Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 30 April. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 19 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/9w08w3934j/
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LE XX SIECLE BÉDACTION & ADMINISTRATION îttn nu il la Bonrsa — LE HAVRE Téléphone: Le Havre n' 14,05 Directeur : FSRSMS REDRAT Tovtes tes communications concerna la rédaction doivent être adressent 38"',rue de la Bourse,Le Havre, LONDQIM OFFICE: £1, Penton Street JU.W W V V/ a. » V iiJi* JL s- ABONNEMENTS Franc» 2 fr. 60 par mois. » 7 fr. 50 par trlmestft •r»alat®rr©.... 2 ah» ©d, par fi»gis, » .... ?sfr,*tf. par trlmaetf Jtetrea m».. 9n, jmc 23®? » . 3 ti\ » par trMmtstr® PUBLICITÉ 5'arfresser à rAdministration iurngt au Havre ou à Londres Annonças 4* pages Ofr. 40 la ligna Petites annonsas4* page: 0fr.30langna Les petites annonces sont également reçues à La Société Européens dô Publicité, io, rae delà Victoire, Paris, qai en. a le monopole pour Paris. Quotidien Ê3elge paraissant au Havre ^3FMw^iMWJU.aMuw«u»JiMw^g'gi1u|rmggiiiB iiwniiiiiiii—■ ■—n mi iwmammsKaaaBzmma paBzSar^"—~<^mn\h*TnizvmMiM<M'mÊmmmmaKManaÊÊa NOTES D'UN AUMONIER MILITAIRE FRANÇAIS .—c— li pft siB-liio-Mai! UKE VISITE A X BLESSÉS BELGES Imaginez une petite ville des Flandres qai a conservé, depuis Vau'baa, ses murailles, fossés, pont-levis, chicanes et bastions. Ce n'est pas qu'elle s'illusionnât sur l'efficacité de ces défenses. Ella ne s'est étonnée ni émue quand le canon boche l'a bombardée à grande distance et elle montre dans ses rues les ruines de quelques maisons comme de glorieuses, cicatrices. Mais c'était «ne jolie coquetterie d'avoir voulu garder sa vieille ceinture die remparts,: comme son lier beffroi, sa vénérable eglise et son noble Mtiel de ville. Aux souvenirs guerriers s'en mêlaient de dKfii gracieux. Un buste de Lamartine rappelle que le poète fut pendant six ans député de ce pays. Sur le mur d'un vieil hôtel •une plaque de marbre nous d'il que « dans cette maison, à l'enseigne de la Tête d'Or, eu soir d'une électim miateureusa, Lamartine improvisa, pour répliquer aux attaqués du poète Barthélémy, l'immortelle réponse à Némésis ». Et nous murmurons la strophe fameuse : « NoÈ sous quelque drapeau que le barde [se range, n La muse sert sa gloire et non ses passions! i) Non, je n'ai pas coupé les ailes de cet [ange, ii pour l'atteler, hurlant, au char des faic- [tions 1 » Heureuse époque où les luttes électorales se terminaient pair de si beaux vers... « Mais ceci se passait em des temps très [anciens, n Aujourd'hui la petite place forte abrite tous les services d'une division. Deux hôpitaux fonctionnent dans son enceinte, et, sur la rivière canalisre oui lai baigne, flotte la péniche-ambulancé dont je veux vous iparler. * A * Ce fut jadis une humble et simple péniche nui transportait du [bois, du charbon, des pierres, entassé®, dans ses soutes . profondes. Aujourd'hui c'est une annexe flottante de l'hôpital <jue la comtesse van den Steen p-t la cemtesse di'Unsel fondèrent à Pope-rkïgllie avec les « Friends -unit ». E fallait mettre à l'aibri les pauvres civils belges blessés dans les bombardements presque journaliers de la région. d'Ypres. A défaut de local plus -cohfortaMe et plus sûr, on avait, dressé ' pour eux quelques tentes, dans le •village français de W... C'était au cours rie ïèté 1915. Presque aussitôt après le bâtera arriva ! Le bateau — the barge — qui porte le nom «te N.-D. de perpétuel Secours, est dû à Mme O' Gorman, qui en fit agréer l'idée au comité de Poperinghe et 6e chargea de l'exécution. _, _ Une fièro silhouette, Mrs. Flora 0 Germain Femme d'uin oaipitaine de l'armée britannique, elle aime à rappeler que son mari est chef du « clan. « irlandais qui porte son nom. La famille O' Gorman vit depuis onze cents ans dans le comté de Oare et y a toujours été, selon l'expression anglaise, du bon côté : on the right sid-e. Le brillant officier peut être fier de celle qui porte son nom : c'est unie femme de tête et de cceur, un vrai « capitaine v elle «aussi. Pendant la retraite d'Anvers, elle est atteinte au visage par um éclat d'obus, tandis qu'elle sauve en automobile des soldats blessés. Elle soigne les soldats français à Malo au cours d'une épidémie do typhoïde,. La voilà qui se dévoue ensuite aux civils belges victimes des bombardements. Quand on a acoepté son projet de bateau-hôpital, elle se h&te de le réaliser. Une ipén-àche était à vendre par «suite de la maladie de son propriétaire. Bien vite elle est achetée et la généreuse bienfaitrice. avec son habituel esprit de décision dresse elle-même le plan des réparations — un plan qui saura utiliser les moindres petits coins du bateau. Tout se fait sous sa direction par quelques messieurs de l'ambulance anglaise, aidés de deux soldats belges.Ce n'est pas, Mrs O' Gorman qui m'a fait les honneurs de la péniche transformée sur laquelle edle vient de passer dix mois. Elle vient de quitter momentanément son bord (pour franchir l'océan et aller auèter dans les grandes villes des Etats-Unis et du Canada au profit des hôpitaux militaires dont elle veut augmenter le « comfort ». J'ai été reçu, en son absence, par ses dévouées collaboratrices : une nurse anglaise « monitrice », Miss Morris, pleine d'entrain, d'activité et de bel'.e humeur, et Mlle Marie van den Plaes, infirmière belge, qui porte sur son voile blanc le nom de Sainte-Camille de Bruxelles; plus Me d'apparence, elle n'est pas moins vaillante. Voulez-vous refaire avec moi la visite ? Franchissons les deux enceintes fortifiées de la petite ville et la voie du chemin de fer. Passons les ponts tournants du cana.1. Sur la route à gauche stoppent deux automobiles qui portent la croix rouge et l'inscription anglaise de la société Saint-Jean. Ce sont les organes de ravitaillement de la péniche. Elles sont chercher à la grande ville, à deux lieues d'ici les provisions, l'eau potable, la correspondance anglaise et... le médecin. Aussi les voit-on souvent sur la route conduites par le chauffeur anglais ou la <• chauffeuse ». Elles m'ont rencontré dernièrement, pauvre piéton, et char ritablement « ram s?é ». Sur la berge une lessiveuse et un fourneau indiquent qu'on emprunte le plancher des vaches pour certaines opérations ménagères.La Déniche est solidement amarrée et semble à peu près immobile sur l'eau, d'ailleurs calme, du canal ; seul son petit youyou, retenu à !â poupe par une chaîne, se balance indolemment. Elle a cent cinquante pieds anglais de long et seize de large. A la t>roue un mât porte le f-nion blanc à croix rouge, légèrement effrangé par le vent. Le même écusson est peint à bâbord et à tribord. A l'arrière un drapeau français. Trois écoutilles peintes en blanc dépassent le pont et donnent à l'intérieur air et lumière. Deux larges tentes peuvent même se dresser, dans les journées chaudes. On ouvre alors les panneaux du plafond et les blessés sont baignés d'air pur. Nous traversons une passerelle munie d'un tapis brosse — comme un vestibule de bonne maison,' et, pas un escalier un peu ra.ide, nous descendons dans le bateau. A droite se trouvent les services : la dynamo actionnée par un moteur à parafine, la cuisine, la salle à manger — égayée par un bouquet de tulipes qui vient d'Angleterre —- la chambre des chauffeurs, celle du médecin et de son secrétaire , A gauche de l'escalier s'ouvre le « ward », la grande salle des blessés. Elle peut contenir vingt-huit lits (vingt-sept en hiver parce que le poêle occupe une place). Tous sont recouverts de housses bleues à grandes fleurs blanches, d'une propreté parfaite. A chaque chevet une petite table au ternis de toile cirée bla-nche, et, contre le mur, a portée de la main, une pochette en,toile bise liseree de blanc pour les menus objets personnels et familiers. Le blanc est vraiment ici la couleur d'ordonnance. Mlle van de Plaes me fait remarquer justement qu'il taut distinguer le blanc « propre » et le blanc « sale ». A la péniche, toutes les blancheurs sont propres. De ci de là quelques fleurs^ v ajoutent leur note de fraîcheur et de gaité. Sur le poêle une énorme marmite soigneusement fourbie est toujours pleine a eau chaude. Dans un angle, l'armoire à vaisselle et, devant elle, la table — blanche aussi — du docteur, qui, le dimanche, servira de support à la chapelle de campagne. .Mme O C-orman est protestante, mais pleine de respect opur la religion catholique — ce le cle son mari et de ses blessés belges line tient a ce que ceux-ci puissent remplir leurs devoirs religieux, obéir au précepte dominical, se confesser et communier quand sis en ont la dévotion. Un crucifix surmonte la porte du ward et tend ses bras vers les pauvres exilés : Vous qui pleurez-, venez à ce Dieu, car il [pleure ; Vous qui soufrez, venez à Lui, car il guérit... Un grand rideau, qu'on écarte pendant le jour, divise la grande salle en deux parties inégales : quartier dés hommes et quartier des femmes. Celui des hommes est le pLus nombreux. A l'arrière du bateau, c'est le quartier des infirmières : le bureau (offlee) de la directrice, avec sa chambre à coucher, une salle de bains, la lingerie, la pharmacie et quatre chambrottes pour les nurses, petites et proprettes comme des cabines de paquebot. Les deux cuisinières françaises logent à l'estaminet voisin. Mlle Van den Plaes est infirmière-interprète. Tout le reste du personnel est anglais : une monitrice et deux nurses, un secrétaire, deux infirmiers, le chauffeur et la chauffeuse. Le médecin ne loge pas à bord. 11 vient trois fois par semaine en visites régulières. Pour les cas urgents on va le chercher en auto à la ville voisine. Il n'y a pas d'ailleurs de salle d'opération suit le bateau. On opère à PQperinghe et dès que les opérés sont transportables l'auto les amène à la péniche, grands blessés ou blessés moyens, mais peu de tliora-ciques ou d'abdominaux. Les bons soins, la nourriture abondante, la paix silencieuse du oanal produisent d'heureux effets. Dans toutes mes visites j'ai trouvé ces bons Belges souriants. Si le* temps était beau, les convalescents s'installaient dans la pi'airie, se promenaient sur les bords du canal ou se livraient à la pêche — leur distraction favorite. Le ciel était-il brumeux — ce qui ■n'est point rare en ces climats — on joua.it aux cartes d'un lit à l'autre ou on s exerçait à des jeux de patience découpés à la scie dans des boites â cigares. * !fc * Le jour dtes Rameaux, j'ai présidé la com. , muni on pascale de ces chers blessés. Cérémonie simple et émouvante. Accompagné du lieutenant P... qui me servait la messe, je me suis approché de chaque lit et j'ai communié lefè hommes, les femmes et les enfants, en souhaitant que « le corps de Notre Seigneur Jésus-Christ garde leur âme pour la vie éternelle ». Un jeune homme, plus gravement atteint, a communié en via. tique. Nous avons récité ensuite une prière commune pour la Belgique, pour 1 Angleterre et pour la France. — N'est-ce pas une marque de la guerre des Barbares, disais-je à mes guides, qu'il vous ait fallu fonder une ambulance pour des blessés civils, pour dès vieillards, des femmes et des enfants, ceux que les civilisés écartèrent toujours de leurs sanglants conflits ? — Oui, me répondit la jeune infirmière belge, et remarquez le nombre des enfants blessés. Voyez celui qui a le front bandé : l'obus qui l'a touché avait déjà tué sa mère. Cet autre, atteint par un shrapnell, n'avadt pas moins de treize blessures. Mais savez-vous le désir de tous ces braves petits t Ils sont impatients de revenir dans leur pauvre village, malgré la cruelle expérience qu'ils ont faite dm "danger. — Et voilà po-urquoi, Mademoiselle, la Belgique ne mourra pas. Grâce au courage de ses fils, même les plus humbles, même les plus jeunes, elle chassera le Barbare. Comme dit un de nos cantiques ; Il devra céder sa conquête : l,es carillons, dans les beffrois, Chanteront, sur Bruxelles en fête, Le retour du plus grand des rois. Jean LIMOSIN, (chanoine G. A.). JL JM&s seille Arrivée Ae nonvelles troupes mm —o— Marseille, 2S avril, — Un troisième contingent de soldats russes est arrivé ce matin. Le débarquement s'est opéré avec le même apparat que les précédents. Les honneurs étaient rendus par deux escadrons de hussards. Les troupes ont été reçues par le général Menessier. Demain matin, il y aura défilé des troupes en ville et revue sur la place de la Préfecture.. L'AUtiep fypd!t sas Is ares Ses ieiges pésiÈtf sar m Mioin Nous apprenons de source tout à fait sérieuse ^extraordinaire nouvelle que voici : Le gouvernement allemand appelle sous les armes les sujets belges qui habitaient depuis trois ans sur le territoire de l'Allemagne*Dans la seule région d'Aix-lo-Chapelle, il y a plus de 800 Belges quî vont être ainsi incorporés dans i'armée allemande ! Quelques-uns des Beiges .ainsi convoqués sont parvenus à obtenir des sursis d'appel. Des Belges à qui l'autorité allemande a offert la naturalisation l'ont refusée. Que conclure de ces faits inouis, sinon Que l'Allemagne a besoin de soldats p-lus encore que de pain ! La sainte Haine UN ARTICLE ENER-GIQUE DU BARON BEYËNS Nous trouvons dans le « Cri de Belgique » de Buenos-Ayres (numéro du 11 mars] cet article du baron tSeyens : J'entends dire -souvent, autour de moi, quand je maudis les infâmes envahisseurs de mon pays : « Gela passera, tout passe, la ! colère et la haine comme le reaie. Dans quelques annéîes les Belges auront oublié leurs souffrances et recevront de nouveau chez eux les Allemands çvec qui ils renoueront amitié n. Non, non, cent fois non ! Cela ne sera pas. Nous n'oublierons « jamais », c'est-à-dire, pas avant plusieurs siècles, la barbarie de nos envahisseurs. Nous ne leur pardonnerons jamais d'avoir violé notre soi dont ils avaient garanti l'intégrité, d'avoir massacré nos vieillards, nos iemmes et nos enfants, d'avoir détruit nos monuments d'art, dont 1 nous étions si fiers, d'avoir rançonné, ruiné, volé nos populations paisibles et innocentes, d'avoir, ennn, commis tous les crimes possibles sans avoir aucune pitié, et en se laissant seulement guider par une bestialité qui, depuis les Huns, n'a pas d'exempie dans l'histoire. Non, nous né pouvons pas leur pardonner ces horreurs! Pendant des générations et des générations le nom d'Allemand sera, dans noir0- pays, synonyme d'assassin, de voleur, d'apache; nous apprendrons aux petits enfants de nos petits enfants à maudire le voisin de l'est., à n'avoir avec lui aucun contact, à le mépriser, à l'Q haïr. La haine sera notre arme, notre vengeance. Nous ne cesserons de désirer que le sang des innombrables victimes Je nos barbares ennemis retombe sur leur tôle et sur la tête do leurs enfants. Nous n'accepterons plus leurs marchandises, nous ne lirons plus leurs auteurs, nous 'n'aurons plus aucun contact avec ces misérables qai se . sont conduits lâchement, ignoblement, sans cœur et sans esprit; nous ne vouîoas plus connaître ces sous-hommes, cette race inférieure qui n'a pas même su mettre un frein à ses passions les plus basses ni comprendre ia pitié humaine. Nous n'aurons pas besoin d'eux; nous trouvons dans notre admirable pays les plus grands exemples de toutes les sciences, les arts et de toute organisation collective; et si nous voulons chercher du nouveau, nous le trouverons chez nos amis le3 Anglais, les Français ou les Italiens. Notre industrie, qui a conquis les marchés du monde, n'a rien h apprendre chez les Boches qui nous ont si souvent copiés et volés;, notre commerce ne peut acquérir aucune connaissance nouvelle chez ceux qui n'ont pas pu nous 'vaincre à l'étranger; nos lois sont supérieures aux leurs et nos institutions si libérales n'auraient qu a perdre en voulant se rapprocher de leur régime d'esclaves. Cette guerre a ouvert les yeux de ceux qui croyaient à la « Kultur » allemande; ils ont pu'se convaincre que ce vernis de Kultur n'était qu'apparent, que superficiel et que lerteuton d'aujourd'hui est resté ce qu'il était toujours : une brute. Et c'est pour cela que nous voulons élever une barrière entre ce peuple demi-sauvage et le nôtre, qui est l'honneur de la civilisation. Cette barrière sera la Haine; la sainte haine qui nous donnera une nouvelle vigueur, qui guidera toutes nos pensées et tous nos actes, qui nous préservera enfin de frayer avec cette race de reîtres qui est la honte de l'humanité. Hubert BEYENS. ~CQIMU»!0U£ BELGE —o— 2S avril. — Dans la journée du 28, canonnade assez violente sur certains points du front belge, notamment vers Ramscappeïle. Nos listes de prlsoeeiers a/vvv l/vwvw L'accueil fait par le public à la liste des prisonniers que nous avons publiée naguère a montré qu'elle répondait à un besoin. Pour satisfaire au désir qui nous a été exprimé, nous nous sommés vus obligés de procéder à un tirage supplémentaire. Ce tirage est naturellement réduit et nous en-aaaeons tous ceux qui désirent se procurer cette brochure à nous envoyer sans retard leur souscription. rtaovelons quelle contient, en VINGT-OUATEE PAGES DE GRAND FORMAT, ! les noms de quelques milliers de militaires belqes dont les noms sont compris entre la lettre A et DET inclus. Cette brochure, d un si grand intérêt pour les Beiges, sera expédiée franco, contre l'envoi de 0 fr. 60, en usi bon postal, au bureau tïu journal, rue de !a Bourse, 28 ter, Le Havre. Pour l'Angleterre, les demandes doivent être adressées à notre London Office, 21, Panton Street fteïcester Square) London j . S. W. Joindre 6 pence. waiiivmms'^rPMJBaniievvjkiiKmazswxBMi un wili.ii ——tas LETTRES DU FRONT Â quand un sérieux appel d'hommes ? Dans notre courrier des tranchées, nous choisissons aujourd'hui deux lettres qui nous paraissent mériter particulièrement 1'a.ttention. On y trouvera peut-être 1 une ou l'autre expression un peu vive, mais on peut être sûr qu'elles reflètent un état d'esprit général parmi nos soldats. La première a trait aux dispositions reia^ lives à l'appel des hommes : it... Laissez-moi vous dire bi<;n franchement qu'on n'est pas content ici des nouvelles mesures concernant l'appel des hommes de 25 à 35 ftr j. On s'attendait à quelque chose de sérieux et noi s apprenons qu'on n'3{npelle que les célibataires ei qu'on les réserve uniquement pour des services d'arrière ! Est-ce qu'on ignorerait par hasard que nous sommes ici, à l'avant, de très nombreux mariés, que nous y sommes depuis bientôt deux ans et que nous ne comprenons pos bien pourquoi on ne nous envoie pas pour nous aider les' hommes valides qui ont pu jusqu'ici jouir tranquillement des avantages de la vie civile derrière le mur que nous formons entre eux et les Boches 3e suis marié et j'ai 36 ans; j'ai donc queiquc droit d'affirmer qu'à cet âge-là on peut encore faire de la bonne besogne à l'avant. J'ai bien k droit aussi de répéter ce qu'on dit courammenl 1 ici, qu'un « mari », qu'un propriétaire foncier, qu'un intellectuel, que tous ceux qui ont femme enfants et biens à défendre ou à reconquérir, doivent « marcher » comme les autres. Si vous croyez que nous sommes fiers quand nous allons en congé d'entendre les comparaisons qu'on fait entre Tes « poilus n français df notre âge et les Belges qui les remplacent danc le commerce et l'industrie ou môme qui ne foir. rien du tout ! En Angleterre, ceux qui refusent d( : servir déclarent tout net qu'ils marcheront le joui où on fera mardher aussi les Belges plus jeune: qu'eux qui s'apprêtent à prendre leur place. .11 nous revient que grâce au système trop géné reux d'allocations qui fleurit en Franco, îl es' pour ainsi dire impossible d'obtenir pour dfë travaux intéressant cependant la libération d< notre pays le concours de réfugiés qui préfèren continuer à jouir d'une petite vie commode où ils ne doivent s'imposer que des fatigues très rela tives. Eh 1 bien, qu'on les enrôle une bonne fois e qu'on nems ies envoie;- une fois qu ils respirer on l'air du front, ils ne songeront plus â inarchan der leurs ipeines. On nous dit que ces gens ont ici leur famille Nous avons bien la nôtre en Belgique. Qu'or prenne et largement toutes les mesures nécessai res pour assurer une vie convenable aux famille-dont les chefs seront enrôlés, mais qu'on ne re nonce pas pour des considérations qui ne suppor lent pas l'examen à des mesures qu'exigent llion neur et l'avenir de noire pays et que réclamcn à bon droit ceux qui ont assuré jusqu'ici sî défense. Un bon mouvement. Que ce ne soient pas teu jours les mêmes qui trinquent. » Nous pourrions publier pins d'une lettre de ce ton et de ce sens, mais celle qu'on vient de lire suffit ù. indiquer les sentiments qui régnent dans notre armée. Que nos correspondants nous permettent cependant de leur faire remarquer q-ue beaucoup die Beicfes réfugiés en France et en Angleterre partagent leur manière de voir, ils sont prêts a marcher dès qu'on les appellera, mais ils attendent l'appel. Ils veulent que If mesure soit générale et atteigne égalent en! tous les hommes de leur âge. Ils veuJen' aussi que l'appel les décharge d'une responsabilité devant laquelle ils hésitent et réduise là résistance r*'MÏs renccnfrefit -te l£ part de leur famille effrayée d'un sacrifie* que d'autres ne s'imposent pas. Et, enfin, ils demandent avec raison que le sort de cette famille soit bien assuré. Tout cela ne dépend pas d'eux, mais du gouvernement, et c'est pourquoi ils attendent au'on organise pour eux l'accomplissement d'un devoii qiue les Anglais eux-mêmes, si foncièrement hostiles à tout service obligatoire, onl fini par comprendre. —O-*— RENDEZ A CESAR.... Farce qu'ils ont fait largement leur devoir, nos soldats tiennent h ce qu'on ne leur marchande pas l'honneur que méritent leurs sacrifices. L'un d'eux nous écrit, par exemple : o Je ne sais si vous avez remarqué l'article d< Gustave Hervé dans La Victoire, du SI courant cet article a suscite du mécontentement et sou levé des protestations parmi les soldats belges au front. Les soldats belges sont tous pleins d'admina i-ion pour 'la vaillance et l'héroïsme des armée* français; depuis la bataille de Verdun, ce senti ment a encore augmenté. Mais il faut rendre à César ce qui- appartient è César: sur ce point le soldat belge est chatouil letiX; il aime qu'on lui rende justice,que l'on recon naisse ia glorieuse résistance belge à Liège, t .Anvers, à l'Yscr; il est heureux d'entendre oélé bre-r les faits d'armes des fusilliers marins à Dix ■nude, mais il n'admet pas qu'on passe sous si-ence la résistance désespérée, la résistance admirable de l'armée beflge à l'Yser en octobre 1914. M. Gustave Hervé attribue uniquement à b France la gloirejd'avoir sauvé l'Eurqpe entière de l'invasion allemande. « Seuls, écrit-il, avec une poignée d'héroïques soldats anglais, nous avons arrêté le flot des envahisseurs. » La bataille de la Marne est indiscutablement une grande victoire française; il ne faudrait oe pendant pas oublier qu'elle a été facilitée pai l'heureuse sortie de l'armée belge à Anvers, sor ti-e qui obligea un corps d'armée allemand er marche vers la France, de rebrousser chemin; i ne faudrait pas oublier non plus le raid qu'effec tua l'armée russe sur Koenigsberg et qui obligée les Allemands à envoyer sur le front orienta! {plusieurs corps d'armée. Je le répète, • nous sommes tous pleins d'admiration pour la France, mais il faut rendre à César ce qui appartient à César. » Comme César, en l'occurrence, n'a rien d'un tymn, nous sommes persuadés que M. Gustave Hervé n'hésitera pas à lui reri" dre ce qui lui revient. Use sewellg tentative de brigaadsge allemand es Belgique ■ . ■■■i)0g—— ILS VEULENT S'EMPARER DE L'AVOIR BELGE DE LA FONDATION DE ME- DERFULLJBACH —o— Bien avant la guerre, les tribunaux ayant définitivement prononcé dans le procès intenté par les princesses Lo*uise et Stéphanie au gouvernement belge au sujet de la succession du Ren Léopold, un accord était intervenu entre les administrateurs de ia Fondation de Niederfullbach — MM. les barons Ca»p©lle et Gofiinet, Pochez et For-kel — et l'Etat belge. La Chambre belge avant voté la loi approuvant cet accord, celui-ci était définitif; définitif au point que l'Etat de Cobourg avait adressé le portrait en pied de son chef au baron Capelle, président du conseil administratif de la Fondation pour le remercisr de' ses bons offices î.„ 11 ne pouvait venir à personne, sinon à des Boches, l'idée de tenter d'obtenir des tribunaux le renversement de choses îé?a-lement établies. C'est ce que va tenter l'Etat de Cobourg dans nn procès intenté aux administrateurs de la Fondation de Niederfullbach devant le tribunal de Meiningen. A la vérité, ce ne sera là que l'épilogue a apparence juridique d'efforts qui datent de longtemps. A peine le gouvernement belge était-il installé au Havre qu'il apprenait la visite d'agents allemands au ministère de la justice à Bruxelles, chargés de reclamer le dossier de la succession royale. Comme on leur répondait qu'on ne possrV daif. pas ces documents, ils se rendirent dî-; rectemenf, guidés par un monsieur qui semblait connaître la maison de marbre vraiment parfaite, dans to cabinet. qu'occupa*t avant la Guerre M. Emst. chef de cabinet • du ministre de la Justice. Arrivé îu, le nmn-; sieur — qui n'était autre que l'avocat, nlle-1 mand avant occupé pour la princesse ; Louise ! — désignant un casier dû doigt - s écriait : ! — Le dossier, se trouve la. On regarda. I/O casier était vide. Le chef de jéNnet d* M. Carton de Wiart avait em- ■ porteuses dossiers. Mais tes Allemands visaient rfns et. m-'eux ' que les documents. D'une traite le susdit avocat toujours en tête, ils se rendirent a la Banoue Natoinalê cù ils réclamèrent le d<■- ■ p_4t de la Fondation, afin de faire saisie-arrêt sur son contenu. — Tous les fonds de l'Etat, avec le Trésor ui-môme, ont été transportés en Angleterre ' leur répqndit-on. ; Les pirates ne se tinrent pas pour battus. ; Ils opérèrent alors une descente chez 1= fiU de M- Wiener, ancien avocat de Léopold II, et y saisirent de nombreux: dossiers — ce qui amena la protestation énergique' du bâtonnier Léon Théodor et son transfert dans les prisons allemandes. C est alors qu'ils décidèrent d'intenter ut, procès exigeant, des exécuteurs testamentaires, la délivrance à l'Etat de Cobourg des objets divers constituant une partie de la donation royale et qui avaient fait la base de la transaction intervenue asfic l'agrément de l'Etat de Cobourg et l'approbation des Chambres belges. A défaut de ces objets, les demandeurs : réclament, une somme représentative de leur valeur — quelque deux ou trois mil-' lions. ' Telle est la dernière onêration imaginée par les Boches pour tenter do voler quelques nouveaux millions à la Belgitrue. Il faudra pour cela oru'insoucieux une fois de plus des conventions les plus solennelles revêtues de leurs signatures, ils se passant, du jugement exécutoire oru'aucun juoe helgp ne leur accordera, et pillent les caisse* pu-, bhques, en vertu d'à,rrftés on plutôt, des services rendus par des magistrats allemands.Cela ne serait fait nonr étonner nerson'ie mais... heure viendra qui tout paiera. iES FAITS DU JOUR Pas de réponse encore de VAllemagne à la note du président Wilson. Mais la crise ; aura une répercussion au sein du gouverne-' ment allemant en amenait la démission de [ von JagovCy qui.est considérée comme imminente. On met cette démission probab(e~en corrélation avec le retour en Allemagne du ! -prince de Biilow, qui a choisi les circons-' tances présentes pour terminer sa cure en Suisse. niuwiwt ? La France et la Grande-Bretagne viennent d'adresser aux gouvernements neutres un ; mémorandum justifiant leur police maritime DStns Je but d'empêcher le ravitaillement de V Allemagne. On annonce comme imminente la procla-. mation de la loi martiale en Grèce : cette ; mesure serait prise à la veille de la rentrée dé la Chambre i'8 mai), afin d'empêcher sans doute des manifestations vénizélistès. AMWUWIt Le gouvernement espagnol vient de prendre une série de mesures relatives à la présence, en Espagne et' dans la Guinée espagnole, de nombreux civils et militaires allemands réfugiés du Portugal et du Cameroun,WUllWlMl Lft général Scott, commandant des forces américaines au Mexique, et le général Obre-gon, commandant des forces carranzùstes, i sont parvenus à établir un accord spécifiant I que tout choc sera désormais évité entre i leurs armées. i n, iJSMimiajP'g. ii—i—mg La campagne eonppWe de sir Roger Casemeat FACHEUSE OBSTINATION La presse ayant rappeîS, à l'occasion de nSquipès de sir Roger Casement, la' campagne oongetphobe à laquelle il a attaché son nom, M. René Claparède, qui y participa jadis avec lui, s'efforce, dans une let" tre adressée œu Journal de Genève, de blanchir un peu ce négro-boche. M. René Claparède reconnaît que sir "Roger Casement « étonna, tout à coup, dès le début de la guerre, ceux qui avaient suivi sa carrière avec le plus de sympathie >>. «Il y a là, ajoute M. Claparède, un mystère psydrolcgique qwe la justice anglaise aura ;i pénétrer. Dans quelques cercles, de Christiania, on a cherché $ l'expliçuer par des raisons d'ordre passionnel. Le terme de « traître », dont l'affublant certains journaux avant le prononcé du jugement, est un bieni gros mot. Attendons. » Plutôt que de parler de mystère psychologique, ne serait-il pas plus simple' de reconnaître que sir Roger Casement a trompé! l'opinion, jadis, avec la même virtuosité et! Sa même absence de.scrupules qn'il a mjses deguis lors au service de l'Allemagne ? De grands journaux anglais comme la Morning Post ont. avoué que la campagne de Casement. et de Morel contre le Congo belge n'avait rien de l'idéalisme dont elle se parait. n Après l'affaire congolaise, écrit à ce propos un autre correspondant du Journal de Genève, sir Roger Casement avait mené une autre campagne, ai>solument identiqut, dans l'Amérique du Sud. On se rappelle ses rapports sur les atrocités • du Pérou, qui firent quelque sensation en F.nropo^ il y" a une quinzaine d'années, et faillirent, provoquer des interventions étrangères"" dans ce pays. Ixs atrocités, c'était décidément une spécialité de ce singulier redresseur de torts. Il a été constaté par la suite que la plupart des horrSbles épisodes racontés par cet étrange consul étaient exagérés et en partie inventés. C'était un thème il jouait avec une virtuosité toute spéoùde : il était iwssé maître dans l'art de fe-iïqiror les photographies et de falsifier les documents. Cette virtuosité lui valut honneurs, et fortune, n Loin d'être une énigme, le dernier avatar <îe sij- Roger Casement s'accorde parfaitement avec sa carrière ptissée. En diffamant la Belgique comime il l'a fait d'ams sa fameuse campagne congophobe, sir Roger Cà-sement a rendu service à l'Allemagne cpii espérait voir naître ainsi, entre l'Angleterre* et la Belgique, des défiances grosses de. conséquences. La Morning Post l'a reconnu çan.4 détour : tontes les campagnes de Morel et Casement, si disparates qu'elles apparaissent. ont un lien commun dans l'intérêt allemand. Pourquoi les neutres gui y ont) de bonne foi apporté leur concc:a:"s ne reconnaîtraient-ils pas qu'eus aussi ont été trompés ? Ils s'honoreraient en réparant, ainsi, dans la mesure où ils le peuvent, le tort qui continue d'être fait au nom belge, dans " beaucoup d'esprits, par le souvenir d'accusations dont les garants se révèlent acijourd'hui de singulière Qualité. LES FLAMANDS coiire la "Flamaadisaiisn" & risimsiti de Sand »0a LA LISTE DES SIGNATAIRES DE LA PROTESTATION Ai3«ESSÉE AU GÉNÉRAL VON BISSING Nous avons signalé la protestation adressée au général von Bissing par les professeurs de l'Université de Grand contre la. « flamandisation » de cet établissement. Cette protestation avait été précédée en janvier d'une autre protestation que nous avons signalée aussi en indiquant quelques-unes des signatures qu'elles portail. Aujourd'hui, nous sommes en mesure de publier la liste complète de ces signatures. Elle est extrêmement intéressante et par les noms qui y figurent et par ceux q?Ji n'y sont pas : .- Paul Fredericq, professeur à FUïrîversp té de Gand, président du « Wiflemfond& » (section Gand) ; Julian De Vriendt, directeur de l'Académie Royale des Beaux-Arts; J. Van Menten, président du « Davidfr/rds », ■vice-président de l'Association de la Presse belge, et de l'Association des Jo-umalisteo catholiques belges ; Edm. Duysters, avocat-déouté (Anvers) ; Karel Adriaenssens, président de l'Association des instituteur!! « Diestsrweg » ; Dr Lamborelle, député et conseiller communal de Malin es ; D' Ma.u-rits Sabbe, professeur au Conseraatoira royal flamand d'Anvers, rédacteur à l«i re? vue n Vlaamsche Gids » , A. Vermeylen, professeur à l'Université de Bruxelles, membre de la commission pour l'Université flamande , Van Isacker, membre de l'Institut. belge d'histoire à Rome ■ Dr Terlinck, ancien président du « Liberale Volksbond >> Bruxelles ; M. Roucourt. doven (Berchem^ A. Cools. échevin de la Ville d'Anvers ; Aug. Michot. directeur de l'Institut Michot-Mon-genast (Bruxelles) : F. Claes, conservateur des Musées Steen et Maison des Bouchers (Anvers) ; Edward Loos, préfet d'Etudes à l'Athéné royal d'Anvers ; Hegensche:,d(, chaTgé de cours à l'Université de Bruxelles De Bruvne, professeur à l'Université de Gand. échevin de la Ville de Gand ; A. Siffer, député et ancien ff. de bourgmestre de la Ville de Gand : Léonard Willens, avocat à la Cour d'appel, président dn barreau flamand de Gand : A. Rnyl, député d'Ostende-Fuirnes et Dixmude : Louis Fr-nck. député (Anvers), président du , « Bond c'er Vlaamsche Rechtsgleerden », membre de la Commission de l'Université flamande : Jan De'Vos bourgmestre d'Anvers ; N. Cunerus, f.f. directeur du Conservatoire roval flamand : Chanoine F. Cleyn-hens, curé-doven de l'église de Notre-DamS Dimanche 50 Avril 1916 Le numéro*. 1® Centimes (5CMTiMESAU F&ONT) 22 ANNÉE. — Série nouvelle. -N* 557

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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