Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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26 september 1916
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s.n. 1916, 26 September. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 02 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/s46h12wf1h/
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y toi sst i iis aielier i& um Dans une interview qu'il a accoudée au « Giornale d'Italia », l'ambassadeur du Japon parie de la grande activité q«i règnâ clans l'empire du Soleil-Levant pour aceroi-tre les ressources en munitions et en matériel.— Je puis vous assurer, a-t-iî dit, que notre production de matériel de guerre s'est accrue dans des proportion» exceptionnelles.« Dans les établissements, les tours et les forges -fonctionnent nuit et jjur. » Des canons, des mitrailleuses, des fusils, des explosifs de toutes espèces sortent de nos usines en quantité prodigieuse. » On peut d'ire que tout le, Japon est un immense laboratoire et que ious ies Japonais, hommes et femmes, collaborent à cette œuvre. « Notre Droduction en armias et en munitions atteint le front russe a,m la rapidité que comportent les distances». On va au Japon à Vladivostok en vingt-quatre heures, et, de ce port à Pétrograde, Mes trains mettent onze jours. » Sur la ligne transsibérieMiie, les convois se suivant sans interruption. » Parlant de la pénétration allemande au Japon, rémittent diplomate a dit que 6on ■pays a pu s'en émanciper, — Je crois qu'après la guerre notre marché sera, rigoureusement fermé à toute tentative d'infiltration germanique, et; qu'il -il sera de même en Chine, où les sujets et les agents germaniques ont tenté de nous couper l'herbe sous les pieds. « Ils sont maintenant complètement desarmés et ne peuvent plus nous faire aucun nal. « V i ■WtHWlAA/WW ^VMMWAWVVWVWWAiUWWW'AM I Nos lecteurs trouveront en f s ? | troisième page, toutes les g | nouvelles de la guerre et les ï I dépêches de laderaiire heure | i s I 23e ANNEE — Série Nouvelle,— N° 6S8 Mardi 26 Septembre RÉDACTION & ADMINISTRATION B». m Ji li Bairti — LE HA7RB TÉLÉPHONE: n-64 BELGE BUREAUX A PARIS 33, m Jm-Jnequas-Roussm, 33 LONDON OFFICE? 21. PANTON STBEET Lelcaster Square, S. ff. tirattar : H M iwiwwwwi 10 cent, lé IN0 LE XXE SIÈCLE | i jljgg ; W ■ t M'HffîfâMWiSà |f|| ,*nnW •••*■• 2 ff. 50 par mois f'J-• - • • 7 f p. 60 par \'mesîp» PjSfi.Ài 2 «h. 8 d. par mois wB * 7 6h.6 d. partrimestP* ftatm ptjft, s fr. — par mois » . 8 fr. - par trimtiirt PUBLICITÉ ISfetar à l'idniiétraM du Joraa) Vttuts annonça a ont également irtçt/£ » la Société Européenne do Publicité, 19, rus de la Victoire, Paru, Çtft en a le monopoU pour Paris, S cent, au front Quotidien belge paraissant au Havre et à Paris LA NATION CRIMINELLE Sous ce titre, notre compatriote M. Ferd. Van de Vors-t vient de publier une étude historique de la formation morale afc-mandie. Depuis deux ans, le sujet a été (toondamincnt traité, on l'a retourné ûe toutes façon, mais l'auteur du livre qui vient de paraître a trouvé le moyen d'en renouveler l'intérêt. De tout ce qui a été écrit sur la matière on peut dire qu'il a èx-trait la substance et qu'il nous ,1a présente d'une manière attrayante et orignal?. Il a 'dégagé les points de vue essentiels avec beaucoup de clarté et en a tiré les conséquences logiques. Parcourons donc cet ouvrage plein de mérite. X* 4e Le militarisme prussien n'est pas seule-nient le kaiser et ses conseillers, ses armées et ses arsenaux ; c'est un esprit de destruction, un vent de foiie, une force de décomposition pour la civilisation. Il ne sillit peint de réprimer ses maniiestatiaw, il faut tuer je mai dans su racine, afin de prévenir un nouvel accès et d'éviter ia contagion, qui déjà a gagné d'autres pays. Le mede empirique de traiter les maux de l'humanité en combattant, les symptômes doit faire place à la méthode scientifique : isater te microbe morbide, lui appliquer ensuite l'antiseptique curatif ou le sérum préventif. La cause du « germanisme », ou du militarisme prussien, il faut l'atteindre et la détruire. Pour cela, il importe de la connaître. Te! est l'objet de l'intéressante étude « M Van de Vorst. F,n dix ans, les provinces rhénanes an-BKées à l'Empire français s'étaient ^assimilé la civilisation française. Au de.a du Rhin, les Bavarois, les Wurtembergeois îefc Westpholiens, les Saxons n'eprouvaient aucun scrupule à se battre sous le drapeau de- la France. Mais ils ne valaient pas (mieux qu'aujourd'hui. Ecoutez le jugement de Wellington : «Je puis vous assurer que daqs cette légion d'Allemands, depuis le général jusqu'au plus petit, tambour, cest 'tout un. La terre n'a jamais gémi de por- Iter des coquins plus sanguinaires et plus infâmes I.s assassinaient, volaient et mas-traitant les paysans partout où ils passaient... » „ . Les pays rhénans, au dire de von Harv sîî&mi, ottt mis de feyirs syrnp^h: s à l'égard de la Prusse depuis 1866 et teurs empathies pour la France depuis 1870. *F.a effet, constate M. Van de Vorst, depuis 1814 jusque longtemps après 1®$9, les ïthénans, qui étaient alors un peuple fort semblable aux Belges, exprimaient de toutes les façons leur ùi'Éc de revenir au rééjme de liberté. Ils réclamaient 1 applicatif» de la Constitution belge et même î'ifnion politique avec la Belgique1. Mais 'depuis fors, l'Allemand a cesse d'être utee individualité; il ,est devenu la ceïïule d'Un organisme puissant, qui lui assure la' vie, la substance et la force. L'empire allemand, dont il fait partie intégrante, a une mission divine. Ce concept, descendu dans l'àme de la foule, est devenu un article de foi qui embrase de fanatisme de cœur et l'esprit d'un peuple entier ., En Allemagne, le peuple ne se résigna pas simplement aux charges militaires il y a pris goût. On peut, dire, que l'Ariemagne <fe tout âge et die toute condition est toujours au port d'arme, les pieds joints. , L'organisation étatiste a établi la so&dn-rité des ouvriers et des patrons dans la toile contre tes nations concurrentes. Le Vaterland n'est pas seulement, pour,l'Aile- Ii'ffitod, une conception mystique et idéale, , c'est une réalité dont il vit et qui lui fait acquérir la fortune. Le succès a insufflé à l'Allemand un orgueil effrayant ; il est le peuple é'iu et paut traiter les autres peuples sans aucune pitié. Dirais jalousie farouche, il est atteint par surcroît diu délire de la persécution. Wellington fut l'objet de son exécration ^parce qu'il avait proposé de créer entre la F r&nce et l'Allemagne un Etat-tampon englobant les Pays-Bas, la Belgique et les pays rhénans, groupant ainsi toutes les populations placées au confluent de deux races et.ee deux civilisations, ayant acquis à ce double (frôttement une mentalité distincte de celle de leurs voisins, ayant comme traits prin cipaux l'amour de l'indépendance, l'esprit pacifiste et travailleur, les tendances parti-cularisites et décentralisatrices. Le sens collectif, hypertrophié par l'organisation étatiste, a rongé en Allemagne >ies i&s.et les sentiments qui sont la buse de ; ia civilisation moderne. L'absence de mesure est, du reste, un trait du caractère allemand. t ,.. l'Allemand pratique, la « reàlpolitilc « et I il s'en fait çi'oire. Le mépris des traités est I poussé jusqu'au cynisme ; l'empereur est I fe< commis-voyageur de la nation. L Etat a I organisé la vie économique du pays, il doit ■ yqurvoir à ses besoins et à ses appétits, lui ■ «ssirrer ia vie, l'aisance et la richesse. La ■ guerre pour la gloire ou pour l'amour-I propre - n'est pas compatible avec les don- ■ *!ées positives de la « realpolitilt ». On fuit I ia guerre pour éliminer la concurrence !'« I duistriefe. La solidarité si étroite qui relie I I» peuple à l'empire ne s'expliquerait pas I si la nation ne savait que cette guerre n, çi? I Titreprise pour son intérêt personnel, son I hlttjrêtre sa richesse. La « realpolitili » a I l'approbation et. la collaboration du peuple I alternant! tout entier. La Social demofcratie a adopté cette cou-I captai prlfticrue. Le socialiste allemand I htte contre lés patrons, mais il s'entend I fort bien avec eux pour briser la conour-I mnee et asservir les "marchés étrangers, I fût-ce par la guerre. « Les socialistes, dé-I c-arait au Landtag prussien le dépuW I Slrockel. sont disposés à mettre toutes les I /ores du peuple allemand au service de I Formée ». l'internationalisme ne fût poui I les Allemands qu'un excellent article d'ex-I iwrtatinn. La France en fut dupe 'jusqu'au I jour où-elle faillit en mourir. Et les catholiaues allemands n'ont pas I figi de façon différente. Qu:-'s étaient les buts de la guerre poui I t'?3 Allemands ? •d. Assujettir tous les petits peuples qufi, j de un titre quelounque, peuvent être revend! !e- qués par le pangermanisme et dont les ter été ritci'ï'es confinent à la mer ; y réserver te' ae prébendes à l'immigration teutonne en, ei ui attendant la germanisation, les tenir s«u en une tutelle prussienne, d'une part; daiu été tr« part, exproprier en masse le? babi îx- tants des provinces françaises, , tes balaye ite au delà die la nouvelle frontière, et sa a ruxer les terres où les cadets des faorille ■ec pomiTOnt s'arroger 'des domainos seigner iè> riaux et la Germanîe_rurale établît- ares ce toies de fermiers. Enfin établir ujji tari de douanier diftéren/W aux contrées qgù co-r serveraient une apparence d'aatoûor(iie, le pressurer par -uOe « koiossale » in-temnit de guerre, confisquer lwir arme nient, e l6; teur flotte, leur prendre toutes lecirs pos *!'* sesyïcns hors d'Eujope, les obliger à 1er "e treten des garnisons alifenuides. Ces l'ancienne ooncepte des traitants, et de ne nô-jriers, au sujet des droits d'e la nao noire. C'est'la justice allemande, son prir u,j' cipe des nationalités. "• L'impérialisme de Napoléon notait l'ira Le pémiaii&me que d'un nomme I'impéria ^ lisme allemand est celui, de toute une ne "-s tion. Nous sommes en présence dp, 68 mi: 3 : lions d'individus qui ont mis leur intelt; în" gmœ et leur travail en commun en vue d 1111 la soumission et de l'expropriation des race .0u rivales et qui ne reculent devajit auou! e moyen pour atteindre tour but. * Si * ^ Le premier devoir des vainqueurs e; ,« d'assurer la justice. Il faut que d»ns le b£ si meau le plus reculé de Germanie, il so: connu, par le châtiment exemplaire des coi ,iè pab.es que le crime ne trouve aucune n m't mission, pas plus en temps de guerre qu'e au temps de paLx ; que chacune des victime ias reçoive une indemnité péounàaii'e ptejne c «vt entière et que l'Alteinagne, dût-elle tm me vaiàer trois siècles pour acquitter ceti le detie, soit obligée de réparer le mal dor «st ele est l'auteur. Il faut .détruire enfin l'unit or. aîèïm-ande. La dislocation de l'empire all( to8 mand doit être complètie, a{. Pour œla, conclut M. Van de Vorst, ■ig. faut établir, non pas l'annexion pure..1 «impie de territoires alleoiands, mais, u rt, protectorat exercé sur une partie d® l'Ail" ' * ®agçô par les pays voisina. L.i L'artère d'u Rhin est essetfftWte à if v: éconojmquc de la Belgique et cle l'Alpao jg. Lorraine, et il serait d'une malsidress^ >i ,• signe d'en abandonoer à l'AHeiniagiie ! oct d'iuKe rive sur une part'e quetconqïif! d de son parcours. Ces provinces pourront jjou au d'une autonomie locale. JV-tnchées du Iror fermariique, elles vivront d'une vfe prfjprn me" Soustraites à l'ambiance morbide, elle pourront renaître à, la santé mtonalte-jgx Les nouvelles pièces d'artiîteTie timnt U quarante k-ilomètres. Matelassons dene ne lui patries. Entourons-le» de positions sirati Cq cisues en terre allemande ft é^ignona ne té' frontières asse2 loin pour que ces posit'or Dt soient à l'abri du tir de l'ennemi, 'régllé ( nu ns&TBSé en temps dte paix de son prcfpi me territoire. . K.tus remplirons ainsi un devoir a 1» na <wrd de nos enfants et nous acquitterai il une dette sacrée envers tes braves çui or ine versé leur sang pour la cause sainte. Nom ia. pourrons alors, et aloi-s seulement, avec ! T«iix d'une conscience tranquilte, tcmtfr •i.,. "es victrmes, et élever un monument à, 1 la méinoire des hfe'os. on v inscrivant en tout I e sincérité : « Vous n'êtes point morts en vai Ug. pour la patrie». ile, M. Van de Vorst a dit trop bien ce .qu ait nous pensons pour que nous puissions ajouter encore quelque cïjose. Maurice ri a-; OMBiAUX. . u LA RECONNAISSANCE NATIONALE -o— ^ Les Mis l'iïlM lis : si i® Mil s m si® Les anniversaires des combats d a>ï^,t e cifô septembre ont fourni aux Belges i'occa sien de prouver qu'ils n'oublient pas leur héiros morts pour la défense de la patrie. ' un service funèbre a été célébré lo luflid ' 11 septembre à 10 heures, à 1 église parois ! «-aie de Wespeiaer, pour le repos de; l'ôift ' des soldats belges morts au service de ii ! patrie, au champ d'honne'T en cette, com , mine. ; Un service solennel a été célèbre le 1 septembre, à 11 heures, en l'église -parois siale de B©ortmeerbe*k, à la mémoire de; î soldats belgies toraWs au diarnp d'ijonne-u : en cette commune. 1 Dans les deux localités, des _ fouie 1 énormes, amenées par des traens de Bru " selles, ont assisté aux cérémonies. De même la Société des Anciens militai 1 res de Wvgmael (Brabant) a f&it célébrer te lundi 18 septembre à 10 heares, ei ' l'église de Wvgmael. un service solennel i la "mémoire des soldats belges tombés ai 1 champ d'honneur en cette commune, les 10 1 11 et 12 septembre 1914. ^ Une fouis considérable assistait à cett( cérémonie. Les Bekes n'oublient pas non plus leurs prisonniers. L'œuvre de la Caissette du prisonnier ! envoyé, le U juillet, la 200.000® oafeset-te \ cette occasion, l'œuvre a fait un envo spécial d'une caissette à cinq francs à deuj cents prisonniers nécessiteux du camp d< Hameln. Lo nombre total des adoptions g'élève h 3,jQ2. ^ 'A NOS ABONNÉS i Nous rappelons que les abonnement: partent du 1" et du 16 de chaque mois. 3 Faute de recevoir en temps utile le montant de l'abonnement, nous serons au regret die devoir suspendre le service du journal. : les finis i ;Êi i ifti fui !di- £ IIS mm S'EN voit H PBM i Al CHUT I1'MIME BP Chaque jour apparie une preuve- de 1 vej mirabte résistance opposée par la pop ^ tion flamande à toutes les avances de 1 lies nemi- L'autre jour, nous reproduisions la 1 ' g' éloquente des notabilités flamandes n'avaient pas hésité à risquer ieur Mb pour protester contre la manœuvre de c u' sion tentée par l'autorité allemande moyen de l'Université de Gand. l Aujourd'hui nous trouvons dans un 10 nos confrères belges de Hollande deux , ' tits entrefilets qui ont, eux aussi, leur est des « En trois jou-rs, tes 11, 12 et 13 a ace "0 condamnations ont été prononcées eff lin- des Belges par le co-nseiâ de guerre e gouverneur militaire d'An-vers.» ta- « A Lovendegem, tes Allemande ont ria- prisonniers plusieurs ouvriers qui ref na- rent de travailler pour eux. Ces braves 5 nil- — ia plupart des chauffeurs des chen ïlfiâ- de fer de l'Etat — se sont rendus à la de son en chantant à pleins poumons -ces Vlaamsche Leeuw. » C'est dans des incidents comme ceui cent fois répétés depuis deux ans, et dans tes divagations intéressées de quelc cerveaux brûlés et de quelques bes >gn est sans scrupules qu'il faut chercher le ha- tiiment du peuple flamand, soii Tout en tâchant de tromper le pu »u- étranger, tes Boches ne se font pas d' ré. siop ; ils savant qu'on les hait autant l'en pays flamand qu'en pays wallon et qui nés a dans nos neuf provinces qu'une m (i; : colère avide de justice contre te peuple Ira- a accumulé chez nous tant de crimes, ette dette colère n'a d'égal que lie mépris ont peuple flamand pour les misérables irié . consentent à accepter quoi que ce soit ,11^ mains des massacreurs de Louvain, d'. sohot et de Termonde... {T - Les mauvais juges Encore un magistrat qui flatte la presse boche Le tribunal arbitral du canton de Liège, présidé par M. Hogge, juge de paix suppléant, a prononcé, à la date du I septembre, dans le procès intenté à M. Thuilier, directeur du « Journal de Liège », par son propriétaire, en paieront d'une somme de 9,000 francs, restant due pour loyers échus anti-cipativement du 1" octobre 1914 au Ie' octobre 1916. Le défenseur opposait à cette réclamation « la diminution de l'immeuble loué, en raison' de la censure instituée et imposée pour la publication des journanx » et offrait de payer 40 p. c. des loyers réclamés jusqu'au rétablissement de son industrie et de son commerce. Un des attendus du jugement apprécie commft suit oette si légitime proposition : • — Attendu, au reste, qu'il n'est pas constant que l'Institution de la censure'empêche la publication de journaux; que certes, s'il rentre dans les premières et dans les plus élevées aspirations dïm journal, de cultiver et d'exalter les aspira-ticjns nationales, ce que la situation présente née d! la guerre, empêche, il subsiste toutefois, pour 1 a presse, un champ d'activité assez vaste, sur le 'terrain économique notamment; que les actes tie la vie civile, ainsi que les rubriques littéraires comme les difficultés économiques des temps présents, ainsi que les graves abus qui se perpétuent dans notre pays quant au ravitailement et à l'alimentation de notre population, peuvent donner à un journal une clientèle suffisante a l'exercice de son commerce; qu'il s'est du reste créé de nouveaux organes qui ont trouvé, parmi la po. pulation belge, des clients en grand nombre tant pour la publicité que pour les abonnements et la vente; qu'il est également constant que d'anciens journaux ont repris leur parution, tels, à Garni, le Bien Public, le Journal do Gani et le Vooruit; à Namur, l'Ami de l'Ordre, etc. Qu'a est à retenir qu'en un procès de presse récent, le ministère public, à Charleroi, a estimé ,qi;e 1a presse actuelle avait sa raison d'être, qu'elle a rendu des services, qu'elle peut eh rendre encore; qu'elle peut user d'une liberté que nous voudrions plus grande; qu'elle doit aider ses lecteurs a supporter les événements douloureux que nous traversons; Que l'attitude du détendeur résulte de sentiments à lui personnels, dont le bailleur ne pourrait être responsable. » Et M. Hogge conclut en condamnant te défendeur à payer tes 9,000 francs réclamés. M. Hogge qui s'appelle, paralt-il, Hogge-Fort est, on te voit, de l'espece des juges qui rendent des services et à qui,Grands Dieux 1 M. Hogge-Fort est en même temps que censul de Serbie l'homme 1e plus décoré de Liège. Peut-être un crachat de Guillaume II manquait-il à. sa collection ? Nous 1e lui souhaitons cordialement. r "*— LE SERVICE DES CHÈQUES POSTAUX Les journaux allemands annoncent à grand fracas l'ouverture, sur 1e territoire du gouvernement général de Belgique, à !a date du 16 septembre, d'un service de chèques postaux et virements. A tes lire, un étranger insuffisamment informé serait porté à croire que c'est là une des nombreuses innovations dhnt les Allemande prétendent avoir doté la Belgique depuis l'occupation inîque'de ce pays. Il n'en est rien, pu-i-sque, longtemps déjà avant la guerre ce service fonctionnait en Belgique à la satisfaction complète des nombreux intéressés qui y voyaient avec raison une simplification notable de tours relations commerciales. Sa suspension ne fut due qu'au fait de la guerre et si, après deux ans de vie économique que tes Allemands proclament normale, ceux-ci se mettent en frais de réinstaurer ce service belge, il n'y a là vraiment pas de quoi révolutionner la presse. IS L'effort sur la Somme ■■■ ■|i)0(Qi—'*— Il y a un an aujourd'hui, l'ont» d'effet sive'avait été donné en Champagne et, d'une haleine, l'armée française enlevait la première ligne ennemie, pénétrait dans la deuxième et capturait plus de 20,000 pri-swïiuers. On annonçait même cpie la cavalerie française était apparue sut te terrain, qu'ielte avait percé et était arrivée aux portes de Vouziers. Or, ce magnifique succès ne devait point avoir de lendemain, et pour cause. Les Alliés ne possédaient pas, à cette époque, l'immense matériel d'artillerie lourde et les montagnes de projectiles qui sont aujourd'hui à leur disposition ; de plus, la tactique employée, — celle du brutal coup de boutoir destiné à percer instantanément tes lignes ennemies d'outre en outre, — était presque nécessairement vouée à l'insuccès. Nous ne disons pas, — parce que nous n'en savons riten, — que la lactique actuellement mise en. usage sur la Somme réussira à la longue à percer le front ennemi d'outre en outre ; mais ce qui parait certain, c'est que si las Alliés persistent dans leurs efforts, 1e front ennemi ne cessera de sê ployer et qfle, lorsque la concavité sera trop profonde, aa paroi courra grand risque de se rompre, à moins que l'ennemi ne prévienne cette» catastrophe en se repliant sur un vaste secteur de sa ligpe. Des esprits simplistes raiisoanent aima : c En trois mois de bataille, on a avancée en Picardie de dix kilomètres. Or, il y a plus de 150 kilomètres de la Somme è Bruxelles. ! A ce compte, il faudra quinze trimestres ! ou plus de trois ans et demi aux Alliés pour nous ramener dans ia capitula de la Belgique. » Ce qui sépare tes Allés de Bruxelles de la Meuse, du Rhin, ce ne sont pas cent, deux cents ou quatre cents kilomètres, c'est l'armée allemande et rien que j l'armée allemande. Celle-ci décimée', démo J ralisée, vaincue, les chaussées de Bruxelles, ; de Liège et de Cologne seront libres. Quand Ulm tomba, en 180a, Vienne n'eut plue- qu'à ouvrir ses portes aux Français. Quand Napoléon fut vaincu à Waterloo, Paris succomba du même coup. Or, il parait bien que les Alliés vont persister dans leurs efforts pour vaincre l'armée allemande dans la plaine -picarde, L'activité de l'aviation, l'orage de l'artillerie, les petites attaques mente par tes iroupea britanniques, sont des signes précurseurs, qui ne trompent pas, et rien ne dit que" la bataille ne s'allumera 'point,encore ailleurs. L'armée française dispose encore, pour sa part, de nombreuses trompes de choc fraîches, formées notamment de ces variants corps coloniaux où la juxtaposition des bataillons européen? et indigènes a déjà donné de ai féconûs résultais dans les valeureuses actions qui eu-reot 'pour théâtre la rive sud de la Somme : îlxempie qui, — par parenthèse, — pourrait être suivi par d'autres. N'altas-nous pas disposer, pour notre part, — une fois la conquête de l'Afrique-Orientate allemande achevée, — de plusieurs de -ces régjimem's indigènes dont l'àoge n'est plus à faire ? Dans une certaine mesure, n avons-nous pas fait lîSjà l'expérience de cette collaboration die blancs et de noirs su-r 1e champ de combat, puisque Ramscapelle fut repris par des Sénégalais et des régiments de ligne belges aux heures les plus tragiques de la bataîUe de ï'Yser"? Si l'année française est prête pour de nouweaux. assauts, l'armée britannique ne le lui cède en rien, car, chaque jour, bateaux et trains lui amènent des bataillons frais. Elle est m-ieux que jamais en forme pour le « big push ». Paul CRQKAERT. LES ALLIÉS lit oit ii -i lia a » su layer M. Briatid. dans son récent dis cours dît sa foi dans le. succès décisif que re porteront les Alliés. « Or, écrit te Temps, si ce triomphe d< sif doit procurer aux Alliés, et partirai rement à la France, beaucoup de gloire «ne paix durixtae, il comportera aussi ■ réparation matérielle die tous les d< - niages subisv le rembouisement de te 1 jeure partie des dépenses engagées. • » Cest ce que ls capitalistes, frappés - l'importance de ces dépenses, ne d-ui-v : pas perdue die, vue. Oui, la France c • compter sur elle-même, sur soin travail ■ ooïKi, sur sa prospérité, future pour pan 1 les plaies que la guerre lui auira fait. - elle peut être- assurée d'ailleurs que le ■ tour à la mère-patrie des provinces j - dues en 1871 lui procureront de nouve ■ richesses et un accroissement du nom 1 de se§ contribuables. Mais la victoire serait pas complète si eJe ne coimpor ■ pas d'autres sanctions. 1 -i Qui payera ? a demandé M. Briz' ■ Les Allemands, doit-oe répondre, et 1 devront s arrsnger pour pay^r, ! » N'outbaons pas que M. halfferich a é I tué en 1913 la fortune de l'Allemagne à p • de 4u0 mitai ds de francs et son reven : environ 50 mitiardjs. De toute cette ; t tune il restera bien quelque chose après s guerre. « La guerre ne l'aura gas détruite t > entière. Elle l'aura d'autant moins détri que nos ennemis se sent, enrichis de rap • aux dépens de nos départements du non ■ die 1 est et de la Belgique. Ils se "sont vai t d? ce que te blocus leur avait permis • moins, en n'achetant qug peu de prodi '■ j au dehors, de resf/rver leurs ressoui | pour les payemenU intérieurs. L'arn - j chez eux, na doyie fait que de changer II mains. Fort bien, les Alliés sauront te ti ' ver, en quelques mains qu'il ait passé. ■ c'est à cette cwicluision que nous vouii 1 venir : les emprunte contractés par Franc© ne serait consolidés et perpék ■ que dans la mesure où ils rie' trouveront ■ de contrepartie de remibcursemieoift dans • fortune subsistante de la Quiadruple-AUia - vaincue. » —-r — —^ ! ECHOS ~ s> g —— L entente économique des Alliés, En exécution d'une résolution de l'acte ; de la conférence économique de Paris, le , Gouvernement français réunira, très pro-i chaiidement tes délégués techniques char-, gés, d'une part, de préparer l'unification i des législatures des pays alliés concernant ■ la, protection des propriétés industrielles, ; commerciales, littéraires et artistiques et, ; d'autre part, d'élaborer un régime idon-^ tique applicable aux œuvres relevant de 3 ces diverses prooriétés créées durant la - guerre. Ces délégués entreprendront les études ï préparatoires a la rédaction d'un program-3 me sommaire à soumettre aux Gouvernements alliés. î MM. Destrée, membre de la Chambre des e Représentants ; De Visscher, avocat à la . Cour d'a-ppet de Gand : Breyre, du corcs 3 des mines, directeur du bureau de Paris ' ; de l'Office na/iional belse représenteront la. Belgique à oette réunion oui se tiendra dans les débute d'octobre. M. Jules Destrée, s'occupera spécialement des questions littéraires et artistiques. ~o- Russie et Belgique j _ M. Marcel Lauwick, professeur à 1 Univer-' sité de Gand, a été chargé par te ministre des Sciences et Arts de visiter tes université! de Paris, de Londres, d'Oxford et de Li-j verpool pour étudier, en vue d'en tirer pro-£l pour nos universités après la guerre, les 'l méthodes employées pour renseignement de 1 la langue russe. e Un collage hslge en France. t On ûous prie de signaler à l'attention de nos compatriotes que le directeur de l'Ins- -5 titat Poiymathique Belge de Beaumesnil (Eure), pour répondre aux demandes qui , ,, lui ont été faites, a décidé la création d'une | à section préparatoire où pourront être admis < les jeunes enfants qui ne sont pas à même ( a de suivre tes cours de la section des huma- ( - nités anciennes ou modernes. ;■ Les parents sont priés de vouloir bien ] formuler tes demandes d'admission, dans ,- tes diverses sections, avant le 2 octobre ; é pour 1a, section scient-ifiaue tes inscrip-,- tiens seront reçues jusqu'au 14 octobre. , Afin d'éviter une perte de temps il est - utile d'indiquer, dans les demandes de renseignements et d'admission, les cours sui- s vis' par les élèves proposés, soil en Belgique, avant l'occupation soit en France ou a en Angleterre depuis 1e début des hostili- ] 1 tés. Le Directeur, se tient à la disposition ] des parents pour leur fournir tous les ren- - seigflements nropres à les aider à assurer, - dans tes circonstances actuelles, l'éduca-1 tion et l'instruction de leurs enfants. s —«0— Nos écoles en France. 1 U11 établissement d'enseignement moyen belge s'ouvrira incessamment à Rouen. - 0— Un mat boche. La ville de Leipzig vient d'instituer un office pour le contrôle des denrées alimentaires ; cela s'appelle : le Leigzigerstaed. tischeMhrmQsmlteluntcrsuchungsanstall. On nromet mue botte de foin à qui pourra mâcher ce mot sans se tromper. II faudrait traduire cela en français : « Offic»-1 contrôtedenréesaiiraontairesleipTigeois. » Leur chatiment j »q(0 l'OPIIH HOitAMSJ IÉFJB IES EHOFESSBBIIUIIAIS ENRÔLÉS PAS FOI BBS m- « Het Volk », organe officiel du parti socia-liste hollandais, juge comme suit (n' du 14 septembre 1916) trois Mandais qui ont " accepté des chaires de professeurs à l'Uni-® vereifé de Gand flamandisée par les Aile-_ mands, en dépit de la protestation des nota-£ bihtés du mouvement flamand : « La force allemande continue à opprimer et , ii saigner à bOanc la malheureuse Belgique. Des eut Prêlres' des gommes d'Etat, des savants! des oit s'mP*€s particuliers qui essaient de servir leur (g. P8-"3' s(®' bannis, enfermés en Allemagne ou sçr tafc comme « traîtres », tandis qu'une insorip-. tion : « Ci git un traître ». marquée sur leur • ' tombe, essaie en vain de salir le défunt. On i6r" v-i€Ilt d'enlever une somme de 600 millions de la , Caisse dé la Banque Nationale, qui seront rem-, hoursés après la guerre avec un intérêt de 4 %. ' Nous pourrions allonger indéfiniment les exem-. p'es d'oppression d'un petit peuple-par la sol-ai1 datfisque ! in, 110lls ne protestons pas jour- ' • neï.ement, ce n'est pas parce que notre résis-01 tance fin-rait par diminuer ou parcs que notre sens de la justice diminuerait progressivement; - mais plutôt parce que nous voulons éviter de rV_s réveiller la haine des peuples (H, et que le récit M deviendrait monotone, comme celui des vols dont ui v-a-'^a éta'-' 'a yidime- Mais'du moment que des W 'Néerlandais prêtent une main secouraifie à l'op-presseur pour accomplir sa. tache, le silence se-qui ra:t- une complicité insupportable. ute La tentative allemande de diviser les Belges en its Flamands et en Wallons s'est surtout fait sentir I et j par la création de l'Université flamande de Gand. tes , Les ruines de l'Université de Louvain fument en-du j core, et déjà l'incendiaire est prêt, sous prétexte ats i de travailler pour la « science », à allumer un ces nouvel incendie, mais cette fois l'unité belge en ni, , serait la victime. Un grand nombre de profes-qc , seurs et d'intellectuels belges ont refusé avec ou- : dignité 1' « honneur » d'un tel professorat. Mais, Et voyez ! 0 est des Hollandais qui acceptent la noms mination et aident ainsi les oppresseurs de nos la malheureux voisins à réaliser leurs vues. Les Êis noms de ces héros sont : Dr. E. C. Codée Mols->a? bergen, lecteur à l'Université d'Amsterdam, Dr. ia fan Versluys, privaat docent au même élaDlisse" ilce ment, Dr. J. T. ph. Valcton d'Arnhem. Çe d'illustres, dans leur propre pays, eui ^ w!€nl peuWtre conquis le titre de professeur un peu moins vite, et anssi quelques Flamands qui atteignent par ce cliemin, la hauteur qu'Us — n auraient jamais -pu atteindre autrement, doi-1 vent être considérés comme des chevaliers de la triste espèce qui peuvent être certains que la grande majorité de leurs compatriotes n'éprou-, vent pour eux qu'une considération très médiocre. » *{» , ^Ul" ^ même sujet, fe u Nieuwe Rotter-r0. uamsclie Gourant », qui n'est nullement sus. ar_ peet d'hostilité au mouvement flamand, ni ion d<e Partia^ pour l'Entente, s'exprime dans, ml 66118 lue « Het Volk », après avoir jeg fait remarquer que les Hollandais qui ont el^ accepté sont ou bien d'origine ou bien de cn. formation allemande, i! prend soin de mon-do trer que les Universités cte Hollande ont [a tenu à resler totalement étrangères à te manœuvre allemande, « La très grosse maies jorltê" des jeunes savants, étrii-il, notani-im- ment, estiment, à juste -raison, nous semble-ne- t-il. qu'aussi longtemps que la Belgique se trouve sous la domination étrangère, ce les n'est pas te moment pour tes Néerlandais d'y, la accepter des emplois publics. » eps _ Brutalité allemande 1 SUIS 1 IIS « iiis us i iiis Sous ce titre et ce sous-titre, la Morning Post publie dans son numéro' du 20 septembre l'article suivant où l'un de ses correspondants du Nord de la France raconte les çpuf(rances endurées par trois de nos compatriotes retenues en captivité par les Boches : On a eu l'occasion de temps en temps pendant la guerre d'appeler l'attention sur ce fait lamentable, malheureusement trop bien établi, que les Allemands ont eu lTianitude de conserver des femmes dans les tranchées, — ordinairement des captives des territoires envahis. Il n'avait pas été possible jusqu'à présent de recueillir tes témoignages do ces infortunées victimes, mais dernièrement j'en ai trouvé trois, actuellement domiciliées dans le Nord de ia France, qui ont réussi à s'évader. Naturellement leur histoire est un pou vieille : elles avaient été capturées pendant l'avance des Allemands, et leur fuite avait été aidée par des soldats anglais peu de temps après la reprise de la ligne du secteur de La Bassée par tes troupes britanniques ; mais cette histoire n'a rien perdu de son poignant intérêt. J'en ai vérifié tes détails de mon mieux, et je considère que la déposition de ces femmes a été acceptée comme substantiellement exacte, bien que les pauvres créatures ■apeurées ait fait des confusions compréhensibles dans-la désignation des endroits où les ont conduites leurs voyages. Ces femmes sont des Belges ; l'une est une jeune femme qui a trois enfants ; tes deux autres sont des jeunes filles, dont 1 une vient de famille très respectable, son père et -sa mère ayant tenu une belle bijouterie dans une ville belge. Comme elles se trouvent encore ici, il vaut mieux ne pas donne'' 'r nom de cette ville. C est d ailleui s eetie jeune fille, qui a reçu une éducation supérieure, qui racon'e 1e mieux 1 aventure. Kilos é&tent toutes trois étrangères lune à l'autre jusqu'à ce nue .le cours de leur pitoyable calvaire les ait réunies. . Ï.î d<*moiselte et «es deux frères, âges de 11- et de 15 ans, se trouvaient à Bruxews ouand les Allemands envahirent la W&*

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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