Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

1604 0
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1916, 23 Mei. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 07 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/7s7hq3sw7r/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

LE XX SIECLE RÉDACTION & ADMINISTRATION îf Ur ras de la Binrs^— LE HAVRE Téléphone . Le Havre n" 14,05 Directeur : FEEMD HEURA7 Tcvlts us communications concernaji la rédaction doivent être adressent fi8UT,rue de la Bourse,Le Havre. LONDON OFFICE: 21, Panton Street Quotidien beige paraissant asj !*tevre ABONNEMENTS Franco ....... 2 fr. 50 par mois. » 7 fr. 60 par tr!me8tr« ftflglQtorro.... SshtGd. par e*9ie. » .... 7sfr.£tf. par trJmeitr •atrea pays.. 3r?r s*ivr m)l » • 9fr« » par trlm»8tr« PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration turntl au Havre ou à Londren Ann3no3s 4* page: Ofr. 40 la ligne Petltosannonces4* pag3:0fr.30la!lgn» Les petites annonces sont également reçues à La Société Européeno ds Publicité, 10, rae delà Victoire, Paris, qui en a la monopole pour Paris. LA GUERRE VUE DE LONDRES j les Belges en Angleterre1 Nous recevons de notre correspondant de ] Londres l'article très intéressant qu'on va lire. Nous croyons superflu de dire que le XX* Siècle est absolument d'accord avec t son excellent collaborateur : ( Londres, I® 18 mai 1916. j Un incident, peut-être pénible en appa- 1 rence, mais utile, indispensable en réalité, i a surgi ces jours derniers. ] Mercredi, le Daily Express publiait un i grand article de fond, motivé par le service 1 obligatoire. Le titre éclatait en capitales im. 1 posantes : « Deux cent mille étrangers vo- i jant des occupations anglaises ». On voit d'ici le thème. Le n Compulsion i bill « ne procurera que 200,000 recrues. (Le 1 'Daily Express est un des organes officieusement, sinon officiellement gouvernemen- < taux, qui ont combattu la « compulsion » 1 jusqu'au jour où elle s'est imposée, et (fui depuis lors l'admettent, mate tentent d en diminuer par avance l'importance.) Pourquoi les prendre parmi les Anglais — et ' ■presque tous seront des Anglais mariés — 1 alors qu'il y a ici, en Angleterre, tant d'al- ] liés dont le" devoir serait de combattre pour i leur pays ; tant d'hommes jeunes, en majorité célibataires, e(t dbnt la place serait : sems les drapeaux ? On cite ces alliés. Et, naturellement, on mite en premier lieu les Belges. *** 11 y a dans cet article trois éléments : dies mots un peu violents, une part d'erreur, une part de vérité. Passons sur les gros mots, qui n'ont ja-îiiais rien prouvé. La part d'orrew est l'idée que le fait d'enrôler deux cent mille alliés non anglais dispenserait deux cent mille Anglais de marcher. Erreur matérielle, car, pour les offensives ou l'offensive à venir, nous n'aurons jamais trop d'hommes en ligne. Erreur morale, qui place au point de déipart de ce raisonnement un seul objet : » Les affaires ! « ; qui continue l'erreur tuneste où beaucoup d'Anglais ont versé depuis deux ans, de croire que le mot d'ordre était « Bu. siness as usual », alors qu'il est plus court et plus impératif : « War ». Mais vérité, vérité profonde, vérité essentielle et indiscutable, qu'on ne répétera jamais assez jusqu'à ce qu'elle crève les veux aux aveugles volontaires, jusqiu'à ce qu'ellt» emplisse les cerveaux les plus obstinément fermés : la place des Belges jeunes et valides, mariés ou non mariés, n'est pas ici, n'est pas en Hollande, n'est pas à Paris ou en Suisse, n'est pas en Belgique occupée : Elle est sur notre front- Cette vérité-là frappe et blesse à juste titre, aujourd'hui, le peuple anglais, qui se voit appelé tout entier à la guerre ; qui réalise — progressivement, avec des heurts, mais qui realise en ce moment — l'effort guerrier le plus formidable qu'aucun peuple çùt jamais entrepris. Il y a des mois qu'elle a été comprise par nos "alliés de France, trop généreux f>ôur nous la dire. Il n'est pas un Belge qui ne se soit senti le cœur serré lorsque en Belgique non occupée, à Croirïbeke, à Rousbrugge, à Elver-dinghe, dans les ruines mêmes d'Ypres, il voyait des soldats français, des territoriaux eu poil grisonnant, revenant de la ligne de (eu. éreintés et meurtris, — croiser des groupes de jeunes gens oisifs ou s'en allant tranquillement aux champs. Pour reprendre aux Boches le sol belge, ces territoriaux de France vivaient dans les tranchées de l'Yser, et c'est dans la terre belge gue beaucoup de leurs camarades dormaient leur suprême sommeil. Plus loin des ternes, dans le Nord, dams le Salmsis, les régiments au repos rencontrent ces mêmes jeunes gens, et leur éternelle phrase, après l'étonnement du premier moment, résume leur pensée : « Ce sont des Beiges ». ci Ce sont des Belges I ». Il y a eu dans ee mot, pendant des mois, l'admiration, l'amour frémissant du monde entier. Ces mots doivent demeurer comme ils étaient alors ; il ne faut pas que leur signification soit diminuée ou ternie. •% Parce qu'on n. vingt-six ans et qu'on est célibatoire, qu'on est marié et qu on en 5 vingt-quatre, être libéré de tout devoir ea-vers son pays, le laisser occuper par des étrangers, le laisser reconquérir par dos étrangers ! La peuplade la plus primitive, la plus arriérée, ne pourrait accepter cette notion que certains voudraient lui imposer, — car âle contrecarre l'instinct le plus élémentaire des races, cet instinct de défense qui est à la source du patriotisme. Par une singulière coïncidence, le lendemain du jour où avait paru l'article du « Daily Express », la « Métropole » de Londres publiait une information qui n'était pas une réponse à cei article, puisqu'elle avait été expédiée mardi de France. Elle annonçait le prochain appel sous les drapeaux de tous les Belges, mariés ou non, jusque trenteÂnnq ans. Enfin ! Nous aurons le droit de respirs" comme les autres, de regarder devant nous comme eux, puisque nous ferons, comme eux, notre devoir. Qu'on ne cherche pas des palliatifs ou des excuses à la situation existante. Qu'onait le courage de la regarder en face. Vainement on alléguera que beaucoup de Belgis en âge militaire travaillent dans les ateliers de munitions : croit-on que leur place n'est pas sur le front, et qu'une fois partis, ils ne seront pas aisément remplacés par les hommes hors d'âge militaire, les Inaptes au service de campagne, les femmes ? Croit-on qu'en France, les jeunes gens aptes au servira de tranchées se rencontrent aisément dans-les usines ? Argutie, aussi, que d'opposer au faux des allocations que reçoivent les femmes des soldats anglais, le taux des allocations bel-,ges : cela peut souligner l'injustice de certaines critiques venant d'ici à notre adresse; cela ne diminue en rien notre devoir vis-à-vis de nos alliés, et, mobile plus impérieux, notre devoir envers nous-mêmes. Et si nous avnn* besoin d'exemple, tournons-nous encore vers le grand peuple qui, tout entier, combat et souffre, pour nous autant que pour lui : les femmes et les enfants des h.5- j ros de Verdun ne reçoivent pas plus que 1 les femmes et les enfants des héros de Li-J zerne ou de Driegrachten. I ."s, Il faut que cette situation prenne fin, — et à cet égard l'article de la « Métropole n : ' a créé une profonde 'une heureuso sensation.c Depuis le 4 août 1914, la Belgique s'est acquis de par le monde une figure mora'c que les plus orgueilleux d'entre nous n'auraient jamais osé rêver pour elle. Liège, In campagne de Belgique, les sorties d'Anvers, - la retraite de misère et de gloire, la bataille !, de l'Yser qui revit les sublimes « soldats nieds-nus » de l'armée d'Italie, et, depuis a lors, la garde stoïque montée, sous les baj-e les et les obus, derrière les boues de notre i. Flandre ravagée, tout cela a forcé l'admi-► ration des peuples civilisés. Elle nous ento>/re encore, malgré l'agacc-n ment causé pa/ certains braillards à qai e l'on ne demande rien, et qui s'en vont rép6- - tant, dans les cafés ou sur les places publi-i- ques, — presque jamais dans les tranchées, » où l'on a autre chose et mieux à faire : — li < Nous avons sauvé la France ! Nous avons n sau-vé le monde ! ». Cette admiration, nous ne pouvons pas ■t la laisser diminuer. Ce serait le faire que _ de renâcler à la tâche, que de ne pas ap-|. porter aujourd'hui, à la lutte contre l'en-r nemi qui occupe et martyrise notre pays, i- tous nos efforts, toutes nos haines et ton: t nos sacrifices. , Nous sommes quelques-uns, Dieu merci ! q qui voulons pour demain une Belgique libre,une Belgique forte,une Belgique grande. Mais pour qu'elle ait demain cette grandeur et cette fonce matérielle, il faut qu'à aucun moment.sa force et sa grandeur morales s n'aiont fléchi. e Notre. Destinée nous attend. Elle est jeune et frissonne dans l'aube immense qui se l" lève pour nous. Cette Destinée, c'est nous qui l'avons créée. Eile est sortie de nos pr> :t près mains. Elle a reçu le baptême quoti-:s dien du sang, du fer, des larmes. :® Nous qui l'avons élue, nous n'avons pas :s le droit de nous montrer inférieurs à'elle. '• GUTH. ir . î PENSÉES x ® © © 1. rt LA DESTINS!! DS LA BELGIQUE A 1- ETfi BIEN SINGULIERE : APRES ^ AVOIR DONNa DES EMPEREURS A » ROME ET A CONSTANTINOPEE, DES 1- ROIS A JERUSALEM, A LA FOLOGNS, U A L'ESPAGNE, A PRESQUE TOUS : LES PAYS, ELLE SEST TROUVEE ;e SAKS DYNASTIE PROPRE.PENDANT £ DEUX SIECLES ELLE A PASS3 DE 5, MAIN EN MAIN COMME LE BUTIN DE -TOUTES LES OTERRES, L'EPA- ir VE DE T0U3 LES NAUFRAGES. SI ir LES ROIS AVAIENT LA MEMOIRE ti DU CŒUR ILS SE SERAIENT PEUT- r- ETRE RAPPELES EN 1815 QUE CET- ii te Veille terre est le ber- le CEAU DS LEURS ANCETRE? ET il N'AURAIENT PAS DEEAIGNEUSE- 1- MENT JETE EN DOT A LA HOLLAN- [e DE LA PATRIE DE CHARLEMAGNE, 'r" DE GODEFROID DS BOUILLON ET DE " CHARLES QUINT. C'EST UNE i! CONSOLATION POUR MOI DE CROI- f- RE QUE LA BELGIQUE UNE f"ÔÎs it CONSTITUEE SERA PLEINE DE~VÏ- lg TALITfi ET D'AVENIR. ELLE NE PE- î: RIRA POINT PARCE QUE C'fiST lt POUR L'EUROPE UNE LOI QU'ELLE II NE PERISSE POINT- LA QUESTION BELGE SERA DE 3t JOUR EN JOUR MIEUX COMPRISE. * QUEL EST L'HOMME, QUELLE EST ;!i LA NATION DONT LE SORT SE FIXE I EN UN JOUR- SI DES PREJUGES Se 't'hOf LNVblV-iRJ^S, D-.S hAlN-bS é- TROP RECENTES, DES DEFIANCES X et DES JALOUSIES MUTUF-LLF3 5" ONT r.MPECHf. QU^ LA BELGIQUE 1- OBTINT CS QUI LUI EST INDISPEN-H S S. BLE POUR QU'ELLE REMPLISSE le jA DESTINATION. PEUT-^TBE CE 1, QU'ON LUI REFUSE AUJOURD'HUI ELLE L'OBTIENDRA DANS LA SUITE par LE COURS NATUREL DES EVE-N^.M^-NTS et par cet ENCHAIME-it MSNT, CETTE GENERATION D'I-^ DEES DONT LE TEMPS SEUL A LE '5 SEORET ; ELLE SE REPLACERA PAR II LA FORCE DES CHOSFS DANS SES £ CONDITIONS D'EXISTENCE. >n COMME BELGE, J'AI QUELQUE lt FOI EN L'AVENIR. LE JOUR DE LA ,a REPARATION SE LEVERA POUR •s NOUS ET TOUS LES ENFANTS DE LA GRANDE FAMILLE BELGE SE e; REUNIRONT DE NOUVEAU, à- » — • J. S. NOTHOMB, 13 a- (Discours au Comité général r, de la Chambre des Représentants. ue 25 octobre i831. I "Mort M France et fie ses Allies"! n ,, (Correspondance particulière du XX» Siècle) ^ Paris, le 21 mai 1916. 1 n C'est le titre d'an comité de conférences s, qui vient, de se fonder sous la présidence- de , le M. Stcphen Piehon, ancien ministre des Af- ; ts faires étrangères. Pour le faire connaître j is dans les pays alliés, on convoquait, hier, les , 1- oorrespondants des journaux de ces pays à e une netite réunion intime dans la Maison de . i- la Presse, rue François I", en face de ce couivent des Aséonv-i • ■ ,-listes qui fut long- , c- temps la Maison de la Bonne Presse. 51 Malgré son titre, ce n'est pas l'effort de la France que le nouveau Comité se propose i- d'expliquer au public, mais surtout l'effort s> de ses alliés. A quel public ? Il n'aura comme — ffliacJiteurs que les jeunes gens de 16 à 18 ans ls des lycées et collèges et des écoles primaires , supérieures. Bien entendu, les établisse-^ ments d'enseignement libre seront traités "p sur le même pied que les écoles officielles, P" car c'est une œuvre d'union sacrée que l'on n" entreprends Gomme tous les potaches de 16 à 18 ans ne pourront assister à ces confé-rences, elles seront imprimées et lues dans . , tous les collèges. !. • Le Comité n'a point voulu faire une œuvre a~ de propagande parisienne, mais de propa-v, gamde française. Sur les douze grandes con-^ férences déjà organisées, les trois premières ^ seulement auront lieu à Paris ; les autres dans les grandes villes. L'effort du peuple serbe sera expliqué, ® aujourd'hui, h Saint-Etienne, où M. Paul Labbé, le très distingué secrétaire général . du Comité, fera 1a conférence sous la prési-dtence de M. Jean Morel. sénateur, ancien ministre des Colonies. A cette grande mani-iQ festa.tion patriotique assisteront MM. Ves-nitch, ministre de Serbie; Zoujovitch" président de l'Académie de Belgrade: le général Dodds, chef de la promotion de Poebla dont "" faisait partie le roi Pierr«. A Paris, trois conférences seront données dons' le grand amphithéâtre de la Sorbonne, les jeudis 25 mai, 8 et. 15 juin. I^a conférence du 25, consacrée à l'effort « russe et à laquelle assisteront les d!éléaués _ <îe la Douma, sera faite, sous la présidence JS de M. Paul Dntimer, par M. le sénateur Her- — riot, maire de Lyon. & Le 8 juin, sous la présidence de M. Anatole ,g Frnnpe, M. Barthou, ar>-en rr-'^ident du I- Conseil, parlera sur I'effTt italien, et le E, 15 juin, l'effort britannique sera traité par — 'M Letton, ancien ministre des Colonies, -sous la. présidence de M. Stephen Pichon. jj, A Nantes est réservé l'effort belge expli-qaié par M. Louis Marin, député de Nancy. ÏT Le choix du conférencier est on ne peut plus — 'heureux. Les Belges çui font partie du co-iE mité « FraTi^e-P.flffrrinif, „ (-n^naipp^nt sa ijj compétence et aussi rojj ardent amour pour _ votre ohère patiie. Pectus est q'md diser'os A- fucit, dit-on. Si cela est exact-, M. Louis Ma- — rin, oui parle toujours avec élégance, avec ® distinction, sera ce jour-là supérieur à lui-jj, même. M'est. M. Guist'hara, ancien mintstre _ de l'Instruction publique, ancien maire de T- Nantes, fidus Achates de M. Briand, qui pré- — sidera cette réunion. Co choix aussi sera T- apprécié des Belges. R_ A Lyon, sous la présidence de M. Herriot, 1_ en présence de l'ambassadeur d.u> Janon, ;T M. Géna.rd, ex-ambassadeur à Tokio, parfera — de l'effort japonais. A Bordeaux, la conférence sera donnée par M. Piaul Adam, sur 1 effort portugais. — C'est M. Chaumet qui la présidera. E, A Rouen, M. Lebrun, député, ancien mi-nistre des Colonies, expliquera l'effort fourni _ n-ar les colonies françaises, sous la prési-IE dence de M. Etienne, ancien ministre de la — Guerre. II- Au Havre, ce sera M. Gaston Deschàmps IS qui expliquera l'effort canadien. _ Enfin, à Marseille, il sera parlé de l'effort rI- colonial australien ; à Touleuse, de l'effort, — colonial britannique (Indes, Cap, Effypte), et à Toulon de l'effort de l'Afrique du Nord. mji Les ambassadeurs et ministres des pays _ alliés ont promis d'assister, tant à Paris £ qu'en province, à ces diverses manifestations, a chacune desquelles des artistes des plus grands théâtres de Paris liront quelques )E nages patriotiques dles meileurs écrivains — dont il sera parlé. E. En dehors de ces grandes réunions, le Comité tient des conférenciers et même des personnages pour présider à la disposi-1E 'ic>n tes maires des sous-préfectures et des — vffles d'au moins 10,000 habitants. i Ceux-ci seront choisis parmi les hommes jS politiques les plus en vue de la région et — ceux-là parmi les professeurs, ingénieurs, [S putohcistes, explorateurs, les plus compé- tents. j — ^ Outre M. Stephen Pichon, président, le r£ >nireau du Comité est composé de MM Her- — not, sénateur, maire de Lyon : Charles N- Chaumet, ex-sous-secrétairë d'Etat aux Postes ; Lavis se, de l'Acadlémie française : Liard, vice-rectour de l'Académie de Paris, !E et David Mennet, président de la Chambre ~ commerce de Paris. Les membres du JX Comité sont tous d'éminentes personnalités appartenant au monde des sciences, des let'-_ très, des arts, diu commerce et de l'indus-E- trie, et choisies avec le souci de l'union — sacrée. E_- En faisant ainsi connaître dans notre 'X- Pays la tâche accomplie par les nations qui — luttent avec nous pour la civilisation, le • JE Comité est en droit de compter que chez les 1 — Alliés pareil hommage sera rendu à la _\ France. A. VIREY. — AU FRONT BELGE ^ »o« ; — iD9l très violent d'artillerie. Dn ayion allginaniî a&alîn 1 — Durant la nuit comme pendant la journée t [R du 21 mai, les actions réciproques d'artille- i ,P rie dans le secteur de Dixmude ont atteint ' — une grande violence. ' I SE Vers Steenstraete, s'est déroulé un en^a-~ gemant à coups de bombes. J I Hier, en fin de journée, au cours d'un combat aérien au large de Nieuport, un avion bel^e, monté par le capitaine Jacquet comme pilote et le lieutenant Robin comme observateur, a abattu un aéroplane aile-. mand qui est tombé'dan® la mer. , L8ïiD2t-fflPi8IBÏÏ8FSaiT8 SBl'fiECïcliîBrEniNiïari'' UN INTERESSANT ARTICLE DE LA « NUOVA ANTOLOGIA » SUR L'HISTOIRE DU CELEBRE DOCUMENT PONTIFICAL Il y a eu vingt-cinq ans le 15 mai que Léon XIII a lancé sa fameuse encyclique sur la condition des ouvriers. Cet anniversaire a été célébré à Rome dans une imposante assemblée où on a rappelé la trace profonde que cet acte pontifical a marquée dams l'histoire des idées de notre temps. A cette occasion, le comte Soderini, un confident de Léon XIII, qui a reçu communication des papiers laissés par le grand pontile, v;u>ublier dans le prochain numéro de la n Nuova Antologia » un article où il révèle comment fut élaborée l'immortelle cncyclique. Le comte Soderini recherche les précédents les plus lointains de cette encyclique; études et relations du cardinal Pecci avec des hommes -de la valeur d'un Keiteler : première encyclique de Léon XIII, celle sur-toi.it contre les doctrines socialistes (1878) ; incident des n Chevaliers du travail » américains ; activité sociale des catholiques de France et allocution de Léon XIII aux 1 ouvriers amenés à Rome par Albert de Mun (16 octobre 1887). Il rappelle ensuite l'approbation pontificale donnée au projet de législation internationale du travail conçu par Decurtins, la création à Rome, chez le prince Borglièse, du premier cercle d'études sociales, la constitution de 1' » Union de Fribourg », les travaux des Toniolo, des Deniffie, des Sangui-netti, des La Tour du Pin et de tant d'autres, comme les Belcrodi et les Weiss en Autriche, les Von Loe, les Groeber et les Oberdcrffer en Allemagne, les Pascal et les Duthoit en France, les Pottier, les Brand s, en Belgique, les Bottini, Malvezzi, Rezzara. Sturzo, en Italie ; les Devas et les Gasquot (aujourd'hui cardinal), en Angleterre. Il parle aussi de la fameuse conférence do Berlin,dont Guillaume II s'attribua si grotes-quemont la paternité, tandis quë Léon Xlll se conten ait de sourire, et de la constitution de l'Association internationale pour la protection légale des ouvriers, fondée sous les auspices de la 'Confédération helvétique Ainsi L.éon XIII entreprit, sous la poussée des événements, la rédaction de ce qui (levait constituer l'un des plus beaux mon» ments de son Ions pontificat. n La tâche é.aît v ste, tant par suite de l'immensité du sujet que par 1 abondant; de connaissances qu'elle réclamait. ..éon XIII n'en fut pas effrayé, bien que tous ses actes, les Encycliques spécialement,exigeassent un travail pénible. « La première rédaction de l'Encyclique il Rcrum Novarumi » fut confiée par lui ri cardinal Zigli-ara, qui se consacrait spécialement aux études de caractère social et philosophique. Esprit confiné dans les formules les plus abstrai.es de la scolastique, i se laissait dominer à l'excès par les idées qui avaient plus de rapports avec elles,mais qui, bien rarement, répondaient aux exigen-ces du moment, aux besoins non seulement moraux des hommes. Son travail fut profond, mais diffus à l'excès et, trop théorique a Won XIII, après l'avoir examiné n en fut point satisfait, et il chargea Bocoali et Volpini de le refondre. « Ce travail exécuté, Léon XIII relut 1 En-cvclique et, l'ayant trouvée conforme à sa pensée, la renvoya au cardinal pour qu'il y fit librement les observations qu'il jugerait opportunes. Malgré son attachement fidèle à ses propres idées, Zigliara était doué d'une rare modestie et d'une extraordinaire douceur de caractère : il ne s'offen-sa point, relut le tout et 6e borna à quelques'corrections qyie le Pape approuva. La dernière retouche avant été donnée à 1 encyclique — sa dernière retouche verbale accoutumée — Léon XIÏI ordonna <yu on imprimât et qu'on publiât le document. Celui-ci qui a pour titre : « De la condi'iori-des ouvriers », porte la date du 15 niai 1801. Uae note officiels allemande m l'iaierveatisn pontificale On se rappelle qu'il y a trois jours sir Edward Grev a précisé, d'après une dlépéche de .son représentant au Vatican, la portée de l'intervention récente de Benoit XV à Berlin. Le Saint-Siège s'est borné à protester contre là guerre sous-marine. II semble que cette déclaration de sir Edward Grey ait touché à vif le cabinot allemand. La Gazette de l'Allemagne du Nord, organe de la chancellerie, riposte que Benoît XV avait offert sa médiation effective à l'Allemagne et à l'Amérique et que Guillaume II l'en avait même remercié. On comprend quel intérêt la Wilhelm^ strasse peut avoir à travestir les faits. Mos listes de prisonniers IWW» www L'accueil /ait par le public à la liste des prisonniers que nous avons publiée naguère a montré qu'elle répondait à un besoin. Pour satisfaire au desii qui nous a été ex-rjrimé trous 'nous sommes vus obligés*de procéder à un tirage supplémentaire. Ce tirane est naturellement réduit et nous en-naaeons tous ceux qui désirent se procurer cette brochure à nous envoyer sans retard leur souscription- Paovelons qu'elle contient, en VIMGT-nTlATBE PAGES DE GRAND' FORMAT les noms de quelques milliers de militaires hp/nes dont les noms sont compris entre la lettre A et D ET inclus. Cette brochure, d'un si grand intérêt pour les Belges, sera expédiée franco, contre l'envoi de 0 fr. 60, en un bon postal, au bureau dll journal, ruo de la Bourse, 28 ter, Le Havre. Pour l'Angleterre, les demandes doivent être adressées à notre London Office, 21 Ponton Street (Leicester Square) London a. W, Joindre 6 pence. ,, ï l'nM tels Lundi 22 mai. Le printemps s'avance : le printemps qui ( était gros de redoutables menaces d'offen-' sifves alliées, en application du principe : w l'Unité d'action sur l'unité de front. Les Allemands, fidèles à leur invariable doc-trine do guerre, — qui n'est qu'un décal-ue que de la doctrine napoléonienne, — ont 5r- pris les devants, la meilleure façon de se >o- défendre étant d'attaquer, car l'attaque tee oblige celui qui voulait attaquer à se dé-tée fendre. Sachant *ue l'armée russe n'a pû être en-un core complètement reconstituée, les Alle-îu- mands, qui jouent avec virtuosité de la nd a ligne intérieure » et qui continuent à ap-;ro pliquer ainsi assez aisément le principe de il 1' « économie des forces », ont fait venir de Russie à Verdun les divisions indispensables nour l'assaut. Sans doute, l'assaut c'-' de Verdun, malgré trois mois d'effort, n'a ;ie; pas réussi, mais les Allemands se flattent ainsi de « fixer » l'armée française et, com-r • me ils ont 40 bonnes divisions devant l'ar-^r" mée britannique, ils espèrent dissiper chez '' / celle-ci tout dessein offensif. D'autre part, l'armée italienne, dont les réserves en hommes sont considérables, devait constituer une grosso menace dès que les premiers beaux jours auraient fait fon-dre les neiges et durci les routes ; c'est pour-ia" quoi l'état-major allemand l'a fait attaquer ' [G par les Autrichiens, à l'endroit le plus sensé sible. Pour mener cette attaque, les Autri-ns' chiens se servent, eux aussi, de divisions ni_ retirées du front russe et surtout des divi-riû- sions naguère postées contre l'armée ser-iu- be, qui, faute d'avoir été renforcée l'an en dernier* alors qu'elle était sur les rives du les Danube et de la Save, n'est plus aujourles d'hui qu'une troupe de soldats, fort dimi-l;-3. nuée en nombre et qui .a dû être rééquipée ra. des pieds à la tête et amenée non srfns peine uot et non sans grosses dépenses d'Albanie à 11 Salonique. Là-bas, àSalonique, l'état-major do allemand semble se faire fort de contenir es- avec une, quinzaine de divisions bulgares 111 toute offensive alliée. On a pû lire, en ef-t"- fet, dans des journaux de Paris que le g/*-'n néral Sarrail n'aurait pas plus de 300.000 >us à 350.000 hommes, dont 200.000 à 250.000 u? seulement seraient disponibles pour une Q marche en avant. S & * ^ Ainsi, l'état-major allemand e'imagine parer au plus pressé et conjurer pour un sy; temps plus ou moins long le formidable orage qui se préparait sur tous les fronts alliés. Car c'est l'Allemagne maintenant ,llc qui en est réduite à croire que le temps tra-',., vaille pour elle et que les Ail:és se lasseront de leur immense effort financier, économi-,hi- que et militaire. Eîle verra bien quelque nu_ jour, — qu'il soit prochain ou lointain peu il importe — que gagner du temps ne sert de Jes rien. ;,is Au demeurant, les dernières nouvelles en- militaires nous mentrent, d'une part, les ent Français maintenant magnifiquement leurs >ro- positions sur les rives de la Meuse, encore ue que le Mort-Homme soit légèrement enta-,'en mé et, d'autre part, les Italiens faisant et mieux que la part du feu au Trentin. Sur le secteur de l'attaque autrichienne, En- la situation est, en effet, celle:ci : A leur sa aile gauche, les Italiens occupent solide-u'il ment le Coni-Zugn-a qui domine de 200 mè-ge- très le plateau de la Zugna-Torta enlevé ent par les Autrichiens et qui, sous le feu, sem-iait ble être devenu une sorte de zone morte or- inaccessible à chacun des combattants, Au en- centre italien, entre la. Vallarsa et le Terra-, " gnolo, les Autrichiens ont attaqué le mas-sif montagneux par Moscheri et Piazza et ont avancé de 10 kilomètres ,i vol d'oiseau, i'ni Mais les Italiens se maintiennent sur les J !" hauteurs du Pasubio qu'ils ont solidement jpg retranchées. Entre le Terragnolo et le Haut" Astico, les Autrichiens ont fait un bond plus important, se saisissant du Monte Mag- — gio, d où ils dominent partiellement la plaine d'Italie ; cependant, le communiqué de Rome dit que la ligne de repli est solide- , ment tenue et que, des contre-attaques ont ,!g fait reconquérir par nos alliés divers fortins. Quant à l'aile droite italienne, entre le Haut-Astico et le Val de Sugana, où sir coule la. Brenta, il n'a point été ébranlé •he jusqu'ici. Au bref, après une grande an-iée goisse, on commence à respirer un peu et à on paraît, d'ailleurs, s'être moins ému à es. Rome que par delà les monts. C'est là assurément fort bon signe. M" le- * * 3e! En Mésopotamie, les Russes, marchent ve avec la promptitude de la foudre pour tà-lil. cher de souder les efforts de leurs diverses colonnes et jusqu'ici le succès couronne mw leurs efforts. Le plus significatif de ceux-ci est assurément le brillant raid de cosaques qui a atteint le TigTe et le canm britanni- — que aux approches de Kut-el-A"mara vers quoi l'armée anglo-hindoue du général Corringe vient de fournir une nouvelle et heureuse attaque. , ' Pauî CRCKAERT. i EN AMÉRIQUE % on croit l'Allemagne à bout !x' j"4>Olt de C'EST UN GRAND JOURNAL BOCHE Ce QUI LE RECONNAIT n- Le correspondant de la Gazette de Colo-er gne mande de New-York, à la date du 19 rd mai : « Malheureusement, l'impression est cou-T- rante ici que l'Allemagne veut absolument la paix. Lansing reçoit tous les jours de Berlin et de Vienne des nouvelles de ce la genre. Les messages de Gérard ont été si nombreux que Washington partage, dit-On, ur l'opinion que pour l'Allemagne la paix est n" devenue d'une importance primordiale... ?u » L'attitude de l'Allemagne est interpré-tée comme un aveu que, grâce à la fermeté du blocus, et aussi en conséquence de la ,J situation militaire, la situation prend "lerj-' ■ tement, mais sûrement, une tournure favo-" raW? à l'Entente. » c LESFAITS DU JOUR J i:0:i Le Berliner Tageblait annonce que M. Ba-toclci, président supérieur de la Prusse orientale, devient dictateur des vivres. Ji Le comte Iloedern, secrétaire d'Etat pour, ll" l'Alsace-Lorraine, succède à M. Helfjerich, : comme secrétaire impérial des finances. -S Af. Helfferich prend l'Intérieur et aura. c- les attributions de vice-chancelier. ,1- 5e La Gazette de Cologne apprend que la. ie Chambre luxembourgeoise a nommé une é- commission d'enquête chargée de mettre ert accusation le ministère Loutsch. Il- •AVWV^V*/WV f~ Au cours d'une conférence lenue. à Lu Haye entre le président du conseil, le mi- P" nistre des Affaires étrangères et celui de la 10 Marine, il a été décidé d'envoyer une nots ir énergique à Berlin, exposant que le version n~ allemande du torpillage du Tubantia ne ut peut être acceptée et tenant l'AIlcmagnei a pour responsable. n- ,r- La Chambre américaine a adopte le râpez port établi par la conférence des deuj> Chambres qui augmente l'armée régulière es jusqu'à 210,000 hommes, met les forces des le_ différents Etats à la disposition du gouver-ie nement fédéral et élève le chiffre total d« n. Varmèe, en y ajoutant la milice, à 680,000 ,r. hommes. er Le rapport est déjà adopté par le Sénat. n- , •— « | REPONSE BOCHE ,r. »OH in lu IMPUISSANTS A REFUTER UN SAVANT, n- BELGE, LES ALLEMANDS PILLENT ,i- SA MAISON ée ® ne A la fin de mars dernier, le botaniste bel-à ge J. Massart, professeur à l'Université d« or Bruxelles et vice-directeur do la Classe des ijr Sciences de l'Académie royale de Belgique, -es avait adressé une lettre ouverte aux 93 si-ef. gnataires de l'appel des intellectuels alle-mands pour leur proposer une cont.ie-en-100 quête internationale sur les accusations éle-100 vées par l'Allemagne contre la population ne belge. Les intellectuels allemands sont restés muets, mais l'Allemagne officielle s'est chargée de répondre à leur place d'une manière bien conforme aux. procédés ordi-na'res de la Kultur allemande : On apprend, ne en effet, que la police allemande de Bi'uxel-un les. a opéré une perquisition dans .l'haibi->le tat'on privée du professeur Mossart, nve-îts nue de la Chasse, et après-y-avoir tout bou-jat leversé, dépitée sans doute, de n'y rien trou--a- ver de ce qu'elle imaginait, y a fait contint pîètement le vide. ni- . ue eu CHEZ NOS SOLDATS de [» L'inanpatioii du mess Sj des magasins génersui te, ur j a partir d'aujourd'hui lundi, tous nos le- groupes et formations de soldats établis au iè- Havre et aux alentours auront leur mess, ■vé l.ast not least, celui des soldats attachés * m- la compagnie des Magasins généraux de rte l'intendance belgls, pour être venu le der-^u , nier, n'en sera pas moins confortable que •a- ses devanciers. Seule, la difficulté de lui ts- trouver un emplacement à proximité du -lo-.et peinent des hommes, établi rue du Docteur-u. bibert, en avait retardé l'édification. C'est es 1ans la même rue qu'il a pu être érigé et, nt sans qiu'il soit de proportions extraordinai-it" res, le nouveau mess pourra abriter un nd minimum de 400 soldats. [g. L'ne fresque peinte par des soldats déco-xi. rateurs souiigne la charpente de la vaste de sa-ae ; sur chaque panneau des devises |e. apparaissent, en français et en flamand, nt « L'union fait la force » ; « Ecoute ton chef, )r. il c» sait plus que toi » ; « Sois fier d'être r0 Belqe ». El ces noms qui nous font frémir de herté Liège, Haelen, Aerschot, Louvain, ,lé Houthem l n_ l.es portraits du Roi et de la Reine — ce-et lui-ci un joli pastel du soldat Prignot ; des ^ dessins de Ochs et de Mathieu forment au fond de la salle un trèa artistique panneau. La salle de lecture, coquette avec ses beaux btuvards aux couleurs tricolores, est due aux soins dévoués des dames de l'Appui belge. La cuisine est spacieuse et d'Une ni éblouissante propreté. » t.'inauguiration de ces locaux a eu lieu eg dimanche «près-midi, devant une belle assistance qui admira la simplicité et le . bon goût de la décoration, en même temps que le savoir-faire de M. l'intendant Thyà, qui non seulement a su mettre les services " de l'intendance à la hauteur des exigences , de la guerre, mais s'est révélé un orgaai-a{- «utcur de fêtes di primo cartello. ct C'est un vrai régal artistique que, avec la collaboration du liecrtenant Gaaeyne, il a offert à ses invités. — Aux premiers rangs des invités du ma-jor Thys; on notait La présence de MM. lo lieutenant général .lunghluth. adjudant gélié. . "al de la maison du Roi ; Klobukowski, nii-J nistre de Franco ; sir Francis Hyde Vil-licrs, ministre de Grande-Bretagne; le préfet Talon, commissaire général du gouvernement d!e la République ; les ministres V-andervielde et comte Goblet d'AlvielPai : 3. le commisse,iro général Emile Boval ; 19 Charles De Jangh. chef de cabinet de M. Vandervelde ; l'intendant général Servais : u- le colonel comte de Gruiine; l'intendant it Lambeiin ; les majors Lefebvre, De Thier, le Oe Visscher. Blondiau • l'aumônier en elle'-. ;e M. le chanoine van Batiel : le commandant si Couché, représentant le ministre des rt)lu-i, nies : l'aumônier Braban.ts; le pasteur Blom-st maert; le major docteur Smets ; le docteur Kufferath ; parmi les dames, la comtesse é- Goblet d'AlvielIa, Miss Hyde Villiers ; MM. té Jean de Mot et Scholefield, honoraient la la fête de leur présence. T,'assistance a eu 'a j- joie d'applaudir une pléiade d'artistes qui > font honneur à notre armée, notamment le violoniste Gad-eyne, violon goio du Grand 23- ANNÉE. — Série nouvelle.—N*560 Le numéro: i© Centimes (5 CENTIMESAO FRmT) Mardi 25 Mai 1916

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Toevoegen aan collectie

Periodes