Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1917, 09 Maart. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 10 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/1c1td9p21t/
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22*'ANNEE — Série nouvelle — N* &4a tio Nnm^ro 1 © Oentime« eet»t!m«s an Proû^ »£NÛKEDI 9 MAkS îf>%,w 8ÉDACTÎ0N & ADMINISTRATION iS. rut Jea/t-jacqma-ftousseau, 33 PA RIS Tâtiphone : Gutenbsrg IS9-&S BUREAUX AU HAVRE. 28'"', me de la Bosise - LE HATRE TÉLÉPHONE : n° 64 BELGE LONDON OFFiCÊ î 21, PAXTOS STREET leisesier Square, S. W, îfeeiw s FESNÂM9 NECRAY LE XXE SIÈCLE Quotidien belge paraissant au Havre et à Paris ABONNEMENTS francs...;. 2fr.SC par mots » .... 7 fr.SO par trlmattft Angleterre 2sh.6û. par mois » . 7sh,6d. partrlmastri Attires pays 3 fr. — par mois » 9 fr. ~ par trimsstr* PUBLICITÉ S'ator à l'Aiilaisttîiioa is Jaraë ou à l'OîTice ae Lonare9 Les petites annonces sont également reçues à la S*c<ceé Êuropécaiio dt Publicité, 10, ue de la Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris, VAINS ARTIFICES Les criminels ne cessent de parler de leurs crimes. - L'Allemagne ne cesse de parler de la violatioa.de la Belgique. La Sorddentsche Allgemeine ZeStung » prétend que l'on a 'découvert dans les archives belges un nouveau document où il est question de l'importance de contingents anglais qui seraient débarqués sur Sa côte française et du transport de tes troupes par lés chemins de ter bélgss. Ce journal emploie à ce propos les mots de : > Alliance offensive ,» .et de « Guerre agressive C'est si absurde que même un Allemand *t des ' Pro^Germains protestent- Dans le journal suisse germanophile iVeiic Zur~ eher Zeltung (n° du 28 février 1917 — li° 369).' un Allemand écrit un article où il répond à la Xorddeutsche Allgemeine Zeituny. Il fait 'remarquer que ce' tournai officieux allemand laisse à ses lecteurs le Soin d'établir une corrélation entre le uouveau document, découvert à Bruxelles et les espre.ss.ions : u Alliance offensive » et & Guerre agressive ». a Cette corrélation, dit 1e correspondant allemand du journal suisse, ne sera pas toujours établie doits le sens désiré. » Assurément, et ce sera notamment le cas en. Suisse allemande 'car, à Berne comme naguère à Bruxelles, l'état-major général remplit Son stricte devoir en étudiant chaque hypothèse de guerre et en préparant des plans et des instructions en corrélation avec chacune de ces hypothèses. - Ajoutons que le correspondant allemand de la Neue Zurcher Zeiturtg voit, dans le nouvel appel adressé par la presse de Berlin a 'l'opinion publique, « une manifestation du désir des Allemands de régler les rapports entre l'Allemagne et la Belgique autrement que par les armes, c'est-a-dire par voie de réconciliation. » H confirme ainsi ce que nous avons dit efe répété des intentions actuelles de l'Allemagne et de son désir de s'inféoder par des combinaisons diplomatiques le peuple qu'elle n'a pas pu asservir par les armes. Cet aveu allemand d'un plan que trahissaient déîà bien des indices est intéressant à souligner. A l'hôpital à sip Ferrât . Nous avons reçu plusieurs plaintes consternant l'hôpital militaire belge du cap ■Ferrât. Elles sont sigîiées; leurs auteurs sont connus de nous. Le- faits qui y pont aftfiranés semblent bien établis Nous nous permettrons de compter sur la bonté et le dévouement de M. l'inspecteur général Mé-iis, pour mettre fin à une situation préjudiciable non seulement à nos soldats, mais «ussi-a.u bon renom de la Belgique. On aurait tort de croire au'e si nou3 restons dans le vague, c'est faute de précisions suffisantes. Mai? outre qu'il n'est pas' (dans les habitudes du XX Siècle de se livrer .à des critiques personnelles, nous rie v .Jons pas, en entrant dans le détail, réjouir lai,presse embochée de jBelgique qui lit le XX" Siècle tous les jours, et affliger du même coup les familles de nos soldats. 'Contentons-nous de dire que tous les ser-tvices de l'hôpital du cap 'Ferrât, — direction, administration, aumônerie même, —-«devraient être l'objet, sans tarder, d'une (inspection rainutieuse et d'une sérieuse réorganisation. les Èéserîeups allemands m Pajs-Bas - Le journal hollandais, le Telegracif pu-îwlie. 'l'information que voici : « Malgré lies -file de fer électrisés qui Ûmroen; les frontières, le nombre des .'déserteurs 'aJJem.a.'Ti'dç. qui passent aux Pays-ÎBas, suttotvt dan6 Ses Flandres Zélanaaiv- . js«©, va en laïugmentant, : « Dans ' (tes germons, les pasteurs, aussi 3>ien .ceitcc c&et> garnisons que -ceux du front, racontent qu«e tous les déserteurs internés en Hollande serrant livrés au gouverne- i IheDjt ailemfacod à la fin de' la guerre. » < ENC0R2 UN MIRAGE QUI S'ÉVANOUÎT Il iEffi SÉ-llE m S3MIB us œarclïï au pra m î'enssd ! La guerre sous-marine à outrance n'a pas jusqu'ici donné £t l'Allemagne tout le > -bénéfice qu'elle en espérait. > Pendant la dernière semaine , il y a eu dans les ports anglais 2.528 entrées de e 1 navires et 2.476 sorties. Au total 23 navires j c . marchands britanniques ont été coulés par i d des mines ou des'sous-marins, Douze na- ! 1 vires ont été attaqués par ceux-ci sans'suc- j ,fc cès. ...... | é Dans les ports-français, pendant la même r période, 86V navires sont entrés et il y a eu c - • £ navires français coulés. 3i ! Le trafic des All'és continue donc sans g trop d'èneombres et' les neutres reprennent i. ou vont reprendre.la mer. 1, Cette situation est soulignée par la près- a se alliée et la presse ennemie. t Le Daily Telegra.ph écrit : t; Il y a - des raisons de présumer que ia * campagne sous-marine de l'ennemi est main- d 1 tenant à son maximum, tandis que notre con- t ti;c-oHensiVe est en voie de développement. .1, On peuI affirmer avec confiance que, yen- | « dant cette période-ci, les Allemands ont mis à ? la mer tcnis les smis-marins dont ils pouvaient ■disposer, parce que le sucés de leurs o.péra- J' tions illégales et barbares dépend de l'impr&s. d sion qui pèut être créé pendant la première d périoue «e guerre sous-marine sans restric- li tion, ^ Ils ont spéculé sur la création d'un règfie de „ terreur, dans l'espoir, non seulement d Isoler ® immédiatement la Grande-Breta.gne mais en- , ■core.de terroriser les neutres et de'les empê- 11 cher désormais de commercer avec les ports britanniques, . r Tout dépendait donc des premiers résultats 1-; et comme 'e montre Je rapo'ort de l'Amirauté, ), ces résultats sont loin, bien loin de ce que T l'ennemi escomptait. L' Dans le' BerHner Tageblatt, le critique ci , naval de ce journal, le capitaine Persins, « déclare qu' « il ne convient pas de s'accro- c ■ cher par trop aux chiffres ». n La principale question, à son a>vis, est de savoir 6i le pourcentage des navires coulés a est suffisant pour inquiéter l'Angleterre r dans son ravitaillement et le transport de d ses troupes et de son matériel et pour l'o- c 1 bliger à céder. p I 11 faut aussi'savoir si les'neutres arrêteront leur navigat!on ou s'ils prêteront leur concours aux alités. Enfin, une troisième question se pose, r i celle des sliocks ide la Graride-Bieta gnè 71 ; en approvisionnements et en matières. Or, I t à ce sujet, rapports et statistiques sont 1 s contradictoires. t i Aus3i, le critique naval conseille-t-il la 1 . prudence. Après avoir cité les paroles de f - confiance du chancelier et du maréchal de a 3 Hindenburg, qui exprimaient le sentiment et l'espoir du peuple allemand tout entier, C il termine ainsi : « Nous devons nous ar-. mer de patience et ne 'pas croire que le but „ ; sera atteint en quelques mois. Lme at- ~ tenie démesurée et sans fondement ne réussirait qu'à diminuer le valeureux travail de t< • nos sous-mariris. » 7! ! ■— c " ■— —•»-*—£ ... ■ .. ,, , Un mmm eanon anglais IL FAIT MERVEILLE AU FRONT Londres, 6 mars. — Les récits du iront britannique abondent en détails sur la mer-veilleuse ibesoigne accomplie par le canon qu'in venta récemment IM. William Stokes, d'Ockham. Arme effrayante, et qui envoie à trayers l'espace un faisceau de projectiles '■ijselés comme des crayons, rougis par la vitesse et piquant droit sur le but avec un ensemble et une précision terribles. Le Stokes_ fonctionne depuis plusieurs mois sur !e iront. Son inventeur est un ingénieur très connu, .directeur de la maison métallurgique Ransomes and Rapier depuis 1885, membre du Département des Inventions de guerre. ( Tous les essais ont été exécutés chez lui à Ooiiham. .Les mérites de l'engin sont ceux-ci : simplicité, légèreté, rapidité. Les Flamands contre les manœuvres allemandes Plusieurs leaders flamands dénoncent le prétendu Conseil de Flandre " et sa besoene de trahison Mv A iUKUlC. ! Le gouvernement belge a agi sagement , , en publiant une note officieuué pour ré-; j duire a sts pro'pdrUoois 'exactes la con.é- • : die jou$e- & Leriin par le.clrâaoelier 1 . i lé concours de queyquois .craitavis. 11 impôt-' ■ tait de gamder die tourte. méprise l opiruon j étrangéa-e et di'Cuii.pécber qu'un prit au sé-^ rieux la bsinde de misérables qui prétend, contré toute véiToé, pawL-i-. au imiï des i-.a-mands. ' loua les Belges sauront gré au î gouvernémeiit d'avoir paiç.é ciairemetit; ils lui sa,U'rç»nt gré aussi d'àvoiir denon.ee la «ianoJU\a>e ennemie et d'a.voir affiinné • avec «nWgie que tout effort de séparation entre. la partie fla.i.ande et la paa~ tie Wailonn» du pays est directement con- , traire à fi) intérêt d'à -la patrie, .que l'unaté i . de la nataon est indispensable à son existence. Nuil doute que cette, 'énergie ouvre les.yçux aux quelques Belges que la paù-I fà n avait pu ave<_gler suu- le danger d une i ; séparation administrative. Rien ne pour-; rait les excuser désormais de préconiseir dans dîi'iHMi^rêt particulariste une rétorme dénoncée au mœm de l'intérêt national par le gouvairiement qui etn a la garde er; exaltée, au oontraiiie, a1 ec une ardeur sa-' ^nififative p^r nos pires ennemis. Les liialges ne s'y tmompeTOt pas, faut-i) | le dire ; Plusieurs notabilités du monde littéraire et politique flamand réfugiées en Hol-; lande ont l'ait, à propos de la manœuvre bochei, des déclarations 'formelles que re-: produit .la tnmse. néETlan-'.'ause. Elles affirment que l'immense major t 1 dies flamands éprouvent à l'égard des ci activistes- », une haine plus violentç encore que celle qu'il a-vouée aux Aiile-mands.i Cçs personnalités dé-cteirent que la dé-i marche des soi-dUsant représentaints. des Flandres n'est qu'une ridicule comédie ; ' d'aiillii'rs ie dlan « activiste » quittera ■ certainement le pays après te guerre, ue peur d'être laioidé par le peuple. Le romsaciér Cyrille Buvsse, écrit. . « Lmivain, Aerschot et Termonde n'au-raïent-Us pas. été détruits par Les Allemands ? ues milliers de Flamands n'auraient-ils pas été emmenés- en esclavage ? . Tous ces événements ne se seraient-ils donc pas produits, puisque d'autres Flamands qui prétendent défendre les intérêts dv peuple sont allés à Berlin comme amis et alliés des Aillemamds 1 » t Un professeur énr'ment de l'université de . Gand (là vraie), proteste en ces teirmes : j a En essayant de créer, contr-e la Bel- ■ gitjùe, \me politique flamand*, les Allemands r/ni poursuivi . le même but qu'en suscitant t'aventure ife On^rment contre l'Angleterre, en créant la diversion polo naise contre la Russie, en fomentant le complot, mexicain contre l'Amérique. » Les déroutés Arthur Buysse, Van uau,-. welaert et Camille Huvsmans écrivent : i « La poiqnée die traîtres qui s'en fut c Berlin n'est rien, ne représente rien. La question flamande sera résolue après la guerre, -en Belgique indépendante, et sans qu'il soit question de séparation adminis-; tratiife. Ce quç l'Allemagne poursuit, . iOM.f une forme déguisée, c'est l'annexion de la côte flamande, n lies traîtres ehez leurs maîtres Les journaux allemands tressent naturellement des couronnes aux pèlerins de Berlin. Ils -annoncent que le secrétaire d'htat à l'office de l'intérieur Helfférich <a reçu, le 4 mars, la « dénégation fliania-nde ». Le secrétaire d'Etat Zimmermajin, le mi ! •nist"e d'état von Drott zu Solz, le pr-ési- ' dent du Keichstag et Jes chefs des partis , ont assisté à cette réception, La Vossische Zeitung publie les noms ( t- « de quelques-uns des flamingants, en rhon-'■ n-e-ùr de qui •était- organisée cette * petite i' fête. Ce sont les nommé.s : Van den Broecd 2 Duroion, v'eriieen, Zâck, Vernieuwe. i (12 lignes censurées). . , • . r » «• ■! li'odieoss eomédie da i "Gonseil de Flandre" é Il y a'quelques jours, notre coi^uere - flamand, Auguste. Monet, diécriva.T fort bien dans le Telegracif le plan aliiemand é que nous voyons exécuter à iieriifc et en ijeligique. e Voici lia .traduction de son. article, telle qu'elle a pam dans l'indépendance du e 6 mars : LE C0XSE2L DE FLANDRE-1 C'est la dernière invention des activistes ô flamands. Ils ont entendu parler d'un Con-r seil d'Etat en Pologne et ont voulu avoir ia inème enose r un coi-ps qui puisse négocier directement avec la lorce occupante, lye Conseil polonais s'est féuni dans l'an» . cien palais royal de Varsovië; le Conseil de J Flandre s est réuni dans une petite au^ei ge de Bruxelles. Cela se passa le 4 février, à une réunion qui devait soi-disant opérer la « fusion » des Flamands de toutes tepdan-e ces. Les activistes, qui sentent de plus en plus le terrain se dérober sous leurs pieds, avaient- espéré voir des passifs ' se -présenter <\ la réunion potir se. réconcilier avec eux dans « le plus haut intérêt de la Flandre » s et pour composer un programme de revendications en vue du retour du gouvernèment . et du Roi Albert. Naturellement, aucun Flamand loyal n'assistait à cette réunion. Cette assemblée de fusion s'est donc limitée à. un charmant « entre nous d pour les activistes, 3 que les Belges ont depuis longtemps classés : î le professeurs de la soi-disant Université al-3 '.e.s professeurs de la soi-disant Université 5 flamande, les rédacteurs dès journaux flamands de là Komm i idantur, quelques gens fi qui s'appellent enx-ntême~ poètes ou littérateurs, et les nôn-vaieùrs qui ont été payées de leur trahison p'ar une sinécure des Allemands. Après une longue discussion, dont malgré les 'temps tristes que nous vivons, ? nous ( voyons très bien le côté comique, .ces ; messieurs sè sont décidés à s'élever eux-mêmes au. rang ae « Rand van Vlanderen « et à, 5 exprimer l'espoir que" ce Conself serait, repré-i senté aux prochains pourparlers de paix., t Tous ceux qui ont leurs cinq sens verront .mmédiatement que ceci est dé la folie pure. Mais faites attention à ceci : les feuilles alJe-? rnanjes parlent avec le plus grand sérieux le cette farce carnavalesque. ; ,Voulez>vous parier que le gouvernement allemand recon-^ naîtra le « Conseil de Flandre » ? Nous Voyons " cela d'ici : deuxième représentation de la 7 ^omédie de Varsovie. Le « Conseil de FÏÏan-p dre », proprement lavé, et rasé pour Tocca-» >ion, installé dans le Palaisi-dés Académies; c ancienne résidence cff.s princes d'Orange et -maison natale de Guillaume III ù Bruxelles.-Le gouverneur général al-lemand prononcera un discours dans lequel il-dira à l'a ci i--, -viste flamand que s'il veut délivrer son .pays :e la tyrannie belge, il doit avant tout don-n r des soldats flamands pour se battre sous * es drapeaux allemands. De la fantaisie ? On 9 ne doit s étonner de rien avec ces gens-là î Il est très possible <me les activistes se mettant, avec leurs maîtres de Berlin, à mener ? une politique de désespoir, puisque le peuple 'es méprise plus que jamais et que leur coup n'a pas réussi. T,e programme de ce Conseil nous -prouve clairement qu'il veut rendre la Belgique impuissante contre l'Allemagne Lés trois premiers points de ce programme sont '• 1° L'opposition à tout annexionnisme • 2° Rétablissement de la Belgique dans ses anciennes limites; 3° Vènte de la coionie du Congo (à TAIIp nagne, natnreEemer.i;.) . . . Une feuille activiste paraissant ert Hollân-e reconnaît carrément eue ce programma . a pour hut de briser la force nationale de la B igiquo. Il aurait été impossible de s'expri-. mer plus clairement. Tel est bien le fcut de-, ^ctivistes : détruire la Belgioué et li\Ter le^ i Belge^ aux Allemands, que Dieu préserve de .a défaite, ajoute la même feuille II v a 1 > encore en ce moment des Flamands loyaux » LA RUPTURE GERMANO-AMÉRICAINE LES IIYIIB iUS seront miî et isflMoiii le mm lotie — ■ ■ /»/> Washington, 8 mars. — On apprend ru'après conférence avec M. Lansimj t fort du résultat de lu consultation '.es juristes, réduis, le président Wil-■on a pris la détermination de procé-ier immédiatement, sans attendre la anclion du Couvris, a l'armement des uwires inarchands. En conséquence, le gouvernement unéricain a aécidé que les navires mar- hitnds qui seront armés par ses soins •.nlreprendront leur voyage à destina- j ion de tous, les ports du globe, sans se tet •iréoccuper de la zone interdite par le gn, )U.-us sous-marin allemand non plus (i\ [lie de tous les autres obstacles qui <le- ■)ourraient être dressés contre le libre . * :o.nrnerce des Etats-Unis. V„ Ail LA RUPTURE AVEB L'AUTRICHE [;£ PARAIT IMMINENTE ;ou -t La rupture des relations diplomatiques jes ivec l'Autriche-Hongrie, qui avait semblé a»a emporairement évitée à la suite du ton j; ionciliant de la note autrichienne, est à du louveau considérée comme imminente gn< Vucun terrain d'entente n'apparaît comme .es jossible, le gouvernement d'Autriche-Hon Ce; ?rie considérant l'armement des bateau:-: pu narchands comme en contradiction avec dei es lois internationales et proclamant net lié ement le droit pour les sous-marins de Ma es couler . sans ménagement. M — — , , r ■ de _ *: " r - qu en Hollande, qui tendent une main secoura-ble aux activistes. Huysmans dit que le peuple.flamand aura'besoin de toute sa force e; « qru'il n'est pas de ceux'qui jettent la pierre à ceux qui ont commis des erreurs. -» Huysmans appelle cela des erreurs ! Van Cauwe-laert s'exprime mieux en disant qu'après la guerre, le poids de l'héritage activiste pèsera lourdement sur la causç flamande^. Il pèsera si lourdement, qu'il ne pourra plus* ôire question de la cause damant aussi longtemps que le dernier traître n'aura pas eu une juste punition. En signalant cet, article aux lecteurs de l'Indépendance, M. le député Terwagne ajoutait ces réflexions ; « Toute la presse allemande a consacré à une réunion d'activistes flamingants qui .s'est tenue ù. Bruxelles et.a putoiie un manifeste. "D'après la Frankfurter 2e tung >, c'est une.« Assemblée Nationale ilnmande ». Les « JVlunchener N'eueste Àachricuien )> lui accordent ' u- une importance politique considérable w.iei la « kœlnische Volksz'eit'Ung- » publie au. complet <le long factum : « Un appel au peuple flamand s. Je venais de paroourr ces articles, lorsqu'un compatriote flamingant .sérieux et dé vieille date entra dans mon bureau. Toute cette affaire-là, dit-i;l, nous n'en connaisson rien en pays occupé et pas un seul iiomnu sérieux ne s'en_occupe, cela n'ex ste pas ! » « Les deux douzaines d'activistes qui veulent faire du bruit, avec les. allemands n'ont rien de commun avec nous ». « Quand tous les Belg rentreront, nous ferons, nous Flamands, j.. nettovage nous-mêmes. I » « ' Il est- bon de 's'entendre répéter cêis- choses et sur -ce tonflià, cair h -force de voir ies journaux neutres reproduire -les histoires d'activistes puisées dans les feuilles flamandes du pays occupé on pourrait s'imaginer qu'il existe un fréel mouvement parmi la population. n En réaiiitè, il n'y a d'autre mouvement qu'un m ou vein ent d'indignation qui, sans les 'baïonnettes allemandes, se traduirait avec une énergie dont on se fait difficilement une idiée en dehors du pays occupé. P. S. —, Une communication officielle , rectifie comme suit, le dernier alinéa de La note au .«rouveirmement dénonçant la mamœuvre allemande : « 'Cet irréductible patrotifeme a&sure à 1 l'élément flamand, la chaleureuse S'vnnpa- ' thle, non seulement de la Belgique entière 1 mais encore de toutes les nuissancs alliées » Le texte primitif portait : « Cet irréductible piaitrJo-tiisme assure au mouvement ! flamand... j La situation militaire Les français reprennent la cote ic$ au sud de Répons, en Champagne Petite avance des Anglais sur l'Ancre Les Angh-ind ens à 22 kilomètres de Bagdat ) \ Vendredi matin, 7 heures. Les Allemands n'auront pas gardé long-temps le terrain conquis par eux en Champagne à la suite de la très violente attaque du 19 lévrier, entre la butte du Mesnil et Maisons-de-Charnpagne. Les troupes françaises de la e armée ont effacé l'échec que leur avait infligé l'ennemi un peu par surprise. Les Allemands avaient alors besoin d'un succès, ils venaient de perdbe Grandcourt au sud de l'Ancre et ils étaient à la veille d'évttcuer ioute la région comprise entre Gomméfcourt ^t Lè Translpy. Ils montèrent un coup contre les Français qui ne réussit qu'en partio d'ailleurs. L'ennemi visait les positions de la butte du Mesnil et la terme ûe Maisons-de-Champagne et surtout la crête 185 qui se trouve entrfc» .es deux points et au ûofd de la route de Cernay-en-Dprmpis h Petthes-les-Hurlus. II put s'emparçr de la crête mais échoua aux deux ailes, arrêtés par l'artillerie de nos Alliés. Les Français, dont les positions de la Main-de-Massiges au sud-est et de Beausé-jour et du bois Jaune-Brûlé, étaient bourrées de canons exécutaient des tirs de barrag-e qui obligèrent l'ennemi k s'arrêter. Mais l'affaire avait été douloureuse pour nos Alliés qui perdaient des prisonniers et du ' >">!., rvprçtncreuse nour l'ennemi qui ga«-gnait un observatoire d'où il découvrait nos u'u st^u. Des Jours se passèrent. Les" Français attendirent une occasion favorable pour reprendra le saillant perdu. Cette occasion s'est présentée hier. L'infanterie, toujours admirable, a attaqué après une assez courte pr-paj-ation d'artillerie et a réussi à reprendre la majeure partie du terrain perdtt trois semaines auparavant. Dans la soirée d'hier, le front du début de..février était, presque entièrement rétabli. Cette opération n'a presque rien coûté Les Allemands ont subi des pertes assez élevées. 1Q0 des leurs .sont restes aux mains da nos alliés. , Entre Oise et Aisne, 1 activité de l'artillerie demeure très grande. Le nom de la commune de Moulin-sous-» Touvent revient souvent dans les eommuni-;|ués. 11 importe dé suivre de très près les indications fournies par les bulletins de■ l'état-major français. G Ht * . Les troupes anglo-indiennes poursuivent l'ennemi très vigoureusement. Aux dernières îouvelles, les soldats dû général Maude sont \ 22 kilomètres et demi de Bagdad. De ce ôté aussi, il est indispensable de suivre avec • ttention les événements qui vont se dérou-'er prochainement, concurremment avec les expéditions de Perse, d'Arménie et de Syrie. L.es Bulletins russe, roumain et italien ne ontiennent rien de bien important. M. de JUZIERS. Le fîasca du Mocus Londres, 8 mars. — Le nombre de navire^ de toutes nationalités dépassant 100 tonnes, arrivés du 26 février au 4 mars, dans les ports du Royaume-Uni, a été de 2.529 ; le nombre de ceux qui en sont partis, de 2-477. Le nombre de navires de commerce britanniques d'un tonnage de l.GOO tonnes ou plus, coulés par des mines ou dès sous-ma* rins, est de 14; celui des navires d'un tonnage •inférieur à 1.600 tonnées, de 9- Les navires de commerce britanniques at» taqués, sans succès par des sous-marins sont au nombre de 12. Les bateaux de pêche brU tanmques coulés sont au nombre de trois. LES BELGES en Afriqus allemande La marche de la brigade sud — X — (Suite) . Mâ'is"ta joie fut ensuite autrement .grande, quand on apprit que le raiid avait réus-»i.• L'hydravion belge était arrivé à Kigoma. [Malgré un tir intense des canons et des mi-nrai'Meuses (vingt atteintes furent relevées fcur l'appareil), les bpmbes furent lancées «et le fameux Graf von■ Gcetzen fut touché : une colonne «de fumée'sortit de l'arrière du Sbateau. Au retour, à. 26 kilomètres au sud de iKiffoma, une panne identique à la- précédente avait forcé à amerrir. Le Vengcv/r tne se trouvait pas à proximité. Toutefois, y°vant pas revenir l'appareil, il . mar-+t rr Les aviateurs passè rent dans le lac deux heures d'angoisse, •sans réponse à leurs signaux, emportés ^vers la côte aftlemande par un' vent furieux, 1 appareil désemparé, à tous mo-ments ^ecoué par dés vagues 'énorrti®, qui «senil>}aient le br.&er, un des flotteurs sous Voir fe XX' Siiçiç 6, 7 et S l'eau... La cie.rnière d«e douze Tusées lancées fut aperçue par le hateau. Grâce au dévouement du personnel marin, l'apparei.' fut rapidement amarré. Les aviateur; , étaient eauvés ! I Voici les principaux vols exécutée ensui-te : Le 9 juillet, le r.ous-lieutenant. Orta accompagné du sous-lieutenant Castiau, fait une reconnaissance du j>lua haut intérêt. Elle donne la situation exacte de la plus grande partie des ouvrages défensifs de la place. Bile nous apprend que le Graf von Gcetzen est encore à flot et que sur le slip se trouve un naivire en feu. (Nous saurons par la suite qu'e c'est l'Adjudant, un grand rOTiorijueuï' amené de Dares-Salaxn et que les Aillejnands mettaient hors de service, parce qu'ils prévoyaient leur départ prochain.)■' . 'k® P. ju.Mft, bombardement par les sous-s lieutenants Baheaghe et Orta. Ils subissent s quelques coups de canon et de nombreux : coups de fusiiL Des atteintes de balles sont i relevées clans les appareils. Mais ils signalent un manque d'activité complet tant, au port qu'en ville. Le Graf von Gcetzen est complè-ternent désarmé: L'Adjudant est r abandonné et repose sur tribord. Le 18, nouveau raid et bombardement. Une bombe lancée par Orta provoque l'in- - cendie et la destruction d'un dépût d'es-y sence. s Le 19, en route encore, Caetiau accompa- - gne Behaeghe et Orta. 11 a des bombes, - .mais iil a emporté aussi son appareil plio-i tographique. Les Allemands tirent des 3 coups de canon et des coups de fusil. Il « prend » les chantiers, le Graf von Gœtzen ! et les travaux défensifs. . iLe 23 juillet, eut- lieu le dernier laid offensif auqueû prirent part Colignon, Behaeghe et Orta. Pendant un repos nécessité par la mis-' en ordre des appareils, nos troupes on; pris possession de Kigoma. Les aviateurs beiges en Afrique Le 10 août, à la demande du lieutenapt-eolonel Olsen, le commandant De Bueger, le lieutenant Colignôn, les sousilieutenont? Orta et Castiau, le mécanicien De Roo partent pour Kigoma, où ils sont reçus aivec enthousiasme parles officiers de la brigade Sud et. par les troupes noires, qui avaient entendu parler des bombardements, mais qui voulaient, voir les k oiseaux d'Europe ». Le colonel! .Olsen dit au commandant De Bueger combien fut grande la part, de l'escadrille dans la prise de Kigoma. « A chacun de vos bombardements, j'ai sçnti fondre la résistance de l'ennemi ; vos der-rlieré raids l'ont réduite- complètement. Vous pouvez dire que vous avez forcé l'évacuation de la pdace. « C'est un honneur pour les Belges d'avoir pu réaliser les premiers l'aviation en Afri-ique centrale. Le commandant De Bueger et ses compagnons ont été à même de faire des constatations, qui réduisent à;néant beaucoup de déclarations « officielles » et notamment cellçs qui prédisaient que les moteurs ne voudraient paé toumetr, que e'ills tournaient, les appareils ne s'envoleraient pas. Le commandant De Bueger constate, au contraire, que le vol n'est pas seulement, possible, mais qu'il se fait à peu-prèe dans les mêmes conditions qu'eu. Europe. Les ^nnuis éprouvés proviennent de défauts de 'onstruction du moteur et n'ont aucun ràp-ort avec la canburation, ou du décollage et '.e la difficuilté que doit éprouver, pour -i enlever à 850 mètres au-dessus du niveau de la mer un appareil naturellement lourd, La question des vents, des remous, etc., est absolument secondaire en Afrique comme e'iile l'est en Europe. En- somme, le bui militaire.de l-'escadrille 1 d'hydroplnnes belges a été rempli au delà de nos espérances. Le commandant De Bue-yer et ses camarades peuvent .être, fiers, à. juste titre d'avoir contribué par leur travail, à la conquête de d'Afrique orientale allemande.Cita tions à l'ordre du jour : Le commandant De Bueger, le sous-lieu 1 tenant BeJiâeghe, le sous-lieutenant Cblli- ' gnon. MSI. Clément, chef de service,' Delvoux, 1 -'agent militaire GiiHet, du s,ervicn radioto-légraphique de Tanganika. iL'équiipaiçe du Vengeur; lé commandant 1 Goor, du ïengewz le-sotisrlieutenanl .tara, second du Vengeur; MM. Sims et Eastër- 1 broo.k 1 L'équipage du Nette, le lieutenant Wau- ' thier, commandant ; l'agent militaire Du- i plan, mécanicien; le sous-offleier Merienc- ' adjoint du commandant? le sous-officier Ô'p- ' palllens,'adjoint du mécanicien .; le maître- ( armurier Baptiste, chef de pièce; le sous-officier Decoster, sem'ant (pour leur belle t conduite le 20 mai, .le feu s'étant déclaré ' à bord). , Le lieutenamt.Leehaerts, commandant du ! Nettn, l'agent militaire Duplan, l'agent oailitaire Baptiste, les équipages blanc et i noir du Netta (combat de Kassaba). >Le commandant du génie Jadot, l'agent militaire Roo, MM. Renson, conducteur di-travaux; Ghristiaens, charpentier; Horne chaudronnier; Delannov, Aug. Verlirtden Van den Bosch, Dewit et PhiJoches, chaudronniers monteurs (montage, construction et lancement du Barm-Dhavis, opérations menées à bien en quatre mois). k Mille du Tanganika Le "Vanic" se fa t sauter Le 27 juillet, nos troupes en marche vers Ktgorna, aivaient entendu des explosions. C'étaient les Allemands qui tentaient de détruire- le railway, — mais qui, comme vous le save?, n'y réussissaient pas autant qu'ils l'auraient désiré. Pis venaient d'envoyer un train vers Rutshugi et deux caravanes suivaient la voie ferrée. Ils fuyaient aussi «par le lac. fPahs fl'après-mdi, le remorqueur Warmi quittait la ibaie ide Kigoma avec -vingt et un blancs, d'es soldats noirs,, de l'armement et des bagages, se dirigeant vers le Sud, tandis que le Graf von •Gœtzen (avarié par nos hydravions, était coulé dans la baie de Wya-katoa., au nord du cap Bongwe, près de Kiigoma. Le Waini était un remorqueur de mer. transporté de D a r- es-'S a 1 am dans le piu.c grandi mystère et remonté de même r.iir lr côte du Tanganika; Nous connaission: l'existence -du Graf von Gœtzen eï-ùe VAé' nr.dant. Cette unité nous était totalemeni inconnue. Lee A'Hemaads avaient sans doute 1 intention de reprendre d*un coup e' oar-surprise la maîtrise du lac, avec trois embarcations puissantes, armées de canons de 10 c/m 5, de 8.3 et de 3.7. L'actioC de nos hydravions et la rapide avance de •nos troupes déjouèrent ce plan Le Wami avait -donc quitté Kigoma le 27 juillet dans, la-près-midi. Le 18 au matin,. au moyen de baleinières, et icle dhows, il débarquait ses fugitifs dans la baie de Bukeae. C'est alors que notre g'iisseur, le A etta Kaperçut. .' . -Et ici se déroule un quiproquo héroïque ou la Fortune cfavorisa le marin audacieux qu'est le lieutenant Leenaéré. ■ Le commandant du Netta sait qu'un de ses^moteurs est.en mauvais état, que ses hélices sont abîmées par un tailomiement sur -des-pierres, que sa vitesse est de 15 kilométrés au maximum (en réalité, au cours de l'engagement, elle tombe à 9 kilomètres). Il sait qu'il ne dispose que d'un 3.7, à tir rapide. Il croit qu'il a devant lui île Graf voth Gœtzen, (d'une vitesse de 19 nœuds, armé d'un 10.5 et d'un 8.8. Peu importe I Un. marin belge ne recule pas, même quand il est inférieur en moyens. Son courage et sa tiardiesse feront le* reste î Le N>e.lta pique sur l'Allemand et.engage le combat... A bord du Wami, on sait du Ndtta qu'il esl un (gili&seur extraordi'nairement rapide et on ne fait pas la moindre tentative pour 'ui écliap'per à la course. «'Ce serait vain U> L'attaque soudaine 'déconcerte davantage, encore le commandant allemand. Iil ne dou~ te pas de la supériorité d'armement de sow adversaire. « N'a-t-il pas un tube lance* torpilles ? ? » (A suivre.) UzUQ&t

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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