, m'ont-ils dit tous dans un même élan, il faudrait agir com-s me on a nci ! Aussi, je vous le répète, tous n'ont qu'un s souci : rentrer au pays dès que la libéra-* (ion de nos provinces le leur permettra. p D'ici là .nous pouvons compter absolument p sur leur endurance et leur ardent patrio-e fis me. conclut M. Segers. F,t nous avons compris oue. malgré les r fatigues grandes d'un tel voyage, l'hono-s ''able ministre soit revenu enchanté de cp r Mii-ci et d^s consolantes constatations qu'il p lui a pefmis de faire. " Dans l'Afrique du Sud s s Le Cap, 30 mai. — On apprend <Io Li-R vimgslone que dans le nord (le la Rhodesifl les Allemands ont attaqué une pâfrouill.-" britannique dans la nuit du 17 mai .<| onl r Été repoussés, perdant 9 iindipènes et 1 officier européen tare; les Anglais onî en t 2 tués, et 7 blessés. — I/; duc Ulrich d» Wurtemberg a étt blPSi^i au bras par uih shrapnelA, sur le r front allemand oriental. — On télégraphie do Zurich au Corrien. r délia Sera qun le bra'.té de la Triple-Ailianre sera publié dés que l'Allemagne aura donn< r<^rr\ r\r^r\,wni-irr.Trvf \ i M • i f ri^V*^-T-Irvn<rr»TY\ PEOFLEMOÎE... Les socialistes allemands et le militarisme prussien Il nous faut revenir sur la séance que le FteicJislag a consacrée samedi à hontur so-Lenneflement l'Italie. M. de BetÏMnaim-Hollweg, qui, en bon Allemand, n'est pas gêné la moins du monde par le souvenir de sa déclaration taineuise s»ur les « chiffons de pap.er n. a exhalé longuement sa colère et son amertume contre le gouvernement italien coupable, selon kiii die violer la foi jurée des trailifei Faut-il que l'intervention italienne art porto un rude coup aux '.intérêts austro-allemands, pour que le ohancelier de l'Empire se soit laissé aller à parler d'un u cabinet gorgé <ie l'or de to Tripjle-En-tente », d'une n populace menée par des -agents provocateurs dénués de scrupules », aiors que ce cabinet et cette populace sont en somme ceux dont l'Allemagne voulait garder l'amitié à tout prix. M. de Bethmanm-HoUweg a terminé en exprimant sa confiance dans la v.ctoire finale et a défini ainsi la volonté de l'Allemagne : « Plus est grand le danger aiuqiuel nous avons à faire face, entourés que nous sommes de tous côtés par dos ennemis, plus profondément l'amour de nos foyers étreint nos cœurs, plus jalousement nous devons veiller à la protection de nos enfants^ de nos petits enfants, plus nous devons tout endiurer et tenir bon jusqu'à ce qu enous ayons oomjuis toutes les garanties d'assu-ranoe possrble qu'aucun ennemi, soit seul, soit coalisé, n'osera jamais plus se mesurer avec nous les armes U la main. » Lo programme du militarisme prussien reste donc d'imposer sa loi au monde entier et il a recueilli, une fois de plus, nous (lisent les dépêches, les applaudisseimeniU frénétiques du Reichstag. Le premier député à approuver catégoriquement le chancelier fut le socialiste Ebart qui déclara, au nom de son part., qu'il mettait toute sa force ù ta disposition du peuple allemand pour la défense du pays. Tout au plu® le député socialiste, sans d'ailleurs prononcer un seul mot er faveur de la Belgique, a-t-il déclaré que son parti est « opposé aux tendances <jiui veulent faire dépeindre la paix do diverses augmentations de territoires ». •Simple réserve de style. Puis le comte Wcstarp, parlant au norr des conservateurs, a montré aussitôt quel oas on fait, dans les milieux gouvernementaux, de l'avis des socialistes : « Les vues des socialistes internalSonauî diains de pareilles questions, a déclaré le comte Westarp, doivent être parfaîtemeni indifférentes, n Il parait que ces paroles, aussitôt souli gnées à droite par d'unanimes applaudisse mients, ont provoqué "les protestations des socialistes. "Elles n'ont cependant riei d'inattendu et reflètent, au contraire, fidè tement la politique constante du gouverne meint allemand. Publiant quelques mois avant la guam uin livre où se trouvent exposées ses doc trines politiques, le prince de Biilow y con saorait an chapitre spocal au socialisme Cest une véritable déclaration de guerri que l'ancien chancelier y adressait au part socialiste allemand. Pas de compromission possible, affirma'l-il, entre l'Empire aile msind et lie parti socialiste, car celui-ci vis< à détruire les bases mêmes de l'Etat prus sien. Il n'esf pas possible et il ne sera ja mais possible au gouvernement allemanx de composer avec lui. Les raisons essen bielTO qui s'y opposent empêcheront tou jours qu'on admette, comme cela a pu s< faire en France et ailleurs, tes socialistes i oollaiborer au gouvernement du pays. Fait remarquable, c'est dians oe pays, 1< seul de l'Europe centrale où les socialiste! soient ainsi décrétés officiellement hors 1< lo:, que le parti socialiste est le plus em . pressé à se faire l'esclave du pouvoir, l'a: um effort de sa part pour venger les droiti . de la classe ouvrière belge, pas la moindri parole envers ces malheureux que la poli tique allemande massacre ou affame. Non abdication complète aux mains du milita risme prussien que le parti socialiste aile inand sert jusqu'au bout de toutes se; forces. Ein réalité, pour monstrueuse qu'elle soit ta servilité die ce parti n'est pas plus inat tendue que le mépris du oointe Westarp. M. Laskine, d >nt nous avons sognalé plui . d'une fois les études pénétrantes arr le so . cialisme allemand, on montra t fort bien dans le Matin du. 30 mai, les raisons pro fondes : « Il n'y a pas en Allemagne, écrivait-il ! line « caste de proie » : il y a un j.Huple d> \ proie dont toutes les classes sont unie! dians la même entreprise de raprae, di môme que, dans le Reichstag, élu au suf fraqe universel, tous les partis ont été uni; pour voter à l'unanimité les crédits di guerre réclamés par l'homme au « ehiffoi de papier ». Caste do proie les Junkers ' Peul-étra Mais caste de proie auaa. les classes industrielles et commerçantes qui par i'orgaffle de Hesr Ballin et du dé,pub libérât Paasche réclament l'annexion défi nitive de la Belgique. Et casle de proie h , classe ouvrière, allemande, dont les repré ' sentants, en assurant le vote de la conir bu lion do guerre extraordinaire cm 1913, son | les auteurs responsables de la guerre di l!)ti- ; caste de proie cette classe dont le: hommes de confiance ont, par trois foi: • depuis le début de la guerre, accordé le: crédits militaires aiu kaiser, et dont le: syndicats demandent que les usines belge: soient confisquées et exploitées désarmai: par les coopératives ouvrières allemandes.: Les socialistes allemands, on le voit, res : ton t lo fques. Sachons donc l'être aussi e n'épargner à ameun des coupables la haini ■ et le mépris qu'un pauple tout entier ; mftrilés par ses crimes. ■ — I^a récolte du froment s'annonce dan: l'Inde comme devant dépasser toutes loi précédentes. ! —: Le « Llovd » annonce que le craisor ; américain Norlh-C'irolina s'est échoué prè: ■ I d'Alexamli-ic. On l'allège pour te remettn ! fin! IDUELS D'ARTILLERIE AU FRONT BELGE Pendant la nuit du 28 au 29 et pendant la journée, l'artillerie ennemie s'est montrée fort active, elle a été particulièrement violente au nord et au sud de Dixmude, notre artillerie a riposté vigoureusement et exécuté plusieurs tirs réussis; l'après-midi, combats à coups de grenades devant Dixmude.Pendant la journée du 30 mai, l'artillerie ennemie s'est montrée très active. Pendant la nuit, elle a bombardé nos pestes avancés et une de nos têtes de pont. Pendant la journée, elle a bombardé lea portes avancés de la tête de pont et les villages de Noordschoote et Outvleeteren. Nos batteries ont dispersé l'ennemi '-"r '« route de Grooteghemecne et de Schoobakke, et des travailleurs vers Blannputteken. XBK DERNIERE HEURE Communiqué officiel français Paris, 31 mai, 14- h. 50. Rien de nouveau pendant la nuit du 39 au 31, si ce n'est l'échec DANS LA REGION DE NOTRE-DAME-DE-LORETTE d'une attaque allemande iacilemeni repoussée par nos troupes. Le nombre des prisonniers faits hier au labyrinthe au SUD-EST DE NEUVILLE, SAINT-VAAST est de cent cinquante, doif quatre officiers. »0 « L'AERODROME DE GENTRODE BOMBARDE Amsterdam, 31 mai. — On mande de l'Ecluse au « Télégraaf » que deux aviateurs alliée ont lancé 19 bombes sur l'aérodrome de Gentrode, au Sud-Hist de Gand plus grande partie de l'aérodrome aurait été détruite. 1 Quarante soldats allemands ônt été tués et une trentaine blessés ITALIE ET MONTi/TSSRO Rome, 31 mai. — Lo roi clt'alie \ télégra< phié au roi de Monténégro, l\: di?oV qu'au moment où les armes de l'Italie s'apprêtent à combattre l'ennemi commuV il lui est ■ agréable d'envoyer fi Sa Majes \ et fi l'hérflS-que peuple monténégrin ses souVaits de victoire les plus fervents. Le roi de Monténégro u répondu que soa , cœur et celui de son peuple étaient remplis i de joie de voir combattre l'armée monténégrine aux côtés de l'armée héroïque de l'Italie.RETOUR A 1ÏOVS-: l>K I.' VMBASSAOiîUR EN TURQUIE Athènes, 30 mai. — On mande de Mi.ty-! lône que l'ambassadeur d'Italie à Conslati-1 tinople, est attendu a SaJoniquo, rentrant 1 on Italio. liOIÎ WASHINGTON ENVERRAIT UNE SECONDE NOTE A BERLIN Londres, 31 mai. — D'après un télégramme reçu par le « Daily Telegraph », il est . question à Washington d'envoyer une au-l tre note à Berlin, demandant une répon-s ' au sujet de la réparation des dommages : causés aux navires américains et de l'adop-i tion des mesures destinées à provenir to i retour des faits contraires aux principos «le . la guerre. I DISTINCTIONS MÉRITÉES ' Tous ceux qui savent les services émi-nents. déjà rendus, et que ne cessent, do i rendre à notre (armée l'intendant militairo Laurent et lo lieutenant colonel Sorne, commandant l'artillerie de la place du Ila-vro, apprendront avec plaisir que le Roi, sur la oroposition de M. de Broquevillo, s vient de leur décerner ta croix de grand-officier et d'officier de l'Ordre de Léopold. , Par te même arrêté, 1e lieutenant colo-. ne! Mari elle, chef du 2» bureau de l'état-major de l'armée, au ministère do la guerre à. Paris, chargé d'assurer la liaison auprès du ministère de la guerre de Belgique est nommé officier de l'Ordre de Léopold; lo colonel Buiat, chef de cabinet militairo et M .Persil, chef du cabinet civil da M. Millerand, commandeur de l'Ordre de la Couronne. ! Quelques chiffres intéressants : sur la population e§i Belgique 1 »0lt——■ LES BELQES RESTÉS AU PAYS ET [ CEUX QUI SONT A L'ETRANGER Des lecteurs nous ont demandé quoi • était le nombre des Belges restés au paya : et aussi celui do nos compatriotes établis ; à l'étranger. ; Lo renseignement n'était guère facile à : recueillir. Cependant la bonne obligeanco : du greffier de la Chambre, M. Pauwols, i qui dirige avec une infatigable activité te bureau de renseignements établi place Frô-[ déric Sauvage nous a permis de recueillir [ des chiffres quo nous ne pourrions garan-' tir à quelques unités près, mais qui so 1 rapprochent beaucoup de la vérité. Au 31 décembre 1912, la population de la Belgiaue était de î.,571,387 habitants. Cette population à lin décembre devait être d'en-! viron 7,800,000. ! De cette population il y a présentement 200,000 réfugies en Hollande; 180,000 en Angleterre; 160,000 en France; 200,000 dans l'armée soit, au total 750,000 environ à l'arméo ou hors du pays et 7,000,000 en rîeleirrue. 21° ANNEE. — Série nouvelle. — N° 201 - Le numéro : 10 Centimes (5 CERTSMIS AU gRQHTf Mardi 1'' Juin!*?#

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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