Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

1837 0
20 november 1917
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s.n. 1917, 20 November. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 08 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/xk84j0cd2t/
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QUATRIEME ANNEE. — N° 2023 ■r ~ • "3 AiTiv%i"arv) A, PARIS 3, Place des Deux-Écus Téléphone s Central 33-0< 1(? PUBLICITÉ S'adresser à l'Adminîstratio du Journal Les petites annonces sont êgalem reçues à la Société Européenne Publicité, 10, rue de la Vit taire, Pa qui en a le monopole pour Paris. LEXXESIÈCLE QUOTIDIEN BELGE Directeur : Fernand NEURAÏ LE HAVRE 28ter, Rue de la Bourse, 28u Téléphone i 64 Belge i ABONNEMENTS France...... 2 fr. 50 par mois — 7 fr. 50 par trimesti Angleterre .. 2 sh. 6 d. par mois — .. 7 sh. 6 d. par trim. Autres pays. 3 fr. par mois Q f» ntr frîmAcfrJ» LA GUERRE VUE DE LONDRES UN CHEF L'opinion britannique et le discours de Lloyd George La Chambre des Com de M. Asquith sur le rc L'article suivant, que adresse de Londres le 1 dre exactement la ■porté Je ne m'attendais pas à devoir ver parler du discours prononcé lundi p; Lloyd George à Paris,. Le « XX0 Siècle était mieux à même que moi d'en rend compte, d'apprécier le relief extra-ordinal de cette revue de la guerre, de. soulign l'impérieuse vigueur des conclusions au nuieites aboutissait le premier ministre i Urande-Bietagnj. Il se fait pourtant que le retentiaseme de ce discours a été au moins aussi pi fénd en Angleterre qu'en France. Il : grand bruit dès mardi, jour de sa public tion. Le bruit devint tumulte, le soir m me, à la Chambre des Communes, pour £ teindre son maximum à la séance de me credi soir. L'agitation est provisoireme calmée, mais lundi prochain le Parleme s'occupera de nouveau de la question, — les adversaires de Lloyd George n'ont p encore renoncé à le renverser pour ave osé proférer l'appel le plus poignant, ytlus puissant, le plus prophétique, qui se sorti des lèvres d'un homme d'Etat depr trois ans. . Qu'/on Je veuille ou non, l'importance -cet appel est capitale. Il marque, il de marquer une période nouvelle dans guerre. Les. c'n.s, les protestations qui se so donné coure depuis trois jours monti raient à eux seuls, ti c'était nécessaire-,q; l'opérateur a mis le doigt sur la plai Coûte que coûte, j! faut, maintenant q l'onéraiion s'accomplisse —. ou bien le y tïr-m •'liniij « I * * Lohaenateur .lointain doit se demand les raisons de la fièvre provoquée en Angl téri'e par les déclarations- de Lloyd Georg Peut-on en imaginer de plus naturelle de mieux dictées par les événements a ciens et les tristes-ses récentes ? La force d Empires centraux, c'est d'avoir un _ chf (jue les Alliés aient un chef, eux aussi ! I Chef pour diriger « toutes » les opération un chef pour répartir tous les effectifs. I chef unique; sur terre. Un chef unique s mer. Traduisons. Mettons les points sur ies Je répète ce qu'un .Anglais familial1! avec nofc e langue me disait hier : « Enco une fois, le mérite de Lloyd George, c't d'avoir attaché la grelot, d avoir dit to haut oe qu'heureusement beaucoup de ge pensent. Nous n'en sortirons pas tant q nous n'aurons pas .Toffre ou Petain à tête des ar'mées alliées, et Beatty à tête de la. flotte. » Oui, très heureusement, beaucoup gens pensent cela. Mais, à côté, il y a ce qui se refusent à reconnaître les avantag d'une méthode nouvelle, parce qu elle ce damnerait l'ancienne, la leur. Il y a si tout la, masse, beaucoup plus grande, ceux qui ne réfléchissent pas, qui ne se cent nus qu'on pourrait et qu'on devr. changer quelque chose aux procédés : tueîs. Ce, sont ceux-là cru'il faut éveill C'est à ceux-là que s'adresse le coup clairon venu de Paris. Soyez assurés qu'en parlant à Pa Lloyd George savait très bien ce qu'il f sait. Ses auditeurs, il n'avait besoin nul effort pour les convaincre. Il avait, pi de lui les représentants de la France i cbirée, de 1 Italie trébuchant sous le j midabie coup de massue», de tous les pet pays aujourd'hui écrasés sous la botte t< tonne et qui seraient libérés depuis Ioj temps s'il y avait eu, pour chasser Boites, seulement cela : un Chef. ^ étaient avec. Lloyd George, d'avance. Kt voix montait vers le large, gonflée de ti tes les voix des pays alliés. Il n'en fallait pas moins ici. On le v par l'accueil fait à ce discours. Même presse qui fut depuis trois ans, le fer soutien du tribun gallois, n accueille i ees paroles sans réserves. Quant à la presse adverse, elle est u: rime : toutes les rancunes accumulées puis des mois se donnent carrière. Ceux . sonf responsables de la guerre longue et la victoire retardée — pour avoir vu victoire facile et la guerre courte — d remit le « la ». Ils essayent d'exploiter anciennes inimitiés. Ils soulignent ce se dale : un civil a osé parler de questn militaires ! Et ils ne rêvent que de cr — à leur profit — une hostilité entre militaires et les « péfcins ». Ce groupeJà est très remuant, mais ] nombreux, et la transparence d.e ses me , les l'empêche de devenir dangereux. D: la fusion de toutes les forces nationa c'est au contraire l'Empire britannique a,montré le chemin à tous les alliés, fais d'Eric Geddes un général, puis le prerr Lord de l'Amirauté, parce que ses quai ]e désignaient pour ces fonctions; mett à la tête de l'armée canadienne — pour mérites, encore une fois — le général C rie qui, un an avant la guerre, s'occuj de l'achat et de la vente des propriétés f cières dans lie Nouveau-Monde ! C'est dans de pareils actes que s'expri le solide bon sens anglais. C'est lui qui nira par triompher. * * Le grétot est a ttaché. L'idée est en ir che, il faut qu'elle aboutisse. J'écrivais même il y a quelques mois que Lloyd G #A _ • i !.. J r"ûei Tvllic 1 munes a entendu lundi soir Vinterpellatio cent discours de M. Lloyd George à Pari, notre excellent collaborateur Gutt noh a novembre, aidera nos lecteurs à comprei ; des débats de Westminster : is que jamais. Mais on pourrait dire aus, i,r qu'il est le grand éveilleur. » Jamais il n'aura aidé à lancer dans 1 re public, à matérialiser, une pensée plus î re conde que cette unité de direction pou er laquelle on semblait avoir pris pour d x- vise : « Parlons-en toujours, n'y pensor le jamais. » Je sais bien qu'à la séance d'hier, il s'e: nt expliqué. Il a,lu l'accord consacrant l'exi û- tenoe du Conseil suprême. Il a montré ! ■it caractère consultatif et technique do < a- Conseil, insisté sur le fait que chaque g ê- néral en chef garderait la conduite de SE ii- opérations. Tant pis ! si c'est vrai. Car ce n'est pe ut ce que nous attendions. v nt Mais tout le monde se rend bien camp et que ce n'est là qu'un conunencernent, ■ » que nous DEVONS en venir à ceci, qui J*" fait depuis trois ans la force de nos enn le mis : UN chef. Lloyd George le sait mieux que personn 1S Mais il est aussi habile que tort. 11 sava tout ce qu'il allait heurter : le partieul i® risnie, les égoïsmes, les apathies, les ra: 'lt cunes. C'est ce qui explique la métlioc ld adoptée : le discours de Paris, le coup ; tonnerre initial, les adoucissements subs 11 ' cjuents. Mais l'impression voulue est ni* duite. '' Qu'on ne s'imagine, pas qu'il a pan •p gagnée. Les semaines qui \ iomient sero lourdes, d'imprévu. Je. ne peuse pas, pou •■'''> Œî ." ' Lait je c )is que pour la pi mière fois depuis trois ans nous aurioi 3I. vraiment des raisons de désespérer, e- Qu'on ne voie pas dans ces mots une a :e. miration fétichiste pour cet homme d'Eté -s, Il ne, paraît pas discutable que, de tout n. les figures marquantes de l'Entente, c'e as cpH0 qui se dessine avec le plus de relis sf. Mais un homme se remplace. Ce qui c !n grave, c'est qu'il tomberait préciseront S' ; ; sa politique d'énergie interalliée; c'est q In cette politique tomberait avec lui, et qu'a; ai seule peut nous sauver, puisqu'elle tient < trois mots : « Tout pour vaincre. » sé «V rc rst Peut-être jugerez-vous que je viens • ut m'occuroer die la politique intérieure d'i ns pays allié. ue J'avoue que depuis trois ans je ne ss la plus où finit la politique d'un allié et ; la commence la nôtre. Je le sais maintena moins que jamais. de Nous devons être tous unis vers un b ax commun, pour une action commune, p as des moyens communs. Nous devons n'êt n- qu'un pays, qu'une armée, réunissant ] ir- critiques comme l'admiration. de Je me souviens d'un homme politique i m- toire me disant un jour, à propos d'un lit mes articles : « N'entrez jamais dans lc- domaine intérieur. C'est essentiel. Laiss jr. chacun des alliés faire ses affaires comi de il l'entend... » Par malheur, ce ne sont pas ses affaii t'is uniquement : ce sont aussi les nôtres, ai- Abandonnons uno fois pour toutes ( de formules du temps de paix. Haussons-no •es aux nécessités présentes, il en est temps, le- Avec la politique des yeux fermés et >r- système des politesses interalliées, nous its sommes arrivés nulle part, — et les I su- ches .sont arrivés devant Venise. GUTT les Us ».. .. . ■ , - LA VICTOIRE QU'IL FAUT oit 1 tl me Londres, 19 novembre >as Un déjeuner a été offert ce matin à VenizeJos par le Comité parlementaire la- te rallié à la Chambre des Communes, de- Lord Bryce, président, répondant pii toast du président Venizelos, a déclari de la « La victoire finale n'est pas douteiu m- la supériorité écrasante des Alliés, les r lcs sources dont ils. disposent et la justice leur cause, en sont une garantie suffisan r,-,r Quand je parle 'de victoire, je pense à les victoire complète qui dissipera à jam les rêves allemands de domination m< >eF- diale. » ibi- m s 3 Des navires insubmersibles mt ier New-York, 18 novembre scs Le correspondant ^ de l'Associated Pr à Washington annonce que le bureau la navigation a approuve la construct on .aux Etats-Unis, par le gouvernement fr çais, de vingt navires insubmersibles mp 4.000 tonnes, faisant ainsi exception à }■_ loi défendant la construction mariti étrangère. Les experts français disent que lors épreuves, ces navires résistèrent aux 1 lar- pilles. Quatre torpilles ont été lanc ici contre la quille et le seul effet de ces 1 x>r- pilles a été de détruire la cargaison là rr-r%\ Taq rtCliMTV; fin t. Ain li<AlT. LES IDÉES QUI MARCHENT le rccoiFs auxK csi^éiencesT poir!epver,e3Jlipp On a vu que M. Clemenceau a fait entrei deux techniciens nouveaux dans le cabine où il avait pris soin de conserver MM. Lou cheur et Claveille. Le sous-directe-ui de la Banque de France, M. Sergent, a éti nommé sous-secrétaire d'Etat aux finance1 et un gros minotier, M. Vilgrain, a éti n chargé du ravitaillement. Et 1 on n'a pas trouvé cela si ridicule... 'ç Mais quel scandale lorsque, il y a bien tôt trois ans, le XX' Siècle se permit de sug l~ gérer pour le gouvernement de la Belgiqui un recrutement de cet ordre. M. Pierre Veber a salué daas le Neiv York Herald la nomination de MM. Sergen et Vilgrain de quelques réflexions qu'oi -e nous permettra d'épingler : Concluons : la Matière Ministrable s'appau r vrit de plus en plus, dans le Parlement, j 5- contre-cœur, les Présidents, du Conseil son s obligés d'embaucher du monde au dehors. Il viendra un moment où le Ministre de ♦ Finances sera le directeur de la Banque d France où le Ministre de l'Intérieur se-r, 3" Sherlock Holmes, ou le Ministre de la Justac ie sera le précédent Bâtonnier, où le Ministr -e des Affaires étrangères sera l'un des Clam 3- bon etc., etc. S Ce jour-là, les Chambres auront .reconn .définitivement leur impuissance à gouverne! il ne leur restera plus que « le pouvoir d'em pêcher de gouverner ». spécialistes rt gneront selon le principe, « 'Chacun son me tier ! » Et alors, les vaches seront bien gai ït dées. a M. Charles Maurras remarque a ce pre e- pas dans l'Action française qu' « en Belgi que, pays de vifs progrès » on s'était pré e occupé avant la guerre d'aider le Parle it ment les lumières de conseils tectoniques v <( Nous croyions bien que l'avenir eurc ?" péen est là, écrit notre éminent confrère Ie A lais au dur soleil des batailles, tout flet . rit et mûrit très vite, on s'en apercevra d e" plus en plus. » ci- Ce ne sont pas les .lecteurs du XXe Siccl ie qui songeront à s'en- étonner... , —VIAA/W- — ■ 1 1 ■ ■ AVANT LA RENCONTRE t C'est aujonrd'hoi que le cabinet st (ilémenceau fera ses débuts i au Parlement ir De ,10tre chroniqueur parlementaire : ie — i le De qii,oi tantôt sera-t-il fait ? Assisterez m no-uiS q. une grande bataille ou à un simpl échange courtois d'idées ? Il me semble bie erue les inquiétudes se dissipent peu à pei que les mécontentements s'apaisent. ie « Les couloirs sont meilleurs pour M Cli m Hienceau » constate M. Alexandre Varenr qui attribue cette détente à une campagr .js habile menée par les meilleurs amis du m >u r.istère. « Ils nous assurent des dispositior nt particulièrement conciliantes du présider du Conseil, écrit-il. Il parait que le pol u} miste impénitent qui dominait en M. Cl» menceau ne l'a pas suivi à la rue SainM> r. minique : on l'aurait enfermé rue TaiÉboi p® dans un placai'd. Et nous nous trouverioi mardi en présence d'un Clemenceau toi neuf, transformé par la guerre et par l?" pouvoir, résolu à faire à l'union sacrée pas difficile des sacrifices : celui de so cû humeur. » 13Z ne Ceux-ci affirment que l'énergie du prés dent du Conseil sera exempte de brutalit •es qu'il usera de la force avec modération qu'il saura se discnpliner lui-même en ir es posant la discipline aux autres, us Quelles sont les dispositions des soci listes ? « Assez diverses », répond 3 3e Alexandre Varenne. Les uns parlent < në combattre le cabinet ; d'autres inclinent io- le laisser agfir. Le député socialiste du Pu de-Dôme croit que M. Clemenceau ne sei pas houspillé de parti-pris par les déput d'extrème-gauche. — Quant aux radicaux-socialistes, leu dispositions paraissent meilleures encor Le journal qui, le premier, dénonço lè péi clemenciste, et qui passe pour inspiré p: M. Caillaux, loue « la finesse et la ferme de M. Pams, l'expérience de M. Piohon, méthode de M. Jeanneney, avec la çomp M. tenoe inamovible de MM. Loucheur et Cl in- veille ». Il blâme M. Marcel Sembat d'êt s ipressé de partir en guerre et conclut qi au le passé de M. Clemenceau autorise auta ; • de craintes que d'espérances. Entre gens si raisonnables et si com e ; liants, comment ne pas s'entendre es. Comme le dit fort, bien M. Alexandre V . renne, « l'heure n'est plus ou n'est pas e rl£ oore aux luttes de parti. La guerre co te- tinue ». la A VIREY. • I 'VWWV——~* ais " Plus de ciment anglai pour la Hêïïande IL ETAIT REVENDU AUX ALLEMANE POUR LES TRAVAUX DU FRONT 6ES dé Londres, 19 novembre, ion a ia chambre des Communes, lord I 3J1" bert Cecil a déclaré qu'il a décidé de pi de hiber l'exportation du ciment en Hollan la jusqu'à l'arrivée de nouveaux renseigi me ments. En réponse à une autre epiestion, il < des qu'il a eu soua les yeux une déclarati ,or- d'après laquelle le ciment importé en H ées lande a été employé par les Alleman ;or- pour leurs fortifications et que le gouv où nement britannique a immédiatement p; h.ihft toute exportation. LES TROUBLES DE ZURICH Emeutes pacifistes et défaitistes Les informations qui nous parviennen au sujet des troubles de Zurich s accor ' dent à représenter la situation comme ex trêmement grave. Les journaux suisses in : sistent sur le caractère nettement révolu ! tionnaira de l'émeute et les différents gou ! vernements cantonnaux ont _ envoyé ai 5 Conseil fédéral des dépêches réclamant de. mesures énergiques et une enquête rigou mise en \i-ie de mettre en lumière les eau ' ss du mouvement et d'établir les respon sabilités. , , , ! De l'avis unanime de la presse lielve tique ces troubles ont été fomentés par de ' éléments socialistes. L'émeute a comme no - par une manifestation tumultueuse. L 1 lendemain les événements prii*ent si grav tournure qu'il fallut recourir aux mitrail leuses. On compte des morts et les com t bats continuent. L'autorité militaire vien de suspendre le journal socialiste J 3 « Volksreoht »• 3 Zurich est par le nombre d habitants » i 200,000—Sa première ville suisseiC'est le cen s ire do l'industrie métallurgique de la Con 8 fédération, et le canton de Zurich a toi: " jours été considéré comme la forteresse d' , socialisme internationaliste helvétique. Be bel y eut sa villa et en fit son séjour d . prédilection ; il .se livrait là à une ardent i- propagande. Rien d'étonnant d'ailleurs, car le pari socialiste suisse a toujours été et reste ai demment germanophile. Tous les meneur " epie l'on voit aujourd'hui à l'œuvre ont et " un jour ou l'autre, au service de l'Ail* ' magne, au cours de la présente guerre " C'est d'abord Grimm dont on n'a pas oc • blié la mission, scandaleuse à Pétrograel< C'est aussi Greulich, le doyen du part; !" qui, on s'en souvient, alla offrir à Bologn plusieurs millions aux socialistes neutre p listes italiens. Malgré ces tares, les ele< teurs socialistes viennent de renvoyé Grimin et Greulich au Parlement fédéra e Les réfugiés russes, révolutionnaires me ximalistes résident ele préférence à Zuricr Ce sont les socialistes de ce canton qui n( • godèrent avec Berlin le libre passage , ffî. 'j'S 1' V1 : o i ri agi i e de ^.1Lé^ 't crade après la révolution de mars. La Balabanoff qui représente actuell. ment encore le Soviet maximaliste à Stocl holim n'a-t-elle pas juré sur le cercueil d Bebel une fidélité éternelle aux principe de la social-démocratie allemande ? On semble donc en droit de voir dar cette émeute socialiste antimilitariste < pacifiste la même main qui sema avec 1 succès cjue l'on sait, la semence du défa tisme en Italie et en Russie. s- Qu'on se souvienne encore qu'au congre e de Wurzbourg le socialistes allemands^ oi n avoué avoir dépensé cette année 325,0( i, marks pcmr cette propagande à l'étraj °^.'intérêt, de l'Allemagne n'est d'ailleua - pas difficile a discerner. La « Zùrcht f- post » qui écrivait, il y a deux jours, qu'u e des belligérants pourrait avoir intérêt " violer la neutralité helvétique, ajoutait s « Un prétexte d'ordre politique serait vi I trouvé si un intérêt stratégique impériet ■ l'exigeait ». Ce belligérant ne peut être q>i ■ l'Allemagne : elle a montré en Belgique i " qu'elle est capable de faire. *t L'Allemagne peut avoir un autre int LS rêt. Lo monde entier souffre des restri tions qu'imposent la guerre. Une agitatie -e pacifiste provoquée par ces soiuffranci le peut s'étendre et débord.er les frontière II La démoralisation générale pourrait coi duire à une paix qui ne serait que la pa • allemande. Le> gou.vernement suisse 1 î' compris et il veille. Mais l'Entente el l{ aussi doit veiller, PËRCY. T. w. — L UNE CENTAINE D'ARRESTATIONS ONT ETE OPEREES HIER Zurich, 18 novembre. — Il résulte < . nouveaux renseignements que trois seul . ment des victimes des émeutes ont succor i bé jusqu'à présent : un agent de poli. 3 et deux manifestants. Une femme et deux jeunes gens de 13 . 19 ans sont en traitement à l'hôpital ca . tonal et on a constaté que plus de vin personnes ont été blessées par des cou] - de feu. ? Un bataillon d'infanterie est arrivé dai 3 la matinée à Zurich. 3 Dimanche soir, une csntaine d'arrest 3 tions furent opérées, dont celle d'un d • puté Socialiste au Grand Conseil. Toute assemblée en plein air est séï t rement interdite. 3 LA SITUATION RESTE GRAVE Zurich, 18 novembre. — Il résulte de no - velles directes que les mitrailleuses so - effectivement entrées en action dans l x rues de Zurich, mais qu'elles ont tiré i- liane. Le nombre des morts est de si e dont deux gendarmes et quatre ouvrier; 8 il y a une centaine de blessés■ Il parait avoir de l'exagération dans les nouveïï ,i qui parlent du sac de la Nouvelle Gazel •- de Zurich. 9 Cependant la situation reste grave. L é socialistes ont convoqué une grande asseï > biée de protestation pour demain et l'i craint, à cette occasion, de nouveaux tre - blés. De plus, cet après-midi doit avt 1 lieu l'enterrement de l'agitateur Mai i Schœppi, dont les ouvriers paraissent vo e loir faire une grande manifestation soci f liste. (Journal de Genève.) V UN MOUVEMENT PRÉMÉDITÉ Zurich, 18 novembre. — Ce matin, a cun journal n'a paru à Zurich. Comr on le disait hier, nous sommes en pi à sence d'un mouvement révolutionnaire p a médité et méthodiquement organisé. I r propagande pasiilçue n'en est que le pi texte. Hier soir, selon la consigne donnée p : Itchner et par d'autres meneurs, un gra e nombre d'émeutiers, parmi lesquels bet ? coup d'étrangers ou de naturalisés de fr che date étaient arrivés armés de rev s vers et décidés à s'en servir. L'affaire ^ commencé tard dans la soirée, les ancie » quartiers de Zurich étaient absolume calmes et présentaient leur aspect norm mais toute la nuit le quartier ouvr ss d'Aussersihl a été en révolution. Un des agents a eu la cervelle brûlée f 10 derrière à bout portant. Une quinzaine 1_ blessés, tant émeutiers qu'agents, ont ■ transportés à 1 hôpital, plusieurs sont fa 's grièvement Messes. 'r Ce matin, les rues aux abords d'Helve n ptetz sont barrées par les cordons de tn à pe. On appose, en ce moment, dans : rues des placards rouges convoquant ■c présidents et les délégués de l'Union < x vrière en assemblée pour lundi soir à 16 Maison du peuple. (Journal de Genève, :e L'ATTITUDE DES CHEMINOTS é- c- Berne, 19 novembre. — Le journal <n Volksrecht a été suspendu par ordre ;s l'autorité militaire. Les cheminots se si s. réunis pour examiner une proposition t i- dant à déclarer la grève générale, mai! [x est peu probable que cette proposition s a agréée. le Le général Wille est sur les lieux. L eu, hier matin, des entretiens avec le g vernement et la municipalité. I APRÈS LA PRISE 0E JAFFi à •a LES DEVELOPPEMENTS £ DE LA CAMPAGNE D'ASI ET LE SORT DE JERUSALEM rs La prise do Jaffa marquera une étap ^ importante de la libération des _ Lieu: Saints. L'antique Jappé n'a pas été defei J-. d.u par les'Turcs ; ceux-ci se replient sur 1 i? ligne, préparée a.u nord de Jaffa, doi ? parlait un récent communiqué britanniqu „ Il n'est pas improbable qu'ils songent "" une contre-attaque énergique. La ville vaut des sacrifices importan ^ i pour qu'on la reprenne. C'.est une base n: vale de premier ordre qui tombe aux mail . de nos Alliés au moment où la ligne de b; ; ô taille, s'éloignait de plus en plus des ce: ' très de ravitaillement d'Egypte et de Gaz. n compliquait singulièrement la question d< „ transports. Bien entendu, il faudra rop rer les dégâts que de toute évidence 1. Turcs auront causé au port avant c l'abandonner. Cette besogne accompli l'occupation de Jaffa ouvrira la voie ai ' développements les plus étendus de : S campagne d'Asie. Cette occupation, au surplus, fixe le so de Jérusalem- Jaffa se trouve sur un p rallèle qui ,pasee à 40 kilomètres au noi de la Ville Sainte, dont 65 kilomètres se lement la séparent. Et déjà la moitié de voie ferrée qui relie les deux villes e occupée par les Alliés. Au sud les contingents d-ij corps expec tionnaire! Britanniques, Indiens, Arabe Français Italiens, Australiens et Néo-£ lo- landais ne sont qu'à'une quarantaine < '0- kilomètres de Jérusalem. de Quels que soient les projets Turcs dai ie- cette région, le général Allenby n'a pas e sans considérer l'hypothèse d'une réactif lit ennemie. Nous pouvons donc attendre av on confiance la suite des événements. ds LA VIE MILITAIRE rO" se trouve aujourd'hui en deuxtame nass. t AU FRONT SRITANNIQU (Officiel brit.) Après-midi ^ Activité des deux artilleries cette n dans la zànc de bataille. Des troupes éc c .mises et du Warwvckshbre ont exécuté a succès, la nuit dernière, un coup de nu vers Monchy-le-Preux et à Greenland-I ^ au nord de Rœux. d {Voir le oommuiiiquê de la nuit en D mib-r& ^ AU FRONT FRANÇAIS J* 14 heurei »s Sur la rive droite de la Meuse, la li i- d'artillerie s'est poursuivie activement >s r~.ov.rs de la nuit notamment sur le front le bois Le Chaume. e, Un coup de main ennemi sur un de 1 nx ouvrages au nord-est de la côte S44 a resté sans succès. Une autre tentative sur nos petits pos rt au nord-est de Malancourt (rive gauche a- la Meuse) a également échoué sous ■< •d feux. J 23 heure; la En Champagne, au cours d'une inc sion dans les lignes allemandes au S ■ Ouest de la butte du Mesnil, nous ai* fait des prisonniers ?' Sur la rive droite de la Meuse, n i * avons exécuté, ce matin, une opération détail dans la région du bois Le C-hau, Nous avons réalisé une avance sensible .. infligé des pertes à l'ennemi. La lutte d ' tillerie se maintient vive dans tout le t £ '««*• ■ ■ . „ — Les fabrications de l'aviation milit en France seront rattachées au Ministère l'Armement et placées sous le contrôle di du ministre de l'Armement et du S. S. E raéranaiiiiaew- r LESÈGltElEUmiÉ ESP.J5SIE Plis fl'antres jQarnanx bir ckhï Un M! LA SITUATION A PETROCRADE. — UN MANIFESTE DES OUVRIERS le e- Petrograde, 18 novembre. — La « Gazette n- des Ouvriers » publie, en première page, :e en énormes caractères, un manifeste demandant la mise en liberté de tous lea et prisonniers politiques, la restauration da n- la liberté de la presse, l'inviolabilité des gt personnes et des biens, la mise à la dis-ds position de la municipalité de forces armées suffisantes pour maintenir l'ordre et is empêcher les actes de pillage et de violence.a. Les stocks lie vivres et de fourrage s'é-/ puisent rapidement en raison de la suppression du service des chemins de fer et i. de la désorganisation générale. Les fonctionnaires du ministère des finances ont refusé de remettre les fonds d« la Trésorerie aux maximalistes ; le directeur et le sous-directeur de la Banque d'E-u- tat ont été arrêtés, maïs ensuite remis en nt liberté. es. LA PREMIERE CRISE DU / GOUVERNEMENT MAXIMALISTE La scission qui s'est produite au sein du '■> gouvernement maximaliste a été provoquée par les mesures proposées contr® la presse. te Le comité exécutif a, en effet, voté, après une longue discussion, une motion d'Ava. es nessof tendant à la suppression des jour-naux bourgeois. Lénine a annoncé que 10 )n gouvernement allait prendre un décret re-u* latif au monopole des annonces qui n« »ir pourront être publiées que dans les orga-lz" nés des Soviets. u- cest à la suite de cette décision qu'ont a- donné leur démission les ministres du commerce et de l'industrie, de l'intérieur, de l'agriculture, du ravitaillement, du travail, des voies et communications, ainsi que cinq commissaires désignés pour dit» férentes affaires. - En outre, les leaders Kamenef, Zinovief, . Milioutine et Noghyn ont décidé de quitter. re' le même comité exécutif. ■a ré- LA FAMINÊ A MOSCOU Petrograde, 18 novembre; — M. Scripof, r"'; directeur de la banque d'Etat, ayant re, fusé de délivrer quinze millions, a été ar-âî rêté. nt" A la suite des désordres dont Moscou fu< "a" le théâtre, la semaine dernière, une crise nt de ravitaillement a éclaté dans cette ville. Depuis quatre jours, le pain manque. La cherté des vivres est extraordinaire. ier DES TROUPES ARRIVENT A CATOH1M* ELLES VIEiNNENT DU FRONT <ar de Petrograde, 18 novembre. — On signalé 5té de Gatchlna, qui est à une vingtaine de es yerstes de Petrograd, l'arrivée de troupes venant du front. Bien qu'on croie qu'elles sont neutres, des forces maximalistes on! >u" été envoyées à leuj* rencontre. les les GRAVES DESORDRES DANS LE TUR->u- KESTAN. — CINQ GENTS TUÉS la 1 Petrograde,18 novembre.— On mande de Taschkent (Turkestan) que des désordre® ont éclaté, au cours desquels il y a eu etna ronfe tupe «t ris nomhreiu; blessés. le fa VMM. —» ^ TRIBUNE LIBRE l U tESTlOni FUUD flans l'armée B i: ot: SE TE uliuiie La lettre ci-dessous a été adressée au directeur du XX0 Siècle, à la suite de l article uit intitulé : « Entretien sur la question os- mande ». Elle est signée d'un officier supe-?ec rieur de qrande valeur. Flamand de cul-lin ture française, ainsi qu'il le dit lui-même* till il croit — et avec combien de raison — qu w faut résoudre la question flamande à laT* mée du point do vue militairo avant tout* OiT- J'ai lu avec intérêt votre entretien suas la question flamande- Le point, de vue essentiel,c'est pur et Sun- 1 pie indépendamment de toute autre consi-. t dération- . , . " Tout officier, tout sous-officier « doit » connaître la langue du soklat. C'est un axiome militaire, qui a sa justification du ,, seu.i point de vue militaire. Le moral d une [f, armée est tout ; or il est basé sur la con- 2 fiance — et la confiance ne peut existe* quand il n'y a pas mutuelle compréhen- l°A S1 Comment un officier, un grade peut-il donner un ordre ou recevoir un renseignement s'il ne connaît pas La langue du soldat ? En ce qui concerne le flamand, le fait Ws s'agirave de ce que, dans l'armée bedge^ par suite des circonstances que vous avez ' indiqué il y a 80 à 82 p. cent de flamands ur- (jont 5Q p. c. environ ne connaissent que ud- ie flamand. 3ns p^n que « du seul point de vue militaire '' —* il est nécessaire et indispensanie ius que ie cadre officier et sous-officier con-de naisse suffisamment le flamand pour com-ne pr6ndre le soldat et lui parler. et ^ L'officier qui doit punir le soldat doit ar pouvoir l'interroger et le comprendre ai> ;cc* trement que par interprête. Sinon la confiance disparaît ; on risque de punir à tort et à travers ; on doit se fier1 à des déclarations de subordonnés. nïe La confiance partie, la discipline fuit, ij? le moral tombe ; la troupe a bien encore de une discipline extérieure, aussi longtemps qu'il ne se woduit pas de cuise. Celà tient

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