Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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20 oktober 1918
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s.n. 1918, 20 Oktober. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 01 mei 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/ng4gm82s4s/
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I QUATRIEME ANNEE! — N» g.066 to Nuaië'ro ;V-10 oontiiftps ^DIMANCHE 20 OCTOBRE 19Ï8- LE XXE SIÉCLE JOURNAL BELGE PARAISSANT LE DIMANCHE PARIS i» 3, place des Beux-Ecws, 3 (rr arrond')— Téléphone : Central 33-04 J? PARIS —mmh—h-miu—bmg——mb» ! i mi fi ml* im m JOURS DE VICTOIRE * WTT , lia suite de te Roi, ios Soldats délivrent LA BELGIQUE j * f> Voici que nous pouvons écrire avec joie des noms qui depuis quatre ans n'évo- w< quaient pour les cœurs belges que des images de douleur. Dixmude, Roulers~ Thou- à rout, Mèniri, Ostende sont libérés de Voccupation allemande. Le roi Albert et la reine ci Elisabeth ont été reçus en vainqueurs dans ce port que nos ennemis comptaient bien ne jamais abandonner. Après Ostende et Bruges, G and les acclamera bientôt avec toute Vardeur d'un patriotisme dont quatre années de résistance inflexible dans des di souffrances inimaginables ont attesté la grandeur. d1 Cette joie que les mots sont impuissants à exprimer, ce sont nos héroïques soldats pi qui nous la donnent par des combats où sous la conduite de notre roi et aux côtés de p: noc alliés français et britanniques ils ajoutent chaque jour une gloire nouvelle à h; toutes celles dont frémissent nos drapeaux. ' h< C'est à eux aussi que nous voulons laisser le soin de dire ce que sont ces batailles, i£ qui depuis quinze jours rachètent le sol belge. qi Un journal rédigé et publié au front par nos soldats sous le beau titre de l'Yser a tenu à paraître, malgré toutes les difficultés du moment, pour raconter l offensive ^ 1 ivrée sous le commandement du roi Albert. Nous détachons de ce journal Varticle mvant.où est décrit par un des vainqueurs un coin de bataille : ^ ■ .m» (il Coin de bataille l c A l'angle aigu que formaient les routes t de Langemarck à Poeilcapelle et de Poel- l} capelle à Houthulst, se tassent dans la i purulence d'entonnoirs croupissants les vestiges de ce que lut le "village. Uni sol c fouillé, retourné, mâché, — un mortier de f misères — des abris à demi écroulés — t une-butte de pierres que. des motifs d'-archi- 1 lecture permettent d'identifier comme étant 1 1 Jtylise : tel est Poelcaipelle. L'offensive de Sfi rua l'assaut des rudes bataililonss bri- d faimiques ; l'assaut se brisa, abandonnant d un tank, cabré, figé droit dans le bour- s bier. Mené par la chaude haleine de l'espoir leur fouillant les flancs, nos hommes s passèrent d'un bond le carrefour redoutable. . I Dans ce tas de ruines que fut un villa- ,r ge, repose, d'après la légende, la glorieuse t dépouille de Guynemer ; mais, vainement, s on a cherché la tombe du plus glorieux r ' paladin de l'air. La terre s'est vengée de celui qui voulut s'en affranchir ; jalouse . ment, elle l'enferma dans son mystère. Ainsi, il disparut comme un de ces héros , mythologiques — sans que les générations ^ futures puissent trouver traces de survi- . vance. L Au, loin, se détachant sur le fond de gri- j; saille de la forêt d'Houthulst, des taches c blanches, croisées de pourpre : ce sont les r hôpitaux volants quii s'inistallent{ ; mais avant d'arriver à cette crête d'espérance et de secours, dans un fond apparaît une vision de guerre brutale et splend'ide. En colonne de marahe, sur la route, des pièces de 105 allongent leurs cols, leurs affûts, leurs avant-trains camouflés. La première pièce s'embourba, bloquant devant un abri la colonne en retraite. r Aux roues, la résistance s'accrocha, colla -les pattes d'insecte d'unie mitraille use ; fcs grandes grenades allemandes, sembla- *■ •blés à des massues, giclèrent et, désespé-rément, les fantassins gris aux pattes d'é- • :paules rouges et jonquilles — les fantassins de la garde — se firent tuer aux cô- c tés des artilleurs. c Sur, ces faces crispées, grimaçant la liai- £ ne et le désespoir, des mains pieuses de 1 soldais déposèrent mi haillon, afin de ca- ( cher à. la cu/riosité ces yeux grands ouverts c - les yeux de sacrifiés. c La route pique droit, dépasse des mines et des ruines ; toutes disent la lutte âpre c - où il fallut faâire taire à coups de vou- ( loir et clouer les servante sur leurs pièces ; i des <( minenwerfer », des mitrailleuses, des t bombes, des grenades, des armes, des vê- < tements sortent de la boue ou s'y enfon- c cent. i La forêt est là : le « Vrijbosch » légen- ; daire de Flandre, la citadelle mystérieuse, i formidable comme un bastion, profonde i comme une caverne. Prise à la gorge par les colonnes d'assaut, martelée par Y artil- , lerie, elle tomba avec ses drèves régulières ' et unies, ses fourrés hérissés de mitrailleu- , -C3, ses repaires trapus et ses pièges sans nombre, qu'il fallait gorger de cadavres avant de les réduire. Une impression étrange s'en dégage. L'odeur des bois, faite d'humus et de sen-Jeurs àcres, monte : rappel nostalgique des forêts de « chez nous ». La végétation s'est fr»!*»!* «•>♦!'- —■■■ "■»■ d fait'e ardente en fourrés et en taillis, alors S que les hautes cimes sont mortes, poignar-dées debout ou écroulés, écorchés, la n base hachée. Les entonnoirs hideux ccm- ^ me des ulcères dans la plaine nue, sont n ici débordés de végétations folles. v Il semble qu'un cataclysme a passé dans ^ ce « Paradou » de cauchemar, qu'un trou- ^ peau de monstres a troué la forêt de pis- (i tes géantes. Les arbres sont tombés, esca- a ladés par les chèvrefeuilles, les fougères et ^ lies orties. q Des troupes biva<ju;ent aux environs et de minces colonnes de fumées montent d dans la brume qui tombe. Des chevaux v s'ébrouent, harassés, la tête lourde. t, A travers les taillis, des pignons démolis c surgissent : ruines désertes de châteaux, d Là aussi, la retraite allemande se hâta, r Les pelouses sont incultes. Des plantes pa- t: rasites se sont glissées parmi les aristocra- s tiques hortensias. Des pièces de 210, à pré- a sent silencieuses, sont tapies dans leurs repaires de verdures et de rondins. r | Des ruines quelconques, c'est le village d'Houthulst. De nombreuses pancartes indi- d catrices, des dépôts de matériel disent c l'occupation allemande. Une tristesse mor- d ne se dégage de ces ruines prises.. Des pans p de murs passés au bleu indigo —s'érigeant d d'éboulements de briques pourpres, font t parfois chanter une gamme de couleurs v dans ce village sans grandeur — neuf et d mort. £ L'église se réduit à un monceau de cha- fi; piteaux et de murs broyés ; elle voisine n avec le cimetière encombré de tombes aile- d mandes, disciplinées, historiées et enlumi- c nées de croix die fer et de drapeaux. Au t centre, un énorme monument en ciment, p carré, grosiesr, gienre « Victoire de Leip- is ai g» s'élève à la gloire de la 46e division de r réserve. 1 Un obus le perça-, lui fit une plaie j' béante. Dans un coin du cimetière, des tombes s belges. Face au cimetière, le couvent troué de quelques obus ; des peintures hautes en {' couleurs de l'école de Saint-Luc, restent , accrochées aux murailles. Des platras, des ^ immondices, des papiers gisent sur le plan- g cher défoncé. Dans la cour, des buis ca-client par-ci parl-à, une arme, un cas- {: que. r Mais dans le village circulent des es- ^ couades silencieuses, portant des pelles, j des pioches : ce sont des en fouisseurs de \ morte, les nécrophores du champ de ba-taiilile. Iils cherchent sans hâte, vont aux endroits où la lutte se développa, dans les coins d'ombre des maisons, et rapportent à pas lourds, les traînant quelquefois, de pauvres guenilles sanglantes magiques et c minables comme de grandes marionnettes t héroïques dont le fil se serait cassé. r Figures de douleur, de rage ou de repos, gestes menaçants ou enfantins : une main £ serre un chargeur de Mauser, une ^utre ^ écrase une lettre. * Le trou se creuse — le corps y descend, -c la tête bullante et floc-floc, sur les chairs c mortes, la terre tombe lourde et inexorable. ( Il pleut-. Le canon gronde, s'encolère, 1 râle. l A. James Thirtar. < fi octobre 1918. 1 un mimn isibe s se . L: comte Frédéric i! Jshay : ï Le comte Frédéric de Jehay, chef du ca- , billet de S. M. le Roi, est mort, il y a quelques jours à l'hôpital de Vinckem, des sui- £ tes d'une chute de cheval. ^ Un de nos collaborateurs, qui a connu p intimement le distinghé diplomate, a écrit à l'intention de nos lecteurs le bel article T : ci-dessous : , d : Avec le comte de Jeliay disparaît une f' des figures les plus marquantes du corps diplomatique beilge. ;Notr,e ipays compte jï parmi ses fonctionnaires peu de serviteurs c* plus capables d'occuper dignemient une <j haute situation dans l'Etat que ce gentil- q homme initié de longue date aux affaires, il instruit, pouifto,is, et consciencieux jus- si qu'au scrupule. j( Le comte de Jehay avait au cours d'une cl brillante carrière rempli avec succès les 11 fonctions les plus diverses. Tour à tour r< secrétaire de M. Beernaert à la présidence S du conseil, attaché au cabinet du roi Léo- pold II, conseiller à la légation de Belgi- f: que à. Constantinople, chef de cabinet ilu 1' baron de Favereau et de M. Dav.ighon, au " ministèae des affaires étrangères, ministre J* " de Belgique à Luxembourg, chef de cabi- J' net du roi Albert, il avait dionné des preu- ves constantes d'une raie application au " 13 travail, d'un tact parfait et d'une pru- f dence consommée. Des relations étendues s" dans tous les mondes l'avaient familiarisé i- avec les multiples aspects des problèmes j! ?t die la politiqiue étrangère et de~la polit i- ] que intérieure eit l'avaient habitué à 'J lenijr compte, dans ses a.o /■ ciations, des points de vues les plus di' , il n'a- " x vait rien de l'étroitessie de vues qui caractérise l'homme d'un seul livre ni de l'ex- ls clusivisme qui est la marque de l'homme E d'une seule école. Intelligence ouverte, ca-i- ractàre conciliant, esprit avide de connaî-^ tire et de recueillir sans cesse le fruit d'ob-servations nouvelles, il représentait dans e" notre administration une tradition de rs haute culture qui est- bien près de disparaître.>6 M. de Jehay, qui était issu d'une famille J" de l'aristocratie gantoise, avait eu la rare 11 coquetterie de collectionner les grades aca- e r_ démiqraes. Docteur en droit, docteur en !' •s philosophie et lettiies, il était, en outre, ^ do.cteuï' en sciences physiques et mathéma- {, 't tiques. Il joignait à une instruction aussi {: variée qu'étendue la pilais charmante mu- 61 destie. Pour a.pprécic-r son savoir et son n éruditdoin, il fallait le bien connaître et , i- faire en quelque sorte violence au senti-îe ment qiii le portait à écouter plutôt qu'à e- discourir, à chercher à apprendre et à i- contrôler sans cesse ses connaissances plu-u tôt qiv'à faire valoir ses opinions et son t, propre mérite. D'une grande délicatesse ne /' P- Bentiment set d'une belle, élévation de ca- c le i-actère, il avait su cotoyer presque sans les aperceivoir les vilains' côtés de la poli « je tique, qui risquent d'aveugler ceux qui c les observent d'un poste où rien n'en dis- à es simule plus la façade. 11 avait conservé ^ un optimisme souriant et une extrême <i bienveillance dans les jugements; il se plaisait à neauiler jusqu'au dernier moment ti " t l'énoncé d'une condamnation ou même d'un b ' blâme et plaidait volontiers les circons- c n_ tances atténuantes. Ses qualités de cœur. T: ' son exceptionnelle modestie l'empêchèrent \ " peut-être de donner toute sa mesure corn- r "" me homme d'action et d'obtenir le maxi- « mum de rendement de tant de savoir (t d d'expérience, mais sa ccvMaboi'ation. a été s précieuse à tous ceux qui ont su mettre ses p c'e talents au service de l'Etat. a taux Le comte de Jehav avait publié plusieurs ouvrages remarqués." Son livré sur la Situation légale des ' sujets ottomans non musulmans, écrit pendant sa mission en Turquie, est devenu classique en Orient ; en 1915, il avait fait paraître un récit très vivant de l'invasion allemande dans le G.rand-Duclié, qui témoigne d'une connaissance approfondie de l'histoire politique du Luxembourg. C'était peut-être le Belge qui avait la connaissance la plus nette et la plus raisonnéè des possibilités qu'un avenir prochain réserve sans doute aux deux nations sœurs. Nous nous souvenons de l'avoir entendu dire, longtemps avant l:a guerre, que l'œuvre de 1867 n'avait pas| un caractère définitif. De son poste d'ob- : servation qu'il n'avait quitté que sous Impression de l'ennemi, il suivait avec atten-, tion le mouvement qui entraînait le petifcl Etat dans l'orbite allemand' et les réactions qui en résultaient au sein d'une pO-j pulation où les souvenirs de 1830 et d'uno longue existence commune n'étaient pas effacés. On devine, en lisant sa brochure,» que ses espoirs étaient dirigés vers unei collaboration étroite de la Belgique et du' Luxembourg en vue d'assurer leur indé-i pendance et leur sécurité communes. Au cours de la guerre, le comte dé-' Jehay avait été nommé chef du cabinet; du lîoi: L'éloignement des membres du! gouvernement et les circonstances spéciales dans lesquelles fonctionne le pouvoir exécutif donnaient à ces fonctions où s'est illustré un van Praet, une importance facile à comprendre. Les services rendus dans un poste semblable sont de ceux qu'on ne peut apprécier qu'à la longue, ca.r{ ils sont confidentiels par nature. Disonsfi simplement que le comte de Jehay était! loué par tous ceux qu'il devait appro-i cher pour sa loyauté et son désintéresse-i ment. A une notion très juste du pouvoir! royal, de son étendue, de ses droits, il joi* ignait un sens* parfait des formes suivant lesquelles celui-ci peut le plus utilementi faire sentir son action. Un souverain trouverait. difficilement un mandataire plusl fidèle pour traduire ses intentions, plus1 dégagé de l'esprit d'intrigue, plus atten-1 tir à éviter les indiscrétions, plus respec-i tueùx des responsabilités des divers orga-i nés du pouvoir, plus ferme cependant àj éviter une emprise sur les prérogatives da la Couronne. En ces heures difficiles, lai disparition de ce galant homme est une. perte qui sera douloureusement ressenti» piar tous ceux qui ont le souci de la chose» publique. XXX. FICELLES BOCHES 'as de comspoiisfaiics avec les ssidats de i'ïsen sauf peur (es aktivisîes ! Soldats ou réfugiés, nos lecteurs ne doî-l rent pas s'étonner s'ils reçoivent de plus; n plus rarement des nouvelles de te ut fa-, nille restée en Belgique occupée.' Les au* orités allemandes s'acharnent à empêcher >ar des menaces sans cesse renouvelées les Belges opprimés de correspondre aveot eurs soldats ou leurs compatriotes exilés. | A preuve l'avis suivant publié par le-bruxellois, dans le n° du 14 septembre 1Ô18; le cette feuille embochée : AVIS OFFICIEL On attire Vattention des habitants du\ erritoire du gouvernement qénéral sur le ait qu'il est défendu de correspondre se-rètqment, ou sous forme déguisée, avec les personnes habitant les pays /;ru guerres ivec l'Allemagne ; il leur est défendu de orrespondre avec ces pays» en se sv.rvanty l'adresses intermédiaires en pays neutre.: poute infraction à cette défense expose à les peines sévères. Quelques jours auparavant, ie 10 sep-* emibre exactement, une autre feuille em.-; )ochée, la Gazet van Brussel, avait rendu, compte d'un meeting aktivista donné à Bruges le 1er septembre par le Ndéserteur, /an Santen. Et on voit dans cb' compter j •endu qu'après la harangue du traîtres c M. M-aene, membre du Conseil dtv Flan-! Ire prit la parole et annonça di.vers-Js mesures prises notamment pour la coTres-jondance des parents avec leurs Gis' et ivec les réfugiés. » On voit le parti que ces gaillards si'f-orcent de tirer au profit de leur prupav. ;ande anti-patriotique du désir des pa-^ •ents belges de donner de leurs nouvelles'* i leurs fils. Nous ne craisrons pas de dirai jii'ils en seront pour leurs frais de machia-j ,'élisme et qu'ils se feront rouler une fois' le plus par les Flamands... LIRE PAGE-2 Stopke, conte, par Constant Burnlauix. JJRË PAGlTtr^ Une année da commandement unique : .Li*ï batuille de Yerdun, par Maurice: liCDriqiveî»!

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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