Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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27 november 1918
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s.n. 1918, 27 November. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 26 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/3f4kk9567k/
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VINGT-QUATRIEME ANNfcE ■iimuLi-.-]»--) \AN N0NCE9 (Tarif provisoir e) Annonces ordinaires, petite lignefr. ï . 00 i Reclames (3« page). , ,]La ligne. 2.50 j Faits divers, corps • ï*• » 5.00 1 Faits divers, fin . • ♦ | . » 4.00 I Reparations judiciaires J » 4 00 Lm annonces «on* recue* an bureau du Journal J MERCRED1 27 NOVEMBRE 1918 jF ABONNEMENT© ~n prix seront flxéa *rè« procfea^einen* ■■^wIe nu mimi L UNION pAfS LyACTlQ|S| i umi qn■ u»iiiWlj,wfc.-r ^JniM»n;iiw ...i.iu'i'u■ m . ■■ «mi . Insiaurarc omnia in Chrteto Redaction et Administration: 4, iifcasse de la Fidélité, 4, Bruxelles ^WBBBay^H» OTX DOHTMAUT PARLER Histoire émouvante et dramafique des oiigines de la " Libre Belgique „ clandestine. guliere ayant comme annexe un triangle de 4 metres sur 2 f aisant enclave chez le voisin. Cest la que j'installai ma machine, juste au-dessus du moteur a gaz du rezde-chaussóe, oü Ton accédait par une petite trappe que Ton refermait après le tirage. Mais mon voisin était un Allemand et il fallait empêcher è tout prix qu'il enT ten dit le bruit du moteur. Dans ce dessien, je fis faire des matelas épais que j'apphquai contre le mur mitoyen. Il s'agissait ensuite d'emmurerla machine. J'achetai une truelle, un marteau, un breekyzer, et je me mis a Toauvre. Pour ne pas attirer Tattention de mes voisins, je fis chercher par petites quantités des briques et du ciment. Il Jaut vous dire que j'avais pour voisin de face un autre Allemand, un officier. J'étais done fort H unl ï?ÏTé6tJ ^ed67ai? piPCé(i uera7ecentretien au cours , rffll^JA» question de moi et de V- aut^s n • Comment 111. Van Doren Is'ótabllt Imprlmeur Éf* :Je regardai le mari et la femme. Ils frómissaient encore au rappel des dan* Ê ers qu'ils avaient afrontés et des _ irmes leur venaient aux yeux. Van j)oren continua : j|fc■* Après avoir installé Fatelier de lcomposition avenue Verte, je songeai a aupprimer l'impression de la Libre Belgique qui se faisait encore chez Allard. Je demandai a M. Jourdain les fonds jnécessaires pour acheter une machine a pédale et je l'installai a Molenbeek, #ue Van der S tichelen, dans mafabrique jau fond du jardin. Comme mes ouvriers Jyenaient encore travaüler de temps a autre, il s'agissait d'opérer a leur insu. jje commandai aussitót le bois nécessaire pour sóparer en deux mon atelier et je jme mis a faire le menuisier. Pour don3aer aux hommes un semblant de raïson è cette installation, je fis transporter dans une de ces salles les meubles de la inaison de devant, prétextant que j'épargnerais ainsi les contributions aont j aurais été redevable pour Toccupation du batiment principal. J'installai ma machine a imprimer derrière la cloison et je déclarai au personnel qu'étant en morte saison nous ne travaillerions plus que jusqu'a 4 heures. On composait en cas d alerte a Wol uwe et on l'impri'mait' a Molenbeek. Pour le transport de Ja composition, j'avais fait faire deux petites boites qui, garniea^pesaient icbacune une vingtaine de kilogs. Aussi, quand je montais sur le tram avec des. paquets si Jour ds pour un aussi petit j^YDi an&V JT§t&is £req«€mnxtorrfc fcVbjofr tro-k* curiosité des voyageurs. Il s'est produit jouvent, au eours do ces dépiacements, des incidents amusants. Un jour notamment, Louis Allard transportait 4,000 Libre Belgique ; il fut fort obligeamment aidé par, des soldats alleman ds qui lui placèrent le volumineux paquet sur Tópaule! Cest dans le courant du mois d'avril 1915 que j'installai son imprimerie rue Van der ©tichelen. Un matin, l'abbé Demoor recut la visite d'un individu se disantenvoyó du Havreetchargód'entrer >en relation avec les éditeurs de la 'Libre Belgique. Comme il fiairait un espion, il Jui déclara qu'il ignorait le nom du directeur de Torgane clandestin, mais ,qu il allait s'informer. Il le renvoya done en lui disant de revenir quelques jours S lus tard. Mais il demanda a une dame e bien vouloir filer l'inüividu, le jour ,oü il viendrait au rendez-vous fixé. Lorsique le personnage revint, le vicaire lui jconfia que la JJbre devait être faite par non ffroupe d'avocats et que s'il patientait jflueLques jours encore il serait possible de lul donner, peut-être, des renseignexnents plus précis. L'individu se rendit au « Palace Hotel » oü on le vit rejoindredes officiers teutons. Il était évident, des lors, qu'on nous soupconnait. L'abbé qui ne se sentait pas en süreté, alia voir dob Em. le cardinal et lui demanda l'au^torisation^ de rejoindre le front. Nous décidamec de ne plus nous voir avant ' jioxi depart. La ,. Libra Belglque " s'agrandlt 1 ( A partir de ce moment, je fus extrêanement bousculó. L'affaire prenait une [extension de plus en plus grande. II me (aallait absolument une autre machine. J'achetai celle de l'imprimeur Allard. (jMais comment Tintroduire dans la faibrique, sans éveiller Fattention des ou~ (|vriers? Pour résoudre la difficultó, j'ordonnai de démonter la machine et de (imettre les pieces dans des caisses. Je voulaifi étre seul pour les recevoir et les i transporter. Au jour fixe, iecamionneur ' m'apporta les caisses mais, contoaire- 'iaent aux instructions données, lïmprijneui n'avait démonté que quelques ' pieces et la voiture m'arnvait avec un colis pesant au moins 600 kilogs! Je me mis en devoir de décharger avec l'aide du conducteur, mais la caisse était trop lourde; elle faillit m'ócraser et n'ayant pas la force de la soutenir, je dus lacher (prise. La caisse toraba du camion. Quand on l'ouvrit, on constata que la machine j était cassée. Je jouais de malheur. Mais Ï *e ne perdis pas courage, je démontai les tièces une a une, les transportai au pre- , mier étage oü je parvins a ia remonter et a la réparer au moyen de tuyaux a gaz. j Mais ma femme ayant manifesté quel- jques inquietudes, au sujet de la presence nans mes ateliers de cette machine a Umprimer, je décldai de la cacher. f Mon atelier se prétait a merveille a ^établissement d'une imprimerie clandestine. Il se composait d'une pièce re- les matériaux par Theodore Planeade, un homme sür, qui, certain jour fut arrêté, condamnó a 2 1/2 ans de prison et qui mourut en AUemagne, Ce brave garcon dósirait rejoindre le front, mais ü était de santé trop débile. Je l'avais installé comme gardien dans mafabrique et mis au courant de tous mes travaux. Il me fallut plus de trois semaines pour faire mon mur, mais il était solide et les Allemands ont eu grand peine plus tard a le démolir. Il était impossible de soupconner quoi que ce soit de ce qui se passait chez moi. Devant le mur j avais place des meubles. On entrait dans ma cachette par une petite trappe, ainsi que je l'ai dit et on la recouvrait pour la masquer de vieilles ferrailles, de cartonnages, etc. Au ibout d'un mois, mon travail était i.prm?n4' MüP -fjpyiiEUxtaris éÈaai sa r^i*^ . que nous pouvions a peine nous y tehir è trois : l'imprimeur, Théodor et moi. Cest au cours de mes voyages de la rue Van der Stichelen a Wolu we que j'eus l'idée de publier le portrait du gouverneur general* von Bissing tenant en main un exemplaire de la Libre Belgique. J'allai trouver un de mes amis, Pierre Van Werveke, et lui demandai de me procurer un portrait du gouverneur. Ce rut un ami de Van Werveke qui se chargea de « truquer » la photographie conformément a mes indications. J'étais impatient de voir le journal; quand il parut, il obtint un succes complet. Une grande Jolo A quelque temps de lè, je devais éprouver encore une grande joie. Les têtes nationales approchaient, et j'eus l'idée de convoquer ia population bruxelloise a Sainte-Gudule. Ce fut la plus belle manifestation patriotique que ion pütimaginer. Les assistants entonnèrent la « Brabanconne ». Toute l'église transportée d'entaousiasme chanta l'hymne national et le chant « Vers TAvenir ». Je garde de cette journée un souvenir inoubliable. Un jour, le P. Dubar me fit app"êïê7êt me dit que notre secret était en partie découvert. Une personne employee au college des Jésuites soupgonnait notre organisation et je pus me convaincre que nous n'étions plus en sécurité a Wolu we. Comme je ne voulais pas exposer a une arrestation M. Allard qui avait une nombreüse familie,je changeai d'imprimeur. Le P. Dabar me servit d'intermédiaire dans ce but. Aidé des frères Allard, j'emltellai tout le materiel de l'Avenue Verte dans deux caisses que nous livrames un soir a Baucq. Celui-ci les déposa chez un de ses clients de la rue d'Arlon et me remit les clefe de cette nouvelle cachette^ Houvelloa tribulations Cest sur ces entrefaites que Baucq fut arrêté. Js appris cette triste nouvelle le lendemain du jour oü les Boches lui mirent la main au collet. Depuis deux jours, mon beau-frère et moi, nous lavions provenu quedesespions ródaient devant sa maison; il refusa de nous croire et nous traita même de « froussards ». Nous lui avions livró quatre mille Libre Belgique; ce furent ces numóros que la fillette de ee glorieux martyr lanca par la fenêtre pour sauver son père; mais ils tombèrent malheureusement sur la tête d'un des argousins de von Bissing place en surveillance dans le jardin de la maison. Nous allions entrer dans l'ère des tribulations et celles-ci allaient se succéder presque coup sur coup. Depuis l'alerte dè \'Avenue Verte et pendant le proces Baucq, je n'a.ais pas perdu du temps. Le livre « J'accuse » avait paru et je m'étais dit que ce livre pourrait faire un bien immense si on parvenait a J le répandre davantage. Je demandai M. Jourdain les fonds nécessaires pj le publier en supplément dans la Lil* Il ne partageait pas mon enthousiasm mais j'insistai et je pus annoncer la publication de Touvrage dans le num'é> 50. Pendant que je préparais ce travk, je n'avaispas oubiié le succes qu'avst obtenu ie portrait de von Bissing eljFa préparai un numero sensationnel. Pfer Ie jour des morts, j'imaginai de'reupr sen ter le Kaiser aux enfers. Je char^i' Van Werveke de se procurer une gavure du célèbre tableau de Wiertzs1: d'en faire faire le « truquage » com.'e pour le portrait de von Bisomg. Je|ie devais pas jouir de ce succes. Après l'exécution de Baucq, j'afai trouvé le curé de ma paroisse et lutfóvélai que j'étais l'auteur de la Libre 1^ gique, Je le priai de célébrer un serf $ funèbre a Tintention de mon collfoA rateur infortuné et j'allais faire le népssaire pour publier la lettre de faire-p{rtr lorsque, un jour, en rentrant chez ifci) ma fille Mariette m'annonga qu'unjd^ mes voisins démandait a me voinde, toute urgence. Je me rendis a eet apjeL Il me déclara qu'il ignorait si je rn'ofcu^. pais de l'une ou l'autre oeuvre prohiïéej mais qu'il avait eu avec un individuii'^quentant la « Kommandantur ^Jinj duquel il avait jfcé personnes. Ce personnage lui avait demande entre autres choses s'il ne connaissait pas un M. Van Doren et, sur sa réponse affirmative, lui avait dit de ne pas le frequenter. J'affirmai què je fte m'occupais d'aucune oeuvre suspecte e] que j avais pour cela d'excellentes rail sons, étantpère d'une familienombreusej Maisjeluid.emandai néanmoins siles personnes dont on lui avait psrlé avaien}' été arrétées. Il me répondit affirmatie vement. Je sortis de cette conversation assez ému et je redoublai de vigilance a l'égard des espions. Nous en vimes plusieurs circuler en groupe dans nos parages, Cette surveillance me visait-elle ou etait elle exercée dans le quartier» a la €tiu't;e de 1'exócution de Baucq? Je l'ignoré\ Toüjours estil qu'un jour, en rentrant son un individu de ma-uvaise mine qui me dévisageait. Il pénétra |en hate, dans une maison voisine en ressortit aussitót avec un vélo et s'en aüa rapidement. Jen conclus que eet homme se rendait a la « Kommandatur » pour informer la police que je me trouvais chez moi. Je fis prévenir mon gardien de la rue van der JS tichelen et me réfugiaia Louvain chez Mme Maindiaux,une personneque j'avais connue chez l'abbé Demoor etng'.1' '' "";"''" \u■*' '* ' j. Tneroisme de ses enfants lui a móritée. M. Renkin termine par un hommage au secrétaire general M. Arnold qui a deployé au service de l'administration et du personnel, pendant ces quatre années de guerre, un dévouement dont il ne saurait assez le remercier. M. Frank fait l'éloge de M, Renkin qui a eu le grand honneur d'etre le premier ministre de la Colonie beige et qui a apporté a cette tache une énergie indomptables, un dévouement et une activitó admirable. Jé l'en félicite dit-il. Je suis certain de traduire les sentiments de tout le pays en lui exprimant notre cordiale gratitude. Ce qui nous est une consolation c'est qu'il reste a la tête de cette grande régie des chemins de fer oü ses qualités d'homme de travail et d'action trouveront l'occasion de se manifester. Quant a moi, je suis de la politique coloniale un partisan de la première heure. Je trouve que c'est un beau spectacle, a l'heure oü le pays se trouve devant la tache de la reconstitution et doit reprendre sa place dans le monde, de voir qu'il ne désespère pas de cette grande mission de civilisation, de progrês et d'expansion qu'incarne la colonie. Aprês avoir realise l'équilibre du budget, il faut que nous fassions une colonie qui représente los sacrifices accomplis par la mère Patrie. M. Faanck salue les fonctionnaires qui ont rempli leur devoir dans l'armée, les coloniaux qui sont alles offrir leurs poitrines aux balies de l'ennemi, ceux aussi qui ont prêté,leur concours au Comité National. Il désire être pour tous ses collaborateurs un ami et il espère qu'ils s'inspireront tous de eet esprit d'idóalisme national qui a aujourd'hui une si grande importance. Les questions nationales sont au-dessus des questions de partis. Après nous être unis pour nous défendre, nous devons le rester pour revivre. ■>^♦^ < Mis et lis o— Nous avons dit un mot, l'autre Jour, de l'étatdo devastation dans lequel les boches ont laissó notre immeuble et nos diverses installations. Ce que nous o'avons pas dit, c'est qu'au nombre des doouments brQlés ou volés par les Allemands, se trouvait un document précieux entre tous : la liste de nos abonnés a Bruxelles et en province. Nos iecteurs et amis noua ont dêjè, par le passé, donnétant de preuves de leur attachement, que noua n'hésltons pas è leur demander un nouveau servioe; qu'ils nous fassent connaïtre, le plus vite possible, leur adresse exaote aotuelle. Dès que la poste aura repris sont servioe et que nous aurons pu rêorganlser le service a domioile — oeoi sera chose faite dans nuelques jours — nous leur feront è nou* veau parvenir notre Journal. Vu la hausse formidable des matières premières, du papier notamment, nous ne pouvons fixer encore le prix de {'abonnement! ceEuici subira nècessairement une majoration et oette majoratioa sera com* mune atous les journaux. Comme nos anciens abonnés n'ont pas été servis pendant les quatre derniers mois de 1914, nous dédulrons du prix du nouvel abonn» Mint la a«*-mroo * (t*Fisfranos, Le mouvement dea idees, d'oü sortira Pceuvre de reconstruction, ne peut, a peine de stérilité, être désordonnó ou chaotique. Les jours oü tout le monde criera ensemble — et fatalement, il y en aura — on n'entendra rien. Il y a de grandes idees, tout comme il en faut de petites. Un souci nécessaire de methode nous doit astreindre a considérer d'abord les grandes lignes, a preparer la charpente avant de ciseier les moulures. C'est d'elle que dépendra la solidité de l'édifice. Nos compatriotes socialistes se sont mis de bonne heure, a l'ouvrage. Le Peuple du 21 novembre dit des choses utiles. Nous ne pouvons, faute de place, ieproduire son article de fond et nous le regret tons. Citonsen un extrait et résumons le reste : Il est de flagrante evidence, écrit le Peuple, que 1'oeuvre de la restauration économique dn pays s'impose a 1' effort de tons, non settlement en dehors des divergences d'opinions, des qnerelles de tendances, et des conflits de methodes, mais eneore par dessus les antagonisme8 de classes. De même que le devoir de defense nationale en 1914 et pendant les quatre années d'héroïque lutte qui nous ont angoissés, c'est pour la Belgique entière question de vie ou de mort; c'est pourroniversalité des Belges affaire de sal ut common. Il importe, ajouté-t-il en résumé, de reconstituer notre materiel de production suivant un plan d'ensemble en accordant tous les interets en cause, travail et capital. ■ Sans abandonner l'idée socialiste que la repartition des richesses met aux prises salaries et employeurs, il reconnait que, l'ceuvre de production, proprement dite, il existe entre la classe ouvrière et le patronat, même en régime capitaliste,une commnnauté d'intérêts, du moins en ce regarde le rendement et son intérêt global, sous réserve, bien entendu, des procédés utilises pour y aboutir. Les travaiüeurs collaboreront a la restauration nationale sous la condition de trouver dansle nouveau régime « les legitimes benefices et les larges compensations que de droit ». L'esprit de elasse est loin d'etre banni de ce programme; mais le principe qui s'en inspirait précédemment — la lutte des classes — fait place a une directive nouvelle : la collaboration des classes. Nous ne pouvons dire mieux que le Peuple : la restauration économique du pays qui s'impose pardessus les antagon ismes de classesest, poar~ïötfS les Beiges, une anaïre üe~S5lüt eommun. De même, l'organe du parti socialiste admet l'accord du travail et du capital. Et ce n'estpas en ce moment oü toutes les forces du pays se dirigent vers un point de concentration nécessaire, animées d'intentions essentiellement honnêtes et morales, ce n'est pas en ce moment qu'il convient de respecter l'immoralité, l'injustice et de s'accorder avec elles. L'esprit socialiste s'est rendu compte de la stérilité d'adages outrés tels que la formule marxiste : « Le capital c'est le vol ». H s'arrête au maximum d'aspirations personnelles, permis dans les limites des interets d'autrui, de facon k réaliser pratïquement un régime reposant sur ce principe par l'accord et la collaboration. Faisons crédit aux socialistes pour ce qui concerne leurs réserves et leurs conditions. Nous admettons avec confiance qu'elles seront sans aspérités, car celles-ci percent tot ou tard les grandes lignes des formules dans lesquelles on pretend les encadrer et les contenir, si elles ne les.disjoignent du premier coup. Nous avons besoin non d'une vie politique agitée par des conflits d'intérêts, des revendications obsédantes et des resistances obstinées, mais d'une paix intérieure solide et durable. Les idees du Peuple exposées et accueillies de bonne foi ne peuvent qu'y contribuer. ——>o + e» clamation suivante :! Aux habitants de Strasbourg, aux soldats de ld\ F8armee I'j Après quarante-huit ans de la plus dure separation, après cinquante et un mois de guerre, les fils de Ia' grande Prance, les frères se retrouvent, et oe miracleJ c'est vous qui l'avez fait, vous, Strasbourgeois, Alsa^ ciens, en gardant dans votre coeur fidele J'amour sacré! de la Patrie, malgré toutes les vexaüons, les mauvais traitements d'un jong odieux; vous, soldats, en combattant hérolquement dans les batailles les plus dures qu'on ait jamais vues, et dont vous sortea couvert» d'une gloire immorteü*. La barrière redoutable est tombée, les aigles des poteaux-frontières sont abattus a jamais. La France vient a vons, Strasbourgeois, comme one mère vers un enfant chéri, perdu et retrouvé. Non settlement elle respectera vos coutumes, vos traditions, vos croyances, vos interets économiques, mais elle pansera vos blessures et assurera dans ces jours difficiles votre ravitaillement. A cette heure solénnelle et magnifi'quo, qui procüune le triomphé du Droit, de la Justice, do la Liberie sur la force brutale, unissons-nons, Alsaciens d^hrres et soldats libérateure, dans ee mème Amour. Vive la France I Vive l'Alsace I Vive la IWpubligoet L'occupation complete des terrltoires liberés de la Lorraine et de l'Alsace est en volé d'achèvement. Au cours de la journée du 25, les troupes francaises se sont mstallees dans ud certain nombre de villes e* de villages de la vallóe de la Sarre, en particulier a Dilligen, Sarré. brüok. Sarrelonis, oü le general commandant la Xearmoe est entre a la tête de ses troupes. En Alsace, les regiments francais ont avance leurs avant-gardes jusqu'a l'ancienne frontiers et ont pris possession de Woerset, Froeschwiller, Reichsboffen, ainsi que de Soultz et de Rischwilier. Partout les troupes franoaises ont été accueillies avec enthousiasme. Les troupes francaises ont été accueillies par les mêmès manifestations a Huningue et a Neuf-Brisaoh. Do oonveaa gouvernement en D&ialue On mande de Kiev que ces jours derniers ont eu lieu, a Ekaterinodar des conférences politique» tres importantes entre les repro» sentants du centre politique de Kiev favora-* ble a la reunion a la Russie et de l'armée des volontaires d'Alexeiefi. Le résultat a été la formation d'un gouvernement provisoire • panrusse, attaché au quartier general de l'armée volontaire. Le cabinet a. publió son programme da* mandant la reconstitution de la Russie sui une base federative ayec garantie pour rUkraine de sa pleina autonomie nationale. Il maintiendra l'ordi^ civil en Ukraine en defendant !*j$t9t contre r&aarchie bolehevilt'. Il mettra immêdlatQinent en vigueur ene kd sur la représeataUoa dn peupfs tt los ólee-" tions ie cette ropr&seatation selcn les prln< eipes démoera^qvbae. D'&itcre part, oa smnonoait que luiwM devait avoir iit*i 4 Jasay xmt grande conference politique q«?i auradt k dMdor è\i sort futur de la Russie, Cette eonffo'wace a été provo- 1 HM

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