Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 26 Mei. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 02 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/qr4nk3792m/
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25e ANNEE. — Série nouvelle. -N* 563 T-e numéro ' 10 Centimes (5 CENTIMES AU FRONTS Vendredi 26 Mai 1916 Rédaction & administration ,'£i« rns de la Bcnrsi — LE EATRE Téléphone : Le Havre n* 14.05 Ëifscisiir : FÉRHÂÏÏD NEURAT Tentes 'es communications conccrna/i lu rédaction doivent être adressées tS-,rnedè la Bourse,Le Havre. LONDON OFFICE: 21, Panton Street LE XXe SIÈCLE ABONNEMENTS F>anoe .... 2 fr. 50 par mois. » ....... 7 fr. 50 par tHmestr® aoh.Srf. r*r » Jsli.f t. pai" trlmestff fâatPM psy».. in, if&f usai » . 9 fr. » par trimôstrr PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration yurnal au Havre ou à Londreu Annonces 4' pages Ofr. 40 la ligne Petlte3annonoe34* page: Ofr.30lallgn® Les petites annonces sont également reçues à la Société Européene de Publicité, io, rue delà Victoire, Paris, qai en a-le monopole pour Paris. Quotidien fc&e;lge paraissant ou Havre L'âme belge jj propos de la « Brabançonne » d'Edmond Picard le XV Siècle a publié il y a quelques mrs une version nouvelle de notre vieille i brabançonne qui a pour auteur M. Edmond picard. Le père de l Ame belge y glorifiait, avec une discrétion d'ailleurs parfaite, ceux de nos compatriotes qui, comme lui, ont affirmé et prêché le nationalisme en {Belgique au temps où celle prédication attirait plus d'épines que de roses. Celle manifestation patriotique d'un homme dont la guerre a démontré ia clairvoyance — car Edmond Picanl fut un socialiste nationaliste dans toute lit force du terme — a inspiré à notre collaborateur et ami Maurice ■Jes Ombiaux l'article ci-dessous : i Cette expression : « l'âme belge », depuis temps qu'elle fut lancée jusqu'à la veille Ae. ia guerre, suscita bien des querelles et fit couler beaucoup d'encre. Quelques années auparavant l'expression « esprit belge » n'avait soulevé aucune polémique. Il y eut à l'égard de « l'âme belge », du mot, mais non d:e ce qu'il voulait dire, l'opposition résultai I de ce rapprochement. Des gens qui avaient une foi aussi grande qu'Edmond Picard clans nos destinées nationales, ne partagèrent pas son enthousiasme pour I l'expression qu'il venait de lancer. Picard ne fut pas sans abuser du néologisme, il ne recula pas toujours devant l'impropriété du terme quand il en espérait un »f(et plus sensible et plus fort. Dans l'« âme i liclge » on vit une nouvelle manifestation ! de mégalomanie chez ce grand1 excitateur, ce grand remueur d'idées, qui, souvent, par maïuiue de mesure, affaiblit les meilleures des causes qu'il défendait. On n'a jamais, disait-on, parlé en France | de l'àme française, mais tout le monde sait ! ce qu'on entend par esprit français. Pourtant la France a une unité bien plus an-! tienne que la Belgique. Querelles de mots que nous ne rappelons qiir pour mémoire. Ame, esprit, c'est tout un, c'est le principe de vie, c'est l'ensemble des nxilitcs morales. L'expression ne méritait pus cette indignité, dont la voulaient jra.pp.cr les puristes. Il faut croire qu'Edmond Picard avait, à ce moment-là, un compte à régler avfecl l'opinion et qu'on oh ' ha le premier prétexte venu pour lui lambcr dessus. . 1> urlninl , Picard avait raison et je- crois j bien que Léopold II avait fortement contribué à. l'alïermir dans cette idée : il existait ■un ensemble dé qualités morales, une communauté de souvenirs, d'aspirations, de moeurs, de privilèges et de lois qui cimentait les différents éléments de la patrie. Querelles de clocher, querelles de langues n'y changeaient rien, ce' n'étaient que querelles de ménage ; les Belges qui se dis nu-tent entre eux s'entendent encore bien ■moins avec. les gens d'autres nationalités. Querelles de ville' à ville, querelles entre Flamands et Wallons, la guerre l'a bien ! prouvé, ne changeaient rien au refrain d'Antoine Glesse, précurseur d'Edmond Picard > Flamands, Wallons, Ce ne sont là que des prénoms ; Lté 1(1 e est notre, nom de'famille. Dès qu'ils sentent l'envahisseur, ces frères oublient leurs disputes, font bloc et présentent une résistance homogène à l'ennemi. Yeuit-on se mêler de leurs affaires? ils répondent à peu près comme la femme ! (le sganareile au fâcheux. Celte âme nationale, je l'ai déjà dit ailleurs, est le principe primordial du patrio-| iisme que la Belgique a montré dans cette guerre." Elle groupe des peuples de langues et de frontières' naturelles différentes, dans les nations comme la Belgique et la Suisse. Je sais bien que l'on a souvent abusé de la Srisse dans des comparaisons relatives à hotre pays, mais il y a des faits quie l'on ne l'ouït nier, eussent-ils été mis à trop dé sauces. 11 est vrai que peu do temps avant la guerre, ou du moins avant que Picard n'eût tancé le « pétard » de « l'âme belge », beau-e 'de gens ci'oyatient devoir s'excuser <1 Mre lirlges. Dans Les manches de lustrine, j'ai Vois dans la bouche d'un homme politique français la critique de ce travers : — Oui, cher monsieur, vos compatriotes ii'aiment pas avouer leur nationalité; quand ils'ne peuvent faire, autrement, ils plaident ; M cii-fonstanc.es- atténuantes. C'est peut-ïire ce qnii est actuellement la 'seule infériorité de votre pays. J'ai connu des Belges distingués qui étaient internationalistes. Il semblerait qu'il leur fût égal d'avoir vu le jour à Bruxelles plutôt qu'à lîçrlin, Saint-i'rlrrsb- mrg, RoWe ou Ponloi.se. Eh bien, lion ! dès qu'ils se trouvent à Paris, ils font filiez nous les nationalistes pour qu'on croie nuits sont Français. 11 est tare qu'un Belge no vous raconle'pas que son père ou son fir.iiid-pèré est né à Yalenciennes, Amiens ou Reims, ou que sa mère était Française. Qu'est-ce que cela peut nous faire, je 'vous le demande ? Vous avez créé des industries 'florissantes ; vous avez cpncjuis, grâce à la 'prodigieuse habileté elle votre roi, Léo-, •pold'il, mi immense empire colonial ; votre réseau de chemins die fer est le plus serré qui sriI. ; vos écrivains et vos artistes sont appiiVi/'s chez nous et ailleurs, et vous •vous laissez influencer par les plaisanteries surannées de nos commis-voyageurs 1_ Que (Vous rendiez hommage à notre langue et à notre culture, puisque vous y participez, rien de mieux ; mais nous ne Vous demandions pas de renier vos origines,- ni de ridiculiser vos com-patrioets pour nous faire ! (Croire que vous leur êtes supérieur. Un renégat est partout un renégat, et un Belge .honteux ne fera jamais un bon Français, te seul moyen pour un Belge de faire ligure ' dans le monde est d'affirmer qu'il est Belge W de revendiquer hardiment ce qui s'ac-tomplit dans son pays. Malgré tout ce que vous avez réalisé déjà, il vous reste encore 1 grandes réserves que vous pouvez faire' àmner. Alors que tout le monde bluffe autour die vous, vous seuls cherchez à vous l'avaler les uns les autres et ce sont des «''•rangers qui doivent prendre votre défense contre vous-mêmes... La guerre a, pour le moment, changé i"ut cela. 'Ce sont les-gens-qui étaient le-Plus honteux d'être T3elges, avant le mois 'laofit 1914-, qui le sont maintenant a\«ac le 'Plus d'ostentation. Ainsi vont les choses. L, — Nous avons toujours été des patriotes, I £ écrieut-ils en se fraiwant la poitrine. Si tous nous sommes moqués do l u âme lelge j>, c'est que cela nous paraissait une >alançoire pour expositoin universelle, une sorte d'annexe à Bruxelles-Kermesse, un lendant à notre « magnifique outillage national », si magnifique que, lorsque l'exposition brûla, en 1910, on ne parvint pas à amener l'eau pour l'éteindre. Eslimiez-vous quie nous avions le droit de battre la grosse caisse ? Mais nous n'avons jamais douté de notre pays... Chacun de ceux qui n'ont pas vu tout à feH -Clair- -s? js-strfic comme il peut. Mais puisque nous iie reprochons rien à personne, coupions court aux récriminations et aux justifications. Je reconnais volontiers que chez nous les protagonistes d'une idée agissent souvent moins par persuasion que par exclusion et par invective ; et c'est encore un,e des car-aclérisfiques du tempérament national de chercher à terrasser llidver-saire plutôt qu'à le convaincre. L'âme de la grande famille nationale que nous sommes a été cimentée à jamais le jour où, le tocsin ayant sonné à tous les clochers du royaume, un seul cœuir battit dans quelques millions de poitrines, um seuil cri sortit de- millions de bouches : a Plutôt la mort que le déshonneur ! ». Je sais bien qu'il y a des anti-nationalistes impénitents, mais on a vite fait de les compter. Ils n'ont plus d'autre ressource que d'exploiter la question des langues L'argument frise l'indécence. La langue n'est qu'une des multiples expressions de l'âme du peuple. Aussi, donner au patriotisme linguistique le pas sur le patriotisme national, ce serait grouper tous les peuples d'après leur langue. Ce serait déchirer les nations diont le nom n'exprime pag une unité linguistique en autant de peuples ■Qu'elles parlent de langues. Placé au premier rang, le patriotisme linguistique est antinational. Subordonné au patriotisme national, le patriotisme linguistique le développe. Si tes droits de chacun sont respectés, l'émulation .profite au bien commun d'e la patrie. If fauit savoir gré à Edmond Picard d'avoir parié dans ce sens et d'avoir persévéré malgré les sarcasmes prolongés de ses nombreux contradicteurs. Sans douite n'a-t-il rien inventé, mais il a combattu avec une ténacité digne de cette grande cause. Déjà on lui appliquait l'épithète de n nationaliste » en lui donnant un sens péjoratif. Ce nationalisme-là s'est considérablement accru depuis la guerre. Aussi, ceux qui, par timidité, par crainte, par veulerie, par faiblesse de caractère, pair humanitarisme, pacifisme, maboulisme ou par un restant d'amlouir pour l'Internationale, voudraient empêcher que les destinées historiques de notre pays s'accomplissent, seraient submergés par le flot du nationalisme dans le pays envahi. Edmond] Picard, qui est dans sa quatre-vingtième aimée et qiui vient, comme on a pu lie lire ici même, de composer une nouvelle Brabançonne, d'oit se réjouir de voir comment dette âme. beigle, dont on niait l'existence, s'est manifestée depuis bientôt deux ans. Maurice des OMEi/UJX. —<t — - L'ipêe d'honneur du M Albert La délégation du Comité parisien organisé en vue d'offrir au Roi Albert, l'épée d'honneur due au sculpteur Pierre Feitu a été reçue à La Panne, par le Roi et la Reine. M. Léopold Bellan, président du comité, qui avait eu l'occasion, comme président du Conseil municipal, de recevoir les souverains belges à l'Hôtel-de-Ville, leur a exprimé les sentiments d'admiration et de reconnaissance qui avaient poussé le peuple de Paris à ouvrir une souscription, afin d'offrir une épée d'honneur au roi et d'aider la reine dans ses œuvres de guerre. Le roi, très ému, s'est montré très vivement touché du geste du peuple de Paris. Le sculpteur Pierre Feitu à expliqué le symbole de l'épée ; la reine a voulu en ceindre elle-même le roi. M. Léopold Bellan a présenté ensuite à la reine, qui portait la croix de guerre qne lui avait remise le président de la République, le coffret en bois précieux et en émaux, œuvre de Mme Van Parvs Dries-te-n, qui contenait 15.000 fr., reliquat de la souscription. Le roi et la reine ont parcouru le livre d'or, relié par M. Gonon et orné de deux dessins de Paul Avril. Les feuilles des écoles. illustrées par les élèves, les ont particulièrement intéressés. La délégation a été retenue à déjeuner par le roi. Le ravitaillement de la Belgique occupée —»o« Une année d'activité de la Commission for Relief Le Comité neutre de ravitaillement de la Belgique occupée a fait paraître son premier rapport annuel. 11 concerne l'achat et lo transport dos vivres pour la Belgiqu» durant la période du 31 octobre 1911 au 31 octobre 1915. Lo Comité a acheté en Amérique, en Angleterre, au Canada, aux Indes, en Argentine aux Pays-Bas, 890.552 tonnes de froment de farine, de riz, de pois et de haricots, dè viande, de lard, de maïs, de pommes de terre, do vêlements, etc. En dons en nature on a reçu de différents pays une quantité de 98,300 tonnes. De sorte qu'il est entré un total de 988.852 tonnes de marchandises au port de Rotterdam, pour le compte'de la Belgique. Nous avons exposé ici-môme, d'après une étude publiée dans le « Sydney Times », la façon dont ces marchandises ' sont transportées et distribuées en Belgique. Voici la part qui a été reçue durant l'année dont ■pairie le rapport par chacune de nos provinces et par les départements du Nord de la France : Anvers, 80,21-0 tonnes : Brabant 70,677 ; Bruxelles, 91,137 ; Flandre Oi'ionlaie, 91,280 ; le Nord de la Flandre Occidentale, 17,800 ; lo Sud de la Flandre Occidentale, 23,GS4 : llainaut, 123,252; Liège, 92,iUa; I imbourg, 30,447 ; Luxembourg, 25,677 ; Namur, 37,589 ; dans le Xord de la France, 116,705 tonnes Ces chiffres presque invraisemblables donnent une idée du travail et de l'activité de la a Commission for Relief ». NOS MARTYRS —o— Nouvelles condamnations à mort en Belgique C'est sous le titre « Avis et Affiches » que les journaux embochés paraissant à Bruxelles, publient cette « information » du gouverneur provisoire de la Belgique : Pair jugement du 8 mai, confirmé le 10 mai 1916, le tribunal de campagne a condamnéA MORT pour espionnage A 1. Charles Parenté, ouvrier du télégraphe à Anderlecht ; 2. Arthur Devaleriola, employé du télégraphe à Berchem-Sainte-Agathe ; 3. Louis Lefèvre, employé du télégraphe à La Louvière ; 4. Gérard Hubert, employé du télégraphe à Schaerbeek ; 5. Théodore Fisch, marchand de cigares à Malin es ; 6. Prospcr Krieké, inspecteur d'assurances à Gtand ; 7. Martin Bastiaensen, employé du téléphone à Molenbeek ; 8. Jules Deblander, ouvrier du télégraphie à Nimy ; 9. Gustave Dallemagne, secrétaire des fortifications à Liège , 10. Antoine Lechat, contremaître du télégraphe à Nimy. Parenté, Lefèvre et Krieké ont été fusillés.La peine de mort prononcée contre les autres condamnés a été commuée en travaux forcés à perpétuité, en vertu du droit de grâce de Son Excellence le Gouverneur général. 19 autres accusés ont été condamnés à de fortes peines de trauviaux forcés pour espionnage ou pour aide prêtée à l'espionnage.Les personnes condamnées apparte naient à une grande organisation qui avait pour mission de se procurer des ren-: seignements sur nos hangars à dirigeables, nos transports par chemin de fer et autres points d'ordre militaire et de transmettre ces renseignements à l'ennemi. Bruxelles, le 15 mai 1916. Gouvernement der Stadt Brùssel. Un jour viendra qui tout paiera ! LËSFAITSDÛJOÏÏR L'anniversaire de la déclaration de guerre à l'Autriche-Hongrie a été célébré en Italie par des manifestations patriotiques. Le roi a adressé à ses armées un ordre du four plein d'enthousiasme. A Borne, il j; a eu mercredi un immense cortège qui s'est rendu de la place du Peuple au Canitole aux accents des hymnes des pays alliés et aux cris de : « Vive l'Italie ! A bas l'Autriche ! ». De la capitale cl des autres villes du royaume, des adresses de féii ci talion ont clé adressées au roi. vwwvwwvwi On dil à Londres que de toutes les solutions proposées pour résoudre la question irlandaise, celle qui parait devoir être adoptée prévoit la mise en vigueur immédiate du home rule, avec exclusion de la totalité de l'Ulster. Les unionistes y seraient fort opposés. ivwwiwvwvi Le roi Nicolas de Monténégro vient d'adresser à l\l Badovitch. président du conseil monténégrin, une lettre par laquelle il désavoue nettement les agissements de son fils le prince Mirko. qui se trouve à Vienne, et des membres de l'ancien cabinet monténégrin restés en pays , occupé. iwwwwvwv Les troupes bulgares ayant occupé quelques points sur les territoires grecs, en face du front, anglo-français, le gouvernement grec a demandé des explications cl celui du tsar Ferdinand. Celui-ci a répondu que l'occupation du territoire en question constituait une mesure défensive et que la Bulgarie ne songeait nullement à violer la neutralité de la Grèce. Le gouvernement grec n'a pas répondu, assurent les Dernières Nouvelles de Munich. (VWVW.VWW L'attention du peuple américain se porte fortement, dès à présent, sur la campagne présidentielle. La candidalurt} de M. Boose-velt semble s'affirmer dans le parti républicain, en dépit des efforts du chef de justice Hughes et des partisans de !'ex-sénateur Flihu Root. On s'intéresse aussi de plus en plus aux affaires mexicaines, et l'on est convaincu à Washington que Carranza et son général en chef Obrégon agissent à l'instigation de l'Allemagne. N'oni-ils d'ailleurs pas trois officiers' allemands dans leur corps d'élal-major ? l^WWVWWM I.e Sun de Neui-Yorh apprend que le président Wilson et M. Lansing ont tous les deux été informés confidentiellement, de sources louchant de près les capitales de l'Entente, qu'il ne peut être question de propositions de paix, .que leur heure n'a vas encore sonné et qu'elle ne s'approchera que auand la domination militaire de l'Allemagne aura été . entièrement brisée. tWWWt VWV1 Complication sérieuse au Mexique, pas inattendue pour ceux qui sont au courant des intrigues menées par les Allemands dans l'entourage de Carranza ; le président du Mexique se propose.de. demander le retrait total des troupes américaines, et il appuierait cet ullimalum par une démonstration militaire en force menée par 30,000 hommes et de l'artillerie. AU FRONT BELGE *>o« DUELS D'ARTILLERIE 24 mai. — Actions réciproques d'artillerie de faible intensité, à part dans la région de Dixmude où nous avons exécuté un tir da destruction sur les organisations défensives ^.iiomandes. La Question As l'otaive Jeudi 25 mai. Souis le titre : Les conditions de l'offensive, M. André Tardieu, député de Seine-et-Oise, caipitaine d'état-major, qui était avant la guerre rédacteur politique au Temps, a publié, dans le Petit Parisien (numéro dlu 24 mai), un article qui fa.il taire 1 « optimisme béat » et qui réconforte l'a optimisme raisonné ». Il y montre que l'expérience de ta guerre prouve qu'une offensive localisée est presque nécessairement vouée à l'insuccès et que, même en cas de réussite, elle serait périlleuse, car une percée sur quelques kilomètres ne permettrait pas die disposer d'une base d opérations et les troupes engagées dans ce goulot seraient exposées à l'enveloppement. Rappelons à ce propos ce que le lieutenant-colonel d'artillerie français Mayer — le plus pénétrant a prophète » de cette guerre — avait prédit déjà, dans l'article, aujourd'hui célèbre, publié, en avril 1912, pair la revue-suisse La Bibliothèque universelle. Après avoir annoncé la fixation des fronts et l'interminable guerre de tranchées, il y disait notamment : «Les échecs se localiseront et môme les trous faits par un adversaire entreprenant dans la ligne de bataille se boucheront d'eux-mêmes, comme se bouahaient les trous faits par les boulets dans les rangs, du temps de la tactique linéaire. » Mais alors que le colonel Mayer ne voyait s'achever la guerre que sous la pression de circonstances extérieures : état des finances, famine, épuisement de forces morales et physiques, ce n'est point là l'opinion qu'exprime M. André Tardieu. Pour lui, une victoire décisive peut être obtenue, mais elle ne" le peut être que sur un front beaucoup plus large que les fronts d'attaque do l'Yser, de l'Artois, de la Champagne et do Verdun <jui ne mesuraient que moins 'de 40 kilomètres. Il faudra donc engager siuir un vaste front d'énormes effectifs dont l'action sera précédée d'un orage inouï dfartillerie lourde, qui est par excellence l'anime de l'offensive. Or, d'après M. Tardieu, si la France possède assez d'artillerie pour se défendre avec succès, elle n'en possède point encore assez pour attaquer comme il convient. L'outillage producteur de l'artillerie existe, tant en France qtfen Angleterre ; mais la production en est encore insuffisante. Donc pas d'offensive générale avant que la préparation du matériel ne soit aussi générale, sinon l'unité d'action sur l'unité de front courrait risque, .après dé vains efforts, de devenir l'unité d'inaction sur l'unité de front. Les Alliés ont la supériorité du nombre ; ils la maintiendront; mais ils n'ont point la supériorité du matériel. Quand ils auront les deux, conclut M. Tardieu, ils seront au ■but. car jamais les Allemands n'auront la première et ils perdront la seconde si les Alliés voient grand et fabriquent à force dfes canons et dés munitions. .Patience donc I Tous les soldats, d'ailleurs, diront : « Mieux vaut souffrir quelques mois encore que d'aller se faire tuer pour rilen, l «. L'Allemagne doit être écrasée et morcelée, sinon, dans dix, quinze ou vingt ans, elle mettra, avec ses alliés d'Autriche, cjuieliq'ue 25 millions de soldats debout, et ce sera la fin de la liberté du monde. Paul CROKAERT. La mnsip des Guides à Paris La musique du Ier régiment des guides, commandée par le capitaine Walpol, arrivera à Paris aujourd'hui vendredi, à 9 h. 45 diu matin, par la gare du. Nord. Elle sera logée à la caserne de la Nouvelle-France et participera, dimanche, avec la musique des équipages de la flotte, à un concert qiui aura lieu aux Tuileries. Les neutres ravitailleurs »0(( LA CHERTE DE IA VIANDE EN HOLLANDE. — FORMIDABLE EXPORTATION DE BETAIL. — UNE RESTRICTION QUI N'EN EST PAS UNE. Nous lisons dans le « Maasbotle » du 15 mai : « Les membres du Gcrcle des bouchors Pvotterdam * préviennent leur clientèle que. par suite de l'augmentation énorme des prix du bétail, ils se voient forcés d'augmenter provisoirement depuis ce jour le prix de la viande de 30 cents au kilogr. Le prix de % langue de bœuf a été fixé à 2 florins le kil. » Les journaux socialistes de Hollande, nous l'avons dit, ont déjù. fait remarquer que la cherté croissantes des viVres — particulièrement des légumes — en Hollande es!, due à l'exportation considérable qui s'en fa t vers. l'Allemagne. Après vingt mois de guerre — et de ravitaillement de nos ennemis — on' apprend aujourd'hui crue le ministre de l'agriculture vient de donner ordre de ne plus délivrer de permis d'exportation d'i bétail; les permis délivrés dont" on n'aN pas encore fait usage pourront encore être utilisés. Le total dos permis délivrés, assure 1' » Algemeen IIo.nde«lsblad », atteint le chiffre colossal de 10,500 tûtes. Dans les , derniers jours qui ont procédé cette décision du ministre de l'agriculture, comme s'ils la prévoyaient, les marchands hollandais s'en sont donnés à cœur joie. L p. 13 mai, assure le « Maasbode » du 11, deux mille tètes de bétail ont franchi la frontiè *3 à destination de l'Allemagne, et pendant e reste de la semaine il en devait passer encore de grandes masses . Et le gouvernement, s'il ne délivre plus de permis, a autorisé deux associations agricoles, le «Nederduitsche Rundveestambock» et, le '> Ft>esche Rundyeestambo'ck » à en délivrer elles-mêmes; une seule condition • c'est qu'il s'agisse de vaches laitières ou de bêtes pleines achetées par les administrations communales d'Autriche et d'Allemagne.La production de bétail en Hollande de-passe largement la consommation du pays, mais après une aussi prodigieuse exportation la viande oeut bien être augmentée de 30 cents au kilogr. à Rotterdam. Le secret de l'organisation allemande mQU' IL CONSISTE A SAVOIR METTRE UN HOMME COMPETENT A LA PLACE QUI LUI CONVIENT M. Jean Herbette souligne fort bien dans 1' (( Echo de Paris » (n° du 23 mai) la signification du choix de M. Helfferich en qualité de vice-chancelier de l'empire. Notre distingué confrère voit dans ce choix l'aveu d'une déception, mais il y montre en même temps une preuve de sagesse. Se trouvant dans un sérieux embarras, le KaLser va chercher l'homme le mieux qualifié pour y remédier. Nos ennemis ne nous sont supérieurs ni par la bravoure, ni par le travail, ni par le génie. Seulement ils savent mettre un homme compétent à la place qui lui cen-vient et cela ne sè voit pas partout. C'est en cela, remarque très bien M. Herbette. que consiste tout le secret de réorganisation allemande i « Le secret de l'organisation allemande, écrit-il, c'est qu'elle s'effenee de confier chaque lâche à l'homme le plus apte à la remplir. Le chef du service si important qui approvisionne en matières premières les usines de la défense natienale est un grand industriel, M. Walther Rathenau. Le chef du service créé pendant la guerre pour régler la fabrication des tissus et des vêtements est l'un de ces bourgmestres professionnels qui font la prospérité des villes allemandes : M. Beutler, ancien Obcrbùrgermeister de Dresde. On parle de confier le nouveau service du ravitaillement à l'administrateur qui a résolu le problème du ravitaillement dans les conditions les plus difficiles : M. von Batocki, gouverneur de cette Prusse orientale qu'il a fallu nourrir au lendemain de l'invasion russe. Le choix de M. Helfferich n'est pas une exception aux méthodes gouvernementales de l'Allemagne : il en est au contraire une illustration. Etsi ab hosle doceri, il faut apprendre même à l'école de l'ennemi, disaient les Romains, inventeurs do l'esprit latin et peu suspects de mentalité germanique. Instruisons-nous au spectacle de Berlin. Nous avons le devoir d'appliquer chez nous, et non pas dans les positions subordonnées seulement, le sysième des compétences. Ceux que ce système gênera raconteront évidemment qu'il est « réactionnaire », mais le bon sens du public ne se laissera pas prendre à une telle absurdité. » échos" e—0-=i Bans l'armée I.e sous-lieutenant Lambert, H.-V.-E., est nommé lieutenant à la dale du 8 octobre 191o. ■—c\— M. Raoul Waroqué à Vichy Le « Journal », de Paris, apprend que M. liaoul Waroqué a oblonu des autorités allemandes l'autorisation de venir en France, à Vichy, où il fera une cure assez longue.Il est aisé de concevoir, ajoute notre confrère, que M. \\ uroqué s'est engagé sur parole à rentrer en Belgique dès qu'il serait rétabli. On compi end dés lors que M. Wa-. roqué se rofuse à toute interview. Il a simplement affirmé que, malgré le temps qui s'écoule, la population belge garde tout son courage et son optimisme et que, au poinl do vue matériel, elle rend de véritables actions de grâces au'comité de ravitaillement américain. Un service religieux protestant a été célébré mercredi matin à l'Oratoire, rue Saint-Honoré à Paris, à la mémoire des avocate parisiens morts pour la patrie. M. Raymond Poincaré,.président de la République, accompagné de Mme Poincaré, de M. William Martin, chef du protocole, et du général Dupargé, secrétaire général militaire de la présidence, fuit reçu à l'entrée du temple par le pasteur Roberty. Parmi l'assistance, il y avait tous les membres du conseil de l'ordre des avocat-, ayant à leur tôle le bâtonnier I-Ienri-Itobert et le bâtonnier Theodor, de Bruxelles, ainsi que les avocats à la Cour de cassation et au Conseil d'Etat. M. le pasteur Roberty 'prononça une allo-eution de circonstance, et la cérémonie se termina par la bénédiction donnée à l'assemblée par le paisteur Couve. —o— L'exposition de la u Cité reconstituée » à Paris. Mercredi après-midi, aux Tuileries,le président de la République, a inauguré l'exposition <le la Ciité reconstituée. M. Raymond Poincaré a été reçu sur le ^euil de l'exposition par M. Léon Bourgeois, ministre d'Etat,président d'honneur de l'exposition ; M. Hellaputte, ministre" des ira-vaux publics de Belgique et par MM. Bech-manin,président de l'association et les membres du Comité. Guidé par les organisateurs, le Président !e la République n parcouru les diverses parties de l'exposition, se faisant à maintes reprises donner des'explications détaillées et félicitant las exposants. En prenant comgé des organisateurs, le Président leur a témoigné toute sa satisfaction de-l'initiative qu'ils avaient prise et du ■V)té pratique et utilitaire que présentaient, les types d'abris et d'habitations exposés. L'exposition, à partir de hier jeudi, est accessible au public, de dix heures du malin à six heures du soir. ■—o— La santé du général Ga/liéni L'état de santé du général G-alliéni, lequel récemment avait été opéré pour la seconde fois, s'est aggravé siiibitement. D'après les dernières nouvelles, le général est très faible, mais il ne semble toutefois pas en danger immédiat. —o— Les Ephémérides de la Guerre 2G mai 1915. — Près de Dixmude, nos sol-iats repoussent deux attaques allemandes. — Au nord d'Arnas, les Français s'emparent du cimetière d'Ablain, où ils font 400 prisonniers. «iîssiliilli ion AU HAVRE A L HOTEL DE VILLE Noiuis avons arrêté hier notre compte; rmcki au moment où M. le maire Morganà achevait son discours. A ce mpment les vivats i^etentirent et l'on entendit s'élever les notes majestueuses de l'Hymne russe' exéouité par la. musique des Invalides belges qui prêtait son concours à la cérémonie. Puis M. de Querhoënt, vice-président de la Chambre de commerce diu Havre, salua les représentants de la Russie, émettant le vœu que les relations commerciales de la France et de la Russie se resserrent plus fortes que jamais après 1a guerre. M. Milioukoff, le chef du parti des cadets. répondit au nom des hôtes russes,, exaltant l'effort admirable de l'industrie de guerre de la ville du Havre et le labeur <ie tous, hommes et femmes. M. Franklin-Bouillon a, au nom du co-. mité, parlementa/ire français, en un fort beau discours, remercié ensuite le Havre et ses habitants de la belle et enthousiaste réception qu'ils surent réserver à nos amis russes. Puis, se tournant vers le groupe dies Belges qui étaient 1& — les ministres Bayens, comte Gobi et d'Alviella, ScholTaert notamment — l'orateur, avec une émotion que partagea toute l'assistance, s'exprima' en o es termes : Et voici qu'à côté de ce peuple, nous avonf ici ce qui restera la leçon éternelle de la cons« cience humaine, c'est ici qu'est vraiment l'étendue suprême du sacrifice pour une grande cause. Vous avez, par votre sacrifice, donné la plu* grande leçon d'honneur au peuple immonde qui vous a foulé aux pieds, après vous avoir juré ds vous respecter. Nous avons senti dans toute son horreur le orime qui s'accomplissait, et c'esl purquoi nous avons juré de faire l'union entra nous, .Messieurs les Belges., jusqu'au jïiir où vous serez vengés. Le monde n'oubliera jamais que vous avez personnifié, à la minute la plus tragique de l'histoire, la conscience de l'huma/ nité, c'est-à-dire l'honneur du genre humain 1 La Brabançonne salua ces paroles et les ministres présents remercièrent chaleureusement l'éminent orateur, comme ils exprimèrent leurs sentiments dé gratitude ù M. le maire Morgand pour les paroles cor-/ diales qu'il avait eues à l'égard de la Bel< gique. L'on passa ensuite au buffet et.l'on vida une coupe à 1'a.lLiance russo^franoo-belge et en l'honneur des administrateurs de la ville du Havre qui sut vraiment faire trôi bien les choses. LA REGSPT80N BELGS t A SAINTE-ADRESSE ^ l Un dîner eut lieu ensuite à _Ste-Adresse.' offert par le gouvernement belge' aux délé* gués misses. Le département des Affaires étrangère^ nous a communiqué le discours suivant qu( y fut prononcé par M. Beyens : Mes collègues et moi, nous nous félicitons sin< cèrement. de l'heureuse occasion qui nous es\ offerte de rencontrer et de saluer ce soir lea d61égués du Conseil de l'Empire et de la Douima-Il nous est extrêmement agréable d'adresser le même salut de bienvenue aux membres du Parv lement et des Départements ministériels français ici présents, ainsi qu'aux officiers des héroïques! armées française et russe, qui ont accompagné au Havre leurs éminenls compatriotes. Le chei du Cabinet belge, M. de Broqueville, retenu auprès de nos braves soldats par les devoirs d« sa dharge, m'a prié do vous exprimer son vil regret de ne pouvoir lui-même vous faire les honneurs de ce dîner. Des boucihes plus autorisées que la mienne^ Messieurs, vous ont parlé avec éloquence des causes flagrantes de la plus grande guerre qui ait jamais ravagé l'Europe et suspendu momen* tanément la vie de .peuples innocents. Elles onf précisé les responsabilité que le verdlict do l'histoire fera retomber sur lavidité spoliatrice de la race germanique. Elles ont posé les con< diitions inéluctables de la paix future attaché^ au triomphe du droit sur la force, à la victoire-de la justice et de l'ordre européen, sur un* politique de violence et de conquêtes. Laissez-moi seulement évoquer devant vous l'image de notre chère absente, dont l'âme ul< cérée et indomptable préside à cette réunion, da notre chère Belgique odieusement sacrifiée aux ambitions de nos ennemis communs, frappée d'ans l'existence de milliers de ses enfants, parsemée des ruines de ses plus anciennes cités, appauvrie par la persistance de l'invasion, calomniée enfin dans son honneur de nation et dans son respect absolu des traités. Malgré la prolongation de ses misères, elle reste a l'exemple de ses admirables Souverains, décidée à tout souffrir pour conserver le dro'it de relever fièrement la tête, de porter un front libre de toute' sujétion et pour revivre complètement sa vie indépendante. Nos amis de Russie, ainsi que leurs' alliés, nous ont donné de .multiples preuves da leur fidèle dévouement et fait de solennelles promesses. Nous leur en sommes hautement recon-* naissants. Mais qu'ils sachent bien et qu'ils aillent dire à leurs frères qui combattent si vaillamment sous la conduite de leur Empereur sur' un front immense et lointain, qu'ils leur répètent' que la Belgique opprimée tourne ioujours vers eux "ses regards avec une invincible confiance, qu'elle voit en eux, comme en ses amis plus pro-i cïies, ses libérateurs de demain, et plus tard lesi soutiens de son indépendance reconquise, les gardiens de l'ordre et de la sécurité- qui permettront aux faibles mais vivaces nations do panser leurs plaies oX de respirer librement à1 l'ombre protectrice des grands Elats pacifiques. Dans cotte conviction que rien n'arrachera da nos cœurs et avec le consolant espoir que les diù res épreuves actuelles rapprocheront étroitement et feront mieux, connaître l'un et l'autre, le ma--jestueux Empiré slave et le petit peuple laborieux des plaines de l'Yser, de l'Eiscaul et do la Meuse arrosées et fécondées de son sang, je leva mon verre en l'honneur de Sa Majesté le Tsar, fidèle ami de notre pays, et je bois à nos hôtes de ce soir et à leurs loyaux alliés, qui ont bian; voulu s'asseoir aujourd'hui à la table des exi-f lés. Notre confrère le Ilavre-Eclair donne suaf la réception les détails suivants : Le prince Lobanoff, qui parle ensuite, •£ salué l'héroïsme du peuple belge et a décla-t ré que la Russie s'engageait à assurer Tinté-, gralité de la Belgique et ne concluerait la< paix qu'à cette condition. Après quelques mots de M. Milioukoff, M. Louis Bnndeau, sénateur, a pris la parole au nom des parlementaires et plus particu-* lièrcment des représentants de la Seine-Inférieure. Après avoir remercié le gouvernement de son invitation, M. Brindeau a-rappelé les heures tragiques du soir à ja; mais mémorable où le gouvernement du roi Albert Ier débarqua dans notre ville. M. Brindeau salue ensuite les représentants de la grande nation russe et fait allu* sion ii la visite en France, en 1893, de l'es* cadre de l'amiral Avelane. M. le colonel Engelhart qui parle le der-*'

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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