Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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28 november 1914
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s.n. 1914, 28 November. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 01 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/tq5r786t7x/
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V I 20e ANNÉE. — Série nouvelle. — N° 17 Le numéro : 10 Centimes Samedi 28 Novembre 1914. —w———an——gw———em n ■ —j l'R!\ DI-: 1/AlîONNKMi: ï Î5 l-VaiM's par mois (/i r ,'ntr iiminl.tl fiOfil.iiI) lCnvoycr les demandes à !/A !)MIMSTK ATKlJK nr JOURNAI. ?3 t". rus lie h Eo "rse - L3 HATEE Di l'tcteur : FERNAND NEURAY LE XXe SIÈCLE PUBLICITE 1*23'6' 3TE2 ' CÏî 16 3 1$»» li-ligne# 0.50 s:i;t|>jéiikenlaaii*c.... <>.£5 * Aitii.>n(C4 ilivei'MCM à forfait. Adresser les amionccs'ù I / A DM 1N1 STK AT KU R n u .1OURNAL 28 ïf rue 3s h Boarse — LE HAVRE Téléphone n" 1405 M IMIH I IM II !■ ■■■[■«■■■IIM II !■ Il ~1 iQuotidien belge paraissant au Havre Les sympathies de la Hollande POUR LA. BELGIQUE UNE INTERVIEW DE M PAUL HYMANS Comment nos Compatriotes sont reçus par nos frères Bataves Le revirement des Etats-Unis en laveur des Belges Lorsque la puissante Allemagne annonça 1*Liileiitiuii de traiter compte un chiffon de papier le traité qui la classait parmi les garants de la neutralité-dé la Belgique, celle-ci réalisa, sur l'heure, l'union qui est dans sa devise et. fait, aujourd'hui, sa force devant Le xnoibdie. Les Belges, faisant brève aux querelles de partis et unis en un indestructible faisceau, n'eurent plus qu'un cœur, qu'une âme,, et, qu'ilssoient en Belgique, en France, en Angleterre ou en Hollande, nos hommes poli t i -qUCS — libéraux et socialistes comme catholiques — se sont groupés autour du Gouver-nem'ent, lui accordant leur concours le plus absolu. A travers les horreurs de cette guerre abominable, ce sera ceintes, pour liions, la plus consolante (lies choses que cette union de tous sur l'autel de la Patrie. Parmi ceux qui, depuis l'a première heure, ont accordé leur collaboration dévouée et leur activité de chaque jour à l'action patriotique du Gouvernement, ligure, assurément, M. Paul Hymans, le jeune et émi-nent leader de la Gauche libérale. L'honorable ministre d'Etat faut, avec MM. Cad-ton de W'knl, de Sad'eleer et Emile Yanderveilde,. de la mission qui, vers le début de septembre. alla porter la vérité par les Etats-Unis et rectifier kl campagne de mensonges menée par le contlie Bennsftorîf et l'Agence Wolff, à travers le Nouveau Continent. M. Hymamis manie la. langue anglaise awc autant, die facilité et d'eiloqueruoe que le français et, partout, son succès fut considérable. Il y a quinze jours, M. Hymans s'en fut, avec le ministre d'Etal, M. Cooreman, se renidire compte de la. situation du1 nos réfugiés en. Hollande, prendre contact avec eux, s'enquérir de leurs besoins. Nous lui avons demandé, Hier, de vouloir nous donner un a,perçu, dles résultats de son voyage ; .et, avec la cordialité de l'ancien confrère, M. Hymans voulut bien se livrer au moderne supplice de l'interview. — La Hollande, nous dit-il, a reçu, en quelques jours, plus de 600,000 réfugiés bel-1 ges et quelques 110,000 prisonniers : belges, anglais, allemands. Birusejuement, elle s'est trouvée chargée de ce fardeau, vraiment colossal au regard de la population môme, et des ressources du pays, d'abriter, de nourrir, de vêtir une ipopulation représentant plias du dixième de la sienne propre. « La Hollande, on ne saurait assez le dire ni assez exalter son, admirable attitude, a accueilli, d'emblée les réfugiés, d'un seul élan, avec un. généreux déploiement de bonté et de oharité. « Lorsque nous.sommes arrivés là-bas, déjà le nombre des réfugiés avait diminué de près de moitié. M. Cort Van der Linden, le distingué olief du Cabinet nollandais, m'a déclaré.riue le chiffre devait se trouver réduit. de 300,000 environ. :— Vous avez rencontré les membres du Gouvernement néerlandais ? « Nous avions pour mission de les remercier. Successivement, nous avons vu le chef du Cabinet ; puis M. Loudon, ministre des Affaires étrangères, et M. Treub, ministre des Finances. Nous leur avons exprimé la profonde' gratitude de la Belgique. Ils nous ont dit louirs vives sympathies, leur profonde commisération a l'égard des .populations si éprouvées de notre .pays. « Mais rien ne vous dira mieux la sincérité de ces sympathies que ce fait : au, moment où nous venions d'arriver, le Gouvernement de la Reine W'ilUicliniaie avait refusé l'offre de 50,000 livres que lui avait fait l'Annoter ne, en faveur des réfugiés belles, et le Parlement néerlandais avait volé un crédit de plusieurs millions à leur destination ». — A côté de r intervention officielle, il y a aussi des œuvres dues à l'initiative privée ? « Elles sont, admirables. Sous le titre de « Nederland'sch Comiteit tôt steun van Bel-gische en andore slachtoffers », un comité central des réfugiés s'est fondé à Amsterdam ; il est présidé par M. Sfuart, qui représenta la Itollatnde on qualité de commissaire général à l'Exposition de Garni. M. Stuart est admirable, tout simplement, il accomplit sa misson avec une bonté et unv si mjp licite vraiment touchantes cil qui nous a profondément émus, M. Cooreman et moi. A ses côtés, parmi les membres du Comité, figure uh Belge, M. Lé.m Delhez, (secrétaire de la Société'belge de Bienfaisance, qui se , [prodigue littéralement. Pilotés par ces mes- i sieurs et M. lit fa, échevin cl Amsterdam, j nous avons vu fonctionnel- les œuvres de | secours et^ visité les installations préparées , pour les réfugiés ; il y a d'abord1 les grandes ] installations collectives, dahs des hangars -du i>orf, inemployés par suite die la crise, et i rapidement aménagés pour recevoir les réfugiés. Bien (pie les i us Inflations' ne fussent > l»as encore tout à l'ait complètes, chacun n'y ; avait ipas moins sa couche el de chaudes , (ouvertures ; des réduits hygiéniques mo- > c!iernes\ cl jusqu'à une polyclinique et un [ pelât hôpital provisoire y fonctionnaient. « Tout, cela était d'autant plus remarquable i qu'il avait fallu agir avec une extrême ra- <■ pidité — et je sais que, depuis notre retour i ici, tout s'est amélioré encore. Les locaux \ sont surveillés par des infirmières, femmes i d'élite' toutes, qui main tiennent l'ordre; et prodiguent leurs soins attentifs à nos réfu-• giés. j K Nous avons visité ensuite des installa- I fions privées, dues à l'initiative dies parti- c entiers. La charité s'y est déployée avec une c ingéniosité et une abondance vraiment ad- j m'ira.bles. Los femmes de la haute société et a (le la bourgeoisie d'Amsterdam s'y dévouent inlassablement. Ainsi, j'ai vu deux villasr toutes neuves mises à la disposition des ré- ' n fugiés par leurs propriétaires, qui, de la ! ci cave au grenier, «ont occupées par des fa-1 p milles de réfugiés — chacune occupait t sa c chambre ou son appa.rliemenit — tandis que ' des chambres de jeux pouir les enfants, et s jusqu'à une « Rooksaal •» avaient:été aménagées. Les dinuK-s veillaient elles-mêmes aiu a bon fonctionnement du servie e. créée par M. Van Dam, un des plus riche: diamantaires d'Amsterdam, dans une, pair tu de ses ateliers. Ceux-ci ont été transToriné! en dortoirs pour hommes et pour femmes trois cents régugiés y ont trouvé asile. (( Partout, au cours de nos visites, nom avons pu constater l'atmosiphère reconfor tauiite que cette réception si sim,ple, si vrai ment charitable, a créé pour nos conupatrio tes, à l'attitude rassurée, satisfaisante c pleine d'es/poir qui, partout, se dégage d< ceux-ci. (( Le but eau des logements où l'on répar lit les réfugiés est tenu par des femmes d< la haute société, qui y siègent du matin ai soir. Un bureau des vêtements existe, d'au tue part, où l'on habille tes réfugiés. Par tout, les femmes hollandaises se consacreli à ces œuvres avec cette cordialité, ce son; façon, cette simplicité flamandes, pleine; d'abandon et de distinction à la fois, et qu faisaient que lorsque nous les félicitions sincèrement émus, elles nous répondaient — Oh ! c'est de tout cœur ; nous ne l'ai sons que notre devoir. « Naturellement, c'est dans une ville com me Amsterdam que se trouvent les installa lions- les plus parfaites ; niais la charge l'a particulièrement lourde pour certaines peti tes communes, principalement pour celle: de la frontière, tels Berg-op-Soom, où no tri compatriote Cootermans a déployé une kir ge générosité ; à Middelburg et à Flessin gue, où le nombre des réfugiés dépassait du beaucoup le chiffre de la population locale Là, naturellement, dans les premiers tem'fpi surtout, la situation des réfugiés fut beau coup plus» pénible. C'est ainsi qu'à Flessim gue, un grand nombre de réfugiés a dù lo ger dans des allèges, dans des condition! hygiéniques et morales peu favorables. l>i même dans des villages, des localités, de h frontière, beaucoup de Belges ont été re cuieililis dans des étables, des granges ; on i logé aussi dans des écoles ; on conçoit aisé ment que, dans les débuts d'une pareilli émigration, on ait été souvent pris au dé pourvu. On a fait rapidement ce que l'or pouvait. Au .surplus, on s'est efforcé d'auie lliorer les conditions et il faut reconnaître qu* la charge assumée-par la. Hollande est. énor me ; peut-être serait-il possible que l'or songeât, pour alléger ce fardeau, à opérei une dérivation des réfuigiés vers l'Anglerfjer re, où même vers la Frânoe, par l'Angle terre. « line grande question reste à résoudre très difficile, très pénible, celle du travail « Il y a beaucoup de chômage pour les Iloll'-aindaôs eux-mêmes et. il n'est pas possible que les ouvriers belges leur fassent lu-concurrence ; l'oisiveté, pour les ouvriers belges, est une chose détestable-qui peut réagir bien vite s;ir le caractère et la moralité des individus. Des initiatives sont, éprises, je. le sais, pour occuper les réfugiés : c'est ainsi que, dans uni récent article sut la situation, publié {par un philanthrope an. glais, j'ai pu lire qu'un, riche propriétaire hollandais s'occupait de créer une petite colonie d'environ G,000 individus, où les hommes seraient employés à des travaux de construction, tandis que tes femmes s'atta-r-lieraient à des travaux de couture, de blan-fllissage et de cuisine. « Et, à propos de cet article, laissez-moi vous dire qu'en revenant de Hollande, et passant i>ar Londres, j'y ai rencontré un groupe de. (philanthropes, d'hommes d'œuvres a.pparlenanl notamment au « British fustitute of social Service » ; et, parmi eux, l'ai eu le plaisir de faire la connaissance de VI. Seeibohm Rowntree, l'auteur du livre fameux, si souvent invoqué chez nous en ces lern.iéres années sur l'état social de la Belgique.<( Ces messieurs nous ont beaucoup interrogés sur les impr ssions reciieilldes par noué en Hollande. A la suite de ces /jSrtIre-liens, ils y ont envoyé des délégués afin IVxaniiiner l'étendue de la situation et voir [uelles mesures il était possible de prendre ifiin de permettre à la philanthropie anglaise d'intervenir. «i L'un des diMégués, «M. Ri.oltard Cross, vient die publier -dans The Nation, numéro lu 21 novembre, un. article des plus docu-neiniii's sur les résiullt.afs de son voyage' ; j'y is que, dlepuis trois semaines, des progrès rès sérieux ont é:,r. faits en Hollande et que es œuvres hollandaises se continuent avec nfiiiiiineinl 'de dévomoment cl de cha.rité. i)ans urne lettre récente, ..M. Delihez me dit lue la recetJte de son comité s'élève, actuel-erneniit, à près de I^OO.OOO florins, mais aus-;i. hélas, que les dépenses ne cessent d'aug-neniter ! » A La Haye, en dehors de la Légation, >lus):eurs compatriotes dévoués s'occupent ieti\ 'vment. des inlérêts belges — notain-nenl, uns collègues \'an Caïu.welaert el Ter-vagne, le sénateur de Bast, beaucoup d'au-res encore ; puis, plusieurs journaux belles ,paraissent en Hollande, auxquels col-nborent des confrères de la presse anver-oise. Le docteur Heger, qui s'est rendu là->as, visiilier le® hôpitaux où sont les blessés elg.-s, est revenu, me disant qu'ils sont ad-iiirablement soignés ». — Et nos internés ? « M. Cooreman a visité le plus grand ca.mp -si a lié à A ni es fort ; d'autres de n 's compa-riotes ont visité méthodiquement lies amps, nolamment M. Rolin-Jacquemyns, ui a fait, à ce sujet, une étude très com-lète e| a indiqué les améliorations qu'il y urait. lieu d'y apporter. « Ce rapport a été communiqué à M. de roqueville, auquel M. Cooreman et moi ous avons remis foui, un (Jossier et des con-luisions précises sur cette question très im-oirtante et qui mérite une sollicitude iparti-.ilière. » — Au, total», les sympathies hollandaises attestent vibrantes ? « Partout, dans le monde hollandais, nous voiis rencontré les sympatihié© les plus mûries pour l.i cause de la Belgique, nous M O — ♦!■!♦— O il AUX VŒUX DE FÊTE DL •• XXe SIÈCLE" « 39 En réponse au télégramme tjit< le XXe Siècle avait envoyé, au nom de sa rédaction et de ses lecteurs, à Sa Malesté le Roi, nous avons reçu la lettre ci-après : i SECRETARIAT DU ROI ET DE LA REINE Ce 24 novembre 1914. Monsieur te Rédacteur, Le télégramme que le « XX Siècle » a envoyé au Roi a été particulièrement agréable à sa Majest •. Le Souverain remercie vivemont votre Rédaction et vos lecteurs de leur sentiment d'attachement si gracieusement exprimé. Recevez, je vous prie, Monsieur le Directeur, l'assurance de ma considération très distinguée. i Le Secrétaire : (s) J. INGENBLEEK à Monsieur le Directeur du « XX' Siècle », au Havre. ' n © # © il - ©©©©ce©©©©©©©©©©©©©© dans sa presque unanimité, est de cœui méros des principaux journaux de cette avec nous. grande cité, le Public Léger et The North American. Une grande partie eh est causa-« I*a Belgique doit une profonde racon- (^rée à nos misères et nos souffrances el naissance au peuple hollandais, avec qui ,>onl.icîit des appels ardents à la chariti nous avons tant de liens de fraternité, poui amSi ica-ine et "la mention de dons impolie merveilleux exemple de solidarité qu i> lanls. On y raconte que, Certain jour, I; nous donne. Notre.pays traversera crise la souscription atteignait 1,600 dollars pai plus effroyable que son histoire ait connue heure. On. y annonce,' d'autre part, l'envo: depuis des siècles. La consolation c es, (je navires chargés de \ iwes et de vête-qu'il a pour soutien le monde civilisé tout monts pour la Belgiejue. Toute cette oeuivrc "^t'ier. ' d,e ravitaillement est dirigée, à Londres, pai « Ainsi, aux Étals-Unis, nous ajouté l'ho-. Ill,\ comité américain que nous avons ét< norable ministre d'Etats lors de notre arri- ^V1'1. ;.1 1 œuvre, et dont le dief, M. Huever. vée, la. campagnepro-gemnanique'battait son depiloie, dans cette organisation très difficile plein. Maints symptômes nous montrent 1111 dévouement au-dessus de tout éloge, 'pie la cause belge a rallié l'immense majo- « Les Etats-Unis maintiennent leur neu ri té de l'opinion, le n'en veux citer qu'un . tralité politique, conclut M. Paul Hymans. exemple : au début, quand- nous passâmes 'nais ils ne pratiquent pas la neutralité di à Philadelphie, le sentiment public était in- cœur, et l'on peut dire qu'ils ont mobilisé lf certain Or, je vien^. de recevoir deux nu-. Charité ». Leurs Methodes de Propagande On nous communique le texte d'une circul ,aire que les Allemands distribuent à Bruxelles, où ils la glissent, dans les boites aux lettres et sous les portes. GUERRE EUROPEENNE 1914 QUELS SONT LES ALLIÉS A QUELS PEUPLES LA BELGIQUE DES BELGES ? FAIT-ELLE LA GUERRE ? I. I.il liussic : Nnt.ion orthodoxe persécu- A l'Autriche-Hongrie : catholiques Ro- tn,D w ' mains et catholiques du rite grec. (Pologne ; Swérie ; Knout.) 1 6 i. Lu France : Nation athée expulsant du Congrès Eucharistique de Vienne. pays les religieux jusque huit jours avant la guerre ; peuple privé de .principes et de A Y Allemagne : Catholiques Roiiiainsy en morate. viron 4-0 pour cent'de la population. •i. I.Angleterre : flcrétiques sectaires ; •ji:'i séentant les Irlindais catholiques jus- Respect de la discipline, de l'ordre et de N:l:lin'n dc' -vonto et de chercheurs ; ,!gne ■ ). Dravidiens : Race nègre adorant Bon- d estime à tous égards. dha. 0. Sauvages de V As sa m : Peuple idolâtre. Soldats donnant dans les églises d'Anvers T. Japonais : Adorateurs de Sinto et de l'exemple de la dévotion et de la piété, Boudha. ipouvant servir de modèle à l'armée belge. «. I urcos : Ptraflleurs sauvages de l'Afri- flllf- c,, . , _ ., v .. N.-B. - Les Turcs A la ho m élans ne se 'in.' MaZ : Sultanat lïahométan.' ^ e""'lrc les Russcs- leurs voisiil-s II. Serbie : Nid d'anarchie, de trouble et immédiats ; et ne fournissent aucune aide de révolution. directe à l'armée Allemande. COMPAREZ ET JUGEZ Pauvre Belgique qui attendait l'aide el Passiisitance ! Comment a-t-on pu abuser de telle manière ele votre bon sens, et vous sacrifier sans pitié h de tels alliés ? Que voiJà bien un pur produit de la « Ku l'ture germanique », dont on ne connaît que trop l'habileté et la sincérité ! La rubrique : « Allemagne » gagnerait ce pendant à être complétée. On y lirait : Foi arclti punique ; K ultur Kampf ; Destruction de cathédrales, d'églises et de monastères ; sac de couvents, parodies sacrilèges et sadiques ; profanation des Saintes Espèces ; Massacre de religieux, de prêtres, de femmes, de vieilLlards, d'enfants ; Alliance avec les Kurdes sanguinaires et levée en masse de nègres anthropophages dans l'Est Africain, etc., etc. Décidément, ces gens, dont la sottise est sans égale, mesurent les Bruxellois à leur aune. L'Italiesecourf les Belges Borne, 2t novembre. — Le bureau du co mité national italien de secours aux victimes de la guerre en Belgique s'est réuni sous i-t \ présidence de M. Luzzatti, ancien président ( du conseil. Assistaient à la réunion, le duc Caetani. j sénateur, le prince di Scalea et M. Barziiai. > députés, etc. \ Le duc Caetani, de retour de Lonelres, i donné lecture de son rapport, sur les b: soins des populations de Belgique et su; rorgaiiioation des secours. Le comité a décidé, d'accord avec le comi- r lé national de secours et d'alimentation -l'e la Belgique et avec la commission « For re- q lief in Belgium » de Londres, de recueillir ji des fonds pour l'achat de denrées qui se v ront ensuite envoyées en Belgique par l'in- I p La Sainte-Elisiibelli Le Président de la Chambre avait adressé t s. M. la Reine le télégramme suivant : « Je prie votre Majesté ele daigner agréer, i l'occasion ' de sa fêle patronale, les vœux esij)ectueux ele la Nation pour son bonheur it celui du 'Roi et de la Famille Royale. '< Tous nous sommes dans l'admiration ►onr l'héroïsme avec lequel votre Majesté uii.t à côté du Roi, les opérations ele notre aillante armée. « Au nom de vos fidèles sujets, « Le Président, de là. Chambre, « F. SchoLïaert.» En réponse à ces vœux, M. Scholtacrt a l'eu hier le télégramme que voici : « Très touchée des vœux et des sentiments ue vous m'exprimez au nom de la. Nation, 1 vous envoie ainsi qu'à coux dont vous ous faites le si aimable interprète, mes lus viifs remerciements. ■n — tt —- — m m ■——wwl. ■ Dernier communiqué officiel Ls caime prsislfi. - Nos têtes io pit w l'Yssr maintenues COMMUNIQUÉ FRANÇAIS DANS L'AISNE, NI EN CHAMPAGNE ; toutefois, Reims fut bombardée assez vio-Paris, le 27 novembre, 15 h. 20. lemment pendant la visite des journalistes ^ . . • . «« , . des pays neutres. Dans la journée du 26, la canonnade en- ,ternie s'est partout ralentie. DANS L'ARGONNE, quelques attaques d'infanterie aboutirent à la perte et à la Deux attaques d'infanterie contre les tC- reprise dë quelques tranchées, les effectifs tes-de-ponts que nous avons jetées sur la engagés n'atteignirent jamais un bataillon rive droite de l'Yser. AU SUD DE DIX- et, le terrain pel'du puis regagné ne dé- MUDE, furent facilement repoussées. passa pas 25 mètres. Aucune action sur le reste du front, EN SUR LES HAUTS DE MEUSE ET DANS BELGIOUE ET JUSQU'A L'OISE. NI LES VOSGES, rien à signaler. s®®®® mmm allimaiii Sur la Warta — i Une division entière faite prisonnière La poursuite continue I Petrograd, 26 novembre. Tous les journaux constatent que la nouvelle offen-cive des Allemands contre la Vïstule et la Warta, avec cinq corps d'armée, s'est ter minée par une véritable catastrophe. Les Allemands, éloignés de 120 verstei de la base des opérations pour nous fou droyer, au nord et au sud, ont été forcés par des manœuvres habiles des comman dants russes, de changer de direction et le choc qu'ils méditaient se borna à une sim pie attaque du front qui échoua piteusement.D'autre part, on annonce en dernièrt heure un mouvement enveloppant des Al lemanils contre notre aile gauche, dans Ie région de VieSun. Il a été révélé à temps au commandement russe, qui déjoua cettî manœuvre. Le onzième corps allemand z été terriblement éprouvé ; une division en tière a été capturée. Petroigrad, 26 novembre. La batailk de Lodz continue; l'avantage reste acquis aux Russes. Les Allemands s'efforcent de faciliter le retraite de ceux de leurs corps qui ont ^é nétré dans la direction de Brezin. Ils reçu lent maintenant dans des conditions trè5 défavorables. Sur le front autrichien, l'action russe continue avec succès. Dans le combat du 25 novembre, les Russes ont capturé huii mille hommes, dont deux régiments avec leurs commandants et leurs officiers. LES TRAINS VONT A LODZ RECUEILLIR LES PRISONNIERS ALLEMANDS Petroorad, 26 novembre. — A la suite dr communicfué, les journaux du soir annoncent que quarante-huit trains ont été envoyés à Lodz pour amener dans l'intérieui de la Russie les très nombreux prisonniers faits par les Russes dans la débâcle allemande. entre la Vistule et la Wartha, qui devient un fait accompli. Près * Loviez, raconte-ton, les Russes virent s'approcher un-régiment dont les hommes étaient coiffés de hauts bonnets d'astrakan, particuliers aux cosaques. Les officiers russes, à l'aide de leurs longues vues, remarquèrent que ces soldats d'apparence, russe étaient armés de fusils allemands ; on laissa ces Allemands déguisés venir à bonne portée et. on les anéantit jusqu'au dernier par le feu des mitrailleuses.LA VICTOIRE RUSSE SERAIT COMPLETE Londres, 26 novembre. — Tous les télégrammes reçus de Russie représentent la victoire de Lodz comme complète. M. Hamilton Fyfe, correspondant du « Daily Mail », à Petrograd, télégraphie qu'il vient de recevoir sur les opérations les nouvelles les plus glorieuses. L'îtetion, près de Lodz, s'est transformée en une grande victoire pour la stratégie russe. Une elivision allemande s'est déjà rendue et une autre division est dans une situation tellement désespérée uue l'on s'attend à la voir se rendre immédiatement. Si cela se produit, 50.000 Allemands seront mis hors de combat,. « La première indication que j'aie reçue au sujet de ces événements, ajoute le correspondant, me fut apportée par le message d'un homme d'affaires, disant que la ligne de Varsovie était occupée par trente-six trains spéciaux vides. J'apprends maintenant. ne ces trains sont envoyés pour emmener les prisonniers. Quand la nouvelle sera, rendue publique, il y aura de grandes réjouissances «à Petrograd. » On télégraphie au « Moming Post, » : » Les bulletins officiels sur la situation en Pologne sont très réservés et évitent le mot de « victoire ». Mais on peut les considérer comme donnant un minimum de vérité.» Un corps d'armée allemand a été fait prisonnier avec la totalité de ses muni-| fions. » De son côté le « Dailv Telegraph » reçoit de Petrograd l'intéressant télégramme suivant : « Les Russes ont remporté une grande victoire en Pologne. Les détails officiels manquent. Les Allemands sont en retraite sur la ligne entière. Une panique s'est emparée d'une partie de leurs troupes, qui ont. abandonné ici e grandes' (quantités de « howitzers », de pièces de campagne, ele munitions et de vivres. » Selon une seconde version, deux corps d'armée allemands seraient détruits. » L'armée du ^général von Hindenburg est en pleine retraite et les Russes la poursuivent avec acharnement. LE KAISER ATTERRÉ De Cou en bague, au « Daily Mail » : l.e Kaiser a assisté, la semaine dernière, de la hauteur d'Obernlagen, à la défaite de ses troupes oar les Russes. T p,«s Allpmnnrlc, qa ooi-nionf î-nlivAc ^r» Le Kaiser aurait pris précipitamment congé du commandant en chef de son armée, en lui demandant, d'une voix altérée, de saluer en son nom les troupes. LES ALLEMANDS S'EFFORCENT D'ECHAPPER A L'ENVELOPPEMENT Petrograd, 25 novembre. — Le combat de Lodz dure toujours. Les grosses masses allemandes qui ont fait irruption, le 20 novembre, dans la région de Strykow, Brzeziny, Koluszki, Rzgow et Tuszin, pressées de tous côtés par nos troupes, tentent maintenant ele suprêmes efforts pour se frayer un chemin vers le nord. Dans la région au sud de Koluszki, des ' unités allemandes dispersées vont ù l'aven-| ture. Nous avons fait des prisonniers et nous nous sommes emparés de pièces d'ar-; tillcrie lourde et de campagne. Ou considère que la bataille de Loviez, le 24 novembre, à tourné à notre avantage. Dans le combat engagé de Czenstochow à Craeovie, nos troupes acquièrent une supériorité manifeste. Au delù des cols eles Karpathes, nos troupes enveloppent des forces autrichiennes considérables dans la région de Mazo-La-borez : sur ce point, nous avons pris lin général, 10 officiers,-plus de 3.500 hommes, trois trains ele chemins de fer et des mitrailleuses.Non loin d'un débouché dans la plaine de Hongrie, nous avons occupé la ville de Komonna. [Strykow, Brzeziny, KolUski, Rzgow, Tuszin sont toutes villes situées dans la région de Lodz, les deux premières au nord, les autres à l'est el au sud-est. Les forces allemandes qui s'étaient avancées jusque-là battent en retraite dans la direction du nord, sans doule de Leczyca e.t de Kutno.j LA DEFAITE EST <« COLOSSALE » Rome, 26 novembre. — Le « Giornale d'Italia » apprend de Vienne que î'armée allemande se retire de Pologne. Les communications entre Allemands et Autrichiens ;onl rompues. Les armées russes marchent sur Breslau, Posen, Thorn. La défaite austro-allemande est colossale. » LES RUSSES FRANCHISSENT LES KARPATI1ES Rome, 26 novembre. — Une dépêche de Vienne annonce officiellement que des détachements russes ont passé les Karpathes, occupant les régions d'Ung et Zemplin. Zempiin est à 120 kilomètres au sud des Karpathes, à 70 kilomètres de Homanna, dont la prise a été annoncée hier. De la, les Russes menacent la ligne de Budapest à la Galicie ; ils ne sont plus qu'à 125 kilomètres de la grande ville de De-breezin.Hommage posthume LORDS ROBF.RTS ET L\ BELGIQUE Le dernier message de l'illustre Lord berts, destiné au « Iving Albert's Book », qui paraîtra prochainement, sous les auspt • As du (« Daily Telegraph », au profil du foinis J.elge, est particulièrement touchant et flatteur pour la Belgique. En voici la traduction textuelle : « Mon admiration pour la noble part prise par la Belgique, dans cette guerre d'agression, de fausseté et d'injustice, de mépris déshonorant de la foi jurée, est absolument sans bornes. Je sens très profondément qu : la Grande-Bretagne doil >> la Belgique une incommensurable dette de gratitude, qu'il lui sera difficile de jamais repayer complètement, Inspirés par de noble exemple de leur roi, les Belges arrêtèrent le premier choc des Germains, cl nous donnèrent ele la sorte le temps requis pour parer le juste châtiment que méritait notre préparation insuffisante à ia guerre pour la défense de nos propres intérêts. La Belgique a montré aux i l andes nations élu monde comment un peuple brave et uni, osant tout, et prêt à fout endurer pour la cause sacrée de la liberté, peut résisier avec succès, et ce pendant long-temps, à des (forces écrasantes, et contribuer puissamment au bon succès final. « Dans la terrible lutte qui sévit actuellement les Belges méritent certes la palme pour avoir osé, et cela de leur propre gré, opposer le premier rempart aux hordes de l'envahisseur. Leur résistance a été glorieuse, et. la valeur du temps et des avantages gagnés de ce chef est inestimable. Aucune reconnaissance pour leur splendide exemple ne peut être trop libérale, aucune admiration-trop large, aucune compensation trop généreuse, pour les pertes et les misées qu'ils ont.volontairement endurées. « Ils se sont battus héroïquement, pour un principe sacré, contre des forces supérieures effrayantes. Ils ont souffert à la limite de l'endurance humaine. « Dieu fasse qu'ils puissent bientôt jouir d'un avenir prospère et brillant, et d'une pia-

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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