Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 14 Juli. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 19 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/v69862ck78/
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21e ANNÉE — Série nouvelle. — N° 244 Le numéro • 10 Centimes (5 CENTIMES AP FRONT) 'Mercredi 14 Juillet 1915 PBU»«agntMMTMrmari i rédaction ^administration JEte al de la Bourse — IE HAVRE Téléphone-: Le Havre u' 14.05 Directeur : FERNMD HBDRAT foules les communications concerr.an la rédaction doivent être adressées eSUrtriie de la Bourse, Le Havre* LOMDON OFFICE: 211 Panton Street (Broadmead House) LE XXe SIÉCLE ABONNEMENTS * Franoe ....... 2 fr. 50 par mois. » 7 fr. 50 par trlme3tnt Hors France.. 3 fr. » par mois. • .. 9 fr. *> par trlmostre Angleterre.... 2sh.Gd. par mois. » .... 7sh.6d. par trimestra PUBLICITÉ S1 adresser à l'Administrât'jn du Journal au Havre ou à Londres Annonces 4* page: O fr. 40 la ligne Petlto8annonces4* page : 0fr.30la ligne Les petites annonces sont cgalemen reçues à la Société Européenne de publicité, 1o, rue de la Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. Quotidien t>elQ@ paraissant iiksvre SILHOUETTES DE GUERRE U5 BARON DE BROQUEVILLE Un portrait du Premier Ministre belge ^ dans le <c Correspondant » , Miles continue, dans le iO ivillet. la publication lie sei> silhouettes « 'portraits de guerre. Après nous avoir présente des généraux français c°™meJ offre, Castelnm, il trace un joli p°T,Ta/fJ*" ùaron de Broqueville. Nos lecteurs liront Semem avec autant de plaisir que «5Kes pages de la grande revue irançaise ^consacrées au chef du gouvernement be. g& . O Parmi les Sommes politiques qui jouissent ïi l'étranger d'un prestige incontestable, il lau' . compter aui ourivhiiï M. Te baron.* •*hof du eu omet belge et mirnstie de la 0uene. La renommée des ministres belge:i «« dêpwsut «énéralemont pus, jusqu-H», tes IromiMBgM Sur navs • il n v eut guère que leu M. L»eer-»naert dont' le nom fût devenu familier au •monde international à la suite ' de .constitutionnelle de «13 et sur'°"tn®ï'irî?isî" de ta participation au mouvement paciflsK! " ces dernières années. Mais il n en est plus dt même maintenant. La Belgique a joué un rôle do premier plan dans la crise européenne, il ceux qui se sont trouvés à la barre, au moment de ia tempête, sont devenus maigre eux des licteurs sur la grande scène du monde. » Si les circonstances ont donné du relief à la «personnalité du baron de Broqueville, on doit reconnaître que l'homme lui-même, par les Qualités éminentes dont il a fait preuve, nieri-fait d'être connu en dehors de la sphère restreinte qui semblait réservée à sçn activité ci qu'il s'est révélé en tous points digne de collaborer avec ics dirigeants des grands Llats. « il n'y a pas m petites nations, il ny a que do petites idées », a écrit Emile Banning, penseur politique profond, qui fut un oollaboratcur intime du roi Léopold 11. La part prise par la Bel' gique dans les événements actuels, 1 influence qu'un de ses ministres a pu acquérir justiiient cette phrase que le vieux souverain uimait a répéter, M. Asquith a, dans un merveilleux langage, glorifié, au mois d'août dernier, le rôle des Etats faibles dans la civilisation du monde. L'Histoire ratifie ses paroles et (montre qu'il nous vient des exemples politiques de Bruxelles comme d'Athènes. »> Dans la Belgique opprimée et sanglante, ainsi que dans l'indomptable armée qui lutte aux confins de la Flandre, deux noms sont répétés avec confiance et fierté : le nom du roi Albert, qui incarne le sentiment national avec le prestige dit chef héréditaire et 1 éclat du soldat valeureux, — le nom du ministre qui a été u ses côtés 1 organisateur de la défense nationale. Les Belges, -comme les autres, sont fort .dégoûtés des politiciens dont les querelles stériles ont voile les vrais dangers menaçant la patrie. Leur intelligence et leur cœur vont à la monarchie, car trois générations de rois ont montré que la Couronne savait parler haut et clair chaque fois que l'intérêt national le oom mandait ; leur intelligence et leur cœur vont eussi aux hommes comme le baron de Broquevillc dont ic courage poiltique a été à la hauteur de la clairvoyance. Il a prévu le péril il a su convaincre l'opinion incrédule, il a tout fait ipoûr parer aux dangers entrevus. » Cette ligne de conduite ferme, nette, loyale, cette leclilude de jugement à l'heure où tant <de chefs en quête de popularité s'adonnaient à tnn pacifisme bêlant, sont appréciés ù. leur valeur par l'opinion. Le peuple est reconnaissant ."de se sentir guidé' par un homme n'ayant rien a renier de son passé ministériel et dédaigneux ; de s'imposer aux masses par la flagornerie électorale. A l'heure du danger, le peuple reconnaît île mérite et rend bonne justice. » Le <( Correspondant » rappelle ensuite à •grands traits ta carrière politique de M. de ^Broqueville trop connue de nos lecteurs pour qu'il soit nécessaire d'y insister ici. Retenons seulement ce passage où se trouvent très bien indiqués les traits caractéristiques de l'activité de notre ministre de la guerre ; « Le baron de Broqueville a toujours été un ministre rclonnateur. il a su s'imposer et imposer autour de lui une méthode d'activité bien réglée. Laissant a un état-major ayant sa pleine confiance le soin de régler les détails d'application journalière, il s'est attaché à donner à son administration des directions élevées, sous un contrôle rendu permanent par des conférences multiples et par l'examen attentif des dossiers Importants. Avec ses principaux collaborateurs, le major Col Ion d'abord et, le général Wiele-tttans ensuite, il a jeté les bases de la réorganisation de l'armée, ne craignant pas de débuter par une réaction violente contre un passé essentiellement bureaucratique et adoucissant ensuite son action a mesure que l'esprit nouveau se répandait dans les différents degrés de la hiérarchie. Cet homme aux dehors si aimables, à l'accueil si bienveillant, a su être un chef sévère, ne recalant devant aucune « exécution ». Un l'a vu sacrifier des amis intimes et des « tabous » redoutés de l'administration, bri .ser avec les vieux errements qui favorisaient l'ancienneté au détriment du mérite et déchargeaient ainsi les chefs de lourdes et ennuyeuses .responsabilités. Personne assurément n'a abordé avec une conscience plus haute de ses devoirs la redoutable tâche que la confiance royale •lui avait dévolue ; personne ne s'en est acquitte avec une bienveillance plus souriante et une meilleure volonté de bien faire. » v L'œuvre principale de M. de Broqueville restera la réforme militaire et c'est pour quoi nous tenons à reproduire ici ce qu'er dit la grande revue française : « L'opinion et le Parlement furent conquis ' de haute lutte, dans des circonstances dillioiles Après avoir assuré à la majorité ébranlée le triomphe électoral que furent pour le parti catholique les éloctions du iJ juin 1912, M. de Broqueville n'hésita pas à user de tout le préstig* ainsi acquis pour pousser la droite û abordei de nouveau le problème militaire et proposer ai pays des charges nouvelles. Après des pérjpé ties .multiples le projet, — élaboré par tout 1< ministère et défendu avec talent par le premiei ministre, par MM. Davignon, ministre des affai vrcs étrangères ; Berryer, ministre de l'intérieur et Van de Vyvere, ministre des finances, — fu voté par la majorité avec le concours d'une pe tife fraction de la gauche libérale conduite pai M. Paul Hymans', actuellement ministre de Bel gique à Londres. » Le courage politique que déploya en cett< circonstanoé M. de Broquevillc, soutenu par sei collègues du gouvernement, restera i éterne honneur de sa carrière. Ayant constaté la gra vite de la situation européenne et les danger; que la tension diplomatique faisait courir ii m petit Etat neutre comme la Belgique,' il sacrifij hardiment au devoir patriotique tous les avan tages qu'un cœur moins haut placé aurait pu fi rer d'une victoire électorale sans précédent. 1 résista aux supplications d'amis timorés, tin fête à l'extrême gauche qui, avec une souve raine inconscience, ne voyait dans les précau lions défensives qu'un progrès du militarisme poursuivit sa route ït travers l'obstruction par kwnentaire et sut obtenir, à force de ténacité e d'mlressc. les voles et moyens nécessaires à I( mise en ouvre du projet. ' » Ce fut pour le nui -tère un succès consi dérable, dû en grande partie à l'action personnelle de son chef. Un membre du cabinet a pu dire qu'en cette circonstance M. de Broqueville avait fait mentir le vieux proverbe : « Il n'y a pas d'homme vraiment nécessaire. » Rectifions, en passant une légère inexactitude de cet extrait pour rendre justice à M. Levie qui défendit si brillammont partie financière de la réforme militaire et retenons encore la conclusion où le « Correspondant » dit le rôle de vrai chef joué pendant la guerre par M. de Broqueville ; « Depuis la sinistre nuit de l'ultimatum allemand, le premier ministre du roi Albert partage avec le noble prince le poids écrasant des destinées diu royaume. Aux heures les plus tragiques, à Bruxelles, à Anvers, à Ostende, on l'a vu calme et maître de lui. souriant même ; aucune éventualité ne l'a trouvé désarmé ; il a toujours répandu autour de lui la confiance sereine qu'inspire un cœur résolu, ii n'a jamais reculé devant une responsabilité, si lourde fût-elle. Ceux qui ont eu l'honneur de l'approcliei dans cette ville de Dunkerque où il résidait volontiers pour être plus près de l'armée, on& tous 6té frappés de la liberté d'esprit avec laquelle, on véritable homme d'Etat, il ne cessait d'onvi-sager les problèmes politiques et sociaux de l'avenir. Le bruit du canon qui détruisait les dernières villes de son pays ne l'a jamais empêché de poser les bases de la reconstruction qui sera 1 œuvre de demain. Chef d'un gouvernement résolument catholique, il a montré er toutes circonstances quelle large signification Ig droite entend donner à l'union des partis qu B'esb manifestée dès la première heure du dan-ger et il s'est attaché à utiliser au mieux des intérêts du pays toutes les bonnes volontés qu se sont offertes à lui. » Le baron de Broqueville a été, avant tout le pourvoyeur de l'armée. Le ministère de l£ guerre belge a dû réaliser le tour de force de ravitailler l'armée en retraite vers la frontière de constituer des bases nouvelles, de monter er pays étranger des ateliers de fabrication indis pensables, d'assurer le recrutement et l'instruction des volontaires et des classes nouvellemen appelées. î-es problèmes les plus difficiles fu rent résolus ; dans tous les domaines où sot activité a dû se déployer, le* ministre a con guis l'estime et l'admiration des alliés, et il s'est créé, au coure de ses rapides visites i Paris et a Londres, des amitiés précieuses dam les sphères dirigeantes de la politique et d< l'armée. » La destinée de la Belgique en ces heure; cruelles est un des spectacles les plus pathé tiques de l'Histoire. Obligée de choisir entre soi honneur et la servitude, entre le repos et li lutte immédiate et sanglante, elle s'est noble ment engagée dans la voie du sacrifice qui seule, pouvait lui assurer un avenir digne d'ui peuple libre. » Lorsque la nation belge a relevé l'insolen défi de l'empereur Guillaume, elle ne s'est pa dissimulé les malheurs qui allaient fondre su elle ; sans doute escomptait-elle chez l'adver saire .moins de féroce barbarie, mais nul d'en tre ses chefs n'ignorait la haute valeur ,des armées allemandes et les /défauts de prépara tion des alliés. Le discours du premier minis tre. lors de la déclaration de guerre, révèle nettement ses appréhensions. Devant le Parle ment, il n'a pas craint d'évoquer l'image de li souffrance : « La Belgique peut être vaincue » s'est-il écrié, elle ne sera jamais soumise. C'est fcette constance, cette calme et ferme volonté qui anime le peuple entier. « Il n'es point besoin d'espérer pour entreprendre, ni d< réussir pour persévérer », a dit un jour l'in domptable Taciturne. Pour avoir pratiqué cett* maxime % amère, mais si forte, la Belgique re vivra. Si elle en a eu la patiente énergie, ell< le doit aux qualités profondes de la race aux quelles des chefs comme le roi Albert et 1-baron de Broqueville ont su faire appel. Le non du jeune souverain et celui du ministre qu'i a choisi resteront liés à ce tragique effort L matérialisme historique a vainement cherché i éliminer dans l'explication des événements I< rôle des individualités : dans les sociétés hu maines, c'est l'homme qui est le facteur vivan et agissant, et les actes qui honorent la créa ture trouvent toujours leur source dans l'actioi résolue de quelques cœurs d'élite. » Faute d'orthographe —,,0(1 M. Emile Vandervolde a prononcé, Je mej credi 7 juillet, à Londres, à l'occasion d'un causerie de M. Maurice Maeterlinck, un dis cours éloquent, patriotique, et dont ne voi drions n'avoir à dire que du bien. Mais il a, hélas, une réserve à {aire. Quand m. Vandervelde constate la faillit de l'internationalisme religieux et de l'intei nationalisme socialiste, c'est-à-dire leur iir puissance à empêcher la guerre, a4-il raiso d'ajouter, faisant ainsi, au profit de so parti, une réserve au moins aventurée, qu la conscience du prolétariat commence à s réveiller 1 Le prolétariat socialiste allemand a fit unanime à acclamer et à soutenir la gusrr tant qu'il a pu espérer, que la guerre serai victorieuse. Avant la guerre, il a trompi berné, endormi le prolétariat socialiste d tous les pays d'Europe, entretenu par de chefs aveugles, ignorants ou naïfs danis un confiance qui aurait coûté la liberté ù l'Occ dont tout entier si la Belgique ne s'était e) posée au premier choc des armées allcmai des. Après un an d'une guerre indécise, o voit, en effet, des socialistes allemande, e: sayer, selon l'expression vulgaire, de tire leur épingle du jeu. M. VanderveWie appell celle précaution « un réveil de conscience Voilà un mot bien noble pour un souci pai saWtement vulgaire. Encore ne chicanerions-nous pas l'honi rable ministre d'Etat pour cette indulgtenc s'il consentait à en appliquer le bénéfice a Paipe, chèf religieux de la grande majoril de sés compatriotes. Dans son discours c Londres, M. Vandervelde a appelé Bano XV « l'ami de Guillaume II ! « Ce mcoaur de meeting', qu'il nous permette de le li dire, détonne dans sa bouche. li a été, lu : l'ami du citoyen Sudekum, qui reste, aii 1 jourd'hui encore, l'ami de l'Empereur d'A lemagne. Que dirait M. Vandervelde si moi nous avisions de l'appeler « î'ami de l'an ; de Guillaume II ? » Il dirait que nous mai . quons de goût, ot il n'aurait pas tort. , Que M. Vandervelde critique tant qu : veut le rôle politique de la Papauté et <i ■ Pape, c'est'soii affaire. Mais les catholiqui ' belges n'exagèrent pas, nous semble-Hls e ' demandant à un ministre d'Etat., d'en ployer, vis-à-vis du dhef de leur Eglise, u , langage et un ton à la. fois dignes des fon i fions et dti talent de M. Vandervelde et c ■ la haute situation du Saint-Siège. 1 P.-S,— On nous dit que le nom de M. Voi | dlarvelde figure encore sur la couverture t . la « Voix du Progrès », organe pacifiste ôd . té à Genève, à côté du nom de M. Bamsf ! Mac Donald, le socialiste anglais qui s'e ; rendu oélèbre, à sa façon, en contestant !c - atrocités allemandes en Belgique. Dieu nous garde d'insinuer le moins c ■ monde que M. Vandervelde est l'ami de c i ami de l'Allemagne. Sans doute, ce voisi t de couverlure n'a pas demande sa çermi sioin avant de s'afficher avec lui. Raison t • plus pour qu'il nous sache gré do l'avertir. V La pesta flamande es Belgique MM— L'AVB AUTORISÉ DU PRÉSIDENT DE U'ACADEMIE R0YAU3 FLAMANDE —0~ « Lorsque tes Belges, Flamands e. Wallons, auront d'un commun accorc chassé l'ennemi et reconquis leur pays. «/•s régleront entre eux la question de: langues, mais les Flamands ne veulen rien tenir des Allemands. » Nous avons la bonne fortune de compter parmi les Belges résidant au Havre, M. d< la Montagne, le distingué écrivain, hiei encore président de l'Académie royale fia mande de Belgique. Les quelques~flamingants qui, taisant, er Hollande, écho au chant des sirènes aile mandes, que module, dans le « Vlaamscht Post » de Gand, le pasteur hollandais e pangermaniste Dornela Nieuwenhuys, onl l'habitude de nous dire que nous n'avons aucune compétence ès choses flamandes ils affirment que, même un journaliste fia mand, aussi averti que noire confrère Aug Monet, n'y entend rien... lorsqu'il se per met de n'être pas de leur avis. Aussi avons nous cru que cette compétence ils ne pour raient la dénier à l'élu des écrivains et éru dits flamands, des académiciens, fc'est-à-dire à M. de la Monlagne. Et nous lui avons demandé ce qu'il pen sait de ia campagne poursuivie par I « Vlaamsche Post », à laquelle le u Vlaams che Reus » a emboîté le pas. —■ Ce que j'en pense, nous répond M. d la Montagne, c'est qu'il n'y a rien à dire ni à faire, pour l'instant, en pareille ma tièro ; c'est qu'avant toute autre chose, i n'y a qu'un seul et unique but à poursui vre : chasser l'ennemi de chez nous ! 0 doit être notre seule pensée. Lorsque l'évacuation sera opérée, lors que notre beau pays sera libéré, Iorsqu'i sera relevé et reconstitué, nous pourron alors parler de la question des langues Mais ce relèvement, cette reconslitutio: l doit être exclusivement l'œuvre des patrie s tes. belges, wallons et flamands ! Ni le " uns, ni les autres n'ont rien à accepter d'9 ' Allemands. Y aurait-il un Flamand pou: oublier qu'ils sont l'ennemi ?... Vous avez iu que les Allemands or . annoncé leur intention de créer une Uni i versité flamande à Gand ? — Les Allemands viendraient nous l'ol i frir sur un plat d'or que nous n'aurion • pas à l'accepter d'eux, et j'ajoute qu'il n'; ' a pas iDi Flamand de Belgique qui you [ drait la reoevoir de leurs mains sanglante . et homicides ! nous déclare avec vigueu . M. de la Montagne. ; Non ! non ! continue-t-il, lorsque, d'u: - commun effort, Wallons et Flamands au : "ront reconquis la patrie, ils régleront « er ; tre eux » la question des langues, mai j les Flamands, je l'affirme hautement, n l veulent rien tenir des Allemands ! ; Et puis, j'en ai l'assurance, toutes no i petites querelles linguistiques, politiques e ' autres, — et comme elles paraissent toute ; vaines en présence du drame effroyabli 1 dont notre pays a été, est le théâtre ! -[ en présence d'è ce que nous aurons souffei tous en commun, Flamands et Wallons toutes nos minuscules raisons de divisio > s'évanouiront. Il n'v a, il n'y aura plus d divergences possibles entre Belges, 1î question des langues, comme toutes les ai très, recevront leur solution sous un larg souffle de justice et d'équité, dans un g t néreux esprit de sympathies réciproques — Vous n'êtes pas de ceux qui craigner " la culture française pour les Flamands — Allons donc ! Y avait-il un homme qi eût une admiration plus grande pour I " culture française que Cooremans ? Est-c que tous les peuples, quelque soit leu idiome, n'admirent pas cette culture 1 Celle de la langue maternelle doit pr mer, naturellement, mais la culture frai çaise est utile, s'impose d'autant plus qu nous habitons un pays (bilingue. Seule J ment, il faut des concessions réciproques , les Wallons sauront les faire comme nou: L II faut que tous, également, pour nou ■ unir de manière plus étroite, dans l'avenii p contre l'ennemi commun dont mous ni ? voulions rien, nous nous imposions u effort parallèle. ' Tonez, je pense, moi, que dans la joi de nous retrouver chez nous, dans le boi p heur de la victoire qui nous donnera 1 ■ paix définitive, nous saurons, chacun, faii tout pour le conserver et que nous reli " gûerons au loin nos divisions, c'est-à-dii ^ nos mesquineries d'antan. i- Mais1 d'ici là, le mot d'ordre exclusif do r être pour tous : de chasser d'abord les All< e mands du pays ; de ne rien leur devoir, o '■ ne rien admettre qui vienne d'eux, de i rien discuter, quant à l'avenir du pays, lai que l'ennemi sera en Belgique ! e- u comment l'allemagne traiterai é les flamands Nous en avons un avant-goût par ce qi so passe en Pologne. J: Voici, en effet, ce qu'on télégraphie c : Varsovie au « Temps » (n° du ii juillet) : ii Le journal « Varchavskaïa Mysl » cor mimique, d'après les récit3 des évadés d< régions occupées par les Allemands ei ■ Pologne russe, que vers la fin du mois c , . mai, les autorités allemandes auraie; donné l'ordre à tous les étàblissemen commerciaux et industriels de suppflm< toutes les inscriptions qui ne sont pas f ïj langue allemande. L'enseignement ide 1 f langue allemande est devenu obligatoi ' dans toutes les écoles primaires, et dans " but de faire apprendre plus vite cette la: gue aux élèves, les vacances ont été su £ primées. » }■ NOUVELLES BRÈVEî 'f. — oOo— — Le roi d'Angleterre a visité la granc ^ flotte anglaise et a félicité l'amiral Jellici qui l'a remercié, en exprimant l'espoir qi les forces navales britanniques auraier bientôt l'occasion de prouver leur dévou ^ ment. — Lord TCitchener a adressé ses félicit; :e tions au général Botha, vainquour de l'A ., lemagne dans l'Afrique Australe. VIVE LA FRANGE! i » i Les Français célèbrent aujourd'hui, dans une union parfaite de toutes les classes et de toutes les opinions, la fête de la patrie. La fierté et la confiance nationales s'affirment avec la joie recueillie qui convient à ces heures graves et pleines de promesses dans ce geste qui fait fleurir toute la ; terre de France de ces trois couleurs pour lesquelles ses fils se battent et meurent. A ces couleurs, se mêlent partout celles 1 des étendards des nations alliées : qu'il nous soit permis de joindre de même un hommage belge à lous ceux qui vont au-' jourd'hui vers la France. Au nom des Belges qui combattent sur l'Yser, fraternellement unis avec leurs camarades de l'armée française, au nom des i réfugiés qui ont trouvé sur ison sol une hospitalité cordiale, au nom des opprimés I qui attendent de ses armes la libération ■ de nos Iprovinces meurtries, nous nous unissons de tout icœur à tous ceux qui ; crient aujourd'hui : « Vive la France ! » La guerre qu'elle n'a pas voulue l'a cou-verle de gloire : puisse-t-elle lui donner bientôt la victoire ! : Le Pipe : s! lei crimes ; ii lllemap »0« ; Benoit 11 cidéiu la riolaii : ÉlaM'®8È®8 L'interview du Pape publiée dans la « Li-t bei'té » par M. Latapie-contenait plusieurs . passages relatifs à la Belgique. A la suite d'une démarche de M. Jules Van den Heuvel, ministre de Belgique près 3 du Saint-Siège, le cardinal Gasparri, secré-. taire d'Etat, a remis à notre ministre une _ note très importante dont le texte n'est pas 5 encore parvenu au ministère des affaires p étrangères belges. La « Croix » de Paris (n° du 13 juillet) a ! eu par son correspondant roriiain coiamu-. nication d'un passage de cette note où se _ trouve explicitement condamnée la viola-3 tion de la neutralité belge par l'Allemagne. > L'interview de M. Latapie contenait sur ce sujet les lignes suivantes : 3 n — Très Saint-Père, il ne s'agit pas de t litiges, mais de crimes. 3 — « Vous voudriez que je flétrisse chaque : crime en particulier ? Mais chacune de vos - accusations amène une réplique de la part t des Allemands. Et je ne peux pas instituer ! ici un débat permanent, ni faire en ce mo-i ment des enquêtes. » e — list-il besoin d'enquêter pour savoir i que la neutralité de la Belgique a été vio- - lée ?• e — « C'était sous le pontificat de Pie X. » " Voici en quels termes le cardinal secré- j taire d'Etat dément ces propos : î Pour ce qui regarde la question de la vio- li Union de la neutralité de. la Belgique, je cLois a vous confirmer, de la manière la plus calé- e gorique, que le Saint Père n'a point, donné r à M. Latapie la réponse que celui-ci a osé imaginer et rapporter dans son article. i- Voici quelle est, à ce sujet, la vérité : u Le chancelier de l'empire allemand, e von Bclhmann-Hollweg, déclarait ouverle- ■ ment, le i août 191-1-, en séance publique du '■ Parlement, qu'en envahissant la Belgique, !- l'Allemagne en violait la neutralité, en con-s tradiction avec les lois internationales. Tandis, par conséquent, que d'une façon ■ générale, dans le conflit actuel, une partie d accuse et l'autre nie, et que, par suile, le Saint-Siège, ne pouvant faire la lumière au e moyen d'une enquête, se trouve dans l'im-'- possibilité de se prononcer, le chancelier a allemand, dans le cas présent, reconnaissait e lui-même que, par l'invasion de la Belgique, -- il commettait une violation de la neutralité 'e contraire aux lois internationales, encore qu'il la présentât comme légitimée par des II nécessités militaires. Il en résulte que l'in-vasion de la Belgique se trouve directement ,, comprise dans les paroles de l'allocution e consistoriale du 22 janvier dernier par les-![ quelles le Saint-Père réprouvait hautement tome injustice, de quelque côté et pour quelque motif qu'elle pût avoir été commise. " Il est vrai que sur ces entrefaites l'Alle--p magne publiait certains documents de l'état-major belge par lesquels elle se proposait de montrer que, antérieurement à la guerre, ii la Belgique avait manqué aux devoirs de sa neutralité, laquelle, pur conséquent, n'existe tait plus au moment de l'invasion. U n'appartenait pas au Saint-Siège [de trancher i- cette question historique, e} celle solution ss n'était pas nécessaire, à son but, puisque, i même en admettant le point de vue alle- ic mand, il resterait toujours vrai que l'Alle- it maJjne, suivant l'aveu- du chancelier lui- :s môme, pénétra sur le territoire belge avec ir la conscience d'en violer la neutralité cl, n par suite, de commettre une injustice.. El i cela suffit, pour que pareille action doive 'e être considérée comme directement comprise le duns l'allocution ponlificate. » i- ?- La n Stampa » annonce qu'il a été également remis au ministre d'Angleterre un - document condamnant le torpillage du Lusitania et l'emploi par les Allemands > des gaz asphyxiants. » CHEZ NOS ENNEMIS >e [e »0(( i ILS METTENT LEUR OR EN SÛRETÉ Le 10 juillet, la Banque d'Adctordiam a i-1 reçu de Vienne d'eux cents caisses conte-1- iiiainit dte l'or ; la somme ainsi mise en sû-reté s'®^Ye à dix milKons de couronnes. LA SITUATION MILITAIRE non- Mardi midi. Du rapport adressé à Londres par le ma réehal Frcmch. il convient de mettre en va leur l'excellente opinion formulée à, l'en droit tant des divisions de la « Kitchener : Army ji qui ont déjà débarqué, que de: troupes de la Territorial Force. Tous ces jeunes soldats, encore que leur instructior militaire ait été forcément hâtive, ont déjÈ fourni des preuves de solidité et de vail lance.L'armée britannique au front est com posite.EUe comprend, en premier lieu, l'aimée regulière, l'armée de métier, jetée sui le continent dès la mi-août 1914 et qui s'es admirablement battue à Charleroi, sur l£ Marne, sur l'Aisne, à Ypres et à La Bassée Il y a ensuite les divisions canadiennes e indiennes .auxquelles d'autres contingent! des colonies et « dominions » viendron' bientôt se joindre : le télégramme adressi par lord Kitchener au général Botha poui le féliciter de la conquête du Sud-Ouest Afri cain allemand nous donne à croire que dej forces de l'Union, — commandos boers e autres. — se rangeront quelque jour à no: côtés. Viennent, en troisième lieu, les foi-ces territoriales, — l'armée Haldane, nom de son promoteur,— destinées en prin cipe à la 69ule défense de la Grande-Bre tagno et de l'Irlande, mais dans les rang: delaquellede si nombreux engagements on été recueillis pour la lutte sur le continen et en Egypte que des corps entiers de ce n soldats du dimanche » ont été formés ei troupes expéditionnaires. Enfin, — à tou seigneur tout honneur I — voici l'arméi Kitchener, — la « New Army », comme l'ap pelle Sir French, — dont les corps von fournir l'appoint de leurs centaines de mil! hommes ot dont les unités débarquées déji ont obtenu les suffrages du généralissime A ces armées nouvelles de troupes fraîches entraînées et magnifiquement équipées, qu pourront opposer les Allemands ? De hâti ves formations de conscrits et des corp fatigués par l'écrasante campagne de Polo gne et de Galicie, si tant est que les Russe laissent à leurs adversaires la faculté d retirer de là-bas une partie de leurs effec tifs. En attendant ces heures critiques, les Al lemands font des efforts désespérés pour re prendre leurs positions perdues au non d'Arras. Quelques compagnies ont pu pé nétrer dans le cimetière de Souciiez, mai il y a gros à parier qu'elles y trouveron bientôt leur tombeau car ce lieu funèbre es un vrai « nid à obus ». Des opérations de la Pologne méridional et de la Galicie orientale, les nouvelles son rares. Au sud de Lublin, les Autrichien ont contre-attaqué, mais avec un tel insuc ces qu'ils ont encore dû céder un peu de ter rain. D'autre part ,sur le Bug, à 40 kilo mètres à l'est de Lemberg, entre les ville de Kamionka et de Bu.sk.une offensive aus tro-allemande a été culbutée. Sur les théâ très secondaires de la Zlota-Lipa et di Dniester, l'ennemi n'a pas eu plus de suc cès. Au bref, les Austro-Allemands son contenus sur tout cet immense front de 40 kilomètres, do la Bukovine à la Vistule. c la situation reste pour eux grosse de mena ces vers Krasnik. Pour réduire à merci les Allemands di Sud-Ouest Africain, le général Botha a mi en œuvre la statégie qui lui valut sa noto riété pendant la guerre du Transvaa] Formant son armée en plusieurs colonne volantes, composées sans doute, pour ma jeure partie d'infanterie montée, il dessin un vaste cercle d'enveloppement autour de forces ennemies qui, prises à l'improvistt n'eurent point le temps, les moyens ou présence d'esprit de se jeter sur chaque ce lonne successivement, ce qui leur eut pei mis de battre l'adversaire en détail. Cerné par des troupes notablement supérieure en nombre, les Allemands,la rage au cceui durent hisser le drapeau blanc et livre cette colonie riche d'avenir dont l'orgue: d'Outre-Rhin aimait à se parer. Paul Crokaert. L'avancement des officiers DEUX REQUETES On nous écrit : (i En temps de paix, tout officier qui br guait le grade de major devait avoir coir mandé une compagnie pendant un an c demi. La mesure était excellente car ell obligeait les adjoints d'état-major à fair du service de troupe et à ne point s'enlise dans les bureaux. » Aujourd'hui, la mesure est-elle encor en vigueur ot dans quelle mesure ? Nous n le savons. En tous cas, elle est comprise e interprétée de diverses façons, et les rare adjoints d'état-major qui commandent ai tuellement une compagnie au front parais sent y être quelque peu en disgrâce puis qu'ils y sont l'exception. » Ce qu'on exigesiit pendant un an < demi en temps de paix, ne devrait-on pa l'imposer pendant six ou neuf mois e têmps de guerre ? » 11 importe, au plus haut point, que le officiers appelés à accéder aux grades si périeurs aient appris à connaître et à cor duire le soldat comme il doit l'être. » On peut ajouter qu'il n'est pas bo qu'un officier adjoint d'état-major rest trop longemps dans un même bureau. » * A * On .nous écrit, d'autre part : « Très nombreux sont les officiers de cai rière, sous-lieutenants au début de la gue: re, qui luttent depuis un an et qui n'or pas encore pu obenir le grade de lieut< nant. On objecte, paraît-il, les règles légE les du temps de paix qui exigeaient u minimum de trois ans de grade de sous lieutenant I » Le temps de guerre n'est point le temp de paix. De plus, le lieutenant, comme 1 sous-lieutenant, ne commande, en princip< qu'un peloton. L'objection est donc ,sans vt leur au point de vue militaire On peut ajouter qu'il est nombre de cas où des sous lieutenants ont été appelés à l'honneur d commander une compagnie Dès lors, poui quoi ne seraient-ils pas au moins digne . d'être promus à) la lieutenance ? » Ce que nous disons des sous-lieuti nants do carrière peut être dit aussi de sous lieutenants de réserve qui font campa gne depuis le 1™ août. » DERNIERS HEURE ■ ■ >■■ WQg — ; Communiqué effleisl français Paris, le 13 juillet, U h. 50. DEVANT NOS POSITIONS DU LABYRINTHE (nordi d'Arras), une attaque allemande a été tentée, la nuit, sous la protection de violents lirs de barrage. Les assail- • lants ont élé décimés et complètement refe* ■ lés sur leurs lignes. Combats à coups de grenades, fusillade et canonnade. DANS LA FORÊT D'APRE- ■ VONT, DANS LA REGION DE REGNIÊi , VILLE ET DANS LE BOIS LE PRETRE. , DANS LES VOSGES,une tcntalive d'attaque y des Allemands visant la lête-d.e-pont occu-. pée ptir nous sur la rive Est de la Fecht, S Sondernach, a été repoussée. . UNE ESCADRS AERIENNE d'un effectif j de trente-cinq avions, a, malgé un vent de, . (lix-huit mètres cinquante, survolé ce malin ; et bombardé la gare stratégique installée L par. les Allemands t, Vigneulles-lcs-Halton-. chdtel. Cette gare dessert à la fois la région de la Tranchée-Calonne et celle de la forêt , d'Apremont. De très importants approvision. , nements de toute nature, particulièrement . des munitions, y étaient concentrés. Les avions ont lancé sur ces objectifs 171 obus de 90. Ce bombardement a déterminé plusieurs foyers d'incendie. Tous nos appareils sont rentrés. LE CONFLIT GERMANO AMERICAIN Washington, 13 juillet. — Dans les milieux officiels, on croit que le président Wil. son et M. Tansing étudient séparément 'a. note allemande et qu'ils conféreront ensem-1 ble quand ils auront terminé leur examen particulier. On considère la situation comme très grave. i M. Iansing a commencé à rédiger la réK ponse. La nouvelle note mentionnera les intentions des Etats-Unis au cas où leurs réclamations ne recevraient pas satisfaction. La réponse américaine exigera de l'Allemagne une déclaration nette," tendant à sa-,voir si les relations diplomatiques doivent t continuer entre les Etats-Unis et l'Alloma-t e™. ——»OI( 3 LES MENÉES ALLEMANDES AUX t ETATS-UNIS ^ New-York, 13 juillet. — On a commença-une enquête approfondie au sujet des bom-^ bes trouvées dans les navires. ' Plusieurs arrestations d'une importance secondaire ont déjà été opérées. ; On procédera bientôt à l'arrestation de plusieurs Germano-Américains très connus ' • à New-York. t •— . ; • LE 21 JUILLET AU HAVRE »0(C 1 . l'occasion du $5° anniversaire de notre - 3 l'iudéipeTLdtoce nationale, un Te Deum soJ-en- • tnieil, auquel assisteront les membres du gou- • wirniement et les autorités, setra célébré en 3 l'église <ie Sainte-Adresse, le mercredi - 21 juillet prochain, à 11 heures, i -. iLESFAITSDUJOUR —— s Nous soulignions hier la signification de, s la visite en France du gémirai Porro, sous-', chef de l'état-major italien. Notons au même r titre que le roi d'Italie a décerné à M. Poin-1 curé, à l'occasion de la fête nationale française, le collier de l'ordre de l'Annonciade. Il y a eu, à cette occasion, entre MM. Poin-. caré et Tittoni un échange de discours affirmant la volonté des deux pays de lutler jusqu'au bout (( pour le droit des nationalités. et la liberté des peuples ». IVVWVWW) On ne s'attend à aucune action du gouver« nement des Etats-Unis à l'égard de l'Aile* - magne avant une semaine, mais l'opinion américaine réclame de plus en plus du pré- t sident Wilson une altitude, énergique. Elle e est encore surexcitée par la découverte e d'un vaste complot terroriste allemand r contre les vaissaux transportant des munitions pour les Alliés et les Américains favo* e risant l'exportation. e Les progermains et l'ambassadeur Bern-,t slorf maintiennent que la réponse allemande s est conciliante ; le professeur Muensturberg, de Harvard, qui est le porte-parole reconnu' du kaiser aux Etats-Unis, affirme nue <e message allemand va directement résoudre les difficultés. t L'avis de l'ancien président Booseveft, s déjà exprimé après le coulage du Lusilauia.. n est que, dans un délai de vingt-quatre heures, les Etals-Unis devraient faire la décla-s ration officielle suivante : [_ u Considérant les meurtrières offenses de . l'Allemagne aux droits des neutres, tout commerce avec ce pays est interdit et tout Q commerce de toute espèce est permis et en-e couragé avec la France, l'Angleterre et le reste du monde civilisé. » I.VVW\V%VY1 C'est M. Regont, ancien ministre et mem-, bre catholique du Sénat hollandais, qui a été nommé ministre de Hollande auprès du .' Saint-Siège. t vtwwi» On mande de Genève à fldea Nazionale, de. Rome, que d'après des informations par-venues d'Athènes et de Sofia, le sultan de Turquie serait décédé depuis quelques jours; s les Jeunes-Turcs cacheraient le fait par e crainte de complications politiques. , twwvwwi Nous disions hier qiie la diplomatie aile-Y mande semblait passée, à la menace à Végard de la Roumanie. La FjrankPutrter Zeitung e publie un article qui aîfîfme celle attitude - nouvelle en disant que l'heure va sohner où s l'intérêt personnel de la Roumanie devra céder le pas à « l'intérêt beaucoup plus im-!- portant des puissances centrales ». Vaver-s tissement est aussi peu déguisé que possible - et fait visiblement écho aux menées du gouvernement allemand.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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