Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1914, 09 Maart. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 17 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/0g3gx45m71/
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X.UND1 9 MARS 1914 l_'UNIOIN DANS LTACTIOIM vingtieme annee — n» 68 ABONNEMENTS Pour tout* la Belgique On an fr. 9.00 Six mois . , . .... 4.10 Trois mois ...... 2.Ï5 Gr.-Duché de Lmomb. 20.00 1 ^Tqxqd postal» 30.00 *¥'' Directeur : Fernand NEURAY £dltlcn *** (6h.ioir) Edition 10 h. soir) Edition (minuit) LE XXe SIÈCLE ANNONCES Annonces ordin., petite ligne . &40 Réclames (3* page), la ligue. 1.59 Faits divers corps . . » 4.0# Faits divers fin. . . » S.OO Réparations judiciaires »> 3.00 Nécrologie» . • « • • SUOO Lei annonces sont reçue» au bureau du journal 5 centime* le numéro Téléphones 3546 et 3586 Instaizî-are omnia in Christo Rédaction et Administration : 4, impasse de laUdeiitê, 4, Bruxelles EDITION * La Russie et l'Allemagne en état de méfiance Les secousses subies depuis dix ans par la paix européenne. — Un cou d'ceil rétrospectif de l'escale de Tanger au traité de Bucarest. La loi d'expansion de la politique russe vers la mer libre. Brelan d'échecs.—Pourquoi l'ours russe est exaspéré. De nouveau, l'opinion publique européenne s'alarme. Une inquiétude singulière aigite l'Allemagne ©t elle a fait lever tout à coup, dans les champs de la presse internationale une volée de rumeurs sinistres. Etrange époque que celle que nous traversons. Les secousses succèdent aux secousses. Les portes du temple de Janus depuis longtemps -formées dans l'Europe occidentale sont heurtées de six en six mois, d'année en année, par le poing ganté d'acier de la Guerre. Un effort brutal en fait frémir les battants, puis le fantôme s'éloigne pour venir renouveler sa menace, à peine l'a-t-on vu disparaître. *•* Ilemémorez-vous toutes ces alertes. D'abord l'escale de Guillaume II à Tanger, tentative hardie de l'Allemagne, pour >ornpre l'eAoercIcment diplomatique dont la menaçait la patiente ingéniosité du feu roi d'Angleterre Edouard VII ; puis la oonférence d'Algésiras, où l'on réussit, la France et l'Angleterre donnant des gages, à encommissionner provisoirement l'affaire du Maroc. Action appelle réaction. La France, à son tour, se redresse sous ^humiliation de l'affront que l'Allemagne lui a fait subir en 1905 ; un renouveau de patriotisme engendre un renouveau militaire; la précipitation et l'avidité aux affaires de M. Caillaux et des radicaux lance la République prématurément à 'la conquête du Maroc; aussitôt, l'Allemagne, qui veille jalousement à son intérêt, envoie le croiseur « Panther » à Agadir; la diplomatie réussit erteore à encommissionner l'affaire; mais l'Allemagne recueille le fruit de sa vigilance : en compensation du Maroc qu'elle délaisse, elle enlève un morceau du Congo' français, et gagne l'accès direct au Congo. Mais l'affaire du Maroc déclenche tout de suite tous les ressorts de la politique méditerranéenne, tenus bandés jusque-là par l'accord franco-italien au sujet de Tripoli, conclu jadis lors de la "mainmise de la France sur la Tunisie : l'Italie, déliée inopinément de son engagement d'abstention, se jette, sans crier gare, sur la Tripolitaine et là Libye et les enlève à la Turquie, sous les yeux de l'Europe stupéfaite. A peine administrée cette preuve officielle de la faiblesse turque, les peuples des Balkans se lèvent à leur tour et déferlent comme une vague énorme à travers la péninsule des Balkans qu'ils inondent, recouvrent, puis se disputent et finalement partagent. Mais qui peut se flatter d'arrêter à son ?;ré la marche des événements, poussée par a logique interne des intérêts qui les engendrent ? Vaincue, diminuée, appauvrie, et refoulée sur elle-même, sur ses terres originaires d'Asie mineure, la Turquie doit implorer le concours financier de l'Europe pour sa régénération. En politique, rien ne se donne et tout se paie. L'Europe vend son concours contre la concession du partage économique de l'Asie Mineure. Tout le monde se jette à oette curée industrielle et bancaire qui masque impaafaitement les visées politiques des invités de chasse du Sultan. Il y arrive ce qui devait fatalemen* arriver : il y a des mieux et des moins bien partagés. L'Allemagne et l'Angleterre s'adjugent les gros morceaux et profitent habilement de leurs avantages de circonstance pour contrecarrer une fois de plus les visées traditionnelles de la Russie sur le Bosphore et l'accès libre à la Méditerranée. Et voilà qu'immédiatement, par un choc en retour aisé à prévoir, l'ambition russe rejetée sur elle-même et ne voyant plus issue par où se déployer pacifiquement, se remet, dit-on, à dénombrer ses ressources, à consulter ses généraux, à supputer avec eux les chances que lui réserverait Vultima ratio regum, le recours à la force. Contre qui? Deux puissances s'opposent au mouvement d expansion de la politique russe, ou du moins contrarient son' besoin de libre respiration maritime, son séculaire effort de nation continentale et prolifique en quête d une mer libre de glaces toute l'année. ..Ces deux puissances sont l'Angleterre et 1 Allemagne. Des deux, la première est inaccessible et à • c'ie s?3 C0UPS> sauf dans son empire d Asie. Mais les précautions de défense y sont bien prises : les dogues anglais font bonne garde aux frontières des Indes. La seconde, au contraire, celle qui préci- 0-« sèment vient de barrer la route à la poussé* re russe en Asie Mineure par son entreprise à de la ligne ferrée de Bagdad, la seconde es1 a- proche; elle a en Europe, frontière com m une avec l'empire russe. a- Alors Berlin, qui connaît le voisin russe s- et ses besoins, et ses- visées sur le bout de* is doigts, Berlin croit que le. voisin russe mé-ri- dite, en ce moment, des représailles et qu'i] n- est en train de se demander si', peut-être, la le frontière allemande ne serait pas, à oe mo-ir ment-ci, vulnérable... ir Bien entendu, St-Pétersbourg se défend >n énergiquement de nourrir le dessein qu'or lui prête. Mais il y a les faits qui parlent plus haut que les protestations diplomatiques. Nom en avons cité quelques-uns dans nos derniers 1- numéros, au fur et à mesure de l'arrivée des ir dépêches quotidiennes. it Toutefois le fait majeur, celui auquel il >u faut rapporter tous les autres, c'est le fait La de la compression économique singulière La dont souffre cruellement la Russie par une à conséquence directe de la politique interna-u tionale à son égard. *** -n f. Du côté de la mer Noire, la Russie n'a pas >n de débouché libre ni stable, même en temps re de neutralité russe. Le commerce d'exporta-et tion russe par la mer Noire est, en effet, tou-es jours à la merci d'une fermeture ou d'un é- blocus des détroits, dont la Turquie ou les 1- nations en guerre avec elle peuvent, en tout é- temps, prendre l'initiative, en considéra-a- tiom de leur seul et propre intérêt, sans au-n- cune considération de l'intérêt russe. On l'a c- bien vu — et nous le rappelions récemment n- — pendant les deux récentes guerres balka-VQ niques. Il n'a servi de rien à la Russie, à ce lc point de vue, de rester neutre entre les belligérants : ses navires sont restés bloqués Je dans la mer Noire. La mer Noire est une [j. mer libre de glaces, mais ce n'est pas une ir mer pour la Russie : la politique antirusse lif de l'Angleterre en a -fait un lac turco-russe. la La marine de guerre qu'y entretient la Rus- 0- sie ne peut jamais sortir pour se réunir à n> celle qu'elle a constituée dans la Baltique; îe elle ne lui peut servir qu'en cas ae guerre us contre la Turquie^ La Baltique est mer politiquement libre, .'le niais celle-ci, c'est l'hiver qui la bloque, il- plusieurs mois durant chaque année. Encore n. l'hiver n'y est-il pas seul, puisque l'Alleana-ile Sn,eA ^ stratégiquement et tactiquement ît, maîtresse du débouché de la Baltique dans -, la mer du Nord. an II y a dix ans, la Russie, ayant route fer ar mée en Europe, avait tenté de trouver issue ,n. à l'autre bout du monde, en Asie : elle fut a deux doigts de mettre la main sur la Co-ée l'ée et la Mandchourie. Mais l'Angleterre, •es veillait,^ suscita contre l'ours russe un le autre elle-même, le Jaf>on ; la guerre russo-•é- japonaise éclata; l'expansion russe fut ar-ne rêtée net de ce côté. rs II fallut bien se résigner à St-Pétersbourg ue à faire refluer de nouveau le mouvement à, d expansion vers l'Occident, a- ka poussée y recommença aux frontières es sud des possessions russes d'Europe. Une ce sorte de trouée géographique et politique y es apparaissait ouverte entre la mer Caspienne a- et la mer Egée : Perse et Arménie. r. Mais un accord bien vite imposé par l'An n. gleterre confina la Russie dans le nord de le la Perse et l'accord^ russo-turc tout récent la au sujet de l'Arménie se trouva devancé et [a comme compensé d'avance et annihilé dam ses effets par l'octroi définitif à l'Allemagne )C de la ligne du Bagdad avec les profits de ïe prépondérance économico-politique y atta-[e chés. t, On comprend après cette récapitulation 1_ de faits récents, quelle exaspération, quelle »,<5 concentration d'impatience a dû produire 0 en Russie, une telle série d'échecs. L'empire russe éprouve le sentiment d'être 1 objet, dans ses aspirations vitales, d'une sorte d'occlusion sj'stématique cent fois pire que la simple tentative d'encerclement di-it plomatique dont la seule menace a suffi na-u guère à projeter à demi hors du fourreau, 1- F'épée allemande au temps d'Algésiras et ir d'Agadir. e On comprend aussi qu'à Berlin, où l'on a bien conscience de. cet état d'esprit de l'oit pinion russe, l'on se sente mal à l'aise et dans l'attente d'une riposte inévitable, à A quels signes on croit en Allemagne s'a-0 percevoir que cette riposte de la Russie ee-y rait proche, nous l'avons dit au jour le jour, t ^ L'événement seul pourra démontrer s'il s agit de coïncidences ou d'actes intention-- nels. BELGA. Bulletin politique la crise ministérielle italienne, prévue depuis quelques jours, est aujourd'hui un fait accompli. Le Corriere délia Sera annonce en effet que tous les ministres et sous-secrétaires d'Etat radicaux ont donné leur démission. — Il semble de plus en plus 'probable ijie la politique du président Wilson va emporter sur celle de l'ex-président Taft e» ce qui concerne le privilège naval amé- 7'cain sur le trafic par le canal de Panama. Le correspondant à Washington du New- ïork "World annonce en effet que la ma- j 1orité de la Chambre des représentants e" faveur de l'abolition de la clause exemptant les navires américains seule-, "Ie"' ^es droits pour la traversée du canal j e "anama est de 100 voix. Au Sénat, il y a 50 voix pour, 23 contre et 17 abstentions.pince et la princesse de Wied •ont arrivés à Durazzo oùL disent les dé- • pêchesy la -population leur a fait un accueil tris sympathique. — Nous aovns dit que la Russie avait fait à Berlin une démarche « très amicale » au sujet de Varticle publié par la Gazette de Cologne. La nouvelle de cette démarche n'est pas confirmée et certains journaux français doutent qu'elle ait été faite. C'est ainsi que /'Echo de. Paris dit : « Le Berliner Lokal Anzeiger a annoncé samedi matin qiie le tsar avait envoyé à l'empereur une lettre autographe; la Deutsche Tages Zeitungf de samedi attribue à l'ambassade allemande à Saint-Pétersbourg l'origine de cette nouvelle. C'est peut-être là aussi la cause du bruit qui a couru. » L'OBSERVATOIRE 1O1— Le baromètre descend sur la Grande-Bretagne et l'Irlande, l'ouest de la mer du Nord, nos :ontrées, le nord et le sud-ouest de la France, a presqu'île ibérique et la Méditerranée occi-lentale ; il monte partout ailleurs. " En Belgique, le vent est modéré d'entre sud-ud-ouest at ouest-sud-ouest, et la_ température st comprise entre 6° et 8°5. Prévisions : vent sud-ouest à ouest, modéré; luie. I j Science et Foi >o< Grande découverte de 1' « Etoile ».. L'm Etoile » trouve mauvais que les jour naux catholiques signalent à leurs lecteur; les manifestations, en France, de oe renou veau que Paul Bourget appelait naguère d< ^ i façon si saisissante « la volte-face de l'âm-* ' contemporaine ». j Amis et- adversaires constatent à 1 envi ci • réveil spiritualiste et en soulignent l'impor n 1 tanoe. Qu'on le regrette ou qu'on s'en ré r jouisse, c'est un fait, et tout journal sérieu: se doit, nous paraît-il, de le signaler à se lecteurs. L'a Etoile »? elle, préfère n'en pas souf fier mot. « Simple accès de snobisme réac tionnaire », dit-elle dédaigneusement. N'empêche qu'elle se voit obligée d'en pré ' . server son public. Eile donnait solennelle J6'j ment sa parole, avant-hier, qu'entre^ j J scienoe et la .foi, l'antinomie est véritable 1.1 formelle, irréductible. S Cette antinomie, qui avait échappé à Pas , teur, savant génial et catholique fervent ^ ! n'empêche pas d'aller à la messe, dans toiv j les pays du monde, nombre d'hommes ausa ; bicm qualifiés pour parler au nom de 1; a ; -Science que le philosophe de 1'« Etoile » } Sans doute ignorent-ils le document sens*. tionnel sur quoi se fonde l'incrédulité do c £ penseur. n L « Etoile » publie triomphalement i texte du serment antimoderniste imposé d« ^ puis 1910 par Pie X aux professeurs d'Uni versités catholiques et des séminaires. Ces épouvantable. ,s Ce serment professe d'abord cette croyanc< que « l'Eglise a été instituée d'une maniei. ■ j prochaine et directe par le Christ durai) , sa vie parmi nous... » Nous voudrions bier ; savoir quelle science donne à 1' «Etoile i c une certitude contraire à cette foi. ^ De même, au nom de quelle science, s'i vous plaît, prétendez-vous démontrer « q\if la foi peut répugner à l'histoire et que le: dogmes catholiques dans le sens où ils soivl g enbendus aujourd'hui sont incompatible? 3 avec les origines les plus authentiques de h religion chrétienne.»... Et en quoi, par exemple, l'Eglise s'op a pose-t-elle à la science lorsqu'elle dédiai; s que le critique chrétien n'a pas le droii t « d'établir des prémisses desquelles décou lerait oette conclusion que les dogmes soni ou faux ou douteux » 1 ^ Et qu'y a-t-il dont la science puisse s'a t larmer dans oette interdiction faite par l'Eglise à ses enfants de considérer les écria ' des Pères comme un document profane quel conque ? Que les savants non-catholiques n'accep-tent pas .de se soumettre à ces règles, c'est leur droit. L'Eglise n'émet nullement la prétention de les leur imposer. Quant à la , scienoe elle-même, elle n'en souffre — les travaux de nombreux savants catholiques f en font foi — aucun dommage. Il est vrai que 1' « Etoile » a fait une au-' tre découverte. Il y a à Rome des « monsv gnori » qui n'entendent rien à la seiendff. Mon Dieu, c'est bien possible. Il y en avait J du temps de Pasteur et du temps de Brune-' tière, comme il peut y en avoir aujourd'hui, L_ comme il pourra y en avoir demain. Gela t n'a pas paru suffisant à ces grands esprits s pour proclamer le désaccord entre la science et la foi. L'« EtoiTe », elle, se contente de moins. Il le faut bien pour qu'elle puisse crier victoire en des temps qui sont si durs j. aux^ idées désuètes dont elle garde le culte. } D'ailleurs, les monsignori ignorants ne sont pas tous catholiques, ni romains non ^ plus. Il ne manque pas à Bruxelles de mon-signori aussi arrogants qu'incrédules, pour proclamer l'incompatibilité de la Science et de la Foi sans savoir exactement ce que c'est que la Science et ce que c'est que la Foi... LES NOUVELLES Des fêtes à Saint-Gilles Saint-Gilles vient d'éclairer à l'électricité la chaussee de Waterloo dans la partie comprise entre la porte de Hal et la Barrière. Le nouvel éclairage a été inauguré samedi soir, par des fêtes qui vont se prolonger pendant quinze jours. On a fait appel pour cela à tjous les commerçants du quartier et ceux-ci ont contribue généreusement, sans distinction" de parti, à 1 organisation des fêtes. Aussi n'a-t-on pas été peu étonné de voir, samedi, une retraite aux flambeaux dégénérer en manifestation grossièrement et stupidement anticléricale. Oe n'est cependant pas pour cela que les commerçants catholiques de Saint-Gilles ont donné leur argent, et le comité des fêtes aurait bien pu leur épargner cette surprise. Ce comité ne semble d'ailleurs pas briller par le tact, oar nous trouvons au programme des fêtes : « Danse du tango et de la furlana, danse du Pape ». Il y a là, vis-à-vis des catholiques à qui on a fait appel, une inconvenance contre laquelle nous tenons à protester. S'il n'y a eu qu'inadvertance, il est encore temps de la réparer en modifiant le programme. Sinon, les catholiques auront le droit de demander compte au comité des fôtes de cet abus de confiance. Los informations du « peuple » j Le «Peuple» vient de faire une intéressante t découverte. H paraît qu'un des grands hommes de la Sociale, le citoyen Dejardin, a pris M. Helleputte en flagrant délit de contradiction. Interrogé par cet honorable au sujet des raisons pour lesquelles il avait déplacé un vétérinaire, le ministre aurait répondu, en *1914, en alléguant des raisons ; diamétralement opposées à celles qu'il invoquait, en 1911, dans un cas analogue. Voilà M. Helleputte au pied du mur ! s'écrie triomphalement le moniteur socialiste. Le «Pepple» a le triomphe facile; mais nous sommes^désolés de devoir refroidir un peu son enthousiasme. M. Helleputte, en efîet, n'a pu répondre et n'a jamais répondu sur cé point au citoyen Dejardin, pour l'excellente raison que la question ne le concernait pas. Sii c'est ainsi que le «Peuple» renseigne les infortunés citoyens condamnés à l'abonnement obligatoire, ceux-ci n'en ont vraiment pas pour leur argent Le nouveau .ministre de Chine M. Wang Yuang Po, récemment nommé ministre de Chine à Bruxelles, est choisi pomme délégué à la conférence chargée de la revision de la Constitution par la province ie Kiangsou. On sait que chaque province a élit que deux délégués et deux suppléants : L élection de M. Wang Yuang Po est donc : îymptomatique et monti% en quelle haute1 j îstime le tiennent ses concitoyens. M. Wang Yuang Po, désireux de rejoindre-ion poste diplomatique le plus tôt possible,; donné sa démission de délégué à la confé-•enoe de la Constitution et sera remplacé j * >ar un des suppléants. 1 < Chronique du Jour DROLERIES... r- L' « Etoile Belge » s'en prend au gouvei r3 nement, pour ne pas en perdre 1 "habitude u_ Parce que M. Van de Vyvere s'est déclar partisan de la flamandisation de l'Universit 10 de Gand, tandjs que M! de Broquoville s'es abstenu en sections : ^ — « Quel drôle de gouvernement ! » s'écri r_ l'a Etoile ». «La pétaudière ministérielle n' ' jamais jeté un plus vif éclat. » Ciselant notre ironie sur le modèle d 1' « Etoile Belge », nous pourrions parler i< 3 de sa drôlerie et de son vif éclat. Nous ne le ferons point, n'ayant pas 1 temps de ciseler. Nous lui dirons simple ment que le projet de loi sur la flamandes* <_ tion de l'Université de Gand émane de l'in ^ tiative parlementaire. MM. Van Cauwelaer f" Franck et C. Huysmans peuvent dépçser de propositions de loi, mais ils n'ont point que * lité pour engager le cabinet. Celui-ci.a es timé qu'il ne s'agissait pas d'une questio t de gouvernement. Il serait drôle qu'il appartînt au socialist 1 s M. Huysmans et au libéral M. Franck de lie f1 les mains des membres du cabinet, le jour o x0j i cela semblerait bon à 1' « Etoile'Belge »! j »<>« SILViO PELLICO... ! N'était notre profond respect pour M. M* lu cliet, le zwanze-rapporteur du Sénat, non y.- dirions que de plus en plus il procure à se ,j- amis les douces joies que procurerait au loc* ût taire d'un appartement garni la possessior fut-elle précaire, d'un vieil éléphant gagn :o à la loterie. « Le « XX® Siècle »,écrit 1'« Indépendance i se réjouit même franchement de l'aventure o >n ses adversaires se sont jetés si inconsidérc !) ment. Alors tout est pour le mieux dans le mei 11 leur des mondes et il n'y a qu'à laisser aile ie les choses. » "J Justement. Maintenant, comment iront ^ elles, les choses? u II suffit de lire les journaux d'oppositio: * pour apercevoir le fond du cœur de nos ad versaires : on ne pourra, disent-ils, trouver 1 temps de finir avaiit les élections une-réform L de cette importance. C'est ça ! excitez-vous. Malheureusement pour eux. les vaillant 1 embouteilleurs, cyniques ou honteux, n'on jamais été plus magnifiquement prisonnier de leur obstruction. Nous savons parfaite ment qu'ils sortiront de leur prison, en rech ;3 gnant, sans doute, comme ils l'ont fait à 1 l" ! «Lh-ambre. Il nous suffira de laisser la port i ouverte. S'ils espèrent réussir à nos depen J" ï le coup de Miss Pankhurst, ils se font illu r ' sion. Qu'ils se suicident s'il leur plaît. L '' ! droite ne tournera pas la tête pour les en en a pêcher. . • -s Nous persistons à croire que le temps d: 13 Sénat est extrêmement précieux et que 1 j responsabilité de ceux qui l'auront gaspill }' . on inutiles parades ne sera pas un vain mot Mais la gauche, dans son cachot, a le droi ?• , d'être d un autre avis et de faire des expé 1 riences. . r" Il n'y a qu'à laisser aller les choses... l* »o« ® LAURIERS ^ Le « Peuple » publie le compte rendu d: e « discours » prononcé par le citoyen Lekei ,0 à la dernière séance de la Commission séna toriale. « Ce discours, dit-il, produit une impressioi e profonde même chez les droitiers. » n i. C'est joli. D'autant plus que le cçmpt< r rendu du .« Peuple » est fait par... le citoyei Lekeu en personne naturelle, t DISTINGUONS Le « Matin » d'Anvers, nous l'avons dit % fait ses choux gras des documents cambriolé v par les agents du gouvernement français che: " Mer Montagnini. Nous lui avons opposé im mediatement la belle théorie soutenue par lu à propos de la publication de la lettre Wan / germee par M. Brifaut. _ — « Distingons! » s'écrie aujourd'hui h " <( Matin ». « Ce- n'est nullement la mêmi j- chose. » Nous sommes bien de cet atvis.Ce n'est pai ";la même chose. Le gouvernement français't j. | délibérément cambriolé chez le prélat ro j main. Quand les ennemis du a Matin » ei * seront là, notre habile confrère pourra laisse! J sa vertu se trémousser à loisir. Jusque-là, i 'e lui est interdit d'abaisser ses ennemis au ni n veau des cambrioleurs combistes. Si c'es' pour ça qu'il fait une distinction, nous le fé )S licitons chaudement. Lt »0» s: HISTOIRE SOCIALISTE î. j Le « Peuple » du 7 mars raconte « un inci r | dent profondément pénible » qui s'est pass^ e meiwedi « dans une des écoles communales i, de fililes de Sohaerbeek ». Une fillette s'est i- évanouie. Motif : elle n'avait plus mangé de i- puis deux jours. « La petite X... » est la fille 5- d'un employé persécuté par son propre père i- un « clérical fanatique, riche industriel nabi e tant .une ville du centre de la Flandre e : occidentale », parce qu'il a épousé une jeune s 1 fille libérale. Tout cela est d'une imprécision inégalable, rendant tout contrôle impossible. Ce sont les procédés en usage dans les journaux so-e ciahstes pour nuire aux « cléricaux fanati-s ques » sans courir de risques. > L'histoire en question est, du reste, par e faitement invraisemblable, le droit à la pen-® sion alimentaire étant connu de tout le monde. t A moins que l'honorable père de famille s dont il s'agit laisse ses fillettes mourir de " faim pour avoir l'occasion de fournir au * («Peuple» une demi-colonne de belle copie. ' »o« 3 0 TACT » x M. Duray a eu l'honneur d'être reçu par , le Roi. Les détails de cette audience ont été ■ pieusement recueillis par l'« Etoile» à qui . il. Duray s'est confessé longuement. Le t bourgmestre rid'Ixelles a déclaré au journal . libéral bruxellois que les négociations enga-. gées entre le gouvernement et son adminis- ■ tration au sujet de l'aménagement ait quartier de la Cambre n'ayant pas encore abouti,-il n'avait eu d'autre ressource que d'aller se plaindre au souverain. Le bourgmestre affirme même avoir invité le Roi à se transporter sur les lieux afin de constater « de visu » l'état de délabrement des bâtiments de la Cambre. Admirons le tact de ce magistrat communal qui met ainsi le Roi en cause et n§ craint pas de lui faire jouer un rôle aussi peu con-i forme à la tradition constitutionnelle, i 1 LE XXe SIÈCLE j est ïe moins cher (les grands | quotlrliens belles illustrée* Nos chemins de fer A LA GARE OE SCHAERBEEK Le ministre des chemins de fer vient d'aç-prouver les propositions relatives'à l'adjudi-sité ca.^on des travaux de construction de la pre-est m^®re m°itié de quatre couloirs souterrains à la gare de Schaerbeek Sud. La dépense est ïrie e.stim®e à S50,000 francs- et le délai d'exécu-n'a es^ a jours. L'ETABLISSEMENT DE « SIOING LINES » SUR LA LIGNE DE L'EST ici Cette question 'vient de faire l'objet des délibérations du comité de direction des che-le mins de fer de l'Etat. Elle avait été déjà sie- examinée en 1907 et la conférence avait été isa- d'avis que pour permettre de faire circuler ini- sur la ligne de Louvain à Ans un nombre de ert, trains en rapport avec les besoins du trafic, il des convenait d'établir dans les endroits les plus ua- favorable^, des « siding-lines » à entrée di-es- recte permettant aux trains de marchandises ion de quitter j sans interrompre leur marche, la voie principale aux moments où celle-ci aoit iste être parcourue par les trains de voyageurs, lier Û fut même entendu que cette troisième voie où serait établie entre Tirlemont et Landen et i entre Waremme et Ans dans le sens de la montée. Toutefois lorsqu'il fut question de créer une nouvelle ligne vers l'Allemagne, la décision à prendre fut ajournée. ■*é" Il est certain aujourd'hui que cette nou-ous veii{€ ligne ne pourra être construite avant ses cinq ou six ans. Or, le trafic sur la ligne de ,oa" l'Est ne cesse de progresser ; il a même at-on; toint une importance toile que la régularité =ne de l'exploitation est fréquemment compromise. Sans doute, les aménagements des sta-e t tions principales ont été complétés. D'autre part, une « siding line » doit être créée entre 3rc- Saventhem et Dieghem. iMais ces mesures — y compris l'allongement des voies de ga-eil- rage — sont insuffisantes et il importe dès lier lors d'apporter de toute urgence des améliorations sérieuses aux moyens d'exploitation . de la Tlgne de l'Est. Dans un rapport récent, écrit la « Chro-ion n.'(llle ^cs Travaux Publics », les trois fonc-a(j_ tionnaire^ — MM. Lanneau, Dutrieux et r ie ont ^ chargés de rechercher me les causes des irrégularités dans la marche des trains, ont préconisé l'établissement immédiat de « siding Unes » entre Cortenberg nj.g et Olmerihoeck dans le sens Ans-Liége et en-on. tre Waremme et Bléret dans les deux sens, ers commission a préconisé en même temps Ie prolongement des voies en cul de sac exis-tant à Hérent, Roosbeek, Esemael, Ginge-la ^Q,m' R.emicourt, Fexhe et Bierset, en vue de r£e l'établissement d'entrées directes. ens Le Comité de Direction des chemins de fer jju_ a eu à délibérer sur la question. D'après cer-tains administrateurs, les « siding lines » ne îm_ constitueront guère un remède efficace ; l'expérience de la gare de secours de Jambes, qui (ju a donné des résultats tangibles pendant la dernière crise, établit, selon eux, que cette illé s°l.uti°n est la meilleure. Des faisceaux de ot voies de garage à deux issues établis à pro^i-lQ-i mité des grandes stations, permettent d'ame-(5. ner les trains aussi près que possible des points difficiles à atteindre ou à franchir.Les trains sont garés sur des voies accolées où les machines peuvent se dégager et d'où les trains peuvent être repris dans l'ordre qui S répond le mieux aux nécessités de l'exploi-du ta tion. teu D'autres fonctionnaires ont exposé le prôna- jet suivant : Sur la ligne de l'Est, il arrive souvent que c'est dans ud sens seulement que l'écoulement des trains est rendu difficile ; lon les voies de garage affectées aux trains dans cette direction sont successivement occupées ote dans toutes les stations intermédiaires, alors ren Que les voies de garage à utiliser par les trains en sens inverse, restent libies pour la plupart. On pourrait donc disposer îndiffé-„ remment des deux voies de garage pour les ~ trains des deux directions en établissant des liaisons entre les voies principales. Ce sys-lles tème aurait pour résultat d'augmenter, à peu iez de frais, les facilités d'exploitation. Les liai-^7 sons ne devant être utilisées qu'exception-^U1 nellement, comme dispositif de secours, ne in" seraient pas signalisées ; la sécurité serait garantie par un moyen économique tel que la ie serrure Fraigneux. me Après délibération, le Comité de Direction a décidé de charger les directeurs de service )?s de'déterminer de toute urgence : A) le délai } a d'exécution '; B)^la dépense que nécessite-ro" raient d'une part les gares de secours, et en d'autre part les «siding lines » sur les diffé-3e.!| rents points où elles seront considérées • r comme les plus nécessaires. ni- 3St NOUVELLES VOIES . fé- On prévoit que la seconde voie établie entre Silenrieux et Nismes sera mise en exploitation : le lor août prochain, entre Silen-l rieux et Neuville ; le lor octobre, entre Neu-cj_ ville et Nismes. ,s^ On disposera ainsi, pour la prochaine pé-|es riode des forts transports, de la double voie 3S^. entre Walcourt et Nismes, ce qui procurera Je. des facilités d'exploitation considérables sur Ue cette ligne, qui est de plus en plus chargée, re par suite de l'accroissement des transports bil de minerais. [re — f ne BEAUX-ARTS S- . AU CERCLE ARTISTIQUE. — L'exposi-tion des œuivres de Georges Lemmers fait valc>ir surtout les qualités du coloriste. xr. Maints sujets, eommo « la Dame à la Chi-,n. mère », le a Petit levé », « Mariette » ou je «Paresse», ont fourni à l'artiste l'occasion de très belles sjTnphonies simples, vigou-reuses et savantes. On y voit une prédilec-rïg tion marquée du peintre pour les polyc'hro-au mies où domine le bleu consolidé par le vert. Exemple : « Gavroche », dont la coloration est très belle. Mais la couleur n'est pas tout dans l'art de Lemmers qui sait aussi composer avec style. Cette caractéristique de son ar talent se montre bien dans plusieurs de ses té portraits et en particulier dans une « Etude ni pour un portrait d'enfant ». Un portrait bien -«e composé et plein de fraîcheur, de jeunesse et al de clarté, est celui de Mlle Suzanne de Gr... a- Enfin, dans un autre genre, où Lemmers is- pourrait se distinguer, citons un « Paysage r- urbain » frappant de relief, éclatant de lu-)*>• mière et vibran.t de couleur. f6) .*** iie Cercle Artistique donne asile à une vingtaine d'œuvres choisies de Julien Célos. , " Ce sont des paysages urbains, pittoresques, mouvementés, pleins de poésie. Les vieilles villes de Flandre i Bruges, Malines, Lierre : et la* Zélande ont fourni la moisson d'études qu'e nous voyons ici. Le « Jardinet de l'Hospice », la «Ruelle au Béguinage» impres-_ sionnent vivement ; mais c'esi surtout dans l'interprétation pour l'eau-forte 6v} couleurs que le tempérament de l'artiste se .traduit tout entier : le «Vieux Coin», la «Vieille a Ville sous la neige» sont remarquables; la] ^« Petite Place » est une merveille de composition décorative. EGEE. Au Cercle"RerumNovaruni" —»o«— LA CONFERiENCE DE M. PAUL CROKAERT )- Beaucoup de monde, samedi soir, au Cercia i- i Rerum Novarum », pour la conférence d« M. Paul Crokaert. Au premier rang de l'as-à semblée, M. le représentant (Leyniers. ;t M. Crokaert a tracé l'histoire des ouvriers i- belges à travers le xix8 siècle depuis oe lendemain de la Résolution française coïncidant w avec l'aube d'une énorme révolution philosophique, politique et économique. A ce mo-ment, la loi Chapelier vient de priver les ^ ouvriers du droit de s'associer pour la dé-^ fense de leurs intérêts communs et de tuer S ce qui restait des vieilles corporations aux-' quelles sunvivent cependant quelques « com-' pagnonnages » de oliapeliers, de typograp!hes -i et d'autres travailleurs. Le premier quart de siècle se passe dans les convulsions poli- • tiques qui secouent l'Europe. Cependant» peu à peu, se manifeste sur plusieurs points '• du pays, et notamment en Flandre, une ■'.l crise économique qui facilitera pour une , bonne part la Révolution de 1830. Celle-ci p est suivie d'un régime bourgeois indifférent , à la crise qui, en Flandre, s'accentue et „ plonge dans une affreuse détresse 200,000 travailleurs du lin. Cette misère est encore aggravée par la terrible famine de 1846. Pen-' dant ce temps, l'introduction des machines à vapeur transferme complètement la physio-" nomie du pays. L'industrie fuit la Flandre lp pour s'installer au bord des fosses de char-bon qui minent le sol de la Wallonie, et de x là naît cette infériorité éccmomique du pays e flamand que certains prétendent assigner à sa fidélité au catholicisme. C'est alors aussi * qu'a lieu cette courageuse et navrante enquête Ducpétiaux qui conclut à un avant-projet de loi réglementant le travail des femmes et des enfants, avant-projet enfoui " d'abord dans les cartons, proposé timidement ® et repoussé en 1879, et sorti enfin des limbes parlementaires après les événements de 1886. Cette enquête révéla cependant des choses incroyables sur le travail des enfants do 6 à 15 ans dans les filatures et jusque dans le - fond des fosses. Quant aux adultes, longues journées, salaires infimes, taudis infects, tout conspirait à faire de leur vie un véri-table enfer. C'est alors que les ouvriers s'efforcent de se grouçer, malgré les entraves de _ la loi, en des sociétés nouvelles ou des com-1 pagnonnages transformés qui sont des socié-tés de maintien de prix. Ces associations, qui sont nos premiers syndicats, sont profem-I. clément chrétiennes. « God en de wet : Dieu ' et la loi », inscrivent sur leur drapeau, en 1857, les tisserands gantois qui, dès leurs débuts, connaissent et la grève et les condam-nations judiciaires. Dix ans plus tard, se fondent les associations de Xavériens, la Fé-._ dération ouvrière catholique, le journal ■ « l'Economie chrétienne ». Tout cela sombre a malheureusement dans la réaction provoquée par la Commune, tandis qine de l'autre côté e de la barricade surgissent les groupements qui peu à peu vont rendre si redoutable l'Internationale socialiste. Ce n'est qu'avec 's timidité que se dressent peu à peu contre eux les sociétés ouvrières catholiques. Il fau-dra le dur réveiil de 1886 et les enseignements s sociaux de Léon XIII pour leur donner plein k- essor et provoquer enfin une législation sociale sérieuse. Celle-ci a-t-elle mis fin à tonxH les abus? Ce serait une erreur de le croire et il suffit d'ouvrir les yeux pour voir oe qu'il e reste à faire. g Les solutions généreuses que ces abus ap-. pellent, on les trouvera dans les syndicats, g dans les coopératives, dans le perfectionne-s ment intellectuel de la classe ouvrière, dans s une ceu/vre immense qui exige le concours de g tous et qui doit s'accomplir à la lumière de , l'Evangile et à l'image du Christ. Cette conférence a été longuement applau* s die par l'auditoire dont les sentiments ont s été très bien traduits en quelques mots de remerciements par le président Paul Cop* \ péris. Le Moniteur XVJ.UH.J.VK1U.X (du 8 mars) ORDRE JUDICIAIRE. — Est désigné pour remplir les fonctions de juge d'instruction prèa le tribunal de première instance d'Anvers, pendant un terme de trois ans prenant cours le 10 mars 1914, M. Van de Kelder, juge à co tribunal. • JE M S EIG N E'M EN T INDUSTRIEL ET PROFESSIONNEL. — Les mandats de MM. le comte de Hemptinne F., Van Oost G. et Van Ryselberghe J.. en qualité de membres de la .-ommission administrative de l'école industrielle de Garrd, ont été renouvelés p<&ir un terme de trois ans. La nomination de M. Meilleur Auguste, ingénieur à Farcicnnes .désigné par la députa-tion permanente du conseil provincial du Hai-naut, en qualité de membre de la commission administrative des cours industriels dominicaux de cette localité, a été agréée. BREVETS DE MECANICIENS DE BATEAU A VAPEUR. — Ont été conférés aux élèves de l'école de navigation d'Anvers désignés ci-après : Verbiest G. et Peeters R., le brevet de mécanicien de première classe de bateau à vapeur. Srnits C., Rooms H., Tiepermann C. et Van aer Gracht de Rommerswael R., le brevet de mécanicien de deuxième classe de bateau à va -peur.Les récipiendaires ont subi l'examen d'une, manière satisfaisante. POSTES. — Sont promus 1 Chef de division de deuxième classe, M. Ver-moesen F. Contrôleur de première classe, M. Van Bel-leghem H. Chef de bureau (direction circonscription-naire), M. Vernimmen A. Chefs de bureau (bureaux de perception), MM, Selfslagh P., Géronnez A., Quairiau P., Hatlemans J., Van Eglen J., Depinchart E., Serwy A., Bossiroy F. et Cuvelliez P. Sous-chef de bureau (administration centrale), M. Schockaert O. Sous-chefs de bureau (direction circonscrip-tionnaire),.MM. Tassoul F., Cornet L. et Van Nieuwenhuyse C. Cgmmis-chefs, MM. Stuivers J., Lecat E., Bascey J., Requillé L., Mathieu A., Grenson A., Philippot G., Raulin C., Joris A., Pry P., Martin H., Fredrix C., Deloyers L., Lacroix A., Dizier H., Martin A., Poncelet J., Schiffe-leir J.jTeeters F. et Bughin E. Percepteurs principaux, MM. Clause N. et De Bruyne C. Sont promus : percepteur de troisième classe, M. Hanus L.; percepteur de quatrième classe, M. Rouelle F. M. Piret G., chef de division, est nommé directeur de service. i&giiilttn Le « XXe SIÈCLE » sera servi d'ici au Ier juin prochain - pour 2 FRANCS

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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