Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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30 augustus 1916
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s.n. 1916, 30 Augustus. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 03 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/w950g3j89x/
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2;t* ANNF.E— Série nouvelle.- K°661 M- di 30 Août 1916 REDACTION & ADMINISTRATION 2Slsr, ras it la Bocrss — LE BA7RE TÉLÉPHONE :iv64 BELGE BUREAUX A PARIS ? $3, tu? Jean-Jacques-Roussecii, 33 /) Q (t LONDON OFFICE • 21, PANTON STREET Le/cester Square, S. V/. Eirscistr : fMAllB KEBPiî IWYVVVVWW» lO cent. Je ^i° LE XXE SIÈCLE ABONNEMENTS Franco..,..'. 2 fr. 50 par mois » 7 fr. 50 par tvjmestrft Angleterre.. 2 sh. 6 d. par mois » .. 7 sh. 6 d. par trimestra Hulres pays. 3 fr. — par mois » . S fr. — par trimeair3 PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Joaml Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne ùo Publicité, 10, rue de la Victoire, Paru, gui en a le monopole pour Paris. £3 cent, au front Quotidien belge paraissant au Havre et à Paris ROUMANIE ET BELGIQUE . E. 1. Ira ■ lit lis «Ms el Ipiies ie » m u La Roumanie marchera la main dans la main avec votre héroïque et glorieuse Belgique " Dans le grand hôtel du. port dont la faille s'orne depuis hier du drapeau rou-lain bleu, jaune et rouge, nous sommes lies voir S. Exe. le minisue de Rouma-ie M. -Djuvara, chassé comme nous de nixeltes" par les Barbares, et qui eonti-ue à représenter avec dignité au Havre t nation roumaine auprès des Belges exi- L'ont de suite on se trouve entre Alliés, l l'on parle à cœur ouvert : — A\ez-vous remarqué, nous dit notre îlerlocu'teur, que la Roumanie est le pre-îier petit pays qui déclare la guerre a un des deux Empires Centraux sans y voir été obligé par une invasion ? lit M. Djuvara nous expose lumineuse-îeirt le double motif de la décision rou-laine i « L'intervention de la Roumanie dans ie rand conflit européen est comprise par rat le monde, parce qu'elle était fatale, îéluctable. D'un côté, le peuple roumain Duffrait, depuis des siècles, de voir la, ses flancs, tout le long de ses frontières, es frères asservis et menacés de destruc-ion complète, en Transylvanie, dans le ianat el en B'ukovine. D'un autre côté, équilibre, que la Roumanie avait établi, ans les Balkans, par le traité de paix de lucarest ne pouvait pas être rompu, au t'néïice de la Bulgarie, sans un gra\e anger pour notre avenir. Voila donc deux lisons sérieuses, qui obligeaient la Rou-lanie à entrer en lice. Si elle ne l'a pas ût plus tôt, ce n'est pas de sa faute. D'ail-surs, comme le dit le bon La Fontaine, ion ne sert de courir, il faut partir à oint ; et le moment ne "pouvait être mieux lioisi, qu'à l'heure, où toutes les Puissan-son! o>ifiw soigneusement préparées à Rendre le droit des faibles contre urife égémonie injustifiable. S'il y a encore e dures étapes à franchir, le noble but oursuivi est là, on te voit à cette_ heure, n e^t sûr (le l'atteindre ; les alliés nous ni déjà donné des preuves d'endurance ni nous garantissent la réussite. On parle des revendications territoria-|s îles pays alliés : — La Quadruple Entente, déclare M. jnvara. lutte pour le triomphe du prin-pe des nationalités, ce qui exclut le main-en d'Etats artificiels, tels que l'Autriclie-tongrie ; l'Allemagne aura beau la galva-iser, elle ne fait plus que des mouvements alomatiques et plus lôt les nations qu elle pprirne seront délivrées et, mieux cela mdru pour la paix du monde. Ce sera un land honneur pour les Alliés, parmi les-rels nous devons aussi compter la Bel-ique, le Japon, la Serbie et la Roumanie, avoir rétabli l'ordre moral dans 1 liuma-ité troublée et proclamé de nom eau le roi":t- à une vie indépendante des peuples, rands ou petits, qu'unissaient les mêmes ans de sang, la même langue, les mê-fs traditions, le même idéal, en un mot même aine ! Bientôt, a 1 axiome cruel . La Force prime le Droit >s nous répon-•ons par la" fière devise : « La Force, y le Droit !» « A' ce noint de vue, ajoute notre interlo-îtenr, Je félicite le « XXe Siècle » qui, ms les discussions soulevées à propos de i question de savoir si l'Autriche-Hon grie doit encore exister telle quelle, a catégoriquement déclaré que les territoires habités par des Roumains doivent retourner à La Roumanie, les italiens à l'Italie, les J ougo-Slaves à la Serbie, sans oublier le rétablissement de l'ancien îoyaume de Bohème ; libre ensuite aux Hongrois de lier encore leur sort à celui de l'Autriche, si une \ie complètement indépendante ne leur sourit pas. Mais ce qui ne saurait plus être toléré, c'est que des Hongrois, comptant une dizaine de millions d'habitants, ou des Bulgares, comptant seulement quatre millions, prétendent à la domination d'autres peuples, comme les Roumains et- les Serbes, dont le nombre est plus considérable. « Pour ma part, je ne me suis jamais fait d'illusion sur cette utopie, qu'on appelait la Confédération Balkanique. Dès le commencement de 1914, dans la conclu-sien de mon ouvrage : « Cent projets de partage de la Turquie », j'ai douté_ d'une entente éventuelle entre les chrétiens d'Orient et j'ai basé mon appréciation sur le fait que les Bulgares appartiennent à la i>ace touranienne, tandis que les Roumains, les Serbes et les Grecs sont tous Aryens. Je ne pensais pas que les événements me donneraint raison aussi vile. Croit-on vraiment que de voir réunis les Hongrois, les Bulgares et les Turcs, tous touraniens, est un simple hasard ? Le peuple a raison de dire : « Qui se ressemble, s'assemble ! » Les affinités de race sont tenaces ; sans contester certaines exceptions, je soutiens qu'en général, la mentalité de chaque race lui est spéciale, ce qui explique la répulsion invincible des peuples aryens à l'égard des peuples touraniens. Prétendre qu'ils vivent de force et qu'ils soient heureux ensemble, c'est instituer des ménages entre chiens et chats ; on en voit le résultat en Hongrie. « Je répète donc que des minorités turbulentes et voraces ne sauraient s'imposer davantage à des peuples conscients de leur valeur. L'Etat roumain n'est pas un assemblage de nations, aux forces centrifuges, sans idéal commun, comme l'est l'Autriche-Hongrie. Nous sommas un peuple « unitaire ;>. Nous avons une dynastie, dont les racines sont profondément ancrées dans la nation, dont les rejetons son! tous nés dans le pays et nourris des sentiments patriotiques roumains. A part quelques exceptions infimes, tous nos hommes politiques se sont groupés ensemble pour la défense de nos droits .séculaires. « La Roumanie, qu'on a souvent appelée la « Belgique de l'Orient » méritera de plus en plus ce beau surnom et marchera, la main dans la main, avec votre héroïque et glorieuse Belgique, sous l'égide de ces puissances civilisatrices par excellence, qui s'appellent la France, l'Angleterre, l'Italie, semeuses d'idées généreuses, et de cette grande puissance orthodoxe qui s'ap-peile la Russie et qui a versé tant de sang pour l'affranchissement des nations chrétiennes de l'Orient... Sur cette perspective de victoire ©t de gloire, nous prenons congé de S. Exc. le ministre de Roumanie, en lui souhaitant pour son pays la prompte réalisation du rêve séculaire de la Grande Roumanie. rappel des Belges jusque 40 ans UNE DECLARATION DES_AVOCATS ELGES RÉFUGIÉS. EN HOLLANDI Xous recevons de La Haye le le.de d'm j klaration signée par les avocats belge thunes en Hollande, à propos delapp • Xi.s les armes des Belges Risque 40 tins ■ Considérant qu'un arrêté-loi du 21 ! 1K) appelle sous ltes armes tes citoyei (!<ï 18 ù 40 -ans ; Cône?durant qu'il est opportun de metti i s intéressés en garde contre mtam< iws dangereuses répandues a ce pi ■ ds par des personnes acquises, a la eau. Gmsidérant eue l'Etal Belgique oonstrtj 1 w société politique dont l'existence i eut être mise en doute ; qu'on ne pe iiVo,malt-re à cet Etat le droit apprend s mesures nécessaires Ib ces mesures ne sont réalisables q i- l'action du seul pouvoir^ capable c I xeice-r actuellement ; le Roi ; • j.nsidérant qu'aux termes de 1 article . la Constitution, le pouvoii le^isla I xo'rco collectivement te Iwn I des représentants et le Sénar, et que I coopération de ces trois organes c.s>. n I ssible, il n'en reste pas moins vrai que I enté do .l'Etat doit s'exprimer dans cet I nation oxtrôme.el imprévue, par la se a Hloritè subsistante t Je Roi ; ■considérant qup îarrêté-loi ne peut < I oun cas enfreindre les dispositions de I nstitulion,,le pouvoir constituant noya ■s,prévu et n'ayant pu prévoir la situatif I ccptionnelle. dans îo'ju.ellc se trouve ■igique ; ■Considérant qiv le constituant ri aura vouloir que l'application stricte des di I s.lions constiiutionnelles eût. comme r Hat, en pareille circonstance, l'um'anti rneiit d^ l'Etat dont t'existencê était i '«ocfflipation €S3entie''c ; • la force obligatoire de l'arrêté-loi doni question ainsi que 5a validité dte ses sanctions sont indiscutables. Maîtres : T. Bellemans (Garni),.-Chai les Bernard (Anvers), Ig|n. Bieswal (Bruxelles), Rodolphe Callewaert (Brux.): Joseph -Carteleio (Anvers),' Eug. Cox (Bruxetltes), Francis Delbeke. (Anvers), Pau.l De Ryekere (Gand), Alb. De Swarte (Bruxelles), Auguste Dupont {Anvers)1; Aug.-R. Du.pont (Anvers), Laurient Fierons (Anvers), Jean Ge-vers (Anvers), Maurice Goemaeic (Anvere), A. Goffm (Verviers), Nicc (iunzburg (Anvers), Jos. Iiermau: (Louvain), Alb. Haus (Gand), .losep: Lejeune (Liège), Pierre Masqueliei (Anvers), Th. Pevcv (Anvers), Alb. Rolin (Gand), W. Schmalzigaug (Anvers . Louis Van de Walle (Bruges). Fl. Van Cauwenbé.rgti (Anvers), Val: Ihevoet (Bruxelles), Victor Van Ha (Turnhout), Eug. ^,an Xuffel (Anvers), A. Vermeersch (Gand), Marce Wynen (Anvers), Georges Wage-rnans (Bruxelles), F. Witiemans (Air Vers). Un porte je aille appartenant ail soldai belrje Emile V::. a rte trouve ■dimanche, an Havre, près du Bond-Point. Le propriétaire peut le réclamer à râtelier du Havre-Eclair, 11, rue de la Bourse. AU TRIBUNAL CORRECTIONNEL DE LIEGE A partir du 1" oelobre 1910, les cinr Chambres seront composées comme sjiit : tro chambre : MM. Delgem, président Pirnay, Italleur, juges; Déh^aide, substitut. 2e chambre : MM. Houyet, vice:président Coméliau et Horion, juges : Beltjens; substitut.cliambro : MVI. Misson, vice-président Philipparl et Dechesne, juges ; Loiseau, Ja mar, Poiain et Destevhe, substituts. 4e cliambFi' : MM. Bonjeau, vfee-pr'ési-ileiit-; .Troi.sfpnléino et Donnai, juges : Loi seau, Jamai"', Poiain i-| Etestexhe,substituts. •> cliaailii'e : MM. Faider, vicc-p'ré- denl Wàîr'll'e el !.<'i'oni-, jiigcs : Loiseau. Jamar, Polâin et Deslexlie, substituts. Les Danois et la Belgique 1 Un journal boolie ayoue mie « KlolkeRoelaMt » 'fle Joergera a uroduit au Danemark une impression considHe. On n'appréciera jamais assez les services rendus à la cause belge par des écrivains neutres comme Joannès Jœrgensen. Nos ennpniis eux-mêmes se chargent de souligner l'impression produite sur" le public seandina\è par le témoignage de l'illustre poète danois. Voici, par exemple, comment la Franli-furler /.eiluwj signale le succès de KLokkc Roelandl : « Klokkc Roelandl, — écrit le grand journal officieux allemand (numéio «du 20 août) — qui a été tiré à DIX-HUIT EDITIONS, chiljre tout à [ail inusité au Dane-inurk, et cela en neuf mois ù peu près, et qui u en oulre été traduit dans toutes les langues, raconte avec tous les lajlimntenls les [abtes connues au sulel des atrocités allemandes en Belgique pour atriie, à une excitation sans' limite contre VAllemagne. Cette excita lion va jusqu'au j- paradoxes les plus osés... Il n'est pus niable que ïin-[luence de Klokfee Roelandt a été grande. LES BOURSIERS ET LES ÉTUDIANTS LE LISENT LA NUIT A LA LUEUR D'UNE LAMPE ; mais il importe de constater que son influence, si déprimante qu'elle piusse être pour la morale internationale, n'a pas pénétré jusque d-ans 'les mÏÏieux politiques dirigeants. Il esl naturel que le sort de la Belgique intéresse les Danois au plus haut point. En effet, une guerre qui aurait débuté autrement, par exemple une guerre anglo-allemande, aurait très bien pu l'aire du Danemark une seconde .Belgique, lil-on dans une récente brochure danoise. » O impudence boche !... Comme s'il ne suffisait pas ù nos amiis les Danois de se souvenir die leur propre histoire pour savoir de quoi l'Allemagne est capable. C'est précisément parce que le Danemark a souffert lui aussi de l'injustice allemande qu'il a. si Men compris notre bon droit. Reine-r-cions'-le de la sympathie qu'il nous témoigne et remercions une fois encore son grand écrivain d'avoir plaidé notre cause avec tant de talent et tant rte cœur. ITALIE ET*BELGIQUE L'éditeur Van Oest qui fait, lui aussi, de bonne besogne patriotique en continuant à Paris ses éditions bruxelloises d'art et d'histoire vient de publier une intéressante plaquette éciite par M. Jules Désirée avec la collaboration de M. Richard Dupierrenx. Le tilre de cette brochure qui ouvre une série ; » Opinions sur la Belgique-Italie ». Le contenu : un choix judicieux de déclarations officielles et- d'extraits de discours, d'articles ou de livres où s'affirme la sympatlre des Italiens pour la cause belge. 11 y a là un ensemble qui ne pouvait venir mieux à. son heure, qu'en ce moment où l'Italie achève une évolution dont le point de départ a été, de l'avis de beaucoup d'Italiens, l'injustice commise par l'Allemagne contre noire pays. Un " neutre " trouve pe les Boches out été trop modérés eu Belgique C'EST -iCtl MILLIONS PAR MOIS QU'ILS AURAIENT DU RECLAMER... 11 est tout, à fait ehaiman! ce « neutre ». 11 est vrai que c'est dans un journal allemand que ce (Suisse u exposé cette thèse super-boche. ; Le» « Hamburger Xachri. hten » du 28 juillei ont pubilé un article où ce collabora-leur helvétique déchu e que si la paix se fait tant attendre c'est que 1 Allemagne a le tort d'observer un droit de la guerre désuet. Sa thès'e est que les Alliés seraient plus vite disposés h l'aire la paix si l'Empire allemand se laissait moins influencer par le droit de la guerre terrestre (!) et s'il rendait aux populations des territoires occupés par les troupes allemandes la vie aussi dure que po--iblc (t!) Si en Belgique, déclare cet aimant. (l iK'ulral n, on avait impose une contribution de guerre de iUU millions par mois au lieu de 10 millions, l'Entente serait un peu plus pressée de faire la paix. La « Ko'lnische Zeitung » a jugé nécessaire de relever cet article dans son numéro du 21 août. Elle proteste contre l'assertion de l'écrivain suisse, mais on pense bien que ce n'esl pas au nom de la justice ou de l'humanité ! La feuille allemande qui sait qu'il ne manque pas Oulre-Rhin de Boches voraces pour trouver que les Belges ont été traités avec trop de modération tient à démontrer que si on n'a. pas réclamé de notre pays -100 millions par mois, c'est que le paiement en eût été impossible. La « Koelnische Zeitung » demande comment en deux ans la Belgique aurait pu payer 9,6 milliards de francs c'est-à-dire à peu près le double de la contribution de guerre imposée à la France en 1871. « I.a fortune nationale belge, écrit ta feuille allemande, c§t évoluée à 40 milliards de francs environ: 11 se serait donc agi de rendre liquide et de, taire payer en argent un quart de celle forhine nationale, ou bien un cinquième en admettant le chiffre* de 30 milliards cité par 1 auteur, ce qui constitue une tâche tout-à-Iait irréalisable. Lorsqu'on impose une contribution tic guerre, il ne faut pas seulement envisager le fait de l'imposition mais bien de la possibilité du ppiement pendant la durée de la guerre. La fixn.'ioij du montant d'une contribution de guerre ne peut avoir lieu qu en parfaite connaissance- de la situation, L1 (.npire allemand ne peut avoir aucun intérêt à détruire économiquement et financièrement tes- pays' occupés par ses troupes. » Les armées allemandes vaillent à ce que les gages que nous avons acquis nous rcslent et nous n'ayons pas besoin d'enlever de Belgique tout ee qui n'est pas cloué ou boulonné. Les contributions de guerre appliquées ne signifient rien d'autre qu'une légère participation dans les frais de guerre de i Allemagne. Mais tout le pays, y compris toute sa fortune nationale. est garant que, la guerre terminée, les revendications allemandes recevront satisfae- tioii. » Est-ce parce qu'il n'y a plus de lait en Allemagne que Perrette est devenue officieuse 4... Nouvelles de la Patrie Belge NOUVELLES DE PARTOUT —0— Contre les imprimeurs clandestins Un journal officieux de la « Kommandan-1 tur » de Bruxelles publie l'avis suivant : » En vertu de l'arrêté du gouverneur gé-, néral daté du 5 f ivrier _ 1910, la possession d'imprimés, soustraits à la censure en con-! travention avec lesx arrêtés sur la matière, ' expose à des peines" pouvant aller jusqu'à ' 3 années d'emprisonnement et :l,00O mark ; d'amende ou à l'une de ces peines seule-; ment. a Dans l'esprit de l'arrêté en question, le . terme « imprimés » ne comyprend pas scu-> lement tous les produils d'imprimerie, mais ! aussi toutes reproductions généralement* ; quelconques d'écrits et d'images avec ou \ sans texte, partitions de musique avec texte . on avec explications, obtenus au moyen de procédés mécaniques ou Chimiques et destinées à être répandues dan- le public. » Il s'en suiLdonc qu'aussi la possession | de reproductions à la machine u écrire ou de photographies qui ont été suisiraites h la censure en contravention avec, les ari'c-tés sur la matière, est assimilée à la possession d'« imprimés » non Censurés et comme ^ telle punissable ». ■—))0«—' A BRUXELLES Funérailles d'au aumônier allemand L'aumônier divisionnaire boche Dokto-r " Camille Paulus est venu mourir en Belgique On l'a conduit — les Boches — a la gare du Nord, en grande pompe, c.ar on transporta ses restes a Strasbourg. Von B'ssing, qui assiste à toutes #s ecrémonies 1 catholiques avec une obstination qu'on ne peut s'abstenir de remarquer, -suivait le çatn-' voi cnlonré de nombreux militaires. Le Doktor Paulus était né Français, puis-• qu'il vit le jour en Alsace en 1809. 11 fut oi-" donné prêtre en 189! à Strasbourg. 11 p )ur-siih .t ses études à Mûnsler, Berlin, Gollin--1 gen. Il était attaché à la 30e .dlvis^n d armée qui combattit en Lorraine d'abord, ensuite -, en Flandre. Au début de janvier, il fut alta--, ohé à la garniseiKle Bruxelles-en remplacement du doktor Middendorf. i • Un service religieux célébré' à sa mémoire ! !» i P, , 111 «i i ,.. i /I /, iva-VvIn rl-a "Rri_ A ANVERS La protection des officiers boches Un officier supérieur allemand, hier sanglé dans son uniforme, bien monté, che vaucliait. la cigarette aux lèvres, au) abords de la ville. Son cheval heurte uni pierre — patatras, le panache, la pelle et., la casse. Sitôt la Kommandantur mandi les représentants belges de l'Hôtel de ville La mort du boche est due à l'accident -l'accident aux pieires contre lesquelles h cheval a buté — les. pierres indiquent 1< mauvais entretien des routes pour eava liers. Donc la Konimandantur enjoint la ville d'Anvers à réparer endéans les'2' heures ses routes mal entretenues, sou; peine d'amende 1 •—»0«—t A NAMUR Accident de navigation ("u ai e,tient de rivière s'est produit su la Zambie, ù proximité clu quai de la Doda ne. Un bateau chargé de briquettes de char bon, appartenant à M. H. Ysebart, d'An veie, et, nommé » Céline », a heurté, en pas saut sous le nouveau poni de s.it/.innes, un gro.-ie pierie qui a perforé le tond du eha lunc.1. t.c » Céline » taisait partie d'iui trair de bateaux tiré par un remorqueur. 11 ve nail de Liège et alla.it veis le Haànffitit. I)è que 1 ou s aperçut que Iç « Céline » soin brait, tes secours d'usage furent organisé: si raiiiidemeut que l'on parvint à empêche: la perte du bateau. Lelui-ci, inéanmoins,n'; pu continuer son voyage et il devra subii des réparai m Le.» Céline » était, assur-, contre les acc'denls. —))Q« DANS LE HAINAUT Deux communes condamnées à l'amende., pour avoir été bombardées Les communes de Jemcippe-sur-Sambre e de Muiistier-sur-Sambre ayant reçu la visite d'une escadrille d'aviateurs franco-anglaise, qui bombarda copieusement les ga-i-es et la voie ferrée, les Allemands ont in. . giné un nouveau système xle défense aérien-ne. Ils ont, tout bonnement, condamné les communes à 100,000 marks d'amende. UN DOCUMENT HISTORIQUE Le texte de le déclaration de guerre de la Roumanie l'Autriche-Hongrie " La Roumanie veut hâter la fin du conflit et sauvegarder ses intérêts de race " Voici le texte d;u document remis par • ministre de Roumanie à Vienne an niinis tère des Affaires étrangères austro-hongroi pour lui notifier l'état d 1 guene : L'alliance conclue entre l'Allemagne, VA' triche-Hongrie et l'Italie n'avait, d'aprè les déclarations nettes des ilouverneincnh ,qu'un caractère essealiellemeni conserva leur et défensif. Son objet principal éta de garantir les pfigs aUiés contre tout attaque du. deliois et de consolider l'Etat d choses créé par les traités antérieurs C'était dans le désir d'accorder sa politiqu à ces tendances pacifiques que la Roumani se joignait à cette alliance. Vouée, à l'œuvre de sa reconstitution ink rieuse et fidèle à Sa terme résolution d demeurer, dans la région du bas Danube un élément d'ordre el d'équilibre, la Roi manie n'a cessé de contribuer au maintie de la paix dans les Balkans. Les dernière guerres balkaniques, en détruisant le stat quo, lui ont imposé une nouvelle ligne il conduite. Son intervention a hâté la paix i a rétabli l'équilibre. Elle s'esl contentée pou elle-même d'ujie rectification de froaiièr qui lui donnait plus de sûreté contre un agression et qui, en même temps, répara l'injustice commise à son détriment a Congrès de Berlin. Mais dans la poursuit de ce but, la Roumanie a eu la déception <i constater qu'elle n'avait pas rencontré al près du Cabine! de Vienne l'altitude à l<-. quelle elle était en droit de s'attendre. Loi, que la guerre actuelle u éclaté, la Roumi nie, ainsi que l'avait [ail l'Italie, a dé -lin de s'associer à lu déclaration de guerre c l'Av.t) ichç-Hongrie, dont elle n'avait pu été prévenue par le Cabinet de Vienne. .4 printemps de 1915, l'Italie déclara la guert à l'Aiitriche-Uoiigrie. La Triple-.Alliant n'existait plus. Les misons qui avaient ih terminé l'adjonction de la Roumanie à t. système politique disparaissaient en men, temps. Au lieu d'un groupement d'Etat cherchant par des efforts communs à tn vuiller d'accord pour assurer la paix et i conservation des situations de fait el .i droit créées par les traités, on se trouva en présence de Puissances se faisant i guerre précisément dans le but d'arriver transformer de fond en comble les aneier, arrangements qui avaient servi de buse leur traité d'alliance. Ces profonds changements étalent poi la Roumanie la preuve évidente que le bi qu'elle avait poursuivi en s'culjoignant à l Triple-Alliance ne pouvait, plus être alleu et qu'elle devait diriger ses vues el si efforts vers des voies nouvelles, d'auitu plus que l'œuvre entreprise par l'Aulrichi Hongrie prenait un caractère menaçai pour les intérêts essentiels de la Rouman, ainsi que pour ses aspirations nalionak les plus légitimes. En présence d'une modification aussi rt dicale de la situation ciéée entre la mona chic austro-hongroise et Ici Roumanie, 'ceh dernière a repris sa liberté d'action. L neutralité que le Gouvernement royal s'e; imposée ci la suite d'une déclaration d guerre [aile en dehors île sa volonté < contraire à ses intérêts avait élé adopte en première ligne à la suite des assurance données au début par le Gouvernement in pcrial el royal, que la Monarchie, en déelt rant la guerre à la Serbie, n'avait pas é, inspir/je par un esprit de conquête et qU'el ne poursuivait en .aucune façon des acqu silions territoriales. Ces assurances ne i sont pas réalisées. Aujourd'hui nous nous trouvons clevai des situations de fait d'où peuvent soilii\ de grandes transformations territoriales et des changements politiques de nature à constituer unc grave menace pour la sûreté i cl l avenir de la Roumanie. L'œuvre de patin i que la Roumanie, fidèle à l'esprit de la Triple-Alliance, avait essayé d'accomplir^ a clé ainsi rendue stérile par ceux-là mêmes qui étaient appelés à l'appuyer el à la dé-é fendre. En adhérant, en 1883, au groupe des Puis-<j sauces centrales, la Roumanie, loin d'ou-l blier les liens de sang qui unissaient les' populations du Royaume aux Roumains \ sujets de la Monarchie austro-hongroise, avait vu dans les rapports d'amitié el d'alliance qui s'étaient établis entre les trois grandes Puissances un gage précieux pour) sa tranquillité intérieure aussi bien quil pour l'amélioration clu sort des Roumainsf de T Autriche-Hongrie. En effet, l'Allemagni et l'Italiei qui avaient, reconstitué leur Etats sur la base du principe des nationalités ne pouvaient pas ne_pas reconnaîtra la légitimité du fondement sur lequel repo« sait leur propre existence. Quant à PAÏt-. triche-Hongrie, elle trouvait, dans les i dations amicales qui s'établissaient entre elle( et le Royaume de Roumanie, les assurance.? pour Sa tranquillité tant à l'intérieur qu'i'i^ nos frontières communes, car elle n'était pas sans savoir à quel point le mécontente* ment'de la population roumaine se répercuta il chez nous, menaçant (\ chaque instant de troubler les bons rapports entre les devii Etals. .L'espoir que nous avions [onde, à ce point' de rue, sur notre adhésion à la Tripla-Alliance, a été trompé pendant une période de plus de trente an,î. Les Roumains de la Monarchie, non seulement nlont jamais tu introduire une réforme de nature à leur donner même un semblant de satisfaction, mais ils ont au. contraire été traités comme une raee inférieure et condamnés à subir l'oppression d'un élément étranger qui ne constitue qu'une minorité ciu milieu des nationalités diverses dont se e.omposè l'Etal auslro-hongtois. Toutes les injustices qu'on faisait ainsi subir à nos frètes o-it entretenu entre notre paye et la Monarchie un étal continu d'animosité que les gou-vemements du Royaume n'arrivaient i'i apaiser qu'au prix de grandes difficultés el de nombreux sacrifices. On pouvait espérer que le Gouvernement austro-hongrois, tout au moins à la der. nière heure, finirait par-se convaincre f le la nécessité urgente de faire cesser cette injustice qui mettait en danger non seulement nos relations d'amitié, mais même les rapports normaux qui doivent exister entre.C des Etats voisins. Deux années de guerre pendant lesquelles Ici Roumanie a consei vâ la neutralité ont' prouvé que VAutriche-Hongrie, hostile ù toute réforme intérieure, pouvant rendre meilleure la vie des peuples qu'elle gouverne, s'est montrée aussi prompte à tes sacrifier qu'impuissante à les défendre contre les attaques &xlériçuigs La guerre, à laquelle prend pari presqùe loute l'Europe, met en discussion les plus graves, problèmes touchant au développement national et à l'existence mime des Etals. La Roumanie, mue par le désir de-contribuer à hâter la fin du conflit et sous l'empire de la nécessité de sauvegarder sesi intérêts de race, se voit forcée d'entrer eh ligne à côté de ceux qui peuvent lui assurer*, la réalisation de son unité nationale. Pour ces misons, elle se considère dès, ce moment en étal de guerre avec l'Autriche^ Hongrie. Ciiez les socialistes Mps Nous lisons dans le Temps du 29 août : « Une nombreuse réunion de travailleurs belges s'est tenue hier après-midi à la Maison des Syndicats, rue de la Giange-aux-Belles. L'assemblée a en tendu un rapport sur .la conférenvje qui doit avoir lieu le ■i septembre prochain en Angleterre, à Birmingham, sous les auspices du « Trade Unions Congress », el à laquelle M. Ma'bl-marin, de la C. G. T. belge, a été convié. Elle a égal nient entendu l'exposé des entrevues quii ont eu lieu ordre les délégués des travailleurs belges el les représentants des syndicats français du bâtiment, de chemins de fer, du livre, etc. Les travailleurs belges ont protesté contre les organisations ouvrières hollandaises qui voient dans la conférence de Birmingham une sorte de préface, à la création d'une lnteruaticnale en SuissèTlls ont aussi .protesté contre les ejfigpnr.es de certains entrepreneurs français n qui, disent-ils, pro posent aux travailleurs belges une diminution de salaires lorsqu'ils ont besoin d'un certificat pour obtenir un sursis d'appel». D'ailleurs, /es orateurs ont affirmé quo les représentants du gouvernement belge à, Paris ont promis de prêter leur concours pour empêcher une diminution de salaires basée sur un tel prétexte. » UNE DEUXIÈME LISTE DE PRISONNIERS BELGES o>0« NOUS VENONS DE METTRE SOUS PRESSE UNE DEUXIEME LISTE DE PRL SONNIERS BELGES CAPTIFS EN ALLE-WiAGNE. CETTE LISTE COMPREND DES NOMS ALLANT DE DET A INCLOS. ELLE SERA EXPÉDIÉE FRANCO CONTRE L'ENVOI de 0 l'r. (10 SOIXANTE GEN* TIMES i EN UN BON POSTAL AU BU, REAU DU JOORNAL, RUE DE LA BOURSE, e,8 1er, LE HAVRE,

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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