Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1914, 08 Juni. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 09 juli 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/ng4gm82r8r/
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LUNDI 8 JUIN 191* L'UNION DANSINACTION VlNGTIEME ANNEE B N« 159 AB0NNEMENT8 poor tout* la Belgiqu» Sfcinois. . . . V • * Trois mois • •••••mmmw Gr.-DucMdfLuxemb. 20.00 0ni0Bpoitalt. .... ^OM Directeur : fernand N EU RAY ANNONCES Annonces ordin.. petite ligne « «éclames (3* page), la ligue.I.99 Raits divert corps • • »4.0t Faits divers fin. • • »&.00 ■ftparations judicisires »3„O0 JKcrologies . • • • » L«s annonces sont rogue» ou bureau du Journal Telephones 3&4G et 35SG Edition Edition >Vt Edition Jf J^JfJf (6 h. soir) (10 h. soir> (mïnuit) Instaizï-are omnia in Christo mmm* Redaction et Administration s 4, impasse de la Fidélité, 4, Bruxelles wmmwu* 5 centimes le numére ET LA BULLETIÜ POLITIQUE En France, la crise ntinistêrielle parait flus êloignêe que jamais de sa solution. Après Véchec retentissant de M. Viviani, provoquè par Vimpossibilitè de mettre les divers groupes d''accord sur la lot -des trois anSy tous les homines politiques consultés par M. Poincaré se dêrobent. Voici qu'on présente M. Combes comme le suprème esp oir de la République radicale! Il se conjïrme aussi que les difficultês viennent de la ténacité de M. Poincaré qui yconscient de la gravité de la situation présente, entend se faire donner des garanties pour le maintien de la loi militaire. La Serbie, en matïère de crise ministérïelle, n*est guïre mieux partagèe. LeRoi continue ses consultations sans plusaboutir. Les jeunes radicaux finirontilspar constituer un ministère? A Belgrade,on incline a croire que M. Pachitch reprendra le pouvoir. A ce compte, lui et sonparti sortiraient de cette crise plus fortsque jamais. Le cabinet italien a formule samedison programme financier.Pro gramme plutót négatif en ce qu'il se borne a recommander avec de pressantes instances lalimitation des defenses, la moderationdans la conclusion de nouveaux engagements, et la prompte approbation par le Parlement des mesures financier es qui doivent permettre de faire face aux dèpensesde caractére permanent* LES NOUVELLES La bandelette dominicale a vécu On prévoyait sa suppression déja lors de la discussion du dernier budget des postes. M. Sogers avait fait au Sénat des declarations d'oü Ton pouvait induire" qu'il n'était pas éloigné de prendre une decision en ce sens. Aujourd'hui la bandelette est officiellement condamnée et sans appel. Lorsqu'elle fut créée par M. Vandenpeereboom, 1'evenement prouva que Pinnoyation était justifiée. 15 p. c. des lettres remises a la poste le samedi soir portaient la mention « Ne pas lir vrer le dimanche ». Mais depuis, le public s'est accoutumé petifcaa petit a detacher la bandelette si foien* que la proportion est toffibée de 15 a 1.3 p. c. Il en résulte que d'autres mesures sont nécessaires aujourd'hui pour assurer le repos dominical des agents. C'est la raison pour laquelle M. Severs a déja fait supprimer la seconde distribution du dimanche et a decide que dans les villes oü ce régime n'existait pas encore les bureaux de poste seraient fermés a partir de certaines heures. Les savants beiges a l'étranger L'Académie des inscriptions et des belleslettres de Paris vient de décerner le Prix Saintour au R. P. Delehaye, le savant président des Bollandistes, pour son ouvragè sur les « Origines du culte des martyrs ». Les travaux d'An vers Le ministre des travaux publics vient de fixer au 14 septembre 1'adjudication des travaux de construction d'une première section de 2 kilometres de quais a construire a l'Escaut au Nord d'Anvers. La garde-civique aux manoeuvres D'accord avec le département de 1'intérieur, le département de la guerre vient de decider que les corps spéciaux de la. garde civique participeraient désormais aux manoeuvres des division* d'armée au camp de Beverloo pendant une période de cinq jours chaque année. En 1914, la participation de la garde cicique sera facultative, mais elle deviendra obligatoire en 1915. Avec la 3° division d'armée manoeuvreront : le bataillon de chasseurs a pied de Liége; la compagnie de chasseurs a pied deVerviers; le demi-escadron de cavalerie de Liége.\ -■'££& Avec la 5edivision : les compagnies des chasseurs a pied de Charleroi; Tournai, Mons, Jumet, Lodelinsart, Gosselies et Binche; le bataillon des chasseurs a pied de Morlanwelz-Ohapelle; les demi-escadrons de Mons et de Tournai. Avec la lredivision : la compagnie des chasseurs a pied de Bruges; le demibatail-lon de chasseurs de-Gand et les demi-escadrons de cavalerie de Courtrai etde Gand. La garde civique^sera placée, des son arrivée.au camp, sous les ordres du general commandant la division d'armée. Lorsqu'elle en exprimera le désir, un officier de 1'armee lui s_era adjoint, NouVelles industrielles Un accord est; a la veille d'intervenir entre le département des chemins de fer et le groupe des charbonnages représenté par MM. Evence Coppée, Jadot et Warocqué, au sujet de la fourniture a l'Etat du combustible nécessaire aux besoins du deuxième semestre de 1914. On se rappelle que le precedent accord avait été conclu pour toute la consommation du premier semestre de 1914 et pour-la moitié de la consommation du second. Les -négociations, qui sont sur le point d'aboutir, intéressent done seulement la moitié de la fourniture a effectuer pour les six mois h, venir. II nous revient d'excellente source que 1'accord sera renouvelé avec les charbonnages belges Sur les bases suivantes : Les industriels accordent a l'Etat une reduction de it. 1.50 pour tous les types de charbons sur les prix consentis a la fin de 1913. Pour les briquettes, la reduction est de fr. 2.50. M. Segers, on le voit, a obtenu des conditions tres favorables. En ce qui concerne la fourniture des locomotives, le ministre des chemins de fer a decide de commander incessamment 60 moteurs du type 23, C'est une bonne nouvelle éealement pour l'industrie, qui a fort a souttrir en ce moment de la crise de la sidérurgie. Nos institutrices en Turquie Le gouvernement ottoman a engage trois institutrices ménagères belges qui iront organiser l'enseksnement ménager a Constantinople. EDITION*¥* Ce que Ie régime socialist e réserve aux inventeurs et h leurs inventions. ■■■ -i»%to>fu ■ — La République — la Grande, la Première, celle qui guillotina Lavoisier — n'avait nas besoin de savants. Comme nos républicains ne disposent plus aujourd'hui, pour la suppression de oette funeste engeance, des moyens simples et définitifs de la belle époque, ils tolerenit les savants. A condition fcoutefois que les savants leur paient la dime ou que leur science se borne a composer d'harmonieuses statistiques sur l'exteneion effrayante de la main morte monacale, ou è, pondre de péremptoires reconstitutions «'Bistoriques » de nature a confondre Loyola. Hors de lt permis aux socialistes de secouer vigoureusement un inventeur. Outre qu'il était inventeur, eet homme était candidat sur une liste liberale. Drordinaire, aux yeux des socialistes, c'est une recommandation. Cette fois-ei, c'était uné tare. Nous n'entreprendrons pas d'exposer ce qu'est présentement le liberalisme. Ce serait trop difficile. Nous nous bornerons a dire quelques mots de l'inventeur. «Get homme- ingénieux a, parait-il, imagine de construire une machine a fabriquer les verres a vitres. Et c'est pourquoi se sont déöhainées les colères socialistes. Du coup, F inventeur a été dénoncé par les journaux socialistes a la vindicte de la « classe ou vrière » et classé dans la categorie des êtres nuisibles. Le ^^-^-^^« JLe Moniteur du 6 juin. BUDGETS. — L « Moniteur » publie le budget du ministère de la justice pour.. 1914, le bud&et du ministère des colotnies, le budget des voies et moyens du Congo beige, le budget des dèpenses ordinaires du Congo, le budget de la dette publique. Le match Garros! Olieslaegers est ajourné a lundi Dimanche. Le « XXeSiècle» avait annonce que rien ne pourrait empêcher le champion de France et celui de Beïgique, quelque temps qu'il fit, de prendre l'air. Moi qui connais Olieslagers et Garros, j'avais les meilleures raisons du monde de croire ce que disait le journal, l'intrépidité des deux aviateurs étant de ces choses que plu's personne ne peut mettre en doute. C'est done avec toutes les qualités de la foi vive, additionnées d'nne dose abondante de patience et de resignation, que je suis parti pour 1'aerodrome oü je f us témöins, voila quelques années, des premières proues-ses de nos aviateurs belges et de la mort tra-gique de Nicolas Kinet. Mais si les hommes volants ne reculent devant rien, ce n'est pas une raison pour que les organisateurs des reunions sportives se rendent solidaires de leurs imprudences et en assument la responsabilité. C'est pourquoi, devant le temps épouvantable de cette journée dominicale, le match Garros-Oliesla-ger a été purement et simplement décom-mandé. Comme j'arrivais a Stockel, je me heurtai a la nouvelle, brutalement exprimée avec un air narquois qui cherchait a masquer un dés-•appointement• sérieux, par des netrepreneurs de « prints de vue », de débit de boissons, de vente de comestibles et de location de lorgnettes : On ne vole pas! Oü est le fanion noir? interrogeait unmonsieur qui connaït les anciens usages... onn'a rien arboré en ville et je ne vois rien ici! Il parait que ca ne se fait plus et je n'hé-site pas a dire que c'est un tort. Mais un controleur des Tramways bruxellois, qui fut des premiers avisés, vers midi, m'explique : ((Vous ne pouvez vous imaginer le nombre de gens qui se sont obstinés a partir malgré mon affirmation formelle, a la porte de Ter-vueren. Ils se disaient que je devais être mal inforfné et — je ne sais trop pourquoi — semblaient persuades que si la fête avait été réellement décommandée, ils en auraient été avisés...Comment et par qui? Je 1'ignore. Mais comme je ne pouvais^ leur fournir de preuves palpables de ma véracité, il fallait bien les laisser partir... » Et de fait, les quelques trams qui arrivent, aux intervalles des jours normaux (1'absence même de tout service supplementaire^ aurait dü suffire a convaincre les plus incrédules), amènent un publie assez nombreux et — chose dont ceux-la seuls s'étonnèrent qui ignorent la ténacité du Bruxellois — des theories compactes de piétons arrivent éga-lement malgré la pluie diluvienne. Je pars sans demander mon reste et le tram qui .m'emporte;beaucou'p plus plein au retour qu'a 1'aller (je parle du tram, notez-le bien!) croise de nouveaux arrivants que eet exode collectif ne persuade pas encore et qui, tout de même, s'obstinent... Peut-être comptent-ils passer la nuit a Stockel pour y être les tout premiers de-main — car la fête est remise., sauf nouveau contre-ordre, a' demain lundi, a 2 heures. >«p^ < Echos parlementaires i- »o«- ■ UN CROUPE DE LA CHASSjE AU SENAT Avant de se séparer, beaucoup avant même, nos Pères Consents ont constitué un groupe de la chasse. Une soixantaine de sé-nateurs s'y sont inscrits, et ont mis a leur tête M. le comte de Baillet-Latour. Celui-ci a prononce, au cours de la pre mière reunion officielle du groupe, un discours dans lequel il a délimité la sphere oü les amis de la ohasse pourront exercer leur activité. Voici les différents points de ce programme, tels que nous les trouvons exposes au long et au large dans le « Bulletin du St. Hubert Club de Beïgique j>. Reorganisation de la police rurale; Repression plus sévère du braconnage; Reforme de la legislation en ce qui concerne les dommages dus pour les dégats causes par les lapins; Suppression des abus dans la délivran-ce des ports d'armes; Modification des pratiques en usagedans la location des chasses du domaine,des communes et des administrations publi-ques. Ces réformes s'inspirent du souci bien compris de l'intérêt des chasseurs. Ceci n'est pas pour dire que les Nemrods du Sénat n'ont eu en vue que celui-la : la reorganisation de la police rurale,par exemple,est ré-clamée par tout le monde, et dans la plupart des comnfunes rurales, dans le Luxembourg notamment, les interets de la caisse communale sont corrélatifs de ceux des chasseurs : la on vénère les chasseurs, et les sommes parfois énormes qu'ils versent pour la location des terres et des forêts sont toujours les bienvenues. >-•♦•--—•^«»—^ Le temps pil lait... et celui pil lera. ï«a pression est faible sur le nord et le sud de I'Europe, les minima s'observant au nord-ouest de l'Ecosse (Hebrides 753 mm.), prés de (öhristiania (754 mm.), sur la Finlande (moins de 7.55 mm.) et sur le golf e de Gênes (756 mm.). Elle aépasse encore 765 mm. au sud-ouest de l'Irlande, a 1'ouest de la France et sur la péninsule hispanique, a l'exception du nord-est. Le baromètre descend sur les Hes Britan-niques, la mer du Nord, nos contrées, le Jutland, l'ouest de l'Allemagne et la majeure partie de la France; il monte sur le reste de 1'Europe. Previsions: Vent S. a W*xmodéré-; pluie. Les graödes épreiives cyclistes Paris=BruxeIIes : 450 kilometres QUATRE-VINCT-TR0I8 COUREURS ONT QUITTE PARIS, MAIS LE TEMPS FUT SI AFFREUX QUE LA PLUPART ONT ABANDONNÉ EN COURS D/E ROUTE. AU CONTROLE DE DEPART La remise des dossards de Paris-Bruxelles 1914 se faisait au café Seminel, a Vjlliers-sur-Marne, dans un petit débit'dont Parrière-salle avait été mise a la disposition des organisateurs. Il est regrettable cependant que ceux-ci aient choisi, pour donner le depart, un endroit aussi éloigné de Paris, alors que le préfet de police tolère les departs dans des localités infinimerit plus rapprochées de la capitale. C'est le seul point ombrageux, car tout le reste est parfait et marche comme sur des roulettes. ' La première signature qui vient s'apposer sur les registres officiels est celle de l'Australien Kirkhan, que suivênt ses compatriotes, puis viennent dans l'ordre les Alcyonnistes et les La Frangaise. Pelissier arrive bon dernier,juste au moment oü le controle allait être ferme. Parmi les abstentionnistes, citons Gauthy,re-tenu par le service militaire, Coomans, Defray e, Deman, Masson, etc. Godivier, qui pensait partk a du rester a Paris par suite d'un deuil subit et Paul Suter par suite du décès de son frère Franz n'a pas pris le depart également. Les autres manquants ne sont pas de marque, et le lot qui s'ali^ne sous les ordres du starter Aicard est d'excellente composition. 83 concurrents prennent le depart. Voici les non-partants • Spiessens, Degy, Gauthy, Coomans, Buema, Koefe, Godivier, Hugentooler, Defraye, Masson, Suter Paul, Vandevelde, De-man, Antonasco, Alavoine, Mercier, Sabatier. Le depart a été donné a 1 heure tres precise par un.temps relativement favorable. On se serait cru a un depart de course beige, puis-que nous avons reconnu parmi les personna-lités présentes MM. Franeau, Rosseels, Adam, Valentyn, Beving, Chabanne, Sels, Franck, Germain, etc. EN SUIVANT LA COURSE Les premiers kilometres dans la nuit sont a. peine entamés que voici la première crevaison. C'est notre excellent compatriote Scieur qui en est victime et qui inaugure ainsi la série. Il ré-pare en vitesse et memant un. train dur, il re-collera peu après, marchant avec son habituel courage. Mais il ne sera pas seul a. avoir eu ce malheur nocturne, car bientöt voici que Depauw. Rossius, Devroye, Charron, Deloffre, Egg, Kreutz, Fasoti ët quelques autres doivent s'ar-rêter pour la même cause. UN TRAIN QUELCONQUE Mais Failure accélérée du depart tombe bientöt et nous voici en pleine période de calme. Les coureurs se baladent sur la route. Certains-d'entr'eux, pour se récnauffer, cou-reait en tenant leur vélo a la main, ce qui mieux que toute périphrase démontre ce qu'est l'allure en ce moment. Plusieurs coureurs descendent de machine pour satisfaire un besoin pressant. Le long de la route, des pay sans ont allumé a droite et a gauche de grands f eux de bois, projetant une lumière blafarde au passage des routiers. Van Lerberghe dérape malheureusement en passant devant un dé ces luminaires improvises et s'afïale presque sur un bücher ! Comme nous ne l'avons pas revu par la suite, tout permet de supposer qu'il a dü abandonner. !3-^ . Et la promenade se poursuit extrêmement tranquille jusqu'a Epernay (133 kilometres) oü 70 coureurs se présentent ensemble, Lapize en tête, a 5 h. 25 minutes du matin. Une neutralisation de 2 minutes est imposée et la signature .est süpprimée. Après Epernay,^ Santhia qui avait déja crevé et recollé, crève a nouveau, mais a peine ré-paré que son boyau rend l'ame a nouveau! Le crack transalpin répare une fois encore, mais coroble des comMes, voici qu'une qua-trième crevaison le met a nouveau hors de combat. Cette fois la mesure est dépassée. Santhia dé-couragé abandonne a Reims. Les autres én paquet arrivent au dit controle de Reims (160 kilometres) a 6 h. 18 m. avec Lapize, Van Houwaert, Faber, Dethier, Pelissier, etc. au commandement. Ici aussi une neutralisation de 2 minutes est décrétée et la signature süpprimée. QUELQUES INCIDENTS DISLOQUENT LE PELOTON MAIS CELUI-CI SE REFORME. Après Reims, Brocco crève, puis comme le train s'accélère enfin sérieusement, Nefati, Du-pont et Kippert sont lachés tandis que Valke-naerts reste en caraife ayant faussé une pièce de son vélo dans une chute. Kippert recolle cependant peu après, grace a un bel effort. A Tagnon, une (barrière de chëmin de fer est fermée, mais quelq'ues coureurs en l'escaladaht parviennent a passer avant le train. Parmi ceux-ci citons Faber, Egg, Dethier, Piercey, Noel, Lapize, Van Houwaert, etc., etc. On peut croire un moment que la course est jouée partiellement, mais il n'en est rien, car voici que les fuyards, au lieu de profiter de eet incident pour s'en aHer pour de bon adoptent un train de sénateur qui a poux effet de rame-ner toute la meute. Dès que le peloton est refonné, l'allure s'accélère, mais c'est du train sans aucun demarrage. ECG ABANDONNE A RETHEL Le peloton de tête, comprenant environ 60 coureurs est controle a Rethea (197 kil.) a 7 h. 35 m. Suivant la coutume, on neutralise encore 2 minutes. Egg, qui vient de faire une chute. au cours de laquelle il 'brisa une roue, est force d'aban-donner la course. ENCORE UNE CREVAISON Après Rethed, des crevaisons viennent retar-der Noel Hubert, Carrigou, Hanlet, et Petit Breton ainsi que Monseur. Passerieu qui avait eu un moment de_ Tame fait de louables efforts pour rappliquer au peloton et y parvient tandis que Contesini, pris d'urie defaillance soudaine, est laché. Monseur recolle, mais recrève et disparait a nouveau de la bataiile. L'allure cependant de-vient tellement quelconque qu'il revient a nouveau.£* "Jk A Après Rocroi, Petitjean. mène tres dur er bientót Duboc rame péniblement et est laché ainsi que Gremo, tandis que Kirkham, crève a Fumay. L'allure s'accélère encore et De Jonghe de Middelkerke, Verschoore, Trousselier, Die-rieckx, sont laches ainsi que Petitjean et Ernest Paul. DE JONGHE S'EN VA TOUT SEUL Tout a coup, un vrai coup de theatre se'pro-duit. De Jonghe de Middelkerke s'arcboute sur ses pédales et démarre • puissamment dans une cote. II lache tout le monde et s'en va seul, d'une belle allure. Bientót, il a 400 metres d'avance et l'on peut croire que le fugitif est parti pour de bon, lors«* que VAN HOUWAERT RAMENE LE LOT En effet, le grand Cyriïle prend la tête du peloton, et a une allure folle le ramene sur D^

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