Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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31 oktober 1915
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s.n. 1915, 31 Oktober. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 18 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/154dn40q66/
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7 w IV ANNÉE. — Série nouvelle. —N° 554-555 . Le numéro ; 10 Centimes ^ CENTIMES AU FRONT) Dimanche 31 Octobre et Lundi I" Novembre 1915 rédaction & administration lt\n ne de la Bourse — LE HAVRE Téléphone : Le Havre n1 14,03 Directeur : FERSARD HEURAT foules tes communications concerr.an la rédaction doivent être adressée u8*',rue de la Bourse, Le Havre. LONDQN OFFICE: £1 , Panton Street (Leicester Square) s. w LE XX e SIÉCLE ABONNEMENTS Fwmce 2 fr. 50 p*r mots. î> 7 fr. 30 par trlnmwtr»® Angleterre.... 2 sh. 6 d. par mois. • .... 7 sh. « d. par trlnrisstr® Hollande.. 1.25 florin par mois. »> ..3.75 flor. par trimestre. Autres pays.. 3 fr. » par mois. » .. 8,fr. d par trlmettet PUBLICITÉ SfzttrêS9êr à l'Administration dujournsti au Havre ou à Londres Annonces 4' page* Ofr. 40 la ligne Petltesannonces4* page: 0fr.30la ligne Les petites annonces sont également reçues à, l-a Société Européenne do publicité, Jo, rue de La Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. Quotidien belge paraissent au Havre \près la guerre ; a ^ »o« NOTRE FROSTIÈRE DE L'EST LE CAS DE MALMÉDY Le cas de Malmédv.et de ce que l'on a dé nommé la Wallonie prussienne est, à tdtr< d'exemple, des plus intéressant. Malmedj fest peu de chose assurément dans la Prusse rhénane, mais c'est une terre wallonne que cous revendiquons. En outre, il montre les procédés de germanisation dans toute leui ampleur. D'après ce qu'on a fait aux wal Ions de Malmédy, on peut voir le sort que l'on réservait ail français, au flamand et aux patois wallons, si le plan des Boche* arâit réussi. Nicolas Pietkin, curé de Sour brodt, a publié, il y a une dizaine d'an nées, un historique de la question, que nous nous plaisons à signaler. Le congrès de Vienne, où les principaux alliés devinrent auss.tol des rivaux soucieux autant d'arrondir leurs Etats et d'en augmenter l'importance que de s empêcher mutuellement de parvenir à une prédomi-najicel effective, refît, en conséquence, la carte politique de l'Europe en se préoccupant bien moins des éléments impondérables de la vie des peuples, tels que la religion, la langue et 'a nationalité, que de l'étendue des territoires, du nombre des ha bitants, des ressources industrielles et com merciales, en un mot de ce qui comçortail un accroissement de puissance matérielle Dans le partage des pays détachés de la France par le traité de Paris du 30 mai 1814, il prit pour base de la démarcation des lots les" limites des diocèses et traça ainsi les .frontières qui faisaient, sur1 toute la ligne bon marché du nationalisme à l'époque même où il venait de s'éveiller et vi brait comme une note dominante dans les chants des poètes, les harangues des orateurs et jusque dans les proclamations des souverains. L'antique principauté de Sta-velot, qui, alors, faisait partie du département de l'Ourthe, fut comprise) dans ce partage, et la Chate, qui la traversait er plein cœur .formant, dans son cours supérieur, où elle porte le nom d'Eau-Rouge, la limite des diocèses de Cologne et de Liège, deivintj une frontière politique autrement importante pp-ur îa. vie aooiale qtto n'avait été auparavant la simple limite de juridiction spirituelle. C'est ainsi que les villes sœurs, Malmédy 06 Stavelot, fi 1)1 es de Saint Remacle, formées à la même école des moines bénédictins, ayant la même croyance, les mêmes moeurs "et le même langage, se voient après une vie commune de près de douze siècles, séparées l'une de l'autre et incorporées dans jeteux Etats, où dominaient une religion et iune nationalité différentes des leurs. Stavelot tomba sous la domination du roi Guil-fauTne I*r des Pays-Bas pour entrer bientôt après dans la formation du nouveau royau-ÏDe de Belgique. Malmédy, au contraire, passa sous le sceptre des Hohenzollern, rois jde Prusse, et forma, avec le territoire environnant la Wallonie prussienne qui com-jpïfenid actuetfle liant sept paroisses et un rectorat de la paroisse allemande de But-«geifoaohi avec une population/ globale de dix mille hiab.tants, dont les neuf dixièmes pont encore wallons. Devenus sujets du roi de Prusse, nos anciens compatriotes ne furent d'abord pas supprimés dans leur .petite nationalité! ni |dans -leur langue. Frédéric-C-uillaume IV, (étant venu rendre visite le 25 septembre 1856 à la petite ville ardennaise, prononçait ces -paroles, qui nous remplissent aujourd'hui kl'un étonnement profond : I — Je suis fier d'avoir dans ma monarchie un" petit pays où l'on parle français. » Aussi les Wallons se lièrent-ils sans mé-pance avec les Allemands et ne firent-ils aiucune difficulté d apprendre l'allemand. II y eut donc de 1815 à 1863 une période de diffusion naturelle de la langue alle-piande. L'annexion à la Prusse n'était certes pas du goût des wallons mais le libéra-Bane dont on usait à leur égard fit naître chez aux un loyalisme d'autant plus sincère et solide qu'il était nourri et soutenu par l'amour primordial et inaJiénaible de Sa Petite Patrie Wallonne. Mais l'accession de Bismarck au pouvoir tnarqua un tournant dans l'histoire de la IWallonie prussienne comme dans celle de Sa Prusse, de l'Allemagne et de l'Europe. L'idée hégélienne de l'Etat absolu allait poursuivre implacablement le wallon et le ■français dans l'anciesi pays wallon, comme ie polonais dans la Pologne. Par dépèche du 20 août 1863, la Régence d'Aix-la-Cha-Jjelle ordonna tout simplement la suppression absolue du français dans les actes de l'administration communale de Malmédy. Le bourgmestre Piette y répondit par des remontrances respectueuses appuyéesi par Son conseil. La Prusse n'osa pas cette première foi6 passer outre aux réclamations de Malmédy, mais en 1865, ce fut le baron von Broieh fut n<HMné bourgmestre à la place dé Piette. Dans la politique des langues comme bientôt après dans le kulturkampf, il ce fut que l'instrument docile de la Régence tout animée de l'esprit bismarckien. ' Le français lut traqué. Les autorités prussiennes, pour l'extirper du pays, prétendaient que le français était une langue étrangère pour les Wallons- Cette thèse permit aux germanisateurs de dire aux Wallons, dont il était impossible de contester le loyalisme, qu'ils n'en voulaient pas à leur langue maternelle le wallon; de prétendre alléger la tâche des écoliers en supprimant une langue étrangère); et même d'accuser ceux qui se servaient du français pour parler et écrire d'être de mauvais Wallons ! Comme on le voit le Bochisme n'est pas ffiéj dftiHeir.. Le waillon n'a jamais été une îangue; les patois wallons sont romans et sont étroitement liés à la langue française. 1 La auestîon fut discutée au Parlp-rent prussien le 7 mars 1889 et naturellement Téeolue) dans le sens boche.. Au lieu d'un J«emps de .paisible é-vattttioa, la Wallonie prussienne vit s'ouvrir une période de ger-^ manisation à outrance. L'ordonnance du 28 août 1876 prescrivit l'emploi eft/Clusif de la langue allemande dans toutes les administrations, avec la f seule restriction qu'on pourrait encore pendant cinq ans se servir, dans les communes rurales, de la langue française pour les délibérations orales des commissions scolaires et des conseils communaux. Nous n'entrerons pas dans le détail de 'a lutte menée par les Wallons pour conserver Lé- n?ni. seulement le français comme langue v pe vébjculaire, mais aussi leur vieux patois e lY wallon. d S6 i La loi du 1" octobre 1890 en instituant ue l'école forcée avec l'allemand comme lan- j< es gue exclusive régla brutalement la ques- ur tion' . 2 « L école populaire allemande, déclarait s ue le ministre Bossé, n'a pas à soigner la lan- w 6t gue particulière d'une contrée, mais seule- t» ^ menti la langue ^générale, la langue aile- q lr_ mande,nécessaire à tout citoyen allemand.» t n Les minorités nationales ont un droit im- o le prescriptible de conserver non seulement leur patois, mais aussi leur langue litté- lï raire traditionnelle qui en est le complé- s- ment naturel. Mais îles Boches se fichent r des droits et du Droit I d jx Quoi cru'il en soit, les Wallons de la Prus- P I- se rhénane sont restés inébranlatolement a m fidèles à leurs traditions, à leur langue et 1' à leur patois, comme on peut en juger d'a- îi- près cette chanson que nous traduisons du f< .a wallon en français : a u- c ■a- Ce sont des méchants, Malmédiens, n II- Qui en veulent à notre wallon, de Ce sont des jaloux, des (aux, a- Et une bandé de vaurien» n n- q lit On laisse chanter les oiseaux ti le. Comme leur bec leur a qrandl ; g la %°tre wallon est-il plus vilain e ai Que la chanson du petit coucou ? 0 es le isi -Jf® grand'mère ne parla mie g [a Q*u' le wallon avec mon qrand'père, d l0. Et moi-même, je meurs dCennui, t< /i- Quand je n'entends plus le langage materas [ncl. if Quel nom voudront-ils donc donner, ,a- 7}os. chemins, d-ans leur jariron ? j- « l°nt, dans quelques années, ce On ne retrouvera plus sa maison. ié- .,7^, gallon se défendit si bien, dans la '' Wallonie prussienne, qu'en 1915 il v eut w 4, ?°mme ordonnance au cabinet miKtaire 1 r ' impérial un poete wallon : Henry Bragard r ùt qul ?emWe sortir du livre de Barrés : « Au , „ C- *rYlw)I'î 3 Allemagne ». "j Et 11'a-t-on pas raconté que lea soldats C' ly ï1-,, KJlser' préparés aux massacres, j se t™ver âéià en Belgique alors n qu ils étaient encore dans la Wallonie prus- n es lage"6' ^orgerent la Population d'un vil- ^ t ,A5faAu,wtenir Ie ?€t ^p61"^ raPid«. 1 " 1S All-eroands eta'erit les maîtres en Bel- j giqiie, le français, langue des Wallons se-et rait, Chassé du pays Ivec les patois w^ 1 V Ions et que le flamand subirait le même sort ' ^ aUemanrt N™4 *raité comme un patois | n- 4" °US navon« Pas, diraient les .. «■ dwîmwfT"' ,a ""S"* I, ï «."SSntl.SS ï 1_ . r( n Maurice des OMBIADX. — P; 3es Contre la vie chère au front * i- »o« er i INITIATIVE A IMITER C1IEZ NOUS 56 h,» °?S ti?"8 rf5u de nos sf>Idats bon nom- CC » bre de lettres louant l'activité et Des ser- m ii SS MS- n0mT«1X ma«asins ouvris au ™ front Mais ces lettres ajoutent ç,ue maioiré {» r- que nos soldats doivent re » s approvisionner de beaucoup de II » choses chez les habitants de la région où ï OBnfaranés et que malheureusement ® s certeiins commerçants en profitent pour exploiter odieusement nos troupes. :e On devtnant prendre des mesures émersi-3- qiues pour mettre fin à -cette situation Le r" ? se Pte'Snen* nos soldats est aussi t- aeinoiiqé par leurs cama-rades français, et •e 'le général Franchet d'Espérey vieinit de pu-1- blier a ce propos un ordre du jour dont nos n u auitoriiés milataires pourraient avantascu-e semecut s'inspirer. Voici, d'après la Renaissance, les princî-païux passages "de ce docuiment : ~ \ 1 77U ^RMÉE- Q- G., le 18 oc-totee 1915. M a Etat-major. e Aux commerçants de la zone delà .. armée. G' Il a été signailé au général commandant W 1 armée, que oertaims commerçants vendent tr aux militaires des denrées et fournitures r- 0 diverses a des prix exagérés. Fl 6 ,i négociant qui exerce son commerce A elains la zone die l'armée, avec les difficultés T »- qu'apporte l'état de guerre, a droit à un p, e béoi^flce raisonable, il est kiadmiasiWe qu'il ^ ■ profite die la situiatkm oue lui donne l'agglo- *"( s mération de trooiipes eîans la localité où il In r réside pour réafiaer, au détriment dm- soldat, des bénéfices exagérés. -, s Le soldat, qrni n'a pas la permission de quitter son cantonnement, n'a pas te choix a de son^ fouirniaseur, et se trouve par suite é dans l'obiliglatiion de s'adresser à celui qui _ i- exerce son, commerce dans la localité, et 1 qoi jouit ainsi vis-à-vis de l'acheteur d'un e monopole de fait. H est immoral qu'ils profitent de cette ; situation pour s'enrichir au détriment du M< - solctot. Be e Le général commandant l'armée fait appel au patriotisme dies commerçants pour 1 e les inviter à maintenir les prix des denrées C01 0 et fournitures livrées aux trou-pes dans des mi . temites raisonmibles ; il n'est pas tolérabîe fai 5 que l'on exploite ceux qui sacrifient leur 401 3 vie à la patrie. juis Si cet appel restait sans résultat, le gêné- dis . ral, gardlien des intérêts des soldats de la tn< ... armée, se verrait dans l'obligation de 1 prendre des mesures de rigueur à l'égard dtei 3 dies commerçants qui lui seraient signalés , comme prélevant sur les troupes des bémé- les t fices exacjèrés. ris Les établissemenits signalés seraient oon- dià] signés au-x troupes, et !e propriétaire pour- n 1 rait être évacué de la zone de l'armée. fa, , t Le général commandant la ... armée 001 ! £Sgaél Franchei d'Espbret, ' ^ Les Alliés contre la pais allemande wug ia emmumus »0« Une nouvelle réponse ; Le Japon adhère au pacte de Londres Plus que jaimais, les échos qui nous parviennent die ce qui se fait et se dit dans les empires centraux peuvent se résumer en un désir et un besoin pressants de la paix. On suffit à peine ù enregistrer au jour le jour les faits qui tonnent cette im press iou. D'une lettre à la Ne ue Zurcher Zeituna du 23 octobre il appert qiue deux financiers suisses Oint été avisés qu'on prévoit dans tes milieux officiels la cessation des hostilités avant la fin de la présente année et qu'on' répète à Berlin çpie le grand-duc de •Batte a affirmé qu'il n'y aurait pas de seconde campagne d'hiver. On dit encore d'autres choses à Berlin et le Lokal Anzeiger. grand journal populaire sowveat inspiré par la chancellerie, en e=t réduit à démentir une rumeur persistante d'après laquelle la désunion serait complète entre l'Allemagne et l'Autriche et aussi entre la Prusse et les autres pays ae l'empire. A Vienne, la Neue Freie Press, à laquelle font écho de nombreux organes de la presse aiuskro-aUemcunde, exprime l'espoir que la campagne des Balkans marque u le commencement de la fin de la guerre ». C'est bien là, comme nous le disions hier, la pensée actuelle de la diplomatie allemande. Elle va renouveler si elle obtient ejuelejue succès dans les Balkans, les tentatives qu'elle a faite? jadis au moment où sa guerre sous-marine semblait impossible à entraver, puis plus tard aux jours où son offensive russe paraissait triomphale. L'Allemagne espère que le monde las de la guerre imposera aux alliés la fin d'une lutte dont l'issue, si on la laisse à la décision du temps et des armes, n'est plus douteuse. _ « L'Allemagne est battue » écrivait hier lia Tribune die New-York en tête d'un article dont voici la conclusion : H Bernhardi a prédit avec une logique inexorable que l'Allemagne serait forcement vaincue si elle ne remportait pas une victoire sur l'un de ses adversaires avant que tous soient prêts. » Or, l'Allemagne a échoué et échoué complètement. malgré quelques succès locaux. Donc, l'Allemagne est m iintennnt près de faire son dernier effort pour lft victoire, 1 mais ûrt effort n'aura pas lieu sur les I champs de bataille. L'heur/» est passée. » L'effort sera fait dans des conférences, dans des négociations de paix, dans des manœuvres par l'intermédiaire des nations neutres, et si ces efforts échouent, nous verrons changer du tout au tout le caractère du conflit, et un nouvel esprit entièrement nouveau régner du Rhin à la Vistule. » L'Allemagne ne pourrait plus être sau-i véie que par la faiblesse -die ses ennemis et ceux-ci sont plus fermement décidés que jamais à ne pas lui accorder merci. Nous signalions hier les déclarations faites par les gouvernements anglais, russe et français à propos des suggestions de paix allemandes. Nous apprenons aujourdhui que des actes diplomatiques ont confirmé la réponse des discours et des canons. Les allféSs songent si peul à rompre le pacte du 4 septembre 1914, que sir Edward Gney, M. Pauj Cambon et le comte Becken-dorfl ont prié le Japon de souscrire à l'accord par lequel leurs gouvernements se sont engagés à ne pas conclure de paix séparée. . Et l'ambassadeur du Japon à Londres a ajouté sa signature au pacte <pri oontient la condamnation des empires centraux. Pendant oe temps, les journaux allemande avouent que le marxrue de vivres peut avoir les plus graves conséquences et 1 la « Koelnàsche Volkszeitung » traite des 1 remèdes dans un article portant ce titre < éloepient : « Trop tard !» < fe—W—M———i^—i^— n n'y a pas Ae nouvelles eoaiamnatioiis « à mort à Lièp é »o« UNE COMMUNICATION DU MINISTRE DES ETATS-UNIS !S Le gouvernement s'est très vivement pré occupé d'une information d'après laqnelli f- 32 Balges auraient été condamnés par le tribunal militaire allemand à Liège, n Le ministre des affaires étrangères vien d'apprendre par l'intermédiaire du gouver le nement des Etats-Unis que cette informa ii- tion serait heureusement sans fondement lu m I VOIX DU LUXEMBOURG le e Toutes les victimes à qui 1a barbarie aile mande fait expier le patriotisme irréducti ,e i<le de la population belge ont droit à notn .j admiration émue et reoonnaisoante. On n ,'t; nous e<n voudra pas,cependant, de soulignei 1. de façon sipéc-iale l'héroïsme d'une d'en'r. ,t elles. La présence de M. Amédée Hesse, ori le ginoire du Grand^Duché de Luxembourg aux côtés des belges frappés par les pelo le tons d'exécution allemands n'est-elle pa ie comme une image de l'unité des aspiration: a de la Belgique ot d'une de ses ancienne: provinces ? Les habitants du grand-duc4ié attendra r avec la même impatience que nous l'heur. J de la libération ot, pour être moins conni le mouvement anti-allemand n'est pas j. moins puissant chez eux que chez nous. Or ;a se rappelle le cri d'indignation poussé pai à M. Emile Prum au nom de sels compatriote: ,n pour iénomeer au monde la monstruosih 1- des crimes commis on Belgique par le' [a troupes du kaiser. Le vaillant leader de: te catholiques luxembourgeois no s'est, p*' u laissé intimider par tes menaces du Hen '^berger et des autorités .allemandes I ,r continue sa courageuse campagne d-an-s 1< r_ « Eietarcher Fortschrift » et dans le « Cler fer-Echo » et ses articles obtiennent un su-j cès qui irrite de plus en plus les envahis "* seurs. r, 1. 0n 11'a 1X15 jusqu'ici jeter en prison le r? foufgnaestire de Qervaux, mais ce n'est pa: la faute dos catholiques allemands. Voi-i qu ils reviennent à la charge. La <1 Koelnis che Volkszèntung », qui prétend expliquai • au même ooup tes reproches de M. Prun par f oin animosité anti-allemande, révu; ' que le bourgmestre de Clervnuv a envoyé 1, - 1er août 19! i au ministre d'Etat du Lu'xem g bourg 10 télégramiiie sm-viant : ^ « Six autos contenant des officiers aile » mmds ont omi.pé la gare d'Ulflingen S » vous l'ordonnez, nous forons sauter tu 1-» les ponts à Clervaux. » Tel est le nouveau crime reproché à M 1- Prum. Evidemment, la n Koelnisohe Volks , » qui trouve Ur* naturel que Ip grande Allemagne envahisse et pressure le petit Luxembn rg et la petite Belgique, 1 f 1- peut comprendre qu\m pauvre bourgmes. » tre, sans même une poignée de gendarmes. . a" songé in instant à défendre son pav? u contre la plus formidable puissance mili-d taire. Laissons la n Koelnisdie Volkszeitung 1 s à ses êtonnements et à ses délations et u ronst.itons avjc joie que d.a,ne le Grand-Du-t- che, comme d m« nos prminces, la popula-non de langue aitlemande n'a plus qu'im f.b-it jecfcif : ia défaite de l'Allema^jne. a. " ~ a la fabr«fiatif»n DPS munitions en Angleterre >- Londres, 30 oct. — M. John Hunter, di-\ reicteur d une grande firme industrielle à î Glascow, a accepté, sur l'invitation du mi-s mstre des Munitions, de devenir directeur des constructions et des manufactures d omis. i. Ce nouueau cabinet français f. Ve-VAAAAAVWIA^VWVWVVVVVWWWVWV^ J •t Voici la leompositlioni du nouveau Cabinet français : MM. ,s Présidence du Cemseil et Affaires Etrangères ArisUde BRIAND avec M. Jules CAI „ BON. comme secrétaire général. Vice-Presidence du Conseil et Justice... VIVIANI. Ministres d'Etat sans portefeuille de FREYCmET, BOURGEOIS, COB BES, J. GUESDE, DENYS COCHIN :, Guerre Général GALLIËNI. it Marine - Contre-Amiral LACAZE l Intérieur MALVY. 8 Finances RIBOT. e Agriculture MËLINE. s Travaux Publics SEMBAT. ^ Commerce CLËMENTEL. [. Colonies DOUMERGUE. 1 Instruction publique et Inventions intéressant la Défense Nationale PAINLEVÉ. Travail ALBERT MfiTIN. \ Sous-secrétaires d'Etat : | Guerre (Munitions) Albert THOMAS. — (Intendance) Joseph THIERRY. — (Seo-vice de Santé) Justin GODART. 3 — (Aviation) René BESNARD. 1 Marine NAIL. Beaux-Arts BALIMIER. nomme nous te faisions prévoir hier, la 1 comparer la si t™ tion Comme nous te faisions prévoir hier, la composition du nouveau cabinet Brisnd tnairqne que la France reste décidée à tout faire pour chasser l'envahisseur et réunit toutes ses farces pour continuer la guerre ju«qu'à ce que l'ennemi soit, écrasé et oblige d'accepter une paix <jui ne soit pas une trêve illusoire. La réserve «ui s'impose à nous vis-à-vis dies affaires intérieure® d'un pays ami et allié rue peut nous intendïre de faire nôtres les regrets eju'exprime l'organe le plus autorisé des -répûWcarns français à propos du diàpart de M. Millerandl. « Personne, écrit le Temps, ne commettra l'ingratitude d'ouhlier dems quelles circonstances — et dans quel état ! *— il a ac-pjçjsé le miciatéEe de la Guerre. Il n'y a qu i Î comparer la situation de notre armement t f i103 aPP^'^ionnements à la "Bn août j à celte d aujourd'hui. pour se rendre t compte de ses services. On'ne pouvait lui - rendre un hommage plus flatteur eue d'np-é 2S.T à, ?? ,f.uc"ession un homme comme le ! générât Galliém, qui a fait ses preuves dans une glorieuse carrière couronnée jusnm'i ; présent par l'organisation du camp retran-t otié de Pans. » ' Toute la presse française accueille avec ■ faveur le nouveau ministère. Il est intéressant de noter que. la piuipart des journaux tai demandent surtout d'être un gouverne- • ment à poigne, un gouvernement qui gou- - verne. Tous les amis de la France se réjoui- ■ ront dte ceit état d'esprit et v salueront un hieureus présage pour l'avenir du pays. LA SITUATION MILITAIRE DOK—. Samedi 30 octobre, midi. Les événements d'Orient ne prendront pas _ e ava,nt un certain temps un tel aspect qu'une ~~~ 3 appréciation raisonnée et motivée puisse être formulée à leur sujet. Patience donc et ; ^aidions-nous d'aller d'un extrême à l'autre, suivant la fortune des informations souvent - tendancieuses et toujours sujettes à caution. • La jonction des Bulgares et des Austro-Allemands, par leurs ailes, est aujourd'hui un fait accompli : des pointes d'officiers austro- m allemands ont rencontré des avant-gardes U1 bulgares aux environs de Bsra-Palanka et c,s les uns et les autres, comme Wellington et m Blucher au soir de Waterloo, se sont salués mutuellement vaiinqueurs. Wellington et ct [. Blncher avaient cependant de meilleures ■ e raisons qu'eux de se congratuler de la ^ sorte. Sans doute, le Danube est une voie de ai T communication propice entre les Empires f Centraux et la Turquie, mais il n'empêche 'e; l_ que la voie de communication indispensable ®L r st la ligne ferrée Belgrade-Nish-Solia-Cons-J tantinople; or, cette voie est toujours tenue s ferme par les Serbes, tant au nord sur la re ' Moraya. où ils ne reculent que pied à pied, g qu'à l'est sur la Nishava, où il semble que la *r< situation leur soit toujours favorable. Et, h ^ supposer même cette voie ferrée perdue, la L> 3 victoire ne sera point acquitse à l'ennemi ^ tant que l'armée serbe ne sera pas anéantie En ^Macédoine, la situation est complexe et s il n'est point aisé d'y voir clair dans la con-tradiction des dépêches. Les Bulgares se- Cl raient, paraît-il, toujours à Uskub et au- re raient même lancé des partis jusqu'à Priz- ^ rend, aux frontières d'Albanie, d'où il fau- so ® drait conclure qu'ils ont traversé la Serbie s de part en part et coupé la Macédoine en P1 deux. Cependant cette coupure pourrait bien ta se refermer. En effet, au nord, sur la haute — 11 Morava, aux approches de Vrania, les Ser-f bes ont remporté deux succès et, au sud, - sur le Vardar, les Franco-Serbes occupent L j- solidement Veles- (Kuprulu) et menacent >• Ishtip et Stroumitza.La guerre est une question de commandement, d'effectifs et de ma-tériel. Le général Sarrail, qui commande les *^T s Français, a fait preuve sur la Meuse de lc rares qualités, d'énergie et de décision. Le c? !- général Bryan-Mahon, placé à la tète des tic r troupes britanniques, s'est distingué aux m n colonies. Rassurés sur le commandement, il P° e paraît que nous devons l'être aussi sur les la . effectifs et le matériel. car les débarque-i- ments seraient importants et incessants à rf.'î Salonique. Paul Crokaert. s ■ co " Jîtt'yapsJtBx^ltegii i clc « catholiques, protestants et ^ incroyants font bloc » J Encore une citation à ajouter à celle que nous faisions hier d'après 1e petit livre de mc Jeanne et Frédéric Régamey. de • Un neutre qui rentre d'un voyage en Aile-magne publie dans le « Temps » ses impressions. Ei voici ce qu'il écrit entre autres m choses dans le numéro du 29 octobre du . t journal parisien : ^ « Michelet. avant de mourir, avait vu iust© w et loin quand il disait (je cite de mémoire) : « Les Allemands se croient aujourd'hui inat- ml. taquables; de là une sécurité d'égoïsme qui a.. : leur endurcit le cœur, les rend insolents, ûL irritables, pour tout ce qui pourrait leur ré- (ip sister... Le châtiment de cette disposition u haineuse sera le progrès même de la haine, vo la triste facilité avec laquelle ils se laisse- o^y ront mener, un jour, à toutes le^ folies nu»* CQj la haine inspire. Les bonnes qualités de ce peuple laborieux, sérieux, concentré, tourne- — ront peut-être toutes au mol » Le « peut-être » était de trop — et jamais ^ je ne me suis r»lus amèrement souvenu de [p ces paroles prophétiques qu'en la compa- cfe gnie des sens d'éslise. Oue n'ont-ils pas écrit!... Oue n'ont-ils pas dit!... Certains curés m'ont fait l'effet de fous furieux. D'autre T>«rt, j'ai aseisté aux réunions du soir de la Stadtmiflsion de Hambourg, qui avaient lieu dans les locaux de la Roosenhaus, à Do-rotheenstrasse. J'ai entendu le pasteur Wec-ken. entre autres. Quelle tendresse pour » unser Hindenburg », notre Hindenbourg! Et quel souhsit : « Puisse l'esprit qui nous , I animait en 191-f être le même l'an prochain N. et toujours! » De son côté, le pasteur Brtin- nû ning se donnait, beaucouip de peine pour ra.f- tis fermir l'humeur bellirmeuee de ses ouailles : tei. « Thr sollt nicht sryrgçn. sm'£?en ist unni'itz. poi ja soreen ist Sflnde in dieser Zeit... Gott. Pr* soreft ffir uns. Gott ist mit uns! » Vous ne soi diever a-\^oir aucun souri: c'est inutile: c'est ma un nêché en œ moment. Dieu est avec i-io nou-s! » Pour ^tre imnartial eî complet, di- le s<m«! que les libres oenseurs. sauf les invo- de rnfîrms à Ta divinité, n'ont, pas un langage cei différent. Catholiques, inrotestants et in- voi crovnntx; font Wn«. 0»Ta n>st nas nnur nlairr. à tous Amr.^o nn c^mon où d'e r « orfûim theologlcum « avatt eonîA ^ été une dame mie i"nr*v>nvna£Tnnic me dit : « Ils ser tr^n^fermé la maison du Seifmeur en un i («t^Wissement de fous et d'arriérés, « einc ce An«t.adt fftr Trr^ and Rlredsmnige. » ^ — **" les Pour nos gendarmes £ ,-oei L Un ordre eiu corps paru dernièrement, in-terdit le port de riimpenméabte aux genda-r-mes. Exception est faite pour eiuekîuès déta- Ulj' chements. 1 N'aurait-on pas pw génératiser et rendlre facultatif le port, de ce vêtement indispen- sable pour l'hiver surtout, et cela dans l'in- L térêt de la santé et du bien-être du persan- ma nel ? mous écrivent les intéressés. n e L>es gendarmes .notamment ceux attachés à l'armée de campagne, presque toujours t,01 togés dlane une grange ou un grenier, n'ont s'y pexir se couvrir pe«wiaiKt la nuit, qu'un man. 0011 teau ou une capote (épejnge), vêtement sore des lequel ils ont été exposés pendants plusieurs" n a heures consécutives à une pluie battante. des Le aaiban caoutchouté ne serait-il pas, L tant pour les cavailiers que pour les fantas- et e sins. le préservatif idéal même en temps lie tt n paix. de Souhaitons qu'un bon accueil «oit réservé ter à cette wpiètê. usa Communiqué officiel fraaçâis Paris, 30 octobre, 15 heures. EN ARTOIS, nous avons, au coûts de la, nuit, progressé an Bois-en-Hache et occupé un élément de la tranchée ennemie. Au sud t.si il-, Souchcz, les Allemands ont tenté, ca matin, une attaque dans la région 14-0. Ils ont été repoussés par nos tirs de barrage et de mitrailleuses. EN CHAMPAGNE, la lutte s'est encore poursuivie dans la région de la Courtine avec le pins grand acharnement. L'ennemi a tenté à quatre reprises de nous reprcuire, les tranchées conquises hier. Les quatre oontre-alttiqucs ont complètement échoue devant l'énergique résistance de nos troupes qui, partout, ont maintenu la progression réalisée. Pas d"action importante sur le reste du front. LA RESISTANCE des OUVRIERS BELGES Londres, 30 oct. — Mme Vandervelde a prononcé un discours au « National libéral Club »; elle a déclaré que 2,750,000 Belges refusent de travailler pour les Allemands, fftyvfyjrél les -salaires avantageux qui leur sont offerts. Elle a adressé ses remerciements à l'Empire britannonque pour ses œuvres charitables. îLESFAITSDUJOUR J1 >H)<t La tension dans les cercles ministériels en Angleterre s'est terminée par un compromis: Ie le cabinet ne sera pas modifié en ce qui con-e cerne les affaires publiques; quant aux ques->s lions relatives à la guerre, elles seront <&u-x mises à un comité, dit de la rfuerre. com-Ij posé de huit membres qui pourront prendre ,s l'avis des autorités navales et militaires. l^s membres de ce C'tmi^é ferent ••rtie \ du Cabinet; leurs décisions auront les mêmes effets que les décisions du cabinet ~ me: elles pourront être mises à exécution sans _ consulter le cabinet ; cependant toute décision comportant une nouvelle expédition on ï un nouveau projet d'opérations devra être - soumise au cabinet tout entier. Mardi prochain, M. \ squith fera, une déclaration sur cette question. tfeVWWVW Le Iteiagsche Courant apprend de Zurich e que prochainement le gouvernement alle-e mand appellera sous les armes les hommes de 50 à 55 ans. •" tvwvwwt ™ On se rappelle que le consul allemand de Tabrii, ayant soulevé des bandas contre les consuls anglais et russe, a chassé ceux-ci de la ville et les a contraints à se réfugier 0 A Hamadan, où ils sont sous la protection de gendarmes persans. .• Le consul allemand est devenu de ferit le T maitre de la province de Tabriz ; ses Iorces I1 ayant été renforcées, il était à craindre que !' les consuls anglais et russe ne dikssevt fuir ■' de Hamadan. Sous la pression tle la Russie, ? le gouvernement persan s'est décidé à en-' vot/cr dans cette ville un détachement de, ~ 300 cavaliers avec vingt officiers, sous le commandement de deux officiers russes. Notes du front VWVA'WW* AU REB&N (De notre envoyé spécial au Iront) 24 octobre. Prévenu de mon arrivée, le exxnmandauri N , un brave bien coatiu de tous nos jeu neis oliteiers et de nos sous-lieuteoants sortis ele Gaitlon, qui l'exit eu ceicnme insti-ao-teur, m'attendait (i la porte de aoa iibm pour m-î taire les honnem-s dos tranctoé-;». Profil énergique, front large, barbiche gii-sonnante, lèvres un peu pincées, ce*l d«r mais laissant eîependant filtrer une impres. si(«n de bienveiillanoe, ignorant la (yairitç, le commandant N était le meilleur guide que je pouvais sotdvaiter. Avec lui, j'étais certain de pouvoir aller partout et de km» voir. Bien cpie me ooonaissan* de longM^ date, le commandant me pria tout d'aborl d'exhiber tes auterisutions qui m'avaient été données. Voilà oe qti s'appetle faire son service Et ei) route vers ter. trar.ediées, à travet* ce terrain d'où en avril nos troupes, grenadiers, caraibiniore et lignards chassére»ni les Allemands qui avaient, grâce à l'emploi êtes gaz asphyxiants, réussi â percer la première ligne. Le Kem-nelbeck et l'Yperiée, ruisseaux n inusculas, sont dépassés, p;as nous vo^ci près des bords du canal de l'Yser qui va de Dixmude à Ypres. Ici les arbres n'ont plus de feuillage, presque plus de branches même ; la mitraille a tout fauché C'est elle aussi hélas ! eyj; a fauché les malheureux qui reposent dans ces petits ci-n etières semés de p.iuvi-es croix de bois, et entretenus avec un soin pieux. Dans ce touloau, un point noir : c'est un obus nv. s'y est planté sans éclater. De gros arbres coupés par le fou sont tombés en traves-s des tranchées. La proximité de l'ennemi n'a pas permis de les enlever : on passe en-dessous d'eux. Les constructions de poutres, de ptancV'3 et de sacs de sable, plus solides, plus résis-U ntes que des forteresses s'élèvent au ben-1 de l'eau. Tout ce que le génie a pu inventer pour abriter les hommes a été mis en usage ici : il faudrait des milliers de gro»

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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