Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 30 Mei. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 08 juli 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/k06ww78117/
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23e ANNEE. — Série nouvelle. — N®567 Le numéro : 10 Centimes (5 CENTIMES AU FRONT) Mardi 50 Mai 1916 RÉDACTION & ADMINISTRATION î£tn ru» ie la Bcnrse — LE HAYRE Téléphone : Le Havre ir 14,05 Directeur : FSEKANB KSÏÏEÂ? Tcvtea ies communications concerna/i la rédaction doivent être adresseee a8u',riie de la Bourse,Le Havre. LOMDON OFFICE: 21 , Psnton Street LE XXe SIÈCLE Quotidien t>eloe paraissant au Havre ABONNEMENTS I Franco 2 fr. 50 par mois. » 7 fp. 50 par trimestrt Angleterre.... 2 oh. 3 d. par ciario. » .... 7 «h, tfd. par trimeetp Au très pays.. 9n, ï&ar ûfcîfl » .9 rr. » par trJmestrs PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration lurnât au Havre ou à Londren Annonces 4* page: Ofr. 40 la ligna Patitosamionc®34* paga: 0f>.30lallgn® Les petites annonces sont également reçues à La Société Européens de Publicité, io, rue delà Victoire, Paris, qui en a ie monopole pour l'aris. liomre les iMomistei c PLUS DE CONFÉRENCES DE LA HAYE, écrit un pacifiste anglais converti. !)0«— La « Daily Chronicle » du 24 courant jDlie un article où i on repousse une 1 pour toutes l'idée mise en avant, parall par quelques pacilistes de Gramdc-Bre gne, de réunir après la guerre une nouvi conférence de la paix, ou l'on abolirait pi de bon la guerre. L'auteur, Sir Harry Jo ston, avoue humblement qu'il a cru jadi ces utopies : même son nom parait enc au bas de certains manifestés paciiist Mais à la lumière des événements actt ses illusions se sont évanouies : K L'œuvre de M. Carnegie, écrit-il, a r le coup de grâce quand les Etats-Unis e' Hollande n'ont protesté ni l'un ni l'ai auprès de l'Allemagne contre la violai de la Belgique. Dès ce moment il fut pat que les deux premiers congrès de La H; avaient été une pure perte de temps, i comédie, un rideau derrière lequel les I pires Centraux om soigneusement prép l'assaut des libertés de l'Europe. » ,0n voit que la conversion est complète, combien fortement motivée ! Aux yeux, auteurs du projet de la troisième Coi rence de la paix, les puissances devr s'engager à accepter Je tribunal de Haye : qui les y forcera ? demande Harry Johnston. On punira, disent ces rêveurs, les c tempteurs éventuels de la future loi in nationale par le boycottage économique par l'action d'une police internationale vale et militaire. Qui est-ce, on ? n notre auteur. Quant à l'idée d'une police temationale, elle le fait tout simpleir éclater de rire. Qui fera cette police ? Les Elats-Un La Grande-Bretagne n'en voudra jarnf et puis il y a aux Etats-Unis onze milli de germano-américains et cinq à six : lions d'austro-hongrois-américaiûs : ils raient tôt fait dé s'assurer le commai ment des « forces de police », et Dieu alors ce qu'ils en feraient. Mais qui fer; police? Il y a là Siiède — on a vu à l'œu en Perse les gendarmes suédois ! — la 1 lande — on se rappelle l'aventure de la { darmerie hollandaise en Albanie ; — Suisse : ignore-l-on que les troi- cifiquièi des. Suisses parlent I jUlcmanfl ? Allons n'y a personne pour faire la police... Voila les impossibilités où l'on se heu Avant mtaie que . ne se réunisse la co rence proposée", on se rend compte de ce qu'il y a d'irréalisable dans le rêve p fiste. Et puis, il y a les brillants résul des premiers essais : « Aucune conférence de La Haye servi à faire échapper la Belgique au le plus scandaleux qui soit jamais tombi partage à un peuple. Aucune conférence la paix n'a sauvé e « Lusitania » ou 1' « pam » ou le «Falaba », ou les nombrei femmes et enfants massacrés par les pelins, pas plus ou'elle n'a préservé les bitants de fa Grande-Bretagne et de lande d'impôts à venir qui nour longtei priveront nos existences d'occasions f; rahles et de raisonnables plaisirs. Auc Conférence de La Haye n'a arré'é la coi aux armements, pas plus qu'elle n'y n sira à l'avenir ». Il y a un fait oui illustre admirablen cet échec des deux premières conférer de La Haye : c'est l'attitude de la Hollai S'il y a au monde une nation à qui inc bàit le devoir de tout tenter pour faire pecter les décisions de oes deux cong c'est la Hollande, dont l'hospitalité les a abrités. Or, qu'a fait la Hollande ? « La Hollande, dès que la guerre éclaté, s'est trouvée dans une très diflï position quand son gouvernement se re compte que pendant les mois à venir forces alliées de la Grande-Bretagne et la France seraient impuissantes à arr l'avanoe des armées allemandes. A ce ment-là, l'Allemagne avait, des raisons r souhaiter qu'une invasion de la Holla lui fût épargnée. C'est une question troj licate de discuter aujourd'hui si la 1 iande aurait été à la fois plus avisée et ] généreuse en intervenant en faveur di Belgique au risqua d'une invasion ; mande qu'après tout elle eût peut-être de taille à repousser, et qui eût été su inévitablement d'un coup des plus seri pour l'Allemagne; car le ralliement do Hollande aux puissances occidentales, l moment-là où à n'importe quel moment térieur de la guerre, aurait été un facl décisif contre l'Allemagne. » En tout cas, la Hollande était enti hient maîtresse de sa destinée, et elle c sit le parti prudent d'une stricte neutra Mais cette politique de nrudence a été ( même le désaveu de toute la théorie cte Haye. Ca été comme si la Hollande di au monde • (( -Te vous ai permis de v réunir à La Haye et de discuter tout qu'il a pu vous plaire, mais vos décisi et vos résolutions m'intéressent très ] et à aucun degré je ne me considère con liée par elles. » Telles sont les principales raisons p lesquelles Sir Hàrry Johnston n a plus dans les conférences de la paix. Il ne espère pas qu'après cette guerre on pu assurer aux générations i venir un per reoos • il est fermement Convaincu, au < traire, qu'il dépend de nous qu'il en ainsi Mais ce n'est pas en faisant signi ceux qui ont hier renié leur parole des i ventions sur le tapis vert de La Haye Ce n'est pas non plus en se nnnt aux tions qui se tiennent prudemment éloigr du conflit. Voici la solution que le bon s et la claire vue des réalités dictent a pacifiste converti : it A l'avenir nous ne pouvons pas a foi aux nations qui sont restées non' dans la mêlée actuelle, et moins encore ennemis nue nous aurons combattus. N pouvons rnus fier à nos alliés, grand: petits, parce qu'ils se rendent compte, e nous ' que nous sommes complètement terdépendanls sur le vieux continent. I n,.. .. '„n>! dejsoiit : divisé* nous d< .. nons une proie aux ambitions de l'Eure k Centrale. Pendant les cent années qui vt J venir le Vfeux Monde ne peut rester da la paix, dans le bonheur et dans une libe raisonnable que par la continuation de 1' , liance qui existe aujourd'hui. « Mais cette alliance... ne confiera plus bien-être de ses sujets à un Congrès teni La Haye, ou à Copenhague, ou à Ben ou à Madrid, à moins que l'un ou l'au Pj1' des pays dont ces villes sont les capita °'s ne se joigne aux alliés « vi et armis. » ■ aJ Puissent les arguments qui ont conve ,|je Sir Harry Johnston éclairer les généré jul. illusionnistes qui voudraient garder ui ln_ foi aveugle dans la valeur de méthoc 3 dont la guerre actuelle consacre la failli Dre • £ Un plloripourlss jeuass Bslgi x pi ne feraient pas kur devo tre ——»o« ion f|e Un arrêté-loi les menace -m- de châtiments sévèrei are Les ministres de la Guerre, de la Justi de l'Intérieur et des Affaires étrangè: Et viennent d'adresser au Roi un rapport a des si conçu : rîé- « Sire, Il est réconfortant de constater que gjr Belges visés par les arrêtés-lois des mars et 6 novembre 1915 ont répondu à on- aPPeis av0c un grand enthousiasme. Ce ^e,,_ qui n'avaient pas déjà devancé cet apj ou ont été heureux et fiers d'être admis à pr na_ dre place dans les rangs de la gloriei ille année que commande Votre Majesté. in. Quelques-uns de ces jeunes gens cep ent dant n'ont pas encore compris leurs voir s. is ? Leur attitude contraste péniblement a is ; 1-e patriotisme manifesté par l'immense i ons jorité des miliciens . ïiil- Des mesures s'imposent. ' au- Il paraît utile qu'un avertissement ide- lennel soit donné à ces égarés. Bien j sait auront le triste courage d'v rester sour i REFUSER OBSTINEMENT A LA I îî® TRIE MENACEE ET SOUFFRANTE ,enI SECOURS D'UN BRAS VIGOURE ' la CONSTITUE UNE FAUTE D'UNE EXTI nés ME GRAVITE. • SI CERTAINS OSENT LA COMMETTI rte UN CHATIMENT SEVERE DEVRA LE nfé- ÊTRE INFLIGE. Les condamnations prononcées con tats eux sea'ont rigoureusement exécutées, £ immédiatement, soit au moment où, hostilités .terminées, les coupables voudr n'a regagner le territoire national. 5ort Ce sont ces raisons qui nous détermine , en à soumettre à la signature de Vc ; de Majesté l1 arr été-loi ci-joint. ,tePs L'ARRÊTÉ-LOI ^ep- A la suite de ce rapport, le Roi a si{ ha- un arrêté-loi disant : t'Ir- Article 1". Les miliciens des continue nps appeiés pendant la guerre, ont, en t ivo- temps, l'obligation de se mettre à la dis une sition des bureaux de recrutement et trse agents diplomatique^ et consulaires -us- Gouvernement belge, afin qu'il soit sta sur leur cas par les commissions de rec tement. ient Art. 2. Ceux d'entre eux qui, malgré ces' avertissement individuel, donné soit à e mêanes soit à leurs père et mère, soi om" 1 un de ceux-ci, s'obstinent à se soustra à leurs obligations militaires, seront lai] gnalés au Gouvernement par les agents plomatiaues et consulaires belges. Art. 3. Les noms et prénoms de ces : euj liclens et, dans la mesure du possible, cjie autres renseignements les concernant ( idit te naissance, profession, domicile, jet. sidence etc.) seront inscrits par Notre : de uist.re de l'Intérieur ^sur uin registre s îter " Registre des Récalcitrants ». mo- Celui-ci sera tenu à jour par suppressii onr et additions. ncle Les énonciations y figurent seront dé- buées au « Moniteur » et affichées au si .fol- du Gouvernement, dans les locaux des >lus reaux et de>s commissions de recrutem . ]a ainsi que dans las chancelleries des lé ,])(,- tions ou consulats . été Art., h. Les miliciens visés par les a. ivie °les 2 et 3, qui, dans le délai d'un mois eux dater de la publication de leur nom vi « Moniteur », ne se seront pas mis à la i , ce Position des bureaux et commissions de ul- cru tement ou des agents diplomatiques ,eur consulaires belges, seront réputés dé< teurs et paisibles des peines prévues pai Te- Co,-le iénal militaire, i<ins préjudice de 1' hoi- plica.tion des sanctions et pénalités étab' lit.é. rifl.r les lois sur la milice à l'égard des Ole- fractaires et d«s défaillants. La Art. 5. L'infraction visée par Partiel sait rt.il présent nrrêté-Ioi est iugée par la il oas diction militaire. " ce Art. 6 Toutes les décisions déîiniti ons des niridiétions milita-ms 0u des comn jeu, s,ons de recrutement d'où il résultera ou ime mdividu a été inscrit à tort sur le « Re< e,fIes. Récalcitrants- „. seront eomrmi a Ministre de l'Intérieur opr |ni-ci ordonnera rrue l'intéressé soit r-foi rostre. Mention e. W(> toite au « ?es n tn.nr » et par voie d'affiches !Sdo «âl- V U Tfeent ar"Sti force rte £ ^ Pl,bliCati°n ^ " MC T°à r"e " Monltenr belge » a publié les tex ;on- 3" on ,vient de lire dans son numéro .et mai. na- Z * —-— ë s La limiie d'âsre ens . ^ c - pour les sous- isutenaii ?o!r . Un arrêté royal vient de décréter nue ,res limite d âge pour le passage des soùs-li aux tenants.dans les cadres actifs fixée à 35 i ous par l'arrêté-loi du 1er mars 1016, est poi ; et à 40 ans, âge maximum fixé en temps voc paix, pour l'admission dans le corps in- transports ou dans ies cadres des offici ïms payeurs, d'administration, comptables >ve- matériel et secrétaires d'état-maior. ■^i———a—■— A VERDU5M ns • ié »0tt t AU TRErmn ■ a »0((> S SUR LA STROUS¥l rti # ^ex Lundi 29 mai [es De mieux en mieux, le plan ennemi te. révèle : conjurer toute offensive' des Al] en les attaquant et en les « fixant » : Al quse à Veautun, attaque au Tien Un, attew . à frontière bulgaro-greèque. A Verdun, comme lors de toutes les F cédentes baisdlles en guerre de siège, ' phénomène d/e l'inanité sti^atégjique des p Il violents efforts se produit. Comme \ forte marée,l'assaillant déferle contre les é et la digue qui protègent la ligne advei Les épis — lavant-ligne — sont rom] assez aisément, mais la digue résiste ; vague parait se retirer, puis revient bat j la marée est pius ou moins furieuse ; : effort est plus ou moins prolongé ; pi ce, finalement la mer devient étale. La dign «es résisté. Lors de la marée d'équintoxe fr in_ çaise de l'automne 1915, la digue allema] a résisté en Champagne ; à la marée d'e< noxe allemande du printemps 1916, la di; française de Verdun résiste, les Qu'en faut-il conclure ? C'est que les i 1er thodes di'a'ttaque employées jusqu'ici 1 3es failli et failliront sans doute encore, >ux moins que l'un dés deux adversaires ne ■ teH, irrémédiablement affaibli. Dès lors, il f attendre ou employer d'autres métho< 1S6 La méthode nouvelle consisterait à attaq sur un front beaucoup plus vaste. Jusqi ân- l'attaque a toujours été menée sur un fr ^e. inférieur à 30 ou 40 kilomètres et, — j Tiomène constant, — elle s'est peu à /ec resserrée et réduite à un ou deux » goulo ia_ de quelques kilomètres. Une trouée f dans ces conditions n'offrirait pas une t d'opérations suffisante ; la voie d'eau se so- cément aveuglée ; la blessure se cic€ serait d'elle-même, à la manière de . u hernie » de Saint-Mihiël. T1 faut de — si l'on veut avoir quelque chance 'A- réussir, — attaquer non plus sur un secl LE de modes de 40 kilomètres, mais sur un . [j'X tenir trois ou quatre fois plus vaste. cette manière, la supériorité du non pou.rra produire tout son fruit et la troi — si tro'-ve il y a, — ouvrira aax en Œ. prises ull'érienreis un champ d1>pérati [JR suffisant. M^ais pour tenteir une aussi gre affaire, il faut avoir uin nnmbre formijjfe Je canons lou.rds. Les Allemands ontf tre cenftré devant Verdun plus de 2 0O0 lxiuic ;oit ^ feu des plus gros calibres. Triplez, ç les d'ruplez, quintuplez ce chiffre, ot vous >nt r^z la mesure de l'indispensable V< croyons-nous, comment doit être appré nt P^ir le moment la question de la -a gra t,re offensive ». Mais n'oublions pas que guerre est la guerre et que ceV.o-ci a. jotir» été et sera toujours féconde en \ prises. A cet égard, l'a dépense oonsidén rné d'hommes faite par les Allemands de*. ^;erdain est un facteur dont il faut h rornjote. Suivant une note française < , cieuse, il résulte des interrogatoires des soimiers faits au couirs des derniers c Ç " bats, que l'action offensive exécutée par -\es Français le 22 mai a prévenu des pro d'attaque des Allemands et les a ame t/ue à engager prématurément une partie ru" leurs diisponMités. S'il en est bien ai on peut croire qu'un jour viendra où le un de fer tendrn de la mer du Nord à la fi ux- tière suisse aura les mailles si larges e - à ténues, qu'un effort simultané le rompr ire « si * * Au Trentin, les Italiens, qui ont et temps d'amener d'es hommes et du car paraissent avoir conjuré l'effort ennemi ^ Jours deux ailes : à gauche, dans la va ^es de Lagiarina ; à droite, dans la vallée Sutfana. Au centre, qui est assurérnen re.~ secteur le plus inquiétant, le dernier c muniqué de Rome dit qu'une forte press P®" continue à s'exercer, mais il nen do point les résultats. Cette zone d'Asiagc )ns au plateau des Sept-Gommunes, — dion la plaine italienne, et c'est en quelque s» pn- à ses pieds que sont bâtis Bassano et îge rence. Le versant sud de la. falaise eî bu- 60 kilomètres de Venise. C'est ce qui ent croire que les Italiens, qui ont leurs l;g ?a- •paincd.'pales su.r le plateau, où ils possèr aussii des ouvrages de fortification per rti- nents, y opposeront une défense achan , à * .au * * |f. Les brusques événements de Macédf ~ sont-ils le prélude d'une offensive bu]f r contre Salonique? Il est permis de le crc mais il est permis aussi de penser que ,, " Bulgares veulent, avant tout, par cette p fensive, se garantir efficacement coi . J une attaque partant de Salonique où l'a 10,c vée de toute l'armée serbe accroît singi re" rement le« facultés d'opéi-ations du géni r Sarraii. 3 Les troupes bulgares s'emparent sy 1X1 " matiquement de toute la ligne de la Sti ma, que l'armée grecque occupait jusqu Cette ligne de la^Strouma est à envi ,vp" 80 kilomètres au rrord-est de Salonique. St.rou-mas qui, comme le Vardar, desc du ma»ss$ (macédonien, se jette dans mer Egée près d'Orphano, c'est-à-dV'rc -e l'est de la presqu'île dé la Chaicidik 'v»5 tenue1 tout entière par les Alliés. Les I gares se sont saisis, d'abord, des f< arecs situés au nord de Demirh-issar et étaient tout proches de leur frontière, n' forts de Rutpel couvrent l'étroit défilé où la Strouma coule, profondément enc tes sée, avant d'atteind?re la plaine macf du nienne et de s'y étaler en une lar-^e bou Plus au sud les Bulgares marchent —, Sérès, s'ils n'y sont déjà entrés. Sérès c vre un autre point die passage impori de la Strouma, au nord du lac Tahir fp Enfin, on signale la présence des Bul^r dans la région de Xanthi, oVst-jVdire d> la direction du port grec de Kavate, si la à une cinquantaine de kilomètres à l'est eu- l'embouchure de la Strouma. L'armée 1 ms gare est donc en marche, en trois directi téc nirincipalesi - suir-un front de plus de. c de' kilomètres. Les Grecs et l'armée du gén< les Sa.rra.il les lnisseront-ils s'emparer s ers coup férir de la ligne de la Strouma ? C clj là la secret de demain. Paul CROKAFR1 NOTES DU FRONT UmiMHSLSSMS BOMBARDEMENTS NOCTURNES A DE DUNKERQUE " UN AVION BELGE ABAT DANS LA NU UN APPAREIL ENNEMI PLUSIEURS TAUBES DETRUITS se DANS NOS LIGNES iés ta- Les communiqués du grand quartier pie néral français font à peu près journe ment,mention de bombardements exècu ré- Par les escadrilles d avia tion. Les com: le niqués belges parlent bien rarement d tus ploits de ce genre. Cependant nos aviate lne exécutent peut-être, toutes proportions g pig dées, des expédition® de bomburdemt se. tant die nuit que de jour, plus fréquen j'u's que leurs alliés. S'il fallait chaque fois n la tre au communiqué belge : « Nos avions re- bombardé, dans la journée et la nuit d'il iOI^ les positions ennemies », cette form ]js reviendrait avec une telle fréquence qu i , à rivaliserait bientôt avec une autre qu oi an. retirée après fortune faite : « Nous av. Lfje dispersé des travailleurs ». Malgré PU,, exploits quotidiens, nos aviateurs n'épr »ue ven' 1lœ 'r^s Pei! Pertes' 'Is s ' adroits et aussi favorisés par la chai ng. C'est ainsi que jamais un seul de nos a1 Jni 'eurs n'a été blessé au cours d'attarriss A de nuit, tant ils ont l'habitude de voler d _0jj l'obscurité. ' , Un seul bombardement, exécuté au p les j°ur Par un9 imposante flottille anglo-fr;ir uep beige, se termina tragiquement. Un de • avions était parti le dernier au lever ' jour, alors que, depuis une heure et de , , déjà, les appareils alliés déversaient le S,,, projectiles sur les baraquements enner rf L'observateur, le lieutenant Rigaux, env J?* soigneusement ses bombes au but d sif Soudain le sergent Rondeau, qui dirig as.^ pareil, pilote ayant à maintes reprises ™'.' preuve du plus grand sang-froid et d "Y" décision surprenante, aperçut un Fok la à deiux cents mètres, piquaint droit vers e 'ne, u'u[1 geg.ie ;i prévint son observateur saisit immédiatement sa mitrailleuse. ®ur quelques secondes, ces appareils s'éla ;ec- croisés et le monoplan allemand plus f-,'le à manœuvrer avait lait demi tour et s'i , 'e placé dans le sillage <Je l'appareil belge. l6®' g.uix fit pivoter sa mitrailleuse et face à tp"_ i.'.f.ote, entama le combat. A 'cinquante oir,s 1res l'une de l'autre les deux mitraiilei '®se cachaient leurs balles. Soudain ftiy lble làt-ha son arme et tomba la tête en arr ®n- la bou>.'he ouverte sur le bord du ca}>ot. h®s môme temps le pilote du .Fokker qui a ;ua- à ce moment notre appareil complèteri à sa merci, probablement touché aiussi, qua et descendit pour atterrir. Rondeau couvrant tout son sang-froid et malgré ndfi avarié du moteur fit demi-Jour et repr la chemin des lignes belges. Son observa; ton- frappé en plein cœur, était mort. Ses j sur- étalant vitreux, 1e sang tyulait en abom l-b'e ce, inondant le capot. Le corps glissai! ant siège et les jambes s'enlrecroisanl avec >n''r ies du pilote venaient gêner la manœu rffl- Durant tout le trajet du retour, les slv pri- nels ennemis s'acharnèrent autour de 3im- appareil qui perdait sa hauteur et n'a1 'fs çait plus très vite. Des éclats transpe jets rent les toiles des ailes. Enfin Nieuport nés parut et Rondeau put bientôt atterrir à de ximité d'une ambulance pour y déposer rnsi compagnon d'armes. Rigaux tué à l'enr filet en plein combat d'une balle au cœur, 'on- ainsi être accompagné par ses compagr t sd d'armes et ses nombreux amis à sa dem i. demeure, dans ce sol belge qu'il ava bien contribué à défendre. ! le * Lon, * * sur Cette mort glorieuse n'a fa.it qu'ex( 1,^e l'émulation de nos aviateurs. Mois l'enr ne se montre guère et franchit raremien t ^ ligne de tranchées. j*m* Il voulut cependant ces jours-ci fra] ;ion un gros coup et aussi essayer de terror 11116 pendant un oertain temps les populat be^gies et françaises en arrière du front. luJe 20 et 21 mai, profitant de la lune, une v ^T.. tainie d'avions allemands s'en vinrent fc barder les localités en arrière du front a { . que Bergues et Dunkerque. Vendredi so 20 h. 1/2, dns avions von^nif d * mer volaient déjà cette dernière ville et taient des bombes, i u. .. i. dan n*- nuit du 19 au 20, une escadrille ennemie lée. vint par-dessus la ville. Les nombreux jecteurs croisaient leur feux par-de; Dunkerque, à la recherche des appar arf. Quand deux ou trois faisceaux lumineu: ■' croisaient au môme endroit ils formaien j ' bizarres figures géométriques blanches n'apipara.issalient qu'une ou deux secon lire *** ■«i- La nuit même où les Allemands ex> lié- taient leurs raids nocturnes, les ayi -ral belges et français exécutaient d'immédij représailles. A Ghistelles, un de nos avi sté arrivait au champ à peu près en rrx •ou- temps qu'un appareil ennemi. On lui 'ici. sait des signaux d'atterrissage. Il y réx ron dit ect bombairdanl les groupes d Allema La massés autour de l'avion qui venait de < end cendre, puis en lanouint trois bombes la l'appareil. Peu après le champ de G ; à. telles était encore visé et plusieurs Y fue, gars ou baraquements, ainsi q.ue le fit or ïul- Wfy une reconnaissance en plein j«c xrts étaient touchés. r.es autres aérodroi qui étaient légalement atteints. La nuit ; Ces vi«i cin<|uanl.e-qu«at;€; avions alliés : par allaient lâcher deux cent ciqnuante bom Euis- sur ies cantonnementennemis, rdb- * oie * * sur L'un des avions ayant participé au 1 ou- de vendredi à • samedi, touché proba ant ! nient par le feu. des batteries de la c ios. s'abattit à peu près en face de La Pann< res environ un kilomètre en mer. Il fut a ins mnnt repêché. Un autre avion, qui fait tué partie de l'escadrille qui s'en fut bombar de Dunkerque samedi vers 20 h. 1/2 du s jiul- fut abattu >ru cours d'un combat de nuit >ns un avion belge monté par le capitaine ; ent. quet et le lieutenant Robin. Tal- Jacquet n'en était d ai 11 euro pas à ans coup d'essai. Au cours d'un combat li^ 'est vers Roulers, à un avion ennemi, il a1 réussi à abattre son adversaire, p 5 Comme J accrue t et Robin se trouvai au champ d'aviation, ils remarquèrent, ver 20 h. 15, des ponts lumineux qui apparaû saient dans le ciel du côté de Dunkerqui S Nul doute, c'étaient des avions qui atte quaient la ville. Aussitôt 'In prirent l'nir < se placèrent sur le chemin que devaiei surivre pour rentrer les appareils ennemi! L'ennemi venant de l'ouest, ils avaient ur chance de pouvoir l'apercevoir sur le fon plus ou moins rougeô-tre provoqué par ' soleil couchant, tandis qu'eux-mêmes, ei "T tiènement confondus dans la teinte violet' de L'horizon à l'orient, demeuraient à pe près invisibles. Leurs prévisions étaiei justifiées, car, à 20 h. 22, ils découvrais un avion ennemi, mais h trop grande di tance, puis un second appareil, à tro gé- cenis mètres. Robin lui envoie quelqu* lie- baâles. Un troisième et uin quatrième f tus montrent. Au moment d'attaquer ce de iu- nier, le pilote désigne à son mitrailleur x. ex- cinquième avion, très près, à vingt mètm îrs à peine, et qui se détache nettement sur ur-- bande rougeàure de l'horizon. Cinqi ou s' nt, balles lui sont envoyées. L'observateur eî tes nemi sort le bras du capot et lance ur et- fusée lumineuse blanche qui passe près < Dnt l'appareil belge, puis l'avion all^mar er, plonge sous l'attareil de Jacquet en le fr ule lant. Les nôtres ont le temps de distim^u» îlle un petit feu iose tout juste derrière l'obse î o valeur, puis ils se précipitent sur les trac ms de l'ennemi qui est immédiatement rejoir ces \ bout portant, Robin décharge tourte : ou- mitrailleuse sur les deux Allemands. C'e ont alors la chute brusque, étourdissante, ve •ce. la mer. Le petit feu rose disparaît, sembl àa- hle h une étoile filante. L'avion belge si jge sa proie, mais la mer engloutit celle-ci ms se referme aussitôt sur elle. Les vigies long de la mer entendent la mitraillade etit *ont témoins de la chute vertigineuse, jco- - Repharco ta rnMrailleuré... Un fokkei nos crie soudain le pilote. du Derrière uot.ie avion, une rnitraiTleu nie crépitait : c'était l'avion de chasse alternai urs qui accomipagnait l'escadrille et qui, pi lis. venu par la fusée blanche. • attaquait not >ya avion. Mais la vitesse acquise à la descer ii'é. en suivan-t l'appareil abattu était telle qu' sait un clin d'œil Jacquet avait repris plus fait cent mètres de hauteur et que le fokk une l'avait perdu de vue ker Robin et T acquêt purent rentrer tieurc «ûx. sement au champ d'aviation, vainquei: qui du premier combat de nuit livré à un a^f E-ii reil allemand. ient ^ cil<* * * ''g'1 Lundi, un autre appareil «nric:'.i:, qui préparait à bombarder I)unt • lue, fut s''.n en chasse par un avion fran.a.s piloté j: le sergent de Rocheiort, avant comme n lf<!S (railleur le «npitnine Pemu. Se voya ?-lx poursuivi, le Bcche laissa tomi.or ses d>. ■]'?i bombes non amorcées et vouCji décrire '•.n grfind arc de cercle pour rentrer par Poj •a" ringhe, mais il fut rejoint à proximité ,on.' Cassel. Le pilote allemand fui touché d u P1 balle à la tête et l'appareil tomba coi™ re" une masse, d une hauteur de plus de 2 { ,frje mètres. A. MATAGNE. LES FAITS DU JOUh L- »t -)>o« Lt '• Un (ait nouveau, et dont on ne saurefit e encore préciser la portée, vient de se pro- d dxiire sur le théâtre oriental de la guerre. e Les Bulgares ont pénétré sur le sol hellé- i- nù[U(\ ont occupé plusieurs forts et peut-être e la ville de Sérès : il ne s'agit donc pas d'un u simple raid, mais d'une entreprise nette- it ment calculée et accomplie avec la compli- it cité des Allemands. >- Le gouvernement grec, qui avait donnf is aux faibles contingents qui occupaient la ^ Macédoine orientale Vordre de se retirer, a ej protesté auprès des gouvernements inté- r- ressés. n >s wwvwwvvu a x On possède le texte complet de la dernière note des Etals-Unis à la Grande-Bretagne >e et à la France au sujet de la saisie des courte riers d'Allemagne à bord des navires neu* d très. Le gouvernement de Washington' re-û- connaît le principe de la saisie, et ne sou-îr lève que des questions de détail. Bien plus, r- il reconnaît aux Alliés le droit, jusqu'ici îs contesté, de saisir dans les courriers neu-t. très les valeurs de l'ennemi. >a St jWA/WWWW rs s- Le président W ils on a prononcé samedi un discours où il a exposé les conditions auxquelles il accepterait d'être le médiateur Ie entre les puissances belligérantes : il exige-rait, au nom du peuple américain, des garanties pour l'indépendance et la liberté des " • nations. se IWWWWWW îd *s" Le Times reçoit de Pékin la nouvelle qv& Yuan-Shi-Kaï est subitement tombé malade te et. que son état inspire les plus vives inquié--n tudes. Le président aurait été empoisonné. de er ——m*—— | LE PAPE a" contre la guerre sous-marine te Rome. 28 mai. — En réponse au démen-ar td donné par la « Norddeutsche Zeitung » aux paro'Ies de sir Edword Grey, le i*epré-]it sentant du « Journal de Genève » au Vaux tican affirme que si'l n'v a pas eu de La un part du pa.pe une véritable déma-rche diplo-,e- manque auprès du gouvernement allemand de pour la cessation de la guerre sous-marine, ne il est cependant certain crue le pape n'a ne p-n- dissimulé qu'il considérait cette forme ►00 àe guerre comme contraire aux règles d« droit international et aux lois les plus sain» tes de l'humanité. LES BULGARES EN GRECE cet Ils s'emparejît de trois forts, occupent Demir-Hassar aP_ et Sérès menacent Sisvalla. pro- son — emi LES TROUPES GRECQUES SE RETIRENT. — L'EMOTION EN GRECE. — PROTES- injLiui\i3 u u uyu ière ^ L'heure décisive vient de sonner pour la , t si Grèce. L'armée bulgai'a rassemblée contre iSaionique^ qui depuis plusieurs semaines i envoyait des patrouilles pilier et rançonner 1 'es villages grecs, a pasaé la frontière en orces, marchant résolument sur Sérès et ^r Gavalla. Les envahisseurs se sont emparés de ' 1 la trois des quatre forts construits a la fron-^ tière par la Grèce en 1913 précisément pour yper garantir le sol grec contre une invasion iser bulgare. Après avoir reçu la Macédoine a-i traité de Bucarest, les Grecs firent en effet Les élever quatre forts pour fermer leup frop-tière : bovatepe, Roupei, Dragotin, Ianovo. ?in7 Les Alliés ont occupé Dovatepe, les Bul- ' • ï gares ont pris d'abord Roupei, et comme a Dragotin et Ianovo sont plus au nord, Dra- 1 ~ gotin et Ianovo ont été occupés ensuite. „ , C'est vendredi matin que 1e fort de Rou-5 1 pel a été emporté. On manque de rensei-gnements certains sur l'attitude de la gar-fr°" nison grecque qui l'occupait. 11 y aurait eu, d'après les premières nouvelles, une ba-taille de quelques minutes; les Grecs ayant \ envoyé vingt-six obus de gros calibres sur nui Ies Bulgares, ceux-ci hissèrent le drapeau blanc; des pourparlers eurent lieu à la suite es desquels les Grecs évacuèrent le fort. D'aulres dépêches assurent que le fort a ;cu été évacué sur l'ordre antérieur du gouver-ons nement grec, après un simulacre de résis-iteb tance. Enfin, une dépêche particulière d'\-ons thènes au « Matin » dit que Roupei, comme ime sans doute les autres ouvrages, a été aban-fai- donné sur « la menace des Allemands », ron- d'occuper le fort par la force. nds En d'autres endroits de la frontière, les les- troupes grecques ont offert quelque résis-s-ji- tance. Elle fut vite brisée, et l'armée d'in-tvis- vasion occuoa rapidement la vallée de \ an- Strouma et les hauteurs environnantes. De ms là, les envahisseurs se répandirent rapide->Uir ment vers l'Ouest et vers le Sud. n, 4 Dans la première direction, ils s'avancè-iuii- rent jusqu'à Démir-Hassar, où ils occupent • 'en aujourd'hui la gare et les ruines du pont ibey que le général Sarraii a fait sauter. Aux dernières nouvelles, les forces bul- ; gares, fortes de 30,000 hommes et précé- j dées de plusieurs escadrons de cavalerie •aid allemande, s'avanceraient rapidement vers ble- Cavalla. La ville de Sérès aurait été occa-1 ite, pée. î, à Tout à fait vers l'Est, on signale en outre | isé- une grande activité des Bulgares sur 'a sait rive de la Mesta et particulièrement près der de Xanthi, où ils ont rassemblé 25,000 co-:>ir, mitadjis et le matériel de génie nécessaire , par pour passer la rivière. ac- L'EMOTION A SALONIQUE ET A j son ATHENES Té, ^ait Ces nouvelles ont produit la plus vive émotion dans toute la Grèce. A Salonique, ent un meeting monstre s'est réuni spontané- I £^XVTI.£jJ.TlXr.l\ X . ment le 28 au matin a Sainte-Sophie pouf protester avec violence contre la remise du fort Roupei aux Bulgares. Après avoir entendu des discours enilammés, les manifestants se formèrent en cortège et se rendirent à la préfecture où ils remirent ai préfet un ordre du jour protestant contre l'invasion du territoire national par les ennemis héréditaires de l'hellénisme. La France, l'Angleterre, la Serbie et M. -em-zelos ont été vivement acclamés. Un autre meeting, convoqué par le parti libéral, a eu lieu le lendemain. •A Athènes, l'émotion populaire n'est pas moins vive. Des pétitions circulent, surtout parmi la population grecque réfugiée de Macédoine. l'attitude du gouverivemenît grec. — une protestation a la première nouvelle de l'invasion bul* gare, le roi est rentré à Athènes et a convoqué le cabinet. Un membre de l'état-ma-Jor assistait à la réunion. On ne sait qu'une seule chose au sujet de ce conseil de cabfc net : c'est qu'on y a décidé .l'envoi au^ç: Puissances d'une 'protestation /contre les opérations militaires entreprises par les Bulgares et leurs alliés en Macédoine. Cette protestation a été expédiée dans isl soirée de vendredi aux ministres grecs aoJ crédités auprès des puissances visées. les journaux grecs La presse veniséliste commente Tmcuw sion bulgaro-aliemande avec indignation* La « Nea Hellas » déplore le sort des pop n lations grecques «c tombant de nouveau dans les griffes des Bulgares n. Elle déclare que l'ordre de recul des troupes grecqu?^ est donné par l'ennemi que ces mêmes troupes écrasèrent en 1913. « La consolation des populations grecques, dit la « Nea Hellas )\ réside dans la vaillante armée du général Sarraii, qui se prépare à briser l'offensive bulgare. )> Noble général de la République, notre espoir est l'espoir de ton épée. Plaise à Dieu qu'elle se montre aussi puissante que celle de Basile le Bulgaroctone. » La « Patris » a paru- samedi avec un en-» cadrement noir en signe de protestation. Elle demande à quoi a servi le maintien de la mobilisation pendant dix mois. Même note dans le « Kirix », le nouveau Journal de M. Venizefos. L' « Ethsos » traduit de la façon suivante l'impression des gens qu'avaient leurrés les promesses allemandes : « La glorieuse armée grecque, dont es lauriers de Kibkis sont encore frais,a dû s'incliner et remettre le fort de Rupel aux en-

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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